Lordtemplar Posté(e) le 11 avril Share Posté(e) le 11 avril ou peut etre la difference entre un "must" sur CdG de 40,000t mais que "nice to have" pour le Pang de 80,000t. (j'imagine que ce systeme a un cout non negligeable en re-design, fabrication, installation et maintenance) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
RSI_Prime Posté(e) le 17 avril Share Posté(e) le 17 avril Bonjour à Tous, pour revenir sur le sujet des porte aéronefs STOBAR et leurs incompatibilité avec un avion de veille aérienne type E2C/E2D j'ai une idée à proposer : Le V22 Osprey Et pour ceux qui me réponde qu'il s'agit d'un équipement US, nous rendant donc une nouvelle fois dépendant au pays de l'oncle SAM, je répond : Léonardo AW609 : L'AW609 et un avion convertible développer par l'italien Léonardo depuis le début des année 2000. Par ailleurs il a déjà subi une série tests à l'appontage sur le ITS Cavour italien, créer une version AWACS de cet aéronef ne meut parais pas impossible, de plus, cela pourrait accroitre notre interopérabilité avec la marine italienne. L'appareil étant un tilt rotor façon V22, il décolle à la verticale donc pas besoin de catapulte ou de tremplin. Après il faudrait également trouver le moyen de lui replier ses ailes et rotors, une nouvelle fois à la manière du V22 Osprey Américain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril (modifié) @RSI_Prime il y a déjà un sujet la dessus... va voir COD Ici ce n est pas le bon endroit ! Et le Cmv-22 + le AW-609 ne plaisent pas aux français car trop dangereux et trop compliqués Modifié le 18 avril par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril @johnsteed « Un catapulte EMALS que nous pourrions en plus des 3 du Pang et un prototype à terre, proposer aux indiens pour leur PA actuel et futur. Ainsi l'INS Vikrant pourrait une fois transformé catapulter les Rafale qui sont déjà prêts pour ça. Ca en ferait au moins 6 à fabriquer. Sans compter d'autres futurs PA » On imaginerait bien ce sujet sur la table de la DGA ? À lire cependant https://nationalinterest.org/blog/buzz/5-reasons-us-aircraft-carriers-are-more-vulnerable-ever-210201/ Révéler le contenu masqué 5 raisons pour lesquelles les porte-avions américains sont plus vulnérables que jamais Résumé et points clés : Cet essai met en évidence les vulnérabilités croissantes des porte-avions dans la guerre moderne. Avec les progrès technologiques tels que les véhicules sous-marins sans pilote (UUV), les véhicules aériens sans pilote (UAV), les missiles balistiques anti-navires comme les missiles "Carrier Killer" de la Chine, les armes hypersoniques et la menace nucléaire toujours présente, le porte-avions autrefois dominant fait face à des défis importants. -Alors que ces portes avions ont été l'épine dorsale des États-Unis La puissance offensive de la Marine pendant des décennies, les nouvelles méthodes d'attaque, telles que l'essaimage de drones et les systèmes de missiles sophistiqués, menacent de submerger leurs défenses. De plus, les technologies émergentes comme les missiles hypersoniques sont particulièrement préoccupantes parce qu'elles peuvent manœuvrer de manière imprévisible à des vitesses élevées, ce qui les rend difficiles à contrer. L'essai soutient que le rôle du porte-avions devient obsolète face à ces menaces, ce qui suggère la nécessité d'une réévaluation stratégique pour éviter les pertes potentielles dans les conflits futurs. Pourquoi l'ère des grands Porte-Avions USN Pourraient être terminée Ils sont gros. Ils sont lents. Ils sont difficiles à manœuvrer dans la bataille Et ils sont relativement faciles à suivre. Oui, je parle de porte-avions. Ces aérodromes flottants sont la pièce maîtresse de la capacité offensive de la marine des États-Unis depuis 80 ans. Aujourd'hui, ces plates-formes sont plus grandes et plus complexes qu'elles ne l'ont jamais été. Pourtant, ils sont plus vulnérables aux ennemis de l'Amérique - notamment la Marine de l'Armée populaire de libération (PLAN), la marine chinoise - et beaucoup se demandent à juste titre si leur prix énorme et leurs coûts d'entretien lourds en valent vraiment la peine ? Attaque par véhicule sous-marin sans pilote (UUV) L'ère de la guerre automatisée est arrivée. À la fin de 2016, un événement extraordinaire s'est produit en mer de Chine méridionale. La marine américaine testait l'un de ses drones sous-marins sans pilote lorsqu'un navire chinois est passé et l'a capturé . Ils ont retenu la machine en otage pendant plusieurs jours avant de finalement la rendre. Mais il était clair que les Chinois étaient intéressés par la technologie américaine UUV. De plus, étant donné le secteur sophistiqué de la haute technologie de la Chine et la façon dont l'Armée populaire de libération (APL) bénéficie grandement des centres d'innovation de la Chine, l'ère des drones sous-marins sans pilote - et la course à la suprématie dans ce domaine - ne fait que commencer. Un drone sous-marin peut être utilisé pour plusieurs missions militaires importantes. Il peut être utilisé pour collecter passivement des données sur les mouvements de la flotte ennemie. Ces systèmes pourraient potentiellement aider les forces américaines et alliées en réalisant des enquêtes météorologiques régionales en temps réel. Plus important encore, ces minuscules démons sous-marins pourraient être équipés pour transporter des explosifs à haut rendement et traquer leurs proies sans méfiance jusqu'à ce qu'elles atteignent cette cible pour livrer leur horrible charge utile. Fait intéressant, la marine américaine et ses alliés doivent faire face à ce fléau croissant en mer Rouge, car les rebelles houthis soutenus par l'Iran et basés au Yémen auraient déployé ces systèmes sans pilote contre la navigation dans cette région. Selon la plupart des experts navals, ces UUV "sont intrinsèquement plus difficiles à détecter et à contrer" pour les navires de surface. Par conséquent, le niveau de menace pour les PA américains vient d'augmenter. Certes, les PA sont accompagner par un GAN bien armé et leur coque sont extrêmement difficiles à pénétrer. Au moins sur le papier. Cependant, la menace unique que représentent les UUV et leur difficulté à détecter et à intercepter signifient que la menace pour les opérations sûres des porte-avions dans une région contestée est réelle. Cette menace est accentuée dans les domaines maritimes géographiquement étroits à risques tels que la mer Rouge, le détroit d'Hormuz ou même le détroit de Taïwan. Quoique les ingénieurs de la marine puissent dire sur l'indestructibilité inhérente de la coque d'un porte-avions, aucun capitaine ne voudra tester ces affirmations dans le monde réel. Assaut par véhicule aérien sans pilote (UAV) Les véhicules aériens sans pilote sont nos équipements depuis bien plus longtemps que les UUV susmentionnés. Pourtant, leur menace sur de telles plates-formes américaines est similaire à celle de l'UUV. En fait, l'UUV et l'UAV peuvent probablement être déployés en tandem pour essaimer un porte-avions ciblé, le frappant simultanément sous la mer et au-dessus, saturent probablement les défenses sophistiquées d'un porte-avions ciblé (ainsi que son groupe de bataille). De retour au Moyen-Orient, à la suite des attentats terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre, soutenus par l'Iran, les États-Unis ont pris la mesure sans précédent de déployer deux porte-avions dans la région. Le premier, le tout nouveau porte-avions de classe Ford, l'USS Gerald R Ford, s'est rendu en Méditerranée orientale. L'autre transporteur, une ancienne classe Nimitz, l'USS Dwight D. Eisenhower, a fait du jogging jusqu'au golfe Persique. Ce porte-avions, opérant dans des eaux internationales proches du territoire iranien, a été soumis à un survol par un drone militaire iranien. Maintenant, les drones iraniens (dont la conception a été copiée de drones militaires américains capturés des années auparavant) sont très complexes. Malgré les affirmations d'invulnérabilité des sources officielles de la marine américaine, il y avait une menace réelle pour la sécurité de l'Ike. Le drone iranien est arrivé à moins de 1 500 mètres du porte-avions. Cela a suscité une réprimande publique de l'Iran de la part du Commandement central américain (CENTCOM). Il est probable qu'un PA puisse gérer un drone. Mais un essaim ? La menace UAV, comme la menace UUV, est beaucoup trop importante pour être ignorée (c'est pourquoi la Marine continue de minimiser la menace en public. Mais les ennemis de l'Amérique comprennent cela). Barrage de missiles « Carrier Killer » Il ne s'agit pas seulement de couler un porte-avions. Les ingénieurs ont peut-être tout à fait raison : le PA serait exceptionnellement difficile à couler, surtout en attaque sous flottaison . La plus grande menace du PA pour une armée ou un pays rival est son pont d'envol. La capacité de déployer un nombre massif d'avions de guerre puissants, de faire revenir ces avions de guerre au porte-avions, puis de le répéter au besoin. C'est la chose qui empêche les nations ennemies de rester éveillées la nuit lorsqu'elles s'inquiètent de la perspective des porte-avions américains opérant près de leurs côtes. La Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord ont tous développé ce que l'on appelle des capacités de lutte contre l'accès/le déni de zone (A2/AD) spécialement conçues pour faire face à la menace des porte-avions américains. La Chine a mené ces quatre pays dans leur quête pour rendre la flotte américaine de porte-avions effectivement obsolète. Possédant deux versions de leurs plates-formes de missiles dites "Carrier Killer", le Dong-Feng 21D (DF-21D), qui a une portée d'environ 1 000 miles. Un deuxième système plus avancé a été mis en place, connu sous le nom de Dong-Feng 26B (DF-26B), avec une portée de 2 600 miles. Tout PA à portée de ce système est susceptible de voir son ilot anéanti, ce qui signifie qu'il sera inefficace au combat. Et la Chine a suffisamment de ces systèmes déployés pour le faire à plusieurs PA américains. On pense que le DF-26B possède un « chercheur de terminal actif » qui permet au missile à longue portée de suivre une cible en mouvement en temps réel et de suivre cette cible. Donc, pour tous ceux qui aiment prétendre qu'un porte-avions est indestructible en raison de sa capacité à naviguer à 30 nds, ne soyez pas arrogants. De plus, la Chine a développé une capacité de surveillance sophistiquée pour suivre les navires de guerre américains, allant des ballons flottant en permanence dans des endroits comme la mer de Chine méridionale qui ont installé des capteurs Huawei sophistiqués. Ces capteurs sont atténués pour suivre les sillages de tous les navires opérant en mer, puis les analystes du renseignement chinois peuvent identifier si le sillage provient d'un navire de guerre américain ou non. À un niveau plus sophistiqué, la Chine dispose d'un satellite de télédétection avancé qu'elle a marié à l'intelligence artificielle haut de gamme. À l'été 2021, la Chine a prouvé que ce système satellite peut suivre les porte-avions américains de leurs points d'origine à leurs destinations. Ce satellite d'intelligence artificielle pourrait facilement être lié à la solution de tir du DF-26B pour aider l'arme à mieux suivre et à frapper avec succès un plateau plat américain, à faire tomber son poste de pilotage (ou à le couler) et à créer un trou stratégique massif dans les défenses nationales américaines. Attaque d'arme hypersonique contre un porte-avions La Russie est le leader mondial des applications pratiques pour les armes hypersoniques. La Chine est juste derrière eux. Loin derrière ces deux régimes autocratiques se trouve les États-Unis. Les armes hypersoniques représentent le plus grand bond en avant dans la technologie des missiles offensifs. La Russie et la Chine développent des bombardiers stratégiques qui peuvent tirer des missiles hypersoniques. Et c'est une menace directe pour tout porte-avions américain. Des centaines de millions de dollars ont été dépensés pour s'assurer que les porte-avions puissent se défendre contre diverses attaques de missiles balistiques anti-navires et de missiles de croisière. Les armes hypersoniques rendent caduque tout cela Une arme hypersonique se déplace rapidement. Mais sa vitesse n'est pas ce qui en fait une plus grande menace pour un porte-avions que les missiles conventionnels (qui voyagent également rapidement). C'est le fait que les armes hypersoniques se déplacent le long de parcours imprévisibles. Cette manœuvre imprévisible, ainsi que sa vitesse, est ce qui rend possible - en effet, probable - que les missiles hypersoniques endommagent (ou coulent de manière catastrophique) les porte-avions américains. Il n'y a actuellement aucune défense viable contre les armes hypersoniques. Armes nucléaires Enfin, il y a la menace nucléaire. Un ennemi pourrait simplement décider de lancer une arme nucléaire sur un porte-avions. La Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord ont tous des capacités d'armes nucléaires dans une certaine mesure. Ils pourraient décider que la seule façon de mettre fin à la menace du PA est de numérer le plus proche, après le début d'une guerre de tir avec l'Amérique. Bien que les porte-avions soient bien défendus contre la plupart des formes conventionnelles d'attaque, une attaque nucléaire à un porte-avions ne se terminerait pas bien pour le porte-avions ou son équipage. Bien entendu, d'autres menaces pèsent sur un porte-avions. De plus, un porte-avions n'est pas totalement non défendu. Mais le but de cet essai était de vous montrer comment tant de nos systèmes de défense les plus fiables sont submergés par les nouvelles technologies, telles que celles énumérées ci-dessus. Les jours des PA sont comptés Ce serait bien si Washington ne sacrifiait pas ces géants sur l'autel de sa vanité. Dans d’autres menaces , celles de la piqures de moustique handicapante ; style un drone larguant grenades sur les catapultes ….. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le facteur essentiel qui a mis en place la suprématie du porte-avions réside dans l'ensemble des capacités des avions de son groupe aérien: allonge (< à l'artillerie), puissance de feu (emports d'armement), possibilité de submerger les défenses. Pour décrocher le rôle que jouèrent les avions à l'encontre des cuirassés, les drones et les systèmes hypersoniques (on parle bien des systèmes et non des seuls missiles) vont devoir relever le gant de la discrétion, de l'allonge, de la puissance de feu et de l'invulnérabilité ... Pour ne prendre que l'exemple Houthi on s'aperçoit que dans ce domaine le low cost ne paie pas. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KLD Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le 18/04/2025 à 07:27, pascal a dit : Pour ne prendre que l'exemple Houthi on s'aperçoit que dans ce domaine le low cost ne paie pas. Expand La Jeune Ecole : "Caramba ! Encore raté !" 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le 18/04/2025 à 06:54, ARMEN56 a dit : Selon la plupart des experts navals Expand Aïe, Aîe, Aîe. Ils vont vu arriver ces drones, ces experts ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Eau tarie Posté(e) le 18 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 avril (modifié) Le 11/04/2025 à 16:13, Salverius a dit : A priori non. J'avoue ne pas savoir pourquoi ce système n'a pas été repris sur le PA2 (et vraisemblablement sur le PANG). Expand Le 11/04/2025 à 16:27, BPCs a dit : De mémoire car ce système servait à amener le niveau de gîte à celui d'un grand PA US... bref le format du PA2. Expand Exactement la raison. Plus le navire est long, large, lourd plus ses mouvements "naturels" dans la houle sont compatibles pour la fonction atterrissage. Et le corollaire qui fait mal => plus c'est difficile de le déplacer avec des équipements mécaniques. Le CdG fait 45.000 tonnes. Si le PANG fait 80.000 tonnes, et un maitre bau qui passe de 31m à presque 40m, pour "redresser" le bébé c'est pas du tout la même tambouille. Il va te falloir un équipement entre 2 et 3 fois plus lourd, prend 3 x plus de place, et consomme 3x plus d'énergie, et idem pour le coût alors que l'utilité est moindre. Le "c'est jamais assez stable", c'est à l'opposé de la vision d'ensemble de conception de l'architecture des navires. TOUT est affaire de compromis. En gros quand tu bouges de la masse, tu est proportionnelles à la mase, c'est du linéraire. Quand tu utilises des surfaces portantes , des foils stabilisateurs sous l'eau, tu es proportionnel à la surface de ces appendices, c'est du carré. Et l'accroissement de la longueur d'un navire va souvent de paire avec une élévation du déplacement qui est plutôt proche du cube. (ici un graphique avec des portes containers, mais positionnez les points pour CDG et PANG, vous verrez que ça marche pas mal) Donc quand on change d'échelle, attention, il faut souvent changer de solution. Modifié le 18 avril par Eau tarie 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Salverius Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril @RSI_Prime, je t'invite à: accéder à la partie du forum "présentation", politesse oblige poster sur l'un des fils idoines (par exemple https://forum.air-defense.net/topic/20834-succession-du-charles-de-gaulle-construction-de-porte-avionsdrones-légers/ ) Le 18/04/2025 à 06:54, ARMEN56 a dit : « Un catapulte EMALS que nous pourrions en plus des 3 du Pang et un prototype à terre, proposer aux indiens pour leur PA actuel et futur. Ainsi l'INS Vikrant pourrait une fois transformé catapulter les Rafale qui sont déjà prêts pour ça. Ca en ferait au moins 6 à fabriquer. Sans compter d'autres futurs PA » On imaginerait bien ce sujet sur la table de la DGA ? Expand Il y a quelques années, quand nous avons évoqué l'idée de créer une filière de catapultes françaises, nous avions conclu que mettre en place toute une filière pour opérer deux catapultes était hors de propos, car les USA pouvaient nous en fournir facilement et à "prix d'ami". Aujourd'hui, le contexte me semble avoir changé: l'alliance indéfectible des européens avec les USA s'effrite; cela s'accentue avec Trump, mais la tendance est plus profonde le coût des EMALS est bien plus significatif que le coût des catapultes vapeurs (1,3 milliards $ contre 0,4 milliards $, en tenant compte de l'inflation) La question est: a t'on le budget pour développer des catapultes EMALS? De mon point de vue, je ne pense pas. Nous voyons bien que les USA on eu des difficultés pour concevoir ce type de catapultes et que le coût de conception a été explosif; les chinois galèrent en ce moment. Je remets donc sur la table l'idée de concevoir une filière de catapultes vapeur française. C'est moins techno que les EMALS et ça fait moins rêvé, mais le système a fait ses preuves et le coût de développement ne devrait pas excéder celui des deux EMALS que les USA pourraient nous vendre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le 18/04/2025 à 07:57, Salverius a dit : catapultes vapeur Expand Utiliser les catapultes à vapeur nécessite de revoir toute l'architecture énergie, alimentation du bâtiment. Car l'utilisation d'EMALS n'est qu'une conséquence d'un choix global sur le passage au "tout électriquee" (ou presque) sur le nouveau p-a ... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KLD Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le 18/04/2025 à 09:53, pascal a dit : Utiliser les catapultes à vapeur nécessite de revoir toute l'architecture énergie, alimentation du bâtiment. Car l'utilisation d'EMALS n'est qu'une conséquence d'un choix global sur le passage au "tout électriquee" (ou presque) sur le nouveau p-a ... Expand A moins qu'on se mette dès maintenant à creuser cette piste, si la fourniture des EMALS devait effectivement capoter, je pense bien plus probable qu'on se retrouve avec du STOBAR. Auquel cas, il faudrait profiter des économies induites pour en construire deux pour essayer tant bien que mal de compenser la perte de performance du GAé. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 18 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 18 avril (modifié) Le 11/04/2025 à 16:13, Salverius a dit : J'avoue ne pas savoir pourquoi ce système n'a pas été repris sur le PA2 (et vraisemblablement sur le PANG). Expand Sur PA2 La gîte instantanée ne devant pas dépasser le seuil de 3°, afin de ne pas créer de limitation pour les activités de mise en oeuvre de l’aviation , un système type COGITE dérivé de celui du PA CdG, en passant de 2x6 trains à 2x8 trains, était prévu en option. Alors en vertu du MUT ( moment unitaire transversal pour faire giter le canote de 1° ) = au (GM x Déplacement/57 ) 57 résultant du Pi( 3.14) /180. Pour un GM de 3m et 1° de gite Si 40000t —>MUT = 2100 t/m Si 80000t —> MUT = le double 4200 t/m C'est bien parce que c'est pâques Révéler le contenu masqué Le 18/04/2025 à 07:57, Salverius a dit : Il y a quelques années, quand nous avons évoqué l'idée de créer une filière de catapultes françaises, nous avions conclu que mettre en place toute une filière pour opérer deux catapultes était hors de propos, car les USA pouvaient nous en fournir facilement et à "prix d'ami". Expand perso voici quelques temps j'ai dit que selon un collègue brestois , dans les années 80 le sujet d’une cata française était sur la table à dessins , Modifié le 18 avril par ARMEN56 1 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Mille merci ! ça part dans mes archives 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 18 avril Share Posté(e) le 18 avril Le 18/04/2025 à 07:27, pascal a dit : Le facteur essentiel qui a mis en place la suprématie du porte-avions réside dans l'ensemble des capacités des avions de son groupe aérien: allonge (< à l'artillerie), puissance de feu (emports d'armement), possibilité de submerger les défenses. Pour décrocher le rôle que jouèrent les avions à l'encontre des cuirassés, les drones et les systèmes hypersoniques (on parle bien des systèmes et non des seuls missiles) vont devoir relever le gant de la discrétion, de l'allonge, de la puissance de feu et de l'invulnérabilité ... Pour ne prendre que l'exemple Houthi on s'aperçoit que dans ce domaine le low cost ne paie pas. Expand On a beaucoup échangé sur le forum sur cette problématique dans les fils sur le Frappeur de René Loire et sur celui sur la létalité distribuée. Les discussions ont toujours achoppé sur le coût des solutions alternatives, leur portée, la problématique de la désignation des cibles et enfin sur celle de la défense aérienne d'une solution non protégée par une permanence aérienne. Notons que des solutions concrètes sont en train d'être adoptées permettant d'adresser tous ces obstacles : L'équipement des Zumwalt en missiles hypersoniques ou l'existence de missiles anti-navires à très longue portée (Tom ou LRASM) pour ce qui est de la portée, l'apparition de MTO à très longue portée, la possibilité de drones furtifs servant de relais et enfin le fait qu'on ne parle plus de défense anti-aerienne mais bien anti-missile (voire anti-drone). Les Houthis ne sont qu'un exemple low cost. A mon sens, je préférerais nettement développer cette capacité là à partir de plus frégates avec davantage d'espaces de stockages (voire à partir des PHA) et prolonger le CDG après 2038 le temps de voir ce qu'il en est plutôt que de se lancer actuellement dans le programme du PANG alors qu'il y a tout le reste à financer (et 40 milliards d'économies à trouver, qui rendent le passage à 3% du PIB pour le budget de la défense un peu hardos). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure rien de neuf , si ? La France pourrait officiellement commander le plus grand porte-avions nucléaire d'Europe d'ici la fin de 2025. Dans son rapport annuel 2024 récemment publié, le constructeur naval français Naval Group a réaffirmé que la France pourrait passer une commande pour le porte-avions PA-NG (Porte-Avions de Nouvelle Génération, ou « Porte-avions de nouvelle génération ») d'ici la fin de 2025. Le PA-NG, un programme conçu pour livrer le plus grand navire de guerre jamais construit en Europe d'ici 2038, est destiné à remplacer le porte-avions à propulsion nucléaire Charles de Gaulle, actuellement le seul porte-avions de la marine française, qui est en service depuis 2001. Avec un déplacement de 78 000 tonnes, une longueur de 310 mètres et une largeur’pint d’envol de 85 mètres, le futur porte-avions PA-NG deviendra le plus grand navire de guerre jamais construit en Europe. (Source de l'image : Groupe naval) Les études de conception préliminaires détaillées (études d'avant-projet détaillé ou APD), notifiées en avril 2023, sont en cours et fourniront les données techniques nécessaires pour construire l'offre de lancement de production. Le 26 avril 2024, Naval Group et TechnicAtome ont reçu une notification de la Direction générale de l'Armement (DGA) et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) pour l'attribution du premier contrat de pré-décision de lancement (pré-DLR), axé sur l'approvisionnement à long terme pour les chaufferies nucléaires. Ce contrat initie les premières étapes des travaux de construction réels sur les réacteurs nucléaires K22 qui alimenteront le navire, avec une activité de production prévue entre 2024 et 2029. Le PA-NG sera un porte-avions à propulsion nucléaire conçu pour maintenir la capacité de la France à mener des missions rapides impliquant la dissuasion, la coercition ou l'intervention. Avec un déplacement de 78 000 tonnes, une longueur de 310 mètres et une largeur avia de 85 mètres, le navire sera plus grand et plus performant que son prédécesseur. Il sera équipé de deux réacteurs nucléaires K22 générant 220 MW chacun, permettant un système de propulsion entièrement électrique qui alimente les systèmes de propulsion et embarqués du navire. La conception de la propulsion comprend trois MEP électriques alimentés par des turbines via des alternateurs, intégrés dans une section nucléaire renforcée d'environ 100 mètres de long. Le PA-NG est conçu pour une vitesse maximale de 27 nœuds et un système de propulsion offrant une portée illimitée. Les deux chaufferies fonctionneront de manière indépendante et alimenteront de la vapeur aux turbines qui, à leur tour, produiront de l'électricité pour les moteurs et les systèmes du navire, y compris trois systèmes de lancement d'avions électromagnétiques (EMALS) et trois systèmes d'engins d'arrêt avancés (AAG). Ces systèmes de lancement et de récupération, fabriqués par la société américaine General Atomics, sont livrés dans le cadre d'un contrat de vente militaire étrangère (FMS) de 41,6 millions de dollars, entièrement financé par le gouvernement français. Le contrat couvre la conception EMALS et AAG pour les spécifications françaises et courra jusqu'en janvier 2026. La production est principalement située à San Diego, avec certains éléments traités à Lakehurst, dans le New Jersey, et à Tupelo, dans le Mississippi. Ces systèmes remplaceront les catapultes à vapeur et l'engin d'arrêt hydraulique utilisés à bord de Charles de Gaulle. Par rapport aux systèmes plus anciens, l'EMALS offre une accélération plus douce, des taux de sortie plus élevés et la flexibilité de lancer des avions de différentes masses, des jets lourds NGF (Next Generation Fighter) aux véhicules aériens légers sans pilote (UAV). De même, l'AAG réduit la contrainte mécanique sur les aéronefs et simplifie la maintenance. Les rendus embarqués montrent deux catapultes EMALS vers l'avant et une sur le poste de pilotage incliné, offrant la possibilité d'effectuer des décollages et des atterrissages simultanés, une capacité qui manque à Charles de Gaulle. Bien que le ministère des Forces armées n'ait pas encore finalisé la décision d'installer ou non deux ou trois systèmes EMALS, le système d'alimentation du navire est dimensionné pour en supporter trois. L’intégration d'une troisième catapulte augmenterait considérablement la capacité de lancement et fournirait une redondance en cas de défaillance du système. L'intégration du commandement et du contrôle de nouvelle génération, de l'EMALS, des drones et des avions positionnera le PA-NG comme un nœud central dans un futur réseau de combat multi-domaines, comparable aux États-Unis. Initiative conjointe de commandement et de contrôle tous domaines (JADC2). (Source de l'image : Groupe naval) Les installations aéronautiques du PA-NG sont conçues pour soutenir une escadre aérienne de plus de 40 avions, avec la même capacité que le Charles de Gaulle. Cela inclura le Rafale M jusqu'à environ 2040-2050, suivi du NGF développé dans le cadre du programme Franco-Allemand-Espagnol Future Combat Air System (FCAS/SCAF). Le NGF devrait peser plus de 35 tonnes, beaucoup plus que le Rafale, et comportera des baies d'armes internes, une configuration de la queue en V et des caractéristiques furtives. Les avions supplémentaires comprendront trois avions d'alerte précoce aéroportés E-2D Advanced Hawkeye, les hélicoptères NH90 Caïman Marine et Airbus H160M "Guépard", AS365F Dauphin "Pedro" pour les missions de sauvetage et divers drones, y compris les drones de surveillance et les UCAV (véhicules aériens de combat sans pilote) susceptibles d'émerger sous FCAS. Les systèmes d'aviation seront soutenus par deux ascenseurs de bord de pont capables de gérer deux Rafales simultanément, et un pont de vol de 17 000 m² (5 000 de plus que son prédécesseur) avec un hangar de deux ponts à hauteur s'étendant sur les deux tiers de la longueur du navire. Les systèmes de combat embarqués comprendront des capteurs, des radars et des armes défensives. L'île redessinée du PA-NG, maintenant déplacée plus loin en avant par rapport à Charles de Gaulle, accueillera le radar à balayage électronique actif (AESA) de Thales Sea Fire avec quatre panneaux fixes. L'imagerie synthétique révèle une mise à jour de l'armement défensif à bord, y compris trois modules de système de lancement vertical (VLS) abritant 24 missiles Aster MBDA, une évolution des deux lanceurs doubles sur Charles de Gaulle. On peut également voir quatre canons de 40 mm, maintenant présentés sous la forme de tourelles Bofors au lieu des systèmes Thales/Nexter RAPIDFire initialement envisagés. Pour la défense aérienne à courte portée, le navire sera équipé de lanceurs Simbad-RC tirant des missiles Mistral 3. Une capacité et une puissance supplémentaires devraient soutenir l'intégration des armes énergétiques dirigées à l'avenir. La conception finale peut encore évoluer avant le début de la construction. D'un point de vue industriel, le PA-NG sera construit à Saint-Nazaire par MO Porte-Avions, la coentreprise de Naval Group et de Chantiers de l'Atlantique. TechnicAtome est responsable du développement des réacteurs, sous la supervision de la DGA et du CEA. Malgré la taille de ce navire de guerre, Saint-Nazaire est le seul chantier naval français avec une cale sèche assez grande pour la tâche. Le chantier naval, cependant, est déjà fortement engagé dans la construction de paquebots de croisière avec des contrats d'une valeur de plus de 1,5 milliard d'euros chacun, ce qui limite la flexibilité du calendrier de production. L'unité Nantes-Indret de Naval Group fabriquera et intégrera les réacteurs K22. La construction de la coque devrait commencer vers 2031-2032, après quoi le navire se rendra sous énergie diesel temporaire à Toulon en 2035 pour le ravitaillement du réacteur et les essais en mer à partir de 2036. Le pont de pilotage du PA-NG couvrira 17 000 mètres carrés, soit 5 000 de plus que son prédécesseur, et soutiendra jusqu'à 40 avions, y compris des chasseurs, des avions d'alerte précoce aéroportés, des hélicoptères et une variété de drones. (Source de l'image : Groupe naval) Les estimations budgétaires pour le projet PA-NG varient, mais devraient dépasser 10 milliards d'euros. Alors que la planification initiale du gouvernement envisageait la possibilité de deux porte-avions pour assurer la permanence de l'aile aérienne navale, les contraintes budgétaires rendent une deuxième unité improbable à court terme. Néanmoins, la valeur stratégique de l'exploitation de deux transporteurs a longtemps été reconnue, en particulier compte tenu de l'indisponibilité périodique de Charles de Gaulle pendant les périodes de maintenance prolongée (ATM). Entre 2027 et 2028, le Charles de Gaulle subira son troisième et dernier ATM, au cours duquel ses capteurs seront améliorés, y compris le remplacement des radars rotatifs DRBV-26D, DRBV-15C et Arabel par le Sea Fire. Le radar SMART-S restera pour la redondance. Les missiles Aster 15 EC, avec une portée doublée de 60 km, seront également intégrés. Cette mise à niveau est conçue pour maintenir la pertinence opérationnelle jusqu'en 2038. Une étude est actuellement en cours pour évaluer l'état des réacteurs K15 de Charles de Gaulle, qui ont été activés pour la première fois en 1998. L'objectif est de déterminer si le vieillissement du réacteur et les conditions des navires permettraient une extension sûre au-delà de 2038. Si cela était jugé possible, cela fournirait une marge en cas de retards du programme PA-NG, ou potentiellement prendre en charge une configuration à double transporteur. L'extension du service de Charles de Gaulle nécessiterait cependant un quatrième ATM, y compris le rechargement du noyau nucléaire, la révision des composants et la modernisation de systèmes obsolètes, une entreprise extrêmement coûteuse. Les réacteurs fourniraient autrement une fenêtre opérationnelle de dix ans, ce qui rendrait la conservation du combustible entre 2028 et 2038 essentielle pour éviter l'épuisement prématuré. Historiquement, la France a cherché un deuxième transporteur depuis la retraite du Foch et la disponibilité limitée imposée par le calendrier de maintenance de Charles de Gaulle. Le programme PA2 précédent, basé sur la classe britannique de la reine Elizabeth et poursuivi entre 2003 et 2009, a été abandonné en 2013. Le programme actuel PA-NG a été officiellement lancé par le président Emmanuel Macron en décembre 2020, avec une propulsion nucléaire choisie par rapport aux systèmes conventionnels. Le profil de mission plus large de l'AP-NG, y compris la dissuasion nucléaire via la Force Aéronevale Nucléaire (FANu), s'aligne sur les priorités stratégiques de l'Indo-Pacifique et de la Méditerranée. L'intégration par la France du commandement et du contrôle de nouvelle génération, de l'EMALS, des drones et des avions NGF positionnera le transporteur PA-NG comme un nœud central dans un futur réseau de combat multi-domaines, comparable à celui des États-Unis. Initiative conjointe de commandement et de contrôle tous domaines (JADC2). https://armyrecognition.com/news/navy-news/2025/france-could-officially-order-europes-largest-nuclear-aircraft-carrier-by-the-end-of-2025 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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