wagdoox Posté(e) le 2 mai 2023 Share Posté(e) le 2 mai 2023 Il y a 6 heures, Picdelamirand-oil a dit : Quand tu envisage que pour une guerre, une augmentation de 10% de l'activité pourrait suffire, c'est que tu es au taquet. Et c'est bien ce que j'imaginais quand j'ai calculé qu'il fallait 55 F-35 pour en maintenir 2 en vol pendant un mois contre 4 Rafale pour la même mission. Oui mais. le f35 et 22 sont des armes de premiers jours qui doivent permettre de gagner ou prendre un avantage determiner dans les premierz jour. En tapant sur les bases, les centres de decisions … en aucun cas, ils ne pourraient tenir une guerre d’endurance. Donc de se point de vue l’analyse de lm se tient. Mais au niveau des etats major, il faut etre malade pour valider une prise de risque pareil. Et justement, ils ne le font pas f15xl, f16 sont la pour cette guerre d’endurance ou de veille au usa. En europe seuls les petits pays prennent uniquement du f35 sachant qu’apres les premiers jours les allies arriveraient sinon on a de l’ef avec le f35, ou meme du rafale. Le f35 ne pourra pas justifier de son avance tech tres longtemps, le f22 encore moins. D’ou la necessite de la 6eme gen qui devra egalement generer des sorties pour la guerre d’endurance. La logique du f22 a 600 exemplaires pouvait se tenir. Un f35 a 2500 exemplaires c’est juste delirant. Et ca confirme une fois de plus que le f35 remplace d’abord et avant tout le f117. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 2 mai 2023 Share Posté(e) le 2 mai 2023 Il y a 4 heures, herciv a dit : Pour le rafale le surge c'est bien 300 heures sur un mois et 1000 sur un an ? Il y a 4 heures, Picdelamirand-oil a dit : Non, 350 sur un mois, on doit retrouver ça dans le sujet sur la Finlande, dans un PDF de Dassault. Et 1000 sur l’annee. Ce qui donne 3 mois dans l’annee, la question c’esr combien de temps de maintenance entre ces periodes d’activite. 1 moins en op, 3 moins de maintenance soit un cycle de 4 mois, qu’on peut reproduire 3x dans une annee de 12 mois ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 Il y a 4 heures, herciv a dit : Moi je voyais ce chiffre de surge d'une autre manière. Toi tu fais un calcul moyen sur toute la flotte. Moi je pense qu'c'est à un calcul cellule par cellule qu'il faut appliquer ce surge. Dans le cas du F-35 LM devrait donc garantir en gros 16 à 17 heures par mois à mon avis sur un tier de la flotte des f-35 A, la totalité des f-35C et je pense la moitié des f-35B. A l'heure actuelle appliquer ce surge à toute la flotte est hors de portée de LM (et de PW) compte tenu des stocks et des moyens d'entretenir ce stock qu'il faudrait mettre en place. J'ai beaucoup de mal à comprendre ce que représente la capacité de surge. Pour le Rafale, on explique qu'on peut passer à 350 heures par mois, ou qu'on a fait 1000 heures par ans... mais pour une micro flotte avec un soutien logistique et humain considérable qui fait qu'en pratique ce surge n'augmente pas le nombre d'heures de l'ensemble de la flotte. Cette capacité ne permet "que" de compenser une attrition conséquente ou de concentrer toutes nos heures sur quelques avions (en OPEX...) Pour le F-35, j'ai l'impression que la capacité de surge est liée à la disponibilité "ponctuelle" de pièces détachées, donc ça permettrait d'augmenter pendant quelques semaines/mois le nombre d'heures totales de la flotte... avec des conséquences peut-être dramatique sur la livraison de nouveaux avions servant à compenser l'attrition qui risque d'être associée à la guerre nécessitant une augmentation de l'activité. Je ne suis pas loin de penser qu'on compare les choux et les carottes. Pour le F-35, une "légère" augmentation de l'activité mondiale qui ne serait exploitée que par un petit nombre d'avions pourrait être très significative (si c'est possible...) Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : D'habitude je réagis pas, mais juste pour voir, tu pourrais argumenter? Parce que c'est pas la peine que je raconte à longueur de post que le Rafale est donné par Dassault comme pouvant faire un surge de 350 h en un mois pour ensuite se trouver face à des avis pareil sans aucune justification. Tu es bien conscient que ce que je raconte signifie qu'un pays ayant une flotte de dix Rafale (même pas ce que demande la Croatie) pourrait rajouter ces 2900 heures en 2 mois sur l'activité globale? Dans tes post, tu expliques aussi que ce n'est possible que si nous avons les mécanos (et les pièces détachées...) pour "extraire" ces 350 heures de potentiel par avions. Si on n'a des mécanos (et des pièces détachées, et du budget...) que pour X milliers d'heures par mois, je ne suis pas sur qu'on puisse augmenter ce nombre. Pour la France, ces 2900 heures en 2 mois, ça revient à augmenter notre activité de presque 50%. Il faut avoir de la marge humaine pour se le permettre. Pour le F-35, l'objectif de 10% d'augmentation me paraît beaucoup moins contraignant. Évidemment, je pense qu'on doit pouvoir se permettre une augmentation de notre capacité mensuelle. Mais notre flotte de Rafale ne peut pas globalement faire 350 heures par mois, c'est à dire en un mois d'opérations faire plus que notre activité annuelle. L'exemple des 4 Rafale suffisant pour en maintenir 2 en permanence en vol n'est crédible que sur une très courte période (en jours, pas en semaines) et surtout avec une équipe de soutien qui serait fortement renforcée par l'industriel voir un autre pays qui a beaucoup plus de Rafale. Le gros avantage du Rafale serait que nos 10 Rafale qu'on baserait dans le Pacifique face à la Chine pourraient (durablement) faire ces 2900 heures pendant que nos 130 Rafale métropolitain réduiraient leur activité. Mais je ne crois pas qu'on soit capable de faire autant d'heures de vols avec nos 140 Rafale que l'ensemble de la flotte de 900 F-35. C'est peut-être possible sur quelques jours ou une semaine, mais sur un mois ça me paraît improbable et c'est impossible sur un an. La canalisation de quelques Rafale et une priorité pour le soutien français plutôt qu'export devrait régler le problème de disponibilité en pièces détachées, mais il reste à trouver assez de mécaniciens pour fournir toutes ces heures de vols. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 il y a une heure, ARPA a dit : Le gros avantage du Rafale serait que nos 10 Rafale qu'on baserait dans le Pacifique face à la Chine pourraient (durablement) faire ces 2900 heures Ils seraient toujours là au bout d'un mois ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 (modifié) Il y a 4 heures, ARPA a dit : J'ai beaucoup de mal à comprendre ce que représente la capacité de surge. Moi ce que j'en comprend c'est que c'est une capacité attendue en temps de guerre pour un groupe de rafale isolé mais ayant à sa disposition des pilotes de réserves ainsi que des pièces détachées. Je ne reviens pas sur les pilotes de réserve. 350 heures par moi ne peut être fait qu'à condition d'avoir 3 pilotes par chasseur et une vingtaine de meca. Pour les pièces détachées çà veut dire : 1 - qu'on ne fabrique plus de rafale mais que toutes les pièces sont réorientée sur l'entretien 2 - que les entretiens de niveau 2 sont repoussables et repoussés sine die 3 - Que Dassault a un retex suffisamment important pour assurer ce volume à la fois sur la capacité à faire des intervention sans immobilisation prolongé et aussi sur la capacité à tenir ce rythme. La meilleure image de ce surge ce sont les opérations de l'aéronaval. A l'heure actuelle je ne vois pas comment ce mode surge serait tenu sur toute la flotte. Mais je pense raisonnable de l'imaginer sur au moins un tier, si ce n'est la moitié. @Picdelamirand-oilnous a présenté des calcul de capacité de l'armée de l'air suite aux ventes d'occasion aux grecs et aux croates tenant compte de ce mode surge mais sur l'intégralité de la flotte. Ces calculs montrant comment l'armée de l'air pouvaient se passer des rafales en temps de paix et de guerre, je me demande quand même comment c'est réalisable. Modifié le 3 mai 2023 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 (modifié) Il y a 12 heures, Picdelamirand-oil a dit : Non, 350 sur un mois, on doit retrouver ça dans le sujet sur la Finlande, dans un PDF de Dassault. randomradio demande la même chose sur strategicfront. Modifié le 3 mai 2023 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 il y a une heure, herciv a dit : randomradio demande la même chose sur strategicfront. Je n'ai pas vu sa demande, mais voila un lien https://www.ilmailuliitto.fi/wp-content/uploads/2020/08/rafale_finlande_13x18_1219_pap_v7.pdf 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je n'ai pas vu sa demande, mais voila un lien https://www.ilmailuliitto.fi/wp-content/uploads/2020/08/rafale_finlande_13x18_1219_pap_v7.pdf Dans Rafale programme / Mature aircraft Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 Il y a 1 heure, herciv a dit : Moi ce que j'en comprend c'est que c'est une capacité attendue en temps de guerre pour un groupe de rafale isolé mais ayant à sa disposition des pilotes de réserves ainsi que des pièces détachées. Je ne reviens pas sur les pilotes de réserve. 350 heures par moi ne peut être fait qu'à condition d'avoir 3 pilotes par chasseur et une vingtaine de meca. Pour les pièces détachées çà veut dire : 1 - qu'on ne fabrique plus de rafale mais que toutes les pièces sont réorientée sur l'entretien Je rappelle qu'à la cadence un il y a quand même 33 Rafale à différent niveaux de fabrication sur les chaînes de Mérignac et qu'à cadence 3 il faut tripler ce nombre, et qu'en plus il y a toute les pièces qui permettent de continuer à travailler, plus tous les long lead items. Je ne crois pas qu'on risque d'être à cours de pièces si on le veut vraiment, ce qui est en général le cas lorsqu'il y a une guerre. Je rappelle aussi que les compagnons chez Dassault savent très bien monter et démonter les pièces sur un Rafale... et qu'ils doivent être de l'ordre de 1000. Il y a 1 heure, herciv a dit : 2 - que les entretiens de niveau 2 sont repoussables et repoussés sine die La maintenance est de base "on condition" sur le Rafale, il n'y a pas de retour en Usine prévu, jamais. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 (modifié) Il y a 1 heure, herciv a dit : randomradio demande la même chose sur strategicfront. Voilà sa réaction la première fois que je l'ai annoncé: Citation Ainsi, si nécessaire, les 36 Rafale peuvent effectuer plus de 12 000 heures de vol à eux seuls en seulement un mois. En gros, un Rafale vole environ 12 heures par jour pendant 30 jours d'affilée. Cela représente 5 sorties par jour, de 2 à 2,5 heures chacune. Un escadron complet peut donc effectuer 90 sorties par jour pendant un mois entier. Pas 3 jours ou 5 jours, un mois entier !!! C'est génial. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) https://www.strategicfront.org/forums/threads/mmrca-2-0-updates-and-discussions.1156/post-158198 Modifié le 3 mai 2023 par Picdelamirand-oil 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 Il y a 2 heures, herciv a dit : Moi ce que j'en comprend c'est que c'est une capacité attendue en temps de guerre pour un groupe de rafale isolé mais ayant à sa disposition des pilotes de réserves ainsi que des pièces détachées. Certains détachements en OPEX ont (eu) un rythme très proche des 1000 heures par ans. Mais probablement au dépend de l'activité en métropole... Maintenant si on parle du F-35 (je crois que c'est le sujet...), j'ai l'impression qu'il y a une autre définition. On parle d'une capacité "industrielle" de suractivité de 10% de la flotte... ce qui ne veut pas dire grand-chose sur la capacité de quelques F-35 en opération. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 Il y a 12 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit : Pierre Sprey pensait aussi que le meilleur chasseur possible c'était un F16A sans radar avec des Fox 2, et que le concept d'un avion multirole était stupide. Il s'est accroché a des gens plus intelligents que lui (John Boyd) et a fait toute une carrière sur les plateaux télés sur la base d'une prétendue participation a la conception du A10 et du F16, c'est pas vraiment une référence. Probablement pas LA référence, mais vu son parcours il est certainement une référence intéressante sur le processus de conception et acquisition des avions de combat par les forces aériennes occidentales et l’USAF en particulier, avec des réserves et biais comme toujours évidemment. Et ce n’est pas sans intérêt dans les discussions sur le F35… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 Il y a 14 heures, ywaDceBw4zY3tq a dit : Pierre Sprey pensait aussi que le meilleur chasseur possible c'était un F16A sans radar avec des Fox 2, et que le concept d'un avion multirole était stupide. Il s'est accroché a des gens plus intelligents que lui (John Boyd) et a fait toute une carrière sur les plateaux télés sur la base d'une prétendue participation a la conception du A10 et du F16, c'est pas vraiment une référence. Tu te fais une representation de ses dires erronée, sortie de son contexte americain ou les chasseurs sont specialisés (ca revient moins cher quand on parle d’avoir 5000 avions de chasses, l’equation n’est pas la meme qu’en france). Chronologique egalement, le contexte du f16 avec un f15 en simple chasseur tournoyant. Les fox3 se sont generalisés quand ? Un meteor sur m2k ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 3 mai 2023 Share Posté(e) le 3 mai 2023 (modifié) C'est ce que j'essaye de dire je crois. Sprey dit ça au début du programme F16, pour s'opposer au développement d'un chasseur qu'il juge "multirole", en incorporant un radar, au détriment d'un chasseur léger, spécialisé, utilisant uniquement des Fox 2, sans capacité air-sol. On peut pas vraiment dire que l'histoire lui donnera raison, étant donné le succès du F16. De la même manière, la Fighter MAfia s'est opposée au F15: trop cher, trop lourd, avec un radar trop complexe. La encore, les résultats en combat aérien du F15 parlent d'eux même. Sprey était un des membres les plus extrêmes de la Fighter Mafia, et a démontré une capacité impressionnante à se vendre, après que l'USAF ai pris des décisions diamétralement opposées à ses recommandations, et que ces décisions se sont révélées être les bonnes. D'une manière générale, le duo F15-F16 s'est "dé-spécialisé" avec le temps, et les deux machines ont intégrés des capacités air-sol et air-air sophistiquées au cours de leur carrière. Modifié le 3 mai 2023 par ywaDceBw4zY3tq 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mai 2023 Share Posté(e) le 4 mai 2023 Une petite ligne de rien du tout en plus pour les LRIP 16 et 17. Lockheed Martin Corp, Lockheed Martin Aeronautics Co, Fort Worth, Texas, se voit attribuer un contrat à prix coûtant majoré, à prix coûtant majoré et à prix fixe ne dépassant pas 1 439 135 764 $, non défini. Ce contrat prévoit la poursuite du développement de capacités de combat essentielles du F-35, notamment le récepteur d'alerte radar de la bande de guerre électronique 2/5, le contrôleur de contre-mesures modernisé, le système de recherche et de poursuite infrarouge multi-navires Increment 2 et les communications au-delà de la ligne de visée, ainsi que le développement des systèmes de formation et de données de combat nécessaires pour les avions de production des lots 16 et 17 destinés à l'armée de l'air, à la marine, au corps des marines, aux clients des ventes militaires à l'étranger (FMS) et aux participants n'appartenant pas au ministère de la défense (DOD). (. This contract provides for the continued development of critical F-35 warfighting capabilities, to include Electronic Warfare Band 2/5 Radar Warning Receiver, Modernized Countermeasure Controller, Multi-ship Infrared Search and Track Increment 2, and Beyond Line of Sight communications, as well as supports required training and combat data systems) Le travail sera effectué à Fort Worth, Texas (60%) ; Nashua, New Hampshire (16%) ; Baltimore, Maryland (9%) ; Orlando, Floride (5,5%) ; Torrance, Californie (2%) ; San Diego, Californie (2%) ; El Segundo, Californie (2%) ; Northridge, Californie (1%) ; Clearwater, Floride (1%) ; Buffalo, New York (1%) ; et Tucson, Arizona (0,5%), et devrait être achevé en mars 2028. Les fonds de recherche, de développement, de test et d'évaluation de l'exercice 2023 (Navy) d'un montant de 57 335 825 $ ; les fonds de recherche, de développement, de test et d'évaluation de l'exercice 2023 (Air Force) d'un montant de 54 900 755 $ ; les fonds des clients du FMS d'un montant de 565 817 $ ; et les fonds des participants autres que le DOD d'un montant de 30 558 644 $ seront engagés au moment de l'attribution, dont aucun n'expirera à la fin de l'exercice en cours. Ce contrat n'a pas fait l'objet d'un appel d'offres concurrentiel conformément au 10 U.S. Code 2304(c)(1). Le Naval Air Systems Command, Patuxent River, Maryland, est l'activité contractante (N0001923C0009). A mon dernier relevé, (voir les post de la semaine dernière) nous en étions à 31 milliards de dollar pour les LRIP 15 16 et 17. Maintenant c'est 32,5 milliards. Pour 379 F-35 soit 85 millions de dollars / f-35 sans le moteur. Pas de chance pour les clients de la LRIP15. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 mai 2023 Share Posté(e) le 5 mai 2023 (modifié) Congressional Pig Book Shows Where to Find Cuts Citation Certaines des affectations demandées s'élèvent à plus d'un milliard de dollars. Selon CAGW, une triple affectation pour le même programme qui doit être étudiée est "1 508 300 000 dollars pour trois affectations pour le F-35 Joint Strike Fighter (JSF), y compris le financement de l'acquisition de 18 avions au-delà du montant demandé par le DOD". Si l'armée de l'air ne demande même pas ces avions de combat supplémentaires, le Congrès devrait utiliser le pouvoir de la bourse pour imposer à l'armée du matériel supplémentaire inutile. Alors que les États-Unis expédient des équipements à l'Ukraine à un niveau record, l'argent doit être affecté au réapprovisionnement de ce que nous donnons, et non à l'affectation de nouveaux avions que l'armée n'a même pas demandés. Commander des F-35 supplémentaires, c'est gaspiller encore plus. Dan Grazier écrit que le programme F-35, d'une valeur de 1,7 billion de dollars, est "un avion de combat qui présente tout, des fissures structurelles aux vulnérabilités en matière de cybersécurité". L'article de Grazier publié dans The Hill qualifie le programme de "gâchis colossal" pour le contribuable. Une dépense supplémentaire de 1,5 milliard de dollars que le Pentagone n'a pas demandée est un endroit facile pour le Congrès de trouver des économies importantes. Modifié le 5 mai 2023 par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 5 mai 2023 Share Posté(e) le 5 mai 2023 2023 Congressional Pig Book 1 508 300 000 $ pour trois affectations pour le F-35 JSF, le cinquième montant le plus élevé jamais affecté au programme. La majeure partie des affectations de l'exercice 2023 finance l'acquisition de 18 avions au-delà du montant demandé par le ministère de la défense, dont 11 pour l'armée de l'air et 7 pour la marine. Un petit océan d'encre a coulé pour cataloguer les nombreux problèmes du JSF. Il est en développement continu depuis l'attribution du contrat en 2001 et a subi d'innombrables retards et dépassements de coûts. Le coût total de l'acquisition dépasse aujourd'hui 428 milliards de dollars, soit près du double de l'estimation initiale de 233 milliards de dollars, et les coûts d'exploitation et de maintenance prévus pour la durée de vie de l'appareil s'élèvent à 1,727 trillion de dollars. Le 26 avril 2016, John McCain (R-Ariz.), alors président de la commission des forces armées du Sénat, a qualifié le programme JSF de "scandale et de tragédie en ce qui concerne les coûts, le calendrier et les performances". En février 2014, Frank Kendall, alors sous-secrétaire à la défense chargé des acquisitions, de la technologie et de la logistique, a qualifié l'achat du F-35 de "faute professionnelle en matière d'acquisition", une description qui n'a pas encore été améliorée. Le JSF a été en proie à un éventail stupéfiant de problèmes persistants, dont beaucoup ont été mis en évidence dans le rapport annuel de test et d'évaluation opérationnels du ministère de la Défense pour l'exercice 2019, qui a révélé 873 lacunes non résolues, dont 13 éléments de catégorie 1, impliquant les défauts les plus graves susceptibles de mettre en danger l'équipage et l'aéronef. Bien qu'il s'agisse d'une réduction globale par rapport aux 917 lacunes non résolues et aux 15 éléments de catégorie 1 trouvés en septembre 2018, le rapport indique que "bien que le programme s'efforce de corriger les lacunes, de nouvelles découvertes sont toujours faites, ce qui n'entraîne qu'une diminution mineure du nombre total de lacunes." Les dépassements de coûts résultant des problèmes persistants ont affecté le F-35. Le premier examen complet des coûts du programme depuis 2012 a révélé un déficit de financement de 10 milliards de dollars pour les cinq prochaines années. Le 11 septembre 2020, Bloomberg a fait état d'une étude interne du ministère de la Défense sur le programme JSF, intitulée "For Official Use Only" (à usage officiel uniquement). Daté du 17 juin 2020, le rapport estimait que 88 milliards de dollars seraient nécessaires pour la recherche et le développement, l'approvisionnement, le fonctionnement et la maintenance au cours des cinq prochaines années fiscales. Le ministère de la défense a officiellement demandé 78 milliards de dollars à ces fins. Selon le rapport du ministère de la défense, il existe une grande incertitude quant au coût final du JSF, car l'avion n'a enregistré qu'environ 2 % du nombre total d'heures de vol qu'il accumulera au cours de son cycle de vie. En outre, l'objectif du ministère de la défense de réduire le coût du F-35 par heure de vol de 10 000 à 25 000 dollars au cours des cinq prochaines années "risque de s'avérer irréalisable" en raison d'un "manque d'actions définies" pour réduire les coûts. Bon nombre des problèmes rencontrés par le programme F-35 sont imputables à la décision de développer et d'acquérir l'avion simultanément. Chaque fois que des problèmes ont été identifiés, les entrepreneurs ont dû revenir en arrière et apporter des modifications à des avions déjà assemblés, ce qui a augmenté les coûts globaux. S'exprimant lors de l'Aspen Security Forum le 24 juillet 2015, Deborah Lee James, alors secrétaire de l'armée de l'air, a déclaré : "La plus grande leçon que j'ai tirée du F-35 est que nous ne devrions plus jamais faire voler un avion alors que nous sommes en train de le construire." Le coût élevé, les retards et les performances insuffisantes du JSF ont également créé un déficit de préparation, qui a contraint l'armée de l'air à acheter des avions plus anciens comme palliatif. L'avion de combat moyen de l'armée de l'air a environ 28 ans. La flotte de F-16 de l'armée de l'air, l'un des aéronefs destinés à être remplacés par le F-35, a en moyenne plus de 30 ans. Sans surprise, les taux de préparation de l'armée de l'air ont chuté ces dernières années. Conscient du problème, l'ancien secrétaire du ministère de la Défense, Jim Mattis, a publié en septembre 2018 un mémo ordonnant à l'armée de l'air et à la marine d'augmenter les taux de capacité de mission de quatre aéronefs (dont trois plateformes de l'armée de l'air) à au moins 80 % d'ici à la fin de l'année 2019. L'initiative a échoué et a été rapidement abandonnée par le ministère de la Défense. Les taux de l'armée de l'air ont stagné dans les 70 % au cours des quatre dernières années, dont 71,5 % en 2021. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le F-35A, la version de l'armée de l'air du JSF, a conservé un taux de préparation encore plus bas que les plateformes plus anciennes. En 2021, 68,8 % des F-35A étaient en moyenne aptes aux missions, contre 76,1 % en 2020, mais toujours mieux que le taux de préparation de 61,6 % en 2019. Bien entendu, les nombreux problèmes du programme n'ont pas empêché le Pentagone de demander des fonds, et les membres du Congrès de les fournir, en dépassant souvent la demande du DOD. Cette tendance s'est poursuivie au cours de l'exercice 2023, lorsque les législateurs ont ajouté 1,5 milliard de dollars pour financer l'acquisition de 18 JSF au-delà du montant demandé par le Pentagone. Une fois la phase de développement achevée, des fonds supplémentaires seront nécessaires pour moderniser les JSF achetés par le biais d'earmarks, ce qui augmentera les coûts globaux du programme. La large distribution des lignes d'approvisionnement en F-35 à travers le pays n'est pas le fruit du hasard. Selon une carte montrant l'impact économique local du JSF sur le site web de Lockheed Martin, les seuls États qui n'ont pas au moins un fournisseur pour l'avion sont Hawaï et le Dakota du Nord. À l'exception de deux représentants et de quatre sénateurs, tous les États sont donc plus que motivés pour continuer à mettre de l'huile dans les rouages. Les déficiences qui ont affecté le département de la défense ces dernières années ont été identifiées ad nauseum. Les résultats obtenus par le Pentagone en ce qui concerne ses lacunes financières et ses échecs en matière d'approvisionnement montrent clairement que ces problèmes perdureront tant que les membres du Congrès n'imposeront pas au ministère de la défense des normes beaucoup plus strictes en matière d'efficacité et d'efficience. Depuis l'exercice 2001, les législateurs ont ajouté 37 affectations pour le programme JSF, pour un coût de 12,1 milliards de dollars. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 5 mai 2023 Share Posté(e) le 5 mai 2023 il y a 33 minutes, Picdelamirand-oil a dit : La large distribution des lignes d'approvisionnement en F-35 à travers le pays n'est pas le fruit du hasard. Selon une carte montrant l'impact économique local du JSF sur le site web de Lockheed Martin, les seuls États qui n'ont pas au moins un fournisseur pour l'avion sont Hawaï et le Dakota du Nord. À l'exception de deux représentants et de quatre sénateurs, tous les États sont donc plus que motivés pour continuer à mettre de l'huile dans les rouages. … Tout est dit dans cet extrait. Le programme JSF est et restera, et ce pour longtemps, une formidable machine à cash qui ruisselle sur 49 états ! Dans les faits, peu de personnes ont intérêt à « museler » ou à restreindre un programme qui « prend » énormément mais qui « redistribue » aussi énormément. C’est, faut être honnête, un win/win. Le seul risque, c’est qu’une partie des coûts supplémentaires liées à ce tonneau des Danaïdes soient supportées par les vassaux acheteurs hors U.S. … sauf si ses mêmes acheteurs sont persuadés que ça va « ruisseler » aussi dans leur économie Je me dis souvent en lisant ce tread que dans 10 ans, @herciv et @Picdelamirand-oil posteront toujours les mêmes rapports désespérés de ces mêmes journalistes … Le JSF est le jour de la Marmotte 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ywaDceBw4zY3tq Posté(e) le 8 mai 2023 Share Posté(e) le 8 mai 2023 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 8 mai 2023 Share Posté(e) le 8 mai 2023 J'adore le "multi-ship signal processing". Des Iowa, Tico, Burke ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 8 mai 2023 Share Posté(e) le 8 mai 2023 Ben... L'avion aussi est un "ship" pour les anglo-saxons (un peu comme pour nous, puisque c'est un aéronef, et qu'on y désigne la droite et la gauche dans le sens de la marche par tribord et babord...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 8 mai 2023 Share Posté(e) le 8 mai 2023 C'est surtout la définition du multistatisme. Vivement les annonces chez nous... Vu que c'est repoussé à F5. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 mai 2023 Share Posté(e) le 9 mai 2023 Où on apprend qu'il faut un budget de 47 millions de dollar pour chaque hangar accueillant un f-35 dans les conditions norvégienne : https://www.defensenews.com/global/europe/2023/05/08/us-finnish-defense-pact-could-bolster-nordic-f-35-footprint/ MILAN - Les forces américaines pourraient avoir accès à un certain nombre de bases militaires près des frontières russes si les négociations en cours avec la Finlande sur un accord de coopération en matière de défense (DCA) aboutissent. Le journal finlandais Helsinki Sanomat a rapporté ce mois-ci que l'accord proposé pourrait permettre des investissements dans l'infrastructure militaire du pays, ce qui pourrait profiter à la flotte d'avions de guerre F-35 fabriqués par Lockheed Martin dans la région. "Il est trop tôt pour spéculer à ce sujet, mais théoriquement, il [l'ACD] pourrait par exemple inclure l'accès à un hall de maintenance pour les chasseurs F-35", a déclaré Mikael Antell, directeur général adjoint au ministère finlandais des affaires étrangères, au journal. Helsinki a passé commande l'année dernière de 64 F-35 à Lockheed Martin pour remplacer sa flotte de F-18 Hornet, les livraisons devant commencer en 2026. En septembre dernier, les États-Unis et la Finlande ont annoncé leur intention de négocier un pacte visant à renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité. L'accord fournirait un cadre et une base juridique permettant aux forces américaines d'entrer dans le pays et de rationaliser l'utilisation des installations convenues pour mener des activités de défense mutuelle. Ces activités pourraient aller de l'entraînement conjoint à la maintenance temporaire de navires et d'avions, en passant par le déploiement temporaire de soldats et le stockage d'équipements prépositionnés. Selon une déclaration publiée par le gouvernement finlandais à l'époque, les négociations ne devraient pas être achevées avant l'automne et pourraient se poursuivre au cours de la nouvelle année. Une fois finalisé, le DCA sera soumis à l'approbation du parlement finlandais. Matti Pesu, chercheur principal à l'Institut finlandais des affaires internationales, ne s'attend pas à ce que les décideurs s'opposent à l'approbation de cet accord. "L'adhésion à l'OTAN bénéficie d'un fort soutien public et politique en Finlande et l'évolution des relations de défense avec les États-Unis est également perçue favorablement", a-t-il déclaré à Defense News. "Il y aura probablement des voix mineures au parlement qui voudront garder une certaine distance entre les deux, mais il est peu probable qu'il y ait un rejet sérieux. Pesu ajoute que grâce à une coopération plus étroite avec Washington, "l'allié le plus important de la Finlande pour des renforts potentiels", le pays nordique espère accueillir plus de troupes américaines pour des exercices afin d'accroître l'interopérabilité. Les investissements liés au F-35 sont l'un des avantages que la Norvège voisine obtient grâce à un DCA supplémentaire qu'elle a signé avec les États-Unis en 2021 et qui est entré en vigueur l'année dernière. En mars dernier, le ministère norvégien de la Défense a révélé que Washington investissait 188 millions de dollars dans l'aéroport de Rygge - où certains des F-35 du pays sont gardés - pour construire quatre hangars pour antant de chasseurs avec les installations associées, des entrepôts, une capacité accrue de stockage de munitions et clôturer certaines parties de la station aérienne avec une route de patrouille. Rygge est l'une des quatre zones norvégiennes auxquelles les forces américaines ont un accès "sans entrave", selon le texte de l'accord. Ces installations comprennent également les stations aériennes d'Evenes et de Sola, ainsi que la station navale de Ramsund. L'accord a une durée initiale de dix ans et ne constitue pas un déploiement permanent. Il reste à voir comment les négociations entre les États-Unis et la Finlande pourraient entrer en jeu ou faciliter l'objectif récemment fixé par les pays nordiques d'exploiter conjointement leurs forces aériennes et de mettre en commun leurs ressources face à une menace russe accrue. Il est certain que Moscou suivra de près l'évolution de ces relations de défense. Toutefois, M. Pesu indique qu'il ne s'attend pas à ce que le Kremlin réagisse autrement qu'en manifestant son mécontentement à l'égard de la DCA par une rhétorique diplomatique ou des signaux militaires tels que des violations de l'espace aérien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
R force Posté(e) le 9 mai 2023 Share Posté(e) le 9 mai 2023 Il y a 9 heures, Patrick a dit : C'est surtout la définition du multistatisme. Vivement les annonces chez nous... Vu que c'est repoussé à F5. Les ricains développent le multistatisme pour contrer les avions furtifs. On devrait donc nous aussi avoir cette capacité avec Rafale F5. Cela écornera singulièrement l'intérêt de la furtivité contre des acteurs de 1er rang (donc équipés VLO) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Skw Posté(e) le 9 mai 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 mai 2023 Le 05/05/2023 à 08:29, Ardachès a dit : Le programme JSF est et restera, et ce pour longtemps, une formidable machine à cash qui ruisselle sur 49 états ! Dans les faits, peu de personnes ont intérêt à « museler » ou à restreindre un programme qui « prend » énormément mais qui « redistribue » aussi énormément. Le "S" de JSF, c'était peut-être pour "Socialism" ? 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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