Teenytoon Posté(e) le 16 octobre 2020 Share Posté(e) le 16 octobre 2020 Ben ça n'aura pas duré longtemps 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 17 octobre 2020 Share Posté(e) le 17 octobre 2020 Rien de nouveau sous le soleil, la furtivité est efficace. Juste pas dans tous les domaines Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 19 octobre 2020 Share Posté(e) le 19 octobre 2020 Le 14/10/2020 à 09:06, herciv a dit : Une solution est trouvée pour rendre le f-35 moins sensible aux éclairs. Elle commence à être implémentée sur les f-35. Le premier F-35 Lightning ready sortira en décembre. Pour les retrofit ça négocie encore. https://www.defensenews.com/air/2020/10/13/f-35-jets-problematic-lightning-protection-system-set-to-receive-fix/ Le Lightning sensible aux éclairs.... belle ironie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 19 octobre 2020 Share Posté(e) le 19 octobre 2020 Que le F35 soit sensible aux éclairs, soit, mais pourquoi ? Comme j'ai du mal à croire une régression chez LM par rapport au F104 ou à l'U2 qui eux volaient par temps orageux, je me demande quelle nouvelle partie du F35, qui n'existait pas sur les jet d'ancienne génération, serait sensible aux éclairs ? L' électronique, le revêtement anti radar ou autre ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 19 octobre 2020 Share Posté(e) le 19 octobre 2020 Le F-35 a eu toute une série de problèmes avec les éclairs. Le premier était un problème de poids. Pour que le F-35B fasse des décollages verticaux, il a fallu l'alléger le plus possible, et c'est passé par la suppression de dispositifs anti-surcharge électriques dans les réservoirs. (De bêtes cages de Faraday il me semble. Ben oui, le fuselage en composites ne rempli pas ce rôle.) Le dernier problème en date était lié à un générateur de gaz inerte (c'est à dire, un extracteur d'azote) ne fonctionnant pas comme prévu. Du coup les réservoirs ne sont pas remplis d'azote purs au fur et à mesure qu'ils se vident de carburant, et la présence parasite d'oxygène pouvant servir de comburant est une source potentielle de problème en cas de foudre. C'est ce problème qui serait en voie de résolution. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 19 octobre 2020 Share Posté(e) le 19 octobre 2020 Je rajouterais aussi que le composite et les ram utilisés permettent de moins en moins aux avions d’être des cages de faraday. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
TarpTent Posté(e) le 19 octobre 2020 Share Posté(e) le 19 octobre 2020 (modifié) Le 16/10/2020 à 18:29, Teenytoon a dit : Ben ça n'aura pas duré longtemps Elle aura quand même duré un paquet d’années sous cette forme, depuis le F-117, puis toutes ses itérations successives. L’impression de la faible utilisation de cette formule (une furtivité passive poussée à l’extrême) tient à mon avis à 2 raisons : - elle est apparue et a été abondamment exploitée pendant une période de relative faible intensité d’engagement américain. (Panama, 2 guerres du Golfe, et Kosovo). Les F-22 et F-35 n’ont pas réellement été engagés jusqu’à présent ; - la communication américaine à partir du F-22 et surtout autour du F-35 a été telle qu’elle a forcément motivé l’ensemble des autres forces à s’en préoccuper, et donc à rechercher activement et préventivement des solutions opérationnelles de détection et d’acquisition de solutions de tir. L’avantage diminue(ra) donc au fur-et-à-mesure que les années passent, sans pour autant disparaître totalement puisque de nombreux pays n’auront pas les capacités d’acquérir ou de développer les solutions de détections nécessaires, et même les pays les plus avancés devront adapter leur réponse à ce type particulier d’appareils. Et dans l’intervalle, on continuera de s’interroger sur la pertinence de mettre en oeuvre une telle formule aussi coûteuse qu’opérationnellement contraignante. Modifié le 19 octobre 2020 par TarpTent 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 19 octobre 2020 Share Posté(e) le 19 octobre 2020 La furtivité passive a encore beaucoup d'avenir pour la simple raison qu'elle facilite grandement la furtivité active. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 Il y a 12 heures, Shorr kan a dit : La furtivité passive a encore beaucoup d'avenir pour la simple raison qu'elle facilite grandement la furtivité active. Sous réserve qu'elle ne détruise pas toutes les autres caractéristiques essentielles à un avion de combat. Car la furtivité (passive, active ou les deux) n'est pas l'Alpha et l'Omega de l'avion de combat. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 Il y a 12 heures, Shorr kan a dit : La furtivité passive a encore beaucoup d'avenir pour la simple raison qu'elle facilite grandement la furtivité active. Le problème est de savoir où on met le curseur entre la furtivité passive et la furtivité active. Il est évident que le curseur n'a pas été mis à la même place pour le Rafale et pour le F-35, et chacun d'estimer qu'il a eu raison... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 il y a une heure, Picdelamirand-oil a dit : et chacun d'estimer qu'il a eu raison... Et les deux ont raison en fonction de ce pourquoi les avions ont été conçu. le soucis du f35 c’est le marketing export qui est totalement à côté de la plaque. L’autre problème c’est que même pour les usa, il ne correspond pas au cahiers des charges et ne le sera pas avant encore 5 à 10 ans. Il finira pas être excellent avec un système de défense hard kill et où laser et des missiles tirées par dessus l’épaule, il pourra contourner ses faiblesses en vitesse et manœuvrabilité. le tout c’est de savoir si on pourra pas faire mieux avec le rafale pour moins cher. Les effecteurs et leur prix nous donnerons la réponse vers 2030. Après le rafale pourra prendre la voie du f15 ex à savoir camion rapide et manœuvrable. Ou encore être droniser avec un kit de furtivité en lieu et place de l’ucav (si les effecteurs ne sont pas à la hauteur dans une situation donnée). Bref les solutions ne manquent pas pour garder le rafale pertinent ( comme élément principal d’entrée en premier)jusqu’à l’arrivée du ngf (sauf retoucher la structure dans ce cas on peut le faire durer en encore plus). 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 Il y a 3 heures, Picdelamirand-oil a dit : Le problème est de savoir où on met le curseur entre la furtivité passive et la furtivité active. Il est évident que le curseur n'a pas été mis à la même place pour le Rafale et pour le F-35, et chacun d'estimer qu'il a eu raison... Le F-35, du point de vue de l'équilibrage entre performance dynamique et furtivité, est un tel ratage qu'il n'est pas un bon point de comparaison. Il serait préférable de comparer entre les choix fait sur le F-22 et le Rafale. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 Il y a 6 heures, Shorr kan a dit : Le F-35, du point de vue de l'équilibrage entre performance dynamique et furtivité, est un tel ratage qu'il n'est pas un bon point de comparaison. Il serait préférable de comparer entre les choix fait sur le F-22 et le Rafale. C'est pas le F-22 qui a été arrêté à cause de son coût? Si bien que la France a produit plus de Rafale que les US de F-22... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 20 octobre 2020 Share Posté(e) le 20 octobre 2020 (modifié) il y a 38 minutes, Picdelamirand-oil a dit : C'est pas le F-22 qui a été arrêté à cause de son coût? Si bien que la France a produit plus de Rafale que les US de F-22... J’aurais plutot dit que le f22 a été annulé pour financer le f35 qui paraissait moins cher et plus adapté aux guerre de l’epoque. enorme erreur qui est aujourd’hui perçue comme telle, il y a pas si longtemps la quetion de reprendre la production du 22 a été posée, le retour du f15 avec le xl ou l’accélération des programmes de 6eme gen. Tout ca c’est parce que le f22a été arrêté et que le f35 ne convient pas du tout en air air. Modifié le 20 octobre 2020 par wagdoox 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 21 octobre 2020 Share Posté(e) le 21 octobre 2020 (modifié) Il y a 8 heures, Picdelamirand-oil a dit : C'est pas le F-22 qui a été arrêté à cause de son coût? Si bien que la France a produit plus de Rafale que les US de F-22... Mais ça reste toujours le bon appareil à comparer au Rafale pour évaluer les mérites des différents niveaux de furtivité. On remarquera aussi que tout les nouveaux avions et projets de sa catégorie sont alignés sur les performances brutes du F-22. Modifié le 21 octobre 2020 par Shorr kan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 Le dernier POGO : https://www.pogo.org/analysis/2020/10/selective-arithmetic-to-hide-the-f-35s-true-costs/ Le f-135 va être rénové :https://seapowermagazine.org/pratt-whitney-awarded-contract-for-f135-engine-modernization-study/ 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 Le 20/10/2020 à 14:45, wagdoox a dit : le soucis du f35 c’est le marketing export qui est totalement à côté de la plaque Ben pas vraiment quand tu vois comment l'avion se vend (OK, c'est pas que l'avion qui est vendu, mais aussi le joli parapluie floqué USA avec). Je dirais au contraire que le seul truc qui fonctionne vraiment bien sur la dinde furtive c'est le marketing. Des leçons a donner en grandes écoles de commerce. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
wagdoox Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 il y a une heure, Bon Plan a dit : Ben pas vraiment quand tu vois comment l'avion se vend (OK, c'est pas que l'avion qui est vendu, mais aussi le joli parapluie floqué USA avec). Je dirais au contraire que le seul truc qui fonctionne vraiment bien sur la dinde furtive c'est le marketing. Des leçons a donner en grandes écoles de commerce. Je reformule, le problème que ME POSE le f35 est son marketing ... grandes écoles ... même les petites formations commercial, com, media ... donnent ce type de cours. après il faut arrêter de croire que les européens sont des cons, s’ils achètent le parapluie us, n’est que l’un dans l’autre sa leur coûte moins cher que d’avoir le leur (ou le français), à savoir s’ils auraient suffisamment de moyens pour un parapluie national crédible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 23 octobre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 23 octobre 2020 (modifié) Il y a 7 heures, herciv a dit : Le dernier POGO : https://www.pogo.org/analysis/2020/10/selective-arithmetic-to-hide-the-f-35s-true-costs/ Le f-135 va être rénové :https://seapowermagazine.org/pratt-whitney-awarded-contract-for-f135-engine-modernization-study/ Selective Arithmetic to Hide the F-35’s True Costs Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) L'arithmétique sélective pour masquer les coûts réels du F-35 Le mois dernier, alors que Lockheed Martin et le gouvernement négociaient une modification majeure du contrat de l'avion d'attaque interarmées F-35, des articles ont été publiés dans la presse spécialisée avec des titres familiers : "Le F-35 devient moins cher : et "Les coûts du programme F-35 évoluent, et ces économies sont importantes". Au début de cette année, alors que le Congrès envisageait un plan d'aide aux coronavirus qui aurait donné au Pentagone 686 millions de dollars pour le programme F-35, nous avons vu cette histoire : "Les coûts du F-35 sont en baisse, selon les estimations du Pentagone." Comme nous l'avons déjà écrit, lorsque vous regardez les chiffres, il n'est tout simplement pas vrai que les coûts du F-35 diminuent - ni cette année, ni les années précédentes. Pourtant, année après année, les médias regorgent d'articles et de chroniques sur la prétendue baisse du prix des F-35. En 2017, la presse a fait état d'une baisse de 7,3 % du prix par avion par rapport à l'année précédente. En 2019, la presse a rapporté une autre baisse de prix, de Lockheed Martin, d'environ 81 millions de dollars par avion, juste au moment où le Congrès a commencé à travailler sur le budget annuel du Pentagone. Comme nous l'avons vu ces dernières années, des allégations trompeuses sur la baisse des prix font souvent surface lorsque les décideurs à Washington commencent à tourner leur attention vers le budget de la défense de l'année suivante, dans le but de convaincre le Congrès d'ajouter plus d'avions dans la prochaine autorisation. L'histoire qui est apparue lors des négociations sur le plan d'aide décrit une prévision particulièrement optimiste en estimant le coût d'un F-35 à 57,4 millions de dollars, un chiffre qui, par ailleurs, n'inclut pas le moteur. Mais en fait, pour l'ensemble des services, le coût réel par avion - moteur et autres - avoisine le double de ce chiffre. Lorsque tous les coûts d'exploitation de la flotte prévue sont calculés sur la durée de vie prévue de 50 ans du programme, le peuple américain dépensera environ 1 727 milliards de dollars Le peuple américain s'est vu promettre que le F-35 serait un remplacement abordable de l'A-10 et du F-16 lorsque Lockheed Martin a remporté le contrat tant convoité en 2001. Le secrétaire de l'armée de l'air de l'époque, Jim Roche, a déclaré que les nouveaux jets coûteraient entre 40 et 50 millions de dollars par pièce et que le coût total du programme, du développement à la production, serait de 200 milliards de dollars. Au cours des 19 années qui ont suivi cette annonce, le coût total du programme a doublé pour atteindre environ 400 milliards de dollars. Lorsque l'on calcule tous les coûts d'exploitation de la flotte prévue sur la durée de vie prévue du programme, soit 50 ans, on estime que le peuple américain dépensera 1 727 milliards de dollars. Alors que la saison des budgets de la défense reprend, il est intéressant de noter que, contrairement aux années précédentes, le F-35 a une certaine concurrence sous la forme du Boeing F-15EX. Pour les entrepreneurs de la défense et leurs boosters, la concurrence qui compte vraiment à Washington n'est pas de savoir quel avion est le plus performant au combat, mais plutôt la concurrence pour l'espace budgétaire. Pour le F-35, le calcul sélectif est l'arme de choix pour essayer de faire disparaître les coûts de ce programme en difficulté et donner l'impression que l'avion à réaction est une bonne affaire. Et alors même que les promoteurs du programme poussent le Pentagone à acheter plus d'avions sur la base de chiffres trompeurs, le F-35 s'engage déjà sur la voie bien usée des nouveaux systèmes d'armes brillants qui ne tiennent pas leurs promesses et qui, tôt ou tard, se soldent par des réductions ou des annulations totales des services. Arithmétique de l'acquisition sélective Le dernier chiffre du Pentagone et de Lockheed Martin annoncé dans la presse est de 77,9 millions de dollars pour chaque F-35 du lot 14 pour l'année fiscale 2020. Mais les contribuables paient bien plus que cela pour un F-35. Ce chiffre, comme les autres avancés pour prouver que l'avion est abordable, ne donne pas une image complète non seulement du prix par avion, mais aussi du programme dans son ensemble. Les documents budgétaires des services, accessibles au public, donnent une image plus complète de ces coûts. Selon le livre de justification de l'acquisition d'avions de l'armée de l'air pour l'année fiscale 2021, le prix de 77,9 millions de dollars pour le modèle F-35A de 2020 passe à 110,3 millions de dollars par avion lorsque tous les aspects du programme sont additionnés. Et ce chiffre augmentera dans les années à venir, car les avions achetés reçoivent désormais des mises à niveau importantes. Lorsque les gens citent le chiffre de 77,9 millions de dollars, ils parlent du coût unitaire récurrent du vol, qui n'est que le coût des pièces de l'avion et de la main-d'œuvre pour les assembler. Les doyens du complexe militaro-industriel du Congrès préfèrent toujours utiliser cette mesure de coût car c'est le calcul qui donne le chiffre le plus petit possible. En fait, il s'agit simplement du "prix autocollant" pour sortir le F-35 du lot proverbial. Mais il ne produit pas un avion prêt pour l'entraînement, et encore moins pour le combat. Ce prix n'inclut pas l'argent dépensé dans les budgets précédents pour acheter des pièces pour ce lot de F-35. Il n'inclut pas non plus les coûts des autres activités nécessaires au fonctionnement du programme, comme les installations de maintenance des dépôts, les équipements de soutien au sol, les simulateurs et le fonctionnement du réseau de maintenance. Les documents budgétaires de l'armée de l'air incluent tous ces coûts. Selon le livre de justification du ministère de la Marine, qui couvre à la fois l'achat des avions de la Marine et du Corps des Marines, un F-35B du Corps des Marines coûte 135,8 millions de dollars et un F-35C de la Marine coûte 117,3 millions de dollars par avion. Pour avoir une idée encore plus précise des coûts réels d'un F-35 pleinement opérationnel et des équipements de soutien connexes, nous pouvons examiner les contrats de F-35 proposés aux gouvernements étrangers. Les Suisses envisagent d'acheter 40 F-35 pour environ 6,58 milliards de dollars, soit 164,5 millions de dollars chacun. Ce chiffre représente les pièces de rechange, les missiles, les bombes et les balles nécessaires à un système d'armes pleinement fonctionnel. En attendant, le processus de conception du F-35 est loin d'être achevé, même si le programme se dirige vers une production à plein régime. Les ingénieurs n'ont pas pu achever la conception d'un grand nombre des capacités promises par le programme dans les limites du budget et du calendrier de développement initial. Ces changements ont été désignés comme faisant partie du programme de modernisation de suivi du programme, également connu sous le nom de Bloc 4. Au cours de ce processus, les ingénieurs achèveront le travail qui aurait déjà dû être fait dans le cadre du processus de conception initial du système, et ajouteront également de nouvelles capacités. Ces changements seront intégrés dans la chaîne de production des F-35 qui seront construits plus tard, mais ajoutés aux avions déjà en service dans la flotte dans le cadre d'un processus de modernisation. Le coût global de chaque F-35 augmentera par la suite à mesure que des fonds supplémentaires seront investis dans ces appareils. Le Government Accountability Office estime que le coût total du programme F-35 Block 4 s'élèvera à 12,1 milliards de dollars, une somme qui, selon l'histoire du programme F-35, augmentera beaucoup plus au fur et à mesure que l'effort sera déployé. L'effort de modernisation du F-35 est si important que le bureau de contrôle a recommandé en 2017 qu'il soit classé comme un programme d'acquisition distinct. La concurrence entre Lockheed Martin et Boeing ajoute une nouvelle pression Pendant plus d'une décennie, Lockheed Martin et le F-35 ont accaparé le marché américain des avions de chasse. Le programme ayant pris du retard et s'étant révélé décevant quant aux capacités qu'il offrait, les services ont commencé à acheter des versions améliorées d'avions existants pour maintenir la structure des forces dont ils avaient besoin. La Marine avait prévu d'arrêter l'achat de F/A 18 Super Hornets en 2015, mais des retards avec le F-35C ont incité le service à réduire ces plans. La Marine a continué à acheter les Super Hornets de Boeing pour remplacer les modèles plus anciens, dont les cellules vieillissent et n'ont plus de durée de vie utile. L'année dernière, le service a attribué un contrat pluriannuel de 4 milliards de dollars pour 78 nouveaux Super Hornets. L'armée de l'air repense également la composition de sa flotte, en achetant les nouveaux F-15EX de Boeing. Il s'agit de versions améliorées des F-15 originaux qui ont volé pour la première fois en 1972. L'armée de l'air a attribué à Boeing un contrat de 1,2 milliard de dollars pour huit des nouveaux jets en juillet 2020 et pourrait dépenser 23 milliards de dollars supplémentaires pour acheter 144 appareils au total au cours des prochaines années. Les nouveaux F-15EX sont tout sauf une bonne affaire. Sur la base de ces contrats, chaque avion a un coût de programme d'environ 150 millions de dollars. Pour les entrepreneurs de la défense et leurs boosters, la concurrence qui compte vraiment à Washington n'est pas de savoir quel avion est le plus performant au combat, mais plutôt la concurrence pour l'espace budgétaire. L'accord sur le F-15EX n'est pas sans controverse. En 2019, des personnes à l'intérieur du Pentagone ont soulevé des questions sur les prétendues déclarations du Secrétaire adjoint à la défense et ancien dirigeant de Boeing, Patrick Shanahan, faisant la promotion de l'accord F-15EX auprès des responsables de l'armée de l'air. L'inspecteur général du ministère de la défense a enquêté sur des allégations selon lesquelles il aurait "pris des mesures pour promouvoir son ancien employeur, Boeing, et dénigrer ses concurrents, en violation présumée de ses obligations éthiques". L'inspecteur général a finalement blanchi Shanahan de tout méfait, mais l'incident a souligné à la fois la pression accrue sur le programme F-35 pour qu'il soit performant et les problèmes et conflits potentiels qui viennent avec la nomination d'un ancien cadre de l'industrie de la défense à un poste aussi influent du Pentagone. En achetant des versions plus récentes des avions dits "anciens", les services ont mis Boeing et Lockheed Martin en concurrence directe pour leurs parts du gâteau du budget des avions de chasse. Si les forces ordinaires du marché étaient à l'œuvre, les concurrents réduiraient leurs prix pour surpasser leurs rivaux. Mais les décisions d'acquisition ne sont pas motivées par des considérations ordinaires d'offre et de demande : Le complexe militaro-industriel du Congrès est une économie politique conçue par le biais de contrats répartis dans les districts du Congrès et de dons pour les campagnes électorales. Au lieu d'une concurrence qui produira la meilleure affaire pour les contribuables, ce que nous voyons aujourd'hui, ce sont des porte-parole de l'industrie qui publient des chiffres de coûts roses pour faire croire que le F-35 est une véritable aubaine. Le corps des Marines envisage de réduire les coûts du F-35, ce qui augmenterait encore les coûts Le coût des systèmes d'armes est important en partie parce qu'il détermine en fin de compte la taille de la force. Malgré les sommes considérables allouées chaque année au Pentagone, il existe une grande concurrence pour les ressources, tant entre les services qu'à l'intérieur de ceux-ci. Le dernier et plus grand jouet d'aujourd'hui sera inévitablement écarté lorsque quelque chose d'encore plus nouveau se présentera. Comme le complexe militaro-industriel du Congrès recherche en permanence des systèmes d'armes toujours plus coûteux, les chefs de service doivent réduire l'achat de l'arme la plus prisée de l'année dernière afin de pouvoir en acheter de nouvelles. C'est ce qui se passe actuellement dans le corps des Marines. Le service a annoncé des plans début 2020 pour réduire le nombre de F-35 dans chaque escadron de 16 à 10 dans le cadre de sa transformation pour se préparer à une guerre potentielle contre la Chine dans le Pacifique. Les pilotes de marine pilotent à la fois le F-35B à décollage vertical et la variante du porte-avions F-35C. Le service envisage un futur combat pour le contrôle des îles clés du Pacifique Sud d'une manière qui rappelle la Seconde Guerre mondiale, mais qui implique de petits bataillons de débarquement utilisant de nouvelles armes de haute technologie comme les missiles antinavires à longue portée et les drones. Le corps des Marines a déjà pris des mesures pour faire de la place dans le budget pour ces nouvelles capacités. Tous ses bataillons de chars et un grand nombre de ses bataillons d'artillerie remorquée ont déjà disparu. Le service va également se réduire de 12 000 Marines au cours des 10 prochaines années. Réduire les escadrons de F-35 de six avions chacun est un autre moyen de trouver plus d'argent pour acheter d'autres équipements. Le corps des Marines avait prévu d'acheter 353 F-35B et 67 F-35C, pour un total de 420 avions. Aviation Week a rapporté en septembre que le service devrait publier en février prochain une quantité totale révisée d'achat de F-35. Un simple calcul suggère que le Corps des Marines réduira le nombre total d'achats à 312. Il est un peu ironique que le corps des Marines soit le premier service à réduire sa flotte de F-35 prévue. Le programme a débuté en remplacement de l'avion de combat à décollage et atterrissage vertical AV-8B Harrier. Les responsables du Pentagone ont par la suite élargi le programme pour inclure la variante à décollage conventionnel de l'Armée de l'Air et la variante porte-avions de la Marine. Ces trois variantes partagent le même fuselage central de base. Les exigences relatives à la capacité de décollage court et d'atterrissage vertical du corps des Marines impliquaient que le centre de l'avion devait être plus large pour accueillir le moteur spécialisé. Cela a ajouté du poids et de la traînée aérodynamique à toutes les variantes, ce qui a affecté leurs performances en vol. Comme le dit le proverbe, une arme qui est trop chère à perdre est trop chère à utiliser. L'achat de moins de F-35 libérera un peu d'espace budgétaire pour le corps des Marines, mais cela rendra chaque F-35 que le service achète beaucoup plus cher. Le coût de chaque avion augmentera de façon spectaculaire à mesure que les économies d'échelle se déplaceront, ce qui crée deux nouveaux problèmes. Tout d'abord, et c'est le plus évident, la petite force pourrait ne pas être assez grande pour répondre à toutes les demandes qui lui sont faites. Moins évident est le fait que les commandants peuvent être moins disposés à mettre en danger un bien rare et coûteux. L'auteur a été le témoin direct de cette situation en Afghanistan en 2013, lorsque des objectifs de raid ont été approuvés ou rejetés en raison du risque que présentaient les hélicoptères. Les commandants contournaient des cibles précieuses en faveur de cibles moins importantes parce qu'ils n'étaient pas prêts à prendre le risque de voir un hélicoptère abattu. Comme le dit l'adage, une arme qui est trop chère à perdre est trop chère à utiliser. Si c'est le cas, alors tout le temps et l'argent dépensés pour développer et acheter l'arme ont été gaspillés. Désarmement unilatéral Le corps des Marines n'est pas le premier service à sabrer dans un projet d'achat d'armes pour libérer des ressources lorsque quelque chose de nouveau se présente. Plusieurs programmes d'achat d'armes ont été considérablement réduits ou entièrement annulés parce que l'augmentation des coûts obligerait les services à consacrer trop de ressources à l'acquisition de la flotte prévue ou à sacrifier d'autres programmes. Voici quelques exemples de ces 30 dernières années : B-2 Spirit : L'armée de l'air avait initialement l'intention d'acheter 165 bombardiers furtifs B-2 pour 36 milliards de dollars, soit environ 218 millions de dollars par avion, pendant la guerre froide. Au fur et à mesure que les coûts augmentaient et que la menace soviétique diminuait, le nombre d'achats a diminué progressivement tout au long des années 1980, jusqu'à ce que le président George H.W. Bush annonce que la production de 20 avions serait arrêtée après que plus de 40 milliards de dollars aient été dépensés pour le programme. Chaque B-2 avait un coût final de programme de 2,1 milliards de dollars. F-22 Raptor : Initialement destiné à remplacer le F-15, l'armée de l'air prévoyait d'acheter 648 chasseurs furtifs F-22. Le coût du programme a augmenté régulièrement tout au long du processus de développement et la flotte prévue a diminué en conséquence. La revue ascendante du Pentagone de 1993 a vu le total se réduire à 442. Il est retombé à 339 à la suite de la révision quadriennale de la défense de 1997. L'armée de l'air avait initialement estimé que chaque avion coûterait 149 millions de dollars mais, au final, ils ont coûté environ 400 millions de dollars. Le secrétaire à la défense Robert Gates a réduit la production en 2009 à 187 après que plus de 65 milliards de dollars aient été dépensés pour le programme.Destroyer de classe Zumwalt : La marine voulait remplacer les destroyers de la classe Arleigh Burke dans le cadre de son concept de bateau électrique. Les plans originaux prévoyaient une flotte de 32 navires Zumwalt, mais des dépassements de coûts et des difficultés technologiques ont incité le Congrès à réduire le programme à trois navires. La marine a dépensé au total 22,5 milliards de dollars pour ce programme, soit 7,5 milliards de dollars par navire. Navire de combat côtier : Les dirigeants de la marine voulaient augmenter la taille de la flotte avec un nombre relativement important de petits navires de surface destinés à opérer près des côtes ennemies. Le programme de navires de combat du Littoral a fini par produire deux modèles de coques car aucune décision n'a jamais été prise entre les deux fabricants concurrents, même si la stratégie initiale prévoyait que la marine le fasse. Aucune des deux conceptions n'a jamais fonctionné correctement. Les coûts ont plus que triplé, passant de 220 millions de dollars par navire à plus de 688 millions de dollars par navire. La flotte prévue est passée en conséquence de 55 à 33.Les futurs systèmes de combat : Après le succès de la guerre du Golfe de 1991 et la disparition de la menace soviétique, l'armée de terre a cherché un moyen de se réinventer pour faire la guerre au XXIe siècle. Elle a lancé le programme Future Combat Systems afin de développer toute une famille de véhicules et de plates-formes d'armes pour remplacer les armes comme les chars Abrams et les véhicules de combat Bradley qui constituaient l'épine dorsale de la force. Les nouvelles armes devaient être reliées à un réseau de communication qui promettait de fournir aux commandants une image parfaite du champ de bataille. Mais les ingénieurs n'ont jamais réussi à faire fonctionner la technologie correctement et le coût prévu du programme est monté en flèche pour atteindre 200 milliards de dollars. Après 14 ans et 32 milliards de dollars, le projet a été annulé en avril 2009, sans que l'effort ne soit vraiment récompensé.Une meilleure voie Les chefs militaires en uniforme et civils, ainsi que le Congrès, ne devraient pas hésiter à réduire les programmes d'armement comme celui des F-35 s'ils ne répondent pas aux attentes ou aux besoins des services. De même, si les coûts d'un programme deviennent incontrôlables, il est probable que la meilleure solution sera soit d'honorer la commande minimale, soit d'annuler purement et simplement le programme. Tous les exemples cités ci-dessus sont des programmes auxquels le Project On Government Oversight (POGO) s'est opposé en grande partie parce que les coûts exorbitants étaient destinés à entraîner une réduction ou une annulation de la production. Les dirigeants du Pentagone pourraient faire beaucoup pour résoudre ce dilemme en poursuivant des programmes plus simples dès le départ. La poursuite de technologies éblouissantes mais non éprouvées aboutit inévitablement à des programmes qui gaspillent des milliards de dollars du contribuable pour des armes qui ne sont pas à la hauteur des promesses somptueuses faites à leurs débuts. Outre le F-35, le porte-avions de classe Ford de la marine est un autre programme qui pourrait subir un sort similaire. Alors que tous ces programmes surbudgétaires et peu performants au fil des ans se sont effondrés dans la réalité, leur nombre a été réduit, ce qui a obligé les services à prolonger la durée de vie des armes existantes que les nouveaux programmes étaient censés remplacer. Une arme ou un véhicule militaire ne peut pas passer par tous les programmes de prolongation de la vie utile avant de devenir complètement inutilisable. En créant des projections de coûts faussement optimistes, les partisans des systèmes d'armes entravent la prise de bonnes décisions à Washington. À moins que le Pentagone et l'industrie de la défense ne se ravisent, les personnes chargées de notre défense seront privées des équipements dont elles ont besoin pour faire efficacement leur travail. Modifié le 23 octobre 2020 par Picdelamirand-oil 2 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 il y a 13 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Selective Arithmetic to Hide the F-35’s True Costs Arithmétique de l'acquisition sélective Le dernier chiffre du Pentagone et de Lockheed Martin annoncé dans la presse est de 77,9 millions de dollars pour chaque F-35 du lot 14 pour l'année fiscale 2020. Mais les contribuables paient bien plus que cela pour un F-35. Ce chiffre, comme les autres avancés pour prouver que l'avion est abordable, ne donne pas une image complète non seulement du prix par avion, mais aussi du programme dans son ensemble. Les documents budgétaires des services, accessibles au public, donnent une image plus complète de ces coûts. Selon le livre de justification de l'acquisition d'avions de l'armée de l'air pour l'année fiscale 2021, le prix de 77,9 millions de dollars pour le modèle F-35A de 2020 passe à 110,3 millions de dollars par avion lorsque tous les aspects du programme sont additionnés. Et ce chiffre augmentera dans les années à venir, car les avions achetés reçoivent désormais des mises à niveau importantes. Lorsque les gens citent le chiffre de 77,9 millions de dollars, ils parlent du coût unitaire récurrent du vol, qui n'est que le coût des pièces de l'avion et de la main-d'œuvre pour les assembler. Les doyens du complexe militaro-industriel du Congrès préfèrent toujours utiliser cette mesure de coût car c'est le calcul qui donne le chiffre le plus petit possible. En fait, il s'agit simplement du "prix autocollant" pour sortir le F-35 du lot proverbial. Mais il ne produit pas un avion prêt pour l'entraînement, et encore moins pour le combat. Ce prix n'inclut pas l'argent dépensé dans les budgets précédents pour acheter des pièces pour ce lot de F-35. Il n'inclut pas non plus les coûts des autres activités nécessaires au fonctionnement du programme, comme les installations de maintenance des dépôts, les équipements de soutien au sol, les simulateurs et le fonctionnement du réseau de maintenance. Les documents budgétaires de l'armée de l'air incluent tous ces coûts. Selon le livre de justification du ministère de la Marine, qui couvre à la fois l'achat des avions de la Marine et du Corps des Marines, un F-35B du Corps des Marines coûte 135,8 millions de dollars et un F-35C de la Marine coûte 117,3 millions de dollars par avion. OK, mais n'est-ce pas le cas pour n'importe quel avion de combat ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 (modifié) il y a 14 minutes, Deltafan a dit : OK, mais n'est-ce pas le cas pour n'importe quel avion de combat ? Non L.M. ne te donne même pas le coût récurrent de l'avion, mais le coût récurrent du dernier lot. Normalement le coût récurrent de l'avion c'est l'ensemble des coûts de production de l'avion depuis le premier jusqu'au , dernier prévu (ce qui est une estimation seulement) divisé par le nombre d'avion. Si tu ne veux pas faire d'estimation tu peux dire aussi que jusqu'à maintenant le programme a coûté tant en production ce qui donne un coût récurrent de ... mais que tu espère en produire ... ce qui abaissera le coût moyen à ... Mais L.M. lui te donne le dernier coût, mais ils ne peuvent pas vendre à ce prix là, car ils n'ont pas pu vendre non plus les premiers à leur vrai prix, même si ils ont été vendu plus cher. Sinon tout le monde voudrait n'acheter que les derniers avions produits. Modifié le 23 octobre 2020 par Picdelamirand-oil 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 Il y a 1 heure, Picdelamirand-oil a dit : Non L.M. ne te donne même pas le coût récurrent de l'avion, mais le coût récurrent du dernier lot. Normalement le coût récurrent de l'avion c'est l'ensemble des coûts de production de l'avion depuis le premier jusqu'au , dernier prévu (ce qui est une estimation seulement) divisé par le nombre d'avion. Si tu ne veux pas faire d'estimation tu peux dire aussi que jusqu'à maintenant le programme a coûté tant en production ce qui donne un coût récurrent de ... mais que tu espère en produire ... ce qui abaissera le coût moyen à ... Mais L.M. lui te donne le dernier coût, mais ils ne peuvent pas vendre à ce prix là, car ils n'ont pas pu vendre non plus les premiers à leur vrai prix, même si ils ont été vendu plus cher. Sinon tout le monde voudrait n'acheter que les derniers avions produits. OK, merci pour l'explication. Je serais intéressé, une fois de plus, de savoir ce qu'en pensent les gouvernements et forces aériennes des pays exports... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 (modifié) il y a 20 minutes, Deltafan a dit : OK, merci pour l'explication. Je serais intéressé, une fois de plus, de savoir ce qu'en pensent les gouvernements et forces aériennes des pays exports... ce seront les gouvernements futurs qui auront a supporter le prix complet réel et l'insuffisance des performances. Pas ceux qui ont passé commande. On est parti pour 30 ou 40 ans de débats houleux. Modifié le 23 octobre 2020 par Bon Plan 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eau tarie Posté(e) le 23 octobre 2020 Share Posté(e) le 23 octobre 2020 Le 16/10/2020 à 18:29, Teenytoon a dit : Ben ça n'aura pas duré longtemps Logique, c'était furtif. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deltafan Posté(e) le 24 octobre 2020 Share Posté(e) le 24 octobre 2020 (modifié) Article Meta Défense, avec le titre : La vente de F35A aux EAU va-t-elle limiter les performances des appareils proposés à la Suisse ou à la Finlande ? https://www.meta-defense.fr/2020/10/22/la-vente-de-f35a-aux-eau-va-t-elle-limiter-les-performances-des-appareils-proposes-a-la-suisse-ou-a-la-finlande/ Révélation A quelques jours de l’élection présidentielle américaine, le président Trump semble user de tout son pouvoir pour accélérer la procédure portant sur la vente du chasseur F35A aux Emirats Arabes Unis, et ce en dépit des réticences du Congrès comme du Pentagone, ainsi que d’Israël. (...) deux sénateurs démocrates (...) ont proposé un projet de loi ce 20 octobre qui obligerait l’exécutif à respecter certains critères fermes concernant les autorisations d’exportation du fleuron de l’industrie aéronautique américaine, dès lors qu’il serait exporté en dehors des alliés de l’OTAN et des Alliés directes,(...). Cette approche avait déjà été envisagée concernant les EAU, avec la possible livraison d’appareils « moins furtifs » que ceux livrés à Jerusalem. Mais cette nouvelle loi aurait des effets immédiats sur un contrat et 2 compétitions dans lequel l’avion américain est présent, à savoir le contrat de F35 pour Singapour, et les compétitions suisses et finlandaises. Si le loi venait à être votée, ce qui est loin d’être exclu même si le Sénat est toujours à majorité républicaine, en particulier du fait du lobbying israélien, les Etats-Unis pourraient être contraint de vendre des appareils aux performances dégradées à ces 3 pays, pour peu qu’ils choisissent l’avion de Lockheed-Martin, ce qui ne serait probablement pas du gout des clients qui devront débourser plusieurs milliards de $ pour un appareil bridé. Mais la vente des F35A aux EAU génère d’autres tensions, toutes aussi contraignantes que le respect de la prévalence technologique et militaire israélienne. En effet, si Abu Dabi venait à recevoir l’agrément d’importation, d’autres alliés régionaux des Etats-Unis ne manqueraient pas de poser, eux aussi, des demandes en ce sens à Washington. (...) Modifié le 24 octobre 2020 par Deltafan 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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