SLT Posté(e) le 17 juin 2024 Share Posté(e) le 17 juin 2024 (modifié) Et ben, ils ne sont pas sorti des orties les marins australiens https://www.abc.net.au/news/2024-06-07/submarine-bossmulti-billion-aukus-payments/103952528 (Et, j'ai cru mal voir sur cet article, mais l'image utilisée n'est-elle pas celle des sous-marins néerlandais proposés par NG ? https://www.thedefensepost.com/2024/06/14/australia-aukus-submarine-operations-training/ Au moins ils essayent d'avancer un peu, mais je dois le lire en détail pour voir ce qu'ils disent vraiment...) Modifié le 17 juin 2024 par SLT Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 18 juin 2024 Share Posté(e) le 18 juin 2024 Il y a 21 heures, SLT a dit : (Et, j'ai cru mal voir sur cet article, mais l'image utilisée n'est-elle pas celle des sous-marins néerlandais proposés par NG ? Non. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. osuspir Posté(e) le 24 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 juin 2024 (modifié) Crise des sous-marins: révélations sur la volte-face de l’Australie https://www.lefigaro.fr/international/crise-des-sous-marins-revelations-sur-la-volte-face-de-l-australie-20240624 Révélation RÉCIT - Le livre-enquête du journaliste australien Andrew Fowler dénonce la duplicité du gouvernement australien de Scott Morrison, qui pour des motifs électoraux, a rompu le «contrat du siècle» avec Naval Group. C’est un réquisitoire très informé et sans appel. Dans un livre-enquête à paraître le 2 juillet en Australie, le journaliste Andrew Fowler revient en détail sur la rupture du plus important contrat d’armement jamais décroché par la France, la fourniture de douze sous-marins par Naval Group à la marine australienne pour un montant de 35 milliards d’euros, ainsi que sur les manœuvres, orchestrées par Canberra, Washington et Londres pour tromper les Français, avant de révéler leur alliance pour contenir la Chine, l’Aukus. Nuked rappelle une évidence qui a pu échapper à certains, en France, lorsque la trahison a éclaté au grand jour. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Australie voit les États-Unis comme son plus proche allié, mais également son protecteur. L’idée de s’embarquer dans une telle collaboration avec les Français a d’emblée déplu à certains hauts gradés au sein de l’armée, tout comme à de nombreux cadres de la droite australienne, pour qui l’alliance avec Washington est indépassable. Les Australiens envisageaient de s'approprier le système de propulsion, puis de rompre le contrat avec Naval Group pour construire ensuite eux-mêmes leurs sous-marins Mais comme les États-Unis ne fabriquent pas de sous-marins conventionnels, l’Australie s’est tournée vers d’autres fournisseurs : le Japon, l’Allemagne et la France, dont l’offre était de très loin supérieure. Non seulement elle répondait à toutes les exigences australiennes, mais ses sous-marins, équipés d’un système de propulsion unique en son genre, étaient parmi les plus silencieux du monde. Une technologie chèrement protégée par Naval Group, que certains au sein du ministère australien de la Défense, auraient bien aimé nous voler… C’est ce qu’affirme David Gould, un expert britannique engagé comme consultant par le gouvernement australien, qui fut étroitement impliqué dès le début du processus de sélection des sous-marins. Selon cette source, citée dans le livre d’Andrew Fowler, les Australiens envisageaient de s’approprier le système de propulsion, puis de rompre le contrat avec Naval Group pour construire ensuite eux-mêmes leurs sous-marins. « Je n’ai pas pu recouper cette information, concède Andrew Fowler. Mais j’ai échangé en off avec plusieurs personnes du ministère de la Défense, et ils sont capables d’une telle franchise sur leurs objectifs avec les gens dont ils pensent qu’ils ne parleront pas à la presse.» Un accord est finalement trouvé mais, très peu de temps après, Scott Morrison devient premier ministre. Il est bien moins modéré que son prédécesseur Malcolm Turnbull, et surtout beaucoup plus pro-américain. Il n’aime pas ce pacte conclu avec la France, et décide de le torpiller. Les couteaux s’aiguisent Tandis que les couteaux s’aiguisent, à l’abri des regards, avec Washington et Londres, son gouvernement commence à diffuser des informations négatives sur Naval Group. Les différences culturelles sont pointées du doigt : on reproche aux Français leur manque de ponctualité, leurs déjeuners trop longs, leurs pauses cigarette… On les accuse aussi de retards (réels, mais qui ne remettaient pas en cause le calendrier global) et on dénonce une « explosion » des coûts qui n’en est pas une : elle correspond en fait à l’inflation attendue au cours de la durée d’exécution du contrat, qui court sur vingt ans. En parallèle, Scott Morrison emploie une rhétorique de plus en plus guerrière vis-à-vis de la Chine, présentée comme une menace majeure, susceptible d’envahir l’Australie ou de la cibler avec des missiles, afin de préparer l’opinion à la nécessité d’opter pour des sous-marins nucléaires, dans un pays qui y reste largement opposé. Tout cela pour ne pas perdre les prochaines élections, qui s’annoncent très mal pour Scott Morrison. « Il a voulu apparaître comme l’homme fort, qui tient tête à la Chine et attaquer les travaillistes sur la sécurité nationale, un sujet sur lequel le Parti libéral pense être plus solide », rappelle Andrew Fowler. La stratégie fut en partie payante. Si Scott Morrison a quand même perdu les élections, les travaillistes, prévenus comme Emmanuel Macron la veille de l’annonce du pacte Aukus, n’ont eu d’autre choix que de soutenir sans réserve cette alliance, bien que le parti soit traditionnellement hostile au nucléaire sous toutes ses formes, et partisan d’une prise de distance avec les États-Unis. C’est sans doute pourquoi Naval Group, entre l’annonce du pacte Aukus en septembre 2021, et la présentation de sa feuille de route détaillée, dix-huit mois plus tard, a travaillé sur une contre-offre, visant à fournir à l’Australie des sous-marins nucléaires. Une incroyable révélation d’Andrew Fowler : la France n’a en effet jamais fourni la pièce maîtresse de sa défense à un autre pays, et elle était visiblement disposée à le faire pour celui qui venait de lui planter un couteau dans le dos… Coopération ou coercition ? Cet ultime coup de poker n’a finalement pas été payant mais, pour Andrew Fowler, c’est l’Australie la grande perdante dans cette affaire. L’Aukus la condamne à financer une pièce centrale de l’architecture de défense voulue par les États-Unis dans le Pacifique. L’auteur note enfin que les Américains sont moins disposés à la coopération avec les Australiens qu’à la coercition. Les travaillistes, sans remettre en cause l’alliance, ont posé un acte fort en octobre 2022 en s’abstenant aux Nations unies lors d’un vote sur le traité d’interdiction des armes nucléaires, alors que l’Australie votait systématiquement contre depuis son adoption en 2017, suivant en cela les États-Unis. Quelques jours plus tard, l’ambassade américaine à Canberra indiquait très clairement que si l’Australie devenait signataire de ce traité, elle ne bénéficierait plus de la protection de son « parapluie nucléaire ». Pour Andrew Fowler, « c’est clairement une menace, et donc non pas la réaction attendue d’un allié, mais celle d’un tyran (“bully”) ». Un tyran qui n’a, pour l’instant, apporté aucune garantie qu’il fournira ces fameux sous-marins nucléaires… Modifié le 24 juin 2024 par osuspir 12 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 24 juin 2024 Share Posté(e) le 24 juin 2024 Et on a fait croire que les cocus étaient les Français. J'aime déjà pas les Australiens mais la qu'ils aillent se faire.un cuire le cul 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 juin 2024 Share Posté(e) le 24 juin 2024 (modifié) il y a 13 minutes, osuspir a dit : C’est sans doute pourquoi Naval Group, entre l’annonce du pacte Aukus en septembre 2021, et la présentation de sa feuille de route détaillée, dix-huit mois plus tard, a travaillé sur une contre-offre, visant à fournir à l’Australie des sous-marins nucléaires. Une incroyable révélation d’Andrew Fowler : la France n’a en effet jamais fourni la pièce maîtresse de sa défense à un autre pays, et elle était visiblement disposée à le faire pour celui qui venait de lui planter un couteau dans le dos… La France aurait donc peut-être pu faire une proposition similaire aux canadiens ? Si ils s'étaient décidés à considérer la propulsion nucléaire ! Surtout que le canada a déjà ue industrie nucléaire civile (certes tres differente) ... à l'inverse de l'australie. Modifié le 24 juin 2024 par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 (modifié) Il y a 7 heures, osuspir a dit : Crise des sous-marins: révélations sur la volte-face de l’Australie https://www.lefigaro.fr/international/crise-des-sous-marins-revelations-sur-la-volte-face-de-l-australie-20240624 Masquer le contenu RÉCIT - Le livre-enquête du journaliste australien Andrew Fowler dénonce la duplicité du gouvernement australien de Scott Morrison, qui pour des motifs électoraux, a rompu le «contrat du siècle» avec Naval Group. C’est un réquisitoire très informé et sans appel. Dans un livre-enquête à paraître le 2 juillet en Australie, le journaliste Andrew Fowler revient en détail sur la rupture du plus important contrat d’armement jamais décroché par la France, la fourniture de douze sous-marins par Naval Group à la marine australienne pour un montant de 35 milliards d’euros, ainsi que sur les manœuvres, orchestrées par Canberra, Washington et Londres pour tromper les Français, avant de révéler leur alliance pour contenir la Chine, l’Aukus. Nuked rappelle une évidence qui a pu échapper à certains, en France, lorsque la trahison a éclaté au grand jour. Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Australie voit les États-Unis comme son plus proche allié, mais également son protecteur. L’idée de s’embarquer dans une telle collaboration avec les Français a d’emblée déplu à certains hauts gradés au sein de l’armée, tout comme à de nombreux cadres de la droite australienne, pour qui l’alliance avec Washington est indépassable. Les Australiens envisageaient de s'approprier le système de propulsion, puis de rompre le contrat avec Naval Group pour construire ensuite eux-mêmes leurs sous-marins Mais comme les États-Unis ne fabriquent pas de sous-marins conventionnels, l’Australie s’est tournée vers d’autres fournisseurs : le Japon, l’Allemagne et la France, dont l’offre était de très loin supérieure. Non seulement elle répondait à toutes les exigences australiennes, mais ses sous-marins, équipés d’un système de propulsion unique en son genre, étaient parmi les plus silencieux du monde. Une technologie chèrement protégée par Naval Group, que certains au sein du ministère australien de la Défense, auraient bien aimé nous voler… C’est ce qu’affirme David Gould, un expert britannique engagé comme consultant par le gouvernement australien, qui fut étroitement impliqué dès le début du processus de sélection des sous-marins. Selon cette source, citée dans le livre d’Andrew Fowler, les Australiens envisageaient de s’approprier le système de propulsion, puis de rompre le contrat avec Naval Group pour construire ensuite eux-mêmes leurs sous-marins. « Je n’ai pas pu recouper cette information, concède Andrew Fowler. Mais j’ai échangé en off avec plusieurs personnes du ministère de la Défense, et ils sont capables d’une telle franchise sur leurs objectifs avec les gens dont ils pensent qu’ils ne parleront pas à la presse.» Un accord est finalement trouvé mais, très peu de temps après, Scott Morrison devient premier ministre. Il est bien moins modéré que son prédécesseur Malcolm Turnbull, et surtout beaucoup plus pro-américain. Il n’aime pas ce pacte conclu avec la France, et décide de le torpiller. Les couteaux s’aiguisent Tandis que les couteaux s’aiguisent, à l’abri des regards, avec Washington et Londres, son gouvernement commence à diffuser des informations négatives sur Naval Group. Les différences culturelles sont pointées du doigt : on reproche aux Français leur manque de ponctualité, leurs déjeuners trop longs, leurs pauses cigarette… On les accuse aussi de retards (réels, mais qui ne remettaient pas en cause le calendrier global) et on dénonce une « explosion » des coûts qui n’en est pas une : elle correspond en fait à l’inflation attendue au cours de la durée d’exécution du contrat, qui court sur vingt ans. En parallèle, Scott Morrison emploie une rhétorique de plus en plus guerrière vis-à-vis de la Chine, présentée comme une menace majeure, susceptible d’envahir l’Australie ou de la cibler avec des missiles, afin de préparer l’opinion à la nécessité d’opter pour des sous-marins nucléaires, dans un pays qui y reste largement opposé. Tout cela pour ne pas perdre les prochaines élections, qui s’annoncent très mal pour Scott Morrison. « Il a voulu apparaître comme l’homme fort, qui tient tête à la Chine et attaquer les travaillistes sur la sécurité nationale, un sujet sur lequel le Parti libéral pense être plus solide », rappelle Andrew Fowler. La stratégie fut en partie payante. Si Scott Morrison a quand même perdu les élections, les travaillistes, prévenus comme Emmanuel Macron la veille de l’annonce du pacte Aukus, n’ont eu d’autre choix que de soutenir sans réserve cette alliance, bien que le parti soit traditionnellement hostile au nucléaire sous toutes ses formes, et partisan d’une prise de distance avec les États-Unis. C’est sans doute pourquoi Naval Group, entre l’annonce du pacte Aukus en septembre 2021, et la présentation de sa feuille de route détaillée, dix-huit mois plus tard, a travaillé sur une contre-offre, visant à fournir à l’Australie des sous-marins nucléaires. Une incroyable révélation d’Andrew Fowler : la France n’a en effet jamais fourni la pièce maîtresse de sa défense à un autre pays, et elle était visiblement disposée à le faire pour celui qui venait de lui planter un couteau dans le dos… Coopération ou coercition ? Cet ultime coup de poker n’a finalement pas été payant mais, pour Andrew Fowler, c’est l’Australie la grande perdante dans cette affaire. L’Aukus la condamne à financer une pièce centrale de l’architecture de défense voulue par les États-Unis dans le Pacifique. L’auteur note enfin que les Américains sont moins disposés à la coopération avec les Australiens qu’à la coercition. Les travaillistes, sans remettre en cause l’alliance, ont posé un acte fort en octobre 2022 en s’abstenant aux Nations unies lors d’un vote sur le traité d’interdiction des armes nucléaires, alors que l’Australie votait systématiquement contre depuis son adoption en 2017, suivant en cela les États-Unis. Quelques jours plus tard, l’ambassade américaine à Canberra indiquait très clairement que si l’Australie devenait signataire de ce traité, elle ne bénéficierait plus de la protection de son « parapluie nucléaire ». Pour Andrew Fowler, « c’est clairement une menace, et donc non pas la réaction attendue d’un allié, mais celle d’un tyran (“bully”) ». Un tyran qui n’a, pour l’instant, apporté aucune garantie qu’il fournira ces fameux sous-marins nucléaires… Les margoulins... Ils ont donc bel et bien voulu nous faire ce que Navantia nous a fait avec le Scorpène! Sait-on s'ils ont pu gratter des technologies sensibles en définitive? Et quelles furent les rétorsions prises par la France (à part gueuler comme des putois)? Il y a 7 heures, Titus K a dit : La France aurait donc peut-être pu faire une proposition similaire aux canadiens ? Si ils s'étaient décidés à considérer la propulsion nucléaire ! Surtout que le canada a déjà ue industrie nucléaire civile (certes tres differente) ... à l'inverse de l'australie. Déjà tenté avec la classe Rubis dans les années 80! Les Américains avaient promis aux Canadiens l'accès aux Seawolf. Les Canadiens ont alors envoyé bouler l'offre Française puis ont été snobés par les Américains pour finalement se tourner vers des vieux sous-marins Anglais conventionnels totalement pourris et qui aujourd'hui ne naviguent que très peu à cause de problèmes de maintenance. Incroyable quand même que des alliés "traditionnels" soient devenus moins fiables que les Indiens qui ont également tenté les pires trucs à notre encontre dans d'autres domaines. Modifié le 25 juin 2024 par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 il y a une heure, Patrick a dit : Les margoulins... Ils ont donc bel et bien voulu nous faire ce que Navantia nous a fait avec le Scorpène! Sait-on s'ils ont pu gratter des technologies sensibles en définitive? Et quelles furent les rétorsions prises par la France (à part gueuler comme des putois)? Tu proposes une bombe nucléaire sur Canberra ? Quand on lis ça franchement Citation « Je n’ai pas pu recouper cette information, concède Andrew Fowler. Mais j’ai échangé en off avec plusieurs personnes du ministère de la Défense, et ils sont capables d’une telle franchise sur leurs objectifs avec les gens dont ils pensent qu’ils ne parleront pas à la presse.» Je rappelle qu'il est ... Journaliste Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Julien Posté(e) le 25 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2024 Pas besoin de retorsions, surtout sur la base d'informations non confirmées. Les Australiens se sont très bien punis eux mêmes et NG a été dédommagé apparemment de manière satisfaisante. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 25 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2024 Il y a 2 heures, clem200 a dit : Je rappelle qu'il est ... Journaliste Andrew Fowler Andrew Fowler est un journaliste d’investigation primé et un ancien reporter pour les programmes Foreign Correspondent et Four Corners d’ABC. Fowler a commencé sa carrière de journaliste au début des années 1970, couvrant la campagne d’attentats à la bombe de l’IRA pour le London Evening News. Il a été chef de cabinet et rédacteur en chef étranger par intérim du journal The Australian. Il a écrit L’homme le plus dangereux du monde, l’histoire de Julian Assange et de WikiLeaks en 2011, qui a été mis à jour en 2012 et 2020. Fowler a interviewé Assange pour la première fois pour Foreign Correspondent en 2010, pour lequel le programme a remporté la médaille d’or du Festival de New York. Ses deux autres livres sont The War on Journalism (Random House, 2015) et Shooting the Messenger : Criminalising Journalism (Routledge, 2017). Fowler est lauréat du prix de la paix des Nations Unies, a donné des conférences sur le journalisme dans des universités en Australie et au Royaume-Uni et a contribué à divers articles universitaires. https://www.mup.com.au/books/nuked-paperback-softback Les retombées spectaculaires de l'accord double de l'Australie avec l'AUKUS Comme tous les programmes d'acquisition militaire d'une valeur de milliards de dollars, la décision de l'Australie d'acheter une nouvelle flotte de sous-marins devait être un processus torturant. Mais personne n'aurait pu prédire la traînée d'épave qu'il a laissée derrière lui, des boulevards de Paris aux chantiers navals d'Adélaïde, alors qu'au fond du gouvernement australien, un groupe secret a conspiré pour renverser la candidature française gagnante. Dans cette histoire de trahison et d'intrigue, Andrew Fowler expose les mensonges et la tromperie qui ont tant indigné le président de la France. Interviewant de nombreuses personnes principales impliquées et discutant avec des sources à Paris, Londres, Washington et Canberra, Fowler assemble le complot pour couler les Français et passer à un sous-marin américain à propulsion nucléaire - une opération bâclée qui a gravement compromis la capacité de l'Australie à se défendre. "Le premier guide essentiel pour comprendre les origines de l'accord AUKUS. Profondément étudié et finement conçu, ce livre soulève des questions importantes et sérieuses sur l'échec des gouvernements Morrison et Albanese à entreprendre les tests les plus fondamentaux et les plus essentiels de la diligence raisonnable politique concernant les risques et la faisabilité de l'aspiration de l'Australie à acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire. Un must, s'il est sobre, de lire sur la tromperie, l'effondrement de la politique, l'ambition déplacée et l'échec continu à informer le public australien de ce que l'accord signifie et implique. » JAMES CURRAN » "La commission d'enquête d'un seul homme d'Andrew Fowler est une torpille nucléaire d'un livre et un service majeur pour le public australien. Il y a des détails étonnants dans chaque chapitre. Fowler déterre les preuves, nomme les noms et montre comment la sécurité nationale, qui devrait être un objectif, est utilisée comme couverture pour quelque chose de plus sinistre. » CLINTON FERNANDES » 6 4 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 il y a 12 minutes, ARMEN56 a dit : Andrew Fowler Andrew Fowler est un journaliste d’investigation primé et un ancien reporter pour les programmes Foreign Correspondent et Four Corners d’ABC. Fowler a commencé sa carrière de journaliste au début des années 1970, couvrant la campagne d’attentats à la bombe de l’IRA pour le London Evening News. Il a été chef de cabinet et rédacteur en chef étranger par intérim du journal The Australian. Il a écrit L’homme le plus dangereux du monde, l’histoire de Julian Assange et de WikiLeaks en 2011, qui a été mis à jour en 2012 et 2020. Fowler a interviewé Assange pour la première fois pour Foreign Correspondent en 2010, pour lequel le programme a remporté la médaille d’or du Festival de New York. Ses deux autres livres sont The War on Journalism (Random House, 2015) et Shooting the Messenger : Criminalising Journalism (Routledge, 2017). Fowler est lauréat du prix de la paix des Nations Unies, a donné des conférences sur le journalisme dans des universités en Australie et au Royaume-Uni et a contribué à divers articles universitaires. https://www.mup.com.au/books/nuked-paperback-softback Les retombées spectaculaires de l'accord double de l'Australie avec l'AUKUS Comme tous les programmes d'acquisition militaire d'une valeur de milliards de dollars, la décision de l'Australie d'acheter une nouvelle flotte de sous-marins devait être un processus torturant. Mais personne n'aurait pu prédire la traînée d'épave qu'il a laissée derrière lui, des boulevards de Paris aux chantiers navals d'Adélaïde, alors qu'au fond du gouvernement australien, un groupe secret a conspiré pour renverser la candidature française gagnante. Dans cette histoire de trahison et d'intrigue, Andrew Fowler expose les mensonges et la tromperie qui ont tant indigné le président de la France. Interviewant de nombreuses personnes principales impliquées et discutant avec des sources à Paris, Londres, Washington et Canberra, Fowler assemble le complot pour couler les Français et passer à un sous-marin américain à propulsion nucléaire - une opération bâclée qui a gravement compromis la capacité de l'Australie à se défendre. "Le premier guide essentiel pour comprendre les origines de l'accord AUKUS. Profondément étudié et finement conçu, ce livre soulève des questions importantes et sérieuses sur l'échec des gouvernements Morrison et Albanese à entreprendre les tests les plus fondamentaux et les plus essentiels de la diligence raisonnable politique concernant les risques et la faisabilité de l'aspiration de l'Australie à acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire. Un must, s'il est sobre, de lire sur la tromperie, l'effondrement de la politique, l'ambition déplacée et l'échec continu à informer le public australien de ce que l'accord signifie et implique. » JAMES CURRAN » "La commission d'enquête d'un seul homme d'Andrew Fowler est une torpille nucléaire d'un livre et un service majeur pour le public australien. Il y a des détails étonnants dans chaque chapitre. Fowler déterre les preuves, nomme les noms et montre comment la sécurité nationale, qui devrait être un objectif, est utilisée comme couverture pour quelque chose de plus sinistre. » CLINTON FERNANDES » Le bouquin est-il disponible en français ? (l'éditeur devrait y songer ) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Eau tarie Posté(e) le 25 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2024 Il y a 4 heures, Patrick a dit : Les margoulins... Ils ont donc bel et bien voulu nous faire ce que Navantia nous a fait avec le Scorpène! Sait-on s'ils ont pu gratter des technologies sensibles en définitive? Et quelles furent les rétorsions prises par la France (à part gueuler comme des putois)? Qu'ils aient au moins envisagé l'option c'est une évidence. Il faut être d'un naïf pour ne pas y songer. Ne serait ce que de se poser la question de pouvoir le faire si la France devient un partenaire vu comme instable. Imaginons un pays qui passe à l'extrême droite anti US par exemple (au hasard ). Vu de leur fenêtre ça serait un gros risque. ça veut pas dire que tu vas le faire. Mais tu as un plan au cas ou. C'est supposé être ça le boulot des services de renseignement et des gouvernants / stratèges. Anticiper les changements, et réagir vite, voir avec un coup d'avance si c'est diplomatiquement tenable. Et nous en tant qu'exportateur, on doit bien sur en être conscient. C'est une évidence. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 Tout ceci a un avantage. Ca montre en creux que la techno française a un cran d'avance sur les autres. L'autre point important c'est que l'allié US n'est pas aussi fiable qu'il faudrait ... ET çà fini par interroger parce que le plan B proposer par AUKUS est toujours très largement dans les limbes et repose sur des sous-marinades UK à l'os et US qui a des difficultés de production. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 (modifié) il y a une heure, ARMEN56 a dit : Mais personne n'aurait pu prédire la traînée d'épave qu'il a laissée derrière lui, des boulevards de Paris aux chantiers navals d'Adélaïde C'est surtout çà qui interroge. Le jeux en valait-il la chandelle ? Même du point de vue US. L'allié Australien a une sous-marinade qui n'aura pas de vrai plan B avant au moins une décennie et qui va devoir envoyer ses marins aux US ou au UK pour tenter de sauvegarder un savoir-faire. Le risque est vraiment que l'Australie n'ait plus de sous-marine d'ici 15 ans sachant que c'est maintenant qu'il faut agir pour qu'elle soit prête d'ici là. Modifié le 25 juin 2024 par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 il y a une heure, herciv a dit : C'est surtout çà qui interroge. Le jeux en valait-il la chandelle ? J'ai envie de dire qu'ils s'en fichent On est à 100% sur du cynisme politique interne. Le long terme, pfiou, on s'en fou 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 Il y a 1 heure, ARMEN56 a dit : Andrew Fowler Andrew Fowler est un journaliste d’investigation primé et un ancien reporter pour les programmes Foreign Correspondent et Four Corners d’ABC. Fowler a commencé sa carrière de journaliste au début des années 1970, couvrant la campagne d’attentats à la bombe de l’IRA pour le London Evening News. Il a été chef de cabinet et rédacteur en chef étranger par intérim du journal The Australian. Il a écrit L’homme le plus dangereux du monde, l’histoire de Julian Assange et de WikiLeaks en 2011, qui a été mis à jour en 2012 et 2020. Fowler a interviewé Assange pour la première fois pour Foreign Correspondent en 2010, pour lequel le programme a remporté la médaille d’or du Festival de New York. Ses deux autres livres sont The War on Journalism (Random House, 2015) et Shooting the Messenger : Criminalising Journalism (Routledge, 2017). Fowler est lauréat du prix de la paix des Nations Unies, a donné des conférences sur le journalisme dans des universités en Australie et au Royaume-Uni et a contribué à divers articles universitaires. https://www.mup.com.au/books/nuked-paperback-softback Les retombées spectaculaires de l'accord double de l'Australie avec l'AUKUS Comme tous les programmes d'acquisition militaire d'une valeur de milliards de dollars, la décision de l'Australie d'acheter une nouvelle flotte de sous-marins devait être un processus torturant. Mais personne n'aurait pu prédire la traînée d'épave qu'il a laissée derrière lui, des boulevards de Paris aux chantiers navals d'Adélaïde, alors qu'au fond du gouvernement australien, un groupe secret a conspiré pour renverser la candidature française gagnante. Dans cette histoire de trahison et d'intrigue, Andrew Fowler expose les mensonges et la tromperie qui ont tant indigné le président de la France. Interviewant de nombreuses personnes principales impliquées et discutant avec des sources à Paris, Londres, Washington et Canberra, Fowler assemble le complot pour couler les Français et passer à un sous-marin américain à propulsion nucléaire - une opération bâclée qui a gravement compromis la capacité de l'Australie à se défendre. "Le premier guide essentiel pour comprendre les origines de l'accord AUKUS. Profondément étudié et finement conçu, ce livre soulève des questions importantes et sérieuses sur l'échec des gouvernements Morrison et Albanese à entreprendre les tests les plus fondamentaux et les plus essentiels de la diligence raisonnable politique concernant les risques et la faisabilité de l'aspiration de l'Australie à acquérir des sous-marins à propulsion nucléaire. Un must, s'il est sobre, de lire sur la tromperie, l'effondrement de la politique, l'ambition déplacée et l'échec continu à informer le public australien de ce que l'accord signifie et implique. » JAMES CURRAN » "La commission d'enquête d'un seul homme d'Andrew Fowler est une torpille nucléaire d'un livre et un service majeur pour le public australien. Il y a des détails étonnants dans chaque chapitre. Fowler déterre les preuves, nomme les noms et montre comment la sécurité nationale, qui devrait être un objectif, est utilisée comme couverture pour quelque chose de plus sinistre. » CLINTON FERNANDES » Je n'avais pas imaginé l'image de la France était si "archaïque" vis à vis d'une partie des australiens... Si les allemands ou les japonais avaient gagné l'appel d'offre, je ne pense pas que cette task force auraient existé. Apparemment, les SNA rubis et les SNLE n'ont jamais existé dans l'imaginaire de certains australiens voir du monde anglo-saxon. Et pourtant, il était convenu dès le départ que les sous marins australiens allaient être des sous marins franco-americain car il ne faut pas oublier que tout le système d'armes, voir une bonne partie de l'électronique embarqué seraient américains ! Et cela représentait facile 50 % du prix du submersible... Bref, cette trahison australienne reste en travers de la gorge car difficilement explicable 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 3 hours ago, Claudio Lopez said: Je n'avais pas imaginé l'image de la France était si "archaïque" vis à vis d'une partie des australiens... Comme dans une bonne partie du monde. Et pas loin de nos frontières en Europe, pr commencer. Il me semble que la DGSE a serieusement été reprimandé pour pas avoir vu venir le coup... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 Il y a 3 heures, Claudio Lopez a dit : Je n'avais pas imaginé l'image de la France était si "archaïque" vis à vis d'une partie des australiens... Entre les essais nucléaires et le Rainbow Warrior ... les voleurs francais qui pillent les épiceries ... les francais asociaux qui n'ont pas compris qu'ailleurs qu'en France la loi c'est la loi et pas juste une recommandation ... forcément qu'on a une image de merde. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 il y a une heure, g4lly a dit : forcément qu'on a une image de merde. Damien Guérot et Silas Despreaux auront sauvé l’honneur . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 (modifié) Il y a 6 heures, Eau tarie a dit : Qu'ils aient au moins envisagé l'option c'est une évidence. Il faut être d'un naïf pour ne pas y songer. Ne serait ce que de se poser la question de pouvoir le faire si la France devient un partenaire vu comme instable. Imaginons un pays qui passe à l'extrême droite anti US par exemple (au hasard ). Vu de leur fenêtre ça serait un gros risque. Et ça concerne qui ça en France? C'est ridicule. Au Japon, en Corée du Sud ou dans n'importe quel pays du sud-est asiatique, avec les mêmes positions, "l'extrême droite anti-US" Française passerait pour un parti de centre-gauche! Et que dire de l'Inde actuelle... Et je ne parlerai même pas de Singapour pour rester fair-play. J'ai pas souvenir que les Japonais les Sud-Coréens ou les indiens aient été ostracisés de la manière dont l'ont été les Français. Il y a 6 heures, Eau tarie a dit : ça veut pas dire que tu vas le faire. Mais tu as un plan au cas ou. C'est supposé être ça le boulot des services de renseignement et des gouvernants / stratèges. Anticiper les changements, et réagir vite, voir avec un coup d'avance si c'est diplomatiquement tenable. Et nous en tant qu'exportateur, on doit bien sur en être conscient. C'est une évidence. C'est lunaire. Dans le cas que tu exposes, il fallait carrément ne pas inviter la France à participer... Il y a 6 heures, herciv a dit : C'est surtout çà qui interroge. Le jeux en valait-il la chandelle ? Même du point de vue US. L'allié Australien a une sous-marinade qui n'aura pas de vrai plan B avant au moins une décennie et qui va devoir envoyer ses marins aux US ou au UK pour tenter de sauvegarder un savoir-faire. Le risque est vraiment que l'Australie n'ait plus de sous-marine d'ici 15 ans sachant que c'est maintenant qu'il faut agir pour qu'elle soit prête d'ici là. Franchement, si la question mérite d'être posée, je pense qu'à ce stade on ne devrait rien en avoir à faire. J'ai pronostiqué qu'ils prendraient de nouveaux sous-marins conventionnels pour assurer la transition entre les Collins et la classe Aukus, qui pour sa part existe surtout pour donner de la visibilité industrielle au successeur des Astute. Je le pense toujours parce qu'aucun Virginia ne sera disponible pour l'Australie à temps et que les principaux tenants de la campagne de dénigrement par voie de presse menée contre Naval Group et le Shortfin Barracuda ont bossé pour TKMS par le passé. Il y a 5 heures, Claudio Lopez a dit : Je n'avais pas imaginé l'image de la France était si "archaïque" vis à vis d'une partie des australiens... Si les allemands ou les japonais avaient gagné l'appel d'offre, je ne pense pas que cette task force auraient existé. Apparemment, les SNA rubis et les SNLE n'ont jamais existé dans l'imaginaire de certains australiens voir du monde anglo-saxon. Et pourtant, il était convenu dès le départ que les sous marins australiens allaient être des sous marins franco-americain car il ne faut pas oublier que tout le système d'armes, voir une bonne partie de l'électronique embarqué seraient américains ! Et cela représentait facile 50 % du prix du submersible... Bref, cette trahison australienne reste en travers de la gorge car difficilement explicable Exactement. Et bizarrement les USA n'ont pas eu peur d'un revirement de la France vers je sais pas qui ou quoi... Étonnant non? Sérieux arrêtons de nous flageller pour des peccadilles. il y a une heure, g4lly a dit : Entre les essais nucléaires et le Rainbow Warrior ... les voleurs francais qui pillent les épiceries ... les francais asociaux qui n'ont pas compris qu'ailleurs qu'en France la loi c'est la loi et pas juste une recommandation ... forcément qu'on a une image de merde. Oh oui je suis sûr que les "backpackers" Français crasseux qui piquent dans les magasins sont les responsables de la dégradation des relations Franco-Australiennes. Surtout vu le contexte sécuritaire Australien actuel avec des hordes d'immigrés plus ou moins légaux qui mettent le zbeul chez eux de façon bien plus violente. D'autre part si ils avaient encore les essais nucléaires en tête, des essais survenus à 6826km de Brisbane sur la côte est, soit une distance supérieure qu'entre la même ville de Brisbane et... Taipeh sur l'île de TAÏWAN (c'est dire à quel point c'est la porte à côté) et bien il fallait pas nous inviter à la compétition! Sérieux c'est un truc de fou à la fin quoi... Modifié le 25 juin 2024 par Patrick 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. mgtstrategy Posté(e) le 25 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2024 Attendez, vous avez vu la gueulle, la reput et les cassos australiens??? En indonesie? En angleterre? Ils ont la pire reputs et il faudrait tendre la joue? Aussi, les essais nucléaires, nan mais foutage de guelle totale alors que les anglais ont fait leurs essais en territoire terrestre australien !!! et ils viennent chialer car on a fait les essais en mer, en profondeur et en territoire FR? Serieux, faut leur tendre le miroir. 1 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. johnsteed Posté(e) le 25 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2024 (modifié) il y a une heure, Patrick a dit : D'autre part si ils avaient encore les essais nucléaires en tête, des essais survenus à 6826km de Brisbane sur la côte est, soit une distance supérieure qu'entre la même ville de Brisbane et... Taipeh sur l'île de TAÏWAN (c'est dire à quel point c'est la porte à côté) et bien il fallait pas nous inviter à la compétition! il y a 45 minutes, mgtstrategy a dit : Aussi, les essais nucléaires, nan mais foutage de guelle totale alors que les anglais ont fait leurs essais en territoire terrestre australien !!! et ils viennent chialer car on a fait les essais en mer, en profondeur et en territoire FR? Bonjour, C'est exactement ce que je m'apprêtais à écrire. J'ai un ami australien qui me disait un jour qu'il détestait Georges Walker Bush (fils) à cause de la guerre en Irak. Mais alors que je m'attendais à ce qu'il me parle de Chirac pour son opposition à la guerre, il me rétorqua qu'il avait un problème avec ce dernier à cause des essais nucléaires qu'il avait repris et terminés. Je me suis permis de lui faire observer deux choses: 1 - La Polynésie Française, c'est la France. Les métropolitains sont aussi chez eux là bas que les Tahitiens le sont en métropole. 2 - Où le royaume uni a-t-il fait ses essais nucléaires ? Réponse: au milieu de l'Australie. Il l'a ramenait moins, là. Non ? L'ami en question n'a rien trouvé à me répondre. Et je ne parle pas des essais US sur l'atoll de Bikini et tout autour bien plus proche de l'Australie que la Polynésie. J'en tire plusieurs conclusions: - Il existe une sorte de réflexe à critiquer et rabaisser tout ce qui est français et non anglo saxon par principe. - Nous ne sommes pas assez performants sur le domaine de l'influence médiatique, le soft power, ce genre de chose en général. Malgré nos bonnes intentions culturelles, "droit de l'homme-iste", sociales, progressistes, diplomatiques, d'autres pays avec beaucoup moins de scrupules, d'états d'âmes, de retenus se forgent une image plus favorable. Comme si, à vouloir bien faire, en faisant preuve de contritions, nous fournissions malgré nous le bâton pour nous faire battre à ceux qui n'attendaient que ça. Investir dans l'armée, le renseignement... très bien. Mais à chaque fois que nous sommes si bien renseignés, on se fait quand même refouler, discréditer et j'en passe. On pourrait aussi mettre des moyens sur ces domaines dont l'importance a explosé depuis l'avènement des réseaux sociaux. Et nous ne sommes pas assez efficaces. https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_nucléaire Modifié le 25 juin 2024 par johnsteed 4 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 juin 2024 Share Posté(e) le 25 juin 2024 il y a une heure, johnsteed a dit : Bonjour, C'est exactement ce que je m'apprêtais à écrire. J'ai un ami australien qui me disait un jour qu'il détestait Georges Walker Bush (fils) à cause de la guerre en Irak. Mais alors que je m'attendais à ce qu'il me parle de Chirac pour son opposition à la guerre, il me rétorqua qu'il avait un problème avec ce dernier à cause des essais nucléaires qu'il avait repris et terminés. Je me suis permis de lui faire observer deux choses: 1 - La Polynésie Française, c'est la France. Les métropolitains sont aussi chez eux là bas que les Tahitiens le sont en métropole. 2 - Où le royaume uni a-t-il fait ses essais nucléaires ? Réponse: au milieu de l'Australie. Il l'a ramenait moins, là. Non ? L'ami en question n'a rien trouvé à me répondre. Et je ne parle pas des essais US sur l'atoll de Bikini et tout autour bien plus proche de l'Australie que la Polynésie. J'en tire plusieurs conclusions: - Il existe une sorte de réflexe à critiquer et rabaisser tout ce qui est français et non anglo saxon par principe. - Nous ne sommes pas assez performants sur le domaine de l'influence médiatique, le soft power, ce genre de chose en général. Malgré nos bonnes intentions culturelles, "droit de l'homme-iste", sociales, progressistes, diplomatiques, d'autres pays avec beaucoup moins de scrupules, d'états d'âmes, de retenus se forgent une image plus favorable. Comme si, à vouloir bien faire, en faisant preuve de contritions, nous fournissions malgré nous le bâton pour nous faire battre à ceux qui n'attendaient que ça. Investir dans l'armée, le renseignement... très bien. Mais à chaque fois que nous sommes si bien renseignés, on se fait quand même refouler, discréditer et j'en passe. On pourrait aussi mettre des moyens sur ces domaines dont l'importance a explosé depuis l'avènement des réseaux sociaux. Et nous ne sommes pas assez efficaces. https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_nucléaire BRAVO. Dans le mille. Rien à ajouter. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SLT Posté(e) le 26 juin 2024 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin 2024 (modifié) Le 25/06/2024 à 15:49, mgtstrategy a dit : Il me semble que la DGSE a serieusement été reprimandé pour pas avoir vu venir le coup... Je vais pousser un peu la question (limite HS, mais je suis curieux) Pour ne pas avoir vu quoi exactement ? Il est de notoriété publique que les discussions sur le sujet ont été très limitées, avec extrêmement peu d'intervenants, et tenues extrêmement secrètes. (Elles ont donc été réalisée, en sous-marin . Je connais le chemin vers la sortie ---> [] ) Ça voudrait quand même dire qu'ils devaient chercher des signaux très spécifiques, dans des discussions probablement très bien chiffrés, auprès de chefs de pays supposés alliés, en plus de toutes les autres missions en cours qu'ils suivent sans doute avec plus d'attention et de craintes. Je ne dis pas que ce n'est pas possible, mais clairement je ne pense pas que ça semblait prioritaire à l'époque. Et enfin, qui dit qu'ils n'avaient pas vu le truc venir et prévenu en amont ? Sauf que dans ce cas là, que faire ? Demander aux PMs et président concernés d'arrêter leurs discussions secrètes dont on est au courant alors qu'on ne devait pas, et qu'on trouve que quand-même-c'est-pas-très-sympa ? Envoyer un message directement au premier ministre australien pour lui demander s'il y a des soucis sur le sujet et obtenir une assurance que tout va bien (ce qu'on peut aussi faire pour d'autres raisons hein...) et confirmer auprès des employés australiens en formation en France, et des organes de décisions et de contrôle australiens que le programme est bien sur les rails et que tout le monde est content avec ce qu'il se passe et qu'il n'y a aucune raison de s'inquiéter ? Dénoncer le contrat immédiatement pour dire qu'on est pas d'accord avec sa future annulation (qui est secrète et dont presque personne n'a eu vent pour le moment) ? C'est là que je suis content d'avoir vu le film Imitation game, qui montre bien que parfois, savoir implique de laisser faire, pour éviter de perdre un avantage massif. Je ne sais pas s'ils savaient et qu'ils avaient prévenu ou avaient été éventuellement rembarrés, et je ne connais pas vraiment l'étendu des sanctions ou réprimandes qui y a pu avoir, mais je ne pense pas que ce soit le sujet majeur sur lequel on puisse les attaquer honnêtement. Modifié le 26 juin 2024 par SLT Mise en forme et clarification 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 26 juin 2024 Share Posté(e) le 26 juin 2024 Il y a 16 heures, Patrick a dit : Sérieux c'est un truc de fou à la fin quoi... Non, c'est de la sociologie Ça s'etudie, se comprends, s'explique et se maîtrise Mais forcément si on ne fait rien ... On peut faire ouin ouin longtemps Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 26 juin 2024 Share Posté(e) le 26 juin 2024 Il y a 20 heures, johnsteed a dit : Bonjour, C'est exactement ce que je m'apprêtais à écrire. J'ai un ami australien qui me disait un jour qu'il détestait Georges Walker Bush (fils) à cause de la guerre en Irak. Mais alors que je m'attendais à ce qu'il me parle de Chirac pour son opposition à la guerre, il me rétorqua qu'il avait un problème avec ce dernier à cause des essais nucléaires qu'il avait repris et terminés. Je me suis permis de lui faire observer deux choses: 1 - La Polynésie Française, c'est la France. Les métropolitains sont aussi chez eux là bas que les Tahitiens le sont en métropole. 2 - Où le royaume uni a-t-il fait ses essais nucléaires ? Réponse: au milieu de l'Australie. Il l'a ramenait moins, là. Non ? L'ami en question n'a rien trouvé à me répondre. Et je ne parle pas des essais US sur l'atoll de Bikini et tout autour bien plus proche de l'Australie que la Polynésie. J'en tire plusieurs conclusions: - Il existe une sorte de réflexe à critiquer et rabaisser tout ce qui est français et non anglo saxon par principe. - Nous ne sommes pas assez performants sur le domaine de l'influence médiatique, le soft power, ce genre de chose en général. Malgré nos bonnes intentions culturelles, "droit de l'homme-iste", sociales, progressistes, diplomatiques, d'autres pays avec beaucoup moins de scrupules, d'états d'âmes, de retenus se forgent une image plus favorable. Comme si, à vouloir bien faire, en faisant preuve de contritions, nous fournissions malgré nous le bâton pour nous faire battre à ceux qui n'attendaient que ça. Investir dans l'armée, le renseignement... très bien. Mais à chaque fois que nous sommes si bien renseignés, on se fait quand même refouler, discréditer et j'en passe. On pourrait aussi mettre des moyens sur ces domaines dont l'importance a explosé depuis l'avènement des réseaux sociaux. Et nous ne sommes pas assez efficaces. https://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_nucléaire D'après ta carte Hiroshima et Nagasaki ce sont des essais nucléaires Américains! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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