MIC_A Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures (modifié) Il y a 9 heures, Alexis a dit : Question judicieuse. Mais quelqu'un aujourd'hui en a parlé autrement Et si ce quelqu'un est impressionné, eh bien il ne montre pas, il a plutôt un sourire ironique aux lèvres Poutine : Les réponses à la militarisation de l’Europe ne tarderont pas à venir Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'une séance plénière du Club de discussion Valdaï que si une menace survenait, la Russie répondrait immédiatement à la militarisation de l'Europe. « L'Allemagne, par exemple, affirme que son armée devrait redevenir la plus puissante d'Europe. C'est bien. Nous écoutons attentivement et étudions ce que cela signifie. Je pense que personne ne doute que la réponse de la Russie ne tardera pas à venir », a déclaré le chef de l'État Pour permettre d'apprécier sur quel ton Poutine dit cela, voici la vidéo, c'est à partir de 0'45''. Même si vous ne comprenez pas le russe, vous comprendrez quel ton il utilise On commence à avoir l'habitude, non ? Une constante, toujours dans l'inversion et la victimisation pour se justifier, qui s'arme jusqu'aux dents et prépare la guerre depuis et a envahi son voisin et menaces sans cesses ? A mon avis, il n'a pas cru à un réarmement massif de l'UE, beaucoup trop focalisé sur ses préoccupations concernant le renchérissement de ses productions et importations. Là, des décisions semblent prises pour changer durablement cet état de fait et ça contrarie encore un peu plus ses plans initiaux déjà passablement foirés concernant l'Ukraine. Modifié il y a 7 heures par MIC_A 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) il y a 5 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 5 heures (modifié) Il y a 10 heures, Alexis a dit : Question judicieuse. Mais quelqu'un aujourd'hui en a parlé autrement Et si ce quelqu'un est impressionné, eh bien il ne montre pas, il a plutôt un sourire ironique aux lèvres Poutine : Les réponses à la militarisation de l’Europe ne tarderont pas à venir Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'une séance plénière du Club de discussion Valdaï que si une menace survenait, la Russie répondrait immédiatement à la militarisation de l'Europe. « L'Allemagne, par exemple, affirme que son armée devrait redevenir la plus puissante d'Europe. C'est bien. Nous écoutons attentivement et étudions ce que cela signifie. Je pense que personne ne doute que la réponse de la Russie ne tardera pas à venir », a déclaré le chef de l'État Pour permettre d'apprécier sur quel ton Poutine dit cela, voici la vidéo, c'est à partir de 0'45''. Même si vous ne comprenez pas le russe, vous comprendrez quel ton il utilise Il y a 8 heures, Patrick a dit : ...Ce qu'ils font en rachetant des P-8 et des F-35... Il y a 3 heures, Arland a dit : C'est surtout de s'affranchir de la France (le couple franco-allemand en état de mort cérébrale comme dirait notre génie), s'affranchir du monde anglo-saxon ça c'est impossible. J'ai précisé qu'ils vont "essayer de s'affranchir de la tutelle Américaine". Certes ils achètent des P-8 et F-35 et d'autres équipements, mais par exemple sur les 83 Md€ de commandes industrielles prévues sur les douze prochains mois (rythme quatre fois supérieur à celui des années 2010-2020), à priori moins de 10% iront à la BTID américaine. Par ailleurs, cela s’inscrit dans une trajectoire de long terme avec un budget de défense porté à 108 Md€ dès 2026, puis 160 Md€ en 2029, soit une progression de plus de 200 % en l’espace de sept ans. Si ces budgets seront confirmés, cela représentera des sommes considérables. Même avec un rendement de la dépense moins efficace qu'en France, ça permettra de développer les technologies qui leur manquent et d'acquérir une énorme quantité de matériels. Alors certes la ressource RH ne sera peut-être suffisante, mais sur le long terme ça sert leur agenda qui est de moins dépendre des US et surtout ne pas dépendre de la France et la GB. C'est donc au prisme de cet agenda qu'il faut comprendre leur politique de défense et leurs actions, et notamment, ce qui ressemble de plus en plus à une campagne de désinformations sur le SCAF. Poutine qui préfère une Allemagne bridée et sous tutelle US, a bien compris. Alors certes il n'est pas content et fanfaronne en disant qu'il répondra à ce réarmement Européen et Allemand, mais honnêtement je ne vois pas comment il peut faire pour l'arrêter, à part arrêter sa guerre en Ukraine. Modifié il y a 5 heures par CANDIDE 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures 1 hour ago, CANDIDE said: Alors certes la ressource RH ne sera peut-être suffisante, mais sur le long terme ça sert leur agenda qui est de moins dépendre des US et surtout ne pas dépendre de la France et la GB. C'est donc au prisme de cet agenda qu'il faut comprendre leur politique de défense et leurs actions, et notamment, ce qui ressemble de plus en plus à une campagne de désinformations sur le SCAF. Je pense que tu as raison sur le "ne pas dépendre de la France et de la GB". C'est un élément sous-estimé mais qui est la clé pour comprendre ce qui se passe sur les dossiers communs franco/allemand en ce moment. Ces derniers ont été convenus à une époque ou l'Allemagne n'avait pas prévu de plan de réarmement et se sentait relativement en sécurité sous le parapluie OTAN, sans menace immédiate. Les projets communs avec la France suivaient une logique industrielle et diplomatique de long terme (renforcement partenariat franco/allemand, pérennisations de bureaux d'étude à court terme, ébauche par le politique d'une consolidation industrielle à long terme dans un cadre européen). La situation nouvelle de réarmement oriente le complexe militaro industriel allemand dans une voie complètement différente (acheter des licences sur de la technologie aux US, en Israël ou ailleurs pour lancer la fabrication en Allemagne des armements nouveaux nécessaire à la sécurité de l'Allemagne à court terme) et pousse le pouvoir allemand dans une voie plus souveraine car il n'est pas question d'échanger la dépendance aux USA (dont il est difficile de se défaire, quoi que Trump puisse faire) et aux hydrocarbures pas cher Russes (dont l'industrie allemande continue à souffrir) par une dépendance stratégique nouvelle à d'autres puissances européennes. D'ailleurs, sur le SCAF, la critique est que ce n'est pas acceptable que Dassault (et la France) prenne le leadership. Il y a un fond de sincérité dans cette critique que l'on trouve incompréhensible en France car le savoir-faire français justifie de manière "évidente" un lead technique. L'Allemagne a accepté de dépendre de l'hyperpuissance américaine pour son aviation, mais n'est pas prête à l'être de la France. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Il y a 5 heures, Arland a dit : le couple franco-allemand en état de mort cérébrale comme dirait notre génie Arrêtons cette obsession romantique franco-française de "couple franco-allemand", quasi personne n'utilise cette expression en Allemagne et depuis longtemps ... Je sais que la notion "d'axe Paris Berlin" est peut-être plus difficile a avaler du fait de l'histoire, mais correspond mieux sémantiquement que cette histoire de couple qui fini toujours par des tromperies et des cocufiages en règle .... Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 37 minutes, Rivelo a dit : Je pense que tu as raison sur le "ne pas dépendre de la France et de la GB". C'est un élément sous-estimé mais qui est la clé pour comprendre ce qui se passe sur les dossiers communs franco/allemand en ce moment. Ces derniers ont été convenus à une époque ou l'Allemagne n'avait pas prévu de plan de réarmement et se sentait relativement en sécurité sous le parapluie OTAN, sans menace immédiate. Les projets communs avec la France suivaient une logique industrielle et diplomatique de long terme (renforcement partenariat franco/allemand, pérennisations de bureaux d'étude à court terme, ébauche par le politique d'une consolidation industrielle à long terme dans un cadre européen). La situation nouvelle de réarmement oriente le complexe militaro industriel allemand dans une voie complètement différente (acheter des licences sur de la technologie aux US, en Israël ou ailleurs pour lancer la fabrication en Allemagne des armements nouveaux nécessaire à la sécurité de l'Allemagne à court terme) et pousse le pouvoir allemand dans une voie plus souveraine car il n'est pas question d'échanger la dépendance aux USA (dont il est difficile de se défaire, quoi que Trump puisse faire) et aux hydrocarbures pas cher Russes (dont l'industrie allemande continue à souffrir) par une dépendance stratégique nouvelle à d'autres puissances européennes. D'ailleurs, sur le SCAF, la critique est que ce n'est pas acceptable que Dassault (et la France) prenne le leadership. Il y a un fond de sincérité dans cette critique que l'on trouve incompréhensible en France car le savoir-faire français justifie de manière "évidente" un lead technique. L'Allemagne a accepté de dépendre de l'hyperpuissance américaine pour son aviation, mais n'est pas prête à l'être de la France. Il y'a un élément à prendre en compte (se référer à l'interview du DPG de Dassault par la commission parlementaire) mais c'est que les allemands font du dumping industriel avec leur industrie de défense (ou dit autrement et je cite à peu près de mémoire "Le Bundestag en a rien à faire que cela fonctionne tant que ça soutient leur industrie/leurs emplois) C'est une approche qui peut eventuellement se comprendre (moyennement dans le cas d'un système de défense si on pense devoir l'utiliser un jour) et qui est en fait évident (suffit de voir les problèmes de surcouts associés aux problèmes techniques gentiment passés sous le tapis pour les Boxers/Puma/Frégates de Classe Hessen et j'en passe) Du coup les 100 milliards pour le budget de la défense c'est juste un pork barrel à l'allemande. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : J'ai précisé qu'ils vont "essayer de s'affranchir de la tutelle Américaine". Certes ils achètent des P-8 et F-35 et d'autres équipements, mais par exemple sur les 83 Md€ de commandes industrielles prévues sur les douze prochains mois (rythme quatre fois supérieur à celui des années 2010-2020), à priori moins de 10% iront à la BTID américaine. On verra pour les "moins de 10%". Une commande de 50 F-35 en guise de "plan B" pour "remplacer les Tornado" et les 10% deviendront 30%. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Par ailleurs, cela s’inscrit dans une trajectoire de long terme avec un budget de défense porté à 108 Md€ dès 2026, puis 160 Md€ en 2029, soit une progression de plus de 200 % en l’espace de sept ans. Qu'il faudra absorber en tant que telle. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Si ces budgets seront confirmés, Gros "si". En cas d'arrêt de la guerre en Ukraine, il se passe quoi? Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : cela représentera des sommes considérables. Même avec un rendement de la dépense moins efficace qu'en France, ça permettra de développer les technologies qui leur manquent et d'acquérir une énorme quantité de matériels. Acquérir? oui. Développer? non. L'argent ne compresse pas le temps. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Alors certes la ressource RH ne sera peut-être suffisante, Gigantesque sujet. Recrutement, rétention, attrait, vie de famille, perspectives de carrière... Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : mais sur le long terme ça sert leur agenda qui est de moins dépendre des US et surtout ne pas dépendre de la France et la GB. ...Dans ce cas pourquoi le SCAF? Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : C'est donc au prisme de cet agenda qu'il faut comprendre leur politique de défense et leurs actions, et notamment, ce qui ressemble de plus en plus à une campagne de désinformations sur le SCAF. Justement, ça voudrait dire que c'est un changement de tactique complet. Or ce qu'on observe c'est au contraire une volonté de se rapprocher encore des Américains, en allant chercher Anduril, Kratos... comme "petits" acteurs supposément plus malléables que les "grands" comme LM, sans doute, mais qui seront néanmoins défendus bec et ongles si les Allemands tentaient de leur faire ce qu'ils essaient de faire à Dassault... Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Poutine qui préfère une Allemagne bridée et sous tutelle US, a bien compris. Alors certes il n'est pas content et fanfaronne en disant qu'il répondra à ce réarmement Européen et Allemand, mais honnêtement je ne vois pas comment il peut faire pour l'arrêter, à part arrêter sa guerre en Ukraine. Voir poutine être tout fébrile devant les annonces allemandes était très amusant. Parce que si l'état de l'armée allemande actuelle est un signe de ce qui est à venir, c'est-à dire un peu mieux mais pas mirobolant non plus, alors la russie est, comme l'a même mentionné trump encore récemment, définitivement "un tigre de papier". Et comme tu le dis, si poutine arrête la guerre en Ukraine, qu'adviendra-t-il du réarmement allemand? Je crois qu'on connait tous la réponse: "dividendes de la paix"! Il y a après-tout bien d'autres choses à gérer en Allemagne. Et ne nous leurrons pas non plus au passage: les allemands seront les premiers à revenir sur le marché russe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Il y a 6 heures, MIC_A a dit : On commence à avoir l'habitude, non ? Une constante, toujours dans l'inversion et la victimisation pour se justifier, qui s'arme jusqu'aux dents et prépare la guerre depuis et a envahi son voisin et menaces sans cesses ? A mon avis, il n'a pas cru à un réarmement massif de l'UE, beaucoup trop focalisé sur ses préoccupations concernant le renchérissement de ses productions et importations. Là, des décisions semblent prises pour changer durablement cet état de fait et ça contrarie encore un peu plus ses plans initiaux déjà passablement foirés concernant l'Ukraine. Et dans le temps long, avec l'Ukraine en tampon et l'attrition qui les concerne eux aussi, l'UE reste un concurent économique et industriel (base de la BITD > de la défense) plus que sérieux et préoccupant. Il suffit de voir les propos et actions ces dernières semaines, inimaginables en 2021. Il y a 2 heures, Clairon a dit : Arrêtons cette obsession romantique franco-française de "couple franco-allemand", quasi personne n'utilise cette expression en Allemagne et depuis longtemps ... Je sais que la notion "d'axe Paris Berlin" est peut-être plus difficile a avaler du fait de l'histoire, mais correspond mieux sémantiquement que cette histoire de couple qui fini toujours par des tromperies et des cocufiages en règle .... Clairon Faut dire que l'Histoire nous a appris qu'autrement que l'amitié, on ramasse quand même... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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