MIC_A Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre (modifié) Il y a 9 heures, Alexis a dit : Question judicieuse. Mais quelqu'un aujourd'hui en a parlé autrement Et si ce quelqu'un est impressionné, eh bien il ne montre pas, il a plutôt un sourire ironique aux lèvres Poutine : Les réponses à la militarisation de l’Europe ne tarderont pas à venir Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'une séance plénière du Club de discussion Valdaï que si une menace survenait, la Russie répondrait immédiatement à la militarisation de l'Europe. « L'Allemagne, par exemple, affirme que son armée devrait redevenir la plus puissante d'Europe. C'est bien. Nous écoutons attentivement et étudions ce que cela signifie. Je pense que personne ne doute que la réponse de la Russie ne tardera pas à venir », a déclaré le chef de l'État Pour permettre d'apprécier sur quel ton Poutine dit cela, voici la vidéo, c'est à partir de 0'45''. Même si vous ne comprenez pas le russe, vous comprendrez quel ton il utilise On commence à avoir l'habitude, non ? Une constante, toujours dans l'inversion et la victimisation pour se justifier, qui s'arme jusqu'aux dents et prépare la guerre depuis et a envahi son voisin et menaces sans cesses ? A mon avis, il n'a pas cru à un réarmement massif de l'UE, beaucoup trop focalisé sur ses préoccupations concernant le renchérissement de ses productions et importations. Là, des décisions semblent prises pour changer durablement cet état de fait et ça contrarie encore un peu plus ses plans initiaux déjà passablement foirés concernant l'Ukraine. Modifié le 3 octobre par MIC_A 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 3 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 octobre (modifié) Il y a 10 heures, Alexis a dit : Question judicieuse. Mais quelqu'un aujourd'hui en a parlé autrement Et si ce quelqu'un est impressionné, eh bien il ne montre pas, il a plutôt un sourire ironique aux lèvres Poutine : Les réponses à la militarisation de l’Europe ne tarderont pas à venir Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lors d'une séance plénière du Club de discussion Valdaï que si une menace survenait, la Russie répondrait immédiatement à la militarisation de l'Europe. « L'Allemagne, par exemple, affirme que son armée devrait redevenir la plus puissante d'Europe. C'est bien. Nous écoutons attentivement et étudions ce que cela signifie. Je pense que personne ne doute que la réponse de la Russie ne tardera pas à venir », a déclaré le chef de l'État Pour permettre d'apprécier sur quel ton Poutine dit cela, voici la vidéo, c'est à partir de 0'45''. Même si vous ne comprenez pas le russe, vous comprendrez quel ton il utilise Il y a 8 heures, Patrick a dit : ...Ce qu'ils font en rachetant des P-8 et des F-35... Il y a 3 heures, Arland a dit : C'est surtout de s'affranchir de la France (le couple franco-allemand en état de mort cérébrale comme dirait notre génie), s'affranchir du monde anglo-saxon ça c'est impossible. J'ai précisé qu'ils vont "essayer de s'affranchir de la tutelle Américaine". Certes ils achètent des P-8 et F-35 et d'autres équipements, mais par exemple sur les 83 Md€ de commandes industrielles prévues sur les douze prochains mois (rythme quatre fois supérieur à celui des années 2010-2020), à priori moins de 10% iront à la BTID américaine. Par ailleurs, cela s’inscrit dans une trajectoire de long terme avec un budget de défense porté à 108 Md€ dès 2026, puis 160 Md€ en 2029, soit une progression de plus de 200 % en l’espace de sept ans. Si ces budgets seront confirmés, cela représentera des sommes considérables. Même avec un rendement de la dépense moins efficace qu'en France, ça permettra de développer les technologies qui leur manquent et d'acquérir une énorme quantité de matériels. Alors certes la ressource RH ne sera peut-être suffisante, mais sur le long terme ça sert leur agenda qui est de moins dépendre des US et surtout ne pas dépendre de la France et la GB. C'est donc au prisme de cet agenda qu'il faut comprendre leur politique de défense et leurs actions, et notamment, ce qui ressemble de plus en plus à une campagne de désinformations sur le SCAF. Poutine qui préfère une Allemagne bridée et sous tutelle US, a bien compris. Alors certes il n'est pas content et fanfaronne en disant qu'il répondra à ce réarmement Européen et Allemand, mais honnêtement je ne vois pas comment il peut faire pour l'arrêter, à part arrêter sa guerre en Ukraine. Modifié le 3 octobre par CANDIDE 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre 1 hour ago, CANDIDE said: Alors certes la ressource RH ne sera peut-être suffisante, mais sur le long terme ça sert leur agenda qui est de moins dépendre des US et surtout ne pas dépendre de la France et la GB. C'est donc au prisme de cet agenda qu'il faut comprendre leur politique de défense et leurs actions, et notamment, ce qui ressemble de plus en plus à une campagne de désinformations sur le SCAF. Je pense que tu as raison sur le "ne pas dépendre de la France et de la GB". C'est un élément sous-estimé mais qui est la clé pour comprendre ce qui se passe sur les dossiers communs franco/allemand en ce moment. Ces derniers ont été convenus à une époque ou l'Allemagne n'avait pas prévu de plan de réarmement et se sentait relativement en sécurité sous le parapluie OTAN, sans menace immédiate. Les projets communs avec la France suivaient une logique industrielle et diplomatique de long terme (renforcement partenariat franco/allemand, pérennisations de bureaux d'étude à court terme, ébauche par le politique d'une consolidation industrielle à long terme dans un cadre européen). La situation nouvelle de réarmement oriente le complexe militaro industriel allemand dans une voie complètement différente (acheter des licences sur de la technologie aux US, en Israël ou ailleurs pour lancer la fabrication en Allemagne des armements nouveaux nécessaire à la sécurité de l'Allemagne à court terme) et pousse le pouvoir allemand dans une voie plus souveraine car il n'est pas question d'échanger la dépendance aux USA (dont il est difficile de se défaire, quoi que Trump puisse faire) et aux hydrocarbures pas cher Russes (dont l'industrie allemande continue à souffrir) par une dépendance stratégique nouvelle à d'autres puissances européennes. D'ailleurs, sur le SCAF, la critique est que ce n'est pas acceptable que Dassault (et la France) prenne le leadership. Il y a un fond de sincérité dans cette critique que l'on trouve incompréhensible en France car le savoir-faire français justifie de manière "évidente" un lead technique. L'Allemagne a accepté de dépendre de l'hyperpuissance américaine pour son aviation, mais n'est pas prête à l'être de la France. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre Il y a 5 heures, Arland a dit : le couple franco-allemand en état de mort cérébrale comme dirait notre génie Arrêtons cette obsession romantique franco-française de "couple franco-allemand", quasi personne n'utilise cette expression en Allemagne et depuis longtemps ... Je sais que la notion "d'axe Paris Berlin" est peut-être plus difficile a avaler du fait de l'histoire, mais correspond mieux sémantiquement que cette histoire de couple qui fini toujours par des tromperies et des cocufiages en règle .... Clairon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre il y a 37 minutes, Rivelo a dit : Je pense que tu as raison sur le "ne pas dépendre de la France et de la GB". C'est un élément sous-estimé mais qui est la clé pour comprendre ce qui se passe sur les dossiers communs franco/allemand en ce moment. Ces derniers ont été convenus à une époque ou l'Allemagne n'avait pas prévu de plan de réarmement et se sentait relativement en sécurité sous le parapluie OTAN, sans menace immédiate. Les projets communs avec la France suivaient une logique industrielle et diplomatique de long terme (renforcement partenariat franco/allemand, pérennisations de bureaux d'étude à court terme, ébauche par le politique d'une consolidation industrielle à long terme dans un cadre européen). La situation nouvelle de réarmement oriente le complexe militaro industriel allemand dans une voie complètement différente (acheter des licences sur de la technologie aux US, en Israël ou ailleurs pour lancer la fabrication en Allemagne des armements nouveaux nécessaire à la sécurité de l'Allemagne à court terme) et pousse le pouvoir allemand dans une voie plus souveraine car il n'est pas question d'échanger la dépendance aux USA (dont il est difficile de se défaire, quoi que Trump puisse faire) et aux hydrocarbures pas cher Russes (dont l'industrie allemande continue à souffrir) par une dépendance stratégique nouvelle à d'autres puissances européennes. D'ailleurs, sur le SCAF, la critique est que ce n'est pas acceptable que Dassault (et la France) prenne le leadership. Il y a un fond de sincérité dans cette critique que l'on trouve incompréhensible en France car le savoir-faire français justifie de manière "évidente" un lead technique. L'Allemagne a accepté de dépendre de l'hyperpuissance américaine pour son aviation, mais n'est pas prête à l'être de la France. Il y'a un élément à prendre en compte (se référer à l'interview du DPG de Dassault par la commission parlementaire) mais c'est que les allemands font du dumping industriel avec leur industrie de défense (ou dit autrement et je cite à peu près de mémoire "Le Bundestag en a rien à faire que cela fonctionne tant que ça soutient leur industrie/leurs emplois) C'est une approche qui peut eventuellement se comprendre (moyennement dans le cas d'un système de défense si on pense devoir l'utiliser un jour) et qui est en fait évident (suffit de voir les problèmes de surcouts associés aux problèmes techniques gentiment passés sous le tapis pour les Boxers/Puma/Frégates de Classe Hessen et j'en passe) Du coup les 100 milliards pour le budget de la défense c'est juste un pork barrel à l'allemande. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : J'ai précisé qu'ils vont "essayer de s'affranchir de la tutelle Américaine". Certes ils achètent des P-8 et F-35 et d'autres équipements, mais par exemple sur les 83 Md€ de commandes industrielles prévues sur les douze prochains mois (rythme quatre fois supérieur à celui des années 2010-2020), à priori moins de 10% iront à la BTID américaine. On verra pour les "moins de 10%". Une commande de 50 F-35 en guise de "plan B" pour "remplacer les Tornado" et les 10% deviendront 30%. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Par ailleurs, cela s’inscrit dans une trajectoire de long terme avec un budget de défense porté à 108 Md€ dès 2026, puis 160 Md€ en 2029, soit une progression de plus de 200 % en l’espace de sept ans. Qu'il faudra absorber en tant que telle. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Si ces budgets seront confirmés, Gros "si". En cas d'arrêt de la guerre en Ukraine, il se passe quoi? Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : cela représentera des sommes considérables. Même avec un rendement de la dépense moins efficace qu'en France, ça permettra de développer les technologies qui leur manquent et d'acquérir une énorme quantité de matériels. Acquérir? oui. Développer? non. L'argent ne compresse pas le temps. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Alors certes la ressource RH ne sera peut-être suffisante, Gigantesque sujet. Recrutement, rétention, attrait, vie de famille, perspectives de carrière... Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : mais sur le long terme ça sert leur agenda qui est de moins dépendre des US et surtout ne pas dépendre de la France et la GB. ...Dans ce cas pourquoi le SCAF? Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : C'est donc au prisme de cet agenda qu'il faut comprendre leur politique de défense et leurs actions, et notamment, ce qui ressemble de plus en plus à une campagne de désinformations sur le SCAF. Justement, ça voudrait dire que c'est un changement de tactique complet. Or ce qu'on observe c'est au contraire une volonté de se rapprocher encore des Américains, en allant chercher Anduril, Kratos... comme "petits" acteurs supposément plus malléables que les "grands" comme LM, sans doute, mais qui seront néanmoins défendus bec et ongles si les Allemands tentaient de leur faire ce qu'ils essaient de faire à Dassault... Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Poutine qui préfère une Allemagne bridée et sous tutelle US, a bien compris. Alors certes il n'est pas content et fanfaronne en disant qu'il répondra à ce réarmement Européen et Allemand, mais honnêtement je ne vois pas comment il peut faire pour l'arrêter, à part arrêter sa guerre en Ukraine. Voir poutine être tout fébrile devant les annonces allemandes était très amusant. Parce que si l'état de l'armée allemande actuelle est un signe de ce qui est à venir, c'est-à dire un peu mieux mais pas mirobolant non plus, alors la russie est, comme l'a même mentionné trump encore récemment, définitivement "un tigre de papier". Et comme tu le dis, si poutine arrête la guerre en Ukraine, qu'adviendra-t-il du réarmement allemand? Je crois qu'on connait tous la réponse: "dividendes de la paix"! Il y a après-tout bien d'autres choses à gérer en Allemagne. Et ne nous leurrons pas non plus au passage: les allemands seront les premiers à revenir sur le marché russe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre Il y a 6 heures, MIC_A a dit : On commence à avoir l'habitude, non ? Une constante, toujours dans l'inversion et la victimisation pour se justifier, qui s'arme jusqu'aux dents et prépare la guerre depuis et a envahi son voisin et menaces sans cesses ? A mon avis, il n'a pas cru à un réarmement massif de l'UE, beaucoup trop focalisé sur ses préoccupations concernant le renchérissement de ses productions et importations. Là, des décisions semblent prises pour changer durablement cet état de fait et ça contrarie encore un peu plus ses plans initiaux déjà passablement foirés concernant l'Ukraine. Et dans le temps long, avec l'Ukraine en tampon et l'attrition qui les concerne eux aussi, l'UE reste un concurent économique et industriel (base de la BITD > de la défense) plus que sérieux et préoccupant. Il suffit de voir les propos et actions ces dernières semaines, inimaginables en 2021. Il y a 2 heures, Clairon a dit : Arrêtons cette obsession romantique franco-française de "couple franco-allemand", quasi personne n'utilise cette expression en Allemagne et depuis longtemps ... Je sais que la notion "d'axe Paris Berlin" est peut-être plus difficile a avaler du fait de l'histoire, mais correspond mieux sémantiquement que cette histoire de couple qui fini toujours par des tromperies et des cocufiages en règle .... Clairon Faut dire que l'Histoire nous a appris qu'autrement que l'amitié, on ramasse quand même... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. BPCs Posté(e) le 3 octobre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 octobre Il y a 9 heures, Rivelo a dit : Je pense que tu as raison sur le "ne pas dépendre de la France et de la GB". C'est un élément sous-estimé mais qui est la clé pour comprendre ce qui se passe sur les dossiers communs franco/allemand en ce moment. Ces derniers ont été convenus à une époque ou l'Allemagne n'avait pas prévu de plan de réarmement et se sentait relativement en sécurité sous le parapluie OTAN, sans menace immédiate. Les projets communs avec la France suivaient une logique industrielle et diplomatique de long terme (renforcement partenariat franco/allemand, pérennisations de bureaux d'étude à court terme, ébauche par le politique d'une consolidation industrielle à long terme dans un cadre européen). A la journée de l'école de cavalerie, mon voisin de place au fond à gauche près du radiateur était un IGA 2S avec lequel j'ai pu discuter un peu à la pose. Il avait notamment été l'un des 3 pères du Leclerc et auparavant été responsable de la collaboration sur le char franco-allemand. Il en conservait un effarement entre le contraste avec l'entente chaleureuse entre ingénieurs allemand et français qui étaient tous respectivement francophiles et germanophiles et la réalité de la discussion technique où son impression était que les Allemands n'avaient pas besoin des français et surtout avaient des nécessités de répartition de la charge de travail entre le nord protestant et le sud catholique avec surtout une mise en concurrence des prestataires pour la production avec attribution au gagnant des 2/3 et du 1/3 au perdant. Avec le risque pour les français de retrouver avec de nouveaux interlocuteurs qui n'accepterait pas forcément ce qu'auraient acceptés les premiers... Son impression était que la structure de fonctionnement industrielle des Allemands.les rendaient difficilement accessibles à une collaboration. 1 8 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre (modifié) Il y a 8 heures, Patrick a dit : On verra pour les "moins de 10%". Une commande de 50 F-35 en guise de "plan B" pour "remplacer les Tornado" et les 10% deviendront 30%. Qu'il faudra absorber en tant que telle. Gros "si". En cas d'arrêt de la guerre en Ukraine, il se passe quoi? Acquérir? oui. Développer? non. L'argent ne compresse pas le temps. Gigantesque sujet. Recrutement, rétention, attrait, vie de famille, perspectives de carrière... ...Dans ce cas pourquoi le SCAF? Justement, ça voudrait dire que c'est un changement de tactique complet. Or ce qu'on observe c'est au contraire une volonté de se rapprocher encore des Américains, en allant chercher Anduril, Kratos... comme "petits" acteurs supposément plus malléables que les "grands" comme LM, sans doute, mais qui seront néanmoins défendus bec et ongles si les Allemands tentaient de leur faire ce qu'ils essaient de faire à Dassault... Voir poutine être tout fébrile devant les annonces allemandes était très amusant. Parce que si l'état de l'armée allemande actuelle est un signe de ce qui est à venir, c'est-à dire un peu mieux mais pas mirobolant non plus, alors la russie est, comme l'a même mentionné trump encore récemment, définitivement "un tigre de papier". Et comme tu le dis, si poutine arrête la guerre en Ukraine, qu'adviendra-t-il du réarmement allemand? Je crois qu'on connait tous la réponse: "dividendes de la paix"! Il y a après-tout bien d'autres choses à gérer en Allemagne. Et ne nous leurrons pas non plus au passage: les allemands seront les premiers à revenir sur le marché russe. Mes propos concernent les intentions que je crois sous-jacentes aux annonces de dépenses faramineuses de l'Allemagne. Tes doutes concernent plutôt la faisabilité d'atteindre ces buts présumés. Nous ne sommes pas sur le même plan, même si je peux être d'accord avec toi sur plusieurs points. Modifié le 3 octobre par CANDIDE 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 3 octobre Share Posté(e) le 3 octobre Il y a 2 heures, BPCs a dit : A la journée de l'école de cavalerie, mon voisin de place au fond à gauche près du radiateur était un IGA 2S avec lequel j'ai pu discuter un peu à la pose. Il avait notamment été l'un des 3 pères du Leclerc et auparavant été responsable de la collaboration sur le char franco-allemand. Il en conservait un effarement entre le contraste avec l'entente chaleureuse entre ingénieurs allemand et français qui étaient tous respectivement francophiles et germanophiles et la réalité de la discussion technique où son impression était que les Allemands n'avaient pas besoin des français et surtout avaient des nécessités de répartition de la charge de travail entre le nord protestant et le sud catholique avec surtout une mise en concurrence des prestataires pour la production avec attribution au gagnant des 2/3 et du 1/3 au perdant. Avec le risque pour les français de retrouver avec de nouveaux interlocuteurs qui n'accepterait pas forcément ce qu'auraient acceptés les premiers... Son impression était que la structure de fonctionnement industrielle des Allemands.les rendaient difficilement accessibles à une collaboration. En clair avec les Allemands l'ISL c'est génial, mais la production industrielle il faut oublier parce que ce n'est pas politiquement envisageable en l'état pour des raisons en grande partie internes à l'Allemagne... Bon, et bien vu qu'on le sait, pourquoi on s'entête dans des trucs qui ne marchent pas, et qu'on snobe la R&D de gré à gré sur des domaines novateurs où on peut faire de grandes choses et ensuite réutiliser les briques à droite à gauche quitte à lâcher des royalties de part et d'autre? Ahurissant. Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Mes propos concernent les intentions que je crois sous-jacentes aux annonces de dépenses faramineuses de l'Allemagne. Tes doutes concernent plutôt la faisabilité d'atteindre ces buts présumés. Nous ne sommes pas sur le même plan, même si je peux être d'accord avec toi sur plusieurs points. Certes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 4 octobre Share Posté(e) le 4 octobre (modifié) Thales Belgium va fabriquer 10.000 roquettes guidées laser de 70mm en 2026. La France reste focalisée sur son 68mm... Europe de la Défense Modifié le 4 octobre par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 5 octobre Share Posté(e) le 5 octobre UNCLASSIFIED Assessment of the hybrid threat to Denmark On 3 October, the Danish Defence Intelligence Service (DDIS) 3 October 2025 --> https://www.fe-ddis.dk/globalassets/fe/dokumenter/2025/trusselsvurderinger/-assessment-of-the-hybrid-threat-against-denmark-.pdf 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 17 octobre Share Posté(e) le 17 octobre C'est parti pour EDIP. C'est pas encore un gros fond mais il y a maintenant un fond structuré européen pouvant servir à financer des projet avec au moins 70% de contenu européen. https://www.lefigaro.fr/conjoncture/l-ue-trouve-un-accord-sur-un-projet-de-soutien-a-son-industrie-de-defense-20251017 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) dimanche à 10:54 Share Posté(e) dimanche à 10:54 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) jeudi à 15:32 Share Posté(e) jeudi à 15:32 Ce qu'il faut pas faire pour vendre 20 eurofighter ... Merz depuis Ankara : « Nous voulons voir la Turquie dans l’Union européenne – Nous sommes satisfaits de l’accord sur les Eurofighter » https://www.onalert.gr/kosmos/merts-apo-tin-agkyra-theloyme-na-doyme-tin-toyrkia-stin-ee-eimaste-ikanopoiimenoi-me-ti-symfonia-gia-ta-eurofighter/645563/ « Nous voulons voir la Turquie dans l’Union européenne », a déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz lors de la conférence de presse conjointe avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan à Ankara, où il effectue une visite officielle. Il s’est également dit « satisfait » de l’accord conclu entre la Turquie et le Royaume-Uni pour l’achat de 20 avions de combat Eurofighter. « Ces avions serviront notre sécurité commune », a-t-il déclaré. L’Allemagne fait partie des pays membres du consortium. Bien qu’elle ait d’abord été opposée à cette vente, elle a finalement donné son « feu vert » pour que l’accord sur les avions de combat européens puisse avancer. « La Turquie est un partenaire très important », a souligné Merz. « L’Allemagne et la Turquie, en tant qu’alliés au sein de l’OTAN, partagent les mêmes intérêts. » « La Turquie est un acteur très important dans toutes les questions de politique étrangère et de sécurité qui nous concernent. Nous allons renforcer notre coopération dans le domaine des politiques de sécurité », a ajouté le chancelier allemand. De son côté, Erdoğan a déclaré à propos de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne que « nous pouvons réaliser des progrès significatifs en très peu de temps ». « L’Allemagne est le plus grand partenaire commercial de la Turquie en Europe. Notre objectif est d’augmenter le volume de nos échanges commerciaux, qui a atteint 50 milliards de dollars, pour le porter à 60 milliards de dollars dans un avenir proche », a ajouté le président turc. « En raison de l’évolution des conditions de sécurité en Europe, nous devons laisser derrière nous les difficultés liées à l’approvisionnement en produits de l’industrie de défense et nous concentrer sur des projets communs », a également déclaré Erdoğan. Les deux dirigeants ont toutefois divergé sur la question de Gaza. « Malheureusement, je ne peux pas être d’accord avec la politique de M. Merz. Il y a un génocide et une famine à Gaza. L’Allemagne, la Turquie et les pays de la région feront leur devoir pour mettre fin à ce massacre. Nous faisons notre devoir concernant le Hamas. Nous travaillons dur sur cette question », a déclaré le président Erdoğan. « L’Allemagne se tiendra toujours aux côtés d’Israël », a affirmé de son côté le chancelier allemand. « Le Hamas ne dispose ni de bombes ni d’armes nucléaires. Mais toutes ces armes se trouvent entre les mains d’Israël. Et Israël, en utilisant ces armes – par exemple encore hier soir – a de nouveau frappé Gaza avec ces bombes. Vous ne voyez pas cela en Allemagne ? Vous ne le suivez pas ? », a déclaré Erdoğan. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) jeudi à 16:50 Share Posté(e) jeudi à 16:50 @Titus K heureusement que cette decision ne depend pas seulement a l'Allemagne. J'imagine qu'il y aura au minimum 3 vetos (Chypre, France et Grece) et je ne suis pas sur que ce soit tres populaire en europe de l'est ni dans les pays nordiques. la question qu'on peut se poser c'est "est-ce que l'Allemagne est l'ennemi de l'Europe"? (je rigole ... a peine) 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) jeudi à 17:19 Share Posté(e) jeudi à 17:19 l'Allemagne a une énorme diaspora Germano turque chez elle. Ceci explique cela. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) jeudi à 18:33 Share Posté(e) jeudi à 18:33 Il y a 2 heures, Titus K a dit : « Nous voulons voir la Turquie dans l’Union européenne », a déclaré le chancelier allemand Friedrich Merz lors de la conférence de presse conjointe avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan à Ankara, où il effectue une visite officielle. Tout cela n'est qu'une grande mascarade. Tant que les contemporains ici présents seront en vie, la Turquie ne fera pas partie de l'UE. L'Allemagne souhaite entretenir les meilleures relations possibles avec la Turquie, car celle-ci joue un rôle important dans pratiquement tous les problèmes de politique étrangère. Et elle veut jouer le rôle du bon flic au sein de l'UE. C'est pourquoi elle présente à la Turquie l'adhésion à l'UE en termes savamment pesés, dès que le pays aura pris le caractère du Luxembourg. Les autres pays de l'UE peuvent volontiers jouer les méchants pour servir leur politique intérieure. Sur le plan intérieur, Erdogan a besoin du ressentiment que nourrit l'adhésion à l'UE, qui reste en suspens. « Vous voulez rejoindre l'Occident ? Regardez comment ils nous traitent, vous n'avez que moi ! » En matière de politique étrangère, il veut continuer à rester sur la touche et profiter de sa liberté de mouvement. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) jeudi à 19:47 Share Posté(e) jeudi à 19:47 il y a une heure, Manuel77 a dit : Tout cela n'est qu'une grande mascarade. Tant que les contemporains ici présents seront en vie, la Turquie ne fera pas partie de l'UE. L'Allemagne souhaite entretenir les meilleures relations possibles avec la Turquie, car celle-ci joue un rôle important dans pratiquement tous les problèmes de politique étrangère. Et elle veut jouer le rôle du bon flic au sein de l'UE. C'est pourquoi elle présente à la Turquie l'adhésion à l'UE en termes savamment pesés, dès que le pays aura pris le caractère du Luxembourg. Les autres pays de l'UE peuvent volontiers jouer les méchants pour servir leur politique intérieure. Sur le plan intérieur, Erdogan a besoin du ressentiment que nourrit l'adhésion à l'UE, qui reste en suspens. « Vous voulez rejoindre l'Occident ? Regardez comment ils nous traitent, vous n'avez que moi ! » En matière de politique étrangère, il veut continuer à rester sur la touche et profiter de sa liberté de mouvement. La Turquie n'est pas vraiment tournée vers l'occident mais vers l'Asie turcophone ... Quant à l'Allemagne la Turquie occupe une place de première plan dans sa stratégie de repeuplement ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) jeudi à 20:14 Share Posté(e) jeudi à 20:14 il y a 26 minutes, pascal a dit : La Turquie n'est pas vraiment tournée vers l'occident mais vers l'Asie turcophone ... Quant à l'Allemagne la Turquie occupe une place de première plan dans sa stratégie de repeuplement ... Quelle stratégie de repeuplement ? La caractéristique principale de l'immigration allemande est qu'il n'y a pas de stratégie. Il y a des événements géopolitiques, puis des réfugiés arrivent, puis on se dispute, selon sa couleur politique, pour savoir si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Ces derniers temps, on a plutôt tendance à penser que c'est une mauvaise chose. La dernière stratégie dans le domaine des travailleurs immigrés remonte à la période 1955-1973, avec les travailleurs immigrés dont l'immigration a été stoppée au début de la crise pétrolière. Depuis 2006, le nombre de Turcs a légèrement diminué, mais depuis 2016, on observe à nouveau une légère immigration nette (coup d'État contre Erdogan). Actuellement, l'Allemagne souhaite avant tout qu'Erdogan facilite l'expulsion des demandeurs d'asile turcs. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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