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Opérations dans la stratosphère (20 / 50 km) et la mésosphère (50 / 80 km)


herciv

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Un engin de forme « octogonale » abattu par un F-16 au-dessus du Michigan

 

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Cela étant, si de tels engins ont pu être repérés, c’est parce que, après l’affaire du ballon chinois, la défense aérienne américaine a réglé ses radars afin de pouvoir détecter des objets plus petits et plus lents. « Ce que nous voyons, ce sont de très, très petits objets qui produisent une signature radar très très faible »

 

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Mais qu’en est-il en France ? Contactée, l’armée de l’Air française n’est pas très à l’aise. Primo parce que c’est une institution qui n’a pas pour habitude de communiquer et secundo parce que le dispositif radar hexagonale voit tout… sur une tranche de 0 à 20 kilomètres d’altitude. Au-delà, c’est plus compliqué.

« Si on observe quelque chose au-dessus des 20 km, ce serait de manière opportune car, actuellement, nous n’avons pas de moyens dédiés à l’observation permanente de cette zone supérieure » confie Béatrice Hainaut, capitaine de l’armée de l’Air et de l’Espace, chercheuse à l’Irsem.

Qu'en est-il exactement sur les moyens de détection en France pour une altitude supérieure à 20 km (et je ne parle pas que des ballons).

Je ne voudrais pas rester sur une idée de journaliste, car ils en font des tonnes, voir cet exemple :

Citation

Mais entre 20 et 100 km, c'est le flou, la zone de non-droit international où, comme en haute mer, chacun évolue comme il l'entend.

Les avions-espions par exemple - comme le U2 américain, développé dans les années 50, toujours utilisé , et volant aux alentours des 23 km - peuvent parfaitement s'affranchir des règles de navigation internationales ; et survoler le territoire français, par exemple, sans avoir à en demander l'autorisation.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/la-guerre-se-fera-bientot-a-tres-haute-altitude-6817801

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il y a 21 minutes, Zalmox a dit :

 

Les avions-espions par exemple - comme le U2 américain, développé dans les années 50, toujours utilisé , et volant aux alentours des 23 km - peuvent parfaitement s'affranchir des règles de navigation internationales ; et survoler le territoire français, par exemple, sans avoir à en demander l'autorisation.

Oui enfin bon quand les Russes en ont abattu au-dessus de chez eux personne n'est allé leur dire qu'ils n'avaient pas le droit.

Pour ce qui est des radars, il peuvent très bien voir au-delà de 20km d'altitude, les faisceaux radars ne s'y arrêtent pas. Il suffirait d'enlever les filtres de vitesse et d'altitude comme l'ont fait les US. D'ailleurs mettre des filtres d'altitude à 20km c'est quand même curieux, il est pas impossible d'y faire voler des trucs rapides, c'est con de se laisser surprendre.

 

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il y a une heure, Zalmox a dit :

Qu'en est-il exactement sur les moyens de détection en France pour une altitude supérieure à 20 km (et je ne parle pas que des ballons).

Je ne voudrais pas rester sur une idée de journaliste, car ils en font des tonnes, voir cet exemple :

On a bien le système Graves mais il sert pour la détection de satellites entre 400 km et 1000 km donc beaucoup plus haut que ce qu'un ballon peut atteindre.

https://www.onera.fr/fr/actualites/1er-systeme-europeen-de-veille-spatiale-graves

https://f6crp.pagesperso-orange.fr/ba/graves.htm

Révélation

couches-de-latmosphe%CC%80re.jpg

En soit, je suppose que le même principe pourrait être utilisé pour regarder un peu plus bas, mais ça va probablement rester des grands appareils avec un cône de vision limité.

Si on veut vraiment regarder aussi bas (20-100 km) avec ce genre de système ça veux dire une très grande distance entre émetteur et récepteur  (plus la cible est basse plus la distance entre émetteur et récepteur augmente) :

Révélation

786px-Radar_-_Angle_bistatique.png?usela

Je n'ai pas fait le calcul mais si on mets en place ce genre de réseau il va probablement falloir disperser émetteurs et récepteurs aux extrémités opposées de l'Europe (et en avoir plusieurs histoire de surveiller à différentes altitudes et directions). Bref ce n'est pas la France toute seule dans son coin qui va mettre ça en place.

Modifié par Alzoc
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Il y a 1 heure, Zalmox a dit :

Qu'en est-il exactement sur les moyens de détection en France pour une altitude supérieure à 20 km (et je ne parle pas que des ballons).

Je ne voudrais pas rester sur une idée de journaliste, car ils en font des tonnes, voir cet exemple :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/la-guerre-se-fera-bientot-a-tres-haute-altitude-6817801

Je pense qu'@ogo donne la réponse au dessus.

Par défaut, ça ne fait pas partie des objectif des radars, donc les objets trop lents, rapides, haut ou bas, avec une SER trop importante ou réduite sont filtrées informatiquement donc "non détectée". Une mise à jour du logiciel et peut-être même un simple réglage des paramètres permet de détecter de nouveaux "objets". Mais attention, on peut (pouvait ? mes infos n'ont pas été réactualisées) aussi détecter ce qu'on appelle des "anges" qui ne pourront pas être interceptés, donc tout détecter est aussi risqué.

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Il y a 11 heures, Alzoc a dit :

On a bien le système Graves mais il sert pour la détection de satellites entre 400 km et 1000 km donc beaucoup plus haut que ce qu'un ballon peut atteindre.

Graves ça marche par effet Doppler et ça regarde vers le haut, aucune utilité contre les ballons.

Un bête radar monostatique ça marche très bien, dès qu'il n'y a plus de sol dans le faisceau il suffit de faire sauter le filtre vitesse.

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Il y a 20 heures, hadriel a dit :
Il y a 20 heures, Zalmox a dit :

 

Les avions-espions par exemple - comme le U2 américain, développé dans les années 50, toujours utilisé , et volant aux alentours des 23 km - peuvent parfaitement s'affranchir des règles de navigation internationales ; et survoler le territoire français, par exemple, sans avoir à en demander l'autorisation.

Oui enfin bon quand les Russes en ont abattu au-dessus de chez eux personne n'est allé leur dire qu'ils n'avaient pas le droit.

Cet article, comme tant d'autres, se plante en croyant que l'espace aérien souverain s'arrête à 20 000 m... alors que non, c'est juste le contrôle du traffic civil qui n'est plus assuré.

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à l’instant, Rob1 a dit :

Cet article, comme tant d'autres, se plante en croyant que l'espace aérien souverain s'arrête à 20 000 m... alors que non, c'est juste le contrôle du traffic civil qui n'est plus assuré.

Je suis d'accord mais c'était vraiment pas clair dans le colloque de l'AdlA non plus.

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Il y a 2 heures, Rob1 a dit :

Cet article, comme tant d'autres, se plante en croyant que l'espace aérien souverain s'arrête à 20 000 m... alors que non, c'est juste le contrôle du traffic civil qui n'est plus assuré.

Je le sais, je l'ai donné en exemple d'information erronée dans mon post d'origine.

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France Ballons 

Depuis 1965, le CNES a lancé 4.000 ballons, dont certains ont parcouru 80.000km. La France a aussi un champion industriel Hemeria, et une start-up prometteuse, Stratolia

"Où en est la France sur le segment des ballons stratosphériques ? SI l'Hexagone n'exploite pas de "ballons espions"; les industriels tricolores et le CNES, l’agence spatiale française, figurent parmi les leaders mondiaux de la discipline. Le CNES lance des ballons depuis 1965, pour des missions scientifiques (climat, astronomie…), et depuis des sites situés partout dans le monde : Aire-sur-l’Adour (France), Kiruna (Suède), Mahé (Seychelles), Timmins (Canada), mais aussi Alice Springs (Australie), Fort Summer et McMurdo (Etats-Unis). Le CNES et le"     

 suite inaccessible 

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Il y a 15 heures, Bechar06 a dit :

France Ballons 

Depuis 1965, le CNES a lancé 4.000 ballons, dont certains ont parcouru 80.000km. La France a aussi un champion industriel Hemeria, et une start-up prometteuse, Stratolia

"Où en est la France sur le segment des ballons stratosphériques ? SI l'Hexagone n'exploite pas de "ballons espions"; les industriels tricolores et le CNES, l’agence spatiale française, figurent parmi les leaders mondiaux de la discipline. Le CNES lance des ballons depuis 1965, pour des missions scientifiques (climat, astronomie…), et depuis des sites situés partout dans le monde : Aire-sur-l’Adour (France), Kiruna (Suède), Mahé (Seychelles), Timmins (Canada), mais aussi Alice Springs (Australie), Fort Summer et McMurdo (Etats-Unis). Le CNES et le"     

 suite inaccessible 

 

Article complet ?

 

Citation

Avec des acteurs comme Thales Alenia Space, Hemeria et le CNES, la France ne manque pas de compétences sur le segment des ballons stratosphériques du type de ceux utilisés par la Chine. Mais la faiblesse des financements ralentit les programmes.

Ce n’est pas encore 99 Luftballons (99 ballons de baudruches), comme dans la chanson du groupe allemand Nena, mais ça commence à y ressembler. Trois jours après la destruction d’un premier ballon chinois par un chasseur F-22 américain, trois autres objets ont été repérés dans le ciel nord-américain, et détruits par l’US Air Force et l’armée de l’air canadienne. Pékin a répliqué lundi 13 février, assurant que les Américains étaient coutumiers des survols de son territoire avec des ballons. "Rien que depuis l'année dernière, des ballons américains ont survolé (le territoire de) la Chine à plus de dix reprises sans aucune autorisation", assurait le porte-parole de la diplomatie chinoise, Wang Wenbin.

Où en est la France sur le segment des ballons stratosphériques ? SI l'Hexagone n'exploite pas de "ballons espions"; les industriels tricolores et le CNES, l’agence spatiale française, figurent parmi les leaders mondiaux de la discipline. Le CNES lance des ballons depuis 1965, pour des missions scientifiques (climat, astronomie…), et depuis des sites situés partout dans le monde : Aire-sur-l’Adour (France), Kiruna (Suède), Mahé (Seychelles), Timmins (Canada), mais aussi Alice Springs (Australie), Fort Summer et McMurdo (Etats-Unis). Le CNES et le CNRS lancent ainsi depuis 2019 des ballons pressurisés stratosphériques remplis d’hélium, de 11 à 13 mètres de diamètre. Pendant 3 à 4 mois, certains d'entre eux peuvent parcourir jusqu’à 80.000 kilomètres au dessus de la ceinture tropicale.

Hemeria Airship, leader européen

Selon l’agence spatiale française, 4.000 ballons ont ainsi été lancés depuis 58 ans : des ballons stratosphériques ouverts (BSO, 40km d’altitude maximale), des ballons pressurisés stratosphériques (BPS, 30km d’altitude, sur des vols de plusieurs mois), ou encore des montgolfières à infrarouges (MIR, 30km d’altitude, vols de plusieurs semaines). En 2014, le CNES avait d’ailleurs été retenu par Google pour son projet de ballons stratosphériques Loon, destinés à connecter les zones blanches au haut débit. Le projet avait finalement fait long feu.

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Les industriels français ne sont pas en reste. Hemeria Airship, implanté depuis 1971 à Ayguesvives, près de Toulouse, est le leader européen du secteur des aérostats (ballons stratosphériques, dirigeables, ballons captifs), et le principal fournisseur du CNES. Cette pépite français a connu une histoire mouvementée. Longtemps filiale de Zodiac Marine, elle avait été rachetée par Airspace en 2015, puis par le groupe varois CNIM en 2019. Lors du démantèlement de ce dernier, l’industriel occitan a été rachetée en octobre 2022 par l’ETI toulousaine Hemeria, avec une participation minoritaire (15%) du fonds d’investissement Definvest du ministère des Armées. La PME (70 salariés, 10 millions d’euros de chiffre d’affaires) dispose d’une usine de de 9.000m2 près de Toulouse.

 

Si la France ne produit pas de ballons spécifiquement dédiés à la surveillance militaire, plusieurs programmes sont en cours, qui pourraient préfigurer de tels appareils. Le principal est le projet de dirigeable stratosphérique Stratobus, lancé par Thales Alenia Space (TAS). La coentreprise entre le français Thales (67% du capital) et l’italien Leonardo (33%) travaille depuis 2010 sur cet engin de 140m de long et 33m de diamètre, capable de voler à 20km d’altitude avec une charge utile de 250kg.

Stratobus, prometteur mais en retard

Cet engin de type HAPS (High Altitude Pseudo Satellite) pourra mener des missions de télécommunications, de météo, de surveillance maritime, mais aussi des missions militaires (ISR, pour Intelligence, Surveillance et Reconnaissance), avec une zone couverte d’un diamètre de l’ordre de 1.000km. Début 2020, la Direction générale de l’armement (DGA) avait signé un contrat avec TAS pour étudier les potentielles applications ISR de l’appareil. TAS avait annoncé en 2021 que le dirigeable serait fabriqué à Istres, dans les Bouches du Rhône.

Le problème, c’est que ce projet a pris du retard, beaucoup de retard. Faute de financement suffisant (le projet est estimé entre 300 et 500 millions d’euros), l’entrée en service, prévue à l’origine en 2020-2022, n’est plus attendue avant 2030. Comme l’écrit La Tribune, le premier vol est, lui, prévu en 2025 depuis Fuerteventura (îles Canaries). Après avoir été mis en sommeil, le programme a été relancé à l’été 2022 par le choix de TAS comme leader du programme EuroHAPS, financé par le Fonds européen de défense (FED). Cette sélection lui permet de capter, au profit de Stratobus, une partie des 43 millions d’euros dédiés au programme.

Le projet de dirigeable stratosphérique Stratobus, de Thales Alenia Space. Crédit : Thales Alenia Space / Emmanuel Briot© Fournis par Challenges

Un autre programme de recherche, dirigé par Hemeria, a été sélectionné en juin 2022 dans le cadre du volet spatial du plan France Relance. Le projet, baptisé Balman, vise à "développer, en collaboration avec le CNES, des solutions pour influer sur la trajectoire des ballons stratosphériques". En clair, permettre aux ballons, qui se déplacent habituellement au gré des vents, de rester au-dessus d’une zone d’intérêt. Hemeria avait également participé, comme sous-traitant de l’Onera (le laboratoire public de recherche aérospatiale français), à un programme de recherche amont baptisé CERBERE. Ce dernier consistait à installer sur un ballon captif (relié au sol) un système de renseignement électromagnétique (ROEM), destiné à identifier les émissions électromagnétiques, soit une des missions possibles des ballons stratiosphériques. Un démonstrateur avait été testé près de Lorient en juin 2019.

Stratolia veut des ballons manoeuvrants

La France a un autre atout dans sa manche sur le segment des ballons stratosphériques : la start-up Stratolia. Créée par Louis Hart-Davis, Dylan Herry et Hugo Marchand, elle propose un service d’observation de la Terre par ballon stratosphérique manœuvrant. "Alors que les drones présentent des limites en matière d’autonomie et de portée, et que les satellites ne peuvent générer qu’une à deux images d’une zone donnée par jour compte tenu de l’orbite, les ballons stratosphériques que nous développons devraient permettre d’observer une zone en continu, avec une autonomie de 6 mois à un an et une forte résolution de l’image", indiquait Louis Hart-Davis fin 2022. La jeune pousse a figuré parmi les lauréats du prix Jean-Louis Gerondeau – Safran en novembre dernier. 

 

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Le 15/02/2023 à 18:27, Rob1 a dit :

Cet article, comme tant d'autres, se plante en croyant que l'espace aérien souverain s'arrête à 20 000 m... alors que non, c'est juste le contrôle du traffic civil qui n'est plus assuré.

Bonjour

Juste une parenthèse sur le sujet pour appuyer vos propos à tous. L'avion Concorde (pour mémoire) naviguait de 16.000 à 18.000 mètres. Pas si loin des 20.000 mètres.

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il y a 1 minute, Janmary a dit :

Bonjour

Juste une parenthèse sur le sujet pour appuyer vos propos à tous. L'avion Concorde (pour mémoire) naviguait de 16.000 à 18.000 mètres. Pas si loin des 20.000 mètres.

effectivement il croisait entre le FL500 et le FL600, grimpant doucement à environ 100 pieds/minute au fur-et-à-mesure de la consommation de son carburant.

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Juste un petit complément concernant les charges utiles et les applications de ballons du fait que l’actualité est au ballon Chinois traversant haut dans le ciel l’Alaska, le Canada et les Etats-Unis d’Amérique.

C'est un peu Hors Sujet.

 

Un Français, Camille Rougeron, polytechnicien et ingénieur naval, ayant participé aux conceptions de notre flotte de guerre entre les deux conflits mondiaux fut par la suite nommé au Ministère de l’Air toujours avant le second conflit mondial. Il fut un théoricien avertit de nombres de conceptions d’armes par la suite et auteur de nombreux ouvrages avant et après guerre (1939-1945).

Par exemple on lui doit, la formulation du "chasseur bombardier" qui affiche un poids de bombe équivalent à un bombardier lourds à puissance égale rapportée au cheval avec la vitesse d’un chasseur après lancement.

Les bombes, bombes planantes pour l’attaque à grande distance et torpilles assistés par fusées qui donnèrent la roquette anti-char par la suite durant le second conflit mondial.

Les obus d’artillerie avec une puissance additionnelle après le tir qu’il appelé obus – fusée et qui donna lieu au mortier de 120 mm de l’Armée par la suite.  Etc.Etc.

 

Un ouvrage doit être retenu pour une innovation entre autre, à savoir =

La guerre nucléaire. Armes et parades. – 1962 – Chez Calmann-Levy (Voir Note 1).

 

Le but proposé par l’auteur étant l’attaque par ballon de sites agricoles et industriels.

Il s’agissait d’un ballon d’un diamètre de 30 mètres, possible de fabrication à l’époque puisque utilisé par des ballons du type « Echo 1 » pesant moins d’une centaine de kilos.

Il aurait eu un volume de 10.000 mètres cubes (formule de pi.R au cube) avec un mélange gazeux

Sachant qu’un kilo d’explosif TNT dégage 10 Kilocalories et un hydrocarbure 10.000 à 11.500 Kilocalories par kg, et qu’un kg de gaz représente 1 mètre cube, c’est environ 10 tonnes de gaz  qu’aurait comporté ce ballon.  Or, le gaz est énergiquement plus puissant qu’un explosif puisque le rapport calorifique des gaz est supérieur à la tolite par exemple dans le rapport précité soit  10 tonnes de gaz représente 100 tonnes de tolite (Mais pas en brisance). Par son prix comme par son pouvoir énergétique, le gaz naturel s’impose pour ce type de chargement. Une enveloppe aussi légère n’exige pas le méthane pur ; son homologue supérieur, l’éthane pourrait servir avec une proportion des ¾ au moins (a cause de la densité un peu supérieur à l’air) avec un complément de méthane ou un 9/10 de méthane pur et un complément d’hydrogène. (Voir Note 2).

 

Nous pouvons donc voir qu’un « ballon inoffensif  de 30 mètres de diamètre » peut provoquer des dégâts non négligeables si l’on peut l’amener sur un objectif. Certains ballons ont pu être contrôlés par radio pour acquérir des vents favorable à des altitudes assez élevés (Test d’un ballon en 1954, lâché de Vernalis en Californie, il monta à 11300 mètres. Il fut contrôlé pendant 52 heures pendant un trajet de 10.080 km. Il atterrit à Badajoz en Estrémadure, Espagne).

En 1955, Explorer II, avec un poids de 2950 kg pour 105.000  mètres cubes améliora encore les caractéristiques et purent avoir épaisseurs d’enveloppe de 0,01 à 0,06 mm.

La détection de ces ballons peut poser des problèmes. Pourquoi ce Ballon Chinois a-t-il pu survoler l’Alaska puis le Canada avant le survol des USA ? Ballons (gonflé à l’hélium) météo ou de surveillance avec transmission d’informations électroniques (fréquences RADAR, photos aérienne de sites sensibles, etc.).

C’était l’objet des réflexions de ce sujet. Mais un innocent ballon peut-être éventuellement une arme.

 

Cet auteur scientifique et militaire  de très nombreux écrits dans plusieurs ouvrages scientifiques et militaires.

L’aviation de bombardement – 1936 - en deux volumes – Chez Lavauzelle

Les enseignements aériens de la guerre d’Espagne – 1940 – Chez Lavauzelle

Les enseignements de la guerre de Corée – 1952 – Chez Berger-Levrault

Les applications de l’explosion thermonucléaire – 1956 – Chez Berger-Levrault

Le pétrole thermonucléaire - 1959 -  Chez Berger-Levrault

 

Note =

Méthane =  7.820 Kilocalories/mètre cube

Propane  = 19.950 Kilocalories/mètre cube

Butane    = 25.900 Kilocalories/mètre cube

Ethane    = Je n’ai pas trouvé l’équivalent calorifique.

Ethylène = 12.290  Kilocalories/mètre cube

 

Fin du Hors Sujet

 

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J'ai du mal à voir comment un ballon de méthane pourrait apporter des dommages significatifs ou catastrophiques contrôlables à une cible.

Même en disposant d'un dispositif d'ignition, il y a toutes les chances que la combustion qui permettra de profiter de son pouvoir calorifique supérieur ne se passe qu'à la zone d'interface avec un comburant. Éventration du ballon ou évent de relâche contrôlée, le gaz va partir vers le haut, et davantage encore s'il est enflammé.

Ça risque juste de provoquer un burst aérien et éventuellement quelques risques de dommages marginaux aux éléments proches ou à ceux qui recevront des chutes de débris enflammés ou un reliquat d'enveloppe dont le contenu se consumerait...

De mémoire, les incendies de ballon à hydrogène n'ont jamais provoqué de catastrophe majeure à leur environnement. La victime, c'est le ballon.

Y a-t-il un pompier dans la salle pour confirmer si je raconte ou non des conneries ? @Teenytoon ?

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25 minutes ago, FATac said:

J'ai du mal à voir comment un ballon de méthane pourrait apporter des dommages significatifs ou catastrophiques contrôlables à une cible.

Même en disposant d'un dispositif d'ignition, il y a toutes les chances que la combustion qui permettra de profiter de son pouvoir calorifique supérieur ne se passe qu'à la zone d'interface avec un comburant. Éventration du ballon ou évent de relâche contrôlée, le gaz va partir vers le haut, et davantage encore s'il est enflammé.

Ça risque juste de provoquer un burst aérien et éventuellement quelques risques de dommages marginaux aux éléments proches ou à ceux qui recevront des chutes de débris enflammés ou un reliquat d'enveloppe dont le contenu se consumerait...

De mémoire, les incendies de ballon à hydrogène n'ont jamais provoqué de catastrophe majeure à leur environnement. La victime, c'est le ballon.

Y a-t-il un pompier dans la salle pour confirmer si je raconte ou non des conneries ? @Teenytoon ?

Si le ballon dispose d'un dispositif permettant de mélanger en quantité stochiometrique de l'air au méthane ... puis de déclencher une explosion ... on aurait une sorte de FAE qui pourrait par sont "blast" faire des dégâts.

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1 hour ago, Janmary said:

Ethane    = Je n’ai pas trouvé l’équivalent calorifique.

1560.4 kJ.mol−1  ... et le volume molaire d'un gaz parfait au condition normale c'est 22.4 L.mol-1

Ça doit faire 70 MJ.m-3

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il y a 14 minutes, g4lly a dit :

Si le ballon dispose d'un dispositif permettant de mélanger en quantité stochiometrique de l'air au méthane ... puis de déclencher une explosion ... on aurait une sorte de FAE qui pourrait par sont "blast" faire des dégâts.

Ce qui suppose, pour le méthane, d'en relâcher, à la louche, 90% pour le remplacer par de l'air. La flottabilité du ballon en sera altérée nettement, durée de l'opération de purge/admission risque de ne pas être négligeable non plus.

Je ne rejette pas totalement le principe, l'idée, mais je me dis que, finalement, emporter quelques tonnes de tolite offre probablement davantage de garanties opérationnelles.

Pour moi, la conception d'une arme, c'est KISS (Keep It Stupid Simple). Ca doit fonctionner tout le temps quand on veut que ça fonctionne, et jamais quand on ne veut pas que ça fonctionne. Les ballons dont la charge "militaire" serait aussi la charge "portante", ça offre trop d'incertitudes pour être fiable, efficace, sûr et que je doute qu'un état-major autre qu'aux abois n'utilise un outil aussi hasardeux.

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Faut voir la LIE/LSE du gaz concerné mais oui faudrait commencer par faire un mélange aux proportions stœchiométriques pour avoir un effet détonant maximal et par là obtenir une onde de choc suffisamment importante pour provoquer des dégâts au sol.  

Modifié par Teenytoon
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Il y a 20 heures, FATac a dit :

Je ne rejette pas totalement le principe, l'idée, mais je me dis que, finalement, emporter quelques tonnes de tolite offre probablement davantage de garanties opérationnelles.

Oui, certainement FATac. Plus d'avantage et de garanties opérationnelles et de précision par lancement d'une charge guidée ou autoguidée d'un aéronef, d'un missile ou d'un missile de croisière.

Il y a eu nombre de théories proposées pour s'opposer ou combattre la puissance Soviétique de l'époque (1950 /1960). Celle-ci étant l'une d'entre elle dont on voit mal la généralisation opérationnelle. J'ai trouvé intéressant dans le cadre de de sujet débattu d'afficher cette proposition assez inconnue.

 

Il y a 16 heures, Teenytoon a dit :

Bref à mon avis mieux vaut balader une charge militaire suspendue à un ballon d'hélium, ce sera plus fiable. 

Oui, Teenytoon. Comme ont pratiqués les Japonais durant le second conflit mondial avec des ballons traversant le Pacifique avec une charge incendiaire pour exploser au dessus des USA en comptant sur les Lois du hasard pour l'efficacité. Ce fut, en fait, un fiasco. Trop peu de ballons et une charge réduite d'explosif (Qui devait être à l'origine des armes biologique). Mais un certain nombre de ballons se sont bien retrouvés au dessus des USA après une longue traversée. La méthode fut abandonnée au profit des ballons de surveillance et de renseignement tel que cela se pratique aujourd'hui.

Modifié par Janmary
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