rendbo Posté(e) jeudi à 08:42 Share Posté(e) jeudi à 08:42 il y a 57 minutes, Alexis a dit : C'est une sortie assez drôle en effet Tout autant qu'un habitant d'un pays vivant sous l'UE qui trouverait humiliante la vassalité britannique dans certains domaines "Les gens qui habitent dans des maisons de verre ne devraient pas lancer des pierres", comme dit l'expression anglaise. Ca vaut pour les Britanniques comme pour nous Sauf à ce que le président premièrement dise clairement que la France refusera cet accord au Conseil européen et deuxièmement rassemble autour de ce refus une minorité de blocage. L'espoir n'a pas encore disparu, mais comme Macron n'a même pas encore été fichu de s'exprimer clairement sur le sujet, je n'ai pas beaucoup d'espoir (j'aimerais bien me tromper sur ce point) Tu parles de Macron, le Président du "en même temps" : c'est accord n'est pas acceptable, en même temps avons nous le choix ? (le reste n'est que mon opinion politique et n'a rien à faire ici. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) jeudi à 09:12 Share Posté(e) jeudi à 09:12 il y a une heure, Alexis a dit : Sauf à ce que le président premièrement dise clairement que la France refusera cet accord La question n'est pas de savoir ce qu'on gagne avec cet accord, mais c'est de comprendre que nous cherchons à éviter de trop perdre face à un président américain qui semble prêt à jouer une guerre économique. Ok donc c'est quoi la solution? Nous refusons l'accord, trop bien on tient tête à Trump et aux USA et après? On va se lancer dans une guerre commerciale ou le jeu sera de savoir qui perd le plus et qui va faire le plus de problèmes à l'autre? Tu crois vraiment que c'est Trump qui va céder face aux européens, qu'on le veuille ou non, dans sa rhétorique il a raison, la balance commerciale est déficitaire pour son pays et il a bien plus de leviers que nous n'avons, restons en conscient même si nous ne voulons pas l'admettre. Du côté européen on est dans l'idée de minimiser la perte et d'attendre que la période Trump passe pour ensuite voir ce qu'on fera dans 3 ans. Alors oui, ce n'est pas valorisant et oui ça laisse un sentiment (mais c'est pareil dans tous les pays du monde!) qu'on cède devant les USA, mais on a une stabilité et une prévisibilité économique qui va nous éviter que pendant 3 ans, du côté de Washington, on a du jour au lendemain des pressions, des menaces et des taux qui passent du jour au lendemain à 50%, 100% ou je ne sais quoi. Ensuite il faut prendre le cas de la France, comme je l'ai déjà dit, nous avons 50 milliards d'exportations vers les USA, avec l'ensemble des exemptions (aéronautique etc...) on doit tourner autour de la moitié. 15% ne représente même pas 4 milliards. Oui c'est chiant, oui on aimerait sans doute ne rien avoir et oui on aimerait bien rendre le coup/coût de l'autre côté, mais si ces envies au final amènent à pire, que ce soit sur nos exportations ou sur des droits de douanes des produits américains (donc augmentation de prix pour les consommateurs = inflation), est-ce agir au mieux dans notre intérêt? L'augmentation de 5$ du prix du baril est sans doute plus dommageable à notre économie que cet accord ou ceux qui perdent le plus sont les allemands. Je l'ai noté hier, mais j'ai presque l'impression que toutes les exemptions et autres vont pour beaucoup dans notre direction, qu'on a presque l'impression qu'on a cherché à "exclure" Macron en limitant fortement l'impact de cette taxe sur la France. Aujourd'hui on voudrait quoi? Que Macron pousse l'UE dans une guerre commerciale alors que l'impact sur la France est très faible? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) jeudi à 09:13 Share Posté(e) jeudi à 09:13 il y a 30 minutes, rendbo a dit : en même temps avons nous le choix c'est la bonne question ... Si oui lequel ? (qui soit viable bien sûr) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) jeudi à 09:20 Share Posté(e) jeudi à 09:20 il y a 4 minutes, Pol a dit : Du côté européen on est dans l'idée de minimiser la perte et d'attendre que la période Trump passe pour ensuite voir ce qu'on fera dans 3 ans. Alors oui, ce n'est pas valorisant et oui ça laisse un sentiment (mais c'est pareil dans tous les pays du monde!) qu'on cède devant les USA, mais on a une stabilité et une prévisibilité économique qui va nous éviter que pendant 3 ans, du côté de Washington, on a du jour au lendemain des pressions, des menaces et des taux qui passent du jour au lendemain à 50%, 100% ou je ne sais quoi. Mettre Trump et stabilité dans la même phrase est très osé. Si demain la France devait arrêter l'un de ses copains, les sanctions arriveraient dans la foulée. il y a 5 minutes, Pol a dit : Je l'ai noté hier, mais j'ai presque l'impression que toutes les exemptions et autres vont pour beaucoup dans notre direction, qu'on a presque l'impression qu'on a cherché à "exclure" Macron en limitant fortement l'impact de cette taxe sur la France. Aujourd'hui on voudrait quoi? Que Macron pousse l'UE dans une guerre commerciale alors que l'impact sur la France est très faible? Très optimiste. On commence à parler du fait que le vin n'est pas exempté, par exemple. Bref. On cherche du bon dans un bol de glaires, avec l'absence complète d'assurance que le taulier d'en face n'ait pas un fût de 50 litres à nous faire avaler à la première envie de sa part. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) jeudi à 09:58 Share Posté(e) jeudi à 09:58 (modifié) Il y a 13 heures, Stark_Contrast a dit : Cet accord va-t-il modifier les projets allemands en matière d'achat d'armes par rapport à la production interne d'armes ? Dans le détail, certaines choses pourraient changer. Si je comprends bien, l'accord ne mentionne aucun chiffre ni aucune obligation spécifique, mais parle de manière générale d'« achats importants ». -Tout ce qui roule sur des chenilles ou des roues viendra d'Allemagne, d'autant plus qu'il faut utiliser à plein régime l'industrie civile nationale, qui est en crise et qui réoriente en partie sa production (le plus grand fabricant mondial de machines d'impression va désormais produire des pièces pour l'Eurofighter/les chars). -Ce qui concerne la défense aérienne à longue portée (Patriot) est de toute façon déjà décidé, car on dispose de peu de compétences dans ce domaine au niveau national. - Le CH53 CH47F est déjà décidé, pas de concurrence nationale.(qui pourrait livrer rapidement) - Il pourrait y avoir certains changements dans la marine. Jusqu'à présent, la politique allemande était d'acheter l'électronique en Europe (Thales, Hensolt). On parle peut-être d'AEGIS pour la frégate 127, ce qui serait une rupture avec cette politique. CONFLIT. - L'éléphant dans la pièce est bien sûr le F-35, même si l'achat de 20 EF supplémentaires a récemment été annoncé. L'équilibre entre le F-35 et l'EF sera un CONFLIT. - Les P8 Poseidon ont déjà été commandés, aucune alternative n'est disponible. ------------------- La liste va bien sûr mettre nos amis français sur les dents, mais quand je dis qu'il n'y a pas de conflit, je parle des intérêts actuels de l'Allemagne (livraison rapide, aucun risque lié au développement, valeur combative, lien entre les États-Unis et l'Allemagne, absence de concurrence nationale). Dans la plupart des cas, cet « accord » ne contraint donc pas l'Allemagne à faire quelque chose contre sa volonté, car nous voulons de toute façon acheter beaucoup d'armes aux États-Unis. Modifié jeudi à 16:01 par Manuel77 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) jeudi à 10:03 Share Posté(e) jeudi à 10:03 il y a 7 minutes, Ciders a dit : Mettre Trump et stabilité dans la même phrase est très osé. Si demain la France devait arrêter l'un de ses copains, les sanctions arriveraient dans la foulée. Qu'on l'accepte ou pas, il faudra faire avec lui encore 3 an et demi. Je pense déjà que Trump a compris par rapport à ses premières semaines, qu'il ne peut tout simplement pas mener la guerre commerciale avec le monde entier. Il est donc lui aussi "contraint" d'une certaine manière à seulement se contenter par exemple de 15% et de belles annonces d'investissements pour lui offrir une victoire politique à présenter à ses supporters. Donc oui, donnons lui son accord, qu'il détourne son regard sur d'autres le reste de son mandat, qu'il y ait des idiots qui veulent jouer avec lui à celui qui a la plus grosse. Mais si certains estiment que notre intérêt est de jouer au jeu de celui qui perd le plus est celui qui gagne, qu'ils viennent m'expliquer en quoi c'est agir intelligemment. il y a 15 minutes, Ciders a dit : Très optimiste. On commence à parler du fait que le vin n'est pas exempté, par exemple. Bref. On cherche du bon dans un bol de glaires, avec l'absence complète d'assurance que le taulier d'en face n'ait pas un fût de 50 litres à nous faire avaler à la première envie de sa part. Le vin va entrer dans les 25 milliards qui ne seront pas exemptés de taxes, mais on en reste toujours dans les moins de 4 milliards que j'évoquais. Quand on sait qui achète du vin français aux USA, c'est comme pour les produits de luxe, vous pensez vraiment que 15% vont les détourner massivement du produit français? J'avais dit hier que les 15% sont sans doute trop peu pour pouvoir créer cet effet de perte de marché rapide et importante, surtout dans ce qui est de haute valorisation. Y a t-il un vent de panique chez les vignerons ou ailleurs en ce moment? Non, par contre revenez quelques temps en arrière, l'incertitude sur l'avenir des ventes dans le marché américain amenait d'énormes craintes, limite on était en mode "fin des ventes aux USA", histoire d'amener des gros chiffres cataclysmiques sur le secteur. Là on sait que l'acheteur américain au lieu d'acheter sa bouteille à 50$ il va la payer 57$, est-ce la perte du marché américain? C'est un embargo de nos produits? Un drame pour la filière? Non. Non mais vraiment, ces taxes sont dérisoires pour notre économie et on ne va pas subir des chutes de point de PIB pour ça, alors qu'il y a 5 mois, cette guerre commerciale allait dans ce sens. Vaut mieux faire profil bas pendant 3 ans sur ces questions de droits de douanes et de confrontation économique avec les USA et attendre qu'un autre "personnage" remplace Trump (républicain comme démocrate car de toute façon il ne peut plus se représenter) pour chercher un nouvel accord (car de toute façon celui qu'on a signé porte uniquement jusqu'à la fin de son mandat...). Je vais le redire, mais quelques dollar de plus sur le prix du baril sont bien plus handicapants pour notre économie que ces 15% (avec de grosses exemptions) très médiatisés de Trump. Et il ne faut pas croire non plus que la France va aller acheter plus d'armes ou plus d'énergies, il n'y a rien qui oblige à cela, l'accord est peut-être signé par l'UE mais chaque pays est toujours libre de faire ce qu'il veut et comme il veut, puis quand il faudra faire le bilan, ben ce sera au moment ou Trump s'en va. Il n'y a pas du tout dans ces conditions à se demander pourquoi Macron se fait discret, dans le cas de la France, quand on regarde bien les choses, le jeu n'en vaut tout simplement pas la chandelle. C'est pour cela que j'ai vraiment l'impression qu'il y a pas mal d'exemptions qui servent pas mal les intérêts de la France et ce n'est pas en cherchant les secteurs non exemptés que ça doit pousser à une dramatisation outre mesure de cet accord. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) jeudi à 10:09 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 10:09 il y a 26 minutes, Pol a dit : La question n'est pas de savoir ce qu'on gagne avec cet accord, mais c'est de comprendre que nous cherchons à éviter de trop perdre face à un président américain qui semble prêt à jouer une guerre économique. Ca va bien au-delà de l'économie, justement. C'est la configuration des puissances dans la période qui s'ouvre qui est en train de se jouer. Et la période qui s'ouvre sera dure, ça me paraît évident L'article que j'ai posté en fin de page précédente le résume fort bien, ce que cet accord organise c'est : "L’Amérique contraint, la Chine contient et l’Europe obéit" Les coûts ne sont pas limités à ceux consentis dans ce diktat, déjà considérables. Ils incluent aussi tout ce qui sera imposé par l'Amérique à l'avenir. Et par les autres, la Chine en premier lieu et pas seulement elle Qui montre de la faiblesse incite les autres à en profiter. Quand à celui qui va jusqu'à se prosterner et s'humilier de peur de l'épreuve de force ? C'est pire encore que de projeter de la faiblesse, c'est projeter l'impression que quoi qu'il arrive on n'acceptera pas de résister ! il y a 26 minutes, Pol a dit : Ok donc c'est quoi la solution? Nous refusons l'accord, trop bien on tient tête à Trump et aux USA et après? On va se lancer dans une guerre commerciale ou le jeu sera de savoir qui perd le plus et qui va faire le plus de problèmes à l'autre? Quelle importance ? Les coûts seraient considérables des deux côtés, à l'évidence. Est-ce que ce serait 60% / 40% dans un sens, ou 35% / 65% dans l'autre, importe peu L'essentiel est que si on accepte l'épreuve de force, on incite l'autre à ne pas y aller. A ne pas pousser "à bout" On peut alors faire des compromis. De vrais compromis, c'est-à-dire des compromis réciproques. Qui sont impossibles si ce n'est pas "Force contre Force" Si on n'accepte pas l'épreuve de force, on se retrouve dans un premier temps en face de "Tout pour moi, rien pour toi". Et ce n'est que le premier temps... car la partie qu'on a laissé prendre la position dominante reviendra à la charge, bien sûr. Et les autres parties, qui observent le spectacle, voient la bonne occaze, et sauront s'en souvenir Démontrer qu'on plie devant la pression, qu'on se couche voire qu'on se prosterne, c'est inciter tous les autres à l'hallali "Nous sommes une espèce, et notre espèce a sa loi" (Charles de Gaulle) il y a 26 minutes, Pol a dit : Tu crois vraiment que c'est Trump qui va céder face aux européens, qu'on le veuille ou non, dans sa rhétorique il a raison, la balance commerciale est déficitaire pour son pays et il a bien plus de leviers que nous n'avons, restons en conscient même si nous ne voulons pas l'admettre. La Chine a un excédent commercial face aux Etats-Unis à faire pâlir d'envie n'importe quel Européen, même un Allemand. Et elle ne plie pas il y a 26 minutes, Pol a dit : Du côté européen on est dans l'idée de minimiser la perte et d'attendre que la période Trump passe pour ensuite voir ce qu'on fera dans 3 ans ... En face du président Vance ! Oh oui, voilà quelqu'un qui ne va pas défendre les intérêts de son pays ! Voilà quelqu'un qui en face de gens prosternés devant l'Amérique ("Tape pas, ô grand président américain, tape pas !") va se dire "Non, non, je ne vais pas en profiter. Non, non, ce ne serait pas bien" Et même si c'était un nouvel Obama ou un nouveau Biden. Euh, vous croyez que les Démocrates américains négligent les intérêts de leur pays ? Vous croyez que face à la faiblesse ils se diront "Oh non les Européens sont si gentils, on ne va pas abuser, oh non alors ça serait trop méchant" ? il y a 26 minutes, Pol a dit : on a une stabilité et une prévisibilité économique qui va nous éviter que pendant 3 ans, du côté de Washington, on a du jour au lendemain des pressions, des menaces et des taux qui passent du jour au lendemain à 50%, 100% ou je ne sais quoi. Franchement, franchement, relis ce que tu as écrit là Et laisse-moi te dire un mot. Un nom. Trump Tu y crois encore ? Dans 15 jours, 3 mois ou 1 an, il est parfaitement capable de décider que nous n'avons pas baissé nos normes sanitaires de façon à permettre l'importation de nourriture américaine, donc il remet 50% de tarif, parce que nous sommes des gros profiteurs (enfin surtout les Allemands qu'est-ce qu'ils sont méchants ces gens-là) Ou bien autre chose ... Pourquoi se priverait-il, d'ailleurs ? il y a 26 minutes, Pol a dit : Ensuite il faut prendre le cas de la France, comme je l'ai déjà dit, nous avons 50 milliards d'exportations vers les USA, avec l'ensemble des exemptions (aéronautique etc...) on doit tourner autour de la moitié. 15% ne représente même pas 4 milliards. Oui c'est chiant, oui on aimerait sans doute ne rien avoir et oui on aimerait bien rendre le coup/coût de l'autre côté, mais si ces envies au final amènent à pire, que ce soit sur nos exportations ou sur des droits de douanes des produits américains (donc augmentation de prix pour les consommateurs = inflation), est-ce agir au mieux dans notre intérêt? L'augmentation de 5$ du prix du baril est sans doute plus dommageable à notre économie que cet accord ou ceux qui perdent le plus sont les allemands. Même si la France n'est pas le pays le plus touché - et ce n'est qu'une hypothèse, il faut voir le détail de l'accord qui n'est pas encore public alors que les communications Maison Blanche et UE sont très divergentes - la question n'est pas seulement le coût maintenant tout de suite, mais le coût de l'ensemble. Y compris tous les aplatissements futurs Et j'ai beau être personnellement souverainiste, je ne pense pas que la France peut être indifférente si ce sont d'autres pays européens qui subissent le plus dur du diktat. D'autant que nous sommes tous sur le même bateau, en matière commerciale ==>Le principal, et le plus grave, c'est de céder au diktat il y a 26 minutes, Pol a dit : Que Macron pousse l'UE dans une guerre commerciale alors que l'impact sur la France est très faible? N'inversons pas les responsabilités. Je sais que tu te gardes bien de le faire dans le cas de la guerre Russie / Ukraine - c'est la Russie qui a attaqué, pas le contraire. Ne le faisons pas pour la guerre commerciale Etats-Unis / UE. C'est Washington qui la déclenche, pas les pays européens Et la guerre commerciale est déjà là La seule question est de savoir s'il convient de s'aplatir et de se prosterner en face du coup de force, ou s'il faut répondre à la force par la force, à la pression par la pression, afin de limiter les dégâts en forçant l'autre côté aussi à reculer, à équilibrer les concessions éventuelles Il me semble clair que se prosterner aujourd'hui, c'est non seulement accepter déjà des coûts importants, c'est aussi accepter tout ce que l'étranger (l'Amérique aujourd'hui, d'autres demain) exigeront de nous sous la menace d'un rapport de force Et si l'UE ne sert pas en matière commerciale à exercer la force pour équilibrer les intérêts avec les autres continents... alors à quoi sert-elle au juste ? 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) jeudi à 10:10 Share Posté(e) jeudi à 10:10 Les droits de douane montrent leurs premiers effets aux États-Unis https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/les-droits-de-douane-montrent-leurs-premiers-effets-aux-etats-unis-ce7c5fdcd188ff22 Si à ce stade les résultats du secteur bancaire ne montrent pas encore d'impact des droits de douane sur le crédit des emprunteurs, les importateurs et les transporteurs, eux, commencent à faire grise mine. La semaine a été marquée par une volée de bois vert pour le secteur des transporteurs routiers, dont les volumes et les tarifs journaliers sont bien sûr indexés aux flux et aux volumes de marchandises qui vont des grands ports d'entrée vers leurs lieux de commercialisation. Ainsi, UPS, déjà en difficulté - voir Tempête parfaite chez UPS, dont le titre offre désormais 6.9% de rendement sur dividende - revient sur ses planchers de 2020. Même Old Dominion, traditionnellement intouchable - voir Old Dominion reste la Rolls américaine du transport routier - en a pris pour son grade. Si quelqu'un doutait que les droits de douane soient avant tout une taxe supplémentaire imposée à l'importateur, les résultats de Stanley Black & Decker publiés avant-hier et la chute consécutive du cours du titre devraient lui mettre les idées au clair. La valorisation du leader mondial des équipements de bricolage évoluait déjà sur ses plus bas - voir à ce sujet Véritable aristocrate du dividende, Stanley Black & Decker entend sortir de l'ornière. En dépit d'une performance croissante satisfaisante sur la dernière décennie, ses marges ont en effet connu une érosion continue, faute de pricing power face à une concurrence pléthorique et moins chère. Dans ce contexte, la pénalité supplémentaire des droits de douane est durement ressentie par le groupe basé dans le Connecticut. Un tiers de sa chaîne d’apprivoisement dépend de la Chine et du Mexique, et un autre bon quart d'autres pays hors des États-Unis. Sur six mois, ses ventes baissent encore de 2,6% et sa marge brute diminue encore d'un cran. Le management prédit que l'impact des droits de douane se chiffrera à 800 millions de dollars par an si le nouveau cadre réglementaire perdure. Pour 2025, la perte nette du bénéfice par action atteindra 0,65 au moins, c'est-à-dire un cinquième du profit par action sur les douze derniers mois glissants. Le groupe, qui reste contraint d'adopter une politique de désendettement rapide, doit par ailleurs emprunter pour affronter son échéance de dette immédiate. Il est donc à souhaiter absolument que sa génération de cash revienne vite sur les standards pré-pandémie, faute de quoi les investisseurs pourraient rapidement perdre confiance. Or les résultats sur six mois - une fenêtre certes trop courte pour être extrapolée - n'indiquent pas encore d'orientation de ce type. Aux prises avec cette conjoncture, il serait révélateur que cet aristocrate du dividende qui a augmenté sa distribution sur 57 années d'affilée soit contraint de la couper ou de la réduire. Un brin ironique aussi, puisque Stanley Black & Decker était l'un des sponsors de l'événement d'inauguration du président Trump. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) jeudi à 10:16 Share Posté(e) jeudi à 10:16 Powell monte en première ligne https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/powell-monte-en-premiere-ligne-ce7c5fdcdc89fe20 La banque centrale américaine a adopté un ton plus ferme que prévu hier, réduisant la perspective d'une baisse de taux en septembre. De quoi inquiéter les investisseurs, même si les performances stupéfiantes de Microsoft et Meta permettent de réchauffer un peu l'ambiance boursière du jour. Pendant ce temps, les droits de douane et les résultats d'entreprises pleuvent. Anthony Bondain En à peine plus de deux heures hier soir, les investisseurs ont eu droit à un assez bon condensé macro et micro de l'été 2025. Ça a débuté à 20h00 avec la décision de la Réserve Fédérale de laisser son taux directeur inchangé, avant de se poursuivre autour de 22h00 avec les résultats trimestriels de Microsoft et Meta. On démarre avec la Fed et un rappel rapide du contexte. La banque centrale américaine maintient depuis plusieurs mois ses taux à un niveau assez élevé, pour contrer les tensions inflationnistes et disposer de la marge de manœuvre nécessaire en cas de difficultés de l'économie américaine à digérer la politique de Donald Trump. Le président américain pense, pour sa part, que la Fed devrait baisser ses taux pour doper le business, réduire la surcote du dollar, aider au financement du budget fédéral et plus globalement soutenir les efforts déployés par la Maison Blanche. Dans un langage plus trumpiste, les membres de la Fed sont un ramassis de crétins qui appliquent une politique monétaire sadomasochiste et qui font tout pour contrarier le rayonnement économique des Etats-Unis. Le crétin en chef, Jerome Powell, est régulièrement la cible de Donald Trump, qui aimerait bien s'en débarrasser… d'autant plus avec ce que le patron de la Fed a déclaré hier soir. Le marché anticipait le maintien des taux directeurs américains dans la fourchette 4,25 à 4,50%, et c'est effectivement ce qui a été décidé. Il s'attendait aussi à ce que Powell balise le chemin pour une baisse de taux en septembre. C'est là que ça commence à partir en sucette. Le patron de la Fed s'est montré beaucoup plus réservé que prévu. En langage de banque centrale, on dit hawkish, c’est-à-dire plutôt rigide, par opposition à dovish, c’est-à-dire souple. Tellement hawkish que ce matin, les pronostics en faveur d'une baisse de taux en septembre sont passés sous la barre de 50% pour la première fois depuis un moment. Les économistes compétents, dont je ne fais pas partie, expliquent que le message de la Fed est passé de "on attend d'être rassurés par les statistiques des prochaines semaines pour baisser les taux" à "on attend que les statistiques des prochaines semaines nous convainquent de baisser les taux". La différence peut paraître subtile, mais elle illustre le durcissement de la position de la banque centrale. Deux membres du comité de politique monétaire, Michelle Bowman et Christopher Waller, ont toutefois fait entendre des voix dissonantes en plaidant pour une baisse de taux dès la réunion d'hier, mais tout le monde s'y attendait compte tenu de leurs déclarations récentes. Bank of America souligne que le mot de la réunion était "efficace". Powell a en effet martelé que dans la mesure où l'économie tient le choc, il est plus efficace de maintenir le statu quo que de baisser prématurément et de devoir ensuite relever les taux dans l'urgence si la situation dérape. La Fed est donc toujours en mode damage control. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) jeudi à 10:24 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 10:24 Article en clair sur la Tribune. Sur l'accord UE/US : du vent beaucoup de vent. Accord transatlantique : l’Union européenne et les États-Unis présentent deux versions contradictoires https://www.latribune.fr/economie/international/accord-transatlantique-l-union-europeenne-et-les-etats-unis-presentent-deux-versions-contradictoires-1030636.html La Commission européenne et la Maison-Blanche font des déclarations contradictoires sur le contenu de l’accord commercial, semant encore plus la confusion générale. Valentine Roux Publié le 30/07/25 à 18:21 L’Union européenne et les États-Unis ont conclu, dimanche 27 juillet 2025, un accord qui révèle de nombreuses contradictions. Reuters Personne n'y comprend rien. Dimanche 27 juillet, depuis l'Écosse, Donald Trump a vanté le « plus grand deal jamais conclu », tandis qu'Ursula von der Leyen a salué un « bon accord » pour l'Union européenne (UE). Mais à peine les poignées de mains immortalisées par les photographes, la confusion a pris le dessus. Trois jours après, journalistes, experts et diplomates cherchent encore à comprendre ce qui a réellement été conclu. Et pour cause : au-delà du taux plancher de 15 % de droits de douane sur les produits européens entrants aux États-Unis, y compris pour l'automobile, et de l'exemption accordée à l'aéronautique, deux versions opposées du même accord émergent. En parcourant les documents officiels, ce qui saute aux yeux, ce sont en effet surtout les désaccords. La fiche d'information publiée par la Maison-Blanche lundi 28 juillet, contient de nombreuses affirmations qui ne correspondent pas ou contredisent carrément la déclaration officielle de Bruxelles publiée le lendemain. L'accord a-t-il été conclu à la hâte pour éviter l'imposition des 30 % de surtaxe au 1er août et le chaos économique qui aurait suivi ? La question reste entière. Car l'accord transatlantique censé sceller les contours des échanges commerciaux pour les quatre années à venir du mandat de Donald Trump, soulève surtout une avalanche de contradictions. 600 milliards d'investissements : une simple intention Selon la Maison-Blanche, l'UE investira 600 milliards de dollars aux États-Unis d'ici à la fin du second mandat de Trump. « Ce nouvel investissement s'ajoute aux plus de 100 milliards de dollars que les entreprises de l'UE investissent déjà aux États-Unis chaque année », précise la fiche d'information. Mais après ces annonces, les critiques ont afflué en Europe, y compris du côté des députés du Parti populaire européen (PPE, centre droit), le groupe politique d'Ursula von der Leyen, qui se montrent clairement sceptiques. L'eurodéputé Tomislav Sokol (PPE) l'exprime ainsi de manière franche : « Je ne vois pas ce que ces investissements sont censés représenter, puisque la Commission n'a pas pour mandat de parler au nom des entreprises privées ni d'influencer leurs décisions d'investissement. » La Commission a immédiatement cherché à contenir l'incendie. « Ce n'est pas quelque chose que l'UE, en tant qu'autorité publique, peut garantir - c'est quelque chose qui repose sur l'intention des entreprises privées », a déclaré un haut fonctionnaire de la Commission européenne. 750 milliards d'énergie américaine : une promesse intenable Pour la Maison-Blanche, « l'UE achètera pour 750 milliards de dollars d'énergie américaine d'ici à 2028 ». Mais, à l'image des promesses d'investissements privés, ce chiffre relève d'une volonté politique, plus que d'un engagement juridique gravé dans le marbre. Côté européen, cette interprétation a été confirmée le 29 juillet, lorsque la Commission a précisé que l'UE « entend se procurer » du Gaz Naturel Liquéfié (GNL), du pétrole, et des produits nucléaire américains - une formule qui souligne bien l'intention, non l'obligation. La Commission n'est pas juridiquement compétente pour déterminer le montant, le type et l'origine des approvisionnements énergétiques acquis par les États membres et les entreprises privées. Elle ne peut donc pas lier légalement l'UE à l'objectif de dépenser 750 milliards de dollars pour acheter de l'énergie américaine. Un porte-parole de la Commission confirme ainsi qu'il s'agit bien « de décisions commerciales prises par les entreprises : celles qui achètent et celles qui vendent ». Engagement réel ou simple intention, de nombreux experts doutent de la faisabilité des 750 milliards de dollars par an annoncés, au regard des volumes actuels d'échanges énergétiques entre l'UE et les États-Unis, mais aussi des contrats déjà en place avec d'autres fournisseurs. Interrogé lundi 28 juillet par La Tribune, Phuc-Vinh Nguyen, directeur du Centre Énergie de l'Institut Jacques-Delors, pense que c'est complètement « infaisable ». L'armement sans défense Triomphal, Donald Trump a affirmé dimanche que les Européens achèteraient « d'énormes quantités » d'armes américaines. La Maison-Blanche a même parlé d'un engagement à acheter « des quantités significatives d'équipements militaires ». Problème : l'armement ne figure nulle part dans l'accord transatlantique signé dimanche. La raison est la même que pour l'énergie : la Commission européenne n'a aucune autorité pour engager l'UE sur des contrats d'achat d'armement. La défense demeure un domaine à compétence nationale, que chaque capitale protège avec ferveur au nom de sa souveraineté. À LIRE AUSSI Accord UE-États-Unis : l'Allemagne soulagée, la France déçue Interrogé lundi, un responsable de la Commission européenne a fermement rétorqué que l'armement ne faisait pas partie de l'accord, raison pour laquelle : « Nous n'avons pas donné de chiffres à ce sujet. » À la suite de ces annonces contradictoires, les valeurs des entreprises de défense européennes ont chuté en Bourse lundi, les marchés anticipant un basculement des nouvelles dépenses au profit des entreprises américaines. Parmi les plus fortes baisses enregistrées : l'allemand Renk, spécialiste des systèmes d'entraînement pour chars, navires et équipements énergétiques, a perdu 5 %, tandis que le français Thales a reculé de 4 %. UE et États-Unis croisent le fer sur l'acier et l'aluminium L'acier et l'aluminium sont exclus du taux plancher de 15 % instauré par l'accord et restent soumis à un droit de douane élevé de 50 %. L'Union européenne insiste sur la mise en place d'un système de quotas : les exportations européennes respectant un certain seuil bénéficieront d'une taxe douanière réduite, tandis que tout excédent sera taxé à 50 %. Pas plus d'information à ce stade, le communiqué de la Commission européenne se contente d'indiquer dans la section sur l'acier, l'aluminium et le cuivre : « Ensemble, l'UE et les États-Unis établiront des quotas tarifaires pour les exportations de l'UE à des niveaux historiques, réduisant les droits de douane actuels de 50 %, tout en garantissant conjointement une concurrence mondiale loyale. » Du côté de la Maison-Blanche, aucune mention du système de quotas pour l'acier et l'aluminium n'est officialisée. La fiche d'information mentionne un engagement à accorder des « quotas significatifs » pour plusieurs produits non précisés, sans mentionner l'acier et l'aluminium. De plus, la Maison-Blanche précise que ces quotas ne s'appliqueront qu'aux exportations américaines vers l'UE et non l'inverse, comme a pu l'affirmer la Commission européenne. Infrastructures télécoms :le signal passe mal Dans sa fiche d'information du 28 juillet, la Maison-Blanche déclare clairement : « Les États-Unis et l'Union européenne veulent éliminer les obstacles injustifiés au commerce numérique. À ce titre, l'UE confirme qu'elle n'adoptera ni ne maintiendra de redevances sur l'utilisation des réseaux. » Mais Olof Gill, porte-parole commerce de la Commission européenne, réaffirme que l'UE conserve son « droit de réglementer de manière autonome » à tous les niveaux. « Nous ne bougeons pas sur nos règles, ni ne modifions le système construit depuis des décennies et auquel nos citoyens font confiance », insiste-t-il. « Cela ne fera pas partie de cet accord avec les États-Unis. » À LIRE AUSSI Accord commercial : la menace plane toujours sur les lois numériques européennes Cette déclaration devrait réjouir les opérateurs télécoms européens, qui réclament depuis des années que les géants du streaming américain, comme Netflix, contribuent au financement des infrastructures réseau. En revanche, elle risque de compliquer les négociations déjà délicates entre les deux rives de l'Atlantique. « Nous continuerons à travailler très activement jusqu'à la fin de la semaine, au moins jusqu'au 1er août », a déclaré un haut fonctionnaire de la Commission européenne le 28 juillet, en référence à la publication imminente d'une déclaration conjointe précisant les détails de l'accord commercial conclu avec les États-Unis. 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) jeudi à 10:47 Share Posté(e) jeudi à 10:47 Guerre commerciale ou guerre tout court. Pour certains pays la limite entre les deux n'est pas clair : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/droits-de-douane-si-le-canada-reconnait-la-palestine-un-accord-commercial-sera-tres-difficile-previent-donald-trump-20250731 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Coriace Posté(e) jeudi à 11:16 C’est un message populaire. Share Posté(e) jeudi à 11:16 (modifié) Je bois du petit lait. Que quelqu'un se sente floué par une balance commerciale défavorable avérée et les conséquences sur son industrie locale (et donc la situation économique de sa classe moyenne) et notre eden du dumping et de l'optimisation fiscale s'envole. Allez, encore un effort en Europe et on mets des barrières douanières (25% chacune?) : - contre les pays l'appliquant pas un ensemble de normes écologiques considérées comme la moyenne chez nous - contre les pays n'appliquant pas un ensemble de normes sociale / du droit du travail considérées comme la norme chez nous Ça permettra soit de rapatrier du travail chez nous, et de diminuer notre empreinte carbonée, soit de ne traiter qu'avec des pays qui ont un cadre culturel similaire au notre et d'arrêter de financer des enfers humains aux dépens de la classe moyenne européenne Et pour combler le tout, une imposition minimale aux entreprises en Europe, commune à toutes les nations, et l'expulsion manu militari des nations parasites de l'Europe (coucou l'Irlande) qui contribuent au vol de centaines de milliards d'euros d'impôts aux sociétés européennes. Mais il est vrai qu'il semble plus facile aux aveugles d'hier, borgnes d'aujourd'hui, de taper sur la conséquence que sur les causes. Pourquoi ? Parce que s'opposer sans réfléchir aux positions actuelles de Trump ce n'est pas soutenir le citoyen moyen Européen. C'est soutenir l'actionnaire d'Apple. Qui produit son téléphone en Chine au mepris de la dignité humaine. L'importe dans des conteneurs polluant à l'extrême. Le vends avec une marge démentielle au col bleu occidental. Et fuis l'impôt en déplaçant tous ses bénéfices vers l'Irlande où ils ne seront peu ou pas taxés. Camarades, vous vous trompez de combat. Tldr : je suis pour le libre échange, à condition qu'on parte d'un socle de droits et de valeur commune. Sinon le pays le plus naïf se fait plumer par la dictature Modifié jeudi à 11:18 par Coriace 4 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) jeudi à 11:29 Share Posté(e) jeudi à 11:29 11 minutes ago, Coriace said: Je bois du petit lait. Que quelqu'un se sente floué par une balance commerciale défavorable avérée et les conséquences sur son industrie locale (et donc la situation économique de sa classe moyenne) et notre eden du dumping et de l'optimisation fiscale s'envole. Allez, encore un effort en Europe et on mets des barrières douanières (25% chacune?) : - contre les pays l'appliquant pas un ensemble de normes écologiques considérées comme la moyenne chez nous - contre les pays n'appliquant pas un ensemble de normes sociale / du droit du travail considérées comme la norme chez nous Ça permettra soit de rapatrier du travail chez nous, et de diminuer notre empreinte carbonée, soit de ne traiter qu'avec des pays qui ont un cadre culturel similaire au notre et d'arrêter de financer des enfers humains aux dépens de la classe moyenne européenne Et pour combler le tout, une imposition minimale aux entreprises en Europe, commune à toutes les nations, et l'expulsion manu militari des nations parasites de l'Europe (coucou l'Irlande) qui contribuent au vol de centaines de milliards d'euros d'impôts aux sociétés européennes. Mais il est vrai qu'il semble plus facile aux aveugles d'hier, borgnes d'aujourd'hui, de taper sur la conséquence que sur les causes. Pourquoi ? Parce que s'opposer sans réfléchir aux positions actuelles de Trump ce n'est pas soutenir le citoyen moyen Européen. C'est soutenir l'actionnaire d'Apple. Qui produit son téléphone en Chine au mepris de la dignité humaine. L'importe dans des conteneurs polluant à l'extrême. Le vends avec une marge démentielle au col bleu occidental. Et fuis l'impôt en déplaçant tous ses bénéfices vers l'Irlande où ils ne seront peu ou pas taxés. Camarades, vous vous trompez de combat. Tldr : je suis pour le libre échange, à condition qu'on parte d'un socle de droits et de valeur commune. Sinon le pays le plus naïf se fait plumer par la dictature Ben, ya qu'à dire 40% sur tous les produits électroniques et services (SAAS) US en EUrope lol Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) jeudi à 11:42 Share Posté(e) jeudi à 11:42 Il y a 1 heure, Alexis a dit : en face de gens prosternés devant l'Amérique ("Tape pas, ô grand président américain, tape pas !") va se dire "Non, non, je ne vais pas en profiter. Non, non, ce ne serait pas bien" à la lecture de ce qui vient d'être posté ci-dessus j'ai le sentiment que tu prends tes désirs pour des réalités. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
elannion Posté(e) jeudi à 11:50 Share Posté(e) jeudi à 11:50 il y a 33 minutes, Coriace a dit : Et fuis l'impôt en déplaçant tous ses bénéfices vers l'Irlande où ils ne seront peu ou pas taxés. je ne connais que malheureusement trop bien... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) jeudi à 13:55 Share Posté(e) jeudi à 13:55 3 hours ago, Manuel77 said: In detail, some things could change. As I understand it, the agreement doesn't mention any specific figures or obligations, but speaks generally of "significant purchases." -Everything that runs on tracks or wheels will come from Germany, especially since it is necessary to fully utilize the domestic civilian industry, which is in crisis and is partly reorienting its production (the world's largest manufacturer of printing machines will now produce parts for the Eurofighter/tanks). -What concerns long-range air defense (Patriot) is already decided anyway, because there is little expertise in this area at the national level. - The CH53 is already decided, no national competition. (which could deliver quickly) - There could be some changes in the navy. Until now, German policy has been to buy electronics in Europe (Thales, Hensolt). There may be talk of AEGIS for the 127 frigate, which would be a break with this policy. CONFLICT. - The elephant in the room is of course the F-35, even though the purchase of 20 additional EFs has recently been announced. The balance between the F-35 and the EF will be a CONFLICT. - The P8 Poseidon has already been ordered, no alternative is available. ------------------- The list will of course put our French friends on edge, but when I say there is no conflict, I mean Germany's current interests (fast delivery, no development risks, combat value, US-German connection, no domestic competition). In most cases, this "deal" therefore does not force Germany to do anything against its will, because we want to buy a lot of weapons from the US anyway. C'est un résumé très utile, merci. J'étais très curieux, car on a beaucoup parlé ici des difficultés rencontrées par l'industrie nationale en Allemagne et il semblait que le plan consistait à remplacer ou à compenser ces difficultés par la construction et la fabrication militaires nationales. En ce qui concerne le CH-53, l'Allemagne continue-t-elle à utiliser des CH-47 Chinook et non des CH-53K ? Les CH-53K sont plus chers que les F-35... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cilom Posté(e) jeudi à 14:43 Share Posté(e) jeudi à 14:43 Les vins et spiritueux de l'UE seront bel et bien soumis à des droits de douane de 15% aux États-Unis à partir du 1er août jusqu'à ce qu'un accord soit éventuellement conclu à l'automne. Sinon la Corée a conclu un accord de dernière minute avec Washington qui ressemble peu ou prou au nôtre. 15% de droits de douane horizontaux + achat de GNL,engagement à encourager les investissements coréens aux États-Unis dans de nombreux secteurs, levée de barrières douanières coréennes dans certains secteurs Il s'agit du septième accord conclu par Washington après ceux avec le Royaume-Uni, le Japon, l'Union européenne, les Philippines, le Vietnam et l'Indonésie. D'ici le premier août comme gros partenaire commercial restant à racketer pardon négocier il y a le Mexique,Canada,Inde,Thailande,Brésil,Malaisie. Le Brésil ayant la palme des droits de douane les plus élevés de 50%. Il faut néanmoins se souvenir que la décision de Trump d'imposer des droits de douane aussi étendus est contesté par des juges de l'IEEPA qui avait en premier instance annuler les droits de douane avant que la Maison Blanche ne fasse appel de la décision. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) jeudi à 14:52 Share Posté(e) jeudi à 14:52 il y a 5 minutes, cilom a dit : Les vins et spiritueux de l'UE seront bel et bien soumis à des droits de douane de 15% aux États-Unis à partir du 1er août jusqu'à ce qu'un accord soit éventuellement conclu à l'automne. Quand tu vois ce que sont prêt à payer les clients américains pour les vins et spiritueux français; majoritairement du haut de gamme ce n'est pas 15% de DD qui changeront grand chose. On parle d'un domaine où les transactions portent sur des prix de revente x10 voir 20/30 ... Il y a beaucoup de gesticulation et de coups de menton derrière ces négos Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cilom Posté(e) jeudi à 14:57 Share Posté(e) jeudi à 14:57 (modifié) il y a 5 minutes, pascal a dit : Quand tu vois ce que sont prêt à payer les clients américains pour les vins et spiritueux français; majoritairement du haut de gamme ce n'est pas 15% de DD qui changeront grand chose. On parle d'un domaine où les transactions portent sur des prix de revente x10 voir 20/30 ... Sans doute qu'il n'y aura qu'un effet marginal c'est le consommateur américain qui trinquera . Je réagissais juste aux spéculations de ces dernières 48h concernant d'éventuelles exemptions. Au pire à nous de ne se retrousser les manches et picoler plus Modifié jeudi à 14:57 par cilom Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) jeudi à 15:07 Share Posté(e) jeudi à 15:07 il y a 2 minutes, pascal a dit : Quand tu vois ce que sont prêt à payer les clients américains pour les vins et spiritueux français; majoritairement du haut de gamme ce n'est pas 15% de DD qui changeront grand chose. On parle d'un domaine où les transactions portent sur des prix de revente x10 voir 20/30 ... Oui. Quand on voit le prix auquel les clients de Manhattan sont capables de payer les 10000 à 15000 bouteilles amenées à chaque rotation par "cargo à voile"... https://www.larvf.com/bilan-carbone-les-etats-unis-decouvrent-les-vins-livres-a-la-voile,4778319.asp On se dit que la demande doit être capable de soutenir les prix et de souffrir les droits de douanes. Il y a d'autres filières proches du viticole sur lesquelles je suis plus inquiet, notamment les alcools distillés tels que le Cognac : 98 pourcents exportés, dont un gros volume aux USA, avec des quantités liées à une consommation en long drink (comme c'était le cas en France jusqu'à la 2e GM) et une marge très faible à l'export (compensée par l'effet volume). Le moindre frémissement de la demande coule des producteurs (qui n'écoulent plus leur production) et le renchérissement de l'importation peut inciter à trouver des alcools locaux de substitution à moindre coût (entre bourbons, rhums et autres alcools blancs à passer en futs pour vieillissement...). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) jeudi à 15:08 Share Posté(e) jeudi à 15:08 il y a une heure, Stark_Contrast a dit : C'est un résumé très utile, merci. J'étais très curieux, car on a beaucoup parlé ici des difficultés rencontrées par l'industrie nationale en Allemagne et il semblait que le plan consistait à remplacer ou à compenser ces difficultés par la construction et la fabrication militaires nationales. En ce qui concerne le CH-53, l'Allemagne continue-t-elle à utiliser des CH-47 Chinook et non des CH-53K ? Les CH-53K sont plus chers que les F-35... Je me suis trompé. L'Allemagne utilise actuellement une version obsolète du CH53, qui sera remplacée par une nouvelle version du CH47. La nouvelle version du CH53 n'a pas été retenue en raison des coûts (et des risques liés au développement ?). https://www.bundeswehr.de/de/organisation/luftwaffe/aktuelles/neu-transporthubschrauber-luftwaffe-5915880 J'ai également oublié Typhon (Tomahawk/SM6). L'achat n'a toutefois pas encore été décidé. https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/bundeswehr-raketensystem-typhon-100.html Arrow 3 est en cours de livraison, mais si je comprends bien, la livraison pour l'Allemagne provient d'Israël, bien que les États-Unis soient également partenaires de cette technologie. https://www.n-tv.de/politik/Luftwaffe-bekommt-erste-Teile-fuer-neue-Raketenabwehr-article25743955.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loki Posté(e) jeudi à 15:24 Share Posté(e) jeudi à 15:24 (modifié) Les missiles Arrow sont produits par Boeing aux USA Modifié jeudi à 15:25 par loki Orthographe 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) jeudi à 15:58 Share Posté(e) jeudi à 15:58 il y a 50 minutes, FATac a dit : Il y a d'autres filières proches du viticole sur lesquelles je suis plus inquiet, notamment les alcools distillés tels que le Cognac : 98 pourcents exportés, dont un gros volume aux USA, avec des quantités liées à une consommation en long drink (comme c'était le cas en France jusqu'à la 2e GM) et une marge très faible à l'export (compensée par l'effet volume). Le moindre frémissement de la demande coule des producteurs (qui n'écoulent plus leur production) et le renchérissement de l'importation peut inciter à trouver des alcools locaux de substitution à moindre coût (entre bourbons, rhums et autres alcools blancs à passer en futs pour vieillissement...). Le rhum et le bourbon ont un profil gustatif très différent du cognac, ce serait un autre long drink. Les États-Unis ont du quercus alba, pour le cognac, il faut du quercus petraea, qui ne pousse pas là-bas. En bref, Macron a Trump complètement entre ses mains, les cow-boys sont sans défense et devraient marcher sur des œufs en matière de rhétorique. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
JFM Posté(e) jeudi à 16:00 Share Posté(e) jeudi à 16:00 Il y a 6 heures, Manuel77 a dit : Le CH53 est déjà décidé, pas de concurrence nationale.(qui pourrait livrer rapidement) c est pas plutot des CH-47F de commandé ? https://www.airforce-technology.com/news/sikorsky-europe-is-fertile-ground-for-the-ch-53k-king-stallion/?cf-view 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) jeudi à 16:05 Share Posté(e) jeudi à 16:05 il y a 2 minutes, Manuel77 a dit : Le rhum et le bourbon ont un profil gustatif très différent du cognac, ce serait un autre long drink. Les États-Unis ont du quercus alba, pour le cognac, il faut du quercus petraea, qui ne pousse pas là-bas. Je suis d'accord, mais à priori, les consommateurs de cocktails semblent prêts à des aménagements de substitution... Tant sur la liqueur à mettre en fut que sur la nature de ceux-ci (neufs ou pas, plus ou moins brûlés, liqueurs ayant précédé, etc.). Ca ne rassure pas du tout les producteurs de Cognac qui sont en pleine reconstruction de leur modèle (changement des pieds de vigne, décroissance des volumes, recherche de nouveaux débouchés, reconquête de la clientèle française, ...) pour tenter de l'immuniser contre ce type de "coup" - et celui-ci arrive trop tôt. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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