C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 6 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 juin (modifié) 5. quelle est la suite ? Actuellement, de nombreuses personnes intéressées par l'armée se demandent certainement ce qu'il adviendra de l'Onderzeedienst. Dans la section suivante, je vais examiner et évaluer les différentes possibilités : Après la décision de sélection en faveur de Naval Group, il est pour l'instant le plus probable que l'on s'en tienne à l'offre de Naval Group. Le secrétaire d'État van der Maat tente actuellement de convaincre les députés néerlandais du Blacksword afin de pouvoir poursuivre le projet. Les problèmes sont toutefois déjà programmés dans la poursuite de ce projet. Il me semble en effet possible qu'un futur cabinet réduise la commande, ce qui serait une catastrophe pour le service onderze. Si la décision de sélection devait être annulée, les Pays-Bas devraient s'attendre à une plainte de Naval Group, qui pourrait déboucher sur une longue bataille juridique. Une situation que l'Onderzeedienst ne peut pas se permettre, étant donné que la classe Walrus doit être remplacée de toute urgence. --> LE DELIRIUM EST TOTAL Si l'on décide toutefois d'acquérir un autre sous-marin, le C718 de Saab-Damen est le candidat le plus prometteur. Le PVV, notamment, soutient l'acquisition du C718 afin de garantir autant que possible la création de valeur aux Pays-Bas. Toutefois, des doutes légitimes subsistent quant à la possibilité de réaliser le C718 en l'état. Bien que cela soit actuellement très improbable et que l'on espère ne pas en arriver là, il est également possible que l'Onderzeedienst ne reçoive pas de nouveau sous-marin et soit finalement dissous. Ce serait surtout le cas si l'acquisition se prolongeait et n'était interrompue que plus tard. En effet, les deux derniers sous-marins de la classe Walrus devraient alors être retirés du service bien avant l'introduction de nouveaux sous-marins. Dans ce cas, il ne resterait plus qu'une alternative : soit les sous-mariniers néerlandais pourraient servir sur les sous-marins des nations alliées, soit un allié pourrait mettre à disposition un de ses sous-marins. Dans l'ensemble, il est toutefois plus probable que l'on mise sur l'acquisition de XLUUV dans un tel scénario.--> MAIS OUI Venons-en maintenant au rôle de tkMS. tkMS a déposé un recours contre l'attribution du contrat, qui sera examiné par le tribunal le 26.06. Je pense qu'il est hautement improbable qu'ils obtiennent gain de cause et que l'appel d'offres soit éventuellement renouvelé. Je soupçonne plutôt que l'on cherche à obtenir des dommages et intérêts pour récupérer une partie des frais. Selon moi, il s'agit d'une aspiration légitime. Toutefois, si la décision de sélection est déclarée nulle, je considère que les chances de tkMS sont actuellement marginales. Toutes ces considérations ont toutefois une faible demi-vie, car les Pays-Bas vont bientôt avoir un nouveau gouvernement. La position de ce dernier sur les différentes offres et les sous-marins en général est inconnue à ce stade. Par conséquent, un nouveau gouvernement pourrait également changer de stratégie. Dans ce contexte, il ne faut pas oublier que l'Onderzeedienst n'a pas de temps à perdre, car la classe Walrus doit être rapidement retirée du service. Par conséquent, si l'on fait du surplace pendant un certain temps, tkMS pourrait peut-être finir par marquer des points grâce à son délai de livraison et à l'expérience déjà acquise avec le 212CD. 6. conclusion Le déroulement de cette acquisition n'a rien d'étonnant si l'on se penche sur l'histoire de Naval Group. Chez Naval Group, il est tout à fait normal de sous-estimer le prix et d'exagérer les autres prestations afin de remporter les appels d'offres. Cependant, les clients éventuels doivent souvent constater après coup que Naval Group ne peut pas tenir ses promesses et qu'il n'était pas le meilleur soumissionnaire. C'est ce que l'on a pu observer par le passé en Australie, en Roumanie ou en Malaisie. Aujourd'hui, les Pays-Bas et l'Indonésie, qui a récemment décidé d'acheter 2 Evolved Scorpène, doivent faire la même expérience. J'ai du mal à comprendre qu'il y ait encore des pays qui se laissent prendre à cette arnaque. J'ai également du mal à comprendre qu'un groupe public français puisse se comporter de la sorte. Comment peut-on prêcher la défense européenne le matin, et le soir, arnaquer un partenaire européen au point de mettre en jeu la pérennité de son service de sous-marins ? Je ne peux donc qu'insister sur le fait qu'il ne faut pas toucher à la France en matière de politique d'armement. Cette acquisition en dit toutefois long sur la coopération germano-néerlandaise. Alors que l'Allemagne a causé de graves dommages à son industrie en commandant la prochaine génération de frégates allemandes ASW (anti submarine warfare) à l'étranger, les Pays-Bas ont activement opté pour un produit de la concurrence allemande. Le « pourquoi » est désormais un demi-secret d'Etat. À mon avis, ce n'est pas ainsi que l'on se comporte dans une coopération. Je trouve donc logique que la coopération autour du FuAD et du F127 ait été interrompue, même si c'est pour d'autres raisons. J'espère en outre que l'Allemagne se concentrera davantage sur la Norvège, qui se révèle être un partenaire nettement plus coopératif. Je pense également qu'il serait judicieux de proposer au Danemark de participer à la coopération germano-norvégienne. Remarque de l'auteur : à ma connaissance, il n'existe pas de disposition contractuelle entre l'Allemagne et les Pays-Bas qui exige une acquisition réciproque de sous-marins pour le F126. Il y a toutefois eu des discussions au milieu des années 2010 pour savoir si l'on devait réaliser cela de cette manière. Il me semble que le BMVg comptait sur le fait que les Pays-Bas lui rendraient la pareille, même sans engagement contractuel, pour la plus grosse commande de l'histoire de DSNS. Ce n'est manifestement pas le cas. Il nous appartient désormais de garantir à l'avance les contre-achats à l'avenir afin d'éviter de tels fiascos. Il faudrait également examiner d'un œil critique le rôle du service d'intervention. Pourquoi essaie-t-on de reproduire la tactique d'intervention des SSN avec un CSA ? Et pourquoi la justification de la préférence pour les Blacksword est-elle tenue secrète en interne ? Il est évident qu'il y a eu un biais en faveur de la France et contre l'Allemagne, qui a conduit aux problèmes actuels. Et n'aurait-il pas été tout de suite plus intelligent de se procurer des SSN, alors que c'est en fait ce que l'on veut ? Un SSK n'aura jamais la portée, la vitesse de marche et la capacité d'opérations en eau profonde d'un SSN. C'est une impossibilité. De nombreux facteurs sont entrés en jeu dans cette acquisition : Pression du temps, pression politique et volonté de faire d'un SSK un SSN. Tout cela a abouti à ce que le service des affaires maritimes et le contribuable néerlandais soient potentiellement massacrés par Naval Group. Il s'agit maintenant de tirer les leçons de cette acquisition vraiment douteuse afin d'éviter de telles erreurs à l'avenir. Modifié le 6 juin par Titus K 1 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin (modifié) il y a 44 minutes, Titus K a dit : De même, certaines incertitudes subsistent quant aux coûts. Ainsi, Naval Group a demandé 5 à 6 milliards d'euros pour ses 4 sous-marins Blacksword. Mais comme le droit français n'autorise pas la vérification des comptes par une instance étrangère, le ministère néerlandais n'a pas pu comprendre les calculs. Et bien que l'absence d'audit soit en principe un motif d'exclusion, Naval Group n'a pas été disqualifié. Toutefois, il n'est pas nécessaire d'avoir un audit pour constater que ces 5-6 milliards d'euros ne peuvent pas être corrects. Ainsi, Naval Group ne parvient pas à proposer un Scorpène évolué pour moins d'un milliard d'euros. Un sous-marin environ 66% plus grand et nettement plus avancé, qui doit encore être développé, ne peut donc pas être vendu pour 1,25-1,5 milliard d'euros. ...Quelqu'un lui dit pour le prix du programme de six sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Barracuda? https://archives.defense.gouv.fr/marine/dossiers/barracuda.html#:~:text=Le coût prévisionnel du programme,commandes auprès des entreprises...&text=Les évolutions du SNA Barracuda,système de combat%2C... Le coût prévisionnel du programme Barracuda est de 7,9 Md€. il y a 44 minutes, Titus K a dit : Dans le pire des cas, cette commande sera même réduite, ce qui laissera les Pays-Bas avec une flotte miniature pratiquement impossible à entretenir. Peut-être certains comprendront-ils maintenant pourquoi je critique depuis longtemps l'offre de Naval Group et pourquoi je considère le 212CD-E comme la meilleure offre. Oui, bien sûr, je suis certain qu'il n'y a aucune autre raison... il y a 43 minutes, Titus K a dit : Le déroulement de cette acquisition n'a rien d'étonnant si l'on se penche sur l'histoire de Naval Group. Chez Naval Group, il est tout à fait normal de sous-estimer le prix et d'exagérer les autres prestations afin de remporter les appels d'offres. Cependant, les clients éventuels doivent souvent constater après coup que Naval Group ne peut pas tenir ses promesses et qu'il n'était pas le meilleur soumissionnaire. C'est ce que l'on a pu observer par le passé en Australie, en Roumanie ou en Malaisie. Aujourd'hui, les Pays-Bas et l'Indonésie, qui a récemment décidé d'acheter 2 Evolved Scorpène, doivent faire la même expérience. J'ai du mal à comprendre qu'il y ait encore des pays qui se laissent prendre à cette arnaque. J'ai également du mal à comprendre qu'un groupe public français puisse se comporter de la sorte. Comment peut-on prêcher la défense européenne le matin, et le soir, arnaquer un partenaire européen au point de mettre en jeu la pérennité de son service de sous-marins ? Je ne peux donc qu'insister sur le fait qu'il ne faut pas toucher à la France en matière de politique d'armement. Edit: BREF, merci beaucoup @Titus K pour ce travail salissant en environnement NRBC. Tu as bien mérité une bonne douche au camion de décontamination! Modifié le 6 juin par Patrick 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin il y a 46 minutes, Titus K a dit : Je ne peux donc qu'insister sur le fait qu'il ne faut pas toucher à la France en matière de politique d'armement Je pense qu'il aurait pu se limiter à ça. On a compris son état d'esprit. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Quelle haleine fétide …! C’est qui le contaminé qui écrit ça ? Sa prose vaut plainte , non ? 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Sinon on est pas obligé de se taper tous les débiles et lobbyistes hein ^^ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin Il y a 2 heures, Titus K a dit : Les Pays-Bas avaient alors demandé à la Belgique de garantir par contrat la participation de l'industrie néerlandaise. Mais cette démarche a été bâclée et Naval Group a finalement sous-traité à des entreprises françaises, tandis que les Pays-Bas sont repartis les mains vides. C'est l'un des nombreux points qui provoquent des désaccords massifs dans le cadre de ce programme. Tu remarqueras que personne ne parle de retard, je dis ça je dis rien évidemment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin C'est un bel écran de fumée, pour un sous-marin, non ? Qu'est-ce que j'aimerais voir le projet se concrétiser, se réaliser sans obstacle majeur, et voir, en 2035, quelqu'un lui rappeler, point par point, toutes les possibles erreurs d'appréciation et de jugement que ses convictions lui avaient dicté. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 6 juin Share Posté(e) le 6 juin il y a 59 minutes, FATac a dit : C'est un bel écran de fumée, pour un sous-marin, non ? Qu'est-ce que j'aimerais voir le projet se concrétiser, se réaliser sans obstacle majeur, et voir, en 2035, quelqu'un lui rappeler, point par point, toutes les possibles erreurs d'appréciation et de jugement que ses convictions lui avaient dicté. Si en plus ils pouvaient être finis avant que l'Australie ne reçoive les siens La cerise sur le gâteau. Là ça vaudrait le coup de renvoyer un lien vers cet article (après une judicieuse sauvegarde) sur Twitter, juste pour rire. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 7 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 juin Mardi, pose de la quille du troisième navire néerlandais de lutte contre les mines https://marineschepen.nl/nieuws/Derde-mijnenbestrijdingsvaartuig-IJmuiden-in-aanbouw-070624.html Le troisième navire de lutte contre les mines néerlandais est en construction depuis novembre, a répondu la Défense aux questions de Marineschepen.nl. La Défense a également fait savoir que la quille de ce navire, l'IJmuiden, sera posée mardi prochain, le 11 juin. La coque de l'IJmuiden est construite en Roumanie et sera remorquée en France pour être achevée. Les navires de déminage belge et néerlandais sont construits sous la direction du chantier naval français Naval Group. Les Pays-Bas ont commandé six navires de lutte contre les mines. Les trois premiers navires sont à différents stades de construction. La quille du Vlissingen a été posée en juin 2022, celle du Scheveningen en juillet 2023. Le Vlissingen est à l'eau depuis septembre de l'année dernière, en France. Les quatre premiers navires ont été légèrement retardés, a-t-on appris le mois dernier. Le Vlissingen et le Scheveningen ont cinq à six mois de retard, le Scheveningen un mois. L'IJmuiden, en revanche, est dans les temps. Le premier acier de ce navire, semble-t-il, a été coupé le 15 novembre 2023. La quille du navire sera posée au chantier naval Santierul de Giurgiu, où le Scheveningen est également en construction. Ces coques devront être acheminées en France pour être complétées. Normalement, cela se fait par la mer Noire et la Méditerranée. On ne sait pas si une route intérieure est envisagée. Avec le début de la construction de l'IJmuiden, quatre navires de guerre néerlandais sont désormais en construction en même temps (le navire de soutien au combat est construit par Damen). C'est la première fois depuis 2010, année où la construction de quatre navires de patrouille de la marine était en cours. Dans les années à venir, cela deviendra de plus en plus normal et de nombreux autres navires seront construits. Par exemple, la construction de la première frégate ASW commencera en 2025. Les trois premiers navires de la flotte belge sont en cours de construction : l'Ostende, le Tournai et le Bruges. Ainsi, la moitié des navires commandés sont en cours de construction dans différents chantiers navals. La coque du Brugge est également construite en Roumanie, tout comme les coques des futurs navires, à l'exception du Liège et du Schiedam. Ces deux derniers seront entièrement fabriqués en France. Après l'IJmuiden, suivront les Harlingen, Delfzijl et Schiedam pour les Pays-Bas. 4 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. HK Posté(e) le 7 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 juin Un parlementaire hollandais Derk Boswijk (CDA centre droit) remet les pendules à l’heure sur le choix de Naval Group… bon résumé. https://x.com/DerkBoswijk/status/1797891362743840800?t=9fh5u62sAW005qAaa93qEg&s=19 Quote « Nous avons eu un débat hier sur l'achat des nouveaux sous-marins. Ces derniers mois et ces derniers jours, de nombreuses rumeurs ont circulé, qui souvent n'ont pas pu être confirmées mais qui ont même souvent pu être déboutées. Malheureusement, certaines informations sont confidentielles et nous n’avons donc pas toujours pu tout partager publiquement. Ce qui n’a pas non plus aidé, ce sont les jeux politiques et l’encadrement d’un certain nombre de partis. Pour le CDA, 3 points ont toujours été importants. 1. Qu'en pense le service sous-marin ? En fin de compte, les femmes et les hommes doivent être satisfaits car ils doivent travailler avec ce sous-marin dans les situations les plus dangereuses. Le service sous-marin semble plus que satisfait. 2. Le risque de trou capacitaire a-t-il été réduit autant que possible ? La décision a subi de nombreux retards, augmentant le risque que le service sous-marin se retrouve temporairement sans bateaux. C’est pourquoi nous avons accéléré ces dernières années. Le secrétaire d'État a indiqué que les garanties les plus fortes ont été données dans l’offre de Naval Group, pour minimiser le risque de trou capacitaire. 3. Le monde des affaires néerlandais est-il suffisamment impliqué dans la construction ? Nous avons toujours insisté sur ce point ces dernières années. Malheureusement, nous ne pouvons plus construire un sous-marin 100 % néerlandais. L’argument du SGP, entre autres, que l'on pourrait choisir entre un bateau néerlandais ou français est franchement absurde. La part pour l'industrie hollandaise était pratiquement la même chez Naval Group et Saab-Damen et le chantier qui reçoit la commande est légalement tenu de fournir également du travail aux entreprises hollandaises. Nos 3 points ont donc été confortés et nous pouvons donc soutenir la proposition. Par ailleurs, un certain nombre de rumeurs ont circulé, que le secrétaire d'État a également réfuté lors du débat d'hier, notamment : - « Avons-nous adapté les procédures pour donner un avantage aux Français ? Non. - Les Américains ont-ils émis des objections contre les Tomahawks sur les bateaux français ? Non, les américains n’ont rejeté aucun chantier naval. Ils ont indiqué qu'ils ne donneraient pas de réponse définitive à l'avance, mais que les Pays-Bas devaient d'abord choisir un chantier naval. Il est bon de savoir qu'à l'origine, il n'était pas prévu que le nouveau sous-marin soit équipé de Tomahawks, mais en raison des investissements supplémentaires importants dans la défense ces dernières années, cela a été décidé il y a 2 ans. Enfin, il est extrêmement frustrant que certains partis tentent d’en faire une grande démonstration politique. Le SGP en déclarant que nous abandonnons l’industrie néerlandaise, alors qu'on peut lire noir sur blanc que la part de travail est la même. Le porte-parole du PVV, qui était rapporteur sur le dossier, connaît donc tous les faits, mais continue à divaguer sans aucun fait. Le GL-PvdA menace désormais de retarder la décision, non pas pour des raisons de fond mais pour des raisons politiques, ce qui augmente considérablement le risque d'un déficit de capacités. 1 8 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 11 juin Share Posté(e) le 11 juin Il y a eu des tweets et autre annonce ce jour. Des nouvelles ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin Il y a 14 heures, mgtstrategy a dit : Il y a eu des tweets et autre annonce ce jour. Des nouvelles ? Oui les députés ont vôté pour Naval Group. Il ne reste que la procédure judiciaire. https://www.opex360.com/2024/06/12/les-deputes-neerlandais-approuvent-lachat-de-4-sous-marins-black-sword-barracuda-aupres-de-naval-group/ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 12 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 juin Il y a 14 heures, mgtstrategy a dit : Il y a eu des tweets et autre annonce ce jour. Des nouvelles ? La Chambre des représentants approuve les sous-marins français https://marineschepen.nl/nieuws/Tweede-Kamer-geeft-goedkeuring-aan-voorkeur-Defensie-Franse-onderzeeboten-110624.html Après le débat de lundi dernier sur les sous-marins, malgré les doutes de certains partis, il était déjà clair que les chances d'une Chambre basse obstructionniste seraient minces. Seule une motion adoptée par Chris Stoffer (SGP) pouvait mettre des bâtons dans les roues aujourd'hui. Cet après-midi, cette motion a été votée et rejetée. En conséquence, le projet de capacité de remplacement des sous-marins a franchi l'arène politique sans encombre et seul le procès de tkMS fait encore obstacle à la signature du contrat avec French Naval Group. Chambre basse La motion numéro 64 de Stoffer, coparrainée par le Forum pour la démocratie, JA21 et le PS, proposait de laisser la décision sur l'attribution finale du contrat des sous-marins à un cabinet ultérieur. Bien que la motion tourne littéralement autour d'un report, les pétitionnaires espèrent qu'un nouveau gouvernement aura des idées différentes sur l'attribution du contrat à Naval Group. Le SP, le Parti pour les animaux, Denk, le SGP, JA21 et le FvD ont voté en faveur de la motion. Il n'y a donc pas eu de majorité et la motion n'a pas été adoptée. La défense peut donc procéder à la signature du contrat même sous le cabinet intérimaire. Le contrat ne peut pas encore être signé parce que le procès intenté par la société allemande tkMS contre le déroulement de la procédure d'appel d'offres doit d'abord être achevé. L'audience est prévue pour le 26 juin au tribunal de La Haye. Le même jour, la nouvelle coalition espère présenter son cabinet avec le roi Willem-Alexander au balcon. Le gouvernement actuel ne conclura donc pas le contrat. En théorie, le nouveau gouvernement pourrait décider de ne pas signer le contrat, mais aucun des partis au pouvoir n'a voté en faveur d'un report. La motion de report de Stoffer n'a pas été la seule à être rejetée. La motion demandant « une enquête de la Commission européenne sur les aides d'État non autorisées accordées à Naval Group » a également été rejetée. Seuls SP, JA21 et SGP ont voté pour. Sa troisième motion n'a pas non plus obtenu suffisamment de voix. M. Stoffer souhaitait que l'Auditdienst Rijk (ADR) enquête sur « la dureté des accords conclus avec les entreprises néerlandaises dans le cadre des accords de coopération » ; en d'autres termes, l'ADR devait enquêter sur le degré de certitude que les accords conclus dans le cadre des accords de coopération (ICA) seront respectés. En effet, le point délicat de cet ICA est que les Pays-Bas ne peuvent pas forcer le chantier à attribuer des travaux à des entreprises néerlandaises. Spécialisation sectorielle Cela ne veut pas dire que la Chambre n'a aucune considération pour l'industrie néerlandaise. Ainsi, la motion de Silvio Erkens (VVD) au cabinet « de s'engager dans la coopération avec Damen et ses partenaires pour les navires de surface et d'assurer ainsi la sécurité à long terme de l'industrie maritime aux Pays-Bas » a été adoptée. Sa motion en faveur d'une spécialisation de l'industrie au sein de l'Europe a également été adoptée. M. Erkens et ses co-sponsors du NSC, du CDA et du D66 ont noté que les industries des pays de l'UE doivent se spécialiser. M. Erkens a appelé le gouvernement à « faire des choix clairs en matière de spécialisation et à présenter un rapport à l'Assemblée au cours du [quatrième trimestre] 2024 ». La forme que prendra ce rapport n'est pas claire. La défense a précédemment indiqué qu'elle mettait l'accent sur la construction de navires de guerre sur l'eau, mais l'Allemagne a précédemment identifié la technologie des frégates comme étant essentielle, et les tentatives de mener de front le remplacement des frégates de classe M et celui des frégates de défense aérienne et de commandement ont échoué. Le Danemark a récemment annoncé qu'il investissait des milliards dans la construction de frégates au Danemark, la Suède fait de même pour elle-même et a récemment choisi un partenaire britannique. Maintenant que la France va construire des navires de déminage et des sous-marins pour les Pays-Bas, la Défense pourrait demander si Damen peut construire les frégates pour la marine française. Toutefois, les chances que Paris accepte cette proposition sont extrêmement faibles. Signature du contrat Si la Défense est finalement autorisée à poursuivre le projet Naval Group à la suite de la décision du tribunal, ce qui devrait être le cas à la mi-juillet, la signature du contrat pourrait suivre rapidement. Les appels d'offres sont encore valables jusqu'au 28 juillet, mais le contrat, le protocole d'accord (MoU) et l'ICA sont déjà prêts à être signés. 1 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mgtstrategy Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin Cool Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 12 juin Share Posté(e) le 12 juin TKMS auront donc cassé les noix de Naval Group jusqu'au bout. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 12 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 12 juin Les députés néerlandais approuvent l’achat de 4 sous-marins Black Sword Barracuda auprès de Naval Group Le 15 mars, le ministère néerlandais de la Défense a confirmé le choix du français Naval Group, associé à Royal IHC, pour livrer quatre sous-marins Orka [ou Black Sword Barracuda] à propulsion « classique », dérivés du sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] Suffren, à la Koninklijke Marine [Marine royale des Pays-Bas], pour au moins 2,5 milliards d’euros. Et cela, aux dépens de Damen [allié au suédois Saab Kockums] et à l’allemand ThyssenKrupp Marine Systems. Cependant, les deux concurrents éconduits se sont rapidement mis en ordre de marche pour contester cette décision, qui devait alors être approuvée par le Parlement. De même qu’une certaine partie de la presse et des élus néerlandais. Ainsi, Damen s’est offusqué du fait que le montant de l’offre de Naval Group était inférieur de 1,5 milliard d’euros par rapport à la sienne. Et de dénoncer une proposition « irréaliste » qui aurait séduit le gouvernement néerlandais. Celui-ci a par ailleurs été soupçonné d’avoir favorisé l’industriel français en assouplissant certains critères de son appel d’offres. Du moins, c’est ce qu’a affirmé le quotidien De Volkskrant, le 30 mai. Le ministère néerlandais de la Défense a réfuté cette accusation. « La perception selon laquelle la candidature française aurait bénéficié d’une assouplissement aux dépens des autres candidats est incorrecte », a ainsi réagi Christophe Van der Maat, le secrétaire d’État néerlandais à la Défense. Ce qu’a attesté la Cour des comptes locale, laquelle a validé le choix en faveur de Naval Group après avoir garanti qu’il avait été fait « dans le respect des règles ». Puis, une critique en amenant une autre, le journal De Telegraaf a enchaîné en affirmant que Washington hésitait à fournir des missiles de croisière Tomahawk [TLAM – Tomahawk Land Attack Missile] pour les quatre futurs sous-marins de la Koninklijke Marine. Ce que M. Van der Maat a démenti dans les pages de Breaking Defense. « Les États-Unis n’ont pas commenté à l’avance la faisabilité de l’intégration du TLAM sur [les futurs sous-marins de] la classe Orka, ni imposé de restrictions aux chantiers candidats à cet égard », a expliqué le responsable néerlandais. Cependant, les opposants au choix de l’offre française ont aussi fait valoir que l’industrie navale locale ne profiterait pas suffisamment des retombées de ce contrat, les quatre Black Sword Barracuda devant être construits à Cherbourg. Sur ce point, Naval Group a « déminé » le terrain en mettant en avant le réseau qu’il a tissé au Pays-Bas ainsi que son partenariat avec Royal IHC. Finalement, les parlementaires néerlandais ont fait fi de toutes ces critiques. Le 11 juin, ils ont en effet confirmé la sélection de Naval Group, ce dont M. Van der Maat s’est félicité. « Très satisfait du large soutien de la Chambre des représentants à la décision du cabinet relative aux sous-marins. Après de nombreuses années, le processus parlementaire est désormais terminé », a-t-il commenté, via X [anciennement Twitter]. Pour autant, la victoire de Naval Group n’est pas encore définitive : la décision du gouvernement néerlandais a en effet été contestée devant les tribunaux par TKMS, l’industriel allemand ayant estimé que les règles de l’appel d’offres n’avaient pas été totalement respectées. Tant qu’un tribunal ne se sera pas prononcé sur cette affaire, le contrat ne peut pas être notifié. L’épilogue devrait être connu d’ici la fin de ce mois. 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lordtemplar Posté(e) le 13 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 juin NG fait un peu de com pour le Blacksword 3 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 13 juin Share Posté(e) le 13 juin Programme FuAD 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 13 juin Share Posté(e) le 13 juin il y a une heure, Lordtemplar a dit : NG fait un peu de com pour le Blacksword Un peu est le bon terme :-) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 13 juin Share Posté(e) le 13 juin Il y a 4 heures, Lordtemplar a dit : NG fait un peu de com pour le Blacksword Je n'ai absolument rien compris. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin (modifié) 4 hours ago, Patrick said: Je n'ai absolument rien compris. morse = walrus en anglais = le nom de la classe de soumarin NL qui seront remplaces par le barracuda Modifié le 14 juin par Lordtemplar Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin (modifié) Il y a 2 heures, Lordtemplar a dit : morse = walrus en anglais = le nom de la classe de soumarin NL qui seront remplaces par le barracuda Oui ça j'avais saisi. Mais le reste, heu... "Look beyond". "Voyez au-delà". Au-delà de quoi? Des polémiques? Au-delà de la classe Walrus? J'ai vraiment du mal avec ce genre de communication faussement implicite. Non parce qu'à ce compte-là on peut aussi supposer que la narration c'est de dire que la classe Walrus c'est l'équivalent d'un vieux pépère sur un iceberg qui passe son temps à ronfler, et que donc Damen/SAAB ne savent pas faire de sous-marins modernes, ou quelque chose comme ça. Enfin bref, c'est bizarre. Modifié le 14 juin par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin (modifié) 1 hour ago, Patrick said: ..."Look beyond" moi j'interprete ca comme une reference a l'avenir ainsi qu'a l'endurance du barracuda pour allez plus loin. Modifié le 14 juin par Lordtemplar 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 14 juin Share Posté(e) le 14 juin (modifié) Le 14/06/2024 à 06:10, Lordtemplar a dit : morse = walrus en anglais = le nom de la classe de soumarin NL qui seront remplaces par le barracuda En fait c'est le morse (walrus) est un proie pour l'orc (orca). On voit bien que l'Orc rode sous l'iceberg qui héberge la proie un peu indolente. C'est une communication un peu offensive qui montre aux néerlandais qu'il faut être un peu plus agressif maintenant et qu'il ne faut plus servir de proie à d'autre nations. "Il n'y a que deux sortes de navires, les sous-marins et les cibles". Je pense que la communication implicite c'est que le Walrus est une cible pas un sous-marin représentant une menace. Modifié le 22 juin par herciv 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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