ARMEN56 Posté(e) le 4 octobre 2022 Share Posté(e) le 4 octobre 2022 Il y a 2 heures, Deres a dit : Le navire est peut être actuellement dans une configuration très légère, avec des soutes quasi vide, pas d'armement ni hélicoptère moins d'équipage, ... En plus de l'alléger, cela le fait moins s'enfoncer dans l'eau ce qui diminue fortement la trainée. Il y a peut être aussi une question de puissance disponible même si sur un CODLOG normalement, la puissance électrique entre propulsion et autre semblent différenciée. Les 27 noeuds, c'est peut être avec les équipements bord qui consomment une partie de la puissance. Si on les coupe tous, cela fait plus de puissance électrique disponible pour la propulsion. D'une manière générale, on a déjà vu que les performances annoncées en France du matériel sont souvent des performances "garanties" quelque soit les conditions et issues du cahier des charges, pas les valeurs max dans les meilleurs conditions. Pex MMP annoncé à 4.5 km mais en fait tout à fait capable de 5.5 km. non en suivant en première approximation selon loi du coeff amirauté , avec évolution déplacement en exposant 2/3 https://www.wartsila.com/encyclopedia/term/admiralty-coefficient-admiralty-constant A isopuissance ; passer de 6000 t à 5500 tonnes donnerait un gain de moins d'un noeuds en vitesse , alors avec ou sans un hélico de 10 tonnes 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 4 octobre 2022 Share Posté(e) le 4 octobre 2022 Le 03/10/2022 à 17:57, Beachcomber a dit : À ce qui a déjà été dit sur les conditions des essais en mer (navire lège, coque propre, vent / courant / surf) j'ajouterai 2 paramètres essentiels : les essais à 110% puis à 100% des systèmes propulsifs. L'essais 110% n'a lieu généralement qu'une fois dans la vie d'un navire : le fournisseur des moteurs valide le fonctionnement max des machines, enregistre ses paramètres de fonctionnement, évite les claims du client et pose les butées mécaniques des moteurs. Ensuite les essais 100% permettent d'enregistrer les paramètres de fonctionnement moteur neuf qui seront un repère pour toute la vie du moteur (visites des 1500/3000/6000/12000/24000h). Ça concerne les températures / pressions / crans des pompes qu'on cherche à retrouver après chaque arrêt technique lors des réglages d'essais fins de chantier. Donc je pense qu'un navire conçu pour marcher 27 nds n'ira guère plus vite en configuration nominale. Les FREMM-DA ont en effet exactement le même appareil propulsif que les autres FREMM.. mais les paramètre limites des FREMM ne sont pas testés comme sur les anciens navires à vapeur, où on définissait une PMP (puissance maximale propulsive) comme étant la puissance/vitesse de rotation atteinte à 90% du couple maximal obtenu lors des essais de recettes. Pour les FREMM, comme pour de nombreux autres navires, c'est le concept de PMC qui est mis en pratique : puissance maximale continue. C'est limité par le premier des paramètres que les constructeurs de chaque sous-système ont définis. Il suffit dès lors de reconsidérer le premier paramètre limite rencontré, celui qui bride, de voir si on peut le relever, et ainsi de suite. Bref, mon petit doigt me souffle que la vitesse a été réellement atteinte, et parce la puissance transmise par la chaîne propulsive a été augmentée. Le 03/10/2022 à 19:33, ARMEN56 a dit : Seul NG Constructeur à mandat et compétence pour annoncer les perfs de sa barcasse FREMM Lorraine qui est taillée pour du 27 nds dans des condition d'essais officiels point barre "Je ne veux pas savoir ce pourquoi c'est fait. je veux savoir ce qu'on peut faire avec." (c) moi Le 03/10/2022 à 19:33, ARMEN56 a dit : D'ailleurs de quelle vitesse parle t on ? vitesse fond ou vitesse surface On teste la performance du navire, c'est donc son mouvement par rapport à la surface de l'eau. Le 03/10/2022 à 19:33, ARMEN56 a dit : Je ne comprends pas que ce type de com ne soit pas filtrée ............qui à la main sur le navire MN ou NG ? Peut être parceque cela sort volontairement? Le 03/10/2022 à 19:33, ARMEN56 a dit : (*) Faire des girations angle de barre à 35 ° à plus de 30 nds loch , c'est du "Rémy julienne".............. C'est ce qui sera demandé aux navires une fois au combat. Autant savoir ce qu'ils ont dans le ventre. 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. mudrets Posté(e) le 4 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2022 il y a 15 minutes, true_cricket a dit : C'est ce qui sera demandé aux navires une fois au combat. Autant savoir ce qu'ils ont dans le ventre. Euh, pour avoir été bloqué à plus de 32 noeuds pendant plus de 40 minutes à cause d'un volant de manoeuvre bloqué sur un T47 Tartar, je peux te dire qu'on ne jouait pas avec l'angle de barre à cette vitesse ... 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Il y a 12 heures, mudrets a dit : Euh, pour avoir été bloqué à plus de 32 noeuds pendant plus de 40 minutes à cause d'un volant de manoeuvre bloqué sur un T47 Tartar, je peux te dire qu'on ne jouait pas avec l'angle de barre à cette vitesse ... Quel manque d'audace. 25 noeud? 25 degrés d'angle de barre. Pas moins. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Au revoir, la mèche du safran ... 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 5 octobre 2022 Share Posté(e) le 5 octobre 2022 Il y a des systèmes de protection sur les navires modernes ? Qui limiterait les commandes pour rester dans l'enveloppe n'abimant pas le matériel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 5 octobre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2022 (modifié) 1 La notion de PMP ( puissance maximal pratique ) pratique comme en pratique « sur le terrain la mer » , était défini selon cette circulaire de 1988 ; il s’agit de la puissance max que l’on fait passer dans toute la ligne propulsive du générateur à l’hélice . Toute la chaine propulsive doit être dimensionnée pour faire passer cette puissance max en couple , le réducteur ( dentures et pression de herz) , la butée principale , les tronçons de ligne d’arbre dimensionnés à un rpm donné , le pas d’hélice . J'imagine que depuis toussa a dû évoluer ... Révélation je n'arrive pas plus net avec serwing , firefox me bloque mon goopic habituel 2 La PMC est une notion de puissance générateur banc , en usine on fait des paliers de puissance 50% 80% 90% 100% 110 % PMC sur banc en relevant les paramètre . Cette notion de PMC plus usité en marmar est intervenue dans la MN lors ASA des FS ; large débat entre indret , les chantiers , le SPN et nous ….A une époque on discriminait paramètres temps de paix et ceux temps de guerre. 100 % temps de guerre et le diesel ( quaand diesel ) bridé à 90 % en temps de paix ( pour les CODAD on plombait le cran de combustible ; 3 Essai de vitesse et de puissance selon l’ITTC est défini selon processus ; mesures DGPS , speed loch , couple , pas , rpm ….etc https://ittc.info/media/4208/75-04-01-011.pdf. manœuvres IMO dont les girations ,transfert ,diamètre tactique toussa ; angle de barre max et puissance à 85 % selon cet ITTC https://ittc.info/media/1365/75-04-02-01.pdf. Pour les navires mili , je crois qu’on doit être à puissance max et vitesse max contractuelle de l’essai de recette ; on mesure les couples sur mèches pour en restant dans les marges rdm toussa 4 Pour FREMM on est à 27 nds annoncés sur TAG de 32 Mw ( valeur catalogues certes) , donc 16 Mw par lignes d’arbre , réducteur cross connecté et butées , lignes d’arbre ont été calculés pour ces niveaux de puissance Le 27nds découle à priori des essais BEC donc la puissance installée aussi En préalable des essais en bassin, les outils selon méthode de régression mathématique pour carène voisine du déplacement actuel , donnait 29 Mw à 27 nds et 58 Mw à 31 Nds donc plus à 32 nds soit le double de la puissance de la TAG actuelle . Intellectuellement quelque chose m’échappe, je suis à la recherche de rationnel explicatif sans remettre en cause les dires de qui que ce soit. 5 Sur FDA en mode TAG ; Lors des essais officiels la puissance était déduite du « cycle deck » un outil logiciel AVIO basée sur une moyenne des paramètres thermodynamiques coté GG ( Gas Generator) et coté PT (Power Turbine) intégrant les valeurs de vitesse mobile et de consommation de combustible ainsi que des niveaux thermiques coté GG et coté PT. Ces paramètres en regard rpm LA et pas définissaient la PMP. 6 Des fois quand on pousse trop la bécanne on arrive à çà Ou à ceci sur les appendices ( cas DDG pour l'ex que l'on connait bien ) NAV SEA a fait modifié ses safrans Bien entendu on raisonne temps de paix dans un cadrage cout de possession intégrant la part MCO que l’on sait bien marqué au pied , à raison , par le SSF Modifié le 5 octobre 2022 par ARMEN56 1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Le 03/10/2022 à 10:20, Hirondelle a dit : La Lorraine fait une pointe à 32 noeuds. Il me semble qu’en parlant des PPA italiennes qui annoncent des chiffres faramineux, qu’on avait dit que +5 noeuds même sur un navire neuf,propre, léger et sur un lac en pente, ce n’était guère possible. Alors, communication à l’italienne ? https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/lorraine-poursuit-ses-essais-au-large-lorient-faisant-pointe-a-32-noeuds Que cette coque fasse 32 nds why not ; un peu plus légère qu’une FREMM avec cependant un mode CODAG qui additionné dépasse les 50 MW ; une TAG LM2500 G4 idem FREMM je crois dont la puissance aux condition ISO fluctue entre 32 et 36 Mw et 2 MTU 20V8000 DE 10Mw Le 05/10/2022 à 11:11, Deres a dit : Il y a des systèmes de protection sur les navires modernes ? Qui limiterait les commandes pour rester dans l'enveloppe n'abimant pas le matériel. Bonne question Coté prop les nouvelles unités sont bien monitorées en alarmes , lors essais officiels on enregistre les paramètres qui caractérisent une PMP ou une PMC ; à défaut de torsiomètre et ou d’indicateur de poussée on « verrouille » sur ; - Vitesse de rotation ligne d’arbre si HPF et pas si HPO - Niveaux thermiques des générateurs de puissance bien que ceux-ci dépendent des températures air ex et eau de mer - Température huile butée et réducteur Compte tenu fouling carène et hélice la vitesse navire ne peut pas être prie en compte Coté actionneurs des appareils à gouverner ont a des limiteurs de pression qui crachent si l’AG est trop sollicité en couple sauf s’il est en butée mécanique Coté coque ; en marmar on a des marques de classe ABS de surveillance structure ( HMS il me semble ) qui impose des jauges de contrainte et des accéléromètres pour lever le pied en cas de mer forte . Par ailleurs coté stab on a le GM Meter qui est censé alerté le commandant/capitaine des mauvais cas de chargement HS ; bon je vais aller faire un tour aux champignons , çà aide à ne pas trop se prendre au sérieux 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Il y a 3 heures, ARMEN56 a dit : bon je vais aller faire un tour aux champignons , Quoi, des champignons en Bretagne, il fait assez humide pour ça? Ca doit être des bolets comme dans les Pyrénées 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 il y a 30 minutes, Fusilier a dit : Quoi, des champignons en Bretagne, il fait assez humide pour ça? Ca doit être des bolets comme dans les Pyrénées Je ne ramasse que les cèpes , bien trouvé , en effet pas assez d'eau ...., même pas de russules , rien que dalle , ou alors se lever aux matines bon et si on parlait de la carène FREMM ? Le 05/10/2022 à 10:55, mudrets a dit : Au revoir, la mèche du safran . C'est rare de perdre une mèche ; un seul cas en mémoire , encore celle d'une petite barcasse de BREST ; les anciennes formules de Joessel tiennent la route En revanche la FAA Cassard avait perdu un arbre porte hélice suite une rupture en fatigue , rare aussi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 Le 05/10/2022 à 11:31, ARMEN56 a dit : 1 La notion de PMP ( puissance maximal pratique ) pratique comme en pratique « sur le terrain la mer » , était défini selon cette circulaire de 1988 ; il s’agit de la puissance max que l’on fait passer dans toute la ligne propulsive du générateur à l’hélice . Toute la chaine propulsive doit être dimensionnée pour faire passer cette puissance max en couple , le réducteur ( dentures et pression de herz) , la butée principale , les tronçons de ligne d’arbre dimensionnés à un rpm donné , le pas d’hélice . J'imagine que depuis toussa a dû évoluer ... Puissance Maximale Permise. Et puis tu sais, il en suffit pas qu'un texte existe pur qu'il soit appliqué. Même si l'on est officiellement encore en vigueur. Regarde la grande variété dans al police de caractère utilisée pour les numéros de coque, malgré les instructions.... Le 05/10/2022 à 11:31, ARMEN56 a dit : https://ittc.info/media/1365/75-04-02-01.pdf. Pour les navires mili , je crois qu’on doit être à puissance max et vitesse max contractuelle de l’essai de recette ; on mesure les couples sur mèches pour en restant dans les marges rdm toussa Cela dépend de la façon dont le contrat est rédigé. Si le contrat dit 27nds, il est tout à fait possible d'avoir encore une réserve de puissance. Le 05/10/2022 à 11:31, ARMEN56 a dit : 4 Pour FREMM on est à 27 nds annoncés sur TAG de 32 Mw ( valeur catalogues certes) , donc 16 Mw par lignes d’arbre , réducteur cross connecté et butées , lignes d’arbre ont été calculés pour ces niveaux de puissance Le 27nds découle à priori des essais BEC donc la puissance installée aussi En préalable des essais en bassin, les outils selon méthode de régression mathématique pour carène voisine du déplacement actuel , donnait 29 Mw à 27 nds et 58 Mw à 31 Nds donc plus à 32 nds soit le double de la puissance de la TAG actuelle . Intellectuellement quelque chose m’échappe, je suis à la recherche de rationnel explicatif sans remettre en cause les dires de qui que ce soit. La coque des FREMM est bien plus performante que ce que les essais et calculs ont pressentis, résultat la vitesse atteinte est supérieure. Que ce soit sur moteurs électriques comme sur turbine à gaz. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 6 octobre 2022 Share Posté(e) le 6 octobre 2022 (modifié) il y a 48 minutes, true_cricket a dit : Puissance Maximale Permise. Et puis tu sais, il en suffit pas qu'un texte existe pur qu'il soit appliqué. Même si l'on est officiellement encore en vigueur. Regarde la grande variété dans al police de caractère utilisée pour les numéros de coque, malgré les instructions.... Cela dépend de la façon dont le contrat est rédigé. Si le contrat dit 27nds, il est tout à fait possible d'avoir encore une réserve de puissance. La coque des FREMM est bien plus performante que ce que les essais et calculs ont pressentis, résultat la vitesse atteinte est supérieure. Que ce soit sur moteurs électriques comme sur turbine à gaz. Ça vaut ce que ça vaut, mais la Jeanne d'Arc a été poussé à 30.9 nœuds (29.4 nds au loch) avec un bon courant dans le dos pour sa fin de service, quand la vitesse maximale était sensée être de 27 nœuds. Modifié le 6 octobre 2022 par Benoitleg 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 7 octobre 2022 Share Posté(e) le 7 octobre 2022 (modifié) 6 hours ago, true_cricket said: La coque des FREMM est bien plus performante que ce que les essais et calculs ont pressentis, résultat la vitesse atteinte est supérieure. Scénario peut être similaire à ce que les Danois ont vu sur leurs frégates Ivar Huidtfelt, du même gabarit que les FREMM. Voici les performances qui étaient visées: 27 noeuds avec 23.5MW 28 noeuds avec 28.5MW (90% PMP) -> >30 noeuds atteints aux essais 28.55 noeuds avec 32MW (100% PMP) -> “presque 31 noeuds” aux essais Les FREMM quant a elles visaient 27 noeuds avec 27-28MW de mémoire… probablement avec une marge pour l’état de la mer et de la coque. Donc coque propre et mer plate la réalité pourrait être plus proche de 28-29 noeuds. Ensuite avec la pleine puissance de 32MW, le déplacement d’essais plus léger, des perfos un peu meilleures qu’annoncées pas surprenant de venir titiller les 30 noeuds voir un peu plus. Enfin avec un peu de courant sur fond etc… tous ces petits éléments peuvent jouer pour donner 32 noeuds au GPS à l’instant t. Courbe de propulsion théorique des Ivar Huidfelt: Modifié le 7 octobre 2022 par HK 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 8 octobre 2022 Share Posté(e) le 8 octobre 2022 @true_cricket PMP Le terme PMP (puissance maximale pratique) au travers de multiples circulaire et textes EMM :EP était en vigueur de l’après guerre jusqu’aux milieu des années 90 disparition du grand STCAN et de son pendant coté EMM l’illustrissime CEPMAN avec ces fameuses édition trimestriels des bulletins techniques papiers . Années 90, période à laquelle on à commencer à mixer normes civiles et normes militaire ; PMC , MCR, ISO etc , on a donc trouvé pas très pratique cette PMP –pratique- définie en paramètres lors des essais officiels, pour la rebaptiser en PMP ( permise). Révélation « Certains bâtiments de combat de la Marine Nationale sont construits par des chantiers civils. Le cahier des charges se trouve alors assujetti à la réglementation internationale (bureau Véritas par exemple) qui n’intègre pas spécialement la spécificité militaire des navires. Ainsi la validation des essais de recette par les organismes certificateurs se fait avec la méthodologie et la terminologie industrielle. Sensiblement différent dans la forme, il n’y a cependant pas de contradiction sur le fond avec ce qui est pratiqué par les organismes militaires (par exemple : la Puissance Maximum Continue ou P.M.C. est considérée comme équivalente à la Puissance Maximum Pratique ou P.M.P). Rappel : la P.M.P. d’un moteur diesel est la puissance maximale pratique qu’un moteur est capable de fournir à bord d’un bâtiment, sans limitation de durée, dans des conditions ambiantes spécifiées. Cette puissance maximale est définie par une charge maximale qui ne doit jamais être dépassée » Remarque , en l’absence de torsiomètres et ou d’indicateurs de poussée, il faut bien savoir jusqu’où on peut aller sans casser. Pour les diesels on considérait que la conso en gr/tr donnait une bonne image du couple, gr/tr scellé lors des essais officiels. C’est clair que les diesels 1000 rpm plus que les 500 rpm sont plus exposés aux surcouples (vu dimensionnement des attelages qui font fusibles) - parfois casse attelage ( défaut mécanique ) ou sur-couple dans un gr/tr non maitrisé ou erroné. Sur les TAG la problématique est différente Perf FREMM Je sais bien que de multiples formes de coque FREMM ont été testées ; en particulier au niveau des bulbes sonar de l’étrave et de l’arrière stern voute avec gains mais pas énormément . Par ailleurs les corrélation mer/bassin sont de l’ordre de 4 à 6 % . Les éléments en ma possession ne m’éclairent pas sur le potentiel de gain de 27 à 32 nds , mais très clairement je n’étais pas à bord et n'ai eu connaissance d'aucun résultat de compte rendu officiel d’essai de puissance et vitesse qqes éléments en MP 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 8 octobre 2022 Share Posté(e) le 8 octobre 2022 Il y a 2 heures, ARMEN56 a dit : Révéler le contenu masqué « Certains bâtiments de combat de la Marine Nationale sont construits par des chantiers civils. Le cahier des charges se trouve alors assujetti à la réglementation internationale (bureau Véritas par exemple) qui n’intègre pas spécialement la spécificité militaire des navires. Ainsi la validation des essais de recette par les organismes certificateurs se fait avec la méthodologie et la terminologie industrielle. Sensiblement différent dans la forme, il n’y a cependant pas de contradiction sur le fond avec ce qui est pratiqué par les organismes militaires (par exemple : la Puissance Maximum Continue ou P.M.C. est considérée comme équivalente à la Puissance Maximum Pratique ou P.M.P). Rappel : la P.M.P. d’un moteur diesel est la puissance maximale pratique qu’un moteur est capable de fournir à bord d’un bâtiment, sans limitation de durée, dans des conditions ambiantes spécifiées. Cette puissance maximale est définie par une charge maximale qui ne doit jamais être dépassée » Remarque , en l’absence de torsiomètres et ou d’indicateurs de poussée, il faut bien savoir jusqu’où on peut aller sans casser. Pour les diesels on considérait que la conso en gr/tr donnait une bonne image du couple, gr/tr scellé lors des essais officiels. C’est clair que les diesels 1000 rpm plus que les 500 rpm sont plus exposés aux surcouples (vu dimensionnement des attelages qui font fusibles) - parfois casse attelage ( défaut mécanique ) ou sur-couple dans un gr/tr non maitrisé ou erroné. Sur les TAG la problématique est différente Les FREMM étant des navires bien conçus, les lignes d'arbres sont instrumentées en couple par des torsiomètres, ce qui donne directement l'information limitante. C'est bien plus sans devoir en calculer l'imgae via le gramme/tour. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 8 octobre 2022 Share Posté(e) le 8 octobre 2022 (modifié) Il y a 6 heures, true_cricket a dit : Les FREMM étant des navires bien conçus, les lignes d'arbres sont instrumentées en couple par des torsiomètres, ce qui donne directement l'information limitante. C'est bien plus sans devoir en calculer l'imgae via le gramme/tour. la notion de gr/tr était un paramètre diesel exclusif et non TAG , bien que dans beaucoup de cas nous avions des coupleurs hydrauliques sur les lignes propulsives CODAD ( AE et FAA notamment ) ok par torsiomètre tu veux parler des clutch ? c'est bien çà ? ( embrayeur - disques /contredisques ) passage mode ELEC/TAG dont le glissement assure la protection d'eventuels surcouple ? Par torsiomètre je voulais parler de ceux que Principia ( ex IRCN ) montait en provisoire sur les LA ( s'agit d'un pont de jauges extensiométriques qui a partir des caractéristique matière de la LA donne une valeur de couple PMC/PMP) . C'est comme cela ( pratique chantier ) que les FS ont effectués les essais off de la prop , torsiomètres et monitoring sont ensuite déposés . En service en mode conjugué , le contrôle de charge protège aussi EDIT sur nos anciennes baracsses TAG nous avions aussi des protection par coupleurs hyd; De mémoire de "celui qui a vu l'homme qui a vu l'ours" sur BALNY z"avaient poussé pas mal par rapport à un AE Classique sur FORBIN sur chaque attaque réducteur on a des coupleurs Modifié le 8 octobre 2022 par ARMEN56 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
true_cricket Posté(e) le 13 octobre 2022 Share Posté(e) le 13 octobre 2022 Par "torsiomètre", j'entandais "couplomètre" qui mesure le couple sur la ligne d'arbres en fonction de la déformation de ladite ligne. C'est en effet un abus de langage de ma part. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
zozio32 Posté(e) le 16 octobre 2022 Share Posté(e) le 16 octobre 2022 On 9/22/2022 at 11:57 AM, zozio32 said: test en 2023 finalement d'apres ce lien: https://eurasiantimes.com/france-to-procure-electromagnetic-weapons-uavs-dews-off-the-shelf/ (erreur de trad, typo, info veridique je en sais pas) "According to Malbruno, the service is also interested in investigating commercially available directed-energy and electromagnetic weapons. In 2023, the military will conduct its first live-fire test of a laser weapon system against a target from a ship of the French Navy, he revealed, without giving further details." l'info viendrait du Rear Adm. Eric Malbruno, en date du 12 Septembre. confirmé par DefenseNEws: https://www.defensenews.com/global/europe/2022/09/12/french-navy-embraces-commercial-tech-for-directed-energy-drones/ bon j'arrive pas a trouver de liens en francais bon, ca a l'air de se confirmer: https://www.navalnews.com/event-news/euronaval-2022/2022/10/frances-new-fremm-da-alsace-proved-its-worth-on-first-deployment/ l'integration de la tourelle au dessus du hangar helico a meme peut etre etait deja testee cette annee Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 5 novembre 2022 Share Posté(e) le 5 novembre 2022 (modifié) Lorient : le départ de la frégate Lorraine Ultime frégate multi-missions (FREMM) construite par Naval Group dans le cadre d’un programme franco-italien initié en 2005, la Lorraine va rejoindre les sept autres unités de ce type mises en service depuis 2015 au sein de la Marine nationale. Comme l’Alsace, livrée l’an dernier, la Lorraine constitue une évolution notable des six premières FREMM. Afin de remplacer les frégates Cassard et Jean Bart, désarmées en 2019 et 2021, elles disposent de capacités de défense aérienne renforcées, ce qui leur vaut le nom de FREMM DA. A cet effet, leur nouveau système de combat SETIS 3.0 a été intégré et adapté à cette mission complémentaire, pour laquelle trois consoles multifonctions supplémentaires ont été ajoutées au central opération, portant leur nombre à 18. Le radar multifonctions Herakles est plus puissant que celui des premières FREMM et, pour éviter les effets de masque vers l’arrière, la mâture a été redessinée pour devenir extrêmement fine à sa base. C’est ce que les ingénieurs de Naval Group appellent le mât « taille de guêpe ». Parmi les autres évolutions, les moyens de communication sont plus puissants pour les besoins du contrôle aérien, alors que tous les lanceurs verticaux de la plage avant (quatre dotés chacun de 8 cellules) sont du type Sylver A50, permettant d’embarquer 32 missiles surface-air Aster 15 et Aster 30. La Lorraine est par ailleurs la première unité de la série dotée d’une conduite de tir radar STIR 1.2 EO Mk2 qui remplace le système optronique Najir des premières FREMM. Ce système va également équiper l’Alsace lors d’un futur arrêt technique. Cette frégate est en effet sortie avant que le STIR soit prêt, et elle a été temporairement pourvue d’un Najir. La Lorraine est enfin la première unité de la flotte équipée du nouveau système de liaison par satellite Syracuse IV, dont les deux radômes à l’avant et à l’arrière ont une forme légèrement différente de ceux du Syracuse III. Enfin, les Alsace et Lorraine sont dotées du système de communication radio à très longue élongation MELCHIOR. Pour le reste, en dehors du remplacement des 16 missiles de croisière naval (MdCN) par 16 Aster supplémentaires pour la défense aérienne, les FREMM DA ont les mêmes capacités que les six premières frégates de la série. Longues de 142 mètres pour une largeur de 20 mètres et un déplacement de 6000 tonnes en charge, elles mettent en œuvre 8 missiles antinavire Exocet MM40, une tourelle de 76 mm, deux canons téléopérés de 20 mm, quatre tubes pour torpilles MU90 et un hélicoptère Caïman Marine (NH90). Avec ce dernier, qui peut déployer un sonar trempé Flash, des bouées acoustique et des torpilles MU90, les nouvelles frégates françaises sont considérées comme faisant partie des meilleures chasseuses de sous-marins au monde. Leurs deux principaux capteurs dans ce domaine sont le sonar de coque UMS 4110 et le système remorqué à immersion variable Captas-4 alliant un sonar actif à très basse fréquence UMS 4249 ainsi qu’une antenne linéaire passive tractée indépendamment. Pour compléter leur autodéfense, les FREMM sont équipées de deux brouilleurs, de deux lance-leurres antimissile et de deux lance-leurres anti-torpille. Après cette série de huit FREMM pour la Marine nationale, auxquelles se sont ajoutées deux unités construites pour le Maroc et l’Egypte, Naval Group enchaine désormais avec les nouvelles frégates de défense et d’intervention (FDI). La tête de série de ce programme, l’Amiral Ronarc’h, sera mise à l’eau lundi 7 novembre à Lorient. Quatre bâtiments supplémentaires sont prévus pour la flotte française alors que la Grèce a passé commande de trois FDI (plus une quatrième en option). Le chantier Naval Group de Lorient travaille également, en ce moment, sur deux corvettes du type Gowind destinées aux Emirats Arabes Unis. En achèvement à flot, elles doivent être livrées en 2023. © MER ET MARINE Les deux corvettes du type Gowind en achèvement à flot des deux côtés du Scorff. L’Aquitaine, mise en service en 2015, est basée à Brest, tout comme la Bretagne (2019) et la Normandie (2020). Quatre autres frégates, la Provence (2016), le Languedoc (2017), l’Auvergne (2018) et l’Alsace (2021) sont stationnées à Toulon. L’arrivée dans la base navale varoise de la Lorraine va entrainer le départ de l’Auvergne, qui sera prochainement repositionnée à Brest. La Marine nationale disposera ainsi de quatre FREMM sur chacune des deux grandes façades maritimes françaises. © Mer et Marine https://www.meretmarine.com/fr/defense/lorient-le-depart-de-la-fregate-lorraine-en-images Modifié le 5 novembre 2022 par Scarabé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 5 novembre 2022 Share Posté(e) le 5 novembre 2022 Il me semble qu’on voit bien le brouilleur Nettuno sur la première image. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 5 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2022 5 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. xav Posté(e) le 5 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 novembre 2022 Aboard Air Defense FREMM LORRAINE (une video en FR avec itw du commandant suivra la semaine prochaine) Brief presentation of the FREMM DA (Air Defense) LORRAINE (D657), the 8th and final FREMM Frigate built by Naval Group for the French Navy (Marine Nationale). Naval News had the rare chance to embark on LORRAINE as the vessel departed the Naval Group shipyard in Lorient for the last time. The frigate will be formally delivered to the French Navy in mid-November 2022. At the shipyard, construction is ongoing for two Gowind corvettes for the UAE Navy as well as FDI frigates for France and Greece. 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 5 novembre 2022 Share Posté(e) le 5 novembre 2022 @xav 2x plus de modules pour le Herakles boosté ? Impressionnant 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 5 novembre 2022 Share Posté(e) le 5 novembre 2022 Discours - d’abord du directeur de programme Fremm NG , Nicolas Gaspard - ensuite du directeur des Programmes NG , Olivier de la Bourdonnaye, https://www.linkedin.com/embed/feed/update/urn:li:ugcPost:6994686064971898880 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 5 novembre 2022 Share Posté(e) le 5 novembre 2022 (modifié) il y a une heure, ARMEN56 a dit : Discours - d’abord du directeur de programme Fremm NG , Nicolas Gaspard - ensuite du directeur des Programmes NG , Olivier de la Bourdonnaye, https://www.linkedin.com/embed/feed/update/urn:li:ugcPost:6994686064971898880 Dans la video de Zav il annonce clairement que la suite pour Lorient c'est les FDI et les EPC Les PO c'est Piriou et CNM Socarenam Modifié le 5 novembre 2022 par Scarabé 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant