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Le Brésil, le géant de l'Amérique du Sud


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Ben un truc qui semble se dessiner, c'est que même si Bolso avait vraiment l'intention de faire un coup d'Etat, violent ou non, et de "réinstaller" la dictature des années 60 à 80, il commence à manquer par trop de fidèles et d'alliés pour tenter le coup. 

Modifié par Tancrède
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il y a 2 minutes, Tancrède a dit :

Ben un truc qui semble se dessiner, c'est que même si Bolso avait vraiment l'intention de faire un coup d'Etat, violent ou non, et de "réinstaller" la dictature des années 60 à 80, il commence à manquer par trop de fidèles et d'alliés pour tenter le coup. 

Faut dire que son idiotie à la Trump, au beau milieu d'une pandémie où les gangs des favelas sont plus responsables que le gouvernement, ça ne doit pas lui garantir beaucoup d'alliés.

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Côté fidèle, Bolso en a : une certaine frange de la population et également une partie de l'armée ( pas le haut commandement, mais plutôt la hiérarchie intermédiaire ).

Concernant le départ de Mauro, c'est parce Bolsonaro voulait transformer la police pratiquement en police politique qui pourrait le renseigner sur tout le monde à ( sa ) volonté et selon ses besoins.

En tout cas, un des résultats flagrants est que le Real continue de s'effondrer ( en 1 an, il a du perdre 30 % de sa valeur ). Perso, ça m'arrange, mais là-bas ça doit faire mal avec les importations.

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il y a 4 minutes, jean-françois a dit :

Côté fidèle, Bolso en a : une certaine frange de la population et également une partie de l'armée ( pas le haut commandement, mais plutôt la hiérarchie intermédiaire ).

Concernant le départ de Mauro, c'est parce Bolsonaro voulait transformer la police pratiquement en police politique qui pourrait le renseigner sur tout le monde à ( sa ) volonté et selon ses besoins.

En tout cas, un des résultats flagrants est que le Real continue de s'effondrer ( en 1 an, il a du perdre 30 % de sa valeur ). Perso, ça m'arrange, mais là-bas ça doit faire mal avec les importations.

Bolso est vraiment lamentable et il est malheureux que la pandémie ait lieu pendant son mandat. Le qualifier de Trump tropical est une erreur dans le sens où le type a toujours été un homme politique outrancier et ridicule, fou et méchant qui n'aurait jamais dû se retrouver au pouvoir. Malheureusement, il est au-delà de tout effroi dans sa pratique de gouvernement qui est la négation même d'un gouvernement en fait.

Sa participation à cette manifestation pré-insurrectionnelle est un beau témoignage de sa folie de pouvoir, et d'un entendement digne de celui d'un gosse de 12 ans. Le comble par rapport à Trump est qu'il a fait tremper tous ses fils dans la marmite ô combien rémunératrice de la politique brésilienne.

Mes amis là-bas respectent le confinement à Sao Paulo et croisent les doigts, la plupart n'était pas bolsonariste. Cela dit, une latifundiste d'origine gréco-allemande, francophone domestique commence tout juste à regretter d'avoir été bolsonariste (elle était représentative de ces élites ivres de ressentiment anti-PT).

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Le ressentiment anti-PT est toujours là et, un peu à l'image de la société américaine, je ne vois pas trop de voie comment procéder à la mise à l'écart des extrèmistes bolsonariste et petistes ( car ils ne sont pas vraiment mieux, il faut être honnête ).

Même si demain un bon candidat sortait du rang de la politique brésilien pour proposer une alternative, je suis certain que Bolso comme le PT feront tout pour l'éliminer ( politiquement, voir physiquement ).

D'ailleurs, côté PT, il y a un esprit revanchard trés fort et on peut craindre une situation compliquée ( pour être poli ) lors de la prochaine élection

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https://www.zeit.de/politik/ausland/2020-04/brasilien-jair-bolsonaro-sergio-moro-militaer-coronavirus (26 avril 2020)

En tout cas, vendredi, dans la capitale Brasília, un jeu d'intrigue a commencé autour du chef de l'Etat toujours en exercice Jair Bolsonaro, au terme duquel l'homme sera soit remplacé par un ancien général - soit passera les prochaines années comme une simple figure de paille par la grâce des forces armées.

Pour beaucoup d'observateurs, ces quelques personnalités - Moro [à la justice], Mandetta [à la santé], Guedes [à l'économie] - ont longtemps occulté la véritable situation brésilienne. Sous Bolsonaro, les militaires ont acquis un pouvoir considérable dans le pays et maintenant, avec le démantèlement public du président, ils pourraient s'en emparer complètement.

Depuis quelque temps, l'armée accroît systématiquement son influence. Bien que "l'armée" ne soit pas tout à fait exact : il y a de nombreux représentants des forces armées dans les casernes qui ne remettent pas en cause leur subordination constitutionnelle aux responsables démocratiquement élus. Mais d'autres se considèrent comme une sorte de garant final de l'ordre dans le pays, comme des gardiens technocratiques de la raison, qui doivent intervenir lorsque des hommes politiques démocratiquement élus ruinent le Brésil par l'intrigue et la corruption. Ils voient que leur heure vient de sonner.

Pendant des années, des militaires de haut rang comme le chef de l'armée de l'époque, Eduardo Villas Bôas, ont fait des déclarations ostentatoires - via Internet, dans des interviews dans des programmes d'information - qui étaient offensantes. Un appel a été lancé pour la destitution de l'ancienne présidente de gauche Dilma Rousseff et contre la libération de l'ex-président Lula da Silva. On soutenait l'ancien capitaine Bolsonaro, dont la polémique grossière n'était pas prise au sérieux, mais dans le sillage duquel on pouvait gagner du pouvoir tout en paraissant démocratiquement irréprochable.

Le personnel militaire a formé le noyau dur de l'équipe de planification autour de Bolsonaro, bien avant l'élection. Un ancien général, Hamilton Mourão, est devenu vice-président sous Bolsonaro et aime se présenter régulièrement avec des opinions beaucoup plus polies, plus sensées et apparemment plus respectueuses des règles de droit que son patron, le président. Le cabinet et les conseillers sont en grande partie composés de soldats et d'anciens soldats.

Bolsonaro lui-même embobine les militaires, en particulier les chefs militaires, avec des privilèges et des mots chaleureux, et il continue à jouer avec la possibilité ou la menace qu'ils puissent prendre complètement le contrôle. Parfois, il explique que les politiciens de Brasília ne peuvent faire que ce que les militaires leur permettent de faire de toute façon. Parfois, comme la semaine dernière, il apparaît lors d'une manifestation devant un quartier militaire, où des bannières et des chants appellent à un nouveau gouvernement militaire.

Cette manifestation et la comparution de Bolsonaro à cet endroit font maintenant l'objet d'une enquête, elle était bien sûr clairement anticonstitutionnelle. Mais néanmoins, dans les prochains jours, on va réfléchir précisément à cela : encore plus d'influence pour les militaires. Parce qu'au Brésil, il ne faut pas surestimer l'amour de la démocratie. Les opinions autoritaires sont très répandues au sein d'une minorité influente du pays, et une partie non négligeable de la population bourgeoise apprécie les généraux au moins comme des personnes technocratiques et raisonnables et les transforme en patriotes non corrompus (bien qu'on en sache beaucoup plus après deux décennies de dictature militaire).

La question est de savoir à quoi cela devrait ressembler exactement. Peut-on le faire encore plus longtemps derrière une façade démocratique, sous un président Bolsonaro qui est de facto évincé ? Ou bien faut-il déposer Bolsonaro, ce qui serait probablement possible grâce aux informations du juge Moro, et remettre le pays au vice-président général Mourão (qui a cependant ses ennemis au sein des forces armées) ? Ou le Brésil va-t-il connaître un coup d'État, avec une sorte de gouvernement de transition jusqu'aux prochaines élections ?

Tout cela devrait être plus acceptable pour les Brésiliens aujourd'hui, en pleine pandémie de Corona, qu'en temps normal. Après tout, au moins 4 000 personnes sont déjà mortes du virus, les lits d'hôpitaux se font rares, les gens ont peur. Et les politiciens démocratiquement élus n'ont pas encore maîtrisé la crise.

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https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/politique-apres-la-demission-de-son-ministre-de-la-justice-le-bresil-senfonce-dans

25/04/2020

Après la démission de son ministre de la Justice, le Brésil s’enfonce dans la crise

Figure de la lutte anticorruption, le très populaire ministre Sergio Moro a claqué la porte du gouvernement le 24 avril, en réaction au limogeage du directeur général de la Police fédérale par le président brésilien. L’ancien juge accuse Jair Bolsonaro d’“ingérence politique”.

Huit jours après le limogeage du ministre brésilien de la Santé par Jair Bolsonaro, c’est un autre pilier du gouvernement qui quitte le navire, cette fois-ci de son plein gré – ou presque. Le ministre de la Justice et de la Sécurité publique Sergio Moro a annoncé sa démission lors d’une conférence de presse, vendredi 24 avril, après des mois de tensions avec le chef de l’État. Il a notamment regretté que la promesse de “carte blanche” que Jair Bolsonaro lui avait faite à son entrée au gouvernement ait été “violée”.

L’ancien magistrat, figure de proue de l’enquête anticorruption Lava-Jato (“lavage express”), qui avait débouché sur l’incarcération de plusieurs personnalités économiques et politiques, dont l’ancien président de gauche Lula, a justifié son départ par l’“ingérence politique” de Jair Bolsonaro dans les affaires de la Police fédérale.

Des enquêtes contre les fils de Bolsonaro

Il réagissait ainsi au renvoi par le président brésilien du directeur général de l’institution, homme de confiance du ministre. Dans son allocution, Sergio Moro a affirmé que Jair Bolsonaro, “depuis l’année dernière”, demandait à le remplacer par quelqu’un “qu’il pourrait appeler pour récolter des informations” sur des enquêtes, pour lesquelles le chef de l’État lui avait déjà fait part de ses “inquiétudes”. Les affaires en question pourraient concerner l’entourage de Jair Bolsonaro, dont ses propres fils, rapporte El Pais Brésil.

“Dans les coulisses de Brasilia”, la sortie du directeur de la Police fédérale “est mise sur le compte de l’ouverture d’une enquête sur l’organisation des manifestations favorables à la dictature militaire”, dimanche 19 avril, “et appuyées par le président”, indique la publication, ajoutant que l’exécutif craint que les noms d’organisateurs proches du chef de l’État ne soient dévoilés.

L’institution est par ailleurs en charge d’une enquête sur la diffusion de fake news, qui pourrait impliquer deux fils du président, le conseiller municipal Carlos Bolsonaro et le député fédéral Eduardo Bolsonaro. “Il existe aussi une inquiétude sur [le fait] que la Police fédérale progresse dans ses investigations contre le troisième fils”, le sénateur Flavio Bolsonaro, suspecté de détournement de fonds publics, ajoute El Pais Brésil.

Plus tard dans la journée, Jair Bolsonaro a répondu à Sergio Moro lors d’une allocution officielle. Rejetant en bloc ses accusations, il a tout de même admis avoir souhaité un interlocuteur privilégié à la tête de la Police fédérale, tout en défendant son autonomie.

Une politique d’affrontement

“Dans le gouvernement Bolsonaro 2.0, inauguré par la mise en avant de Moro”, le “président agneau”, qui s’était présenté aux élections de 2018 comme un “politicien antisystème”, est “sorti de scène”, remplacé par “un loup systémique qui dévore l’autonomie de la Police fédérale”, ironise un éditorialiste du portail d’informations Uol, pour qui “le gouvernement de Jair Bolsonaro a commencé à mourir”.

O Globo rappelle en outre le contexte de pandémie dans lequel se déroule ce nouvel épisode politique : “Bolsonaro créé des instabilités et élève le coût de la crise”, titre le quotidien de Rio de Janeiro dans un éditorial. “Aujourd’hui, à partir des signaux émis par le palais” présidentiel, “l’unique certitude possible est que le président de la République ne sait pas quoi faire face à cette crise inédite et, par conséquent, il recourt à une politique d’affrontement, multipliant les conflits dans une proportion et à des vitesses seulement comparables à la dissémination du nouveau coronavirus”, ajoute O Globo.

Le président brésilien s’est-il tiré une balle dans le pied ? Cet épisode ouvre en tout cas “un nouveau et dangereux chapitre pour le Brésil et pour le gouvernement”, considère El Pais Brésil dans un autre article, soulignant la déception de nombreux électeurs du président Bolsonaro, qui voyaient en Sergio Moro “l’espoir que l’encerclement de la corruption continuerait de manière ferme avec Bolsonaro”. Les militaires de l’exécutif ne voient pas non plus la démission de Sergio Moro d’un bon œil : plusieurs se sont dits “consternés”, rapporte Folha de São Paulo.

Le magazine Valor indique par ailleurs que le désormais ex-ministre “dispose d’une série de messages audios et écrits échangés avec le président Jair Bolsonaro au cours de ses 14 mois au sein du gouvernement”. Des documents qui pourraient servir de preuves si une procédure de destitution venait à être ouverte

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il y a 26 minutes, Shorr kan a dit :

Question : comment ça se fait que le Brésil ne soit jamais devenue un narco-état alors que le terrain y est potentiellement fertile - et je n'utilise pas le mot à son sens premier ?

Parce que la cocaïne est massivement produite chez les voisins, bon marché et facilement accessible?

A l état naturel, la coca pousse entre 300 et 2000 m d altitude et sa production est profondément ancrée dans la culture andine.

Donc pourquoi diable se fatiguer à monter une production locale avec les risques légaux que cela comporte, une compétitivité faible et un relief moins favorable?...

Je précise, c est une hypothèse perso, pas une affirmation, ça me semble logique mais j ai pas cherché plus.

Ceci dit Il doit pas être loin d être le premier (ré)exportateur mondial bien qu il ne produit quasiment pas. Et c est le deuxième pays du monde pour la conso ( 1er : USA of course...).

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https://www.welt.de/politik/ausland/article207655769/Brasiliens-Praesident-und-Corona-Bolsonaros-Radikalisierung-in-der-Krise.html (1er mai 2020)

En tant que ministre de la Justice, [Bolsonaro] a nommé André Mendonça, un sévère pasteur évangélique. Il voulait nommer Alexandre Ramagem, un ami proche de la famille, qui avait été le dernier chef des services secrets, à la tête de la police fédérale. "Et alors", a commenté Bolsonaro sur les éventuels conflits d'intérêts.

Mais le président de la Cour suprême du Brésil, Alexandre de Moraes, a opposé son veto, affirmant que l'autorité fédérale devait rester indépendante - même du président. Cela semble mettre un terme au projet de Bolsonaro d'influencer les enquêtes contre la famille pour le moment. Le système judiciaire continuera d'enquêter et l'appel de Ramagem sera mis en attente.

Pendant ce temps, Bolsonaro tente de resserrer les rangs dans son propre camp. Les forces sociales les plus influentes de son côté sont probablement les églises évangéliques en pleine expansion, avec leurs réseaux de médias et leurs prédicateurs populaires à la télévision. L'un de ceux qui pourraient influencer l'opinion en faveur de Bolsonaro est le missionnaire de la télévision et multimillionnaire R. R. Soares.

Son fils, le député David Soares, a rendu visite à Bolsonaro cette semaine. Selon les recherches du quotidien "O Estado do São Paulo", la visite avait pour but d'annuler des dettes s'élevant à plusieurs millions d'euros. C'est probablement le prix que Bolsonaro devra payer pour ce soutien.

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Le 30/04/2020 à 19:19, Niafron a dit :

Parce que la cocaïne est massivement produite chez les voisins, bon marché et facilement accessible?

A l état naturel, la coca pousse entre 300 et 2000 m d altitude et sa production est profondément ancrée dans la culture andine.

Donc pourquoi diable se fatiguer à monter une production locale avec les risques légaux que cela comporte, une compétitivité faible et un relief moins favorable?...

Je précise, c est une hypothèse perso, pas une affirmation, ça me semble logique mais j ai pas cherché plus.

Ceci dit Il doit pas être loin d être le premier (ré)exportateur mondial bien qu il ne produit quasiment pas. Et c est le deuxième pays du monde pour la conso ( 1er : USA of course...).

Le Mexique aussi n'est pas un terroir mais devient de plus en plus victime de ça. 

Je pense que les institutions brésiliennes sont relativement fortes pour un pays avec ce niveau de PIB et ce niveau d'inégalité.

La partie plus au sud de l'Amérique Latine tend a des États plus centralisateurs et plus forts que la partie nord. 

Dans les zones a faible controle de l'État des milices ont été crées et ont limite les narcos. D'ailleurs, ces milices sont aujourd'hui un problème aussi importante que les Primeiro Comando da Capital, Comando Vermelho et autres. 

Certains spécialistes signalent que le PCC grandit enormemente et n'est plus qu'à São Paulo, ils dominent la route pour l'Europe passant par le Paraguay (Bolivie-Paraguay-Europe) et sont en train de prendre le controle de la route amazonienne (Colombie-Amazonie-Europe). Il dominent le Paraguay et commencent a expulser tous les groupes des frontières. Un géant semble-t-il se crée. 

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Il y a 4 heures, poti a dit :

Le Mexique aussi n'est pas un terroir mais devient de plus en plus victime de ça. 

Je pense que les institutions brésiliennes sont relativement fortes pour un pays avec ce niveau de PIB et ce niveau d'inégalité.

La partie plus au sud de l'Amérique Latine tend a des États plus centralisateurs et plus forts que la partie nord. 

Dans les zones a faible controle de l'État des milices ont été crées et ont limite les narcos. D'ailleurs, ces milices sont aujourd'hui un problème aussi importante que les Primeiro Comando da Capital, Comando Vermelho et autres. 

Certains spécialistes signalent que le PCC grandit enormemente et n'est plus qu'à São Paulo, ils dominent la route pour l'Europe passant par le Paraguay (Bolivie-Paraguay-Europe) et sont en train de prendre le controle de la route amazonienne (Colombie-Amazonie-Europe). Il dominent le Paraguay et commencent a expulser tous les groupes des frontières. Un géant semble-t-il se crée. 

PCC? Je doute que ce soit Parti Communiste Chinois :biggrin:

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Le 02/05/2020 à 17:58, nemo a dit :

PCC? Je doute que ce soit Parti Communiste Chinois :biggrin:

PCC (primeiro comando da capital) est le plus gros groupe de narco-traficants du Brésil, devant le CV. (comando vermelho)...

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Au Brésil, le coronavirus s’installe dangereusement

Publié le 04/05/2020 - 15:44 https://www.courrierinternational.com/article/le-chiffre-du-jour-au-bresil-le-coronavirus-sinstalle-dangereusement?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1588600387&fbclid=IwAR3aGXXztQ-jValuWIh2_iQtohqor_rbEFZb3PxP2gWXJjsZfIRF9Nt3g10

L’épidémie de Covid-19 galope au Brésil. 

L’épidémie continue de progresser dans le pays alors que le président brésilien reste sur sa position hostile au confinement. Le nombre de cas déclarés de Covid-19 a dépassé les cent mille, pour une population de 209 millions d’habitants.

Le coronavirus court de plus belle au cœur du vaste territoire du Brésil. Au 4 mai, les chiffres officiels faisaient état de 102 000 cas déclarés et de plus de 7 000 morts, rapporte O Globo. La courbe des infections ne cesse de monter depuis la mi-avril, et tous les États brésiliens sont touchés. Le taux de létalité par Covid-19 dans le pays est de 6,9 %.

À Rio de Janeiro, indiquent les graphiques publiés par le quotidien, 92 % des lits d’unités de soins intensifs sont occupés, et ce taux est de près de 69 % dans la mégapole de São Paulo, les deux villes étant les plus touchées par les infections et les mieux équipées en services hospitaliers.

Alors que les gouverneurs des États brésiliens ont adopté des mesures de confinement, le président Jair Bolsonaro, depuis la mi-mars, ne cesse de fustiger ces décisions au nom de la sauvegarde de l’économie.

Nouvel épicentre

Quand bien même, face à la progression de l’épidémie, São Paulo lance, elle, de nouvelles mesures de protection : les masques sont désormais obligatoires dans les transports publics, et quatre grandes avenues ont été fermées à la circulation “afin d’accroître le confinement, qui n’est appliqué en moyenne qu’à 50 % alors qu’il faudrait l’amener à 70 %”, écrit El Pais Brasil. La levée partielle du confinement devait avoir lieu à São Paulo le 11 mai, comme en France, mais les autorités de la ville disent réfléchir à en différer la date.

“La question n’est pas de savoir si le Brésil sera demain le principal foyer de contamination dans le monde : c’est déjà le cas”, confie le responsable du Laboratoire d’information sur la Santé de l’Université de São Paulo, Domingos Alves, au site Brasil 247.

Les chercheurs de son institution soulignent que, selon eux, “le nombre de personnes infectées au Brésil est seize fois supérieur aux données officielles et doit être proche de 1,3 million d’individus”, relate le média.

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Le 01/05/2020 à 18:13, Wallaby a dit :

Les forces sociales les plus influentes de son côté sont probablement les églises évangéliques en pleine expansion, avec leurs réseaux de médias et leurs prédicateurs populaires à la télévision. L'un de ceux qui pourraient influencer l'opinion en faveur de Bolsonaro est le missionnaire de la télévision et multimillionnaire R. R. Soares.

 

Je suit de loin les pb au Brésil, et comme explique cette personne qui essai de rester optimiste mais qui malgré tout observe quand même que dans la communauté ou il vit et qui n'est pas très riche, les églises évangéliques et les fakes news via watsapp ( je connais pas l'orthographe) influence beaucoup, permettant à Bolsonaro de bénéficier d'un soutien important. 

Bon après je me base sur les réseaux sociaux qui ont des limites pour analyser une ambiance générale, mais là je pense qu'il y a quand même des infos intéressantes même si on doit garder du recul. 

Se Tweet était dans le déroulé de réaction par rapport à celui-ci qui se demande se que la police allait faire par rapport à cette manifestation pro Bolsonaro si j'ai bien tout compris :

 

Ici une des réponses montre de manière ironique se que devrait faire la police militaire, et se qui se passe concrètement, apparemment des policiers militaire se prennent en photo mode selfie avec les pro Bolsonaro. 

Ici la personne qui vit dans une communauté populaire explique que de toute façon vue comment les fils de Bolsonaro ont des proximités dans l'armée et la Police, en 2022 il n'y aura pas d'élection et que le pays n'est plus une démocratie. 

Alors c'est jamais évident de prendre la tension via les réseaux sociaux, et qu'il y aura forcément des influences de part et d'autres, mais je pense qu'il y a quand même des signaux pas positif pour la suite. Et je pense que les églises évangélique avaient très tôt préparé le terrain. 

L'église catholique brésilienne reste partagée mine de rien. Mais je pense que les catholiques ont compris que Bolsonaro bien que catholique était passait évangélique via son épouse qui est très exaltée comme bonne femme... 

Le pb c'est qu'il n'y a pas d'entre deux, et que les plus extrêmes à droite comme à gauche ont eu les commandes, et que cela a aussi créer des tensions du point de vue économique sur la gestion du pays, résultat soit on avait vu une optique ultra libérale, soit une optique ultra socialiste, mais toujours pas de juste milieu... De facto c'est la violence économique qui a créé cette division sociétale avec un écart énorme vu la pauvreté qui de facto à vu forcément la violence exploser, et que la réponse a jamais était au rendez-vous puisque l'on passe toujours d'un modèle ultra libérale à son opposé d'une certaine manière, et ou au final il en est restait surtout une fatigue de la violence et des trafics de drogue qui au final reste un signe très fort sur l'état moral de la population pauvre, et ou les paradis artificiels sont de mise faute de perspective d'avenir. Je pense que la problématique c'est que c'est surtout la corruption et le détournement d'argent qui reste de mise, peu importe le parti qui a été ou est au pouvoir actuellement. 

Bon c'est un problème récurrent en Amérique Latine, quand on voit le Vénézuela, il y a aussi des problématiques mais dans l'autre sens vu l'orientation politique du gvt de se pays... 

Sinon l'article est intéressant :

https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Au-Bresil-catholiques-divises-autour-figure-Jair-Bolsonaro-2019-06-03-1201026401

Ils sont pas sorti de l'auberge, et oublions pas que la problématique reste récurrente, c'est celle des hypers megapoles qui sont une véritable source à créer des divisions et encore plus d'écart dans la société, avec toujours plus de richesses vers le centre mais tout autant pauvre en périphérie... 

Une problématique qui est visible partout dans le monde, et qui dans un contexte de mondialisation a forcément des répercussions entre les heureux de la mondialisation et les perdants de cette même mondialisation. 

Je pense que tout doit être une affaire d'équilibre, et pas une marche forcée qui verra soit l'économique ultra libéral circuler, mais tout en ayant aussi une circulation des idées anti ultra liberal et qui seront tout autant extrême que ce que se qu'elle combat... Créant une autre lutte des classes... Et qui se finit toujours mal... Un peu de bon sens de part et d'autres serait bien utile, une manière d'être dans le bon sens et ou tout le monde serait gagnant. 

Déjà qu'on cesse de cumuler tout dans les ultra megapoles, un pays c'est pas que des villes énormes... Qui au final sont des pièges et voient surtout les oubliés venir s'entasser en périphérie tout comme les papillons attirer par la lumière mais qui se brûlent au final les ailes avec la lumière trompeuse. Car plus les villes vont grossir plus il y aura d'écart et pas pour autant de masses moyenne qui restent le seuil qui montre au final l'état d'un pays, car marqueur d'une forme de lissage des écarts entre très riche et très pauvre. 

Bon désolé pour mon analyse mais je pense que l'on ne peut pas évacuer ce que je mets en avant en se qui concerne les megapoles, la mondialisation et les tendances qui ne peuvent qu'amener les extrêmes ( de par et d'autres) et une nouvelle problématique de lutte de classe sur le retour... 

Modifié par Gibbs le Cajun
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un poste se libère donc pour un des rejetons de Jair !

un autre au poste de ministre de la Justice et hop c'est torché s'histoire là !

toute façon c'est toujours mieux quand c'est traité par la famille, c'est bien connu !

====> hop je me déconfine et je suis loin (moins de 100km à vol d'oiseau)

 

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Nous venons de parler à la belle famille ce soir et c'est un véritable désastre là-bas qui se prépare avec le COVID-19.

Dans la ville où elle habite ( Fortaleza, au nord-est dans l'état du CEARA ), elle connait un médecin pneumologue qui est actuellement en 1ere ligne.

Il leur a dit que là ou il y a quelques jours/semaines il voyait passer max 20 % de cas suspect de Covid-19, actuellement c'est passé à 90 % de cas suspect.

Le système de santé est totalement saturé et il voit les malades mourir devant lui sans rien pouvoir faire, n'ayant que trés peu de respirateur disponible ( en les USA ayant apparemment intercepté une partie des commandes du Brésil ).

Cette situation est la même à Sao Paulo et à Rio.

Bolsonaro était vraiment la pire personne à avoir dans cette situation car il insiste pour mettre fin au confinement. Aujourd'hui encore, il supportait une manifestation "spontanée" sur ce sujet.

J'ai l'impression que c'est là qu'il y aura le plus de mort.

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Le 18/05/2020 à 00:05, jean-françois a dit :

Nous venons de parler à la belle famille ce soir et c'est un véritable désastre là-bas qui se prépare avec le COVID-19.

Dans la ville où elle habite ( Fortaleza, au nord-est dans l'état du CEARA ), elle connait un médecin pneumologue qui est actuellement en 1ere ligne.
Il leur a dit que là ou il y a quelques jours/semaines il voyait passer max 20 % de cas suspect de Covid-19, actuellement c'est passé à 90 % de cas suspect.

Le système de santé est totalement saturé et il voit les malades mourir devant lui sans rien pouvoir faire, n'ayant que trés peu de respirateur disponible ( en les USA ayant apparemment intercepté une partie des commandes du Brésil ).

Cette situation est la même à Sao Paulo et à Rio.

Bolsonaro était vraiment la pire personne à avoir dans cette situation car il insiste pour mettre fin au confinement. Aujourd'hui encore, il supportait une manifestation "spontanée" sur ce sujet.

C'est vraiment moche :/

Je ne vois qu'une seule solution.

<humour sardonique ON>
Un coup d'état militaire pour l'éjecter du pouvoir / sauver le pays
Bolso devrait apprécier, il adore les dictatures militaires.

Trump se dirigeait aussi dans cette direction (EDIT déni total de l'épidémie) jusqu'au 12 Mars...
S'il avait persisté, ça aurait mérité la destitution immédiate.

Modifié par rogue0
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une partie de l'armée soutient Bolso, surtout côté des officiers intermédiaires et tout dans son attitude montre qu'il voudrait que cette partie de l'armée se révolte et le nomme au pouvoir définitivement.

Il fait régulièrement des appels plus ou moins discret en ce sens, avec l'appui de ses soutiens

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Il y a 17 heures, jean-françois a dit :

Le système de santé est totalement saturé et il voit les malades mourir devant lui sans rien pouvoir faire, n'ayant que trés peu de respirateur disponible ( en les USA ayant apparemment intercepté une partie des commandes du Brésil ).

[...]

J'ai l'impression que c'est là qu'il y aura le plus de mort.

un mouvement, double bande : les USA ont besoin de respirateurs, et ce serait con que ce soit eux qui détiennent la palme ...

Il y a 8 heures, pascal a dit :

Quand on considère le potentiel de ce pays, voir qu'il se retrouve ainsi entre les mains de tels guignols est franchement désespérant.

Les guignols au pouvoir et les uluberlus représentants tout et n'importe quoi : quand Europe et  US gâchent leur leg, un grand nombre de pays dans le monde se gâche avant d'avoir pu être... 

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