g4lly Posté(e) le 7 juin 2023 Auteur Share Posté(e) le 7 juin 2023 15 hours ago, ksimodo said: Bon ben, pour enrayer le shit en europe, maintenant on sait quoi faire, et on ne pourra plus dire qu'on savait pas. Avec les solutions de synthèse tu n'es pas au bout de tes peines ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 7 juin 2023 Share Posté(e) le 7 juin 2023 il y a 38 minutes, g4lly a dit : Avec les solutions de synthèse tu n'es pas au bout de tes peines ... Oui mais je suis un peu protectionniste. On a encore quelques cervelles en France sur la partie chimie. Au moins ça fait une plus grande part de ressource et de PIB chez nous, plutôt qu'une grosse évaporation sur les moyens de transports hors frontière ( on est positif comme on peut, hein...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 7 juin 2023 Share Posté(e) le 7 juin 2023 Il y a 1 heure, ksimodo a dit : Oui mais je suis un peu protectionniste. On a encore quelques cervelles en France sur la partie chimie. Au moins ça fait une plus grande part de ressource et de PIB chez nous, plutôt qu'une grosse évaporation sur les moyens de transports hors frontière ( on est positif comme on peut, hein...) Trop tard, la production est déjà en main des hollandais et des belges 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 7 juin 2023 Share Posté(e) le 7 juin 2023 Il y a 4 heures, Paschi a dit : Trop tard, la production est déjà en main des hollandais et des belges A quand les raids aérien sur les banlieu belges? Pas tapé je rigole. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 7 juin 2023 Share Posté(e) le 7 juin 2023 (modifié) il y a 10 minutes, nemo a dit : A quand les raids aérien sur les banlieu belges? Pas tapé je rigole. Allez-y les belges n'ont pour l'instant que des F-16 Modifié le 7 juin 2023 par Paschi Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 7 juin 2023 Share Posté(e) le 7 juin 2023 Il y a 5 heures, Paschi a dit : Trop tard, la production est déjà en main des hollandais et des belges Alors on tape les 2 pays. Comme çà on relocalise plus facilement la chimie et l'activité portuaire, coup double. Pensons toutefois, au préalable, à importer chez nous les meilleurs maitres brasseurs belges, il faut quand même penser aux trésors du patrimoine mondial. Rien à récupérer chez les bataves, c'est plus facile, no braining. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 7 juin 2023 Share Posté(e) le 7 juin 2023 il y a 50 minutes, Paschi a dit : Allez-y les belges n'ont pour l'instant que des F-16 Ben justement on va plutôt attendre qu'ils aient des F-35, vu qu'ils ne valent rien en air air. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. fraisedesbois Posté(e) le 28 juin 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juin 2023 Le 06/06/2023 à 21:08, Wallaby a dit : https://www.bbc.com/news/world-asia-65787391 (6 juin 2023) En avril 2022, le chef suprême des Talibans, Haibatullah Akhundzada, a décrété que la culture du pavot - dont on peut extraire l'opium, ingrédient clé de l'héroïne - était strictement interdite. Toute personne enfreignant cette interdiction verrait son champ détruit et serait sanctionnée conformément à la charia. (...) Bonjour, désolé je l’écris d’emblée, sinon après je vais oublier ce serait dommage: la gourdasse, pardon la journaliste de la BBC confond allègrement… enfin elle écrit: "selon l’unodc, la récolte d’opium en 2022 a augmenté d'un tiers par rapport à 2021". Faux. Selon l’UNODC, les surfaces cultivées ont certes augmenté de c.30%, mais la récolte a diminué de 10%. Du fait de la sécheresse, dit l’unodc. Voilà, comme ça c’est fait, ça soulage, et après on n’en parle plus. Or donc, en plus des reportages en Nangarhar (province du nord-est; à la frontière du Pakistan (Khyber Pakhtunkhwa, ex-FATA)), et en Helmand (province du sud Afghan; à la frontière avec l’Iran), l’article-reportage de la BBC cite 2 principales sources: D’une part, le rapport du United Nations Office on Drugs & Crime publié en nov.2022 (unodc2022.11), dont les sources sont quasi systématiquement « internes » (UN…). Méthodologie (non non ne me remerciez pas) Vite fait: l’unodc, c’est chiffres, graphiques, camemberts, statistiques selon les provinces, pour conclure qu’à nov.22 (parution), 6.200 tonnes d’opium récoltées (10% de - que 2021), sur c.233.000 hectares de terres plantées en pavot à opium (30% de + que 2021). Point. ... Ce qui est choquant lorsqu’on se souvient du décret d’avril2022 d’Hibatullah Akhundzada (lider maximo des taliban): Citation Au nom d'Allah, le plus miséricordieux Décret de Son Excellence l'Émir al-mu'minin, qu'Allah le protège, concernant l'interdiction de la culture du pavot dans le pays. Numéro : (30) Date : 04/09/1443 hijri lunaire [5 avril 2022] Tous les compatriotes sont informés qu'à partir de la date de publication de ce décret, la culture du pavot en Afghanistan est totalement interdite. Après cette date, personne ne doit cultiver le pavot sur ses terres. Quiconque le sème verra ses récoltes détruites et sera soumis aux procédures de la charia. De même, l'utilisation, le transport, la vente, le commerce, l'importation et l'exportation de tous les types de drogues tels que l'alcool, l'héroïne, la shisha [méthamphétamine], le comprimé K [un cocktail de méth, d'opium et de MDMA], le haschisch et tous les autres types de drogues, ainsi que les plantes productrices de drogues, sont interdits. Toute personne désobéissant à ce décret sera renvoyée devant les services juridiques et judiciaires de l'Émirat islamique et sera sévèrement punie. Wa al-salam [Salutations] Amir al-mu'minin Sheikh ul-Quran wa al-Hadith [Autorité chargée de l'enseignement du Coran et du Hadith]. Mawlawi Hibatullah Akhundzada Et d’autre part (l’autre source de la BBC): les analyses de David Mansfield publiées chez Alcis et, pour les plus récentes, basées essentiellement sur de l’imagerie optique haute-résolution d’origine spatiale, axée (téléobjectif braqué) sur les provinces de Helmand (pour le pavot) et de Farah (pour la méth). Le sud, sud-ouest de l’Afghanistan, quoi. Provinces à la frontière avec l’Iran, par où partent deux des trois routes de l’héroïne: celle dite « des Balkans », et l’autre dite « du sud » (vers le Makran, le Balouchistan, la mer d’Oman et Océan Indien (allo les FAZSOI !)): Avant d’aborder le document publié par Mansfield//Alcis, je vous donne quelques éléments de contexte: Citation Alcis.org: aka Nous fournissons des données, des produits et des services de conseil à nos clients et partenaires qui sont des gouvernements, des agences internationales, des banques, des entreprises privées et des ONG, y compris les Nations unies. David Mansfield, consultant indépendant. A mené des recherches sur les moyens de subsistance ruraux, les économies illicites et la culture du pavot en Afghanistan pendant 25 saisons de culture consécutives, dont 11 ans de recherche soutenue par l'Unité de Recherche et d'Évaluation de l'Afghanistan (AREU) et l'Union européenne. Ces recherches de terrain ont donné lieu à plus de 16 000 entretiens approfondis avec des ménages dans les zones rurales afghanes. Titulaire d'un doctorat en études du développement, auteur de A State Built on Sand : How Opium Undermined Afghanistan. En octobre2021, il avait publié pour AREU une étude intitulée: Le récit d'une taxe : calcul erroné des revenus et incompréhension du conflit en Afghanistan qui se présente comme: « un compte rendu empirique complet des sommes gagnées par les talibans » Quelques copier-papier: « Depuis plus de vingt ans, les Nations unies, ainsi que certains gouvernements occidentaux et les médias, considèrent que la production de drogues illicites est synonyme de talibans. Les estimations des sommes que les Talibans gagnent grâce à la drogue sont stupéfiantes (…) (...) L'hypothèse selon laquelle les Talibans percevaient d'importantes sommes d'argent en taxant la culture de l'opium, la production d'opiacés et la contrebande de drogues à travers les frontières de l'Afghanistan est le fondement sur lequel a été construit le récit d'une narco-insurrection (…) (...) les chiffres contradictoires et incohérents en termes de revenus et de recettes provenant des drogues illicites ont pour le moins créé la confusion et contribué à des réponses peu fructueuses en matière de lutte contre les stupéfiants. (...) L'analyse détaillée des coûts de la production d'opium, de la transformation et de la contrebande d'opiacés, d'éphédrine et de méthamphétamine, recueillie pendant plus de vingt ans auprès de personnes directement impliquées dans la production et le commerce de drogues illicites en Afghanistan, contraste fortement avec cette idée reçue sur le financement des Talibans. (…) [cette étude] risque d'être considérée comme partisane, en particulier lorsqu'elle remet en cause l'idée dominante selon laquelle les drogues illégales constituent la principale source de revenus des talibans. Clair? Et puisqu’un bon camembert vaut cent discours: Le principal produit d’exportation du pays: oui. La principale source de revenus pour l’état (shadow) Taliban: non ————- Le rapport unodc2022.11 n’échappe pas non plus à la critique de Mansfield/AREU: « (…) le rapport de l'ONUDC a souvent été perçu comme une justification pour ceux qui ne croyaient pas à l'application d'une interdiction de la drogue, et le chiffre de tête concernant une récolte plantée à la fin de 2021 [les fameux +32% de surface cultivée] est devenu le chiffre de référence cité par les fonctionnaires et les médias, alors même que la nouvelle saison de plantation commençait un an plus tard et que des efforts étaient déjà en cours pour décourager la plantation.(…) (…) En fait, la proclamation de Haibatullah en avril 2022 a été suivie d'une intensification constante de la pression sur la production de drogue, ciblant d'abord les petites cultures de pavot de printemps et d'été à faible rendement dans le sud et le sud-ouest, avant de s'attaquer à l'industrie de la méthamphétamine au cours de l'été et de l'automne, et de culminer par une action concertée contre la récolte de pavot de 2022/23. (...) La campagne a également consisté à renforcer le soutien à l'interdiction parmi les différentes ailes de l'administration et les électeurs ruraux, ce qui n'a peut-être pas encore été entièrement réalisé compte tenu de la poursuite de la culture et de la lenteur de l'éradication dans certaines régions, en particulier au Badakhshan. Loin d'être absolue, l'interdiction de la drogue par Haibatullah semble être une politique façonnée par les réalités économiques et politiques de l'Afghanistan et les difficultés bien documentées que les dirigeants afghans ont toujours eues à imposer leur volonté à la fois aux institutions de l'État et aux zones rurales où se concentre la production de drogue. ... Bref, Mansfield a publié le 060623 sur le site d’Alcis son rapport mansfield2023.06, dont la BBC a eu la primeur, et titré: Vraiment sans précédent : L'interdiction des drogues par les Talibans v2.0. tadaaaa /!\ Teaser: Citation Ceci n'est pas une pipe C’est ce document dont je vous fais un petit résumé-papiercollé. Si mon post est un peu long, je vous file d’emblée les points clé, comme ça vous pouvez aller à la piscine après: Interdiction 2022-23 de la culture du papaver somniferum, ok. Remplacé par du blé, ouioui. des stocks d’éphédra (précurseur naturel de la méthamphétamine) détruits, et des labos de méth démantelés un peu partout, ok Mais le commerce, lui, se poursuit (pour combien de temps?). Pas de pénurie, simplement les prix augmentent. C’est tout bénef pour certains, pas pour d’autres. LA question en suspens: l’interdiction sera-t-elle renouvelée la saison prochaine? la prohibition est politique. Pas dogmatique (religieuse). je répète: po-li-tique En retour de l’interdiction, les taliban espèrent l’aide financière internationale pour le développement rural. Si la prohibition était reconduite (2023-24), risque de catastrophe humanitaire, et pour ce qui nous concerne: crise de migrants économiques. Dans le détail: 1/ L'interdiction est bel et bien en place. Il ne restait que 740 hectares de pavot à opium dans le Helmand en avril 2023, contre plus de 129 000 hectares en 2022. Citation (…) Avec des images à haute résolution montrant qu'il ne restait que 740 hectares de pavot à opium dans le Helmand en avril 2023, contre plus de 129 000 hectares en 2022, et des niveaux de culture tout aussi faibles dans la plupart des principales terres irriguées des provinces méridionales de Kandahar, Farah et Nimroz où le pavot est habituellement cultivé, les preuves indiquent que les récoltes sont les plus faibles depuis la dernière interdiction imposée par les talibans en 2001. Malgré le scepticisme, l'interdiction est bel et bien en place. Clair? Si c’est pas clair, encore un petit coup: « (…) une interdiction effective de la culture du pavot a été imposée en Afghanistan en 2023 et [que] la production d'opium sera négligeable par rapport à 2022. En fait, l'imagerie à haute résolution montre que dans la province de Helmand, la culture du pavot est passée de plus de 120 000 hectares en 2022 à moins de 1 000 hectares en 2023 - une réduction dans cette seule province qui surpasse toute interdiction nationale antérieure de la culture du pavot en Afghanistan, même l'interdiction des talibans en 2000/01». Voilà. 2/ Toutefois, la filière des opiacés se poursuit et il existe peu de restrictions au commerce Citation La filière des opiacés se poursuit (pour l’instant) … Du point de vue de l'approvisionnement en drogues, rien n'indique dans l'immédiat que l'Europe connaîtra une pénurie d'opiacés malgré les faibles niveaux de culture du pavot cette saison. Bien qu'ils soient au plus haut depuis vingt ans, les prix de l'opium en Afghanistan ont baissé depuis décembre 2022, ce qui suggère qu'il y a des stocks importants dans le système, en particulier dans le sud où les prix sont comparativement bas. (…) Il existe peu de restrictions au commerce. L'opium cultivé avant l'imposition de l'interdiction d'Haibatullah [Akhundzada] continue d'être vendu et les saisies effectuées par les voisins de l’Afghanistan et plus loin, suggèrent un approvisionnement continu en opiacés et en méthamphétamine. (unodc2022.11) 3/ les conséquences pour les afghans sont diverses selon qu’ils sont grands propriétaires terriens (du sud) ou bien petits cultivateurs (du nord-est). Et selon que l’interdiction sera reconduite ou non pour la saison 2022/23 (c’est toute la question). Citation (…) les effets de l'interdiction [2022-23] seront inégaux et nous devrions nous méfier des notions généralisées de "pauvre cultivateur de pavot". Il y aura des personnes dont la vie ne sera pas affectée par l'interdiction, du moins à court terme. Bon nombre des plus grands propriétaires terriens auront même prospéré en vendant une partie de leur récolte plus tard dans la saison, lorsque les prix ont grimpé jusqu'à 360 dollars le kilogramme dans le sud. D'autres continueront à conserver la plus grande partie possible de leur récolte, conscients que si une deuxième année d’interdiction [hypothétique 2023-24] était imposée, il pourrait y avoir de nouvelles hausses brutales des prix. (…) Les plus menacés sont les paysans pauvres : ceux qui ne disposent pas de suffisamment de terres pour satisfaire leurs besoins fondamentaux ou qui n'en ont pas du tout. Ces agriculteurs n'ont généralement pas d'excédent d'opium provenant de la récolte de 2022 et dépendent des emplois liés au désherbage et à la récolte pendant la saison de croissance. Ils n'auront pas seulement constaté une perte de revenus directs provenant du travail de l'opium sur leurs terres, quelles qu'elles soient, et sur les fermes d'autres personnes pendant les périodes de forte demande de la saison du pavot, ils subiront également une baisse des salaires dans d'autres secteurs en raison des effets économiques plus larges de l'interdiction de la culture du pavot. 4/ Et les conséquences pour nous-autres (toujours selon que l’interdiction est reconduite ou non l’année prochaine): les pays européens pourraient avoir à choisir entre la drogue afghane et les migrants afghans. À moins bien-sûr que les institutions internationales n’apportent leur aide financière à la patate, pardon: au développement rural Citation (…) l’émigration deviendra une stratégie de survie de plus en plus importante pour ceux qui ont les moyens de payer. (…) Actuellement, il ne faut que 2 000 dollars pour envoyer un fils en Turquie par voie terrestre depuis l'Afghanistan, et 1 000 dollars de plus pour aller jusqu'en Serbie (…) Avec plus de 80 000 ménages à Nangarhar dans des régions où la culture du pavot est pratiquée depuis longtemps, la probabilité d'une augmentation spectaculaire de l'émigration est élevée. Nous observerons des tendances similaires dans d'autres provinces où la culture s'est également concentrée dans des zones où les propriétés foncières sont petites et les densités de population élevées. Si une deuxième année d'interdiction est appliquée, un exode est possible. En effet, en cas d'interdiction prolongée, les pays européens pourraient avoir à choisir entre la drogue afghane et les migrants afghans. Du point de vue taleb (extrait du papier de la BBC): "(…) En ce qui concerne les sources alternatives de revenus, nous voulons que la communauté internationale aide les Afghans qui subissent des pertes". Zabiullah Mujahid, principal porte-parole du gouvernement taliban. Clair? 5/ La méthamphétamine. Selon Mansfield, le principal marché d’éphédra (précurseur naturel de l’éphédrine) se situe à Bakwa, au bazar d'Abdul Wadood province de Farah (sud-ouest). Les laboratoires de transformation se situant aux alentours. 2020 Citation 2022 Citation Tous les sites de laboratoires d'éphédrine précédemment évalués semblent désormais inactifs sur les images satellite à très haute résolution datant du 26 septembre 2022. /!\ Problème: (…) La destruction de laboratoires et la saisie d'éphédra et d'éphédrine dans d'autres provinces ont également été largement signalées pendant la majeure partie de l'année 2022. (...) le nombre croissant de provinces dans lesquelles ces mesures ont été prises - de Bamian à Herat, de Ghor à Sar e Pol, d'Uruzgan à Faryab - a également révélé à quel point le commerce de l'éphédra et la production d'éphédrine avaient pris de l'ampleur avant même la prise du pouvoir par les Talibans, et à quel point l'industrie continue d'être souple (…) Les efforts récents de destruction de laboratoires dans des provinces aussi éloignées que Farah, Herat, Ghor et Samangan ont montré que notre connaissance de la production de méthamphétamine à base d'éphédra en Afghanistan laissait sérieusement à désirer ». [https://www.alcis.org/post/taliban-opium-ban] (Ma) traduction: À ne se fier qu’aux seules vues du satellite, la filière méth en Afghanistan était démantelée… mais l’optique longue focale du satellite de Mansfield, braquée sur le Bazaar-Machin à Bakwa, en Farah, et proches alentours n’a pas vu la dissémination des labos. Et si j’ajoute que même sur le pavot, en Helmand, les experts se contredisent: l’unodc évoque 20% des terres dédiées au pavot. Mansfield: 45% Ça pose problème, non? Conclusion de Mansfield, prudent: En ce qui concerne la méthamphétamine, il est plus probable que ces efforts aboutissent à une perturbation qu'à une élimination 6/ ... y nada del hashish. (pour le cannabis, voir par ex. afghanistan-analysts.org, 15/06/23 --------------------------- c'est long hein? sisi, c'est long. Du coup je reparlerai de la "dichotomie" entre les acteurs du nord (Nangarhar, Badakhshan) et ceux du sud (Helmand, Nimroz...) une autre fois. Ainsi que de la thématique hydrique (comme ça ça introduira le post que je dois écrire dans "Iran". 1 12 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 1 juillet 2023 Share Posté(e) le 1 juillet 2023 https://edition.cnn.com/2023/06/30/politics/state-deparment-afghanistan-withdrawal-report/index.html Un rapport du département d'État américain fait état de défaillances accablantes dans le cadre du retrait chaotique d'Afghanistan "De manière critique, la décision de remettre la base aérienne de Bagram au gouvernement afghan signifiait que l'aéroport international Hamid Karzai (HKIA) serait la seule voie pour une éventuelle opération d'évacuation de non-combattants (NEO)", a indiqué le rapport. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 31 août 2023 Share Posté(e) le 31 août 2023 … Incroyable image pour un dernier hommage. Qu'il repose en paix. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 19 octobre 2023 Share Posté(e) le 19 octobre 2023 Un journaliste franco-afghan libéré par les talibans. Après la scientifique franco iranienne hier, c'est une rare bonne nouvelle : https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/le-journaliste-franco-afghan-mortaza-behboudi-detenu-depuis-janvier-en-afghanistan-a-ete-libere-annonce-reporters-sans-frontieres_6129867.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 décembre 2023 Share Posté(e) le 27 décembre 2023 https://www.nytimes.com/2023/12/04/books/review/military-history-books.html Barfield est un expert de l'Afghanistan, ce que Ian Fritz, qui a servi comme linguiste de l'armée de l'air américaine dans ce pays, n'est manifestement pas. Je voulais aimer WHAT THE TALIBAN TOLD ME de Fritz (Simon & Schuster, 288 p., 29,99 $). En effet, il s'agit d'un ajout intéressant, bien qu'excentrique, à la bibliothèque croissante des soldats américains qui ont combattu là-bas et qui ont écrit des mémoires amers, tels que l'ouvrage plus éclairant d'Erik Edstrom intitulé "Un-American" (Non américain). C'est le genre de livres que les jeunes hommes écrivent lorsqu'ils se rendent compte que leur empire les a envoyés tuer sans se soucier des effets que cela aura sur ceux qui sont tués ou sur ceux qui tuent. Il en résulte, selon Fritz, une "rage incandescente". Le livre est parfois vivant mais en fin de compte décevant. Le titre même est trompeur. J'espérais apprendre dans ce livre comment les talibans se battaient. Mais l'ennemi en Afghanistan n'a pas dit grand-chose à Fritz, si ce n'est qu'il ne voulait pas de lui. Fritz s'est rendu dans le pays avec intelligence, mais sans grande connaissance de sa population ou de son histoire, et en est ressorti à peu près inchangé, malgré les heures interminables passées à écouter les communications radio des talibans au cours de ses deux déploiements sur place. "Je ne savais pas grand-chose des hommes que j'écoutais, pas vraiment", reconnaît-il. La guerre l'a surtout rendu fou. Comme il le dit lui-même, "ma conscience a explosé". Mais cela ne signifie pas que Fritz ait développé une compréhension de la guerre ou de la nation. Il affirme, par exemple, que "l'Afghanistan en tant que pays n'est guère plus qu'un conte de fées" construit par le colonialisme occidental, ce qui est tout simplement faux. Les racines de la nation remontent au moins au XVIIIe siècle, et sans doute à Mahmud de Ghazni - le premier souverain à être un "sultan" - vers le début du XIe siècle. Finalement, il quitte l'armée, va à l'université puis à l'école de médecine, mais choisit de ne pas pratiquer la médecine, une décision qu'il n'explique pas vraiment. Par inadvertance, ses mémoires reflètent la guerre américaine en Afghanistan, qui s'apparente à une expédition impériale exécutée avec incompétence, voire négligence, et certainement sans la compréhension culturelle et historique que les empires réussis appréciaient tant. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 décembre 2023 Share Posté(e) le 27 décembre 2023 (modifié) Je retrouve là le ton et la substance argumentative d'Andrew Bacevich : https://www.politico.com/news/magazine/2021/05/04/afghanistan-war-erik-edstrom-first-person-485227 Erik Edstrom est diplômé de West Point et a été déployé au combat en Afghanistan en tant qu'officier d'infanterie. Il est l'auteur de Un-American : A Soldier's Reckoning of our Longest War. Il est titulaire d'un MBA et d'une maîtrise en sciences de l'Université d'Oxford, où il a étudié la finance et le changement climatique. Peut-être était-ce la kétamine qui parlait. Ou peut-être qu'A.J. Nelson, un soldat de 18 ans, possédait un type de courage que je n'avais pas. Quoi qu'il en soit, allongé sur le dos, les os brisés, le sang coulant de ses lèvres lacérées, il a dit quelque chose que je ne peux pas oublier : "Je veux revenir." À chaque mot, des mouchetures de sang giclaient dans l'air, maculant son uniforme. "Je veux revenir dans la section". Alors que l'hélicoptère Blackhawk se mettait en vol stationnaire pour atterrir, nous avons tenté de protéger les quatre blessés du jet de sable du rotor. À ce moment-là, je me suis agenouillé, j'ai regardé A.J. et j'ai commencé à lui mentir directement au visage : "Tu vas t'en sortir". Deux ans plus tôt, au printemps 2007, j'avais reçu mon brevet d'officier d'infanterie à West Point. Aujourd'hui, je dirigeais une trentaine d'hommes à Maywand et à Zhari, des districts pauvres et difficiles d'accès de la province de Kandahar. Avant la fin de notre mission, 11 mois plus tard, 25 % de mes hommes allaient être blessés. Il a toutefois fallu moins d'un mois pour se rendre compte que la guerre menée par les États-Unis en Afghanistan était un désastre complet. Chaque fois qu'une route était détruite - puisqu'il était impossible de protéger toutes les routes, tout le temps - les forces américaines payaient des contrats exorbitants à prix coûtant majoré à des entreprises de construction afghanes pour la reconstruire. Il était de notoriété publique que nombre de ces entreprises appartenaient à des seigneurs de guerre afghans coupables de violations des droits de l'homme. En retour, les entreprises de construction payaient un tribut de protection aux talibans. Ces derniers achetaient alors davantage de matériel pour fabriquer des bombes afin de détruire la route et les véhicules américains. Nous payions indirectement, mais aussi littéralement, les talibans pour qu'ils nous tuent. Mais c'est le peuple afghan, et non les soldats américains, qui a été la plus grande - et la plus nombreuse - victime de la plus longue guerre des États-Unis. Près de 4 millions d'Afghans ont été déplacés de leur domicile. De même, au cours des combats, le nombre de civils afghans blessés ou tués par nos troupes est plusieurs fois supérieur. "Nous avons abattu un nombre incroyable de personnes, mais à ma connaissance, aucune ne s'est avérée être une menace", a déclaré le général Stanley McChrystal, alors commandant en chef des forces américaines et de l'OTAN en Afghanistan. En matière de gaspillage financier à somme négative, aucun événement de l'histoire américaine ne rivalise avec la guerre contre la terreur. Plus l'Amérique contribue - soldats, argent des contribuables, coûts d'opportunité, réputation mondiale - plus elle continue à perdre. Avec environ 910 milliards de dollars, sans compter les coûts futurs tels que les indemnités d'invalidité à perpétuité ou le service de la dette, le coût total de la guerre d'Afghanistan est supérieur à celui de la guerre de Sécession (dans les deux camps), de la Première Guerre mondiale et de la guerre de Corée réunies. Il y a deux semaines, le président Joe Biden a annoncé que toutes les troupes américaines quitteraient l'Afghanistan d'ici septembre. Pas de conditions préalables. C'est fini. Il a reconnu une vérité que beaucoup d'entre nous avaient acceptée il y a de nombreuses années : La guerre était ingagnable et aucune quantité d'hommes ou d'argent n'y changerait rien. Pourquoi, me suis-je demandé, cela a-t-il pris autant de temps ? La raison pour laquelle l'Amérique s'est battue en Afghanistan pendant deux décennies, dans un conflit qui s'est avéré autodestructeur et qui a coûté des milliards de dollars, est que l'Amérique est parfaitement conçue pour se battre dans des conflits qui s'avèrent autodestructeurs et qui ont coûté des milliards de dollars. En tant que pays, nous sommes câblés pour cela. Lorsqu'il s'agit de nos militaires, le mantra du public est devenu : "Remerciez, ne pensez pas" : Remerciez, ne réfléchissez pas. Pour la plupart des Américains, isolés de ses effets, la guerre est une musique d'ascenseur. Le gouvernement a dissimulé les coûts financiers de la guerre en la finançant par la dette plutôt que par des hausses d'impôts. Comme l'a souligné Robert Hormats, l'ancien vice-président de Goldman Sachs, il est sans précédent dans l'histoire des États-Unis que nous payions une guerre entièrement par la dette. En effet, nous avons réduit les impôts à plusieurs reprises en temps de guerre (comme l'a fait l'administration de George W. Bush en 2001 et 2003 et l'administration Trump en 2017). Le report des coûts de la guerre dans le futur réduit la sensibilisation du public à ces coûts et réduit la probabilité que les citoyens intentent un procès pour la paix. Il s'avère que les charlatans peuvent eux aussi posséder une éducation de l'Ivy League et une coupe de cheveux soignée. Et pendant des années, un groupe de charlatans à la voix sobre - politiciens, généraux, experts et cadres du complexe militaro-industriel - a désespérément tenté d'inventer le "progrès", de redonner un sens et un objectif à la guerre contre la terreur, en régressant jusqu'aux profondeurs de la caricature. L'esprit mordant de Duffel Blog, un site web semblable au Gorafi avec des blagues d'initiés militaires, capture la folie avec une clarté remarquable : "Les talibans se demandent qui financera par inadvertance leurs opérations après le départ des États-Unis". Mais le public n'avait pas besoin des Afghanistan Papers pour savoir que quelque chose n'allait pas. Ils ont été complices de l'envoi de nos troupes dans une série de guerres que tout le monde savait coûteuses et vouées à l'échec, tout en entretenant l'idée audacieuse que, ce faisant, ils "soutiennent les troupes". Ce n'est pas du patriotisme, c'est de la trahison. L'étude Pew Research montre que la majorité des anciens combattants et des Américains ne pensent pas que les guerres d'Irak et d'Afghanistan valaient la peine d'être menées. C'est ce qu'ils pensent depuis des années. Il est de notre devoir, en tant que citoyens engagés, en tant que décideurs politiques, de veiller non seulement à ce que cette guerre prenne fin, mais aussi à ce que les guerres futures, qui pourraient ressembler à l'Irak ou à l'Afghanistan, ne commencent jamais. Si le public veut penser plus que remercier, il doit mettre fin à la folie législative : réaffirmer les pouvoirs de guerre du Congrès, couper les parachutes en laiton du Pentagone et rationaliser le budget militaire. Les parachutes en laiton et les relations douillettes entre les entreprises de défense et les hauts responsables militaires à la recherche d'emplois lucratifs après leur retraite confondent l'intérêt supérieur de l'Amérique avec l'intérêt supérieur de leur carrière individuelle. L'un de mes soldats, qui avait 18 ans lorsqu'il a été déployé en Afghanistan, s'est suicidé peu de temps après son retour, ce qui nous rappelle que le suicide a été plus meurtrier que le combat pour les militaires. Un autre de mes soldats purge actuellement une peine de prison à perpétuité pour avoir assassiné et démembré une personne. Le nom du meurtrier condamné : A.J. Nelson - le même soldat qui avait été blessé par une bombe en bord de route lors de notre première semaine de déploiement, celui qui voulait tellement revenir dans la section. En fin de compte, A.J. a obtenu ce qu'il voulait : l'armée l'a soigné et l'a renvoyé dans ma section sept mois plus tard. Pendant les quatre derniers mois de son affectation, il a subi de nouveaux traumatismes. A.J. s'est peut-être remis de ses blessures physiques, mais j'avais tort. Il n'allait pas "s'en sortir". On peut s'interroger : La somme des traumatismes vécus pendant la guerre en Afghanistan était-elle nécessaire pour protéger le territoire national des États-Unis ? Non. Non, elle ne l'était pas. Modifié le 27 décembre 2023 par Wallaby 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. loac Posté(e) le 28 décembre 2023 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 décembre 2023 (modifié) Le 31/08/2023 à 09:52, Ardachès a dit : … Incroyable image pour un dernier hommage. Qu'il repose en paix. Superbe photo de Thomas Goisque, grand reporter (allez faire un tour sur son site il fait des images magnifiques) . Pour la petite histoire c est son frère qui commandait la Battlegroup BISON pendant cette mission. Et Pour la légende militaire ,l'infirmier Thibault Miloche a demandé que son camarade blessé soit soigné et évacué en premier car il se savait condamné... J'y suis allé en 2006 et 2011 et il ne se passe pas un jour sans que je pense aux camarades tombés là-bas. J'espère qu'ils boivent des bières et rigolent avec tous les gars qu'on a flingués . Modifié le 28 décembre 2023 par loac 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) le 28 décembre 2023 Share Posté(e) le 28 décembre 2023 Il y a 5 heures, loac a dit : J'espère qu'ils boivent des bières et rigolent avec tous les gars qu'on a flingués . Il m’étonnerait tout de même que les Talibans partagent la bière… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) le 28 décembre 2023 Share Posté(e) le 28 décembre 2023 Le 28/12/2023 à 13:28, gustave a dit : Il m’étonnerait tout de même que les Talibans partagent la bière… Biére sans alcool pour eux. La fraternité c'est lié à la boisson partager. C'est sans doute à ce genre qu'on sait qu'on est pas sur terre quand les ennemis mortel (re)deviennent frères. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février Ce n'est plus d'actualité, mais je l'avais manqué à l'époque et je retombe dessus. C'est quelque chose de frappant, et sur quoi il n'est probablement pas inutile de méditer. Ce post date du 2 juin 2021. Moins de trois mois avant la chute de Kaboul... Révélation Comme souvent, on peut en revenir à Haendel 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 8 février Share Posté(e) le 8 février Il y a 3 heures, Alexis a dit : Ce n'est plus d'actualité, mais je l'avais manqué à l'époque et je retombe dessus. C'est quelque chose de frappant, et sur quoi il n'est probablement pas inutile de méditer. Ce post date du 2 juin 2021. Moins de trois mois avant la chute de Kaboul... Masquer le contenu Oui, moins de 3 mois avant leur départ, et près de 20 ans après leur arrivée, leur ambassade locale publie cette ineptie complètement déconnectée. Qui déjà disait: « les Américains n’apprennent jamais » (Ho Chi Min, Castro, OBL?) Tu fais bien de le rappeler, en effet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 25 mars Share Posté(e) le 25 mars ahem, « les Taliban ont changé » huhu Audio du commandeur des croyants, l’Émir Akhundzada depuis Kandahar (sous-titres en anglais): 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 25 mars Share Posté(e) le 25 mars This is Afghanistan. Alexander the Great tried to conquer this country, then Ghenghis Khan, then the British, now Russia. But Afghan people fight hard, they never be defeated. Ancient enemy make prayer about these people. Do you wish to hear ? Very good. It says: "May God deliver us from the venom of the cobra, teeth of the tiger, and the vengeance of the Afghans." Understand what this means? That you guys don't take any shit. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 26 mars Share Posté(e) le 26 mars Il y a 14 heures, Titus K a dit : This is Afghanistan. Alexander the Great tried to conquer this country, then Ghenghis Khan, then the British, now Russia. But Afghan people fight hard, they never be defeated. Ancient enemy make prayer about these people. Do you wish to hear ? Very good. It says: "May God deliver us from the venom of the cobra, teeth of the tiger, and the vengeance of the Afghans." Understand what this means? That you guys don't take any shit. heu… « Retour vers le futur »? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 mars Share Posté(e) le 26 mars il y a 8 minutes, fraisedesbois a dit : heu… « Retour vers le futur »? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 29 mars Share Posté(e) le 29 mars https://www.theguardian.com/global-development/2024/mar/28/taliban-edict-to-resume-stoning-women-to-death-met-with-horror 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 23 juin Share Posté(e) le 23 juin Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 15 août Share Posté(e) le 15 août Parade militaire pour célébrer les trois ans (déjà !) de la reprise du pouvoir par les talibans. Ils arrivent à faire voler les UH-60 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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