rendbo Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a une heure, Alberas a dit : - Trump a décidé de traiter le problème du déficit commercial des USA à sa manière. Si les Suisses veulent conserver leur marché, ils n'ont pas d'autre choix que de négocier aux conditions de Trump.. .Ils trouveront un accord "gagnant-gagnant". Mais comme dans tous ces deals, il y aura un tiers perdant. Je ne vois pas comment réduire une balance commerciale quand tu vends des produits dont peu de pays étrangers veulent. Chercher à rendre les produits étrangers non attractifs soit, mais encore faut il que ton marché intérieur veule lui de tes produits (qui seraient plus compétitifs financièrement à défaut de techniquement). Toutefois l'imbrication des économies, ne serait ce que pour les sous ensembles, font que cette politique me semble, de ma fenêtre, assez limitée. De plus j'ai découvert il y a peu que la balance commerciale intègre ce qu'on veut y mettre dedans. A l'heure actuelle son calcul intègre t'il les GAFAM ? Mais pour revenir sur le sujet : il y a 12 minutes, Myrtil a dit : J'ose esperer que les responsables suisses ne s'attardent pas sur des questions de paraitre mais qu'ils agissent au mieux de leurs possibilites pour preserver leur tissu economique. Pour le reste c'est vrai mais je pense qu'on se leurre sur la "protection" qu'une quelconque administration americaine fournirait a la Suisse (et a d'autres) contre achat de materiel, au-dela du cas Trump. A titre personnel je n'ai jamais imaginé que les décideurs suisses puissent tordre le bras du marché des avions de combat pour acheter une quelconque protection américaine, mais pouvaient par contre le faire pour protéger leurs secteurs clefs qui pouvaient être menacés par de possible rétorsions ciblées promises par l'administration Biden... le problème c'est que M Deal n'en a que faire des accords passés, secrets ou publics, lui ce qu'il veut ce sont ses accords selon ses termes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 16 minutes, Myrtil a dit : J'ose esperer que les responsables suisses ne s'attardent pas sur des questions de paraitre mais qu'ils agissent au mieux de leurs possibilites pour preserver leur tissu economique S'ils agissent de la même façon que pour se procurer des chasseurs, j'ai très peur pour eux. Notamment parce que la présidente de la Confédération semble particulièrement peu outillée pour faire face à cette situation. Mais je ne me fais pas d'illusion : Bâle et Zurich vont peser dans le sens de Trump. Pecunia non olet, comme d'habitude. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Obelix38 Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 1 heure, christophe 38 a dit : quant à la chaine logistique, elle ne comprend pas que les pieces détachées des avions, mais, les munitions, les missiles, les cartographies... voire, la possibilité de décoller... D'après les recoupements d'informations qui ont été fait, je pense que tant qu'il y aura des pièces détachées ils pourront décoller . . . Mais pour faire quoi si la préparation de mission gérée par LM via AWS leur est coupée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures il y a 9 minutes, rendbo a dit : Je ne vois pas comment réduire une balance commerciale quand tu vends des produits dont peu de pays étrangers veulent. Je suppose que tu parles de réduire le déficit de la balance commerciale. il y a 12 minutes, rendbo a dit : Chercher à rendre les produits étrangers non attractifs soit, mais encore faut il que ton marché intérieur veule lui de tes produits Je suis persuadé que tous ces droits de douane prohibitifs ne sont que temporaires. Le temps que les multinationales non US investissent plus sur le marché américain. Dans le cas de la Suisse, et de ce que j'ai compris, l'objectif principal de Trump, c'est la chimie, et surtout les médicaments de Roche, qui fait son beurre aux USA. L'horlogerie, Trump s'en fout. C'est du luxe et le Swiss made se vendra toujours, mêmeplus cher. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures Un article dans politico. Pas grand chose de neuf si ce n'est que le sujet pourrait être à l'ordre du jour de la session parlementaire suisse courant septembre. L'article montre aussi un repositionnement de la Suisse à l'égard de l'UE et des US. Les législateurs suisses se retournent contre l'accord F-35 après la bombe tarifaire de Trump https://www.politico.eu/article/switzerland-f-35-deal-donald-trumps-tariff-bombshell-trade-war-eu-us-jets/ La décision de Trump de frapper la Suisse avec un taux de droit de douane massif de 39 % amène à repenser l'achat ou non du chasseur d'avions américains. Les Lockheed Martin F-35 devraient être livrés à l'armée de l'air suisse entre 2027 et 2030. Dean Lewins/EPA Par Chris Lunday et Jacopo Barigazzi Une commande de 36 avions F-35 pourrait devenir une victime de la guerre commerciale de Donald Trump contre la Suisse alors que l'opposition politique à l'encontre de l'accord de plusieurs milliards de francs sur la défense à Berne. La réaction fait suite à la décision du président américain de frapper les exportations suisses avec un droit de douane de 39 % - le plus élevé appliqué à tous les pays développés et plus du double du taux imposé à l'Union européenne. Les Lockheed Martin F-35 devraient être livrés à l'armée de l'air suisse entre 2027 et 2030. La Suisse a opté en 2021 pour les F-35 au profit du Drassault Rafale, qui aurait bouleversé le président français Emmanuel Macron. Sur le plan intérieur, le projet de 6 milliards de francs n'a fait qu'un référendum avec un soutien de 50,1 %, une marge mince pour un razor pour un approvisionnement militaire majeur. Puis vint la mauvaise nouvelle. Le mois dernier, Washington a informé Berne que l'avion pourrait coûter plus d'un milliard de francs de plus que prévu. Et contrairement à d'autres accords européens à prix fixe, les États-Unis. Le cadre de vente des militaires étrangers n'offre aucune garantie de prix. « Les États-Unis ne garantissent que les acheteurs comme la Suisse paient les mêmes conditions que l’armée américaine », a déclaré Balthasar Glattli, un législateur des Greens suisses, dans un courriel à POLITICO. « Mais ces prix peuvent encore augmenter – surtout maintenant que les composants importés aux États-Unis sont frappés par les droits de douane. » Le parti des Verts suisses a déposé une motion officielle au Parlement au début de cette année pour annuler l'ordonnance F-35. La motion, présentée en mars, fait valoir que les États-Unis sont devenus un partenaire de sécurité peu fiable et que la Suisse devrait plutôt envisager une « alternative souveraine » alignée sur les partenaires européens. La décision tarifaire ajoute au scepticisme à l'égard des combattants américains. « Les avions de chasse F-35 sont à nouveau redevenus une question politique », a déclaré aux médias suisses Hans-Peter Portmann, un législateur libéral du même parti que le président Karin Keller-Sutter. "Dans la situation actuelle, nous ne pouvons pas continuer comme si de rien n'était. La question est de savoir si nous devrions tirer le ripcorde", a-t-il déclaré. "Soit nous acceptons une perte et résilions le contrat - ou nous ne prenons que la livraison de ce que nous avons déjà payé, nous arrêtons les prochaines tranches de livraison des États-Unis et employons nos lacunes en matière de défense avec des achats en Europe. Il faut maintenant examiner attentivement cette question.» Jusqu'à présent, le gouvernement ne change pas de cap. « Le Conseil fédéral a affirmé à maintes reprises qu’il s’en tenait au F-35. Si nous ne faisions pas cela, nous n’aurions pas de défense aérienne », a déclaré Keller-Sutter. Mais les tarifs changent de mentalité. La Suisse a opté en 2021 pour les F-35 au profit du Drassault Rafale, qui aurait bouleversé le président français Emmanuel Macron. Photo de Pool de Ed Jones via l'EPA « Le pays est sous le choc », a déclaré Oscar Mazzoleni, professeur de sciences politiques à l’université de Lausanne. « Pour de nombreuses raisons, les Suisses se considéraient comme un allié privilégié des États-Unis. Comme Londres, la Suisse, par exemple, représente les États-Unis en Iran au niveau diplomatique », a-t-il déclaré. Il a ajouté que le tarif de Trump « produira des effets qui sont actuellement imprévisibles étant donné que dans la politique suisse, il y a un repositionnement en cours à l'écart des États-Unis et un rapprochement avec l'UE ». La Suisse n’est pas la seule à reconsidérer les F-35. L'Espagne vient d'exclure l'achat du F-35, confirmant qu'il choisira plutôt entre l'Eurofighter de fabrication européenne et le futur système aérien de combat, un projet franco-allemand avec la participation industrielle espagnole. Le Portugal se fait également refroidir les pieds sur les combattants. Après que Trump eut menacé d'annexer le Canada et de le frapper avec les droits de douane, Ottawa a commencé à repenser ses propres achats de F-35, bien qu'une récente revue de la défense ait trouvé qu'il était logique de poursuivre avec les avions à réaction américains. En mai, le gouvernement suisse a officiellement recommandé que le parlement rejette la motion des Verts. Mais il a souligné qu'il était encore en vie. Les Verts font pression pour que la mesure soit mise à l'ordre du jour de la prochaine session parlementaire du 9 au 26 septembre. Interrogé sur le commentaire, Lockheed Martin a déclaré: « Les ventes militaires étrangères sont des transactions de gouvernement à gouvernement, et cette question est mieux traitée par le gouvernement ou le gouvernement suisse ». 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Myrtil Posté(e) il y a 11 heures Share Posté(e) il y a 11 heures (modifié) 2 hours ago, rendbo said: A titre personnel je n'ai jamais imaginé que les décideurs suisses puissent tordre le bras du marché des avions de combat pour acheter une quelconque protection américaine, mais pouvaient par contre le faire pour protéger leurs secteurs clefs qui pouvaient être menacés par de possible rétorsions ciblées promises par l'administration Biden... le problème c'est que M Deal n'en a que faire des accords passés, secrets ou publics, lui ce qu'il veut ce sont ses accords selon ses termes. Je ne l'envisage pas sous cet aspect precis. La remarque se veut plus generale, pour tout type d'armement et pour tout pays (europeen). Il est dur de nier que c'est un facteur au sein de l'OTAN. Quant a la strategie suisse, je crois comme beaucoup qu'il y a des volontes de collaboration otanienne en Suisse. L'institution la plus concernee a publie en ce sens. Par contre je crois, singulierement, que c'est tres mal amene. De mon point de vue, s'il devait y avoir scandale en Suisse, ce n'est pas relatif a la mauvaise gestion d'un contrat mais propre a des orientations prises, fondamentales et constitutionnelles (au premier sens du terme), sans aval democratique ou, au moins, populaire. Desole pour les accents, clavier qwerty US, trop faineant pour aller au-dela. Modifié il y a 11 heures par Myrtil orthographe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures Il y a 3 heures, Myrtil a dit : Dans le cas d'espece il y a aussi malheureusement un contrat que les suisses ne peuvent tordre. Sans vouloir trop speculer, les suisses ont peut-etre signe un contrat fixed-price incentive qui ne dit pas son nom et dont le gouvernement americain est coutumier. L'administration Trump n'est pas responsable de l'ensemble des conditions contractuelles entourant les ventes de LM, ni du modele operationnel qui entoure l'avion. Ici, l'eventuelle faute est suisse. Je ne sais évidemment pas ce qu'il y a dans le "contrat", mais on sait, puisque ça a été dit et répété, que le Conseil fédéral et Armasuisse était persuadés qu'il s'agissait d'un contrat "à prix fixe", ils l'ont suffisamment dit et répété (et ici, le septicisme était général tant c'est contraire aux pratiques des FMS). Mais peut-être ont-ils reçus des écrits qui leur semblait le garantir ? Ca pourrait finir à l'arbitrage. Il y a 3 heures, rendbo a dit : De plus j'ai découvert il y a peu que la balance commerciale intègre ce qu'on veut y mettre dedans. A l'heure actuelle son calcul intègre t'il les GAFAM ? C'est HS, mais il ne faut pas croire tout ce qui Donald, oh non ! Les statistiques des pays occidentaux (OCDE probablement) détaillent les chiffres des échanges selon une typologie avec plusieurs types de biens, services et même de flux financiers (liés à des investissements, des dividendes, des prêts...). L'acceptation courante du terme "(balance du) commerce extérieur" recouvre tout sauf les flux financiers, c'est à dire tous les biens et services. Pour faire sa présentation débile des "droits réciproques" et prouver à quel point les pauvres USA étaient maltraités, Trump a pris les chiffres qui l'arrangeaient : le seul commerce des biens, hors manne des "GAFAM" donc. Personne ne fait ça, ça n'a aucun sens. Son escroc "d'expert" économique, Peter Navarro, lui a même mis dans le crâne que la TVA était une taxe douanière. Bref : malhonnêteté. Il y a 3 heures, Obelix38 a dit : D'après les recoupements d'informations qui ont été fait, je pense que tant qu'il y aura des pièces détachées ils pourront décoller . . . Mais pour faire quoi si la préparation de mission gérée par LM via AWS leur est coupée ? Et qu'on sache, il y a un kill switch au niveau d'Alis, possiblement sous la forme de certificats de chiffrement à validité courte (ce serait le plus simple, et puis c'est vachement plus secure, vous comprenez). "Votre licence a expiré, nous vous invitons à appeler la hot line pour la renouveler". 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. PolluxDeltaSeven Posté(e) il y a 8 heures C’est un message populaire. Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 25 minutes, Boule75 a dit : Je ne sais évidemment pas ce qu'il y a dans le "contrat", mais on sait, puisque ça a été dit et répété, que le Conseil fédéral et Armasuisse était persuadés qu'il s'agissait d'un contrat "à prix fixe", ils l'ont suffisamment dit et répété (et ici, le septicisme était général tant c'est contraire aux pratiques des FMS). Mais peut-être ont-ils reçus des écrits qui leur semblait le garantir ? Mon opinion personnelle, c'est que les responsables du Conseil fédéral, d'Armasuisse et le la force aérienne savaient très bien que ce n'était pas un prix fixe (on peut pas vraiment dire que les Suisses ne savent pas lire un contrat). Mais ils en avaient globalement royalement rien à foutre. C'est pas leur pognon, et le temps que ça se remarque, ce sera le scandale de quelqu'un d'autre. Et entre temps les pilotes auront reçu leurs nouveaux jouets en Imax 4DX qui leur permettront d'être aussi plus fort boumboum que leurs voisins, avec stages de pilotage tous frais payés au bord de la Méditerranée et en Floride, toussa toussa. Côté politique, on a fait allégeance à l'oncle Sam de manière pas très subtile, en se disant que si Biden fait un deuxième mandat, ça se verra pas trop, et que si au pire Trump revient on sera pas plus dans la merde que le reste de l'Europe. Bon, ça c'est la théorie de base un peu cynique. Dans la réalité, la merde a touché le ventilo bien plus tôt que ce que les décideurs suisses avaient calculé, mais aussi et surtout bien plus fort. Typiquement, les Suisses sont bel et bien plus dans la merde que le reste de l'Europe, aussi bien sur le statut de leur contrat F-35 que dans leur bras de fer sur les frais douaniers (bras de fer qui n'était pas envisageable au moment de la sélection du F-35, il faut leur accorder ça). Bref, tout ça pour dire quoi ? Les acheteurs de F-35 sont des Etats. Ils savent TOUS lire des contrats, ils savent TOUS très bien ce qu'ils font, et les Suisses tout particulièrement. À Berne, on sait négocier, et on n'a pas l'habitude de faire preuve d'autant de naïveté et de candeur. Comme tous les clients du F-35, les Suisses savaient ce qu'ils achetaient : un avion et une allégeance à un maître géopolitique, en échange de tous les avantages qui vont avec le fait d'être dans "le camp du bien". Mais contrairement aux autres acheteurs européens, les Suisses ne pouvaient pas assumer ce dernier point, "neutralité" oblige. Aujourd'hui, le maître américain n'est plus aussi bienveillant envers ses vassaux. Et à vrai dire, on ne sait même plus si les USA redeviendront le camp du bien un jour. Mais les Suisses ont signé, et autant que je sache ils sont coincés. Et vu qu'on (les Français, la presse, les analystes) a passé des années à les prévenir de ce vers quoi ils se dirigeaient, et qu'ils ont signé en toute connaissance de cause, je ne vais pas les pleurer. 2 1 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 28 minutes, PolluxDeltaSeven a dit : Comme tous les clients du F-35, les Suisses savaient ce qu'ils achetaient : un avion et une allégeance à un maître géopolitique, en échange de tous les avantages qui vont avec le fait d'être dans "le camp du bien". Mais contrairement aux autres acheteurs européens, les Suisses ne pouvaient pas assumer ce dernier point, "neutralité" oblige. Aujourd'hui, le maître américain n'est plus aussi bienveillant envers ses vassaux. Et à vrai dire, on ne sait même plus si les USA redeviendront le camp du bien un jour. Mais les Suisses ont signé, et autant que je sache ils sont coincés. Et vu qu'on (les Français, la presse, les analystes) a passé des années à les prévenir de ce vers quoi ils se dirigeaient, et qu'ils ont signé en toute connaissance de cause, je ne vais pas les pleurer. La Suisse est dans le viseur des USA depuis un moment ... les affaires d'organisation de fraudes fiscale on donner de très gros levier aux USA sur la suisse - ne serait ce que tout le secteur financier -, à partir de là la messe était dite en quelques sortes. En gros la Suisse n'a pas de capacité de nuisance suffisante, et n'est plus indispensable aux USA pour quoique ce soit ... donc le rapport de force est forcément très défavorable. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phacochère Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a 25 minutes, PolluxDeltaSeven a dit : Et à vrai dire, on ne sait même plus si les USA redeviendront le camp du bien un jour." Nan, faut pas s'inquiéter pour ça, pour que tout le monde si retrouve c'est eux qui mettent le coup de tampon "camp du bien" où axe du mal. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Tout est dit Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures Il y a 7 heures, Obelix38 a dit : D'après les recoupements d'informations qui ont été fait, je pense que tant qu'il y aura des pièces détachées ils pourront décoller . . . Mais pour faire quoi si la préparation de mission gérée par LM via AWS leur est coupée ? c'est plus ou moins dans ce sens là que je l'entends... imaginons qu'ils soient toujours neutres.. et que des avions d'un pays allié aux US emprunte leur espace aerien sans leur autorisation (ou autor refusée) ; ils pourront décoller et faire leur police du ciel ?? comme dit plus haut, imaginons un conflit entre US et Chine ; les acheteurs de F35 sont priés de ne pas etre pressés pour avoir des bombes ou du materiel : le proprietaire se servira en premier 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MatOpex38 Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures on s'en fait trop pour les suisses, ils se sont mis seuls dans cette situation, la question pourrait etre, y aura t 'il de la dinde au menu pour noël 2030? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a une heure, PolluxDeltaSeven a dit : Mon opinion personnelle, c'est que les responsables du Conseil fédéral, d'Armasuisse et le la force aérienne savaient très bien que ce n'était pas un prix fixe (on peut pas vraiment dire que les Suisses ne savent pas lire un contrat). Mais ils en avaient globalement royalement rien à foutre. Je suis d'accord que c'est le plus probable d'assez loin (je pensais à un cafouillage US pour l'hypothèse inverse). Quoi qu'il en soit, si c'est bien en embobinant le bon peuple que le contrat à prix-pas-fixes a été validé, il se pourrait tout de même que ça fasse du grabuge au niveau politique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Il y a 17 heures, Ciders a dit : Mais le signal est catastrophique. Ils se font racketter publiquement et la seule solution qu'ils proposent, c'est d'avancer davantage la nuque sur le billot. Ils ont vu faire les pays autour, ils savent comment Trump fonctionne, ils savent aussi quelles erreurs ont été commises précédemment. Mais non, ils s'obstinent. C'est une très mauvaise nouvelle pour les Suisses, d'autant plus que la protection américaine n'a plus aucune valeur. L'union européenne et ses 450 millions d'habitants a négocié avec Trump, a fait des concessions, ne taxera finalement pas le GAFAM et certains s'étonnent que la Suisse et ses 9 millions d'habitants à de la peine à négocier ! Il semble que la Présidente de la confédération se soit récemment engueulé avec Trump au téléphone. Actuellement la Suisse cherche des solutions pour préserver des emplois et ce qui se dit ça et là, ce sont des ballons d'essais. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 39 minutes, christophe 38 a dit : comme dit plus haut, imaginons un conflit entre US et Chine ; les acheteurs de F35 sont priés de ne pas etre pressés pour avoir des bombes ou du materiel : le proprietaire se servira en premier A priori les intérêts de la Suisse et des USA convergeaient donc que les USA fassent la guerre à la Chine "à la place" de la Suisse c'est plutôt avantageux... Pour la police du ciel ... C'est un sujet qui peut se gérer en douceur via le deni plausible ou le passage en loucedé. Dans tous les cas, pédagogiquement parlant il est souvent préférable d'autoriser ce qu'on ne peut interdire. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bubzy Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures @FAFA. Que la Suisse n'ait pas de moyen de pression sur les USA, ou moins en tout cas que l'union Européenne, c'est un fait. Aujourd'hui, le premier surcoût (oui parce que enregistre le bien, il y en aura d'autres) est deux fois supérieur à la somme déjà engagée. Et 6 milliards de dollars, c'est pas rien. Une annulation pure et simple, voire une menace d'annulation est un moyen de pression. Je trouve que @PolluxDeltaSeven y a été un poil fort. Je pense pas qu'ils sont si idiots que ça au conseil fédéral. Juste qu'ils avaient une donnée que nous ne disposons pas. Comme les pressions sur les banques. En imaginant que les USA décident d'interdire (en dernier recours, et après avoir mis des milliards d'amende) l'usage du dollars aux banques Suisses, le pays peut entrer en crise tant ses banques pensent lourd sur le pib. Je me dit qu'il doit sûrement y avoir une raison valable pour que la Suisse ait changé de braquet (si tel est effectivement le cas), et que les dirigeants aient pris cette direction. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 6 minutes, bubzy a dit : @FAFA. Que la Suisse n'ait pas de moyen de pression sur les USA, ou moins en tout cas que l'union Européenne, c'est un fait. Aujourd'hui, le premier surcoût (oui parce que enregistre le bien, il y en aura d'autres) est deux fois supérieur à la somme déjà engagée. Et 6 milliards de dollars, c'est pas rien. Une annulation pure et simple, voire une menace d'annulation est un moyen de pression. Je trouve que @PolluxDeltaSeven y a été un poil fort. Je pense pas qu'ils sont si idiots que ça au conseil fédéral. Juste qu'ils avaient une donnée que nous ne disposons pas. Comme les pressions sur les banques. En imaginant que les USA décident d'interdire (en dernier recours, et après avoir mis des milliards d'amende) l'usage du dollars aux banques Suisses, le pays peut entrer en crise tant ses banques pensent lourd sur le pib. Je me dit qu'il doit sûrement y avoir une raison valable pour que la Suisse ait changé de braquet (si tel est effectivement le cas), et que les dirigeants aient pris cette direction. Moi je trouve que @PolluxDeltaSeven devrait attendre les résultats de la commission d'enquête qui est mise en place avant de tirer des conclusions hâtives. La commission d'enquête comportera des membres de partis politiques qui sont contre l'achat de F-35 et même de tout avion de combat digne de ce nom. 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures il y a 23 minutes, FAFA a dit : L'union européenne et ses 450 millions d'habitants a négocié avec Trump, a fait des concessions, ne taxera finalement pas le GAFAM et certains s'étonnent que la Suisse et ses 9 millions d'habitants à de la peine à négocier ! Il semble que la Présidente de la confédération se soit récemment engueulé avec Trump au téléphone. Actuellement la Suisse cherche des solutions pour préserver des emplois et ce qui se dit ça et là, ce sont des ballons d'essais. Engueulade à sens unique puisque la RTS a bien précisé que l'entourage de Trump avait envoyé des SMS pour demander que la discussion s'arrête avant qu'elle ne tourne vraiment mal. Et la visite coup de poker qui a suivi à la Maison Blanche n'a rien donné. On peut aussi rappeler que pour Trump, la présidente est une femme gentille mais qui n'écoute pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 2 minutes, Ciders a dit : Engueulade à sens unique puisque la RTS a bien précisé que l'entourage de Trump avait envoyé des SMS pour demander que la discussion s'arrête avant qu'elle ne tourne vraiment mal. Et la visite coup de poker qui a suivi à la Maison Blanche n'a rien donné. On peut aussi rappeler que pour Trump, la présidente est une femme gentille mais qui n'écoute pas. Oui, mais dire que la Suisse devrait dire ceci et faire cela est très facile depuis son canapé. Aujourd'hui, à court terme le but est de sauver des emplois. Parler avec un personnage qui prend ses décisions à l'emporte pièce est très difficile pour un véritable pays démocratique. La Présidente de la Confédération ne peut pas prendre des décisions de grande ampleur sans en référer au minimum à ses collègues du Conseil fédéral, mais aussi au parlement. Il est donc difficile et même impossible de faire un accord au téléphone. Faut-il rappeler que Trump souhaite s'approprier le Groenland ou qu'il se fâche avec son plus proche voisin et allié canadien. Avec ce Président la rationalité n'est plus de mise et les accords peuvent être bafoués du jour au lendemain et sans le moindre préavis. A ce niveau là, c'est une première ! 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 37 minutes, bubzy a dit : Aujourd'hui, le premier surcoût (oui parce que enregistre le bien, il y en aura d'autres) est deux fois supérieur à la somme déjà engagée. Et 6 milliards de dollars, c'est pas rien. Une annulation pure et simple, voire une menace d'annulation est un moyen de pression. Menacer d'annulation! c'est aussi une bonne chance de voir les taxes de douane s'envoler vers des sommets in-soupçonner. Une pièce a 2 faces est j'espère que le cf et le parlement ne vont pas jouer notre avenir à pile ou face. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 3 minutes, FAFA a dit : Oui, mais dire que la Suisse devrait dire ceci et faire cela est très facile depuis son canapé. Aujourd'hui, à court terme le but est de sauver des emplois. Parler avec un personnage qui prend ses décisions à l'emporte pièce est très difficile pour un véritable pays démocratique. La Présidente de la Confédération ne peut pas prendre des décisions de grande ampleur sans en référer au minimum à ses collègues du Conseil fédéral, mais aussi au parlement. Il est donc difficile et même impossible de faire un accord au téléphone. Faut-il rappeler que Trump souhaite s'approprier le Groenland ou qu'il se fâche avec son plus proche voisin et allié canadien. Avec ce Président la rationalité n'est plus de mise et les accords peuvent être bafoués du jour au lendemain et sans le moindre préavis. A ce niveau là, c'est une première ! Dans ce cas, effectivement, il ne reste plus qu'à capituler. C'est triste d'en arriver là, pour quelques emplois qui sauteront à la prochaine saute d'humeur ou quand Roche aura fini d'aller à Canossa pour tout délocaliser. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Passager du vent Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il ne s'agit pas de capituler, il s'agit de faire ce que l'on fait de pas mal ici, prendre le temps d’évaluer les situations avant de décider des actions. Après, quelques emplois qui sauterons!!! a partir de combien de dizaine de millier ça devient sérieux selon toi? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures il y a 51 minutes, bubzy a dit : Je trouve que @PolluxDeltaSeven y a été un poil fort. Je pense pas qu'ils sont si idiots que ça au conseil fédéral. Juste qu'ils avaient une donnée que nous ne disposons pas. Comme les pressions sur les banques. En imaginant que les USA décident d'interdire (en dernier recours, et après avoir mis des milliards d'amende) l'usage du dollars aux banques Suisses, le pays peut entrer en crise tant ses banques pensent lourd sur le pib. Je me dit qu'il doit sûrement y avoir une raison valable pour que la Suisse ait changé de braquet (si tel est effectivement le cas), et que les dirigeants aient pris cette direction. Ah mais justement, je dis qu'ils ne sont ni idiots, ni naïfs ! Ils savaient très bien dans quoi ils s'engageaient! Mais à défaut de pouvoir admettre publiquement les vraies raisons du choix du F-35, ils n'ont pas d'autre solution que de jouer la carte de l'augmentation des prix "à l'insue de mon plein gré". il y a 42 minutes, FAFA a dit : Moi je trouve que @PolluxDeltaSeven devrait attendre les résultats de la commission d'enquête qui est mise en place avant de tirer des conclusions hâtives. La commission d'enquête comportera des membres de partis politiques qui sont contre l'achat de F-35 et même de tout avion de combat digne de ce nom Je ne tire pas de conclusions, je donne une opinion. Les arguments étayés par des faits, eux, je les aient publiés dans plusieurs articles, certains étant d'ailleurs cités par des parlementaires suisses qui commencent à enquêter sur ce qui s'est passé avant et pendant la sélection. Articles évidemment plus pondérés que mon opinion personnelle. il y a 14 minutes, Ciders a dit : Dans ce cas, effectivement, il ne reste plus qu'à capituler. C'est triste d'en arriver là, pour quelques emplois qui sauteront à la prochaine saute d'humeur ou quand Roche aura fini d'aller à Canossa pour tout délocaliser. Une autre option pourrait aussi être de faire trainer les choses. Certains pays jouent cette carte sur certains contrats d'armements majeurs, en espérant que la prochaine présidentielle US (ou éventuellement les mid terms) leur soit plus favorable. Ou au moins pour éviter que cette question n'entre en jeu dans les bras de fer sur les tarifs douaniers. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 4 heures Share Posté(e) il y a 4 heures (modifié) Il y a 2 heures, FAFA a dit : Moi je trouve que @PolluxDeltaSeven devrait attendre les résultats de la commission d'enquête qui est mise en place avant de tirer des conclusions hâtives. La commission d'enquête comportera des membres de partis politiques qui sont contre l'achat de F-35 et même de tout avion de combat digne de ce nom. Ce qui ne fait pas plus notre affaire... il y a une heure, PolluxDeltaSeven a dit : Je ne tire pas de conclusions, je donne une opinion. Les arguments étayés par des faits, eux, je les ais publiés dans plusieurs articles, certains étant d'ailleurs cités par des parlementaires suisses qui commencent à enquêter sur ce qui s'est passé avant et pendant la sélection. Articles évidemment plus pondérés que mon opinion personnelle. J'aime beaucoup te lire dans la presse spé', mais je trouve toujours ce genre de situations un peu ubuesques étant donné que par définition ces parlementaires sont supposés avoir accès à des données auxquelles tu ne peux toi-même pas avoir accès. Modifié il y a 4 heures par Patrick 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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