Asgard Posté(e) le 1 décembre Share Posté(e) le 1 décembre L'achat de 2 GlobalEye uniquement n'est il pas plutôt le temps de voir si la cellule (et l'absence de C2 aérien) et suffisante ? En se gardant l'option d'acheter le même système mais sur une cellule plus grande (321 Multimission) M'étonnerait qu'on parte sur un autre système maintenant. Quant à la constellation de satellites, l'Europe n'y ait clairement pas, même a moyen terme. Et quid de la souveraineté nationale ? Bonjour le BORDEL si chaque pays y va de sa constellation d'observation en plus des constellations de com militaires, en plus de celles civiles Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 1 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre il y a une heure, PolluxDeltaSeven a dit : Les craintes d'une action russe vers les Etats Baltes et leurs voisins d'ici 3-4 ans sont suffisamment justifiées pour qu'on fasse gaffe à ne pas avoir de trous capacitaires dangereux sur cette période. Je confirme que ce sujet (les trous capacitaires) et ces échéances (2030) sont, véritablement, un sujet de préoccupation au plus haut niveau, avec une prise de conscience que je n'avais jamais perçue jusqu'à maintenant. 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 décembre Share Posté(e) le 1 décembre Il y a 2 heures, FATac a dit : Je confirme que ce sujet (les trous capacitaires) et ces échéances (2030) sont, véritablement, un sujet de préoccupation au plus haut niveau, avec une prise de conscience que je n'avais jamais perçue jusqu'à maintenant. Ah parce qu'en plus c'est maintenant qu'ils s'en rendent compte? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 1 décembre Share Posté(e) le 1 décembre Il y a 1 heure, Patrick a dit : Ah parce qu'en plus c'est maintenant qu'ils s'en rendent compte? Tu ne m'as pas bien lu. C'est maintenant que moi je me rends compte qu'ils s'en préoccupent. Nuance. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Asgard Posté(e) le 1 décembre Share Posté(e) le 1 décembre Comment d'ailleurs ? T'as des entrées ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 2 décembre C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 décembre Il y a 8 heures, Asgard a dit : Comment d'ailleurs ? T'as des entrées ? Quand un Haut Fonctionnaire débarque d'un Ministère dans une réunion de ton secteur d'activité pour passer la consigne en indiquant qu'il ne peut pas te diffuser la circulaire correspondant à ce qu'il va te dire, tu ne te poses plus trop de question. 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 2 décembre Share Posté(e) le 2 décembre Il y a 16 heures, Asgard a dit : L'achat de 2 GlobalEye uniquement n'est il pas plutôt le temps de voir si la cellule (et l'absence de C2 aérien) et suffisante ? En se gardant l'option d'acheter le même système mais sur une cellule plus grande (321 Multimission) C'est pas impossible oui. C'était même une de mes premières hypothèses: acheter 2 GlobalEye le temps de voir si on peut implanter le système sur une autre plateforme plus grosse pour nos besoins C2 (et souveraineté). Mais entretemps on m'a dit côté AAE que si le GlobalEye était satisfaisant, ils avaient pas envie de se faire chier avec des flottes différenciées donc je sais pas trop... Il y a 15 heures, FATac a dit : Je confirme que ce sujet (les trous capacitaires) et ces échéances (2030) sont, véritablement, un sujet de préoccupation au plus haut niveau, avec une prise de conscience que je n'avais jamais perçue jusqu'à maintenant. Même analyse de mon côté. Le réveil est tardif, et brutal, mais bien réel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 2 décembre Share Posté(e) le 2 décembre question: pourquoi faire plus gros que GlobalEye? avec le tele travail, les systemes de comm moderne, les liasons de donnees, etc...ne peut-on pas envisager d'envoyer un globaleye unmanned avec les equipes C2 et analystes au sol? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 2 décembre Share Posté(e) le 2 décembre Il y a 5 heures, Lordtemplar a dit : question: pourquoi faire plus gros que GlobalEye? avec le tele travail, les systemes de comm moderne, les liasons de donnees, etc...ne peut-on pas envisager d'envoyer un globaleye unmanned avec les equipes C2 et analystes au sol? Souvent on a des probleme d'énergie, de volume disponible à bord pour les baies de traitement, le refroidissement, les maintenanciers. On peut vouloir une plus forte endurance aussi, ou emporter une plus grande antenne. Regarde l'antenne qui traine sous le P8 par exemple ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 16 décembre Share Posté(e) le 16 décembre 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures Je viens d'avoir comme info que la ligne GM400 est passé de 9 à 36 par an par un ingé de Thalès. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 18 heures Share Posté(e) il y a 18 heures il y a 1 minute, herciv a dit : Je viens d'avoir comme info que la ligne GM400 est passé de 9 à 36 par an par un ingé de Thalès. Multiplié par 4, sacré montée en cadence, ça paraît même énorme. Ça envoi chez Thalès. C'est quoi le prix d'un tel radar... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 12 minutes, herciv a dit : Je viens d'avoir comme info que la ligne GM400 est passé de 9 à 36 par an par un ingé de Thalès. C'est pas plutot pour toute la gamme Thales France ? https://opexnews.fr/thales-ground-fire-300-production-limours/#:~:text=La montée en cadence saute,à 40 attendus cette année. La montée en cadence saute aux yeux. En dix-huit mois, Thales double le nombre de postes d’intégration et ramène le cycle d’assemblage d’un radar de 55 jours en 2023 à 21 jours aujourd’hui. Les volumes suivent la même trajectoire : 9 radars sortis en 2023, 28 en 2024, puis 35 à 40 attendus cette année. Pour absorber cette courbe, l’usine de Limours (environ 1 600 salariés) recrute 400 personnes en 2024 et prévoit un effort similaire en 2025. En parallèle, l’industriel étoffe les moyens d’essais, ajoute des chambres anéchoïques et automatise une partie des séquences de test afin de fiabiliser la série. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Glenans29 Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures 14 minutes ago, Titus K said: C'est pas plutot pour toute la gamme Thales France ? https://opexnews.fr/thales-ground-fire-300-production-limours/#:~:text=La montée en cadence saute,à 40 attendus cette année. La montée en cadence saute aux yeux. En dix-huit mois, Thales double le nombre de postes d’intégration et ramène le cycle d’assemblage d’un radar de 55 jours en 2023 à 21 jours aujourd’hui. Les volumes suivent la même trajectoire : 9 radars sortis en 2023, 28 en 2024, puis 35 à 40 attendus cette année. Pour absorber cette courbe, l’usine de Limours (environ 1 600 salariés) recrute 400 personnes en 2024 et prévoit un effort similaire en 2025. En parallèle, l’industriel étoffe les moyens d’essais, ajoute des chambres anéchoïques et automatise une partie des séquences de test afin de fiabiliser la série. Probable mais le GM400 doit représenter la majorité de la production, peut-être que la source de Herciv a pris un petit raccourci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures il y a 52 minutes, Ronfly a dit : Multiplié par 4, sacré montée en cadence, ça paraît même énorme. Ça envoi chez Thalès. C'est quoi le prix d'un tel radar... De l'ordre de 25 à 30 Meur https://www.forum-militaire.fr/la-france-brille-encore-a-linternational-avec-une-nouvelle-vente-du-rafale-des-radars-dans-ce-pays-du-sud-ouest-asiatique/ La France brille encore à l’international avec une nouvelle vente du « Rafale » des radars dans ce pays du sud-ouest asiatique Publié le 09/07/2025 •Guillaume Aigron Radars français en Malaisie : ce que Thales ne dit pas sur ses yeux de guerre longue portée. Ils scrutent le ciel, détectent un moustique à 500 kilomètres, et peuvent … Radars français en Malaisie : ce que Thales ne dit pas sur ses yeux de guerre longue portée. Ils scrutent le ciel, détectent un moustique à 500 kilomètres, et peuvent changer l’issue d’un conflit avant même qu’un tir ne parte. Deux radars français, tout juste commandés par la Malaisie, incarnent bien plus qu’un simple contrat. Derrière cette acquisition, c’est tout un jeu d’influence, de souveraineté et d’anticipation qui se déploie dans l’ombre d’un partenariat militaire stratégique. La Malaisie veut rejoindre le club prestigieux des propriétaires du radar GM400α Le 7 juillet 2025, dans le cadre solennel d’une visite d’État en France du Premier ministre malaisien Anwar bin Ibrahim, ce dernier a signé un nouveau contrat qui porte à quatre le nombre total de radars de ce type opérés par la Malaisie, qui devient ainsi le premier client mondial du système Ground Master 400. C’est une véritable marque de confiance, renouvelée au moment où les tensions aériennes en Asie du Sud-Est exigent une réactivité extrême, et également aussi une vitrine : en affichant ce partenariat, Kuala Lumpur renforce sa position de force vis-à-vis de ses voisins, tout en s’alignant discrètement sur les standards occidentaux. Une sentinelle électronique d’un demi-millier de kilomètres Le Ground Master 400 alpha est une merveille technologique. Sa portée atteint 515 kilomètres. Il peut repérer un avion de chasse, un hélicoptère, un missile, ou même un drone à basse altitude dissimulé dans la végétation. Sa particularité ? Il ne se contente pas de voir loin. Il voit tout, simultanément, et dans toutes les conditions. Il repose sur la technologie GaN (nitrure de gallium), qui améliore la précision tout en augmentant la résistance aux brouillages. Sa conception modulaire lui permet d’être déplacé en quelques heures, intégré à n’importe quel théâtre d’opérations, et mis à jour rapidement, ce qui en fait quelque part un équivalent de notre fierté nationale le « Rafale » dans le domaine des radars. C’est un outil de supériorité aérienne… Avant même que le combat ne commence. Voici une fiche technique résumée du radar GM400α : CaractéristiqueValeur Portée515 kilomètres Cibles détectéesAvions, missiles, drones, hélicoptères TechnologieGaN (nitrure de gallium) DéploiementUltra-mobile, montage rapide MarchésDéjà vendu dans plus de 20 pays Un partenariat sur mesure avec l’industrie locale Derrière cette livraison se cache un second enjeu : le renforcement de l’écosystème militaire malaisien. Thales ne livre pas simplement du matériel ; il transfère du savoir-faire. Le déploiement sera réalisé avec l’aide du groupe local Weststar, spécialiste du soutien militaire sur le terrain. L’objectif est double : adapter l’installation aux réalités topographiques de la Malaisie, et former une nouvelle génération d’experts radar locaux. Dans les faits, Thales accompagnera la Royal Malaysian Air Force (RMAF) tout au long du cycle de vie des radars, assurant la maintenance et l’évolution logicielle. Cette politique d’accompagnement est autant une promesse de qualité qu’une manière d’ancrer durablement la présence française dans un marché hautement concurrentiel. Une menace multiple, en mutation constante Dans la région, la nature des menaces évolue vite. Infiltrations de drones, vols d’observation non identifiés, trajectoires erratiques d’appareils militaires : les incidents aériens se multiplient entre les puissances riveraines. La mer de Chine méridionale est devenue un théâtre de tensions permanentes, où l’information peut décider de la première frappe. Le GM400α apporte une réponse adaptée : une image tactique actualisée en continu, des alertes précoces, une interopérabilité totale avec les autres systèmes existants. Il s’intègre directement aux chaînes de commandement sans nécessiter de lourdes infrastructures. Voici les capacités de détection simultanée du GM400α : Avions de chasse à haute altitude Drones tactiques volant à très basse altitude Missiles supersoniques en approche rapide Hélicoptères stationnaires camouflés Un succès commercial discret, mais mondial La famille Ground Master s’impose aujourd’hui comme un standard international. Plus de 270 unités ont été vendues dans le monde, toutes éprouvées sur le terrain. Le modèle GM400α, dernière évolution de la gamme, est déjà déployé dans plus de vingt pays. Son secret ? Un équilibre rare entre portée, mobilité, robustesse et simplicité d’exploitation. Thales, avec ce contrat malaisien, confirme son avance dans un domaine hyper-sensible : la maîtrise de l’espace aérien. À l’heure où les puissances montantes investissent dans des systèmes radar maison, la France continue de défendre une offre technologique crédible, interopérable et prouvée en opération. Une opération à plusieurs dizaines de millions d’euros Le montant exact du contrat n’a pas été rendu public. Toutefois, les précédentes ventes du radar GM400α à d’autres pays permettent une estimation crédible. À l’unité, ce type de radar longue portée est évalué entre 18 et 25 millions d’euros, selon le niveau d’intégration, le soutien logistique et les options choisies (transfert de technologie, formation, maintenance sur plusieurs années). Pour deux radars, la facture pourrait donc osciller entre 36 et 50 millions d’euros. En y ajoutant les programmes de formation, l’intégration locale avec Weststar et le soutien à long terme, le contrat total pourrait avoisiner 60 millions d’euros. Une somme conséquente, mais cohérente avec les standards internationaux pour ce type d’équipement à haute valeur stratégique. Un radar, des ambitions qui dépassent l’atmosphère Au-delà de l’armement, cette vente s’inscrit dans une stratégie globale. Le gouvernement français pousse pour renforcer ses coopérations dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’espace et de la cybersécurité. En dotant la Malaisie d’un radar de cette envergure, Thales exporte aussi une vision : celle d’une sécurité construite sur la technologie, la transparence et la coopération industrielle. À terme, ce type de partenariat pourrait ouvrir la voie à d’autres collaborations, sur les satellites, les communications sécurisées ou encore les systèmes anti-drone. L’expertise radar devient alors le point d’entrée d’une influence stratégique plus large dans l’Indo-Pacifique. Les propriétaires de GM400α dans le monde PaysStatut / Nombre de systèmes GM400αRemarques principales Malaisie4 radars GM400α (2 commandés en 2023, 2 supplémentaires en 2025)Premier acheteur en 2009, renforcement récent de la flotte GM400α Estonie2 radars GM400α commandés en 2023, livraison prévue en 2025Escadre de surveillance aérienne Bulgarie7 radars GM400 commandés en juin 2025Commande récente Albanie1 radar GM400α commandé en juin 2025, livraison sous 14 moisCommande récente FrancePlusieurs systèmes GM400 (GM406, GM403), GM400α non spécifié explicitementOpérationnels depuis 2012, modernisation en cours 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) il y a 16 heures Share Posté(e) il y a 16 heures il y a une heure, Titus K a dit : C'est pas plutot pour toute la gamme Thales France ? https://opexnews.fr/thales-ground-fire-300-production-limours/#:~:text=La montée en cadence saute,à 40 attendus cette année. La montée en cadence saute aux yeux. En dix-huit mois, Thales double le nombre de postes d’intégration et ramène le cycle d’assemblage d’un radar de 55 jours en 2023 à 21 jours aujourd’hui. Les volumes suivent la même trajectoire : 9 radars sortis en 2023, 28 en 2024, puis 35 à 40 attendus cette année. Pour absorber cette courbe, l’usine de Limours (environ 1 600 salariés) recrute 400 personnes en 2024 et prévoit un effort similaire en 2025. En parallèle, l’industriel étoffe les moyens d’essais, ajoute des chambres anéchoïques et automatise une partie des séquences de test afin de fiabiliser la série. Je pense que tu as raison. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) il y a 14 heures Share Posté(e) il y a 14 heures Il y a 3 heures, Alberas a dit : De l'ordre de 25 à 30 Meur https://www.forum-militaire.fr/la-france-brille-encore-a-linternational-avec-une-nouvelle-vente-du-rafale-des-radars-dans-ce-pays-du-sud-ouest-asiatique/ La France brille encore à l’international avec une nouvelle vente du « Rafale » des radars dans ce pays du sud-ouest asiatique Publié le 09/07/2025 •Guillaume Aigron Radars français en Malaisie : ce que Thales ne dit pas sur ses yeux de guerre longue portée. Ils scrutent le ciel, détectent un moustique à 500 kilomètres, et peuvent … Radars français en Malaisie : ce que Thales ne dit pas sur ses yeux de guerre longue portée. Ils scrutent le ciel, détectent un moustique à 500 kilomètres, et peuvent changer l’issue d’un conflit avant même qu’un tir ne parte. Deux radars français, tout juste commandés par la Malaisie, incarnent bien plus qu’un simple contrat. Derrière cette acquisition, c’est tout un jeu d’influence, de souveraineté et d’anticipation qui se déploie dans l’ombre d’un partenariat militaire stratégique. La Malaisie veut rejoindre le club prestigieux des propriétaires du radar GM400α Le 7 juillet 2025, dans le cadre solennel d’une visite d’État en France du Premier ministre malaisien Anwar bin Ibrahim, ce dernier a signé un nouveau contrat qui porte à quatre le nombre total de radars de ce type opérés par la Malaisie, qui devient ainsi le premier client mondial du système Ground Master 400. C’est une véritable marque de confiance, renouvelée au moment où les tensions aériennes en Asie du Sud-Est exigent une réactivité extrême, et également aussi une vitrine : en affichant ce partenariat, Kuala Lumpur renforce sa position de force vis-à-vis de ses voisins, tout en s’alignant discrètement sur les standards occidentaux. Une sentinelle électronique d’un demi-millier de kilomètres Le Ground Master 400 alpha est une merveille technologique. Sa portée atteint 515 kilomètres. Il peut repérer un avion de chasse, un hélicoptère, un missile, ou même un drone à basse altitude dissimulé dans la végétation. Sa particularité ? Il ne se contente pas de voir loin. Il voit tout, simultanément, et dans toutes les conditions. Il repose sur la technologie GaN (nitrure de gallium), qui améliore la précision tout en augmentant la résistance aux brouillages. Sa conception modulaire lui permet d’être déplacé en quelques heures, intégré à n’importe quel théâtre d’opérations, et mis à jour rapidement, ce qui en fait quelque part un équivalent de notre fierté nationale le « Rafale » dans le domaine des radars. C’est un outil de supériorité aérienne… Avant même que le combat ne commence. Voici une fiche technique résumée du radar GM400α : CaractéristiqueValeur Portée515 kilomètres Cibles détectéesAvions, missiles, drones, hélicoptères TechnologieGaN (nitrure de gallium) DéploiementUltra-mobile, montage rapide MarchésDéjà vendu dans plus de 20 pays Un partenariat sur mesure avec l’industrie locale Derrière cette livraison se cache un second enjeu : le renforcement de l’écosystème militaire malaisien. Thales ne livre pas simplement du matériel ; il transfère du savoir-faire. Le déploiement sera réalisé avec l’aide du groupe local Weststar, spécialiste du soutien militaire sur le terrain. L’objectif est double : adapter l’installation aux réalités topographiques de la Malaisie, et former une nouvelle génération d’experts radar locaux. Dans les faits, Thales accompagnera la Royal Malaysian Air Force (RMAF) tout au long du cycle de vie des radars, assurant la maintenance et l’évolution logicielle. Cette politique d’accompagnement est autant une promesse de qualité qu’une manière d’ancrer durablement la présence française dans un marché hautement concurrentiel. Une menace multiple, en mutation constante Dans la région, la nature des menaces évolue vite. Infiltrations de drones, vols d’observation non identifiés, trajectoires erratiques d’appareils militaires : les incidents aériens se multiplient entre les puissances riveraines. La mer de Chine méridionale est devenue un théâtre de tensions permanentes, où l’information peut décider de la première frappe. Le GM400α apporte une réponse adaptée : une image tactique actualisée en continu, des alertes précoces, une interopérabilité totale avec les autres systèmes existants. Il s’intègre directement aux chaînes de commandement sans nécessiter de lourdes infrastructures. Voici les capacités de détection simultanée du GM400α : Avions de chasse à haute altitude Drones tactiques volant à très basse altitude Missiles supersoniques en approche rapide Hélicoptères stationnaires camouflés Un succès commercial discret, mais mondial La famille Ground Master s’impose aujourd’hui comme un standard international. Plus de 270 unités ont été vendues dans le monde, toutes éprouvées sur le terrain. Le modèle GM400α, dernière évolution de la gamme, est déjà déployé dans plus de vingt pays. Son secret ? Un équilibre rare entre portée, mobilité, robustesse et simplicité d’exploitation. Thales, avec ce contrat malaisien, confirme son avance dans un domaine hyper-sensible : la maîtrise de l’espace aérien. À l’heure où les puissances montantes investissent dans des systèmes radar maison, la France continue de défendre une offre technologique crédible, interopérable et prouvée en opération. Une opération à plusieurs dizaines de millions d’euros Le montant exact du contrat n’a pas été rendu public. Toutefois, les précédentes ventes du radar GM400α à d’autres pays permettent une estimation crédible. À l’unité, ce type de radar longue portée est évalué entre 18 et 25 millions d’euros, selon le niveau d’intégration, le soutien logistique et les options choisies (transfert de technologie, formation, maintenance sur plusieurs années). Pour deux radars, la facture pourrait donc osciller entre 36 et 50 millions d’euros. En y ajoutant les programmes de formation, l’intégration locale avec Weststar et le soutien à long terme, le contrat total pourrait avoisiner 60 millions d’euros. Une somme conséquente, mais cohérente avec les standards internationaux pour ce type d’équipement à haute valeur stratégique. Un radar, des ambitions qui dépassent l’atmosphère Au-delà de l’armement, cette vente s’inscrit dans une stratégie globale. Le gouvernement français pousse pour renforcer ses coopérations dans les domaines de l’intelligence artificielle, de l’espace et de la cybersécurité. En dotant la Malaisie d’un radar de cette envergure, Thales exporte aussi une vision : celle d’une sécurité construite sur la technologie, la transparence et la coopération industrielle. À terme, ce type de partenariat pourrait ouvrir la voie à d’autres collaborations, sur les satellites, les communications sécurisées ou encore les systèmes anti-drone. L’expertise radar devient alors le point d’entrée d’une influence stratégique plus large dans l’Indo-Pacifique. Les propriétaires de GM400α dans le monde PaysStatut / Nombre de systèmes GM400αRemarques principales Malaisie4 radars GM400α (2 commandés en 2023, 2 supplémentaires en 2025)Premier acheteur en 2009, renforcement récent de la flotte GM400α Estonie2 radars GM400α commandés en 2023, livraison prévue en 2025Escadre de surveillance aérienne Bulgarie7 radars GM400 commandés en juin 2025Commande récente Albanie1 radar GM400α commandé en juin 2025, livraison sous 14 moisCommande récente FrancePlusieurs systèmes GM400 (GM406, GM403), GM400α non spécifié explicitementOpérationnels depuis 2012, modernisation en cours Il faut parler de succès Franco-Néerlandais, techniquement, non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 13 heures Share Posté(e) il y a 13 heures il y a 32 minutes, Patrick a dit : Il faut parler de succès Franco-Néerlandais, techniquement, non? C'est pas franco-US plutôt... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a une heure, Patrick a dit : Il faut parler de succès Franco-Néerlandais, techniquement, non? C'est un succès Thales. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) il y a 12 heures Share Posté(e) il y a 12 heures il y a 45 minutes, Ronfly a dit : C'est pas franco-US plutôt... Si tu penses à Thales Raytheon Systems, c'était surtout une alliance commerciale spécialisée sur les marchés OTAN 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 7 heures, Alberas a dit : Si tu penses à Thales Raytheon Systems, c'était surtout une alliance commerciale spécialisée sur les marchés OTAN Oui effectivement. Ok, merci pour la précision. C'est un vrai succès Frenchies' du coup. Tant mieux. Bravo Thalès. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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