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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 22/06/2025 dans Messages

  1. Bon on va être clair dés le départ hein... C'est pas les photos du siècle et je gagnerait pas de prix avec ça. Mais au moins, je pourrait dire que c'est moi qui les ai faites ! J'ai fais un très rapide pré-tri et retouche vraiment rapidos, ça me prendra quelques jours pour tout faire. Mais je voulais vous partager quelque chose qui soit au moins en rapport avec le fil, plutôt que mes pérégrinations HS. Aller, je vous laisse, vais prendre une douche. Le chat m'évite depuis que je suis rentré, et pour un animal qui passe son temps à se lécher le cul, c'est quand même un signe.
    22 points
  2. -La première compétition de nouveau chasseur suisse a vu la victoire du Gripen, que les autorités suisses ont qualifié de "meilleur" de la compétition. Or, une fuite a permis de visualiser des documents indiquant que le meilleur avion de la compétition était le Rafale et que le Gripen ne remplissait pas tous les critères exigés par l'acheteur (contrairement aux dires de l'acheteur). Le seul avantage du Gripen se trouvait au niveau financier et c'est pour ça qu'il avait été choisi. Dans la foulée une votation fait annuler cette compétition. -Arrive la 2ème compétition, que l'observateur extérieur imagine autrement plus sérieuse que la première, vu son issue. Cela semble se confirmer avec l'éjection du Gripen NG pour cette nouvelle compétition, l'avion ne pouvant être prêt dans les délais de la compétition. Restent en compétition, F-18 E/F, EF, Rafale et F-35. Perso, vu les critères, pour une armée de l'air dont les missions devraient logiquement surtout être des missions de police du ciel, j'ai longtemps imaginé la victoire du F-18 (changement dans la continuité), avant d'imaginer celle de l'EF, vu les conditions industrielles proposées par le consortium, puis de croire à la victoire du Rafale dans les dernières semaines, suite à divers articles suisses et français annonçant sa victoire. Je n'ai jamais imaginé que ce soit le F-35. Et ce fut le F-35... -Arrive alors le "rapport succinct d'évaluation". Que le F-35 soit plus furtif, OK. Qu'il ait les meilleurs capteurs, soit. Qu'il ait les meilleures performances dynamiques, là, déjà, je demande à voir. Qu'il soit le moins cher au total, vu toutes les infos arrivant constamment depuis l'autre côté de l'Atlantique, ça commence à être étonnant, mais qu'il soit 2 milliards de Francs moins cher, sur 30 ans, que le moins disant des autres concurrents (cas unique sur les dernières compétitions), c'est encore plus étonnant. C'est pourtant ce qu'annonce ce "rapport succinct d'évaluation" à tous les observateurs mondiaux, et en particulier à ceux qui veulent s'acheter des chasseurs dans un proche avenir. -Les diverses interrogations, en Suisse même, sur la victoire du F-35, voient la demande d'un rapport au Contrôle fédéral des finances (CDF). Si le rapport valide finalement l'aspect légal du choix, il s'étonne de la partie de la compétition uniquement basée sur les déclarations des concurrents, sans vérification de la part des entités suisses chargées de la compétition. Mme Amherd justifie ce choix par les obligations financières contractuelles du vendeur sur 10 ans. Or, le rapport de la commission indique que ces obligations ne sont pas "JURIDIQUEMENT" contraignantes pour le vendeur... -On apprend plus tard qu'il y aura un surcoût pour le nouveau réacteur. Premier accroc pour le "prix fixe" sur 10 ans. La réponse officielle suisse est que c'était prévu. Que ce coût est dans la partie entretien, mais tout en reconnaissant que son montant réel n'est pas connu... Au passage, il n'y avait absolument rien là-dessus dans le rapport succinct d'évaluation. -Enfin, on apprend maintenant, qu'il y a déjà des surcoûts potentiels pour le prix de l'avion, remettant de nouveau en cause la théorie des "prix fixes sur 10 ans" répétée à l'envie par Mme Amherd depuis 4 ans. -Et les Suisses eux mêmes vont faire une nouvelle enquête officielle sur le prix du F-35... Ce n'est donc pas "parce que c'est la Suisse", mais parce que c'est le marché suisse lui-même qui, à ce stade, montre des particularités non visibles dans les mêmes proportions sur les autres marchés export du F-35 (ce qui ne veut pas dire qu'on en restera là sur les autres marchés), après les évènements de la compétition suisse précédente.
    21 points
  3. Suite à la demande générale, rebonjour à toutes et à tous. Au cas où quelqu'un se le demanderait, non je n'ai rien à voir avec l'avalanche de trucs qui se sont produits depuis le 14 mai dernier! Un peu triste d'avoir loupé toute cette actu. Au plaisir de vous lire.
    20 points
  4. L'article est vraiment à la limite du lunaire sur tellement de points mais la plupart ont déjà été mentionnés déjà, comme affirmer que le programme Eurofighter est une réussite ou que GCAP est un plan B évident sans même prendre la moindre précaution de base sur les négociations que l'entrée de l'Allemagne sur ce programme engendrerait. Je veux juste rajouter que, pour moi, ce qui choque le plus dans cette vision Allemande c'est de complètement passer à coté du besoin Français d'assurer la perennité de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire, et donc d'avoir un shéma de gouvernance du programme qui soit solide sur les délais. C'est très instructif sur le fait que personne en Allemagne ne comprend la dimension nucléaire Française. C'est un impensé total. Je pense même que quand on prend le temps de leur expliquer ils doivent se dire qu'on exagère le truc pour justifier de passer en force. "L"analyse" des divergences Franco-Allemande se limite aux histoires de plan de charge chez Airbus et DA. On est en plein dans les travers Allemands en matière d'aéronautique de défense où les programmes sont d'abord des outils de politique industrielle, et l'acquisition de capacités militaires réelles est quasi secondaire. @Manuel77 merci en tout cas de partager ce genre d'article c'est très instructif je trouve.
    19 points
  5. Trump envoie une lettre au chef de la junte birmane le menaçant de droits de douanes. Le chef de la junte le remercie, cette lettre étant la première reconnaissance publique de son gouvernement par Washington... https://www.bfmtv.com/economie/international/donald-trump-menace-la-birmanie-de-sanctions-douanieres-la-junte-birmane-au-pouvoir-le-remercie-chaleureusement-pour-cette-reconnaissance_AD-202507110317.html
    18 points
  6. Je pense qu'aujourd'hui, elle est dans l'amherd. Viola.
    18 points
  7. Mais il y a quelque chose que je comprends pas avec toute la rhétorique sur le programme nucléaire iranien renvoyé "10 ans en arrière". On sait que l'AIEA a détecté des "particules" d'uranium enrichi à 83%, et que l'Iran possédait un stock de + de 400kg d'uranium enrichi à 60%. Un expert du domaine confirmait que le passage de 60% à 90% était moins complexe que le passage de 20 à 60. On sait par ailleurs que s'il existe un seuil minimal d'enrichissement pour produire une bombe à fission, il est en réalité assez bas d'un point de vue théorique, peut être 50%, mais que plus on descend sous les 80-90%, le rendement est faible, la bombe doit être très grosse et utiliser des quantités importantes d'uranium, tout en étant plus complexe au niveau de son design. On sait également qu'avec de l'uranium correctement enrichi, une bombe à fission peut en réalité fonctionner avec un mécanisme assez simple, connu, très fiable, celui du canon à uranium utilisé pour Little Boy, qui ne semble pas nécessité des niveaux d'ingenieries extraordinaires. Tout ça pour dire que j'ai quand même fortement l'impression que l'Iran a deja plus ou moins le combustible nécessaire pour fabriquer quelques bombes, que la fabrication même de ces bombes sont clairement à sa portée, que les missiles balistiques pour la tirer existent, et qu'à la rigueur l'étape restante la plus complexe est sans doute l'intégration de la bombe dans la tête du missile (contrainte de place, de forme). Ma question est donc : sauf à espérer détruire cinétiquement tous les stocks d'uranium enrichi iranien et la moindre centrifugeuse, ou à réduire à zéro leur stock de missile balistique, est ce que le programme nucléaire iranien n'est pas tout simplement déjà trop mature, trop résilient, pour être réellement détruit ? Il est très possible (probable ?) que je passe à côté d'un élément important, mais j'ai l'impression que si l'Iran arrive à conserver son combustible enrichi, quelques centrifugeuses, et des missiles, alors elle gardera indéfiniment la possibilité de franchir le pas sous court préavis. Dit autrement, sauf à ce qu'Israël parvienne à infliger des dégâts suffisants au pays et à son économie pour que le régime se sente vaciller et accepte volontairement la destruction de son programme nucléaire en l'échange de la paix, il est déjà "trop tard". https://www.franceinfo.fr/monde/iran/stock-d-uranium-enrichi-usines-dediees-non-respect-des-inspections-ou-en-est-le-programme-nucleaire-iranien-proche-du-point-de-non-retour-selon-israel_7310688.html https://en.wikipedia.org/wiki/Enriched_uranium?wprov=sfla1 https://en.wikipedia.org/wiki/Gun-type_fission_weapon?wprov=sfla1
    18 points
  8. J'ai lu l'interview de Jens Spahn, Opex360 l'a mal traduite. Il ne dit pas que la dissuasion nucleare européenne éventuelle ne peut fonctionner que sous la direction de l'Allemagne. Il dit que le débat à ce sujet ne peut avoir lieu si l'Allemagne ne prend pas les devants.
    17 points
  9. Extrait du deuxième plus grand journal économique allemand https://www.wiwo.de/unternehmen/industrie/ruestungsprojekt-fcas-dann-baut-eben-wieder-ohne-frankreich/100140807.html Reconstruisez-le sans la France. Le conflit permanent autour du système de combat aérien franco-allemand FCAS montre que le projet est mal conçu. Des décisions difficiles s'imposent. Un commentaire. Les visiteurs du salon aéronautique de Paris peuvent suivre l'évolution du système de combat aérien européen FCAS grâce à une maquette de l'avion de combat exposée sur place. En 2019, la maquette grandeur nature brillait encore lorsque le président français Emmanuel Macron et la ministre allemande de la Défense de l'époque, Ursula von der Leyen, ont annoncé les deux principaux contractants : Airbus pour l'Allemagne et Dassault pour la France. Cette année, le projet, avec quelques bosses, était exposé presque négligemment sur une surface en bordure du salon. En accord avec le ton de 2025 : pendant le salon, le PDG de Dassault, Eric Trappier, a menacé de se retirer du FCAS s'il obtenait moins de 80 % des lots de travaux estimés à un peu plus de 100 milliards d'euros. Le président Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz doivent désormais trouver une solution lors d'une réunion de crise. Lors du prochain salon dans deux ans, le modèle légèrement endommagé devrait être totalement absent. Car c'est précisément parce que les militaires européens ont un besoin urgent d'un système doté des capacités du FCAS que les deux pays leaders, l'Allemagne et la France, ainsi que leur partenaire junior, l'Espagne, sont confrontés à un choix : soit réorganiser le plus grand projet d'armement européen en prenant quelques décisions difficiles, soit – mieux encore – l'abandonner complètement et le remplacer par autre chose. C'est la seule façon pour ce projet, dont le coût est estimé à 300 milliards d'euros, y compris les contrats de maintenance, de remplir sa mission : mettre l'Europe sur un pied d'égalité avec les États-Unis sur le plan militaire grâce à un réseau d'avions, de drones et de réseaux de données, et créer de nouveaux leaders mondiaux civils grâce à la technologie dérivée. En effet, le projet, dans sa forme actuelle, est à plusieurs égards une erreur de conception. Airbus et Dassault ne se sont jamais entendus D'une part, les intérêts d'Airbus et de Dassault (et donc aussi de l'Allemagne et de la France) sont trop divergents. Airbus n'a pas seulement besoin de ces commandes pour stimuler la croissance de son cours boursier. Sans le FCAS, le groupe devrait plus ou moins cesser sa production d'avions de combat à Manching, en Bavière, car il manque de commandes pour ses Eurofighter. Dassault, en revanche, a suffisamment de commandes pour plusieurs années. De plus, les deux entreprises ne s'entendent pas depuis le début, car elles travaillent et pensent de manière très différente. Airbus est une entreprise largement internationale, cogérée par ses employés, qui a l'habitude de collaborer avec d'autres. Dassault, en revanche, ressemble à une entreprise familiale française, dirigée par un patron sévère avec une culture de « commandement et contrôle » presque absolutiste, comme l'a dit un jour Michael Schöllhorn, directeur de la division défense d'Airbus. Pour Trappier et ses propriétaires, toute coopération signifie avant tout une perte d'influence et donc une faiblesse. Et cette façon de penser, selon M. Schöllhorn, « n'est pas ce dont nous avons besoin ». Enfin, les deux entreprises ont une relation très différente avec leurs gouvernements respectifs. Alors qu'en Allemagne, même après quatre ans de changement, une certaine distance règne, il va de soi en France que le président et le ministre de l'Industrie soutiennent presque sans réserve l'industrie aéronautique. Cela vaut non seulement pour les exportations, « mais aussi lorsqu'ils formulent des exigences excessives, comme c'est actuellement le cas de Dassault avec le FCAS », commente un expert du secteur. Cette combinaison fait que le FCAS, dans sa forme actuelle, a peu de chances de réussir. Des changements importants sont nécessaires, qui seront douloureux pour les deux parties, notamment pour la partie française. Des alternatives intéressantes La solution la plus simple serait que le gouvernement français impose clairement à Dassault de respecter les accords et de ne pas freiner les progrès en formulant sans cesse de nouvelles exigences irréalistes. Mais presque personne dans le secteur n'y croit. Dans sa volonté d'obtenir une part plus importante dans le FCAS, l'entreprise a le soutien d'une grande partie de la classe politique française. « Dassault mise manifestement sur l'arrivée au pouvoir prochaine du Rassemblement national d'extrême droite, qui lui financera comme promis un programme national sans restrictions majeures », estime un responsable du secteur de l'armement. C'est pourquoi l'Allemagne ne devrait plus céder à la menace de Dassault, mais plutôt moins y prêter attention et accepter le retrait de la France. Car ici aussi, il existe un plan B, selon le secteur : le Global Combat Air Programme. Et cette alternative est techniquement plus prometteuse et donc plus crédible qu'une initiative française isolée. Outre la Grande-Bretagne, l'Italie et le Japon participent également au projet GCAP. Et l'armée de l'air allemande lorgne depuis longtemps sur ces partenaires. Pour une bonne raison : le consortium promet au final une technologie plus moderne, notamment dans des domaines tels que les drones et le stockage de données militaires appelé Combat Cloud, qui sont plus importants pour un futur système de combat aérien que la construction d'un avion de combat. De plus, un nouveau départ du FCAS dans le cadre du GCAP ne serait pas la première tentative qui se déroulerait mieux sans la France. Le programme Eurofighter a également débuté il y a environ 50 ans avec la France et a connu le succès après son retrait. Une raison suffisante pour construire à nouveau l'avion de combat du futur sans la France, ou du moins pour essayer.
    16 points
  10. C'est un historien et journaliste autrichien, qui a pas mal roulé sa bosse au MO, bossé pour ses bouquins assez sérieusement tous les grands conflits de la région, ainsi que certains conflits périphériques de le la GF. Qui a une vision "occidentale" (démocratique libérale) des RI mais qui est au niveau -7 de l'enfer si tu lui demandes son avis sur le QI de l'appareil politico-militiare de l'occident, et on ne parle pas ici de Trump. Il a tendance à exposer pas mal de faits sur son substack et a proposé ses interprétations. Il n'aime pas beaucoup les crimes de guerre, les russes, les djihadistes, ni les israéliens, ni le haut commandement Ukr/son appareil politique qui fait la guerre un oeil fiché sur X/Twitter. Il n'a pas toujours une interprétation irréprochable des choses (notamment en 2023 il s'est pas mal laissé intoxiqué je pense par la propagande Ukr sur leur contre attaque, par effet de billard ce fut aussi mon cas) mais il essaye de partir des faits, et il a un bullshitomètre comparable à certains des membres les plus réfléchis du forum. Le fait qu'il s'intéresse à ce que font vraiment les "adversaires" de l'occident et à leur rationalité est sans doute un des points les plus intéressants de ses blogs.
    16 points
  11. Armement Rafale F5 (Update salon du Bourget 2025) Edit : rajout X-GUARD, LR68 et AL-TARIQ en bi-emport central
    15 points
  12. Avec l’OTAN, Alta Ares et Atreyd testent une riposte française aux bombes planantes russes en Ukraine https://opexnews.fr/alta-ares-atreyd-defenses-bombes-planantes-russes/ Pierre SAUVETON 18 juillet 2025 Sur son site de Biscarrosse, dans les Landes, la Direction générale de l’armement (DGA) vient de piloter une série d’essais sous l’égide de l’OTAN pour contrer une menace devenue centrale sur le front ukrainien : les bombes planantes russes, aussi appelées KAB (pour Korrektiruyemaya Aviabomba). Fruit d’un effort collectif accéléré, cette campagne s’inscrit dans le cadre du projet NATO Innovation Challenge, lancé en février 2025 pour développer rapidement des contre-mesures à des menaces de plus en plus complexes, comme les drones Shahed ou les munitions guidées de longue portée. L’innovation française face à la menace des KAB russes Le projet associe les forces armées ukrainiennes, le ministère des Armées, le NATO Allied Command Transformation, le Joint Analysis, Training and Education Centre (JATEC), ainsi que trois start-up européennes : Alta Ares, Atreyd (France) et Tytan (Allemagne). Chaque entreprise a contribué à la mise au point d’un système intégré de défense multicouche. À la clé, des démonstrateurs testés en conditions quasi réelles, face à des cibles Banshee Jet 80 simulant des bombes planantes à grande vitesse. Alta Ares a présenté une solution de détection, d’identification et de prédiction de trajectoire des KAB. Atreyd et Tytan, de leur côté, ont misé sur des drones intercepteurs, capables d’agir seuls ou en essaim. Tytan a même proposé une muraille de drones kamikazes, visant à bloquer la trajectoire des bombes par saturation. Ces bombes, dérivées des FAB-250 et FAB-500 soviétiques, sont équipées depuis 2023 de kits de correction UMPK (module unifié de vol à voile et de correction) leur permettant de voler jusqu’à 90 kilomètres de leur point de largage. Leur coût modéré et leur impact destructeur les rendent particulièrement redoutées en Ukraine. Grâce à ces munitions, les avions russes, notamment les Su-34, peuvent frapper les lignes ukrainiennes sans pénétrer dans la zone de couverture des systèmes antiaériens. Vers un déploiement en Ukraine dès fin 2025 Pour l’Ukraine, le besoin est urgent. La capacité à intercepter les KAB permettrait non seulement de sauver des vies, mais aussi de préserver les fortifications et les centres logistiques du pays. Selon les représentants ukrainiens présents à Biscarrosse, un premier déploiement pourrait intervenir avant la fin 2025, après quelques ajustements techniques identifiés lors des tests. Les résultats de la campagne, jugés prometteurs, ont été présentés au sommet de l’OTAN. Une nouvelle phase d’essais intégrés est déjà prévue. En parallèle, une réflexion est en cours sur d’autres menaces émergentes, comme les drones kamikazes à liaison optique, qui pourraient faire l’objet d’un futur programme dans le cadre de l’Innovation Challenge. Ce projet témoigne de la capacité de l’écosystème européen à innover vite, en lien étroit avec les besoins du terrain. En quelques mois seulement, une menace tactique identifiée a donné lieu à des solutions concrètes, testées et bientôt opérationnelles. Sur le site de la DGA à Biscarrosse, l’innovation de défense avance désormais au rythme de la guerre.
    15 points
  13. @MatOpex38 : C'est pas sur le messager qu'il faut tirer, il n'y est pour rien. @Manuel77 : reste Zen et merci de nous supporter.
    15 points
  14. Contrat signé en direct avec Rascar Capac, lors d'une éclipse solaire ? Ou avec l'Empereur inca, lors d'un meeting aérien ayant vu le Grand condor, piloté par 3 enfants, et le Mirage 2000 voler l'un après l'autre ?
    15 points
  15. Si le débat sur l'Ukraine était une sombre histoire d'interprétation des traités, on se demande bien pourquoi Moscou a envoyé les chars plutôt que les juristes. Il n'y a pas un traité où ce qui arrive à l'Ukraine peut se justifier: Poutine s'en cache de moins en moins "là où marche mon soldat, c'est à moi". C'est toujours surprenant de lire des débats d'interprétation de traités pour la partie russe, quand on voit le mépris affiché par Moscou pour le droit. Donc c'est surtout de l'enrobage et de la propagande pour couvrir une politique assumée d'agression.
    15 points
  16. Pas grand chose et certainement moins que sur l'Eurofighter. Il est marrant de voir toute la miliXosphere allemande rêver du GCAP comme solution de repli sans qu'ils ne cherchent pas à analyser pourquoi les britanniques ne les ont pas conviés dans le programme dès le départ, fort d'une riche collaboration sur l'EF... L'Allemagne rêve d'une place majeure dans un programme parce qu'elle a les poches remplies mais n'a pas l'industriel qui va avec. Sur l'EF, il faut quand même rappeler que les allemands ont tordu le bras aux britanniques pour faire un avion hyper manoeuvrant pour AA (et au final ne pas faire les tuyeres vectorielles...), qu'ils ont demandé le transfert de techno sur les FCS en dupliquant les bancs d'essais dans chaque pays, qu'ils étaient prêts à sortir du programme dans les années 90 pour acehter sur étagère parce que les coûts devenaient insupportables, qu'ils ont delaissé l'air sol pendant 15-20 ans... Aucun doute que les britanniques ont compris la leçon et garderont l'autorité de design par rapport aux autres partenaires. La verité que les allemands ne veulent pas s'avouer c'est qu'ils n'ont pas les capacités de mener un programme en position de leader sur le design global de l'appareil mais veulent la place de celui qui décide mais sans faire réellement. La position de sous-traitant sur les sous ensembles, qui est celle à laquelle ils peuvent prétendre, leur est insupportable.
    14 points
  17. Bonsoir encore une fois. Je vais sortir un peu du sujet (désolé), mais je ne peux pas répondre à trop de questions différentes en même temps. Je vois que, dernièrement, on parle d’un prétendu mécontentement des Grecs à l’égard des Rafale. En tant que passionné d’aviation, je n’ai personnellement rien vu ni entendu de sérieux à ce sujet – du moins dans les médias spécialisés en défense. Au contraire, tout ce que j’ai lu ou entendu jusqu’à présent est très positif, avec beaucoup d’enthousiasme pour leur intégration dans l’Armée de l’air grecque. En ce qui concerne maintenant une éventuelle commande supplémentaire de Rafale : J’ai lu – dans des médias indiens spécialisés en défense, et non grecs – que lors de la récente visite du chef de l’Armée de l’air indienne en Grèce (il y a environ deux semaines), un intérêt aurait été exprimé pour l’acquisition des Mirage 2000-5 Mk2 grecs. Si cela se concrétise, il existe un scénario selon lequel la Grèce pourrait commander six Rafale F3R ou F4 supplémentaires, afin de constituer deux escadrons complets à Tanagra. Personnellement, je reste prudent. Je pense que s’il y a une nouvelle commande de Rafale, elle n’interviendra que dans quelques années. Nous disposons déjà de F-16V modernisés avec radar AESA, les Rafale F3R sont en service, et nous attendons la livraison des F-35, probablement à partir de 2028. L’Armée de l’air grecque est donc à un niveau très satisfaisant, et je crois que les ressources de défense se concentreront principalement sur la Marine – que ce soit pour de nouvelles frégates FDI, pour le programme MMPC, ou pour de nouveaux sous-marins. Si nous voyons finalement de nouveaux Rafale pour un second escadron, je pense que cela arrivera après 2030 – et j’espère qu’à ce moment-là, l’option du Rafale F5, ainsi que des UCAV associés, sera étudiée. Enfin, concernant la participation possible de la Grèce au programme SCAF/FCAS : il y a eu dans le passé deux ou trois déclarations, notamment de l’ancien ministre de la Défense Nikos Panagiotopoulos, évoquant une possibilité d’intégration. Finalement, cela n’a pas avancé, pour des raisons inconnues. Je suppose que soit la Grèce n’était pas considérée comme un acteur suffisamment important, soit le consortium avait déjà verrouillé sa composition. https://flight.com.gr/greece-could-express-interest-to-participate-fcas-at-later-stage/ Même si le programme FCAS connaît aujourd’hui de grandes difficultés, c’est dommage que la Grèce ne participe pas à un projet d’une telle envergure. Si le programme est finalement annulé et qu’un "Plan B" est lancé, j’espère que la Grèce pourra y participer – ne serait-ce qu’en tant que sous-traitant, comme ce fut le cas pour le Dassault nEUROn.
    14 points
  18. Le 2nd plus grand journal Norvégien publie un nouvel article assez élogieux de la France et critique du RU. La France émerge comme la principale puissance navale d'Europe. La Norvège devrait-elle choisir des frégates françaises plutôt que britanniques ? https://www.aftenposten.no/verden/i/8qaWpG/storbritannias-sjoemakt-skrumper-inn-boer-norge-velge-franske-fregatter Pendant plusieurs siècles, le Royaume-Uni s’est considéré comme une grande puissance maritime. L’hymne patriotique « Rule Britannia », avec son refrain « Britannia rule the waves », est depuis longtemps un classique des cérémonies solennelles. Mais cette image ne correspond plus à la réalité. Aujourd’hui, le Royaume-Uni ne dispose que de neuf navires de guerre opérationnels. Quatre d’entre eux participent actuellement à une mission dans l’Indo-Pacifique : un porte-avions, un destroyer, une frégate et un sous-marin d’attaque. "Si le président Trump pense que le Royaume-Uni peut assumer une responsabilité accrue en Europe pour la sécurité maritime dans l’Atlantique, il se trompe", déclare Ian Proud, un ancien diplomate britannique ayant servi pendant 24 ans, notamment à l’ambassade britannique à Moscou. Réduit à une puissance maritime régionale Dans un article publié en mai pour le think tank Quincy, Proud affirmait que seules trois puissances navales mondiales subsistaient aujourd’hui : les États-Unis, la Chine et la Russie. "La Royal Navy britannique a malheureusement été réduite à une puissance maritime régionale de moindre envergure. Elle n’est capable que ponctuellement d’opérer loin de ses côtes", estime-t-il. Aux côtés du porte-avions britannique dans l’Indo-Pacifique, participent également une frégate norvégienne et des navires de soutien d'autres pays. L’objectif est un important exercice militaire dans les eaux australiennes. En Norvège, les forces armées et le gouvernement estiment que la participation est importante à la fois sur le plan militaire et politique. D’autres considèrent cependant que c’est un gaspillage d’argent. Pour Proud, cette expédition de huit mois illustre bien l’état préoccupant de la marine britannique. La France en pleine offensive En 1945, la marine britannique comptait plus de navires de guerre que toute autre : près de 1000 cuirassés, porte-avions, croiseurs, destroyers et sous-marins. Aujourd’hui, la flotte britannique a atteint un niveau historiquement bas. Le président français Emmanuel Macron peut se targuer de disposer de plus de grands navires de surface que le Premier ministre britannique Keir Starmer : La France possède 23 grands navires : 1 porte-avions, 10 destroyers et 12 frégates. Le Royaume-Uni en compte 16 : 2 porte-avions, 6 destroyers et 8 frégates. Il s’agit ici de chiffres théoriques. Les besoins en maintenance, réparations et modernisations font que tous ces navires ne sont pas en état de naviguer en permanence. Ces chiffres n’incluent pas les sous-marins, chasseurs de mines, patrouilleurs ni navires de soutien. L’atout maître des Britanniques L’Italie, l’Espagne et l’Allemagne rattrapent également le Royaume-Uni si l’on inclut d’autres types de navires. L’an dernier, le Royaume-Uni a décidé de retirer du service ses deux grands navires amphibies, l’empêchant désormais de mener de grandes opérations de débarquement par ses propres moyens. Mais les Britanniques conservent vis a vis d'eux un atout stratégique majeur en plus de leurs porte-avions : leurs quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, porteurs d’armes atomiques, censés dissuader toute agression. Depuis 1969, au moins un sous-marin nucléaire armé de missiles balistiques patrouille en permanence dans l’Atlantique Nord ou d'autres zones maritimes. Des difficultés économiques Le Royaume-Uni a accepté, lors du récent sommet de l’OTAN à La Haye, de consacrer bien plus qu’auparavant à la défense. Tous les membres de l’Alliance (sauf l’Espagne) se sont engagés à porter leurs dépenses militaires à 3,5 % du PIB d’ici 2035. La Norvège a besoin de frégates fiables La Norvège s’apprête à acheter cinq ou six nouvelles frégates, ce qui pourrait constituer le plus gros achat d’équipements de défense de son histoire. Ce choix implique aussi la sélection d’un partenaire stratégique en mer. Faut-il se tourner vers la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou les États-Unis ? "La Norvège coopère déjà avec chacun d’eux". Mais lequel partage réellement ses intérêts dans ses eaux territoriales "et dispose en même temps d’un modèle de frégate avec lequel elle pourrait coopérer efficacement ?" Le capitaine de frégate Lasse Elvemo insiste sur la nécessité pour la Norvège d’acquérir des frégates qui fonctionnent réellement — "et qu’elle sera capable de doter en personnel." Elvemo est enseignant principal, chercheur et doctorant à l’Académie navale. Il a servi à bord de frégates, de la classe Nansen actuelle et de l’ancienne classe Oslo. Il a aussi travaillé dans les domaines des acquisitions et de la logistique militaire. Il reconnaît les solides traditions britanniques et leur proximité géographique. Mais il observe aussi les difficultés qu’ils rencontrent en matière de capacités de production, de retards et de recrutement. "Une opportunité de partenariat supplémentaire" "Les Français sont de plus en plus présents dans l’Arctique et lors des exercices de l’OTAN. Leurs nouvelles frégates sont un concept éprouvé : elles offrent une grande disponibilité, nécessitent peu d’équipage, et bénéficient d’un système de soutien avec des engagements contractuels clairs", estime Elvemo. "Cela ouvre une possibilité de resserrer les liens avec la France, à la fois sur le plan stratégique et opérationnel. Il ne s’agit pas de remplacer le Royaume-Uni, mais d’ajouter un partenaire", explique-t-il à Aftenposten. Selon lui, il est aussi crucial de choisir une plateforme flexible et tournée vers l’avenir. Elle doit pouvoir être modernisée et accueillir de nouveaux systèmes d’armes, comme des armes à énergie dirigée (lasers) ou des drones autonomes. Elvemo considère que les forces armées norvégiennes ont jusqu’ici été utilisées comme un outil diplomatique, "à la fois dissuasif et destiné à intervenir dans des opérations internationales." "Cela nous a permis de tolérer des frégates souffrant de problèmes techniques majeurs. Mais nous devons maintenant acquérir un système crédible, qui ne soit pas seulement dissuasif sur le papier, mais également utilisable en situation réelle." La frégate elle-même n’est peut-être pas le plus important Les chercheurs Tor Ivar Strømmen et Ståle Ulriksen, également de l’Académie navale, sont fréquemment cités dans les médias norvégiens à propos de cette décision d’achat. Tous deux ont récemment affirmé dans Aftenposten que la frégate française, considérée isolément, est la meilleure option pour la Norvège : "On n’entre pas en partenariat avec un pays qui n’a pas réussi avec ses propres navires", a déclaré Strømmen. Mais Ulriksen pense tout de même que le choix pourrait se porter sur la frégate britannique, car la Norvège entretient déjà un partenariat stratégique très étroit avec le Royaume-Uni.
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  19. Après toutes les choses erronées qui ont été dites depuis une dizaine de jours, j'ai décidé de lire ce fil en diagonal voir plus du tout et de m'informer par d'autres canaux. Je n'ai ni le temps mais surtout ni l'envie d'intervenir et de refaire éternellement le match. @mgtstrategy @Ardachès @capmat étant donné que vous m'avez interpellé, je vais vous donner mon point de vue. - La première possibilité est que les personnes qui ont décidé de l'achat du F-35 ont caché certains faits concernant le coût d'acquisition. Si c'est le cas, ils sont vraiment très cons car même s'ils ne sont plus en activité aujourd'hui, ils devront probablement rendre des comptes devant la commission parlementaire. C'était une évidence qui si les coûts d'acquisition augmentaient considérablement, il y aurait une enquête et c'est pour cela que je n'ai pas voulu croire à cette possibilité. A ce stade, cette hypothèse devient malheureusement une possibilité crédible. _ La deuxième possibilité est que les personnes qui ont décidé de cet achat sont de bonne foi, mais que les contrats n'ont pas été suffisamment étudiés. Si c'est le cas, ils sont vraiment très naïfs et pourront désormais être assimilés à une bande de "pieds nickelés". _ La troisième possibilité est que l'ancien gouvernement américain a donné des garanties fermes sur le prix d'achat (je sais que certains disent que cela ne se passe généralement pas comme ça, mais cela reste tout à fait possible). Malheureusement, maintenant qu'il y a un nouveau Président à la Maison blanche, les accords sont remis en question. Si c'est cela il y a un gros problème car Trump veut taxer très fortement les produits suisses et la Suisse exporte beaucoup de produits aux USA. De nombreuses entreprises exportatrices seraient touchées si des négociations n'aboutissent pas. Contrairement à ce que beaucoup pensent, ce n'est pas du tout le secteur bancaire qui serait touché, mais c'est le "secteur pharmaceutique" qui serait le plus touché, suivi par les "dispositifs médicaux", puis par " L'industrie des machines", puis par "les Montres et produits de luxe" et enfin par "Le Chocolat". Bien entendu, d'autres secteurs impliquant de nombreuses PME seraient également impactés. Dans ce contexte, il est difficile de partir en conflit contre la nouvelle administration américaine à cause de coûts d'acquisition du F-35. A ce stade, il faut attendre les conclusions de la commission parlementaire pour en savoir plus. Par contre, pour ce qui est du choix de l'avion, je pense toujours que le F-35 reste le meilleur choix pour la Suisse et ceci pour de multiples raisons. A mes yeux, les plus grands défauts de l'avion sont qu'il est américain et qu'il fait beaucoup de bruit au sens propre comme au sens figuré. A noter également qu'un rapport traitant des futurs acquisitions de l'armée suisse est paru dernièrement. Celui-ci préconise de recréer une base industrielle dans le domaine militaire. A l'avenir, si possible 60 % des volume d'acquisition devraient se faire en Suisse à partir de 2030 et acheter environ 30% du reste dans les pays européens, avec un accent particulier mis sur les voisins directs de la Suisse.
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  20. https://x.com/800Tonnes/status/1938654225677853143?ref_src=twsrc^google|twcamp^serp|twgr^tweet
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  21. Arvind Badrinath de la DGA: "... Le Rafale peut accepter le débit d'air indispensable à une poussée de 9 tonnes au prix de modifs mineures, car les carènes d'entrée d'air sont largement dimensionnées, ce qui évite des études et modifs coûteuses de la cellule..." Il est pas bien f...tu ce Rafale quand même ?!....
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  22. Re. Bon j'ai loupé plein de choses donc j'ai tout lu. Quelques commentaires sur le matos observé au Bourget: Le pod roquette c'est pas une nouveauté il était déjà marketté il y a 15 ans par TDA Brandt (aujourd'hui Thalès). C'est le Telson 12 JF (pour jet fighter) aussi connu sous le nom TDA LR68 12A, avec 12 roquettes de 68mm. Il est question depuis un bail (et nous sommes plusieurs à avoir poussé cette idée ici-même) de lui adjoindre des Acculeus à guidage laser pour traiter des cibles ne nécessitant pas une munition lourde et chère. L'Acculeus était supposée coûter 20k € il y a quelques années. Le sujet drones/MTO lentes donne à ce concept une raison d'exister, c'est très bien. Il était supposé prendre place sous le point 3. Voir sur cet ancien .pdf page 4: https://www.theatrum-belli.com/wp-content/uploads/2015/07/TELSON-ACULEUS.pdf Pour l'AASM XLR, il n'y aura probablement aucun impact sur la balistique du projectile à prévoir, en effet son mode de propulsion par turboréacteur n'interdira pas la trajectoire "en tire-bouchon" (aussi appelée plus scientifiquement précession gyroscopique) observée sur la fin de son vol et qui n'est qu'un moyen d'en augmenter la portée en diminuant la traînée grâce à l'augmentation de sa vitesse relative, permettant de la stabiliser malgré un manque de poussée et une trajectoire globale à incidence nulle. De plus ce mouvement assez prévisible et rythmé permet aussi de dégager des données alimentant les gyroscopes qui vont comparer ces données avec celles du GPS/Galileo et de la centrale inertielle pour contrer les incertitudes de géolocalisation et les effets d'un éventuel brouillage. Adjoindre une poussée constante à un tel comportement aérodynamique ne peut donc que renforcer une telle mesure. Marginalement cela augmente également le balayage angulaire de l'autodirecteur quand il y en a un. Et en ce qui concerne les entrées d'air, une solution simple semble toute trouvée: se servir de la forme cylindrique du booster pour lui intégrer une entrée d'air pariétale, avec des entretoises pour connecter le corps du booster/turbofan au reste de la bombe, ce qui aura le bon goût de permettre une alimentation généreuse de la turbine basse pression sur toute sa circonférence. Très intéressant de voir aussi que la portée de l'Umbani est désormais considérée comme un standard (120km) que l'AASM XLR entend revendiquer. Et justement à ce propos, très content de voir enfin l'Al Tariq avec son kit de voilure emporté sous Rafaut AT730, par deux, puisque leur largeur interdirait d'en mettre une troisième sous le point le plus en dessous, vu que cela interdirait de larguer les autres qui risqueraient de le percuter en cas de perturbation de la séquence de tir. Dans cette configuration, cette munition redevient un quasi copié collé de l'Umbani sud-Africaine dont elle est la version sous licence produite aux EAU. On note que cette configuration difficile (à cet endroit de la voilure le Rafale devient un triplan avec superposition de l'aile, des moignons de l'AT730, et des karmans du caisson de voilure de l'Al Tariq!) n'aura visiblement pas nécessité trop de déverminage avant d'être revendiquée comme étant intégrable sous Rafale Émirati. Ces armes sont déjà utilisées sous Mirage 2000-9 depuis deux décennies, il semble donc inconcevable que les EAU ne s'en équipent pas sur leurs Rafale.
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  23. @Chimera Je ne sais pas si tu as noté, mais ce "démonstrateur" est un produit UK, étudié et produit par BAE sans aucun apport étranger. Il prédate la cooperation GCAP avec l'Italie et le Japon, et ses caractéristiques ont été arretées avant la fiche de besoin multinationale. Bref ce n'est ni le meme avion, ni les memes équipes, ni le meme programme que GCAP. C'est en fait une reprise du démonstrateur EAP anglais des années 80, qui était un avion expérimental assez éloigné du futur Eurofighter. Mais bon c'est un petit "détail" que la presse anglophone et les communiqués pro-GCAP éludent un peu trop facilement. Alors que le démonstrateur SCAF lui sera bien plus qu'un avion expérimental, ce sera un Rafale A ou un YF-22/YF-23... Aux US ils appellent ca un avion "Y-" pas un "X-". C'est a dire qu'il sera beaucoup plus proche de la configuration aérodynamique finale, un vrai pré-prototype qui correspond a la fiche de besoin (meme si pas forcément a l'échelle finale). Donc normal qu'il prend un peu plus de temps...
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  24. J'aime à citer François Lemainque car il a vécu ça de l’intérieur avec le Rafale ... On peut parier que deux choses vont aboutir à ce que la France y aille seule emporter l'ASN4G aller sur PA, Comme par hasard deux pivots intangible de la notion d'indépendance nationale que nous cultivons depuis les années 50. Le reste c'est du théâtre et les Allemands le savent bien. D'ailleurs ceux qui râlent aujourd'hui ne sont pas des leaders politiques mais des portes-flingues. Une chose pouvait nous retenir le manque de crédits or il semble bien qu'aujourd'hui ce ne soit plus un problème. Après il y a une dernière chose qui ne tient absolument pas à nos politiques (n'en déplaise à nos traditionnels pisse-vinaigre) mais à l'entreprise Dassault elle même: le futur avion devra être un succès commercial à l'export cela a TOUJOURS été un impératif pour Dassault à travers les âges. C'est aussi pour ça que la coopération a été envisagée. Nous serons capables de faire un bon produit ça ne fait aucun doute on a les hommes, le tissu industriel et le background ... Après faudra le vendre, c'est tout l'enjeu.
    13 points
  25. Perso, j'avais entendu dire que l'AdlA voulait 6 GlobalEye + 2 en option. Quand j'ai vu que la commande portait sur 2 fermes + 2 options, je me suis demandé si ce n'était pas une solution temporaire en attendant un FalconEye sur base Falcon 10X. On aurait pu se faire la main sur 2 GlobalEye legacy, en attendant que les FalconEye soient prêts, en sachant que les GlobalEye trouveraient facilement repreneur après. Mais les propos de Bellanger me font dire maintenant que ce ne sera pas forcément le cas. Si on commence à franciser les systèmes des avions, ce n'est pas pour les rendre à l'avionneur après en tous cas. Vraiment, il faut arrêter de voir le monde uniquement sous le prisme qui t'arrange. Pour la petite histoire (et je l'ai déjà répété 20 fois), SAAB n'avait rien contre un FalconEye, bien au contraire ! Un FalconEye purement AEW&C sur base Falcon 10X, ça leur aurait permis de proposer un AWACS de longue allonge sur base Falcon, et un avion plus polyvalent (capacités aéroterrestres et aéromaritimes notamment) sur base Global 6500. SAAB était donc partant pour un FalconEye, et était prêt à laisser l'intégration à Dassault, sous la responsabilité de la DGA. Quand la DGA a demandé un devis coût/délais à Dassault, c'est là que ça s'est corsé. De mémoire, DA annonçait un délais de 32 mois minimum pour l'intégration du radar sur un premier démonstrateur, si le programme Falcon 10X civil ne prenait pas de retard dans sa phase de qualif de son côté. La DGA a demandé à Dassault de faire mieux, DA a répondu qu'au mieux ils pourraient faire ça en 28 mois. La DGA n'a pas aimé cette réponse (pour rappel, SAAB a réalisé l'intégration de l'Erieye sur le Global 6000 en moins de 24 mois) Ce n'est qu'alors que la possibilité de laisser SAAB faire l'intégration sur Falcon a été brièvement envisagée. Dassault était résolument contre, mais de toute façon la DGA a mis un frein à tout ça pour les raisons expliquées par le général Bellanger: ça aurait été trop cher de toute façon, et la françisation pourra se faire plus tard sur les systèmes embarqués*. C'est donc factuellement faux de dire que "SAAB ne voulait pas laisser Dassault faire l'intégration de son Erieye sur ses avions". *Comme on avait pu le faire, partiellement, avec les E-3F d'ailleurs. C'est l'argumentation mise en avant par Bellanger, mais ce n'est pas le seul argument, et il le sait. Disons que c'est l'argument initial, qui permet de ne pas s'appesantir sur les autres raisons. Mais si l'E-7 avait été au même prix que le GlobalEye, je suis à peu près persuadé que, dans le contexte actuel, on se serait penché en détail sur l'offre américaine et qu'on aurait privilégié l'offre SAAB quand même. Ne serait-ce que pour la "françisation" ultérieure du système, qu'il met beaucoup en avant. Parce qu'ils se sont viandé sur leurs estimations, comme ça arrive parfois. Quand j'avais volé sur E-3F, le commandant de la base me disait qu'avec la dernière modernisation, les avions pourraient voler jusqu'en 2035 voire 2040. Mais en quelques années, cette évaluation des capacités restantes s'est effondrée. Je ne sais pas exactement pourquoi, même si je dirais qu'il y a très certainement des soucis d'approvisionnement en pièces détachées pour ce type d'appareil (disponibilité des pièces ? coût des pièces ?). Peut-être des problèmes structurels (crics?) qui ont été repérés récemment également? En tous cas, ils ont été pris au dépourvu et ont dû accéléré le processus de remplacement. Après, ça ne date pas d'hier non plus. En 2023, au Bourget, SAAB commençait à pitcher le GlobalEye à l'Armée de l'Air et à la DGA, et évaluait la possibilité de présenter un FalconEye à la France justement. Derrière, ce sont les budgets et la précision du calendrier restreint qui ont conduit au choix du type d'appareil. Mais tout le monde sait que, technologiquement, la France peut développer un AWACS seule. Elle peut aussi faire des EMALS seule. Et un équivalent du Hawkeye. Et des MBT. Sauf que si on doit faire ça seul, et tous les autres trucs qu'on importe ou qu'on fait en collab, il faut soit passer le budget des armées à 6% du PIB, soit renoncer à d'autres développement que l'on fait seuls. Alors on supprime quoi pour faire des AWACS seuls ? Notre capacité à faire de la PATMAR ? Nos chaufferies nucléaires embarquées ? Le programme MICA-NG ? La modernisation des Rafale ? Comparer l'AWACS au MPA n'a aucun sens. La France produit DÉJÀ des avions de PATMAR ! On a déjà toute une filière (même deux) qui sait faire les systèmes embarqués pour de tels avions. La seule chose que nous demande l'A321 MPA, c'est de faire de l'intégration sur une nouvelle plateforme (et rien que ça c'est déjà cher). De la même manière, on aurait été capables (si le Falcon 10X avait été plus avancé) de faire une intégration de système Erieye sur un avion français. Ce qui nous manque pour faire un AWACS français, c'est la FILIÈRE des AWACS !! C'est l'expérience de tels radars embarqués, la capacité de production, le retour d'expérience, l'optimisation systèmes... Tout ce que les Américains, les Suédois et les Israéliens ont mis des décennies à élaborer. Bon bah ça, on l'a pas. On pourrait l'avoir, sans doute !! Mais ça nous coûterait très très cher, et surtout ça nous prendrait du temps. Du temps qu'on n'a pas. Honnêtement, si les AWACS avaient vraiment pu tenir jusqu'en 2040, il n'est pas impossible que la DGA ai demandé à Thales de voir s'il serait pas possible de proposer un AWACS 100% français sur la base du SeaFire, ou du AirMaster par exemple. Et peut-être même qu'on n'aurait pu se financer ça si on avait eu 10 ans de plus. Mais là, l'interview de Bellanger le montre bien: on n'a plus le temps d'attendre. C'est comme ça. C'est dommage, c'est la faute à personne. On peut pas prévoir l'imprévisible. En l'occurrence, on a déjà de la chance qu'un tel système soit proposé par la Suède, avec laquelle on entretient une relation bilatérale de confiance qui va au-delà de la relation client/fournisseur.
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  26. le risque étant que ce ne soit pas dans la poche que ce sera très profond ... "Centre parfait de rendbo au second poteau pour Pascal qui n'a plus qu'à pousser la gonfle au fond des filets" "tout à fait Thierry"
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  27. Confirmation officielle du ministre de la défense Lecornu : --> https://www.varmatin.com/politique/-la-loi-de-programmation-militaire-actuelle-doit-etre-protegee--993042 Vous évoquez le Rafale. Dans son récent affrontement au Pakistan, l’Inde a récemment perdu un ou plusieurs appareils. Quels sont les vrais chiffres? Quel a été l’impact sur la commercialisation de l’avion à l’export? Un seul avion a été abattu et le pilote est sauf. Ça n’a eu aucun impact sur la commercialisation de l’avion. Après, ce qui est intéressant, c’est de voir la guerre informationnelle qui a vu le jour autour de la perte de l’appareil. Être capable de vendre des avions de chasse, c’est faire partie de la cour des grands. Et dans la cour des grands, le degré de compétition est d’une brutalité inouïe. Le Rafale qui connaît aujourd’hui un très grand succès à l’export, et qui va continuer d’enregistrer un grand succès à l’export, a été pris pour cible parce qu’il dérange. Après, je note que lorsqu’un avion est abattu en Ukraine, qu’il soit d’origine américaine ou soviétique, personne ne songe à faire des articles pour se poser la question sur la qualité de cet avion. Cela dit beaucoup de choses.
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  28. Un article (clairement un édito), très politique et assez intéressant : Une certaine presse norvégienne devient presque plus dithyrambique à propos de la FDI et de la France que la presse française… Pourquoi nous devrions acheter des frégates françaises https://www.forsvaretsforum.no/frankrike-fregatt-meninger/derfor-bor-vi-kjope-franske-fregatter/445585 Dans les régions du Nord, « l’esprit de finesse » français est préférable si nous voulons concilier cela avec la stratégie de sécurité la plus importante de la Norvège : la politique de basse tension. VENDEUR : Le président français Emmanuel Macron a visité la Norvège plus tôt cette semaine. Au bureau du Premier ministre, le président français a reçu un briefing sur la politique de sécurité de la part du chef du quartier général opérationnel des Forces armées, Rune Andersen, et du chef du service de renseignement, Nils Andreas Stensønes. Il y a eu des commentaires moqueurs, des sourires et des rires de la part du président français et de la Première ministre norvégienne lors de la conférence de presse du lundi 23 juin, lorsque la question hautement prévisible a été posée par les journalistes : Emmanuel Macron est-il venu vendre des frégates ? Il semble y avoir une sorte de mantra dans ce pays selon lequel une marine doit posséder de grands navires. Nous, officiers de l’armée de terre, plaisantions souvent en disant que les amiraux ont besoin de grands ponts pour marcher. La taille, est-ce important ? Mais mettons cette plaisanterie de côté : la taille est bien entendu liée à la capacité à opérer en mer lorsque le mauvais temps rend la navigation difficile pour les petits navires. Cependant, je n’ai encore jamais entendu, de la part de ceux qui devraient être compétents en la matière, quelle taille de navire est réellement nécessaire pour naviguer dans les zones maritimes concernées par la marine norvégienne, c’est-à-dire dans la mer de Barents et le reste de l’océan Arctique (vers, depuis et autour du Svalbard). Les grands navires de la garde côtière y parviennent, et Kongsberg Gruppen avait présenté une maquette de frégate à l’amiral Haakon Bruun-Hanssen, alors chef de la défense, qui était sensiblement plus petite que les modèles actuellement envisagés. L’amiral avait trouvé cela intéressant. Un petit soupir : ce qu’une frégate norvégienne va faire dans le sud-est du Pacifique et en mer de Chine méridionale dépasse l’imagination de plusieurs, dont moi. Mais je ne m’étendrai pas là-dessus. Quatre considérations À mon avis, certains aspects liés à l’achat des frégates sont sous-communiqués : Notre marine devrait avant tout être une défense côtière nationale. Penser à contrer des navires de guerre en haute mer ou à escorter/assister des renforts alliés traversant l’Atlantique relève du passé. Les capacités militaires en soutien de la Norvège, de la Suède et de la Finlande – si l’OTAN était menacée ou attaquée en Scandinavie – viendraient, si elles peuvent être mobilisées, d’alliés européens via l’Øresund et les ports du sud de la Norvège et du sud de la Suède. Les frégates sont utiles, principalement parce qu’elles constituent une défense mobile le long des côtes, et les frégates françaises sont les meilleures en matière de défense aérienne. Une défense aérienne mobile de la qualité que l’on trouve sur les frégates françaises est parfaitement adaptée à notre situation, avec des villes, des ports et des infrastructures pétrolières et gazières qui ne seront probablement jamais protégées par une défense aérienne locale et permanente, même si ce serait souhaitable. Les coûts doivent être maîtrisés, et les frégates françaises sont – à l’heure actuelle – probablement les plus abordables. La part d’investissement dans le plan à long terme est déjà plus du double de ce qu’elle devrait être, et doit être considérablement réduite, ou bien la part dédiée aux opérations doit être augmentée, si l’on veut éviter des conséquences catastrophiques lors de la mise en œuvre du plan. L’équipage est à peu près le même pour les frégates françaises que pour celles que nous allons retirer du service. Nous devons avoir appris la leçon : lire que des frégates restent à quai et que des F-35 restent au sol parce que l’on a « oublié » le besoin de personnel pour maintenir les navires et avions opérationnels, a été pénible. La cinquième considération que je souhaite mentionner est d’une autre nature, basée sur des années d’expérience avec des responsables politiques et militaires dans différents pays de l’OTAN. Les Américains ont révélé leur véritable visage. Portés par une vague Ce n’est pas Trump qui a inventé la force motrice sous-jacente du mouvement MAGA ; il a simplement surfé sur une vague présente dans le peuple américain. Nous avons reçu une aide décisive des États-Unis à une époque où les intérêts de Washington coïncidaient avec ceux des capitales européennes. Mais l’Europe de l’OTAN est devenue une alliée d’une politique américaine « hors zone » qui nous a entraînés dans une série d’interventions ratées, loin des intérêts des États de droit et démocraties européens – qui devraient rester notre cadre d’action. En Europe, nous avons aussi des puissances : certaines anciennes comme l’Angleterre, la France et l’Allemagne, et une nouvelle – la Pologne. Il est, selon moi, important de souligner cela dans la situation actuelle. On ne peut plus compter sur les États-Unis comme allié fiable dans l’OTAN, au sens où on ne peut plus être certain de leur aide en cas de crise ou de guerre, donc d’un soutien traversant l’océan depuis l’Ouest. Ce serait également un détour inutile pour les alliés du continent européen, qui bénéficieraient d’un passage bien plus sûr par l’Øresund, les détroits danois et les eaux plus sûres de la mer du Nord. Défense côtière suédoise Les Suédois bâtissent une défense solide autour du port de Göteborg et une défense côtière de premier ordre, avec une grande flotte de vedettes rapides pour les commandos côtiers, couvrant l’archipel jusqu’à Grisebåene au sud de Hvaler. Mais de là vers le nord, incluant l’important Oslofjord, il n’y a rien. En Norvège, une audition au Storting a eu lieu avec l’actuelle et l’ancienne direction des forces armées pour comprendre pourquoi la décision d’agrandir la base de Ramsund n’a pas été suivie d’effet. Important, certes, mais j’aurais préféré voir une attention portée à la Kystjegerkommandoen – sa taille, ses zones d’opération côtières, sa coordination avec les Suédois dans le choix des bateaux et les entraînements/exercices – et peut-être aussi le choix d’une base dans le Sud. Aussi récemment qu’en 2018, on parlait encore de dissoudre toute la Kystjegerkommandoen. Cela me désole. Une puissance raffinée Parmi les puissances européennes, telles qu’elles se présentent dans la hiérarchie sous les États-Unis dans le cadre de l’OTAN, c’est la France qui a le mieux compris les Américains. Elle n’a tout simplement jamais fait confiance aux États-Unis comme allié crédible en cas de crise ou de guerre, et elle l’a montré clairement, politiquement et militairement. La France est une puissance plus raffinée que la Grande-Bretagne. Les Français peuvent être durs, certes – il suffit de rappeler certaines de leurs actions dans leurs anciennes colonies. Mais il y a tout de même une nette différence avec ce que nous avons vécu avec les Britanniques. Ceux-ci ont toujours voulu être numéro deux derrière les Américains dans toute opération militaire, et ils ont aussi fait preuve d’un excès de « fair-play » ailleurs. Je pourrais citer de nombreux exemples vécus, mais je me contenterai de mentionner que les navires de guerre britanniques étaient les plus agressifs lors des navigations en mer de Barents, et qu’ils le sont toujours, d’après ce que j’entends. Ils s’approchaient rapidement des installations de la péninsule de Kola, poussant les Soviétiques à activer tous leurs systèmes électroniques. C’était manifestement l’objectif des Britanniques, avant de faire demi-tour. Beaucoup de hochements de tête chez les officiers de marine norvégiens. Les attitudes et les comportements ont probablement changé avec le temps, mais certaines choses persistent. Spaghetti au fond des mers J’ai évoqué la relation de « petit frère » avec les États-Unis, qui a conduit le Premier ministre Tony Blair à avoir des ennuis politiques à domicile lorsqu’il a trop soutenu l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003, sur des bases douteuses. Il faut aussi mentionner le Premier ministre Boris Johnson, qui a servi les intérêts du président Joe Biden en se rendant à Istanbul peu après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Il a rencontré les négociateurs ukrainiens qui étaient en dialogue avec les Russes, et leur a dit d’abandonner les négociations. « Let’s fight them! » a-t-il lancé. Les Ukrainiens recevraient l’aide dont ils avaient besoin, « aussi longtemps qu’il le faudra ». La marine britannique aura déjà bien assez à faire en contribuant à la surveillance et à la protection des pipelines de pétrole et de gaz, ainsi que des câbles à fibres optiques, avec les marines néerlandaise, allemande et autres de l’OTAN. Il y a un véritable spaghetti de tuyaux et de câbles à protéger dans un avenir où la guerre hybride – cyberattaques et sabotages physiques – deviendra une menace croissante. La voie française Dans les régions du Nord, la « L’esprit de finesse » française est à privilégier si nous voulons l’aligner sur notre stratégie de basse tension, avec un bon équilibre entre dissuasion et apaisement vis-à-vis de notre grand voisin de l’Est. Je ne vois en réalité que des avantages à un partenariat stratégique renforcé avec la France, bien coordonné avec nos voisins nordiques, qui sont tous des États arctiques. La France montre depuis plusieurs années un intérêt pour l’Arctique, au même titre que d’autres États dits « proches de l’Arctique », comme la Chine. Mais que dire des frégates allemandes, ne seraient-elles pas une bonne alternative ? J’en doute fortement, d’après ce que j’entends de mes amis et contacts maritimes. On devrait se contenter des « meilleurs sous-marins du monde » des chantiers navals allemands pour l’usage que nous en avons. Si nous devions faire quelque chose de grand et de stratégiquement important avec l’Allemagne, ce serait d’établir ensemble une base de sous-marins sur la côte ouest de la Norvège, avec une grande partie de l’infrastructure creusée dans la montagne.
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  29. Trump divulgue aux yeux du monde le cirage de pompes en privé de Rutte ... On nage en plein délire et j'ai la gerbe.
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  30. Pour le moment, aucun commentaire officiel n'a été fait concernant la poursuite de ce programme. Chaque jour qui passe rend plus difficile la compréhension de cette rivalité entre Dassault et Airbus, qui semble vouée à une fin tragique. Au début de ce programme, des difficultés ont également existé entre Airbus et Indra, Airbus refusant de perdre son leadership sur la partie espagnole du programme. Si le programme est interrompu, je ne sais pas quel sera le futur chasseur espagnol de 6e génération. Concernant le F-35A/B, les relations avec les États-Unis sont actuellement très tendues, et si un avion arrive, ce serait le F-35B pour le JC1, mais avec le temps, je ne sais pas si cette plateforme pourra les recevoir avant leur mise à la retraite. Pour remplacer le reste du lot de F-18 en attendant l'arrivée du chasseur de 6e génération, je pense que nous devrions poursuivre avec le Typhoon LTE (40 unités)… mais… avec une participation égale des autres pays, car le programme initial étant terminé depuis un certain temps. En attendant, nous continuerons d'être l'arbitre de chaise pour un match de tennis entre la France et l'Allemagne (court principal), tandis que d'autres matchs se joueront entre la Corée, la Turquie, l'Angleterre, l'Italie, le Japon et la Suède.
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  31. J'y suis finalement ! Et on est suffisamment bas pour avoir du réseau (2000 pieds à vu de nez). Eh... Premier message sur air défense posté en direct depuis un KC135... ça le fait ou pas ?
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  32. J'ai suivi ton conseil et j'ai fini par trouver ce numéro d'Airfan. Et farnchement, c'est très intéressant La progression régulière F4.1, 4.2, 4.3 est bien décrite en contenus et délais. L'ultime version de cette évolution, le F4.3 semble m^me recevoir quelques éléments de la famille F5, comme les satcom ou la radio contact qui le rendrait "collaboratif" avec le F5. Je n'ai trouvé aucune mention, dans cette description de cette famille F4, d'une quelconque modification de cablage de la cellule. L'article ne le mentionne pas non plus ce type de modification pour le F5, mais ça parait évident tant le F5 est présenté comme un nouvel avion, hors apparence extérieure de la cellule, avec des expressions très fortes: - rénovation à mi vie ambitieuse - technologies "game changer" - évolution radicale avec une nouvelle génération de capteurs et d'armements -IA native à tous les niveaux - projet ambitieux avec campagnes d'essais massives -RBE2 XG avec modes de détection et d'identification automatique des cibles et capacité de détection de cibles furtives OSF Silent killer Guerre elec et smart weapons etc etc Alors que la POC du F4.3 est annoncée pour 2028, aucune date n'est avabcée pour le F5.1 ; Il est seulement dit "le Rafale sera un chasseur encore très performant dans les années 2035 à 2045 et au delà. Commentaires: La solidité de ce programme et sa crédibilité donnent confiance dans sa réalisation, d'auatant plus que la DGA a signifié plusieurs commandes sur le F5 aux industriels concernés Au vu des délais et surtout du coût de mise au point d'un chasseur furtif comme le F35, la solution du système Rafale F5 + Loyal Wingman (qualifié non pas de "furtif" mais de "très furtif") va probablement être sans concurrence (hors F47 peut être) jusqu'à l'apparition d'une future (et lointaine) génération de capteurs et d'armements qui succèdera à celle du F5 pour équiper un nouveau chasseur comme le SCAF ... si cette solution est encore d'avenir.
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  33. Charles Edelstenne a joué "El condor pasa" à la flûte péruvienne avec un bonnet en laine de lama sur la tête?
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  34. Laisse-moi deviner : ça s'est goupillé autour d'un café, en troc contre 10 000 tonnes de café robusta extra noir pur premium ? (à revendre sur les marchés OTC par la Dassault torréfaction company) ?
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  35. https://www.abcnyheter.no/nyheter/norges-historiens-storste-forsvars-anskaffelse-disse-to-ligger-best-an/1109354 Interview par un média Norvégien de deux membres de l'Académie navale norvégienne dont un maître de conférences. Selon eux le choix doit être fait entre Type 26 et la FDI. A la fin ils appuient la ou ca fait mal pour les anglais c'est à dire la disponibilité des bateaux: - Les Britanniques ont une histoire de 20 ans où leur marine n’est tout simplement pas opérationnelle, explique le capitaine de la marine. – Ils ont énormément lutté pour maintenir leurs navires en service. Si l'un des critères les plus importants de la Norvège est de garantir la disponibilité de la marine en cas de besoin, on ne conclut pas de partenariat avec quelqu'un qui n'y est pas parvenu avec ses propres navires. Cela devrait être un signal d'alarme majeur - Les Français n’ont pas le même problème. – La marine française dispose de la disponibilité opérationnelle souhaitée par la Norvège. La France y parvient depuis plusieurs décennies, affirme-t-il. Leur conclusion est que le choix devrait être pour la FDI.
    12 points
  36. Les Highlights : - il semble avoir mal pris les derniers propos d'Airbus sur le SCAF, il a été encore plus véhément sur la gouvernance et la volonté d'Airbus "d'être calife à la place du calife". Et si la gouvernance ne change pas, il continuera a dev le SCAF pour la France mais n'arrêtera pas de publiquement l'ouvrir pour dénoncer les dérives qui arriveront (exemple du Typhoon qui a couté plus que le Rafale et qui n'évolue pas comme le Rafale car le co-co-co bloque toute volonté d'évolution). Il rappelle que le SCAF, en l'état actuel du programme et de la gouvernance, coutera beaucoup beaucoup plus cher que le Rafale F5 et son nEUROn - entre les lignes, il a souvent poussé à faire le SCAF seul. Avec l'export, ca rapportera, in fine, plus à la France qu'en le faisant en coop, - commande de Rafale français liée à la dernière annonce du Président n'est toujours pas arrivée chez Dassault, même pas en négo, - peut-être 5 avions de SURMAR en plus des 7 déjà commandés en discussion avec la DGA, - Falcon 10X, 100% SAF (biokérosène) compatible pour 2027, - sur le VORTEX, Dassault propose son avion pour l'Europe. Mais la gouvernance européenne fait que l'Europe ne s'intéresse au produit que s'il y a un intérêt du pays source avant tout (en gros, il demande donc une marque d'intérêt, à défaut de crédit, de la part de la France). Ils ont des discussions avec des clients civils et militaires pour tâter le terrain. A priori, certaines industries pharma seraient intéressées afin de faire certaines productions dans l'espace et utiliser le Vortex comme moyen de transport terre <> espace, - Dassault se retrouve impacté par les dernières augmentations d'impôts françaises ayant eu lieu en même temps que les droits de douane américains. Et en temps que seul avionneur (de jet) européen, il se bat contre des concurrents qui n'ont ni taxes ni régulations écologiques les bloquant. (il est énervé sur le sujet d'ailleurs, surtout sur la taxonomie des jet privés), - pas d'infos officielles sur le conflit indo-pakistanais, - l'alliance avec Reliance Inde verra arriver une chaine de montage Falcon, qui sera un test grandeur nature de leur capacité à absorber une probable commande de +100 Rafale indiens. Idem pour Tata et autres prospect d'alliances en cours (y compris avec Thales et Safran) - Selon le sénateur LFI (je sais pu comment il s'appelle, celui qui est rapporteur sur les aides de l'Etat) a rappelé que EDIP devrait passer de 1.5 Milliards aujourd'hui à 500 Milliards dans le futur (rumeurs au sein du parlement européen) et s'inquiète de la perte de pouvoir de décision français au profil de l'Europe qui est encore très américaine
    12 points
  37. https://bsky.app/profile/acyn.bsky.social/post/3ls7bmorvth2e JD Vance : I certainly empathize with Americans who are exhausted after 25 years of foreign entanglements in the Middle East, I understand the concern, but the difference is that back then, we had dumb presidents, and now we have a president who actually knows how to accomplish America’s national security objectives. Ah ben je suis rassuré alors
    12 points
  38. Bon que sait-on ? Les Américains ont bombardé 3 sites Qu'ignore-t-on ? à mon sens tout le reste; c'est-à-dire l'étendue réelle des dégâts (faisons jouer les jurisprudences 1991 et 95/96); le niveau atteint par l'Iran avant les actions israélo-américaines; la stratégie de l'Iran; les buts réels poursuivis par les Américains et l'endroit où ils vont placer le curseur de leur volume d'intervention ... ça fait beaucoup. En revanche on peut concevoir une chose, en agissant ainsi l'Administration américaine s'est découverte et a fait le choix d'une voie dont quoiqu'il advienne il lui sera délicat de sortir. De cela Chine et Russie vont se servir pour pousser leurs propres intérêts ailleurs. Je me trompe peut-être mais j'ai le sentiment que l'actuelle administration US n'envisage pas les choses de manière globale mais point par point ... Après le dossier Ukraine refermé aussi vite qu'il fut ouvert, les conséquences d'une action militaires contre l'Iran sont elles envisagées dans leur globalité ? La tactique qui consiste à dire "on a bombardé sans opposition nous sommes les plus forts" (du monde sous-entendu) est-elle à courte vue ? Ce coup de force ou coup d'éclat US n'aura d'effet que si l'Iran est KO debout dans les cordes sans moyens de répondre d'une manière ou d'une autre ... En tout cas sur le plan international, l'Iran est clairement devenue la victime de l’interventionnisme américain. Cet interventionnisme a pour justification la défense d'Israël, vu l'image internationale d'Israël depuis quelques temps c'est à se demander si ces deux pays ne jouent pas désormais en circuit fermé. La réaction iranienne va être assez intéressante à suivre et paradoxalement le bombardement de cette nuit positionne le pays dans une posture de victime qui sera plus facile à exploiter que celle d'un régime qui cherche à acquérir l'arme nucléaire.
    12 points
  39. Oui j'adopte la même méthode que @Patrick @PolluxDeltaSeven @Picdelamirand-oil qui consiste à imposer subtilement mon naratif pour obtenir ce que je veux dans 10 ans. Sinon, pour le pod ESJ, est-ce qu'on a des infos sur le point d'emport privilégié ? 1 en Central à la place d'un RPL ou 2 sous les ailes en plus des RPL ?
    11 points
  40. Le malentendu https://1dex.ch/2025/07/le-malentendu/ « Fonce, sur un malentendu, ça peut marcher ! » On ne peut s’empêcher de penser à la réplique burlesque de Michel Blanc dans les Bronzés quand on nous annonce que le contrat d’achat des F-35 a été mal interprété et qu’il ne va pas en coûté 6 milliards mais au moins un milliard de plus. C’est gênant car les Suisses se sont prononcés sur 6 milliards, et ils ont approuvé l’achat de justesse. C’est gênant car le Conseil fédéral ne cesse de dire que c’est un prix fixe qui a été négocié. Mais le constructeur Lockheed Martin explique qu’il ne s’engage jamais sur un prix fixe, sachant que le coût des matériaux et l’inflation peuvent évoluer. Il sait de quoi il parle, il a vendu un millier de F-35 jusqu’ici. Peut-être eût-il été sage de le lui demander précisément ce qu’il en était lors de la commande, en 2021. Un contrat à 6 milliards, et le Département fédéral de la défense nous explique qu’il y a un point du contrat qui n’est pas tout à fait clair. Les juristes du Palais ne sauraient-ils pas l’anglais, ou n’auraient-ils pas analysé le texte paragraphe par paragraphe ? N’a-t-on pas consulté des avocats d’affaire indépendants à Bethesda, siège de Lockheed Martin ? Pour le moindre contrat de quelques centaines de francs, les juristes nous incitent à bien lire les notes en bas de page, vous savez bien, celles qui sont imprimées en petits caractères. J’ose croire que sur un contrat à 6 milliards, on a lu et relu, jusqu’à la dernière ligne. Ou alors pas ? Troublant, les mises en garde de rares parlementaires ou du Contrôle fédéral des finances ont été délibérément ignorées lors du débat parlementaire. Aujourd’hui, tout le monde joue la surprise. Le malentendu. Tous coupables à leur insu, personne responsable. En victime expiatoire, opportunément choisie, l’ancienne conseillère fédérale Viola Amherd. Elle n’est plus là pour répondre de ses actes. Décidément, il fallait non seulement lire le fameux contrat mais aussi le publier. Car on apprend que l’appareil ne sera livré qu’avec un équipement de base, bien insuffisant pour les exigences d’une bataille aérienne, sans missiles adéquats, sans munitions suffisantes, et que ce ne serait pas très raisonnable de faire voler le supersonique ainsi, tout nu. De quoi jeter un peu plus le discrédit sur un Département en plein chaos dont la Cheffe du département et les principaux responsables de l’armée ont déjà démissionné avant la révélation du pot aux roses. Le nouveau conseiller fédéral qui entre en fonction et découvre l’ampleur de la catastrophe, a tout loisir de décréter un reset. Il n’y est pour rien. Il fera au mieux. Le journal Le Monde nous épingle et ose le terme d’affaire d’État, et il a raison. En Suisse, on tente une inspection, peut-être une commission d’enquête, mais il faut bien dire que la classe politique a suivi le Conseil fédéral sur ce dossier, discuté doctement de l’achat au Parlement, écouté sagement les explications des chefs de l’armée. On préférerait presque que ce soit le fruit d’une malversation plutôt que le résultat d’une telle incompétence. La guerre hybride Tout aussi inquiétant, l’acquisition des F-35 ne s’inscrit pas dans une conception globale de la défense. Sans doute, craint-on de devoir préciser nos intentions au sujet de l’OTAN ou de l’Union européenne. La guerre en Europe montre que même un grand pays comme l’Ukraine a peu de chance de sauvegarder son indépendance tout seul. Surtout, la défense ne se résume pas aux avions. Il y a les drones, les systèmes de défense anti-aériens, la guerre informationnelle, la récolte de renseignements, tout ce que l’on désigne sous le label guerre hybride. Autant de domaines où nous devrions investir mais les avions prestigieux accaparent les budgets et les esprits. Le ciel ne peut pas attendre. En Suisse, les citoyens sont ipso facto désignés experts en jets comme ils le sont sur tous les sujets sur lesquels on sollicite leur vote. Disons-le autrement : ils ont droit à la transparence la plus absolue, et il n’y a rien de plus exécrable que de leur cacher des données essentielles sous un quelconque prétexte. Tout mensonge nuit à l’exercice de la démocratie directe, et ceux qui ont œuvré à cette opération de désinformation portent une très lourde responsabilité. La réplique de Michel Blanc a fait rire, et dans le film le malentendu n’a pas fonctionné bien sûr. Parier sur l’ami américain n’aura pas été plus probant.
    11 points
  41. Bataille !! Gwyn Jenkins une réf mili ( respect) défend son beefsteack , la T26 a de la gueule et du potentiel mais elle n’a pas encore affronté … Yonec Fihey a été officier de programme Fremm ( respect itou) , a commandé une Fremm Il est donc exercé à la subtilité Soum , ses arguments pour FDI ont du poids , ils sont écoutés . Pour ce qui est le l’étrave inversée , ça dépend de ce que l’on veut prouver ; - l’étrave inversée a une meilleure SER ; sur table Yonec ( NG) a de quoi faire trancher en delta dB entre une Fremm et une FDI - l’étrave inversée moins de fluctuation de résistance à l’avancement par sea state 5/6 donc moins de conso…. In Norway « Greencountry » ça pèse ( sainte Greta pourrais tu nous aider ) - l’étrave inversée dans sa propension à plonger , fait moins fouetter la poutre ( in english slamming wipping) donc fatigue structurelle moindre . Par ailleurs relever la tête fait baisser le cul et toussa pas bon pour une traine sonar oscillante ( on a perdu des SLASM avec une F67 je crois) On va pas nier que ça éclabousse au point d’activer les essuie-glace ( faut bien qu’ils servent ) , cependant le spray rail d’étrave tempère les gerbes . Suggère à nos amis norvégien de visionner la FASM Latouche Treville dans la « tranquillité »d’Ouessant, on s’étonne après que les matures cassent …..…..( une pensée pour les 2 communication mast de la T26 , certes sur l’arrière , quid de leur réponse et risque de fatigue et casse aux excitations du slamming ? )
    11 points
  42. J'en avais discuté avec les concepteurs du HELMA-P, et les sujets d'inquiétude que je reporte ici sont ceux qu'ils m'avaient évoqué. Pour l'utilisation de LIDAR couplé au laser afin d'avoir une tourelle complète, je te fais confiance sur l'aspect théorique et la science derrière. Après, j'imagine qu'en terme de miniaturisation pour faire tenir ça dans le volume d'une nacelle PDL, ça ne doit pas être si évident que ça. Surtout s'il faut ultra stabiliser le truc. Pour le moment, c'est vraiment LE gros point limitant pour une intégration sur avion d'arme, m'a t on dit. Sur ce point là en particulier, le "un jour" ne sera clairement pas demain, ni même après demain (pas avec le niveau d'investissement actuel ou prévisible en tous cas) Ensuite, pour la lutte anti-drone, y'a aussi de sérieux problèmes de sécurité qui se posent avec des tirs vers le bas (ou même n'importe quel tir). La réglementation actuelle impose une discrimination parfaite avant un tir laser opérationnel. On parle d'être sûr qu'il n'y a dans la ligne de visée ni habitation, ni civil, ni troupe amie, ni troupe ennemie, ni avion de ligne, ni même un satellite en orbite basse pour un tir vers le haut ! C'est un vrai bordel ! Alors j'ai bien compris qu'avec de nouveaux types de laser on pourrait imaginer des impulsions bien plus courtes, etc etc. Mais de 1) on va pas poursuivre ce HS ici plus longtemps, Et de 2), bah encore une fois, c'est une piste hyper intéressante, mais ce sera pas pour tout de suite, probablement par pour le Rafale F5 en tous cas ! Alors je sais pas pour "les grecs" en général, mais ceux qui pensent ça, d'après moi, n'ont qu'à gentiment aller se faire griller les miches au barbecue. Au bout d'un moment, c'est la HAF qui a demandé des Rafale vite et pas cher ! S'ils voulaient des Rafale F5, ils pouvaient les commander, mais ils les auraient eu 15 ans plus tard, comme tout le monde. En l'occurrence, les Rafale que l'AAE a commandé sont tout autant compatible Rafale F4.3 que les Rafale qu'ont reçu les Grecs. Le problème des Grecs, c'est qu'ils aiment bien afficher du matos high-tech en parc, mais qu'ils sont pas foutu de faire les efforts nécessaires pour les maintenir en ligne, et encore moins pour en exploiter tout le potentiel d'évolution. Ils ont littéralement laissé pourrir sur pieds leur flotte de Mirage 2000 qu'ils avaient upgradé chèrement au standard -5Mk2, sans pour autant accepter de payer toutes les options du Mk2 (ce qui avait en partie justifié l'abandon du MCO de cette même flotte). Bref... Si on veut faire des critiques sérieuses, faut être un peu sérieux soi-même.
    11 points
  43. Pauvres Russes victimes innocentes de la perfidie américano-polono-ukrainienne. C'est vraiment prendre la diplomatie russe pour une équipe de perdreaux de l'année. ... Non Moscou n'était pas "contraint" de déclencher la guerre. Moscou avait le choix entre plusieurs solutions, ils ont choisi la mauvaise.
    11 points
  44. Certains journalistes fantasmaient sur le fait qu’attaquer cette prison revenait à détruire un symbole du régime voire que ça permettrait de libérer des opposants au régime, mais ça a surtout tué ~ 20% des détenus …
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  45. En Allemagne aussi, les nouvelles concernant le FCAS sont pessimistes : https://www.hartpunkt.de/fcas-zeit-fuer-einen-klaren-schnitt/ Alors que la phase décisive 2 du projet FCAS approche, au cours de laquelle de véritables démonstrateurs volants doivent être développés à la suite des études menées ces dernières années, le moment est venu de mettre fin au projet en toute amitié et d'un commun accord. Sinon, des décisions seraient prises qui seraient difficilement réversibles. Quelles sont les alternatives ? Alors que la France, sous la houlette de Dassault, pourrait continuer à développer ses capacités de combat aérien, l'Allemagne, grâce à l'augmentation spectaculaire de ses dépenses de défense, a pour la première fois depuis des décennies la possibilité de développer son propre avion de combat. Cela permettrait également de mieux prendre en compte les exigences de ses propres forces armées et d'éviter tout compromis en matière de capacité de transport et d'autres exigences. Il convient toutefois de remettre en question la thèse souvent avancée dans les milieux spécialisés selon laquelle l'Europe ne peut se permettre qu'un seul projet aéronautique militaire. En effet, cela rendrait impossible le développement de leurs propres avions de combat par des pays comme la Turquie ou la Corée du Sud, malgré leur expérience moindre dans la construction aéronautique et leurs moyens financiers limités. L'apparition de « perturbateurs » tels que Kratos ou Anduril sur le marché américain montre en outre que l'exploration de nouvelles voies permet de réaliser d'importantes économies en termes de coûts de développement. Il semble que les forces armées américaines accordent parfois plus de crédit à ces nouveaux venus qu'aux acteurs établis de longue date. Il n'y a pas d'autre explication au fait que l'armée de l'air ait réduit la concurrence pour un avion de combat collaboratif à Anduril et General Atomics. En Allemagne aussi, il existe des innovateurs qui pourraient certainement apporter leur contribution dans certains domaines du FCAS. La question se pose également de savoir si, dans un marché en croissance constante, l'intégration d'Airbus Defence and Space dans la société mère, avec ses règles rigides et ses réserves nationales, est encore d'actualité. La scission de Hensoldt d'ADS et la participation minoritaire de l'État dans l'entreprise, qui produit des technologies clés allemandes, pourraient servir de modèle à cet égard. Un projet FCAS national peut tout à fait être coordonné avec d'autres partenaires, par exemple avec la Suède, qui travaille également à la succession de son avion de combat. Il en va de même pour le Global Combat Air Programme (GCAP) dirigé par la Grande-Bretagne. Pourquoi la troisième économie mondiale (pour l'instant) ne devrait-elle pas développer d'ambitions en matière de développement aéronautique et se contenter durablement d'un rôle de second plan ? D'autant plus qu'il s'agit de produits qui ne devraient être commercialisés qu'après 2040. Alors que par le passé, en l'absence de développements aéronautiques européens, les États-Unis étaient toujours prêts à fournir leur technologie de pointe, cela ne sera peut-être plus le cas dans une quinzaine d'années. Il ne s'agit pas seulement de changements au sein de l'OTAN. Avec sa politique d'endettement et son hostilité envers la science, l'administration américaine actuelle n'améliore pas vraiment les conditions cadres pour des projets d'armement ambitieux. L'exemple du char de combat Leopard 2 et le succès commercial du système de défense aérienne Iris-T SLM montrent qu'un développement national, voire purement industriel, peut être rentable si un produit exceptionnel est mis au point et si l'armée allemande est prête à servir de partenaire de référence. D'ailleurs, l'Allemagne a dû développer elle-même ce char, car le partenariat avec les États-Unis pour un nouveau véhicule de combat avait auparavant été rompu. ---- https://www.flugrevue.de/militaer/scheitert-der-europa-kampfjet-fcas-am-starrsinn-von-dassault/ https://www.msn.com/de-de/finanzen/top-stories/machtspiele-gefährden-luftwaffenprojekt/ar-AA1Hu7Kj
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  46. J'ai beaucoup de mal avec cette affirmation, alors que je lis à longueur de pages les certitudes d'autres posteurs : Et je pense que certains esprits devraient arrêter de s'échauffer, comme je l'observe depuis quelques pages, sans quoi on va fermer quelques temps, le temps que les esprits se calment ... Surtout que ça tourne pas mal en rond, avec peu d'arguments factuels.
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