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Ponto Combo

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Tout ce qui a été posté par Ponto Combo

  1. Ponto Combo

    Drone aérien

    Les britons achètent 5 reaper supplémentaires et pourront les piloter à partir du RU... UK to double number of drones in Afghanistan RAF makes urgent purchase of five more Reaper drones, which will be the first to be controlled from a UK base The UK is to double the number of armed RAF "drone" flying combat and surveillance operations in Afghanistan, and for the first time the aircraft will be controlled from terminals and screens in Britain. In the new squadron of unmanned aerial vehicles (UAVs), five new Reaper drones will be sent to Afghanistan, the Guardian can reveal. It is expected they will begin operations within six weeks. Pilots based at RAF Waddington in Lincolnshire will fly the recently bought American-made UAVs at a new hi-tech hub built on the site in the past 18 months. The UK already has five Reaper drones targeting suspected insurgents in Helmand, but they have been operated from Creech Air Force base in the US state of Nevada, because Britain has not had the capability to fly them from here. .... http://www.guardian.co.uk/world/2012/oct/22/uk-double-drones-afghanistan
  2. Armement : vers un mauvais millésime 2012 des ventes d'armes françaises Les chiffres des exportations d'armements français devraient être beaucoup moins bons que ceux enregistrés en 2011. Les raisons ? Pas de contrat Rafale mais aussi des raisons concurrentielles et politiques. C'était à prévoir... En 2012, le volume en valeur des exportations d'armements de la France ne sera pas un bon cru. Probablement pas de Rafale, sauf énorme surprise. Mais l'avion de combat tricolore, fierté de Dassault Aviation, pourrait enfin et logiquement toucher le Graal en 2013 compte tenu des prospects en cours et en bonne voie. Mais pour 2012, l'année sera vite à oublier en termes de ventes d'armes. Le délégué général pour l'armement (DGA), Laurent Collet-Billon, d'ailleurs le confirme quelque peu. "Nous n'atteindrons pas le chiffre de l'an dernier", a-t-il expliqué la semaine dernière devant les député de la commission de la défense de l'Assemblée nationale. En 2011, les prises de commandes s'étaient élevées à 6,5 milliards d'euros. Fin 2011, début 2012, les industriels étaient pourtant plutôt confiants pour réaliser une très bonne année. Un contrat de plus de 950 millions d'euros pour MBDA "Il n'y a pas eu beaucoup de contrats au-dessus de 200 millions d'euros en 2012", explique à "latribune.fr" un bon observateur des ventes d'armes. Seule exception notable, la France a signé un contrat au tout début de 2012 de 959 millions d'euros portant sur la vente de 493 missiles air-air de moyenne portée Mica (Mica IR/EM). La vente de 73 véhicules blindés hautement protégés, Aravis (environ 1,2 million d'euros l'exemplaire français), à l'Arabie saoudite fait également partie des rares gros contrats autour de 100 millions d'euros. Tout comme pour Renault Trucks Défense qui a signé un certain nombre de contrats dépassant un montant de plus de 400 millions d'euros. La France peut encore signer le contrat de modernisation des frégates saoudiennes Sawari I dans le cadre du programme LEX après le passage de François Hollande à Ryad. Une prise de commande évaluée à environ 1 milliard d'euros. Tout va dans le bon sens pour l'obtention de ce contrat. "Le roi Abdallah a donné son accord", souffle-t-on à "latribune.fr". Les raisons de l'échec Pourquoi la France a-t-elle raté ses objectifs en matière d'exportation d'armes ? Cinq raisons. Premièrement, le Rafale, dont un contrat peut complètement changer en valeur les exportations française, ne s'est pas vendu contrairement aux espérances des industriels et de l'Etat. Ensuite, comme le précise Laurent Collet-Billon, "le marché se rétrécit" et "les Américains, qui préparent avec beaucoup d'activisme le repli de leur budget de la défense, sont présents sur tous les marchés, notamment en Asie". Quatrième raison, la campagne pour l'élection du président de la République a gelé pendant au moins quatre mois les négociations en cours, les clients attendant le verdict des urnes et, ensuite, la mise en place de l'équipe entrante. Enfin, dernier point, les mauvais signaux du nouveau pouvoir politique assurant ne pas vouloir jouer les VRP des ventes d'armes. Ces signaux (malentendus ?) ont semble-t-il troublé, selon des observateurs de l'armement, la lisibilité et la visibilité de l'action française en la matière. Ce qui n'a donc pas arrangé les affaires des industriels, qui se battent pour arracher des contrats à l'exportation, nécessaires à leur modèle économique et aux emplois en France... http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121019trib000725996/armement-vers-un-mauvais-millesime-2012-des-ventes-d-armes-francaises.html
  3. Ponto Combo

    [Rafale]

    En v'la un... mais c'est vrai qu'on trouve surtout du PDL-CTS sur les photos de 2000 D. http://www.defense.gouv.fr/bourget/articles/le-25eme-rga-participe-au-deploiement-du-dispositif-francais-en-crete
  4. Ponto Combo

    [Rafale]

    Tout à fait d'accord pour le concept d'emploi de Damocles et on peut dire qu'il fait très bien ce pour quoi il a été conçu. Il n'en reste pas moins que le Sniper, qui est sorti quasiment en même temps que Damocles, avait sa voie TV et que sur des conflits type Afghanistan et Lybie la comparaison n'est pas à l'avantage du dernier.
  5. Ponto Combo

    [Rafale]

    En l’occurrence, le "plus" c'est gérer les petites cibles... Pour avoir un pod performant il faut une bonne résolution optique et une bonne stabilisation . Sur ce dernier point Damo est réputé plutôt bon. Pour la résolution, la grosse erreur est de ne pas avoir prévu une voie visible dès le départ alors que le Litening l'avait déjà. Mais bon, c'est aussi une question de coût de développement. C'est con parce que c'est plus facile à faire qu'une voie IR et l'intégrer après nécessite une remise à plat complète de la tête optique. La voie IR date de la fin des années 90, il y a des détecteurs plus performants maintenant.
  6. Pour en revenir à la question du ratio de valorisation, on a vu le chiffre de 70/30 donné par des analystes dans certains articles juste après l'annonce. Les évolutions du cours des actions correspond peu ou prou au passage 70/30 à 60/40. Après, il y a aussi la notion de goodwill ou survaleur qui valorise des choses moins quantifiable de manière comptable comme par exemple le ticket d'entrée sur le marché américain. C'est là que BAe a certainement plutôt bien négocié. Et ceci explique aussi que ce sont les anglais qui ont l'air le plus déçu. Je ne suis pas financier alors pas taper si je m'a gouré. :-[
  7. Ponto Combo

    [Rafale]

    Les EAU ont payé environ 1/3 du développement... Donc forcément on tient compte de leur desiderata.
  8. Ponto Combo

    Euronaval 2012

    Effectivement, meilleure stabilité et grande plate-forme... 53 m de long, 16 m de large et 2,60 m de tirant d'eau, la Combattante SWAO 53 va en étonner plus d'un. « Concept révolutionnaire », affirme le chantier naval de Cherbourg. La semaine prochaine, il va présenter ce nouveau patrouilleur multifonctions au salon Euronaval. Il s'agit d'une version très innovante des Combattantes. Une série qui a fait la réputation des CMN depuis les fameuses vedettes israéliennes. Cinq d'entre elles, placées sous embargo, avaient quitté le port du Cotentin sans autorisation dans la nuit de Noël 1969. Leur périple avait fait la Une de la presse mondiale et valu un fameux de coup de pub au chantier. En présentant cette mouture moderne, les CMN ont bien l'intention de décoiffer une nouvelle fois l'opinion. « Ce navire furtif dispose d'une coque à balancier qui permet de développer une très large plateforme pour accueillir un hélicoptère ou des drones aériens (UAV). » Le navire est compact et discret. Les ingénieurs ont poussé très loin la notion de furtivité, gommant tout ce qui pourrait permettre de repérer le bâtiment. Ses trois moteurs entraînent deux lignes d'arbres d'hélices et fournissent une puissance de 9 900 kW. Un potentiel de chevaux qui permet d'afficher une vitesse de pointe élevée (30 noeuds) et une autonomie importante : 1 400 milles à 15 noeuds. La silhouette de ce patrouilleur n'est pas banale. À mi-chemin entre le catamaran et le prao tahitien, il serait, selon le chantier, plus performant dans le mauvais temps qu'un navire à deux coques de même longueur tout en offrant une belle stabilité à la mer. Côté armement, le chantier bas-normand a sorti l'artillerie lourde : un canon 57 mm, plus deux canons 30 mm RWS et 8 missiles SAM à lancement vertical. « Sa puissance de feu est importante pour des actions de lutte anti-navire et d'actions vers la terre. C'est le navire de surveillance et d'attaque par excellence », vantent les concepteurs. Deux canots d'intervention rapide de 7 m sont également dissimulés dans les coques. http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2012/10/16/le-surprenant-navire-furtif-des-constructions-mecaniques-de.html
  9. Ponto Combo

    [Rafale]

    Objectif 2018 pour le PDL NG de Thales C'est en 2018 que pourrait être livré le premier pod de désignation laser de nouvelle génération (PDL NG) développé par Thales, et dont 45 exemplaires devraient être commandés l'an prochain. Successeur désigné de la nacelle Damocles, ce PDL NG doit faire l'objet d'un développement pour lequel environ 450 M€ pourraient être engagés. Si son lancement est confirmé, il équipera les Rafale français (Air/Marine) et les Mirage 2000D à la fin de la décennie, et sera livré jusqu'en 2022. Interrogés à ce sujet, la DGA et Thales n'ont pas été en mesure de fournir de commentaires. Pourtant, dès l'été 2012, le délégué général de l'armement Laurent Collet-Billon avait précisé qu'une "négociation avait été bouclée" avec Thales sur ce dossier. Plusieurs marchés d'études amont avaient déjà été attribués à Thales pour travailler sur un nouveau pod, qui devait intégrer une caméra TV en plus d'un capteur infrarouge afin de faciliter la détection et l'identification de petites cibles dans des missions d'appui feu rapproché ou de renseignement non conventionnel (NTISR). C'était notamment l'objet du PEA Mastrid, notifié en 2009 pour 30 MEUR -- un programme dont il est impossible de savoir aujourd'hui quelles ont été les retombées concrètes, tant le sujet fait l'objet d'un "black-out" total en terme de communication. A plusieurs reprises, les salariés de Thales Optronique Systèmes Aéroportés (TOSA) s'étaient émus de la rupture de plan de charge à venir si le contrat PDL NG n'était pas notifié. Un syndicat de la société précisait en février 2012 que 150 emplois en bureau d'études pourraient être supprimés dès juin 2012, et 100 emplois en production début 2014. Le lancement de l'opération l'an prochain devra être confirmé avant de lever totalement les craintes de ces salariés. Les documents budgétaires associés au projet de loi de finances 2013 précisent que le PDL NG sera également "proposé à l'export". Sur ce marché très concurrentiel, bien occupé par les références que sont le Sniper américain (Lockheed Martin) et le Litening israélien (Rafael), le nouveau produit Thales aura fort à faire. Historiquement, la vente de nacelles a toujours été étroitement associée à celle des avions de combat. Mais l'exemple récent des Emirats qui, déçus par les performances de la nacelle Damocles actuelle, avaient exigé l'intégration du Sniper américain, incite à la prudence. D'autant plus que l'Inde, qui ambitionne de recevoir ses premiers Rafale dès 2016 (soit avant que le PDL NG ne soit disponible), pourrait elle aussi être amenée à faire le choix d'une nacelle américaine… ou israélienne, comme elle l'avait fait dans les années 90 pour équiper ses Mirage 2000H. http://www.air-cosmos.com/defense/objectif-2018-pour-le-pdl-ng-de-thales.html
  10. Ponto Combo

    [Rafale]

    C'est pour ça que je parlais de "communication" un peu plus haut. Je ne mets pas en doute les 6 heures annoncée pour le changement d'antenne, mais la description de la manip est très très simplifiée... Concernant la charnière, il faut qu'elle soit suffisamment rigide (avec la pointe avant qui se déforme aussi du fait du porte à faux) pour permettre d'engager le pion de centrage que l'on voit sur l'avion à tribord, dans un cône femelle sur la pointe avant.
  11. Ponto Combo

    [Rafale]

    Relis ce que j'ai écrit.. Une photo pour illustrer mon propos: Tu vois les 3 boites noires montées dans l'avion? une de ces boites est l'émetteur du PESA qui contient le TOP. Sur la potence que manœuvre les deux gars, tu as la structure qui se monte dans la pointe avant. D'un côté est fixé l'antenne, qu'elle soit passive ou active. De l'autre côté, on voit l’emplacement de l'OSF (entre les deux bras) Question: que fais tu de l'émetteur PESA qui représente 1/3 du volume du back end quand tu montes une antenne AESA? Dans le fond, je suis d'accord avec Roland pour dire que c'est secondaire. Par contre c'est faux de dire qu'on ne change que les antennes sans toucher au reste.
  12. Ponto Combo

    Achat suisse

    Contrats entre la Suède et Saab pour les Gripen suisses L’Etat suédois veut conclure cette année des contrats avec Saab, le constructeur des avions de combat Gripen. Ils doivent notamment assurer le développement et la fabrication des 22 appareils destinés à la Suisse Dès que le Parlement suédois aura adopté le programme d’armement, un premier contrat doit être conclu entre l’agence gouvernementale FXM et Saab, ( 19.85 17.11%) a dit samedi Peter Minder, porte-parole du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Il confirmait une information de la Neue Zürcher Zeitung. Le Parlement suédois se prononcera probablement durant la deuxième semaine de décembre sur le programme d’armement. Si ce dernier est accepté, le premier contrat devrait être valable début 2013 déjà. Celui-ci portera sur le développement du Gripen monoplace de type E, a indiqué Peter Minder. Mi-2013 suivra un deuxième contrat concernant la production en série. Ces deux documents ne porteront pas uniquement sur les avions de combat que la Suède veut acquérir pour elle-même, mais aussi sur ceux que la Suisse veut acheter. Le centre fédéral d’armement armasuisse ne conclura pour sa part avec Saab qu’un contrat portant sur les affaires compensatoires. Accord-cadre Selon l’accord-cadre conclu par la Suisse avec la Suède pour l’achat des Gripen, la responsabilité incombe à l’Etat suédois, a rappelé le porte-parole du DDPS. Dans ce document, le pays scandinave garantit à la Confédération la livraison de 22 Gripen pour le prix fixe de 3,126 milliards de francs. Malgré les garanties étatiques de la Suède, l’acquisition des Gripen n’en finit pas de soulever des critiques. Certains politiciens spécialisés en matière de sécurité soulignent qu’en cas de violation de l’accord, il n’existe aucune possibilité de sanctions. D’aucuns critiquent aussi le fait que l’accord-cadre n’a pas encore été publié intégralement et que les chiffres concernant le prix n’ont pas encore été montrés noir sur blanc. Le Conseil fédéral devrait formellement soumettre sa proposition de programme d’armement au Parlement début novembre. Il est agendé au printemps à la Chambre des cantons puis en juin au National. http://www.tdg.ch/suisse/contrats-suede-saab-gripen-suisses/story/12947204
  13. Ponto Combo

    [Rafale]

    Il reste du pop-corn?
  14. Ponto Combo

    [Rafale]

    Pour abonder dans ton sens, dans le PESA actuel, on a 3 URL derrière l'OSF (émetteur, traitement, pilote). Je ne vois pas un changement de l'antenne sans au moins toucher à l'émetteur actuel qui ne sert plus à rien. Il faut donc forcément trifouiller le back end. Ça ressemble effectivement à une "simplification" de la "com" pour le commun des mortels.
  15. Suède, Japon, Etats-Unis… Monténégro? Devinez qui a la dette la plus risquée ? Dans la zone euro et ailleurs, la crise mondiale de la dette est rythmée par la dégradation ou - plus rarement - le relèvement des notes des Etats par des agences de notation privées: Standard & Poor's, Moody's & Fitch principalement. Plus habituées à noter des entreprises et des produits financiers - leur mission originelle, avec le succès que l'on sait... -, ces agences utilisent d'abord des critères économiques et financiers traditionnels. Mais ces critères suffisent-ils à déterminer quelles sont les dettes d'Etat les plus risquées à long terme ? Et si ce risque dépendait aussi de la soutenabilité de la croissance, et donc de la capacité durable - plutôt qu'immédiate ou à moyen terme - à rembourser les créanciers? La piste est intéressante. Elle est le postulat de l'étude "Dette publique : nouveaux enjeux et notation ESG [environnement, social et gouvernance] (disponible en exclusivité par le lien suivant : http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/doc/20121010/1773138_c240_oddo_securities_-_esg_-_dette_souveraine_-_sept_2012_-_fr.pdf) réalisée par les économistes et les analystes spécialisés ESG de la société de Bourse Oddo, sous la houlette de Jean-Philippe Desmartin, Nicolas Jacob et Bruno Cavalier. L'étude utilise les critères qualitatifs de la notation "extra-financière", qui s'est développée ces dernières années pour déterminer le caractère "durable" des performances des entreprises, afin d'éclairer les décisions des investisseurs socialement responsables (ISR). A cette aune, quelques pays ont sans doute plus de soucis à se faire qu'on ne le pense - les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Luxembourg notamment -, tandis que les pays scandinaves sont bien armés. L'étude d'Oddo Securities porte sur 45 Etats, soit les 34 pays développés ou intermédiaires appartenant à l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ainsi que les autres membres de l'Union européenne et les candidats à son entrée : un échantillon de pays qui ont émis, ensemble, les deux tiers des 50 500 milliards de dollars (38 843 milliards d'euros) de dette publique mondiale recensée à la fin 2011. ... Au sommet de la liste, les meilleurs élèves surprennent peu. On y trouve les démocraties scandinaves et océaniennes, dont l'ouverture, la transparence et l'équilibre social et démocratique - conjugués au dynamisme économique - sont souvent vantés. La Suède (72 points sur 100) se place en tête de liste des sept pays classés en opportunité "forte", devant le Danemark (67,5), la Nouvelle-Zélande et la Norvège (66), la Finlande (64,5), l'Australie (62,3) et l'Autriche (60). La suite de la liste est plus surprenante, puisque les pays classés dans la catégorie "opportunités" - au-dessus de la moyenne de 52,3 points sur 100 - ont des degrés de développement encore très différents, du Canada (58,5), des Pays-Bas (57,5) ou de la France (57) à la Pologne (56,5) ou la Croatie (56)... qui devancent l'Allemagne et la Suisse (56), et plus encore le Japon (52). Mais le résultat devient franchement étonnant sous la moyenne. L'analyse multicritère place la Belgique et le Luxembourg au niveau de l'Estonie (52), devant l'Irlande (51,5) et le Royaume-Uni (51), lui-même au niveau de la Roumanie. Surtout, les Etats-Unis obtiennent un résultat très faible (44), comme l'Italie (43,5), à égalité avec le Monténégro pour fermer le ban de la catégorie "opportunité modérée". Tandis qu'en dernière division ("opportunité faible") se trouvent trois membres de la zone euro : Chypre (43), la Grèce (42) et Malte (39,5), aux côtés du Mexique (40,5), de l'Albanie (42) ou de la Macédoine (37), bonne dernière. Le modèle qui arrive à ces conclusions constitue une aide complémentaire pour les investisseurs : ces notes ont le mérite de signaler des risques qui ne sont pas nécessairement mis en évidence ailleurs. Ainsi, trois pays - le Luxembourg, les Etats-Unis et le Royaume-Uni - disposent d'une notation ESG dite " perfectible " (opportunité modérée), alors que leur notation financière mesurée par S & P est jugée solide (AA + ou AAA). Les caractéristiques environnementales, sociales et de gouvernance "pourraient peser à terme négativement sur la soutenabilité de la dette financière de ces trois pays", estime Oddo Securities, qui les place "sous surveillance négative ESG". La Croatie, la Lettonie et l'Islande sont dans la situation inverse : notées BBB -, leurs bonnes performances ESG améliorent "la soutenabilité de leur dette" ! Evidemment, il ne s’agit pas pour les investisseurs socialement responsables (ISR) de se baser sur ces seuls résultats. Mais puisque la soutenabilité de la dette est une problématique de long terme, la notation ESG a son importance. Voici quelques années, la Grèce empruntait encore à des taux d’intérêt voisins de l’Allemagne. Or, selon les auteurs de l’étude, l’écart de notation ESG entre l’Allemagne et la Grèce était déjà du même ordre qu’aujourd’hui. Ce signal aurait pu servir… http://lemonde-emploi.blog.lemonde.fr/2012/10/10/suede-japon-etats-unis-montenegro-devinez-qui-a-la-dette-la-plus-risquee/
  16. Ponto Combo

    Achat suisse

    Le Gripen n’a toujours pas de majorité au parlement Le futur avion de combat suisse est présenté aujourd’hui à Emmen. Pourtant, les feux restent à l’orange pour le Gripen suédois. Il passera sans doute en votation populaire, s’il réussit à convaincre le parlement… C’est aujourd’hui que les forces aériennes exposent le démonstrateur Gripen F sur l'aérodrome militaire d'Emmen. L’avion venu spécialement de Linköping (Suède) a été présenté mardi dernier aux parlementaires des commissions de politique de sécurité et a pris part, hier, aux traditionnelles démonstrations en vol des Forces aériennes sur l'Axalp. Mais verra-t-on encore ces prochaines années d’autres Gripen sur les Alpes suisses? Ce n’est pas une certitude. Il suffit d’entendre les parlementaires romands de la Commission de sécurité pour en douter. «Ueli Maurer ne répond jamais par A plus B à nos questions. J’ai de très gros doutes sur les garanties qu’il dit avoir reçues par l’Etat suédois», explique Hugues Hiltpold. Le conseiller national genevois PLR veut un avion de combat, mais n’entend pas faire campagne pour le Gripen sans être rassuré. «D’une part, Ueli Maurer dit qu’il n’y a pas d’alternative au Gripen – pas de plan B – et d’autre part, lui et son département font comme si le parlement allait inéluctablement accepter cet achat. A l’heure actuelle, le PLR ne le soutient pas», explique Hugues Hiltpold. Le centre droit attend des réponses Difficile dans ces conditions de construire une majorité en faveur du Gripen. L’UDC a beau soutenir le choix de son ministre, elle aura besoin d’alliances. Mais les présidents des quatre partis du centre (PLR, PDC, PBD et Vert’libéraux) viennent d’adresser une lettre à la présidente de la Confédération Eveline Widmer-Schlumpf et exigent des réponses sur le processus d’acquisition des avions de combat. Elle fait écho au ping-pong de désapprobations réciproques entre parlement et Conseil fédéral. Chacun jugeant les réponses de l’autre insatisfaisantes. Le PDC est, lui, aussi dans cet état circonspect et très critique: «Aujourd’hui, devant le peuple, on se prendrait une claque magistrale! Le Conseil fédéral ne répond pas sérieusement aux questions que se posent les parlementaires», explique Luc Barthassat. L’élu genevois estime d’ailleurs qu’Ueli Maurer devrait être dessaisi du dossier et la procédure d’achat d’un jet de combat reprise à zéro. L’UDC Yvan Perrin, s’il continue à soutenir son ministre, met l’accent sur une responsabilité collective du gouvernement. Est-il confiant dans une union sacrée de la droite à la dernière minute? «Mon impression est que le Conseil fédéral s’est engagé avec Saab ( 19.85 17.11%) plus que la prudence ne l’aurait dicté. Il y a encore beaucoup de flou. Et tant qu’il nous répond avec ce ton paternaliste, il n’y aura pas de majorité pour l’avion», explique Yvan Perrin. Une votation populaire très mal engagée De plus, le conseiller national UDC n’a pas été davantage convaincu par les propres représentants de Saab et de l’armée suédoise lors de la présentation à Emmen mardi dernier. «Les aspects techniques sont désormais réglés, mais les questions sur le risque industriel restent ouvertes. Et chacun fait comme si la très possible votation populaire en Suisse était gagnée d’avance… C’est pourtant très mal engagé», analyse Yvan Perrin. La gauche qui, elle, ne veut pas d’avion de combat, voit le dossier s’enliser sans joie, mais avec satisfaction. «Je suis un socialiste qui veut une armée compétente. Mais le spectacle des mésententes de la droite, d’Armasuisse, des forces aériennes et du Département, décrédibilise le processus d’achat sans que l’on s’en mêle», commente le conseiller national vaudois Eric Voruz. http://www.tdg.ch/suisse/gripen-toujours-majorite-parlement/story/31015829
  17. Ponto Combo

    Le F-35

    Le plan B des US peut s'appliquer à eux aussi. Par contre les Britons et leur PA sans catapulte (et les italiens), ça peut potentiellement être un sacré casse-tête.
  18. C'est à confirmer, mais je pense que d'après le pacte d'actionnaires cela doit être possible sans que Merkel n'ait son mot à dire. De toute façon, je doute que Dassault ai envie de rentrer dans ce jeu, ils n’ont pas grand chose a y gagner.
  19. Ponto Combo

    Le F-35

    Oui, c'est bien le même article. Sur Dedefensa l'interprétation sera toujours un peu extrême sur certains points... Enfin, en ce qui concerne un plan B, il doit y avoir pas mal de personnes qui cogitent sur le sujet et pas seulement aux US.
  20. ... Car le but de Lagardère est bien de vendre ses titres, probablement fin 2013, une fois le nouveau long courrier d'Airbus, l'A 350, mis sur le marché. Et c'est là tout le paradoxe de sa position dans cette affaire : une fusion EADS-BAE aurait certainement rendu sa participation plus liquide. Alors que le maintien de la structure actionnariale actuelle d'EADS rend sa sortie beaucoup plus compliquée. L'Etat français devra lui trouver un repreneur, au risque de voir le pacte d'actionnaire voler en éclats. Certains murmurent déjà que le seul candidat crédible pourrait être... Dassault ! Dont EADS détient 46%... http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/fusion-eads-bae-pourquoi-lagardere-et-daimler-ont-rate-le-coche_346593.html#xtor=AL-189
  21. Ponto Combo

    Le F-35

    Ouch! Pentagon Should Investigate Fighter Options Beyond The F-35 http://www.aviationweek.com/Article.aspx?id=/article-xml/AW_10_01_2012_p58-500608.xml&p=1
  22. Ah! Ce cher Loren Thompson. Porte-parole du CMI américain, ardent défenseur du JSF... Ses arguments ne tiennent pas deux secondes. Les dividendes élevés ne sont pas un indicateur très pertinent, cela peut aussi refléter un cours de l'action bas ou un manque d'investissements. Quant aux soi-disant "unfair subsidies" pour Airbus, ça fait sourire quand on pense aux actualités récentes... Subventions à Boeing : Bruxelles réclame 12 milliards de dollars de sanctions aux Etats-Unis http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/09/27/bruxelles-reclame-12-milliards-de-dollars-de-sanctions-aux-etats-unis-pour-avoir-subventionne-boeing_1766809_3234.html
  23. Ponto Combo

    Photos de Russie

    J'aime bien le "sous-marin" de 1721. Il faut espérer que les vapeurs de la vodka qui était stockée là-dedans ont bien été dissipées. Sinon, bonjour l'ivresse des profondeurs...
  24. Les dépêches tombent un peu partout... EADS +3.5% en ce moment. Les discussions sur une fusion EADS et BAE Systems ont échoué en raison du blocage de l'Allemagne, a déclaré mercredi une source proche de l'entreprise EADS. "Ca n'a pas marché parce que les Allemands ont bloqué", a déclaré cette source, confirmant que les deux entreprises n'allaient pas demander au régulateur britannique une extension du délai qui expire à 18 heures pour poursuivre les négociations. Le porte parole du gouvernement allemand refuse pour le moment de commenter l'information. Peu avant, la porte-parole du gouvernement français avait simplement déclaré: "les discussions se poursuivent, normalement une décision doit être rendue publique aujourd'hui". La Grande-Bretagne attend une annonce d'EADS et BAE et il revient aux deux groupes de prendre une décision sur leur projet de fusion, a déclaré mercredi le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond. "Nous attendons une annonce des sociétés, les sociétés s'en occupent en ce moment", a-t-il déclaré à Reuters. "Elles ont tenu un conseil d'administration hier soir. Nous attendons leur annonce, qui, si j'ai bien compris, doit intervenir aujourd'hui", a-t-il ajouté. "Il ne m'appartient pas de dire qui fait quoi, la décision est entre les mains des sociétés." L'action EADS était en forte hausse après l'annonce et gagnait 2,86% à 26,86 euros tandis que le titre BAE était en recul. http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/10/97002-20121010FILWWW00418-eadsbae-berlin-bloquerait-la-fusion.php
  25. Ça va intéresser Tancrède, entre autres... Cette personne est Hongroise. EADS-BAE: la trahison à l horizon Pour y voir plus clair dans cette affaire dite « extrêmement complexe » que serait la fusion proposée entre EADS et BAE Systems, il faut avant tout rectifier au moins deux contre-vérités omniprésentes dans l’écrasante majorité des dépêches d’agences, sans parler des commentaires divers et variés. Première « erreur » : à en croire la présentation trompeuse à laquelle on a droit dès les premiers ébruitements, le mariage des deux sociétés aéronautiques et de défense résulterait en un géant européen, capable de tenir tête à la concurrence internationale, notamment celle des grandes firmes américaines. Faux. L’un des premiers soucis des mariés eux-mêmes serait justement de réfuter toute étiquette « européenne », et leurs noces signifieraient, en effet, une étape décisive dans le transfert sous le giron du Pentagone de l’industrie d’armement européenne. Deuxième « erreur » : les exigences prétendument déraisonnables des gouvernements, en particulier celles de la France, risqueraient de torpiller une lumineuse idée qui, selon ses initiateurs, « makes perfect business sense ». Doublement faux. Primo : vouloir maintenir, voire maximiser l’influence des Etats dans des compagnies éminemment stratégiques n’est pas un luxe, encore moins un caprice, mais un devoir envers les contribuables-citoyens. Secundo : aux yeux des instigateurs industriels du projet, il s’agit avant tout d’un dessein idéologique (à forte implication politico-stratégique), à tel point que pour le mener à bien ils sont parfois prêts à ignorer même leur sacro-sainte « logique des affaires ». http://www.hajnalka-vincze.com/Publications/185 C'est dans la droite lignée de ce qu'elle écrivait en ... 2007 Ce sont ces dispositions qu’il faut garder à l’esprit avant d’applaudir la « conquête » du marché de défense américain par des entreprises étrangères. En vérité, l’intérêt de telles opérations est purement financière (augmenter le retour sur investissement pour les actionnaires). L’acquéreur est dans l’incapacité de dégager des synergies, il n’a pas d’influence réelle sur la gestion des filiales US, et pas d’accès aux technologies développées sur sol américain. L’essentiel de son investissement lui échappe. La filiale US reste partie intégrante du système US (elle peut aussi être obligée, à chaque instant, de laisser tomber tout autre engagement contractuel pour donner préférence aux demandes du Pentagone), dans un isolement quasi-total de la société mère. S’il y a conquête, c’est donc dans l’autre sens qu’elle se fait. Car les entreprises étrangères qui investissent massivement dans les USA deviennent, du coup, exposées aux pressions, chantages et « bons conseils ». Comme l’ancienne British Aerospace, devenue BAE Systems en 1999, qui se vante aujourd’hui d’être le 6ème plus grande société de défense américaine, et fut parmi les 5 premiers donateurs issus du secteur de l’armement lors des législatives de 2006 aux Etats-Unis. Et dont les dirigeants se sont précipités à préciser, au sujet de l’éventuelle levée de l’embargo européen contre la Chine, que pour appliquer une telle décision ils auraient besoin de l’autorisation de Washington au même titre que de celle du gouvernement britannique. A l’évidence, du point de vue européenne, ce n’est pas l’existence de cet arsenal réglementaire outre-Atlantique qui pose problème. Mais le fait que nous ne pratiquons pas, nous en Europe, les mêmes règles du jeu. Hormis, bien entendu, les deux grands travers du système US. Non pas, donc, pour servir la course au profit des intérêts particuliers, mais au service d’intérêts collectifs, et non pas en appliquant deux poids deux mesures, mais en reconnaissant et respectant, chez les autres, la souveraineté que nous voulons nous-mêmes sauvegarder. Si nous voulons la sauvegarder. http://www.hajnalka-vincze.com/Publications/168
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