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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Évidemment que c'est une grosse blague, mais pas pour les raisons qu'on pense. J'en reviens toujours à la même marotte mais tous ces micro événements ne font que le confirmer : l'Allemagne (et la France dans une moindre mesure) ont des réticences politiques sérieuses à soutenir matériellement l'Ukraine. Je ne pense pas qu'il faille reellement des mois à l'artillerieur allemand ou à l'industriel pour une mise à jour logicielle. Mais si le politique décide que tu vas appliquer tout le process de A à Z et deux fois plutôt qu'une, tu te créés tes propres conditions. Je donne cet exemple caricatural car depuis le début, les délais allemands à la livraison sont justifiés par ce genre de prétextes fallacieux sur la formation, la remise en condition, l'impact de l'évaluation sur les capacités résiduelles de la bundeswehr etc...
  2. Tirs d'artillerie sur des positions Russes fortifiées. Visiblement, certains pélots passent quand même. On relève que la zone sud améliore sa bunkerisation progressivement, ça va pas être une promenade de reprendre ces territoires.
  3. Si tu as une meilleure source, je prends. Et oui les Américains ont voté un paquet de 40 milliards USD d'aide, et ça n'était pas le seul au total. Pour le reste, si c'est pour couper des cheveux en 4, ça n'a pas trop d'intérêt. Faut prendre ce graph pour ce qu'il est: des ordres de grandeur. J'ai exploité ce graph pour en tirer une conclusion sur la nature de l'aide Française : très majoritairement financière, très peu militaire (en valeur). En quoi cette conclusion est erronée ? A cause des 100 000 réfugiés Ukrainiens en France, principalement à la charge des ménages volontaires ? Les millions d'€ qu'on a annoncé mais pas encore décaissés, ce qui réduiraient encore le chiffrage de notre aide à date ? Les aides qu'on aurait cachées ?? Le renseignement Satellite qu'on fournit et qui est déjà payé ? Les frais de dossier pour saisir et liquider les yacht des oligarques ?? Sérieusement...
  4. Cette histoire de mise à jour logicielle sur les M270 Allemands est quand même assez dingue. On a lu pour les caesar que Nexter avait réussi à implémenter GIS Arta, la solution de ciblage ukrainienne, avant leur livraison (comme quoi et ça vaut aussi pour la formation, en mode urgence de guerre, on sait considérablement réduire les délais). Les Allemands nous disent qu'il leur faut jusqu'à l'hiver (!!) pour faire une mise à jour logicielle standard de leur machine. A ce niveau là, c'est du sabotage.
  5. Ce qui était considéré comme la remontée en puissance minimale et attendue avant la guerre en Ukraine. Faut bien comprendre que ce conflit et l'attrition qu'il génère appelle à un processus itératif pour revoir tout un tas de décisions passées et récentes. La question, c'est pas atteindre ou non les 109. On était hier à 77 et aujourd'hui à moins que çà. On vivra demain sans les 109, et on pourra même très supporter ce qu'on a malheureusement trop souvent fait en matière d'armement: un décalage dans le temps des livraisons. Mais cette fois ci, c'est pour une bonne cause stratégique puisque l'attrition Russe fait que la menace diminue corrélativement à mesure qu'elle absorbe nos matériels. Et que sur du 155 mm, on en a jamais déployé plus de 4 sur un théâtre d'opérations terroristes en sandales. Les 2000-5 de Procor et Ares: deux entreprises qui visent 100% de marché public par essence, de type entrainement et aggressor. Comment te dire que si on dit demain "tu nous les revends ou tu t'assoies sur ton business plan", chacun trouvera matière à bien réfléchir. Ton voisin de quartier que tu connais de loin en loin, tu ne lui donnes pas ta voiture pour emmener sa femme qui fait une crise cardiaque à l'hôpital mais tu lui fais un don de même valeur ? Ma foi, c'est un pays libre...
  6. C'est vrai que je ne parlais pas que des caesar. Mais l'impact sur le budget serait très limité et pour cause: - Les exocets: surement le sujet le plus couteux, car les stocks sont très bas et çà fait déjà partie des priorités de l'armée pour le reconstitution. L'intérêt de ces missiles, c'est qu'il suffit qu'un tir ou deux fasse mouche pour emporter des effets stratégiques: couler une barge, de sorte qu'il ne reste plus de masse suffisante pour un débarquement naval. Couler un classe grigorovich pour dissuader toute approche des côtes ou tout rôle actif à la marine Russe. Dans ces exemples, le rôle dissuasif existe même avec une poignée de missiles (10-20). Les vieilles versions block 2 de l'exocet, ça doit représenter environ 80 missiles environ. Je ne compte ni le block 3 ni les commandes à venir (qu'on aurait passé de toute façon, la situation des exocets étant la plus symbolique du manque de munition de nos armées). Avec 80 block 2 (ou même la moitié de çà), on en fait des choses en mer noire. https://www.navalnews.com/naval-news/2019/11/french-navy-to-field-new-exocet-mm40-block-3c-anti-ship-missiles-from-2021/ (source pour les stocks) - Les 2000-5 d'Ares et Procor: oui il serait question de les racheter, ce serait donc des 3e main. Le prix ne serait probablement pas si élevé. - Les sagaies et les AuF1 sont déjà payés, en cours de retrait et leur remplacement est déjà 1. prévu 2. budgété 3. commandé 4. en cours de livraison (Caesar 8X8 et programme Scorpion). Par ailleurs, une partie de ces matériels ne sont plus à l'inventaire des matériels opérationnels / actifs. C'est à dire qu'on ne budgète plus rien pour leur utilisation, ça ne veut pas dire qu'on ne les possède plus (et que moyennant un peu de WD40, ça reparte). Mais de tout ce qui précède, au cas où on se découvrirait pingre et sensible à la dépense, laissez moi quand même vous rappeler que notre aide financière cash en monnaie sonnante et trébuchante à l'Ukraine s'élève à 2 milliards de dollars. Y'avait donc pas un rond à mettre dans le rachat de nos M 2000-5 ? Dans le don d'Exocet block 2 / rachat de block 3 pour la marine ? Dans un paquet global à Nexter pour retaper tout le vieux matos stocké ? Pour quelques commandes supplémentaires de munitions ? Vous êtes Ukrainiens, à choisir, vous prenez 2 milliards de cash ou d'armements ? A la fin, le résultat pour la France est le même. Pour l'Ukraine non. J'en reviens pour l'instant toujours à la même conclusion: on a fait un choix politique et non pas budgétaire, en choisissant de ne pas livrer certains de nos armements. L'oseille, on a démontré qu'on pouvait le mettre sur la table. https://www.lefigaro.fr/ukraine-la-france-va-apporter-300-millions-de-dollars-d-aide-supplementaires-20220505#:~:text=La France va porter son,la conférence internationale des donateurs. Edit: en proportion aide financière / aide totale, la France semble avoir le ratio le plus important
  7. Faut faire attention aux interprétations hâtives. La Russie écoulera toujours son brut, la question c'est à quel prix. Dire que tout part à -50% ne fait pas une réussite commerciale ni stratégique, au contraire. Les Européens réceptionnent toujours des livraisons de contrats à terme, les exportations vers l'UE se réduisent graduellement mais ça vient à peine d'être décidé. Et encore, la Hongrie joue encore sa partition à part mais on finira par arriver à un embargo ferme et pérenne à la fin d'année. Les assurances augmentent terriblement, quand elles ne sont tout simplement pas empêchées par les anglo-saxons. Donc dire qu'aujourd'hui, 8 juin 2022, la Russie n'a pas de pétrole supplémentaire à fournir, ça ne dit pas grand chose. Juste un lien, pour visualiser le poids des différents pays dans les exportations Russes de pétrole. C'est pas l'inde qui compensera. https://pro.oec.world/en/profile/bilateral-product/crude-petroleum/reporter/rus#trade-flow
  8. De tous les exemples que tu cites, aucun n'a de prétention territoriale, même un peu fantasmée, sur le territoire de l'autre, dans ses frontières actuelles. Aux bornes des frontières de l'UE, dans laquelle l'Allemagne dispose d'un poids politique écrasant, il n'était pas déraisonnable de penser à sérieusement se prémunir contre un coup de force de VVP (au hasard, pays baltes) ou à tout le moins, ne pas enrichir sa machine de guerre. Ce que par ailleurs le Monde n'a pas relevé de son intervention, c'est qu'en parallèle, Merkel a rappelé avoir prévenu ses partenaires à plusieurs reprises de la volonté de VVP de détruire l'UE (certainement en des termes politiques plus que par la conquête militaire). Magnifique exemple de double-pensée Orwellienne ! Elle admet également que Poutine fonctionne beaucoup à l'épreuve de force. Que Merkel n'ait eu aucune illusion sur l'utilisation qui serait faite des profits pompés via NS 1 et 2 (réforme de l'armée Russe, rééquipement, financement d'opérations de déstabilisations dans l'UE) rend d'autant plus évident son cynisme mercantile. "Mon voisin étant à coté de moi, je ne peux pas commercialement l'ignorer même s'il est menaçant"... Et pourtant, l'UE s'apprête à mettre en place un embargo en l'espace de moins d'un an sur le pétrole, accompagné d'une réduction significative des achats de gaz. En moins d'un an ! Qu'on ne me dise pas que c'était impossible à faire hier avec 10 ans de préparation et un peu de volonté politique. Je ne dis pas qu'hier il fallait faire l'embargo total sur la Russie. Je rappelle simplement que la dépendance énergétique de l'UE, à laquelle l'Allemagne contribue pour beaucoup, c'est 650 millions d'euros par jour, hautement profitable car exporté via pipeline. Je maintiens que ses propos sont donc cyniques. Mais comme on est en politique, ce n'est pas son cynisme à proprement parler qui est choquant: c'est le refus de prendre ses responsabilités et de reconnaître sa part dans la situation actuelle. https://www.politico.eu/article/merkel-defends-legacy-russia-ukraine-interview/ Il y a plusieurs lectures. Est-ce Berlin et Paris qui ont contribué à calmer le jeu alors qu'on n'avait pas d'obligation ? J'en doute fortement. VVP à l'époque n'a pas souhaité escalader le conflit sinon il l'aurait fait. On le voit bien aujourd'hui, son analyse n'a pas changé par rapport à 2014, simplement il a décidé qu'il était temps d'y aller. Dès lors, les accords de Minsk représentent exactement la porte de sortie qu'il recherchait, avec des conditions légales légitimées par deux grands pays de l'UE. En ayant au préalable fait place nette à Ilovaisk et Debaltseve. Les "dons" sont soutenus par un fond Européen (le lien est en Français). https://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2022/04/13/eu-support-to-ukraine-council-agrees-on-third-tranche-of-support-under-the-european-peace-facility-for-total-1-5-billion/ Pour le reste, entre les 100 milliards du plan de relance covid et les 30 milliards de France 2030, je ne peux pas croire qu'on ne puisse pas dénicher une petite ligne de crédit pour soutenir des Caesars à 5 mEUR / pièce. Les sources d'Europe 1 rappelaient précisément que c'est le manque de volonté politique aujourd'hui qui freine en premier lieu.
  9. Je reviens sur le faux off donné à Europe 1 sur les livraisons de 6 caesar supplémentaires, en lien avec une possible visite du PR, pour qu'il ait quelque chose à annoncer (imagine-t-on Duda faire le déplacement par tranche de 6 T-72 donnés aux Ukr ? mais bref). Il y avait un détail intéressant, sur les raisons de la faiblesse de nos livraisons. L'inventaire et les délais de fabrication sont évoqués, mais selon les sources militaires de la radio, c'est d'abord une résistance politique au niveau du pouvoir qui limiterait ces livraisons. https://www.europe1.fr/societe/info-europe-1-ukraine-la-livraison-de-six-nouveaux-canons-caesar-par-la-france-a-letude-4116180 Je maintiens donc qu'on a encore de la marge sur les livraisons d'équipements pour appliquer l'adage "quand on veut on peut" (lequel adage finit forcément par trouver ses limites). La limitation actuelle est d'abord d'ordre politique, donc c'est nous avec nous-même.
  10. Ne te fatigue pas. J'adore Pierre Conesa, j'ai écouté toutes ses interventions Thinkerview sur ses spécialités, Moyen Orient, Arabie Saoudite et salafisme. Mais dans cet épisode, c'est la première intervention post guerre en Ukraine et il est extrêmement mal à l'aise je trouve pour arrondir les angles sur l'entrée en guerre de la Russie. Donc il ressasse un narratif bien connu sur l'OTAN, l'expansion des frontières etc.... Tiens d'ailleurs, on discutait des réseaux Russes d'influence en France. Ca ne vous a jamais interpellé les interventions sur la chaîne de tous les personnages ayant un lien très très étroit avec les services de renseignements Russes ? Je vous mets les plus évidents, mais j'aurais pu ajouter ceux qui émargent auprès de RT (Sapir, Juillet...)
  11. Je suis peu suspect de sympathie pro-russe, mais faut reconnaître que sur un champ de bataille, ça n'existe pas les maisons civiles individuelles. Tout est prétexte à abris militaires et entraves à l'adversaire. En revanche, il en va différemment sur les bombardements longue distance de zones en dehors de la ligne de front. A minima, le gouvernement Belge a du donner son accord pour l'export. Et se rappeler au bon souvenir de l'entreprise de l'excellent deal qu'on lui avait accordé à l'époque. La classique suspicion soviétique du troufion qui déserte. Triste pour les soldats Russes. Effectivement ils ne prennent pas de gants mais des obus. ==>[]
  12. Merkel, sur sa politique Russe des 16 dernières années (à 11h25). En gras, le trouve ces déclarations d'un immense cynisme. https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/08/guerre-en-ukraine-en-direct-volodymlyr-zelensky-annonce-la-publication-d-un-livre-des-bourreaux-servant-a-compiler-les-informations-sur-les-crimes-de-guerre-russes_6129320_3210.html
  13. Non, j'ai partagé moults liens sur la thématique de la régulation du prix de l'électricité et @Wallaby en partage un autre qui porte sur le coût de production du nucléaire. La fixation du prix de vente d'une part, à court terme, et du coût de production d'autre part à long terme, sont des constructions politiques communautaire. J'arrête ici pour le HS.
  14. Je ne dis pas le contraire, mais j'évoquais déjà un chantier assez important... Je pense qu'il est inutile de courir deux lièvres à la fois. Je ne viendrais pas sur le terrain de la politique nationale, pour éviter le HS. Sur la question de la solidarité sans faille, je suis d'accord mais je constate que cette nécessité est déjà invalidée actuellement par les déclarations du PR sur le thème de l'humiliation Russecar on est déjà en train de se mettre à dos tout le monde en Europe (sauf l'Allemagne et les pays moins intéressés à la question). https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/07/macron-se-met-a-dos-une-partie-des-pays-allies-de-l-ukraine-en-ne-voulant-pas-humilier-la-russie_6129200_3210.html C'est deux sujets différents chars et drones. Je ne crois pas que ça ait empêché les Polonais et les Tchèques de donner respectivement 230 et 40 machines. Tout le monde donne ses vieilleries et récupère du capital politique en retour, sans compter sur l'augmentation marginale des chances de l'Ukraine d'arriver à une bonne situation de négociation. Et en majorité, des vieilleries dont le calibre est bien inférieur à 90 mm. La question n'est pas comment, c'est celle de la volonté politique et du capital bras de fer qu'on est prêt à engager car la réalité des règles comme tu dis, c'est nous qui les écrivons.... collectivement pour l'instant. Le bras de fer avec les règles communautaires, certains l'ont fait plus à l'Est pour des combats moins honorables (restriction des libertés de la presse et de la justice). Pourquoi ne le ferions nous pas pour un enjeu beaucoup plus "trivial" à coté ? Pour le reste, des idées, on en manque pas. Quand notre propre ministre de l'économie qualifie les règles actuelles "d'aberrantes et obsolètes" (voir lien ci-dessous), oui y'a surement une ou plusieurs choses à faire pour lesquelles on a une ébauche de plan. Dans les faits, on a déjà bloqué pour un certain nombre de ménages la hausse de l'électricité: donc on a déjà changé de facto les règles du jeu. Autant s'attaquer à la racine du problème, quitte à y aller à la hussarde. On a quelques arguments à faire valoir, même si notre parc nuke est momentanément HS. https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/24/electricite-une-solution-efficace-combinant-planification-et-marche-existe_6127470_3232.html https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/12/02/electricite-la-liberalisation-du-marche-europeen-suscite-des-critiques_6104490_3234.html Les pays d'Europe Centrale on peut discuter avec si on opère un changement important de position. Et c'est vrai d'une manière générale entre états, sauf avec la Russie du moment. Quant à ma dernière phrase, c'était un trait d'humour sarcastique en clin d'œil au modèle parlementaire Allemand. Ce n'est pas ce que j'ai dit. C'est une partie de la solution ou la France reviendrait dans un soutien plus traditionnel à l'Ukr sans faire entendre une petite voix dissonante à la con qui ne nous rapporte rien. Le vrai bras de fer et la vraie voix dissonante qu'il serait intéressante d'amener dans la situation actuelle, c'est de profiter de la situation du moment pour flinguer l'actuelle mécanisme de régulation des prix de l'électricité, ce qui contribuera à isoler l'Allemagne et contribuerait à lui ôter toute idée de revenir au statut quo ante. Et donc d'augmenter par là son engagement en faveur de l'Ukraine. Mais il faut pour cela tuer son modèle économique basé sur l'importation d'énergie fossile par chère depuis de la Russie. C'est hors sujet avec le nombre de centrales ou l'EPR.
  15. Difficile d'y voir une quelconque distribution gaussienne autour de la route. Et une seule et pauvre trace de chenilles dans les champs. Non je ne vois qu'une possibilité: celle d'un fermier qui fait les semis au Smerch ou au grad.
  16. Sans prétendre à une quelconque exhaustivité, à chaud: 1. On fait le ménage chez nous d'abord sur les réseaux d'influence et ceux qui sont compromis. Le statut quo tranquille n'est plus possible, on fait le constat que la Russie était un tigre de papier: sur le plan économique on le savait, et ça va pas s'arranger. Sur le plan militaire, c'est une surprise mais on prend le constat avec sang-froid et on ne prend plus de pincettes pour s'attaquer sérieusement aux réseaux Russes d'influence. https://www.lemonde.fr/international/article/2016/08/05/cecile-vaissie-moscou-a-developpe-plus-qu-un-soft-power-une-politique-d-influence_4978882_3210.html 2. Les armes: Exocets, des Caesar encore et toujours plus et on remplacera (ça coute 5 millions / pièce, donc une broutille et autant qu'un Bayraktar dont la Turquie vient d'offrir un exemplaire), les 20 mirages 2000-5 d'Ares et Procor vendus par le Qatar et le Brésil et basés à Istres (même si c'est inefficace en pratique, car pilotes formation toussa, au moins symboliquement, on se remet au niveau du barrouf du Bayraktar) et du coté des Leclers, on doit pouvoir faire quelque chose et augmenter la part de ceux qu'on souhaite rénover dans le cadre d'Azur, afin de combler d'éventuelles donations. On évacue les Sagaies qui pourront occuper les BMP et autres BTR (on en avait encore 40 en 2020 et 100 en 2013). 3. Le politique: On se désolidarise de l'Allemagne sur l'énergie, on suspend le calcul du prix de l'électricité en fonction des énergies fossiles et on démarre en coordination avec les pays d'Europe central et d'autres un embargo de facto sur le gaz et pétrole Russe. On justifie ce revirement par les élections législatives qui nous apportent enfin la sérénité d'un gouvernement établi et d'une majorité de gouvernement (un langage que les Allemands comprennent bien).
  17. Les Russes restent des maîtres en matière d'espionnage, et le savoir-faire issu du KGB n'a pas été perdu. Seule l'analyse (comme souvent en dictature) pèche pour des raisons intrinsèques à ce mode de régime politique. Un début de réponse de Mitrokhin (avec l'historien Christopher Andrew) sur les journalistes Français de l'époque et les relations avec le KGB, extrait d'un article du Monde de l'époque à la sortie du livre (1999): https://www.lemonde.fr/archives/article/1999/09/16/le-kgb-avait-tisse-un-vaste-reseau-d-influence-en-france_3569774_1819218.html Qu'est-ce que tu veux que les services Français aillent faire du nettoyage dans un nid de vipères ? Potentiellement le mec que tu vas prévenir est peut être lui même un agent. Ajoute à cela la position de ton patron (le PR donc) assez ambiguë avec la Russie, quelques affaires bien moisies au plus haut du pouvoir (Benalla et surtout le contrat de V. Crase avec un oligarque Ouzbek bien en vu à Moscou ). https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/12/17/affaire-benalla-vincent-crase-en-garde-a-vue-dans-l-enquete-sur-le-contrat-russe_6023210_3224.html
  18. On joue collectif dans l'équipe des valeurs qu'on partage (j'ai pas dit qu'on s'aimait ni qu'on était pote hein). On échange une petite posture solo, détenue à 100% mais totalement irréaliste par une contribution diluée mais restante significative dans une alliance élargie. Aujourd'hui, la situation c'est qu'on fournit une contribution moyenne à petite (selon le métrique de comparaison, en rapport de PIB, de PIB par habitant, aux stocks disponibles etc...) qui ne nous permet absolument pas de peser ni face à VVP (qui ne comprend que çà) ni dans l'alliance (dont le chef de file joue sa peau et verse le sang). Et en même temps on joue une petite partition solo et unique, désaccordée du reste de l'orchestre, et seulement accompagnée par un plus grande joueur de pipeau qui est aussi le meilleur fossoyeur de nos intérêts (ie l'Allemagne donc).
  19. Bon rétablissement à toi ! Pour le reste, oui la Turquie joue une très bonne partition pour ses intérêts. Bon, elle est en cela légèrement et naturellement aidée par sa position sur le Bosphore et les Dardanelles, la capacité à faire circuler à sa seule marine militaire des navires entre la mer noire et la méditerranée, des avantages compétitifs et stratégiques impossibles à égaliser pour aucun pays de l'UE. La convention de Montreux lui donne une grande latitude pour interpréter ce qui relève de la menace ou non de sa sécurité. Notons d'ailleurs sans perfidie qu'elle entame un conflit avec la Syrie, dont la protection est en partie assurée par les Russes. Ces derniers sont militairement déjà trop occupés. Mais si toutefois ils leur venaient à l'idée de soutenir d'un peu trop près la Syrie, alors la Turquie pourrait s'estimer en belligérance avec la Russie et lui fermer les détroits également aux navires civils. Grosse responsabilité vis à vis du reste du monde, mais j'estime cette situation enviable à celle des Russes.
  20. On va pas se priver de continuer de lire de bonnes raisons d'éviter l'humiliation de la Russie. Quand je faisais remarquer que les médias Russes donc en fait l'état à proprement parler, font savoir qu'ils refusent le dialogue en des termes véhéments, on me répond "baliverne et laisse pisser", ce sont des journalistes qui valent pas mieux que Fox News. Quid alors de Medvedev, vice-président du conseil de sécurité de la fédération de Russie ? Lequel conseil est présidé par VVP avec Patrouchev en secrétaire général. Il y a en Russie une continuité d'actions, de tons et de posture entre l'appareil d'état et les "médias".
  21. Déclarations ambiguës de Zelensky, mélangeant une sensibilité aux pertes humaines tout en affirmant que ça renforce la détermination de l'Ukraine à résister. C'est certainement destiné à une audience US influente en vue d'augmenter les livraisons d'armes. Et en prime, une pique au PR. https://www.lemonde.fr/international/live/2022/06/07/guerre-en-ukraine-en-direct-la-russie-bombarde-et-progresse-toujours-dans-le-donbass-des-actions-de-partisans-signalees-derriere-ses-lignes_6129173_3210.html
  22. VVP ne veut PAS nous parler et il ne sait même plus comment nous le dire, à part à travers des trouffions télévisuels ou des tables de 15 mètres. Il veut un tête à tête avec les US, qui les ont renvoyé à juste titre à des discussions bilatérales avec chaque pays semblant poser problème pour leur sécurité. Pourquoi c'est à la France de justifier combien de temps elle refuserait de parler à celui qui refuse d'emblée de lui parler ? Evidemment, si demain il change d'avis, le téléphone sera toujours décroché à l'Elysée. Un media en régime totalitaire fait passer les messages de son autorité, sinon y'a des "rédac chefs" qui disparaissent. Aux US, les media représentent l'hystérie du peuple, pour le meilleur et souvent pour le pire.
  23. "il faudra bien discuter" oui mais la faut comprendre que ça ne sera pas avec nous. La télé russe est un média d'état totalitaire, où la propagande au pays du KGB est soigneusement planifiée et calculée. Rien n'est laissé au hasard. Il n'y a pas d'équivalent en Russie de liberté journalistique ou polémique. Je rappelle la réponse de VVP au PR qui était interrogé sur l'état profond que dénonçait le président en France : "je ne sais pas ce que c'est l'état profond. En Russie, il y a un état qui obéit à son président". Mettre sur un même niveau la télé russe et américaine est donc un contresens. Pas pour l'aspect qualitatif mais parce que d'un côté tu as un univers journalistique et de l'autre un organe d'état. Edit: le contexte de la déclaration de VVP et source https://www.monde-diplomatique.fr/2020/09/ENDEWELD/62194
  24. Lorsque les propagandistes d'un état quasi-totalitaire s'en prennent à un chef d'Etat, on peut penser que c'est a minima cautionné par le pouvoir. Pour le moment, je ne vois toujours pas les intérêts qu'on tire de notre position "médiane", et la Russie en rigole désormais ouvertement. Comment voulez-vous maintenir ouvertement (le ouvertement est important, car officieusement, tout le monde discute avec tout le monde y compris les pires ordures) un canal de dialogue dans ces conditions ? https://www.lindependant.fr/2022/06/06/guerre-en-ukraine-quest-ce-que-le-macroning-ce-mot-invente-par-les-russes-pour-se-moquer-demmanuel-macron-10341894.php Source-mère:
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