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olivier lsb

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Tout ce qui a été posté par olivier lsb

  1. Limiter les Casus Belli ? Opérer un découplage culturel, économique, sociétale de sorte à devenir complètement étranger l'un à l'autre ? Est-ce que les Baltes devraient avoir pour premier souci de faire dans la dentelle pour les quelques centaines milliers qui ne sont pas rentrés dans la mère patrie à la chute du mur ? On peut comprendre qu'une telle politique ou plus exactement, une non-politique et le statu quo qui en découle, ne soit pas parmi les premières priorités à l'agenda. Il y a quelques nationalités (Chine, Russie, Turquie, allez pourquoi pas les US à leur façon) sur Terre qui opèrent un contrôle très étroit de leur diaspora, où que vous soyez, quelque soit votre parcours d'intégration locale. Vous êtes susceptible de devoir coopérer, que vous le vouliez ou non (c'est même inscrit dans la loi officielle en Chine). Et si c'est non et que je ne peux pas vous atteindre physiquement, je vais bien vous trouver un parent au pays sur qui faire pression pour vous faire plier, vous obliger à exécuter les instructions que je vous donnerai en dépit de votre volonté. 50 ans de rideau de fer que nous n'avons pas connu, ça mérite un peu d'humilité sur la question de savoir comment gérer "l'ethnie" de l'ancien occupant. Nous on a jamais connu çà, car l'ancien occupant a fait profil très bas immédiatement.
  2. Mais tu peux comprendre quand même qu'à leur place aux Baltes, s'ils repassent sous influence Russe, les droits civiques seront à nouveau à géométrie variable, et à leur détriment. Et qu'à choisir, mieux vaut des droits à géométrie variable pour les minorités au sein de l'UE, que des droits à géométrie variable pour la majorité Balte, sous domination Russe. Mais à la fin de Diou ! Les gens se protègent comme ils peuvent quand ils sont que 6 millions à 3 pays et sans nuke, en jouant les règles acceptées (au sein de l'UE), donc il est où le problème ? Comment peut-on sincèrement le leur reprocher ? Vraiment, j'essaie de comprendre. Je crois que les nombreuses déportations en cours, mouvements de population si t'as pas de passeport Russe dans les territoires occupés etc... parlent d'eux même et résonnent terriblement dans les territoires ex URSS.
  3. Géorgie, tous les coups d'état dans les pays Africains récemment, qui contrairement au Soudan, se sont déroulés avec un large appui des populations locales et les opérations d'agitation par Wagner/GRU jamais très loin.
  4. L'UE je pense en sait un peu plus que toi (nous) sur la question, et n'a pas trouver matière à redire, c'est un fait. Donc on va le répéter: la minorité en question est étrangère au pays d'accueil. Et elle n'est absolument pas privée de droit: ils peuvent travailler, aller à l'Eglise de leur choix y compris celle qui a une forme de Mosquée, avoir accès aux soins dans les mêmes conditions que les Lettons, être propriétaires, exprimer leurs opinions, ne pas être poursuivi pour celles-ci, manger de la salade Russe, péter en cyrillique etc... Seules certaines professions leurs sont interdites, celles qui sont régaliennes. Et le droit de vote idem. Mais que l'on me dise à la fin où est le drame dans cette situation ? C'est celle de millions d'étrangers installés dans l'UE et parfois depuis longtemps. Ils sont étrangers dans ce pays, même s'ils y vivent depuis 30 ans. On en trouve aussi en France, je ne comprends pas où est le drame mais je prendrais très mal qu'un Allemand où un Grec me dise quels droits accorder aux minorités vivant en France. Ou articule toute son action diplomatique autour de ce qu'il pense que je devrais faire sur la question.... Ca n'est pas çà le respect des souverainetés. C'est bien le problème du piège Russe, doublé d'une pose en cheval de Troie quand la communauté est installée à l'étranger. Peut pas en vouloir aux Baltes d'être méfiants sur ce point, les exemples sont légions. Ce n'est pas simplement de droits dont on parle, c'est de naturalisation et donc de droit de vote national. Quand on voit les compromissions et trahisons des pantins du Kremlin, élus en Ukraine dans le passé, en Géorgie et je ne parlerais même pas de celui mal élu en Biélorussie, il suffirait qu'une minorité pro-russe un peu motivée et toujours fidèle à Moscou, "Lettone de papier", fasse basculer une fois les résultats d'une élection pour qu'il n'y ait plus de retour en arrière possible. Couplé aux techniques de guerre hybride, la conquête du pouvoir dans des démocraties libres et ouvertes aux idées et aux informations, c'est devenu un jeu d'enfant pour Moscou. Je reste toujours fasciné par les milliers de déclinaisons de whatboutism qu'on a pu lire sur ce topic. C'en est devenu presque un jeu pour moi, où je tâche de deviner le prochain point "GodWinBlessFuckin'Merica" La Lituanie, c'est une frontière avec le reste de l'UE, la seule des trois pays Baltes, et autour de 10% de minorité Russophone. Ce n'est ni le même cul de sac, ni le même enjeu démographique que pour la Lettonie et l'Estonie. Dire que ça détend un peu plus les 2,8 millions de Lituaniens sur la question, par rapport aux 1,8 millions de Lettons, ce n'est pas exagéré. Et ça permet de trouver un autre consensus national.
  5. Il est tombé sur l'Ukraine, avec une question largement instrumentalisée sur la langue Russe. Permets donc aux pays Baltes, qui ne tiennent à l'Europe que par 50 km de corridor, coupés (jusque là) des grandes puissances de l'OTAN, sans aucune profondeur stratégique et avec 7 fois moins de population (les trois pays réunis !) que l'Ukraine, déjà fort dépeuplée par rapport à la Russie, d'avoir quelques craintes légitimes à ce sujet. Lesquelles sont traitées par des dispositions souveraines à ces pays, sans qu'aucun des organismes judiciaires très tatillons de l'UE, n'ait jamais trouvé quoique ce soit de sérieux à redire. Hors de l'UE, en position de faiblesse, avec la transnistrie prêt à être instrumentalisée en conquête Russe complète du territoire Moldave. D'ailleurs, c'est avec la guerre en Ukraine qu'on découvre à quel point ce pays vivait sous la coupe des mafieux du Kremlin et dans la peur. Mauvais exemple. Est-ce corrélé ? Y a-t-il une relation de cause à effet ? Impossible à dire. Quant à la justesse du choix, encore faut-il être capable de l'apprécier à sa juste valeur historique: ni toi ni moi n'avons vécu 30 ans sous une dictature pour ensuite se voir poser la question de la naturalisation de l'ethnie principale du pays oppresseur. Je dis oppresseur car ces pays se sont libérés d'une alliance contrainte et non désirée. Les lettons ont d'ailleurs été en guerre contre les soviétiques pour leur indépendance entre 1918 et 1920. Je pense qu'il serait sage de laisser l'appréciation de la justesse de ce choix aux citoyens de ces pays trois pays de l'UE.
  6. Pardon ? Je crois qu'il y a des comparaisons qu'il faudrait s'abstenir de faire, surtout quand le chef de l'état en question est sous mandat d'arrêt international pour crimes contre l'Humanité, à l'initiative de la France d'ailleurs. Y aurait-il donc un deux poids deux mesures par comparaison avec les chefs d'état des pays Baltes qui ne sont pas sous mandat ? Pour le reste, quelques ordres de grandeurs à bien avoir en tête. On ne parle pas de 300 migrants repêchés en Baltique méthode Aquarius: la minorité Russophone d'Estonie et de Lettonie, c'est entre 25 et 30% de la population totale. Ce sont des proportions énormes, potentiellement très déstabilisatrices en cas de naturalisation. La Lituanie @Alexis, c'est moins de 10% de Russophones: ça explique déjà les choix différents qui ont été opérés entre les pays Baltes. Pas d'idéologie, mais du pragmatisme avec un objectif commun: éviter à tout prix la déstabilisation de ces petits pays par l'instrumentalisation de la communauté Russophone, qui donne de facto à Moscou un "droit de libération". Et n'essayez même pas de me convaincre que ça n'existe pas ! Pour le reste, soit ces habitants ont un passeport Russe, grand bien leur fasse, soit ils ont un statut de non citoyen. Et contrairement à ce que le nom suggère, ce statut permet de confirmer un grand nombre de droits, et d'entériner seulement quelques exceptions par rapport à la nationalité. La page wikipédia est très bien faite, un extrait particulièrement savoureux: https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-citoyens_de_Lettonie En résumé, non seulement la liste des restrictions est absolument bénigne et de bon sens pour des non nationaux, mais en plus, il se trouve que l'Homo Sovieticus n'était pas si Sovieticus que çà car il continuait de pratiquer une discrimination à l'envers, positive envers les soviétiques Russes et au détriment des soviétiques Baltes. Et les Baltes en ont bouffé pendant près de 50 ans. Alors aujourd'hui les larmes de crocodiles versées par les anciens Soviétiques Russes privilégiés sous l'URSS, et qui bizarrement ne souhaitent pas retourner en Russie pour autant... Ca me fait doucement rire. Voilà pour l'ambiance en 92, le comportement des frères Russes vis à vis des Lettons, au moment de leur expulsion vers la Russie. Je crois que beaucoup ont un romantisme fantasmé au sujet de ce qu'était l'URSS, les Soviétiques et leurs premiers représentants ethniques: les Russes. Ces gens n'étaient pas aimés et se détestaient entre eux. Les discours disant le contraire, c'est de la politique de propagande. Désolé mais je comprends les Lettons.
  7. Ne crois-tu pas que c'est d'abord aux Baltes d'en décider ? Et que bizarrement, aucune de ces populations ex-URSS; modèles de démocratie au sein de l'UE, n'en n'est arrivée à cette conclusion. Ca mérite d'être respecté non ? T'imagines un Polonais nous donnant l'injonction de naturaliser tous les Algériens de France pour qu'enfin, on arrête les chamailleries à deux balles autour de la colonisation, parce que c'est forcément cette mesure qui, de son point de vue lointain, résoudrait le problème.... Depuis le début, on ne respecte pas ni ne souhaite comprendre les choix, considérations et opinions de ces pays et populations, ayant pourtant vécu sous l'ex URSS. Ton argument en est un très bon exemple, mais il a été à l'image de notre diplomatie de ces 20 dernières années.
  8. Ils sont menacés de quoi ? J'ai lu l'article, je n'ai pas trouvé une seule menace. Uniquement une litanie de jérémiades typiques du narratif Russe consistant à se faire passer pour des victimes tel un Neymar après 20 roulades au sol. Mais je suis prêt à entendre de quoi sont menacés ces gens habitant au sein d'un pays de l'UE et non pas en Russie. Mais j'attends toujours. Ah si il y avait une chose dans l'article, ces Russes sont privés du droit de vote aux élections locales. Comme en France au passage, et j'en ai les larmes aux yeux.
  9. Les menaces sur les pays Baltes continuent. Pour le moment, c'est de la rhétorique mais qui ne devrait même pas exister et l'Histoire sait où ça peut mener.
  10. Un bouclier de tranchée, l'idée parait intéressante. Mais dans l'environnement extrêmement darwinien de la guerre en Ukraine, qui reconfigure la nature des conflits armés pour les années à venir, cette idée n'a pas encore percée ni dans un camp ni dans l'autre. Séduisant sur le papier et dans le contexte d'entrainement, mais irréalisable en pratique ?
  11. Cette tribune est très intéressante car elle aide beaucoup à comprendre l'attitude passive, en soutien ou en opposition à la guerre, et met en évidence une chose qu'on avait quelque peu oublié sous nos latitudes: la fanatisation d'un peuple reste une des meilleures armes de ses dirigeants. Tchernychev explique comment un peuple sans illusion, ne possédant rien, habitué à savoir ses dirigeants le voler, trouve un refuge de fierté et d'engagement dans cette guerre. Pour le reliquat d'opposition (mères, veuves, opposants), l'argent fait le reste. L'orgueil et la fierté, donc les mensonge du Kremlin et l'argent: les leviers clés pour le soutien de cette guerre par la population Russe. Au complet: https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/12/02/le-peuple-russe-vit-peut-etre-le-meilleur-moment-de-sa-vie_6203497_3232.html
  12. Ne serait-on pas plutôt sur un scénario 1ere guerre du Golf, ou l'on annexe un territoire pour ses ressources (pétrole et gaz au Guyana, annulation de dettes au Koweit à l'époque) ? Le scenario d'une annexion a t-il sérieusement une chance de réussite ? Les US et le Brésil laisseraient faire ? J'aurais tendance à dire que non pour les US, mais les relations Venezuela - US semblaient s'être réchauffées pour calmer les cours du pétrole suite à la guerre en Ukraine. Maduro a t-il mis également le Guyana dans la corbeille ? J'aurais du mal à croire que quiconque lance une telle initiative sans s'assurer, a minima, de la passivité US sur la question. Je crains que si ni les US ni le Brésil ne s'y opposent, la séance de pop corn ne dure pas longtemps. Ca a toujours été ma crainte, pour nos propres intérêts en France et en Europe, que la guerre en Ukraine créé un dangereux précédent en matière d'annexion et de casus belli infondé pour déclencher une guerre de territoire : cette guerre est le dernier clou dans le cercueil de l'ordre international à l'approche occidentalo-orientée. Le "Sud global", pour ce que ça veut dire, aura beau jeu de parader de cette liberté et indépendance de mouvement retrouvée, ça va déchanter quand les peuples et certains pouvoirs réaliseront qu'il s'agit plutôt du "Bordel Global".
  13. "l'impérialisme du Guyana".... Défense de rire. Pourquoi faire compliqué avec l'Histoire, alors que plus c'est gros, plus ça passe.
  14. Je vais élargir ta citation de l'article si tu me permets, car si la source honorable du Monde fait bon chic bon genre, le papier dit justement que le bouquin et son auteur sont allés un peu loin en simplification. Je dis çà juste au cas où on serait tenté d'en tirer de mauvaises conclusions par mauvaise foi ;)
  15. Bien sur, mais mon point était de dire que vu de loin, l'entrainement "survie" des NOSA et autres pilotes est une couverture plutôt pratique pour dissimuler un vrai entrainement de pilote d'avion de chasse, sur 2000 a fortiori. Entrainement qui je pense, a eu lieu chez nous mais que fidèle à notre habitude de discrétion, nous n'avons pas communiqué dessus.
  16. Une arlésienne... Pas plus que les F-16, alors que eux sont bien annoncés officiellement depuis des lustres. Au sujet des 2000, j'ai personnellement commencé à avoir des doutes quand je ne sais plus quel porte parole de l'armée avait annoncé il y a des mois qu'on entrainait des personnels uniquement aux procédures de survie en cas d'éjection, mais jamais Ô grand jamais au pilotage de chasseurs.
  17. *corrompu Le résultat est le même au final, mais moins par imbécilité sinon que par avarice. Schroeder, les autrichiens et certains par chez nous en portent la responsabilité.
  18. Nouveau déconvenu gazier pour la Russie. Avec constance, la Chine décline tout avancement sur le projet power of siberia 2, ou demande des conditions exorbitantes.
  19. Ceci serait l'explosion de l'usine de moteurs des chars Russes.
  20. Je te propose une source à sujet, pour méditer la question. C'est dimanche cinéma de brousse. Cette peur panique de la contagion Jihadiste, c'est quand même assez signé, et ça ne me semble pas être local... Les effets de "l’influence » comme nouvelle fonction stratégique française ?
  21. Je veux bien qu'on partage une information supposément extraordinaire, source à l'appui. Mais si vous vous étiez donné la peine de lire la source partagée, vous vous seriez rendu compte qu'elle invalide complètement le coté putaclic du titre. Quelques extraits En gros, Boris a débarqué et a répété ce que les Ukrainiens savaient déjà, et aussi ce qu'ils voulaient entendre à l'époque, à savoir que le combat continuerait et que les occidentaux ne contraindraient pas les Ukrainiens à des négociations à leurs dépens. En revanche, Arakhamia confirme un point intéressant: en cas de trêve, les Russes se réorganiseront et continueront de s'en prendre à l'Ukraine, si on leur donne un répit à leur condition. Il souligne en creux, même s'il ne le dit pas textuellement, qu'une défaite est nécessaire pour les calmer. Donc absolument rien de révolutionnaire dans ce qu'on savait jusque là. D'ailleurs, Arakhamiia le confirme lui même et le rôle des occidentaux est on ne peut plus honorable et prudent : Donc en fait, cette interview démontre plein de choses mais pas ce qu'on voulait faire dire au titre: - Les ukrainiens ont bien essayé de sincèrement négocier avec les Russes, contrairement à ce qu'on a pu entendre ou lire de source douteuse - Les occidentaux ont tout fait pour ne pas avoir à être impliqués militairement, via des garanties de sécurité qu'ils ne voulaient pas accorder dans le contexte de l'époque - L'axiome de départ de la délégation Ukrainienne et de la classe politique Ukrainienne, c'est que les Russes continueront de s'en prendre à l'Ukraine s'ils obtiennent un répit, en l'absence de solution politique forte et définitive. Ce point fait consensus à tous les niveaux, et c'est pas les occidentaux qui l'ont engrainé dans la tête des Ukrainiens...
  22. Un très bon fil de Tatarigami qui fait le point sur Avdiivka Quelques points: - Les russes ont diminué les assauts mécanisés et passent sur des assauts d'infanterie débarquée, par petits groupes (un peu comme Wagner à Bahkmout) - l'utilisation de bombes guidées par les Russes est croissante et malgré l'imprécision, pose problème du fait de la puissance des charges - la pointe nord du saillant Russe est entravée par une logistique sous tension, du fait de l'éloignement de l'arrière et des conditions météorologiques - pas d'établissement Russe permanent dans l'usine AKHZ, mais une prise de contrôle partielle du complexe industriel au sud de la ville
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