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Karg se

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Tout ce qui a été posté par Karg se

  1. Il s'agit d'une solution définitive au problème de l'énergie, la retarde de quelques décennies n'est pas important, ce qui importe c'est d'avancer et de progresse. ITER va être le premier réacteur à fusion qui produit plus d'énergie thermique qu'il ne reçoit d'électricité, c'est un premier pas. Je suis partisan du déploiement d'une première génération de réacteur à sel fondu et spectre rapide pour retraiter nos déchets nucléaires. A la fin de cette génération il faudra choisir entre une seconde génération au thorium ou un basculement direct à la fusion. Dans tout les cas la fission restera une énergie relativement sale à cause de l'usage de noyaux lourd. Il ne faut pas aborder le problème comme ça, c'est une énorme problématique, avec de nombreuses approches, et les équipes qui travaillent sur les différents concepts discutent et échangent, via les publications scientifiques et des conférences régulières. Les avancés des uns et des autres sont exploités par tous, car au final ils essayent tout de faire la même chose: confiner un plasma stable, régénérer le tritium, développer des matériaux qui encaissent les neutrons rapides.
  2. Evidemment ça n'allumera pas l'atmosphère en entier, mais il y aura forcément du carbone dans les composants de la bombe, et l'oxygène aussi peut réagir si la température augmente trop. Au final il sera très difficile d'imaginer la puissance réel de l'engin. Et qui plus est c'est inutile, on peut déjà faire une bombe H d'une puissance infini en ajoutant des étages.
  3. En gros le problème de la fusion c'est température et pression. Si on compresse et on chauffe assez (ce qui physiquement parlant est un peu la même chose) on peut déclencher les réactions de fusion. Une bombe H ou Iter ne dépasse pas vraiment les 100-150 millions de °K, hors pour avoir une bombe propre, sans neutron qui s'échappent et vont s'incruster dans tout les atomes qu'ils trouvent pour les rendre instable (=radioactif) il faut atteindre 700 millions de degrés pour la fusion aneutronique la plus facile. Le problème c'est que si on monte trop haut en température (ce qui sera le cas dans une bombe) il est possible d'atteindre d'autre cap (1Md de degrés pour le carbone, et du carbone il y en a partout) et faire fusionner des atomes non prévu dans la réaction... D'où l'allusion de l'essai de Castle Bravo, où le lithium 7 a fusionné contre toute attente. Personnellement je ne testerai pas ce genre d'engin dans l'atmosphère terrestre.
  4. C'est difficile de te faire un topo, il y a deux types d'info: celle des labo de recherche, qui publient, mais ça part un peu dans tout les sens, c'est très loin de l'application. De l'autre coté c'est des start up qui racontent ce qu'elles veulent. Ce qu'on peut dire à ce stade c'est qu'on a progressé extrêmement vite entre la découverte du graphène, l'invention de méthodes de fabrication près industriel et la mise en évidence d'innovation de rupture avec ce matériau. Où en est vraiment Ningbo Moxi Co. Ltd? ils ont annoncés construire une usine capable de produire 300t de graphène par an, mais bon c'est la Chine.... Idem au USA SiNode Systems a réussi a gagner un prix important et à lever des fonds au printemps, il va quand même leur falloir quelques années pour sortir un proto. Matériaux rare, taille des morceaux produit faible (on ne peut pas faire des feuilles infinis, ce qui serait le Graal), et beaucoup d'énergie parce que le rendement est faible.
  5. Comme je l'ai déjà expliqué ici, la France investi 300ke sur 3 ans pour le thorium, et 600M d'euro sur le programme Astrid voué à l'échec. La Chine investie des centaines de million de dollars sur un programme de RSF.
  6. Il faudrait une bombe à fusion aneutronique, c'est possible en théorie de monter suffisamment haut en pression et température (600 millions de °K), mais avec quelle amorce? De l'antimatière? Les bombes à fusion actuelle ne dépassent pas vraiment les 100 millions de °K nécessaire pour amorcer la fusion. Ensuite le caractère aneutronique serait très difficile à assurer à 100%, d'abord parce qu'en théorie la fusion serait aneutronique à 99.9%, ce qui fait quand même beaucoup de neutron qui vont irradier l'environnement, ensuite parce qu'avec de telle condition il a fort a parier que plein d’éléments apte à la fusion vont s'y mettre, créant une sorte de réaction en chaîne (pas forcément exothermique d'ailleurs) incontrôlable: à 1Md de °K c'est le carbone qui fusionne, à 2Md l'hydrogène... bref un truc pas prévu comme à Castle Bravo. Pour autant une bombe H c'est relativement propre, l'essentiel de la radioactivité durable provient de l'uranium, en sacrifiant un peu de puissance on peut en avoir une bombe "propre".
  7. Tout à fait d'accord, sauf que le nucléaire n'est pas un secteur de libre marché. Le marché aujourd'hui ne fait que rattraper au vol les vaines tentatives de transition vers les énergies "renouvelables". Du fait de l'augmentation rapide du prix de l'énergie les économies de nombreux pays se sont tournée vers l'immobilier et d'autres secteurs non productif à bulle spéculative. Cette décision salutaire fut prise dans une situation de crise. Elle démontre deux choses évidente à qui connait la mentalité française: on n'agit pas avant d'être au bord du gouffre mais on est capable de changement drastique à court terme. Une nouvelle crise pétrolière pourrait provoquer un choc similaire, mais il faudra d'abord que les solutions techniques soient sur la table, qu'elles viennent de chez nous ou d'ailleurs (nos premiers REP furent construit sous licence, pour le thorium on ira se coucher devant les chinois).
  8. Cadrer les conditions d'exploitation, c'est un point de vue rationnel. Tu crois que des gens comme Placé ou Duflot on une approche rationnelle? Lipietz? Bové? Non, qu'ils sont théoriciens misanthropes ou carriériste politicien, ils ne vont en aucun cas soutenir une approche nuancé d'un problème (cela dit qui défend une approche nuancé d'un problème de nos jours?).
  9. Désolé pour le HS mais Pellerin n'a jamais menti et la justice a confirmé son innocence face à ces accusations calomnieuses . Affirmer qu'il a menti est donc de la pure diffamation. Il n'a jamais nié les retombés mais a scientifiquement conclue à leur innocuité, ce que l'INVS confirme rapport après rapport.
  10. Karg se

    MUNITIONS A L'URANIUM APPAUVRI

    Normalement il provient des "déchets" de la phase d'enrichissement, ce qui permet d'avoir de l'UA "propre". Si on l'extrait de retraitement de combustible usé, il est "sale", et devient bien plus dangereux à manipuler et employer. Tu peux faire du sarin dans ton garage, il n'y a pas besoin d'équipement spéciaux, ce n'est que des réactions chimiques simples. Faire un alliage de métaux c'est plus compliqué, l'oxyde d'uranium du minerai fond à 1100°C, pour faire les pastilles en céramique des centrales nucléaires c'est surtout par voix chimique: on concentre, on mélange la poudre et on cuit le tout. On ignore quelle est la composition exacte de l'UA militaire, mais c'est sans doute plus compliqué et couteux que de la chimie organique.
  11. Comment veux tu engager ce type de prospection dans le climat écologiste extrémiste ambiant? C'est du suicide politique.
  12. Ca fait combien de temps que la production pétrolière stagne? depuis 2005 Quand va-t-elle suffisament décroitre pour que le prix explose? sans doute après 2020 Le cout de l'énergie a une énorme part de responsabilité dans les difficultés économiques de certains pays: France, Espagne, Portugal, Grèce, bref tout ceux qui n'ont pas de gaz ou de pétrole chez eux, ne peuvent laisser le marché ajusté leur monnaie et n'ont pas ou plus d'industrie capable de payer la facture énergétique. La situation actuelle résulte d'un prix encore trop faible des énergies fossiles, une crise économique de basse intensité et d'une population vieillissante et moraliste écolo-bobo qui refusent la prise de risque technologique. Fait monter le chômage à plus de 25% (chiffre officiel), le carburant à 5 euro le litre, et tout le monde acceptera d'avoir un EPR dans son jardin ou un proto de RSF: rien n'est plus insupportable qu'une baisse du niveau de vie, les gens finiront par accepter les "sacrifices" nécessaire. La transition se fera en catastrophe, la préparation actuelle est très mal orienté car elle est dans les mains de politique, mais elle se fera quand la situation deviendra vraiment tendu. On est plateau pétrolier, le prix monte mais pas vraiment plus vite que les gains de rendement, on en reparlera dans quelques décennies. De toute façon les quelques technologies qui nous manque ne sont pas encore prête, mais il y a 5 ans on ne savait même pas par où attaquer le problème (qui parlait de thorium et de batterie de voiture au graphène avant 2008?).
  13. Ouai, c'est la CRIIRAD, 0 crédibilité. D'autre part les char Leclerc sont très très lourd vu leur taille, à mon avis ils sont blindés à l'uranium, et ça dépasse très largement le volume importé. Le stock d'UA en France c'est plus de 200 000t, et ça augmente de 8000t par an... Si on ne tape pas dedans c'est purement pour des questions stratégique énergétique. Et je maintiens qu'on peut faire du sarin dans son garage, si t'a besoin de verrerie je peux t'indiquer quelques fournisseurs de laboratoire qui te vendrons tous ce dont tu a besoin.
  14. Pas vraiment, on un gros stock d'U238/UA, on n'a pas eu besoin d'importer de la matière, sauf si on a décidé de ne pas taper dans notre stock pour des raisons stratégique à long terme (RNR). Reste que faire une bombe nucléaire est beaucoup plus difficile que faire des armes chimiques, il faut forcément une installation lourde, c'est moins discret.
  15. C'est une voix possible, mais nos politique ignorent la question du thorium. Néanmoins cela pose quelques problèmes: Ces réacteurs ont besoin d'une amorce, du l'U233 (thorium irradié), ou de l'U235 ou du plutonium (idéalement sous forme de déchets nucléaires HALV). Toute la technologie est US et date des années 60-70. Les chinois l'ont visité quelques années avant de la lancer leur programme. Dans tout les cas ça signifie une coopération avec les USA, ce sont les seuls à détenir ce savoir. Pour l'instant. On ne trouve pas de plan tout pret sur internet, ça reste un concept très innovant. Pas seulement, tout les combustibles actuels et prévu pour les RNR sodium sont des céramiques d'uranium, donc le genre de produit qu'on doit renouveler et retraiter souvent. Avec un RSF c'est fini, le retraitement se fait sur site et en continue. La problème centrale des RSF est la gestion de sels à base de fluor, de lithium et de bérylium à haute température. La corrosion semble maîtrisé avec l'alliage à base de nickel et de titane, mais il reste quelques étapes clés du retraitement en ligne qu'il faut approfondir. Ca n'a rien d'insurmontable, mais toute nos têtes d’œufs du CEA sont des physiciens purs, c'est Areva qui s'occupé de la partie chimie pour retraité la sauce après. Au final on a un CEA pro RNR sodium et le CNRS pro RSF à spectre rapide et haute température. L'un a un concept voué à l'échec et un budget de 600M d'euro, l'autre le concept parfait et un budget de 300ke. Cherchez l'erreur. La Chine, l'Inde et la Norvège sont sur les rails, pas nous, on croit qu'on va se passer de pétrole avec des éoliennes et qu'on va vendre des brochettes d'EPR. C'est pathétique
  16. Tu te trompe lourdement, regarde ce qu'ils se passent en Europe: les écologistes antinucléaires sont prêt à accepter n'importe quoi, y compris le gaz et le charbon. Ils se contrefoutent du RCA. Filtré? non ça se "pêche" avec des toiles en polymère. Ca coute plus cher que le minerai actuel, mais ça n'augmenterai pas de façon significative le cout de l'énergie électrique: le cout de l'uranium est quasi négligeable. Il n'y a pas d'alternative à un monde sans énergie fossile. Ce sera un mix de nucléaire et d'ENR, qui dépendra des richesses en site ENR locaux, où le retour aux cavernes. Techniquement parlant c'est la panacée si on l'associe à un réacteur à sel fondu: surgénérateur, réduction drastique des déchets en quantité, dangerosité et durée d'activité, ressource quasi inépuisable (900kg de thorium pour an et par réacteur d'un GW, le thorium est aussi commun que le plomb). Le problème est triple: Ce n'est pas un système militarisable: produire du plutonium en masse avec ce type de centrale n'est pas possible, on ne peut pas tremper des barres d'uranium dedans et l'U233 issu du thorium contient des impuretés très gênantes pour l'électronique Ces réacteurs brisent tout le système en place de fabrication de combustible solide: c'est la fin de la vente lié, n'importe qui pourra balancer un sac de thorium frais dans la cuve. Il s'agit d'un système plus chimique que nucléaire, il est difficile d'avoir de regrouper ces deux compétences.
  17. Tout à fait d'accord sur Astrid, ce projet ne sert à rien: personne ne déploiera des réacteurs au sodium à grande échelle, c'est trop risqué en cas de crash. C'est une technologie mort née, comme le moteur thermique rotatif. D'autre concept de la Gen IV sont bien plus résilient, ce cela sans équipement externe: la prochaine génération de réacteur devra s'appuyer uniquement sur les lois de la physique pour éviter les accidents. Il n'y a qu'une seule technologie qui est capable d'assurer: les réacteurs à sel fondu, où le combustible liquide est associé à un sel d'où aucun radionucléide ne peut sortir (sauf le tritium). Pour la fusion je trouve les investissements actuels trop faible. Keynes expliqué la forte croissance du confort moderne par l'énorme effort d'épargne au début de la révolution industriel, ce qui a permis d'accumuler un énorme capital très vite. Nous sommes face à la même problématique, mais dans un cadre scientifique: nous devons accumuler rapidement un maximum de donnée et d'idée et les tester, ce qui coutera certes un peu de confort immédiat, mais sera très bénéfique à long terme. Offrons à nos descendant autre chose que le RCA.
  18. Tu te trompe lourdement, on finira les réserves de pétrole conventionnelles, puis non conventionnelle, puis de gaz classique, puis de gaz de schiste, puis on passera massivement au nucléaire quand il n'y a aura plus rien à brûler. Stopper le RCA est perdu d'avance parce que les écologistes ont fait le choix d'une position ultra radicale: ni CO2 ni nucléaire, hors cette position n'est pas économiquement réaliste. Certains d'entre eux ont changés de positions, mais ils restent ultra minoritaire. Toutes la masse de pression politique va vers ce choix absurde et suicidaire, et les pétroliers l'approuvent car cela va faire durer pour au moins quelques décennies leurs positions ultra dominante. Quand il n'y a aura plus rien on rallumera Superphoenix ou on "découvrira" l'uranium marin. On a mit 20 ans pour construire un parc nucléaire qui assurent 30% de notre énergie primaire, moins d'un demi siècle suffirait pour basculer en totalité.
  19. Tout à fait, mais regardez bien les hauts et bas de la politique nucléaire/ENR: elle suit le court du pétrole. Après le choc pétrolier on construit et recherché à tout de bras, après le contre choc tout s'arrête, depuis le choc de 2007-2008 on recommence à se poser des questions. Tient en ce moment des prospections pétrolières ont repris dans le sud Ouest, de nouveaux puits de pétrole sont devenus rentable autour de Parentis...
  20. J'ai du mal à croire que les réacteurs à sel fondus, dont le proto a fonctionné avec n'importe quel combustible dans les années 60, ne seraient pas maîtrisé aujourd'hui. Ce qui coutera c'est mettre en place l'infrasctructure pour les fabriquer en masse. Au plan technique, il n'y a pas d'aléa. Pour la fusion il ne faut pas fermer la porte du paradis, cela coute certes cher mais l'enjeux est rien de moins qu'une énergie infini et quasi gratos si on va jusqu'à la fusion aneutronique.
  21. Faux Faux aussi SuperPhoenix a été fermé car il n'était pas viable en temps que tête de série, ce sera Astrid le démonstrateur (confirmé durant l'été 2012). Jospin a accepté ce petit cadeau aux écologistes parce qu'il savait que ce réacteur avait déjà été pleinement exploité au plan scientifique, ce qui était son rôle depuis 1994. Le plan économique était sans intérêt, à l'époque on n'était pas à quelques milliards d'euro près, le pétrole était à 20-25 dollars le baril. Maintenant on peut sans doute regretter de ne pas avoir un petit GWh de puissance supplémentaire, même un peu capricieux.
  22. Bidon, un bel article de propagande bobo pro Al Qaeda. Ce blog est une source de désinformation, face à l'opposition des internautes ils ont même fermé les commentaires, ils ne croient plus ce qu'ils racontent.
  23. Ridicule, c'est un trait historique intrinsèque à la culture française et qui dépassent très largement les politiques économiques des dernières décennies. Les français étaient comme ça avant la naissance de Keynes.
  24. Karg se

    [EBRC/Jaguar]

    J'ai l'impression que les décideurs hésites encore. Un châssis de VBCI raccourcis en 6x6 et applatie, une tourelle 40 CTA, ça rentrerai dans la case 25. Et hop on a notre EBRC stanag IV. Pour faire du lourd basse intensité on reprend un chassis VBCI 8x8, on l’aplatie si possible et on lui cale la tourelle 120 pole. Et hop stanag V et 30-35t.
  25. Si on obtient une source d'énergie électrique infini en volume, fiable, et peu couteuse (ce qui sera le cas avec de la fusion aneutronique puisqu'il n'y aura pas de cycle vapeur) on pourra ensuite s'amuser à faire du carburant de synthèse, qu'il soit combustible ou simplement de l'hydrogène. On en revient à un problème de fond: soit on attaque le problème à long terme, en espérant avoir une ou un ensemble cohérent de technologies qui résolvent le problème de l'après pétrole, soit on essaye de faire un transition voué à l'échec à cause de limitation intrinsec des technologies misent en oeuvre. Subventionner le solaire PV et l'éolien est une perte de temps et d'argent irréparable, je n'ose pas imaginer les progrès sur la fusion si ces dizaines de milliard annuels avaient été investis dans ITER et d'autre projet du même type.
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