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true_cricket

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Tout ce qui a été posté par true_cricket

  1. C'est l'opinion de son auteur, qu'il partage avec lui-même. C'est dommage qu'il s'arrête au milieu du gué en ne regardant que les arguments qui vont dans son sens, et pas les autres (par exemple, si de de jure est le plus important devant le de facto, pourquoi avoir fait un référendum puisqu'il y est argumenté que légalement la Crimée a toujours été russe? Ou encore, quid de la souveraineté des Iles Kouriles, de facto russes mais qui n'ont jamais été transférées par traité du Japon par la Russie? Également, un oubli de l'absence de revendications de la Russie sur la Crimée durant plus de 50 ans, revendication qui ressort du chapeau - telle une prétention truquée du moyen-âge pour justifier une guerre ou une annexion pour une raison souvent fumeuse au final.). Cela me laisse le goût d'un article monté pour appuyer une idée préconçue.
  2. Je pensais à la puissance de calcul pour faire le traitement automatique de l'image des différents satellites, et faire le tri malgré la météo et les brouillages pour continuer à donner une position prédite au missile.
  3. Mouais. Ça demande une belle puissance de calcul et une sacrée liaison de donnée pour réussir ce genre d'exploit.
  4. Et donc, à partir de combien de personnes tranche-t-on la chose entre une invasion et... rien? A la lecture de votre texte, je comprends que tout est excusable puisqu'il il n'y a pas eu de déferlante de chars russes sur l'Ukraine.
  5. Le TASM (Tomahawk Anti-Surface Missile) n'est plus déployé ni produit depuis une vingtaine d'années. En plus d'être lent, son guidage posait problème : attiré par les radars, il n'est pas très adapté tactiquement de nos jours (mais puor moi les USA l'ont retiré du service bien avant les déploiements massifs des radars plaque, donc c'est une autre raison qui a conduit à son retrait).
  6. Deux des trois précédentes "invasions" russes (Est de l'Ukraine et Géorgie) n'ont pas d'intérêt stratégique évident. Et pourtant ont eu lieu.
  7. Bah, la forme des étraves, c'est un peu une religion. Donc on aime ou on n'aime pas. Mais son efficacité, on la verra aux résultats (ou pas), d'ici là, on ne peut que suppputer. Car selon les études, ça marche ou ça marche pas. Mais ça a d'autres avantages que la simple tenue à la mer.
  8. Je pense qu'avant de lancer ce type d'affirmation il va falloir procéder à un décompte long et laborieux de toutes les protestations de chacun. Car l'issue en me paraît pas tranchée dans un sens ou dans l'autre.
  9. C'est pour cela qu'il y a deux FS et un B2M basés à terme à la Réunion.
  10. La convention de Montreux applique aux Détroits (nom propre, avec une majuscule), qui traite en fait des Dardanelles et du Bosphore. C'est une ancienne dénomination, a l'instar du Pont, qui est désigné de nos jours par "Mer Noire". Negatif : comme on peut le voir sur Openstreetmap où les eaux territoriales sont tracées avec une bonne précision, il n'y a pas d'eaux internationales dans le Pas-de-Calais : http://www.openstreetmap.org/export#map=9/50.7877/0.8185 A la décharges des USA, les lybiens et les chinois ont une vision fort extensive de la notion d'eaux territoriales. Le franchissement du Canal de Suez n'est pas totalement relevant de la CNUDOM, mais beaucoup du droit egyption. D'ailleurs, les israéliens se sont longtemps vu refuser le passage.
  11. Sauf que moi, de mon expérience et de mes yeux, en entrant dans tout détroit ou état archipélagique, j'ai toujours vu les aéronefs être désarmés, ou mieux, rangés dans les hangars. Donc ça sort d'où ce "tout le monde le fait" ? En plus c'est ridicule d'un point de vue de sécurité pyrotechnique.
  12. C'est a minima impoli que de conserver des aéronefs armés visibles. Pour le reste, cela se discutera à l'ONU dans des discours trop soporifiques pour que je les lises...
  13. Si les aéronefs sont mis en vol, c'est une violation caractérisée du paragraphe 19.2.e/ ou f/. Pas grand chose avec le b/ qui nous intéresse ici et qui est plus compliqué à interpréter.
  14. Je ne sais pas si cela rentre dans cette catégorie-ci ou non : b) exercice ou manœuvre avec armes de tout type ;
  15. Section 3 - Passage inoffensif dans la mer territoriale Sous-section A - Règles applicables à tous les navires Article 17 - Droit de passage inoffensif Sous réserve de la Convention, les navires de tous les États, côtiers ou sans littoral, jouissent du droit de passage inoffensif dans la mer territoriale. Article 18 - Signification du terme « passage » 1. On entend par « passage » le fait de naviguer dans la mer territoriale aux fins de : a) la traverser sans entrer dans les eaux intérieures ni faire escale dans une rade ou une installation portuaire située en dehors des eaux intérieures ; ou b) se rendre dans les eaux intérieures ou les quitter, ou faire escale dans une telle rade ou installation portuaire ou la quitter. 2. Le passage doit être continu et rapide. Toutefois, le passage comprend l'arrêt et le mouillage, mais seulement s'ils constituent des incidents ordinaires de navigation ou s'imposent par suite d'un cas de force majeure ou de détresse ou dans le but de porter secours à des personnes, des navires ou des aéronefs en danger ou en détresse. Article 19 - Signification de l'expression « passage inoffensif » 1. Le passage est inoffensif aussi longtemps qu'il ne porte pas atteinte à la paix, au bon ordre ou à la sécurité de l'État côtier. Il doit s'effectuer en conformité avec les dispositions de la Convention et les autres règles du droit international. 2. Le passage d'un navire étranger est considéré comme portant atteinte à la paix, au bon ordre ou à la sécurité de l'État côtier si, dans la mer territoriale, ce navire se livre à l'une quelconque des activités suivantes : a) menace ou emploi de la force contre la souveraineté, l'intégrité territoriale ou l'indépendance politique de l'État côtier ou de toute autre manière contraire aux principes du droit international énoncés dans la Charte des Nations Unies ; b) exercice ou manœuvre avec armes de tout type ; c) collecte de renseignements au détriment de la défense ou de la sécurité de l'État côtier ; d) propagande visant à nuire à la défense ou à la sécurité de l'État côtier ; e) lancement, appontage ou embarquement d'aéronefs ; f) lancement, appontage ou embarquement d'engins militaires ; g) embarquement ou débarquement de marchandises, de fonds ou de personnes en contravention aux lois et règlements douaniers, fiscaux, sanitaires ou d'immigration de l'État côtier ; h) pollution délibérée et grave, en violation de la Convention ; i) pêche ; j) recherches ou levés ; k) perturbation du fonctionnement de tout système de communication ou de tout autre équipement ou installation de l'État côtier ; l) toute autre activité sans rapport direct avec le passage. Article 20 - Sous-marins et autres véhicules submersibles Dans la mer territoriale, les sous-marins et autres véhicules submersibles sont tenus de naviguer en surface et d'arborer leur pavillon.
  16. Disons surtout que le "libre passage inoffensif" tel que décrit dans la CNUDOM et des avions armés sur un pont d'envol font assez mauvais ménage.
  17. true_cricket

    PADSX

    Il y a un biais de raisonnement : l'effet de série n'est pas un but en soi, et je ne vois pas ce qui le justifie. Le politique s'en contrefiche, lui il donne un montant financier pour -au mieux- se procurer un outil militaire ou -au pire- faire tourner l'économie de sa circonscription. Le militaire s'en contrefiche, lui ce qu'il veut c'est la capacité militaire finale. Si elle est mieux obtenue avec un gros que deux petit, il souhaitera le gros. L'industriel s'en contrefiche, tant qu'il fait des bénéfices pour ses actionnaires, et que ses BE/usines tournent.
  18. Je suis étonné que le personnel de pont d’envol porte les mêmes codes de couleur qu'aux USA ou en France. Je veux dire que cela ne va pas de soi de prendre les mêmes concepts et principes sur les marquages, qui eux-mêmes découlent de l'organisation du personnel travaillant sur le pont d'envol.
  19. true_cricket

    PADSX

    Argument fallacieux à mon sens : garder le Foch en complément n'avait que des coûts pour une utilité tactique frôlant le nul. C'est là que nous divergeons. Tout ce qui est annoncé ici comme une force pour l'acquisition d'un "petit" porte-avion, je n'y vois pour ma part rien qui lui soit spécifique et qui ne puisse être installé sur un "grand" porte-avion. A la lecture des arguments, je comprend que vous ne voulez pas un "petit porte-avion", mais en fait un "porte-avion simple" (low-end). La tôle ne coûte pas grand chose dans le prix d’achat d'un navire : Un porte-conteneur de 200m coûte dans les 500M€.
  20. true_cricket

    PADSX

    Et un petit porte-avion à 1.5G€ (coût hypothétique car je ne suis pas convaincu qu'il y ait tant de gain à faire sur la coque du navire), ça fait 500M€ d'économie sur 40 ans, le tout pour avoir des capacités militaires divisées par deux. C'est pas tellement moins cher, et c'est incomparablement moins utile. La question n'est pas "petit PA" mais "un ou 2 PA". Un porte-avion ça se produit à l'unité, pour l'export le produit sera conçu au besoin du client, selon ses capacités. Même pour les patrouilleurs il y a de profondes adaptations au client, alors pour un porte-avion, je n'ose pas imaginer l'amplitude des modifications. Enfin, on ne se prépare pas à la guerre du passé, mais à la guerre du futur. Et est-on certain que les prochains déploiements ne nécessiteront que "4 à 10 avions"?
  21. true_cricket

    PADSX

    Mais... pourquoi vouloir absolument faire un petit porte-avions alors que ce n'est pas la ferraille qui coûte, mais les équipements installés (radars, armes, catapultes, brins d'arrêt, et surtout groupe aérien embarqué). Le seul point négatif d'un navire plus gros sur le coût, c'est sa consommation probablement supérieure (puisque déplacement supérieur), et encore, pas sûr, comme on peut le voir pour FTI, plus petit que FREMM mais ayant besoin de la même puissance propulsive pour aller à la même vitesse.
  22. C'est une torpille de contact qui a été tirée, pas une torpille à dépression. Mais qui utilise encore des torpilles de contact? On remarquera quand même que la torpille de contact a tout de même vrillé la coque. Il est fort probable que les lignes d’arbres ne puissent plus propulser le navire, et que les vibrations de l’explosion aient engendré nombre de ruptures de collecteurs et des brèches de structure interne. Je doute que ce navire arrive à rallier un port si l'on le souhaitait. Il n'y a pas de limite à ce que l'humain peut faire, en effet. A part remonter le temps et aller plus vite que la lumière. Les bathyscaphes arrivent bien à -10 000m. Mais il y a une limite à l'utilité militaire. On notera que les sous-marins russes classe Alfa et Papa sont en titane et non en acier, ce qui leur permet de plonger plus profond. Mais que personne n'a repris cette idée depuis.
  23. Bienvenue dans le monde réel. En ce qui concerne les exportation russes vers l'Algérie, ça ferait quand même bien cher payé pour un petit coup de station-service. A la limite du ridicule si cela était vrai et s'ébruitait (ce qui ne sera pas le cas de toute façon - pour l'ébruitage-)
  24. true_cricket

    PADSX

    ?? Ça parait facile sur du papier, mais au final cela revient à changer un paquet de choses dans le navire par rapport à ce qui est connu : modifications de la stabilité (et donc recalculer ses ailerons), de son déplacement (et donc de sa vitesse, et de ses performances manœuvrière), modifications structurelles qui descendent bien plus bas que le simple pont (pour absorber les efforts et le nouveau poids dans l'ensemble de la structure du navire), modification du pont sous le pont d'envol pour prendre en compte les hiloires qui descendent plus bas (ou remonter le pont d'envol). Tout cela pour... une plate-forme trop petite pour opérer des Hawkeye et trop sensible aux avaries de combat pour prendre le risque de perdre les rafales embarqués? Autant repasser à al planche à dessin. Sauf que l'on n'a aucune idée de la performance de ces navires. Notamment leur hydrodynamique qui date d'il y a 40 ans, qui renchérit leur coût de possession par leur consommation en combustible. Ce qui est une solution adaptée aux USA (réduire le coût d'achat en augmentant son coût de possession) ne l'est pas forcément en France. Et de toute façon, on achète les FTI pour faire tourner le bureau d'étude de DCNS, alors il me semble totalement incongru de vouloir construire un porte-avion sans faire tourner le bureau d'étude de DCNS. On va rester souple sur les propulsions solutions miracles. Laissons au bureau d'étude le choix de la propulsion à la lecture du profil d'emploi du navire (temps passé à chaque vitesse). J'ai des doutes sur la faisabilité de la chose, notamment: sur la de la vapeur produite -pression, température, quantité- (est-elle compatible avec une catapulte à vapeur) pourquoi vouloir une catapulte à vapeur quand l'unique fournisseur ets maintenant passé à l'EMALS et que les USA déverminent le chose à notre place la vapeur requiert un condenseur, donc beaucoup d'eau froide (>plutôt dans les fonds), tandis que la turbine à gaz requiert beaucoup d'air (soit en haut, soit dans les fonds avec des grosses conduites d'aspiration et d'échappement). Donc une TAG dans les fonds prend beaucoup plus de place que sa simple compacité laisse penser, et une TAG dans les hauts signifierait un collecteur de vapeur qui descende jusqu'au condenseur, avec les risques associés. Concrètement, ajout d'un entrepont (ou d'un pont entier), car revoir tous les locaux sous le pont d'envol d'un BPC, c'est d'une part obérer e clair de hauteur sous hiloire du hangar, et d'autre part redistribuer tous les locaux sous le pont d'envol, qui paraissent inutiles mais qui sont en fait indispensables. SI j'en crois "Architecture navale: connaissance et pratique", avec de très bons yeux, on y retrouve, la salle de briefing avia, la salle de sport, des centrales de ventilation, les buanderies, un stockage armes légères (? légères pour les hommes ou pour les hélicoptères?), les coquerons (les stocks de bières !), la salle de détente équipage et la salle de détente détachement (aéro?). Bref plein de petites choses qui font que sans elles, on ne tient pas longtemps en mer. Pour une fois sur ce sujet, nous sommes d'accord. Mais où mettre les deux catapultes sur un pont aussi petit qu'un BPC, même avec piste oblique? Ce n'est pas qu'une question de masse admissible, c’est aussi une question de surface, e donc d'intégration. Or là, clairement, un BPC ne peut pas faire des miracles : ce n’est pas la bonne base pour un pont d'envol destiné à des avions. Je crois surtout qu'il n'y a aucun rapport entre le "cher" le "pas cher" et la réalité de ce qui est obtenu au bout. Car des "petits programmes pas cher" qui otn été annulés ou ont finis par des grosses daubes, il y en a certainement plein, mais c'est juste que cela n'est psa médiatisé et donc que personne n'est au courant hors des cercles de professionnels. Je crois qu'il y a méprise sur la notion de risque. Le pliage de tôle est totalement maîtrisé aujourd’hui. Tout comme la ventilation ou la survivabilité aux avaries. Ce qui est risqué, c'est l'intégration de matériels multiples, produits à l'unité. Or, 20 ans après, une répétition du CDG peut être construite à l’identique en ce qui concerne sa forme, mais pas en ce qui concerne les équipements qui y sont installés, car ceux-ci ne sont tout simplement plus produits. En conséquence, une répétition du CDG prend à peu de chase près les mêmes risques industriels que la conception à partir d'une feuille blanche. Le "ancien donc maitrisé donc pas cher", c'est pour moi une religion, pas une règle vérifiée par les faits. Pour du pas cher, il faut quelque chose qui soit dans la norme du moment : qui soit connu de tous dans son processus de fabrication, et de conception. Le résultat peut être différent, mais al méthode doit coller au connu. C'est cela qui rend une chose peu coûteuse. La Marine Nationale a certainement des défauts, mais vouloirs accuser aujourd'hui sur des erreur commises par d'autres il y a 40 ans, dont le seul point commun avec les personnes d'aujourd'hui ets la couleur de leur uniforme, c'est un peu fort de café. C'est comme accuser quelqu'un d'un crime de ses grand-parents. En tout cas, une chose est sûre, la Marine Nationale sait ce dont elle a besoin bien mieux que les industriels, qui ne sont là que pour vendre leurs produits. Mais elle ne petu faire qu'avec les missions qu'on lui donne. Et quand la mission du politique n'est pas claire, forcément c'est compliqué. Et si la Marine Nationale peut paraître brouillonne, c'est qu'elle n'est pas monolithique et qu'elle n'est que l'émanation des personnes qui la composent, qui ont chacun leur sensibilité. Et surtout que tout le monde peut s'y exprimer, car il n'y a pas de culte du chef, référent absolu qui aurait raison sur tout. Là, c'est une blague? Rassurez-moi. Mais à la lecture des différents messages, je dirai surtout que c'est exactement ce qui montre la différence entre les deux écoles que j'avais proposées précédemment. La notion de perte d'une capacité qui rend inutile l'outil dans son ensemble, lequel outil devient un simple gaspillage ds efforts des contribuables. Pour moi, un porte-avion qui ne peut agir que sous l'ombrelle protectrice d'une aviation installée à terre, ce n'est même pas la peine de l'acheter. Qu'apporte-t-il par rapport à des bases aériennes? En tout cas il faudra toujours la base aérienne pour les avions de guet aérien. Tout juste le porte-avion permet-il de se passer de ravitailleurs en donnant un peu d'allonge aux avions, avec moins de flexibilité que des avions-ravitailleurs, puisqu'il en donen de l'allonge qu'au dessus de la mer et pas au dessus de la terre. Le plus petit PA VSTOL en service.... On parle du Chakri Naruebet qui n'a aucune valeur militaire? Je ne suis pas persuadé que ce soit un bon exemple.
  25. C'est pour cela que les missiles sont derrière un pavoi et tirés légèrement vers le haut : ils sont masqués pour les radars des autres navires.
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