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true_cricket

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Tout ce qui a été posté par true_cricket

  1. true_cricket

    Les Frégates de la Royale

    Les méthodologies diffèrent entre l'Italie et la France. En France, un navire est admis au service une fois qu'il est pleinement opérationnel (FOC - full operational capabilities). Cela peut prendre plusieurs années entre l'acceptation par l'Etat et l'admission au service actif. Années durant lesquels le navire navigue et réalise tout de même des missions, mais n'est pas capable d'agir sur tout son spectre. Si j'ai bien compris, en Italie, le navire est admis au service une fois qu'il est pris en charge par la Marina Militare. Le reste est une affaire interne sur laquelle ils ne communiquent pas.
  2. Ça fait plus d'un an que ce déploiement est prévu. Et simultanément, la FLF Courbet est en escale à Shangai. On ne va pas arrêter de vivre parceque la CdN fait un ènième caca nerveux. C'est la réponse par le mépris : "je continue mes activités sans tenir compte de ce que tu fais".
  3. EN fait, on en parle pas de 15 années de construction en bassin (contrairement au choix fait/subi pour CDG) mais de 15 ans entre la première tôle et la livraison. Il y a au début une période où les blocs sont faits sur terre-pleine t non en bassin, puis après l'assemblage, toute une partie de phase d’équipement peut être réalisée à quai. Enfin, en méthodologie française, la livraison n'a lieu qu'une fois les essais de recette et les mises au point associées ont été réalisées. Ce qui a lieu après, ce sont les essais de capacité militaire (la différence est parfois subtile sur certains points, je vous l'accorde). TL;DR : ça peut faire nettement moins de temps dans une forme de construction. Notamment car les essais de mise au point sont très long sur ce type de navire où il y a peu de retex.
  4. true_cricket

    Marine Britannique

    C'est une piste pour entraîner le personnel de pont, pas destinée à former les pilotes.
  5. C'est à l'ASA de la Bretagne que la Provence sera rebasée à Toulon. Et après l'ASA de l'Alsace, l'Auvergne est censée remonter à Brest, ce qui correspond au RSA de la dernière FASM. Un canon plus gros? Pour quoi faire, c’est une frégate boostée AA, pas pour de l'appui-feu. Quand à l'adjonction d'un canon sur l'arrière, ce n'est pas compatible avec la forme choisie par la France pour les aménagements arrières (1 hangar central), qui diffèrent des aménagements italiens (2 hangars latéraux).
  6. Mais on en peut pas demander aux FTI de tout faire à la fois : de l'ASM, de l'AA, de l'appui-feu, une grande autonomie. Je pense que différentes versions (export?) de FTI peuvent se placer sur plusieurs de ces segments. Mais j'ai du mal à croire que l'on puisse tout faire à la fois. Or la MN semble avoir mis al priorité sur l'ASM (sonar captas-4), la BITD sur l'AA (radar SF-500). Ca ne doit pas laisser beaucoup de place à bord pour le reste.
  7. Il y a trois faiblesses dans ce raisonnement. D'une part, il ne tient pas compte de la réalité financière actuelle. D'autre part il oublie que là où un Aster30 rentre, un Aster15 peut être installé. Enfin, il omet que l'Aster30 a une portée minimum avant d'être efficace militairement, que l'Aster15 a beaucoup moins (quand l'ASter30 est propulsé par son booster, il n'est pas apte à intercepter - problème que l'aster15 sans booster n'a pas). Mais la capacité militaire de ces missile n'a jamais été prouvée. Donc la question pourrait aussi être : sommes-nous en train de lutter contre des chimères en étant victime d'une intoxication de renseignements? Ou dans une moindre mesure, contre un système qui n'est pas mûr, ou ne le sera jamais? La MN alignera les éléments qui lui seront nécessaires parmi ceux qu'elle aura. Et si le politique n''est pas prêt à assumer la perte du navire, la mission n'aura peut être tout simplement pas lieu. Je ne vois pas de déploiement amphibie où une FTI seule apportera quelque chose de plus par rapport à une FLF. Car si d'aventure il y avait une opération amphibie contre un ennemi bien armé et déterminé, c'est l'intégralité de la flotte qui devra appareiller, tel que ce fut le cas en Libye. Je crois que le problème est vu à l'envers. D'une part, on parle bien de FREMM annulées pour être remplacées par des FTI. L’histoire du remplacement des FLF par les FTI est un fantasme, d’ailleurs les FLF resteront bien en service après l'arrivée de FTI. Et moi, je pênse qu'une FTI n'égalera jamais une FREMM, quoi que les communiqués de presse optimistes de la DGA et de DCNS puissent dire et quels que soient les efforts et les bonnes volontés déployés. Et encore moins si on compare les FTI à FREMM batch II.
  8. L'autodéfense, c'est le rôle premier de l'Aster15, pas besoin d'un Aster30 qui fait pour sa part une bulle de protection bien plus large. Cela marche aussi, certes, mais c'est overkill. La menace des missiles balistiques est-elle vraiment prioritaire, ou est-ce une mode? Y a-t-t’il vraiment une proliférations de ce type de missiles? Ceux qui les possèdent sont-ils ceux qui menacent à court et moyen terme nos intérêts? A comparer aux autres domaines, comme la lute anti-sous-marine par exemple. Je crois qu'il y a maldonne. Les BPC ne sont pas escortés par une FLF mais accompagnés par une FLF. Une mission Jeanne d'Arc n'est pas une mission de combat de haute intensité, c'est une mission de patrouille et de représentation en milieu permissif. Il n'empêche que ce sera forcément davantage de bruit qu'une prop-élec.
  9. Est-ce vraiment au programme 178 de la loi de finance de soutenir l'industrie? On peut soutenir la BITD (ou faire de l'emploi social, ou de l'aménagement du territoire), mais pourquoi cela se fait-il sur le budget "préparation et emploi des forces"?
  10. Mais cela aide-t-il à maintenir une BITD performante, ou bien se contente-t-on de soutenir par des subventions indirectes l'absence de réformes la faible performance d'un outil industriel? Je ne parle pas que de DCNS ici mais bien de l'ensemble de la BITD française.
  11. true_cricket

    Le successeur du CdG

    Et qui a dit que les systèmes actuels n'étaient pas performants contre ces armes?
  12. La MN utilise à fond le concept d'équipe de renfort qui s'ajoute à l'équipage pour les missions particulières qui requièrent des experts très qualifiés : que ce soient les oreilles d'or, les météorologue ou les contrôleurs aériens (tous niveaux, de local à théâtre, d'OM à officier supérieur). Ces micr-ofilières s'intègrent dans les équipages efficacement, car les renforts qu'elles apportent ne déstabilisent pas l'équipage, avec moins de10% de personnes par rapport à 'léquipage (à la différence du concept de "module-mission").
  13. La survie aux avaries et la comparaison des normes dites "civiles" et "militaires" est un sujet extrêmement technique où les béotiens n'ont que rumeur à se mettre sous la dent. Le fond du sujet se niche dans les détails, et les différences ne sont pas si flagrantes qu'il n'y apparaît. D'autant que les normes dites civiles ou militaire ne sont en réalité pas une dénomination claire et masquent en réalité une grande diversité de règlements de construction divers. Chacun a ses forces et ses faiblesses. Et aussi un prix.
  14. Les antifouling en silicone en fonctionnent que sur les navires qui navuguent en permanence. Ce n'est pas le cas de la flotte de patrouilleurs française, qui est en alerte la majorité du temps. Temps durant lequel l'antifouling silicone perd toute utilité car il n'empêche pas la prolifération biologique sur la coque.
  15. Il n'y a pas que la question de la puisance électrique : il y a aussi le fractionnement de cette puissance et la résilience aux avaries. Et la puissance électrique n'est qu'un exemple indiqué parmis d'autres. Si démarrer le radar demande de démarrer un DA en plus, c'est une vraie contrainte sur la conduite du navire et sur la maintenabilité des diesels. Au lieu d'avoir un diesel de rab' pour pallier aux avaries, on se retrouve avec une utilisation complète. Donc au moindre soucis, il faudrait soit stopper le radar, soit réduire la vitesse du navire. D'autres soucis peuvent avoir lieu lors de l'intégration : c'est la puissance frigorigène. Si on dépasse le bilan de froid pouvant être produit, il faut intégrer de nouvelles centrales, etc etc. Donc en retrofit, c'est vite très compliqué, car il faut aussi penser à la signature radar, aux interaction électromagnétiques, aux modes de vibrations, à la stabilité, au réglage du logiciel de la tranquillisation, au vieillissement de la poutre navire, et j'en oublie
  16. La frégate Alsace a vu sa construction débuter l'été dernier.
  17. Ça serait bien. Mais uniquement si le SF500 est prêt à temps pour la sortie des FREMM Alsace et Lorraine. Par ailleurs, je pense qu la piste canadienne est utopique : le tempo des besoins de la Marine Nationale est totalement incompatible avec le tempo des besoins de la Marine Canadienne. Mouais. Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je doute fortement que FTI ait autre chose que du 76mm. Ce serait en effet donner naissance à un FTI bonne en rien et nulle en tout : ni en ASM, ni en AA, ni en AVT.
  18. true_cricket

    Sous-marins S80 avec Tomahawks

    La vitesse? Pour quoi faire exactement? Si les USA ont des sous-marins qui vont vite, c'est surtout pour pouvoir transiter rapidement à travers les océans, leur positionnement géographique. Cela n'a rien d'une nécessité absolue avec un intérêt tactique supérieur. Quand à l'immersion et aux sonars, personnellement, je ne donnerai pas ma main à couper que l'un ou l'autre soit réellement supérieur, les techniques de communication publique des uns et des autres différents tellement que les valeurs données ne sont pas des réalités mais des messages.
  19. On va rester souple sur l’utilité actuelle de l"opération Atalante, qui n'a plus le rendement de 2010... Par ailleurs, ce n'est pas parcequ'il n'y a pas de navire français sous commandement "Atalante" qu'il n'y a pas de navire français qui fait de l'anti-piraterie dans le coin. http://www.opex360.com/2016/11/26/lotan-met-terme-son-operation-la-piraterie-au-large-de-la-somalie/ http://www.opex360.com/2016/11/29/loperation-anti-piraterie-europeenne-atalante-prolongee-jusquen-2018/
  20. C'est à mon sens un peu facile d'accuser un acteur particulier de ne pas agir sur un sujet quand nombre d'autres le pourraient très bien (États, organisations internationale type OMC ou OMS), et que certains savonnent même la planche pour que de telles régulations ne voient pas le jour (comme certains États). L'Union n'est que l'expression des États. On ne saurai lui reprocher à la foi d'agir en forçant la main des États-membres et d'agir selon les souhaits desdits membres.
  21. Mais là je ne vois pas en quoi l'Union Européenne serait responsable des pesticides, farines animales, nitrates et fraudes sur la qualité et l'origine.
  22. C'est exactement ce que dit l’article : le problème n'est pas matériel mais humain. Vu leur consommation (moteur qui commencent à dater) et la taille de leur équipage (même en débarquant les personnels liés aux missiles, torpilles et détections associées), tout cela me semble fort coûteux pour un navire non-furtif qui devra s'approcher des côtes.
  23. En effet, si l'Europe dispose d'effectifs militaires de protection territoriaux pléthoriques, bien peu ont, d'une part, une réelle expérience opérationnelle, et d'autre part la capacité de se projeter. Concrètement, l'armée de chaque pays d'Europe est la vision d'un pays qui doit se défendre seul et commence donc par le socle de sa défense : son infanterie, puis développe son outil selon ses moyens, en commençant par l'armée de terre, puis en ajoutant la souveraineté aérienne et maritime, et en dernier ressort la possibilité d'aller défendre ses intérêts ailleurs que sur le territoire national et la constitution d'un outil décisionnel complet. Mais la somme de ces outils donne surtout de l'infanterie et pas une force militarise cohérente.
  24. Selon la forme de carène, la résistance de vague dépasse la résistance visqueuse entre 8 et 20 noeuds. En effet, la résistance de vague dépend à peu près du cube de la vitesse quand la résistance visqueuse dépend d'environ le carré de la vitesse. Donc on peut réduire la résistance de frottement autant que l'on veut, on ne réduira jamais par ce moyen le facteur dominant des navires rapides.
  25. Ou le prépositionnement, terrestre ou maritime.
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