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Pologne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
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Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://ja.wikipedia.org/wiki/高市早苗 De nombreux membres du Parti libéral démocrate (PLD), et du Nippon Kaigi dont Takaichi se sont opposés, se sont abstenus de voter ou se sont retirés de la Diète en 2011 pour commémorer le 150e anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre le Japon et l'Allemagne, parce que la résolution " condamne à la fois le Japon et l'Allemagne comme des "pays agresseurs" " et " déforme les perceptions historiques ". -
Japon
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2021-09-08/japon/l-ultraconservatrice-sanae-takaichi-brigue-la-tete-du-parti-au-pouvoir.php En 2016, elle avait menacé de révoquer les droits de diffusion des chaînes de télévision en cas de reportage jugé politiquement biaisé. Le Rapporteur spécial des Nations unies sur la liberté d’opinion avait ensuite évoqué « des préoccupations importantes sur le sort des médias indépendants au Japon ». Photographiée en 2011 à côté du chef d’un parti néonazi japonais, elle avait plus tard affirmé avoir été piégée, niant tout lien politique avec l’extrême droite. https://en.wikipedia.org/wiki/Sanae_Takaichi On l'a également vue promouvoir un livre controversé faisant l'éloge des talents électoraux d'Adolf Hitler en 1994 -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.letemps.ch/economie/evergrande-risque-dun-lehman-brothers-chinois (12 septembre 2021) C’est l’entreprise qui fait peur aux marchés financiers en ce moment. Deuxième acteur de l’immobilier chinois, Evergrande croule sous une dette de près de 90 milliards de dollars et des passifs dépassant 300 milliards – l’équivalent du PIB de la Finlande. L’action du promoteur a chuté de 75% depuis le début de l’année, tandis que la cotation de certaines de ses obligations a été suspendue début septembre à Shanghai. Si elle ne stabilise pas sa situation, Evergrande pourrait envoyer une onde de choc dans l’ensemble du système financier chinois, comme la chute de la banque d’affaires Lehman Brothers avait accéléré la crise financière de 2008. -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.japantimes.co.jp/news/2021/09/08/asia-pacific/politics-diplomacy-asia-pacific/xi-jinping-common-prosperity-media-debate/ Dans un pays qui censure régulièrement les points de vue divergents, la volonté de "prospérité commune" du président chinois Xi Jinping a déclenché quelque chose d'inhabituel : un débat animé sur la politique publique. D'un côté, on trouve ceux qui partagent le point de vue du blogueur Li Guangman, dont le commentaire du mois dernier, qualifiant la répression réglementaire de Xi Jinping de "révolution profonde", a été largement publié par les principaux médias d'État. Il proclamait que "le marché des capitaux ne deviendra plus un paradis pour les capitalistes qui s'enrichissent du jour au lendemain" et que "tous ceux qui bloquent ce changement centré sur le peuple seront écartés". Pour contrer cet argument, des personnes comme Hu Xijin, rédacteur en chef du journal nationaliste Global Times, ont réfuté l'article de Li en affirmant que les changements prévus étaient le résultat de politiques unifiées des hauts dirigeants. L'objectif, a-t-il dit, était un progrès social progressif plutôt qu'une campagne de grande envergure équivalente à une sorte de seconde révolution culturelle. Les points de vue divergents dans l'espace médiatique étroitement contrôlé de la Chine - où les journalistes sont régulièrement enfermés - révèlent une confusion interne quant à la portée des intentions de Xi pour freiner "l'expansion désordonnée du capital". Il en résulte une série de déclarations apparemment contradictoires qui donnent le tournis aux investisseurs, alors que les sociétés cotées en Chine voient leur valeur chuter collectivement de plusieurs milliers de milliards de dollars. Toute discorde au sein de l'administration chinoise soulève des questions quant à une lutte pour le pouvoir, d'autant plus que tout cela se produit avant un remaniement de la direction qui a lieu deux fois par décennie et au cours duquel Xi devrait se voir accorder cinq années supplémentaires au pouvoir. Mais, plus fondamentalement, cela représente une incertitude sur la façon dont la Chine peut équilibrer deux objectifs clés : créer une croissance plus équilibrée pour soutenir le soutien du parti parmi les masses, et stimuler les percées technologiques nécessaires pour dépasser les États-Unis alors que les tensions mondiales augmentent. Victor Gao, un interprète de Deng Xiaoping, l'ancien dirigeant chinois qui a mis en place dans les années 1980 des politiques fondées sur le marché qui ont libéré le potentiel économique du pays, a qualifié le débat sur la prospérité commune de "très sensible" et a averti que les messages émis par les hauts dirigeants pouvaient être "exagérés" lorsqu'ils filtraient à travers la bureaucratie tentaculaire de la Chine. "Nous devons nous prémunir contre le danger de surjouer cette campagne de prospérité commune", a déclaré Gao à Bloomberg TV mardi, ajoutant qu'elle pourrait étouffer les entreprises et nuire à la compétitivité de la Chine. "Personnellement, je ne veux pas voir une situation où, par exemple, la recherche de la prospérité commune nuira à l'innovation, à la créativité et à l'esprit d'entreprise, car c'est exactement ce dont la Chine a besoin aujourd'hui ainsi que dans les années à venir." Au cours des dernières semaines, d'autres hauts responsables chinois ont cherché à rassurer les entreprises sur le fait qu'ils n'étaient pas en train de balayer le secteur privé. Lundi, le vice-Premier ministre Liu He, principal conseiller économique de Xi, qui a dirigé les négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis, a déclaré que les politiques de soutien à l'économie privée n'avaient pas changé "et ne changeraient pas à l'avenir". Dans son commentaire sur la "révolution profonde", Li a noté que "le marché de la culture ne sera plus un paradis pour les stars chochottes, et que les informations et l'opinion publique ne seront plus dans une position d'adoration de la culture occidentale". Ce langage a incité certains commentateurs à comparer l'article au premier dazibao - ou affiche à gros caractères - qui a déclenché la Révolution culturelle sous Mao Zedong, laquelle a entraîné des massacres et une destruction économique qui ont duré une décennie jusqu'à sa mort en 1976. L'article de Li a probablement attiré l'attention de responsables de niveau intermédiaire inclinés à gauche, qui ont ordonné qu'il soit publié sur les sites Internet des principaux médias, dont le Quotidien du Peuple, l'agence de presse Xinhua et CCTV, a déclaré Feng Chucheng, partenaire du cabinet de recherche Plenum à Pékin. Mais, a-t-il ajouté, Hu a probablement publié la réfutation lorsque les dirigeants ont réalisé qu'elle était mal interprétée et qu'elle signifiait le retour de la Révolution culturelle. "Toute la bureaucratie est fragmentée et la plupart des gens en son sein n'ont pas une vue d'ensemble", a déclaré Feng. "Ainsi, lorsqu'il s'agit d'annonces politiques soudaines par le haut dirigeant, comme la "prospérité commune", il y a effectivement beaucoup de paris et de suppositions qui circulent." Un article publié par un économiste libéral chinois, qui mettait en garde contre une intervention excessive de l'État qui conduirait à une "pauvreté commune", n'est plus disponible en ligne. Selon Steve Tsang, directeur de l'Institut de la Chine à la School of Oriental and African Studies de l'Université de Londres, le moment choisi pourrait être lié à des réunions clés du Parti communiste - l'une en novembre et le congrès du parti l'année prochaine - au cours desquelles Xi souhaiterait voir ses politiques confirmées et rester plus longtemps au pouvoir. "Le désaccord se situe parmi les gauchistes sur la question de savoir jusqu'où et à quelle vitesse le parti doit aller dans la direction de la gauche, et si le virage à gauche est bon ou mauvais pour la Chine", a-t-il déclaré. "Je vois des éléments de résistance et de malaise, mais pas d'opposition organisée". -
https://www.tagesschau.de/ausland/europa/norwegen-wahl-103.html (13 septembre 2021) La Norvège vote aujourd'hui. Les Verts exigent désormais l'arrêt de l'exploitation de nouveaux gisements de pétrole et de gaz, ainsi qu'un abandon complet de cette activité d'ici 2035. Bien que les Verts ne soient actuellement qu'autour de cinq pour cent dans les sondages, ils pourraient faire pencher la balance au final. Un changement de gouvernement est considéré comme probable, mais cela n'est pas dû au succès des sociaux-démocrates, explique le politologue Rune Karlsen de l'Université d'Oslo : Les sociaux-démocrates n'obtiendront pas de bons résultats lors de ces élections. Il est fort probable qu'il s'agisse du pire résultat de ces 100 dernières années. Mais leurs partenaires de coalition, le Parti du Centre, les Socialistes, les Verts et les Rouges, devraient tous obtenir de bons résultats. Lorsque le rapport sur le climat est sorti en août, la question a vraiment pris de l'ampleur en Norvège et les petits partis en ont profité. https://www.rfi.fr/fr/europe/20200726-réchauffement-climatique-nouveau-record-chaleur-enregistré-l-arctique (26 juillet 2020) Dans l’archipel norvégien du Svalbard, plus connu sous le nom de Spitzberg, la température a battu samedi 25 juillet un nouveau record absolu avec près de 22 degrés. Le précédent datait de 1979. Ce pic de chaleur devrait durer tout le week-end, jusqu’à lundi inclus. Habituellement, la température en juillet avoisine les 5 à 8 degrés dans ces îles qui se trouvent à environ 1 000 kilomètres du pôle Nord.
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[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/ausland/afghanistan-die-unterstuetzerinnen-der-taliban-kolumne-aus-kabul-a-5935cc13-3218-4ed5-a0da-3ebdde7aea12 (11 septembre 2021) Il y a quelques jours, de petits groupes de femmes ont défilé dans les rues de Kaboul ; elles ont insulté les autres manifestants en les traitant de marionnettes de l'Occident, elles ont fait l'éloge des talibans. Ces femmes portaient des hijabs entièrement noirs. Ces foulards ne sont pas typiques de l'Afghanistan. Ils sont plutôt arabes. Beaucoup de ces femmes viennent des madrasas, les écoles coraniques, qui ont été fondées par le ministère de l'éducation - avec l'argent du fonds USAID, d'ailleurs. Le ministère a toujours souligné que les madrasas en Afghanistan ont été fondées pour que les enfants n'apprennent pas ce qui est enseigné dans les madrasas ultra-conservatrices du Pakistan. Le concept afghan serait, pour ainsi dire, un contre-modèle moderne du concept pakistanais. La vérité est que les madrasas afghanes ont également fait subir un lavage de cerveau à leurs élèves ; celles qui y ont été scolarisées en tant que filles sont extrêmement réceptives à la vision extrême du monde et aux enseignements des talibans. Ces jeunes femmes ont alors la même opinion que les talibans sur la bonne façon de vivre. Dans certains cas, leurs propres filles sont devenues trop extrêmes dans les opinions de leurs familles. -
santé Santé publique ressource stratégique?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de rendbo dans Economie et défense
https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/video-notre-dependance-envers-la-production-asiatique-a-lorigine-de-plus-dun-tiers-des-penuries-de-medicaments_4762087.html (7 septembre 2021) En trois décennies, les fabricants européens de médicaments ont pratiquement tous disparu : la production de 80% des principes actifs a été délocalisée en Asie. En 2020, près de 2 500 médicaments ont connu des difficultés d'approvisionnement en France. C'est six fois plus que quatre ans auparavant ! Un Français sur quatre s'est déjà vu refuser la délivrance d'un médicament pour cause de pénurie. Pour fabriquer leurs médicaments, les industriels français sont donc très souvent tributaires d'un fournisseur chinois ou indien, parfois unique. Dans un document diffusé le 9 septembre 2021, la présidente d’un laboratoire français raconte comment l’explosion de l’usine de son principal fournisseur, chinois, l’a contrainte à cesser brutalement la production d'une pénicilline très utilisée à l'hôpital. "Pendant un an, on n'a pas pu produire, et le monde entier a été en pénurie avec cet antibiotique, parce que le fournisseur européen qui restait n'a pas pu subvenir aux besoins, énormes, de la planète entière". -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.faz.net/aktuell/wirtschaft/tv-triell-baerbocks-verbote-und-laschets-co2-neutrales-leben-17534256.html (13 septembre 2021) 2e débat télévisé. Baerbock a dit que "toute interdiction est un moteur de l'innovation". Laschet que "votre vie va s'améliorer si vous vivez carboniquement neutre". Bien sûr, l'amour nouvellement éveillé de Baerbock pour les interdictions et le plaisir de Laschet pour un mode de vie neutre en CO2 ne sont qu'une petite partie de ce trialogue d'une heure et demie. Mais ce n'est peut-être pas une coïncidence si, à la fin de la discussion, un sondage représentatif réalisé par Infratest dimap conclut qu'Olaf Scholz a également remporté la deuxième bataille de débat. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
Tous les 10 ans à partir de 65 ans https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F704 - À 6 ans - Entre 11 et 13 ans - À 25 ans - À 45 ans - À 65 ans - Puis tous les 10 ans -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://blog.mondediplo.net/2011-01-07-Au-Niger-le-cycle-des-crises-alimentaires (7 janvier 2011) Après la « famine » largement médiatisée de 2005, le Niger a fait, une fois de plus, face à une grave crise alimentaire, entre mars et août 2010. Avec les mêmes chiffres, toujours aussi désespérants : plusieurs millions de personnes menacées, des taux de malnutrition infantile catastrophiques. Le président déchu, M. Mamadou, Tandja avait opté pour une dénégation systématique – voire obsessionnelle – de toute crise alimentaire grave et de toute malnutrition infantile, au nom d’une fierté nationaliste et d’un souverainisme radical assez populaires dans le pays. La production alimentaire du pays est très largement fondée sur la culture du mil pluvial, qui reste à ce jour l’aliment de base. Or il s’agit d’un système de production traditionnel, de type semi extensif (défrichements et large recours aux jachères, fumure uniquement animale, culture manuelle), qui, autrefois très bien adapté aux contraintes écologiques et sociales, est aujourd’hui en crise profonde et sans doute irréversible. Les terres disponibles se sont raréfiées sous l’effet de la pression démographique (après le Libéria, le Niger a le taux de croissance le plus élevé du monde (1)). Dans les parties méridionales du pays, les plus fertiles autrefois, mais aussi les plus peuplées, la jachère a disparu et les terres sont épuisées. Tout au long du XXe siècle, la limite des cultures s’est déplacée vers le Nord, dans des zones plus vulnérables, à grands risques pluviométriques, et où d’incessants conflits, parfois meurtriers, opposent éleveurs et agriculteurs. Ces deux activités, autrefois complémentaires (les pasteurs faisant paître leurs troupeaux sur les champs après les récoltes) sont de plus en plus en concurrence : la fumure animale est devenue très insuffisante, les couloirs de passage des troupeaux ne sont plus respectés, et la récolte de résidus des cultures et de paille, qui constituent une complémentation animale devenue indispensable, est une nouvelle source de tension entre les deux groupes. Quant au riz, produit le long du fleuve Niger, dans des aménagements hydro-agricoles à la maintenance coûteuse, il souffre de la concurrence des riz asiatiques, et d’une commercialisation peu transparente, et de toutes façons, ne peut pas combler les déficits céréaliers. Le Niger n’est plus auto-suffisant du point de vue alimentaire, et ne le sera sans doute jamais plus. Il faut aujourd’hui voir cette réalité en face. http://www.fao.org/emergencies/pays/detail/fr/c/317875/ (2020 ?) Depuis plusieurs décennies, le Niger est confronté à une insécurité alimentaire chronique. Les vulnérabilités des ménages ne cessent d’être exacerbées par des chocs récurrents liés à l’insécurité, au climat et aux épidémies, ainsi qu’à des problèmes structurels tels que la pauvreté, la dégradation des sols et le manque d’accès aux services sociaux de base, associés à une forte croissance démographique. La pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (covid-19) a aggravé une situation déjà fragile, entraînant une augmentation des niveaux d’insécurité alimentaire et de malnutrition dans le pays. L’insécurité persistante dans les régions de Diffa, Maradi, Tahoua et Tillabéri, ainsi que dans les pays voisins, continue de forcer les personnes à quitter leurs foyers. Ceci a entraîné une perturbation généralisée des activités agricoles et commerciales, engendrant des déficits de production localisés, une dépendance accrue des ménages à l’aide humanitaire et l’adoption de mécanismes d’adaptation négatifs pour couvrir leurs besoins alimentaires de base. En outre, le rassemblement d’animaux dans des zones sécurisées mais réduites, entraîne une dégradation rapide des ressources fourragères et hydriques disponibles ainsi qu’une augmentation des tensions entre agriculteurs et éleveurs. De plus, la dégradation des terres, les attaques de ravageurs, les déficits fourragers dus à la sécheresse dans les zones agricoles et pastorales et les graves inondations qui ont engendré des dommages et des pertes considérables dans tout le pays, ont entraîné de faibles résultats de production, touchant considérablement les moyens d’existence des ménages et aggravant leur insécurité alimentaire. Selon la dernière analyse du Cadre Harmonisé (décembre 2020), plus de 1,8 million de personnes sont estimées en situation d’insécurité alimentaire aiguë en juin-août 2021, si une assistance adéquate n’est pas fournie. -
Pays-Bas
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Les exécutifs français et néerlandais se fendent d'une déclaration commune. Parmi un certain nombre de principes réalistes comme l'autonomie stratégique, se glissent quelques mythes qui ont la peau dure tels que la la défunte en état de mort cérébrale OTAN, la "croissance durable" et autres "développement durable", ou encore font fi de la contre-productivité des sanctions internationales et intra-européennes. https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/08/31/declaration-franco-neerlandaise-du-31-aout-2021 La France et les Pays-Bas entendent également promouvoir le respect de l’Etat de droit, des droits de l’Homme, notamment la santé et les droits sexuels et reproductifs, l’égalité des droits pour les personnes LGBTQI+ et l’égalité entre les femmes et les hommes partout dans le monde, conformément au plan d’action de l’UE en faveur des droits de l’Homme et de la démocratie (2020-2024) et au troisième plan d’action de l’UE sur l’égalité entre les hommes et les femmes. La France et les Pays-Bas sont déterminés à encourager l’Union européenne à mettre tous les instruments dont elle dispose au service de cet objectif. Dans cette perspective, le nouveau régime de sanctions mondial en matière de droits de l’Homme doit être pleinement mis en œuvre. Ils entendent soutenir la mise en œuvre rapide et efficace du Règlement relatif à la mise en place d’un régime général de conditionnalité pour la protection du budget de l’Union fondé sur l’Etat de droit, qui est entré en vigueur en début d’année et s’applique donc aux fonds européens engagés depuis le 1er janvier 2021. La France et les Pays-Bas œuvrent en faveur d’un plus haut niveau de prospérité économique, reposant sur une croissance durable et verte. La France et les Pays-Bas sont également en faveur d’une approche de santé publique internationale, sous la conduite d’une OMS réformée, visant à garantir un accès universel et équitable aux outils de la santé. À long terme, la France et les Pays-Bas travailleront en partenariat avec d’autres Etats membres de l’Union européenne pour renforcer la sécurité d’approvisionnement européenne en produits de santé et remédier aux vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement, notamment en encourageant au besoin une production et des technologies durables et innovantes en Europe afin d’améliorer notre résilience globale sur le plan sanitaire. La France et les Pays-Bas attachent tous deux une grande importance au développement de l’autonomie stratégique de l’Union européenne, tout en préservant une économie ouverte. La France et les Pays-Bas réaffirment que leurs efforts actuels de relance économique visent prioritairement à moderniser les économies des Etats membres, à accroître la convergence entre leurs économies et à en réduire les disparités, ainsi qu’à renforcer les moyens à l’Union pour définir ses propres priorités au sein d’un monde interconnecté. L’Union Européenne et ses Etats membres devraient être en mesure d’adopter et de mettre en œuvre des décisions de manière autonome, sans être contraints par des dépendances non souhaitées, et tout en continuant de respecter les principes d’ouverture et de coopération internationale. En outre, une fois la reprise acquise, les investissements européens devraient être orientés vers la double transition verte et numérique. La France et les Pays-Bas soutiennent une ambition européenne dans le domaine des technologies quantiques. La France et les Pays-Bas considèrent utile la création d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières. Les deux pays s’engagent à rechercher une convergence sur des initiatives qui renforcent le marché unique, la transformation numérique, à mettre en place des conditions de concurrence équitables pour les entreprises européennes. La France et les Pays-Bas reconnaissent que l’Europe doit se montrer résiliente et capable en assumant davantage la responsabilité de sa sécurité et de sa défense et en allouant les ressources nécessaires à cet objectif. À cette fin, ils sont déterminés à travailler en faveur d’une boussole stratégique ambitieuse et concrète, qui fixera un haut niveau d’ambition en matière de sécurité et de défense pour les années à venir. La France et les Pays-Bas sont résolus à maintenir et à renforcer encore leur étroite concertation dans des régions présentant un intérêt stratégique commun, comme le Sahel, le Levant, le Golfe ou la région indopacifique. La France et les Pays-Bas réaffirment leur ferme soutien à l’Initiative européenne d’intervention (IEI), qui constitue un cadre efficace pour améliorer la culture stratégique européenne commune. À la lumière de la dégradation de l’environnement géopolitique et de sécurité mondiale, la France et les Pays-Bas reconnaissent que l’OTAN constitue la clé de voûte de la stratégie de défense collective de leurs deux pays et soulignent, dans le contexte de la révision du concept stratégique de l’Alliance, qu’une collaboration forte et efficace entre l’Union européenne et l’OTAN n’a jamais été aussi essentielle. La France et les Pays-Bas reconnaissent que le savoir-faire et les instruments à la disposition de l’Union européenne et de l’OTAN peuvent leur permettre de se soutenir et de se compléter. À cette fin, les deux pays souhaitent adopter en décembre 2021 une Déclaration conjointe ambitieuse relative à la coopération UE-OTAN. Renforcer la souveraineté industrielle et technologique européenne est nécessaire, notamment en réduisant la dépendance stratégique de l’Europe, en protégeant les infrastructures essentielles et en développant des technologies clés. La France et les Pays-Bas reconnaissent que la stratégie industrielle de l’UE est un levier indispensable à cet égard. Les deux pays sont favorables à la mise en place de projets industriels européens communs, financés et accélérés par l’Union européenne et ses Etats membres, dans des domaines majeurs tels que l’électronique, la santé, le cloud et l’hydrogène. La France et les Pays-Bas accueillent avec intérêt la proposition de la Commission européenne de créer un observatoire européen des technologies critiques. La France et les Pays-Bas travailleront de concert pour amplifier les efforts de l’Equipe Europe afin de contribuer à une relance verte, solidaire et résiliente dans les pays partenaires, en particulier en Afrique et dans les pays fragiles. Ces partenariats doivent être totalement cohérents avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030, les Objectifs de développement durable et l’Accord de Paris. La France et les Pays-Bas resteront engagés en faveur du renforcement des relations stratégiques entre l’Union Européenne et l’Afrique, en accordant une attention particulière à la stabilité au Sahel et dans la Corne de l’Afrique. -
co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
https://www.tagesschau.de/inland/gesellschaft/scientist-rebellion-101.html (7 septembre 2021) Je suis originaire de Suisse. L'empreinte de notre système financier est vingt fois plus grande que l'empreinte de l'économie nationale suisse. Les politiciens pourraient dire à la Banque nationale de cesser d'investir dans les combustibles fossiles. Si la Banque nationale faisait cela, UBS et Crédit Suisse feraient de même. Mais ça n'arrive pas. Les politiciens s'assurent qu'ils ne dictent rien aux banques. C'est pourtant le plus grand levier dont nous disposons en Suisse. -
[Afghanistan]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de g4lly dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.t-online.de/nachrichten/ausland/krisen/id_90781302/afghanistan-45-weitere-deutsche-aus-kabul-ausgeflogen.html Un deuxième vol de passagers opéré par Qatar Airways a également amené 45 citoyens allemands avec des membres de leur famille depuis la capitale afghane, Kaboul, vendredi. -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Il y a des filiations intellectuelles avec le Pakistan : J'ai déjà parlé du rapport de l'ancien ambassadeur américain en Turquie Eric Edelman ici : http://www.air-defense.net/forum/topic/2812-la-turquie/page/95/?tab=comments#comment-1013491 Voici plus précisément ce qu'il dit sur le Pakistan : https://bipartisanpolicy.org/download/?file=/wp-content/uploads/2019/03/BPC-Turkey-Transformed.pdf (octobre 2015) Dans la même veine, Zeyno Baran affirme qu'à partir des années 1960, "Erbakan est apparu comme un canal crucial des Frères musulmans en Turquie...". Erbakan a été fortement inspiré par les écrits de Sayyid Qutb, en particulier par l'appel de Qutb à l'intelligentsia rurale pour qu'elle s'organise et prenne progressivement le contrôle du gouvernement au détriment de l'élite urbaine". L'universitaire français Olivier Carré qualifie Erbakan de "qutbiste ". Ahmet Yıldız discute longuement de la question, notant que " la pensée islamique [turque] a découvert la pensée musulmane au sens large grâce aux efforts intensifs de traduction de personnalités islamistes de premier plan telles que Mawdudi au Pakistan et Sayyid Qutb en Égypte". Ainsi, affirme-t-il : "La pensée islamique turque a acquis une orientation plus universelle en dépit de ses penchants nationalistes et locaux introvertis... sous l'impact d'une perspective basée sur l'Oumma déclenchée par la littérature islamique traduite et catalysée par les islamistes kurdes... Les mouvements islamiques en Égypte, au Pakistan et, plus tard, en Iran, ainsi que les travaux de Hassan Banna, Sayyid Qutb, Mawdudi et Ali Shariati, ont été particulièrement influents dans l'évolution de la pensée islamique turque vers une conception plus universelle de l'Islam, et ainsi la compréhension que l'Islam n'est pas quelque chose de limité à la vie personnelle mais a aussi des revendications publiques, a pris racine dans la forme turque de l'Islam". Sa [Erbakan] première destination étrangère, symboliquement importante, a été l'Iran, lors d'un voyage qui a également inclus le Pakistan, la Malaisie et l'Indonésie. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
En plus les Anglais fabriquent des sous-marins à propulsion atomique, y compris une nouvelle classe Dreadnought qui doit entrer en service en 2028. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Quelque part ils sont toujours capables de refabriquer les pièces quand elles tombent en panne. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Allemagne & Angleterre : le matériel est toujours en service, même s'ils ne fabriquent plus de nouveaux réacteurs. Il n'y a pas un seul réacteur Areva en Suède, tu dois confondre avec la Finlande. Autrefois. Plus récemment, ils ont développé leur propre technologie et l'ont même vendue aux Emirats. -
Ukraine 3
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Politique etrangère / Relations internationales
Corée du Sud, Corée du Nord, Allemagne, Suède, Angleterre, Canada, Inde. Iran ? -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/culture/2021/sep/09/berlin-museum-humboldt-forum Le Humboldt Forum, musée créé après démolition du palais de la République communiste (siège de la Volkskammer) et reconstruction du palais royal de Prusse bombardé pendant la guerre, vient d'ouvrir ses portes, faisant découvrir toute la complexité de la conscience allemande d'aujourd'hui, entre ostalgie et mauvaise conscience coloniale. Dans une provocation surréaliste, un groupe d'activistes a lancé une campagne pour démolir le nouveau palais ancien et reconstruire le Palast der Republik, avec un plan en cinq points qui imite précisément la campagne des années 90. -
20 ans du 11 septembre 2001
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Teenytoon dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.franceculture.fr/emissions/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-vendredi-10-septembre-2021 En fait, pour le journaliste et historien Garrett M. Graff à lire dans The Atlantic, "l’Amérique a eu à peu près tout faux" dans sa réponse au 11 septembre, , parce qu’elle s’est laissée embarquer dans la rhétorique puérile, manichéenne du monde libre contre l’axe du mal. Parce qu’elle est tombée, sous la pression de George W. Bush et de son vice-président Dick Cheney, dans le piège tendu de la peur et de la vengeance. -
AFRIQUE : politiques internes et relations internationales
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/les-enjeux-internationaux-emission-du-mardi-07-septembre-2021 Quelle transition pour la Guinée ? -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.sixthtone.com/news/1008469/yunnans-elephant-canteen-aims-to-reduce-human-wildlife-conflict (9 septembre 2021) Cependant, les experts affirment que les bases alimentaires comme celle de Jinhong pourraient créer davantage de problèmes à l'avenir, rendant les animaux progressivement dépendants des activités humaines pour se nourrir. Zhang Li, professeur d'écologie à l'Université normale de Pékin, a qualifié la création de la banque alimentaire de 165 acres de "goutte d'eau dans l'océan". "Une banque alimentaire ne peut pas fondamentalement atténuer le conflit homme-éléphant", a déclaré Zhang à Sixth Tone. "La clé est de créer un parc national pour les éléphants d'Asie et d'établir un corridor écologique pour connecter leurs habitats fragmentés." -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.tagesschau.de/inland/btw21/laschet-393.html (9 septembre 2021) L'avenir d'Armin Laschet : Plan A : chancelier Plan B : vice-chancelier (auprès du chancelier Scholz) Plan C : leader de l'opposition si, et c'est un gros "si" ses camarades de la CDU veulent toujours de lui après les avoir menés à la défaite. Plan D : rester ministre-président de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, en suivant les précédents de Johannes Rau (SPD), Franz-Josef Strauß et Edmund Stoiber (beide CSU). Cette hypothèse est audacieuse, car il devrait immédiatement se remettre en campagne pour les régionales de mai 2022. -
Bielorussie. Présent et avenir.
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Tetsuo dans Politique etrangère / Relations internationales
https://jamestown.org/program/the-unstable-equilibrium-of-belaruss-political-crisis/ (8 septembre 2021) Dans le même temps, les autorités ont entrepris un effort massif pour évincer la version occidentalisante de la mémoire collective des Biélorusses des manuels scolaires du secondaire. Parmi les principales révisions prévues, citons : a) les répressions staliniennes sont exagérées ; b) Kastus Kalinovsky (1838-1864), un héros national biélorusse aux yeux des occidentaux, était en réalité Wincenty Konstanty Kalinowski, un Polonais, qui a appelé les Biélorusses à reconnaître la Pologne comme leur foyer naturel et à combattre le joug russe ; et c) le Grand-Duché de Lituanie, dont la Biélorussie faisait partie, n'était qu'un fragment de l'histoire biélorusse (SB.by, 1er septembre). Il est toutefois loin d'être certain que cet effort prendra de l'ampleur. Après tout, en 2019, le gouvernement biélorusse lui-même a envoyé une délégation à l'inhumation des restes de Kalinovsky à Vilnius (Nasha Niva, 22 novembre 2019), non pas parce que Minsk a soudainement trahi son propre article de foi, mais parce qu'il a réalisé que la dépendance unilatérale - c'est-à-dire une dépendance à l'égard de la Russie - était sur le point d'atteindre un niveau critique. Il en va de même pour ce qui est d'avoir autorisé la célébration publique du centenaire de la République populaire de Biélorussie en mars 2018 (voir EDM, 28 mars 2018) [1]. En d'autres termes, ce n'est pas la pureté idéologique ou la recherche académique de la vérité, mais des préoccupations palpables en matière de sécurité nationale qui sous-tendent l'approche sélective du gouvernement biélorusse à l'égard de la mémoire nationale. Quant aux sanctions occidentales contre la Biélorussie, leur seule "réussite" à ce jour a été de perpétuer la dépendance de la Biélorussie vis-à-vis de la Russie. Selon Siarhei Bagdan, un historien biélorusse travaillant actuellement pour la Freie Universitaet Berlin, l'effet le plus néfaste des sanctions est le détournement des flux d'exportation en transit de la Biélorussie vers les ports russes. Selon lui, cela "mine les fondements de l'État biélorusse plus que toute autre chose", y compris toute feuille de route pour l'intégration biélorusse-russe (Svaboda.org, 31 juillet). Dans le même temps, la Lituanie est privée des revenus provenant à la fois du transit biélorusse et des projets antérieurs de la Chine d'agrandir le port de Klaipeda (BNS, 3 septembre). Même Zianon Pazniak [2], le père du nationalisme biélorusse moderne, le fondateur du Front populaire biélorusse et un ennemi juré du président Alyaksandr Lukashenka, appelle maintenant l'Occident à "suspendre les sanctions économiques contre le peuple biélorusse [et] à mettre fin à la politique de blocus économique total, dans laquelle seuls les dictateurs survivent mais le peuple souffre". À l'instar de nombreux autres observateurs, M. Pazniak considère que Moscou est le seul bénéficiaire des sanctions occidentales contre Minsk (Svaboda.org, 4 septembre). L'analyste indépendant Artyom Shraibman (...) pense que le détournement des routes de transit de la Biélorussie vers la Russie pourrait s'avérer encore plus funeste que les programmes d'État Unifié en tant que tels, et il en va de même pour le récent déploiement d'un centre d'entraînement et de combat conjoint de l'armée de l'air et de la défense aérienne près de Grodno, avec un nombre inconnu d'équipements militaires et de combat russes, y compris des avions (Carnegie.ru, 3 septembre). Dans le même temps, le mouvement politique Soglasiye (Consensus), d'affiliation résolument pro-russe, a lancé un appel aux autorités biélorusses pour qu'elles reconnaissent la Crimée comme faisant partie de la Russie (Soglasie.by, 31 août). [1] https://jamestown.org/program/preconceived-notions-obscure-signs-national-consolidation-belarus/ (28 mars 2018) Trois militants de l'opposition biélorusse, dont Vladimir Neklyaev, candidat à la présidentielle de 2010, ont été arrêtés préventivement à Minsk, le 21 mars, alors qu'ils marchaient dans la rue. Au moins l'un d'entre eux a été condamné à une peine de dix jours (Sputnik.by, 22 mars). Tous trois - Neklayev, Viatcheslav Siuchyk et Maxim Vinyarsky - étaient membres du comité d'organisation de la célébration, le 25 mars, du centenaire de la République populaire de Biélorussie (RPB) (voir EDM, 25 janvier). Cependant, contrairement aux autres membres du comité de célébration du centenaire de la RPR, ces trois militants souhaitaient organiser un rassemblement que les autorités municipales n'autorisaient pas, contrairement au concert et au meeting officiellement autorisés dans le centre-ville de Minsk. https://jamestown.org/program/belarus-paradoxes-national-memory-freedom-speech/ (25 janvier 2018) L'opposition biélorusse attend avec impatience le centenaire de la République populaire de Biélorussie (RPB) [3]. Proclamée par un groupe de militants nationalistes le 25 mars 1918, cette entité a existé jusqu'en décembre 1918 sous l'occupation militaire allemande. La RPL ne possédait pas la plupart des attributs typiques d'un État - souveraineté sur son territoire, constitution, application de la loi, monopole de la collecte des impôts et de la coercition, administrations locales ou système judiciaire. Néanmoins, depuis le début des années 1990, l'opposition l'a célébrée comme la toute première tentative d'établir un État biélorusse. Cette année, les autorités ont même approuvé quelques expositions et une conférence consacrée à la RPB, à l'Institut d'histoire de l'Académie nationale des sciences (Belpartizan, 19 janvier 2018). L'opposition, habituellement divisée, a même créé un groupe de travail chargé d'organiser un rassemblement et un concert le 25 mars (Naviny.by, 15 janvier 2018), et a rejeté les tentatives de l'aile la plus intransigeante de l'opposition, dirigée par Nikolay Statkevich, de "privatiser" la célébration (Naviny.by, 16 janvier 2018). Interrogée par Radio Liberty, Natalia Kachanova, chef de cabinet du président Alyaksandr Lukashenka, a déclaré de manière conciliante que "si la société a besoin de cette célébration, nous la marquerons ensemble." Ce n'est donc pas un hasard si, de l'autre côté de la barricade - c'est-à-dire dans les cercles qui penchent vers la Russie mais pas au point de renoncer à l'indépendance - tout ce qui concerne la BPR est traité comme une "technologie politique" subversive. On a beaucoup parlé de la collaboration ultérieure de certains membres de la Rada (Conseil) de la BPR avec les nazis (Sonar2050, 10 janvier 2018). Cependant, les motifs de tensions avec la Russie resteront probablement présents, quelle que soit la forme particulière que prendra le nationalisme biélorusse. Tout d'abord, les prix payés par les entreprises biélorusses pour les hydrocarbures sont toujours nettement plus élevés que ceux payés par leurs homologues russes, et ce non seulement au sein de l'Union économique eurasienne, mais aussi au sein de ce que l'on appelle l'État de l'Union de la Russie et de la Biélorussie. Le 17 janvier, Mikhail Myasnikovich, président de la chambre haute du parlement biélorusse, a soudainement rappelé cet obstacle à l'intégration économique et a même déclaré que le traité de 1999 sur l'État Unifié, qui prévoit des conditions de concurrence égales pour les unités de production russes et biélorusses, devait être pleinement appliqué. Certains commentateurs à l'esprit d'opposition ont toutefois mis en garde contre la poursuite de cet objectif, car d'autres dispositions du même traité prévoient une monnaie unique et une politique commerciale commune à l'égard des pays tiers. Si la Russie devait riposter en exigeant que ces dispositions soient également mises en œuvre, cela ne serait pas en faveur de la Biélorussie (Naviny, 19 janvier 2018). Troisièmement, le procès de trois collaborateurs biélorusses de médias russes touche à sa fin, et non seulement Minsk mais aussi Moscou en attendent l'issue. Les trois auteurs sont accusés de dénigrer les Biélorusses en tant que communauté nationale. Artyom Shraibman, commentateur politique de Tut.by, a récemment fait plusieurs observations significatives sur le procès. Tout d'abord, le code pénal biélorusse ne contient aucun article interdisant spécifiquement les appels à porter atteinte à l'intégrité territoriale et à l'identité de l'État biélorusse. Par conséquent, un article à consonance plus abstraite sur la fomentation de l'animosité ethnique a été invoqué dans cette affaire. Et déterminer ce qui constitue une telle fomentation est, en soi, une zone grise juridique. Ironiquement, les experts employés par le tribunal ont utilisé une méthodologie russe en raison de l'absence de son homologue biélorusse. S'il est vrai que le gouvernement a changé d'attitude à l'égard des russophiles radicaux, qu'il considère désormais comme une menace potentielle, ce revirement n'a pas permis à Minsk de gagner de véritables alliés dans les rangs de l'opposition, car ses membres comprennent qu'ils peuvent toujours être la proie d'un procès à charge politique similaire (Tut.by, 23 janvier 2018). De plus, selon Shraibman, la politique du gouvernement est incohérente. Le 1er décembre 2017, Loukachenka a félicité les Biélorusses à l'occasion du centenaire du premier Congrès pan-biélorusse. Selon la version officielle et populaire de l'histoire du Bélarus, c'est ce Congrès, et non la RPB, qui a exprimé un sentiment "nationaliste sain" - c'est-à-dire le désir, même limité, d'avoir un État sous les auspices de l'Union soviétique naissante. Cependant, Wilhelm Knorrin, Karl Lander et Alexander Myasnikov mettent brusquement fin au congrès. Ces trois dirigeants bolcheviques ont qualifié le biélorusse de dialecte du russe, les Biélorusses de communauté fictive et les tentatives de certains d'entre eux d'obtenir une autonomie, même au sein de la Russie, de criminelles. "Avoir des rues à Minsk qui portent le nom de ces dirigeants et garder leurs héritiers intellectuels en prison en même temps est du pur surréalisme", soutient Shraibman (Tut.by, 23 janvier 2018). Enfin, même les journalistes emprisonnés ont probablement compris que la liberté d'expression et les autres droits vantés par l'Occident sont préférables à la persécution de la dissidence, qu'ils appellent de leurs vœux lorsqu'ils expriment leur nostalgie de l'époque soviétique (Tut.by, 23 janvier 2018). [2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Zianon_Pazniak Il est l'un des fondateurs du Front populaire biélorusse et de Martyrolog Byalorusi, une société commémorant les victimes du stalinisme. Pazniak est à l'origine de la découverte en 1988 des fosses communes de Kourapaty, où ont été enterrés les victimes d'une des purges staliniennes. De 1989 à 1999 il était président du Front populaire biélorusse. Il était député du conseil suprême de la République socialiste soviétique de Biélorussie et de la Biélorussie. Il s'est opposé à l'idée d'une république présidentielle, craignant qu'elle ne conduise à la dictature. Pazniak était candidat à l'Élection présidentielle biélorusse de 1994, mais il a perdu contre Loukachenko, obtenant 12 % des suffrages. En 1996, à la suite des nombreuses arrestations des opposants à Loukachenko, Zianon Pazniak se réfugie aux États-Unis. [3] https://fr.wikipedia.org/wiki/République_populaire_biélorusse La République populaire biélorusse est proclamée le 25 mars 1918 à la fin de la Première Guerre mondiale. Conformément au traité de Brest-Litovsk, la Biélorussie est livrée par Lénine à l'Allemagne, qui l'occupait déjà depuis la guerre.