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Tout ce qui a été posté par Wallaby
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https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/denizeau_pcns_mavi_vatan_2021.pdf Du 25 février au 7 mars 2021 a eu lieu l’exercice « Mavi Vatan 2021 », au cours duquel la Turquie a fait manœuvrer 87 navires, 27 avions et 20 hélicoptères, ainsi que des drones armés (SİHA) et non armés (İHA), en mer Égée et en Méditerranée. Si la Marine a fourni l’essentiel de ces forces, des hélicoptères de l’armée de Terre, des chasseurs de l’armée de l’Air et des éléments de recherche etsauvetage de la Gendarmerie ont également été mobilisés. Souhaitant que ces exercices se renouvellent chaque année, l’amiral Cihat Yaycı, qui dirige désormais le Centre de stratégie maritime et globale de l’université de Bahçeşehir, a estimé qu’ils étaient très importants non seulement pour apprendre aux différents corps mobilisés à travailler ensemble, mais également pour montrer aux partenaires internationaux de la Turquie sa capacité à effectuer de grandes manœuvres interarmées. Il y a ainsi une volonté marquée d’Ankara d’exposer la modernisation rapide de sa flotte et son expertise croissante dans le domaine aéronaval. C’est un élément particulièrement important dans l’idéologie de la Mavi Vatan, car la Marine, appuyée par les forces terrestres et surtout aériennes, doit être le glaive grâce auquel la Turquie pourra défendre sérieusement ses ambitions territoriales. La Marine doit se voir renforcée par le développement d’une flotte de sous-marins modernes (dont six «Piri Reis » basés sur le T-214 allemand, et dont le premier a été mis en service en 2019) et l’acquisition d’un porte-hélicoptères, l’Anadolu, dont la mise en service est prévue pour 2021. En persistant dans sa volonté d’acquérir des missiles anti-missiles S-400 auprès de la Russie, la Turquie a pris le risque de se voir exclue du programme américain de chasseurs furtifs F-35. Or, le porte-hélicoptère Anadolu devait initialement accueillir cet avion de combat interarmées, capable de décoller à la verticale. N’ayant pas d’alternative actuelle au F-35, Ankara envisage désormais de convertir l’Anadolu en porte-drone, une solution alternative qui ne paraît pas à la hauteur des espoirs mis en ce vaisseau. Pour devenir l’instrument souhaité par les théoriciens de la Mavi Vatan, l’armée turque doit donc poursuivre un travail de modernisation qui implique de maintenir une certaine coopération avec ses partenaires traditionnels. En cela, la doctrine ne peut faire l’économie d’une approche diplomatique par laquelle Ankara devra conserver un certain équilibre entre ses alliances anciennes et ses ambitions nouvelles.
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Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ifri.org/fr/espace-media/lifri-medias/nucleaire-bras-de-fer-vue-entre-paris-berlin (7 mai 2021) La France milite pour que Bruxelles classe l’énergie atomique comme verte. L’Allemagne s’y oppose. «Nous sommes à un moment pivot où l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg mettent en œuvre une opposition au nucléaire par tous les moyens», observe Marc-Antoine Eyl-Mazzega, qui voit «ce prosélytisme antinucléaire monter en puissance avec le débat sur la taxonomie». «En Allemagne, quelques hommes politiques libéraux et conservateurs pensent qu’il ne faut pas jeter le nucléaire, mais ils restent très discrets, avec la perspective d’une coalition avec les Verts» issue des élections législatives en septembre prochain, note pour sa part Georg Zachmann, du cercle de réflexion européen Bruegel. La bataille de la taxonomie, souligne Marc-Antoine Eyl-Mazzega, «est en train de fragiliser deux principes: la neutralité technologique, selon laquelle chaque État membre est libre de choisir ses technologies énergétiques dès lors qu’elles sont compatibles avec les objectifs climatiques de l’Union, et la souveraineté nationale sur le mix énergétique». De son côté, la France peut compter sur l’appui de la Roumanie, la Slovaquie, la République tchèque ou la Bulgarie, nucléarisés à l’époque soviétique, la Finlande ou encore la Pologne, qui mise sur l’atome pour sortir du charbon. -
Conflits territoriaux dans la Mer de Chine méridionale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Henri K. dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.ifri.org/fr/publications/editoriaux-de-lifri/lettre-centre-asie/mer-de-chine-droit-de-mer-paradoxe-chinois (7 mai 2021) En temps de paix, les avant-postes fortifiés sur les Spratleys contribuent au suivi permanent du flux sortant ou se dirigeant vers Malacca. De même, les vigies des Paracels observent les approches de Hainan où seraient basées des unités chinoises. Toutefois ces fonctions pourraient être assurées par le déploiement continu et agile des nombreuses unités navales et aériennes de la marine ou des gardes côtes. En revanche ces postes fixes sont extrêmement vulnérables. Leurs positions sont immuables. Les installations qu’ils abritent sont connues, répertoriées, cartographiées. Elles ne bénéficient pas de la couverture d’un système de défense global et sont implantées sur des territoires contestés. Elles seraient donc des cibles aux premiers moments d’une crise majeure. Cette ligne Maginot maritime n’apporte rien à la maîtrise du sanctuaire des eaux profondes du nord de la mer de Chine méridionale, une zone d’importance majeure qui permet le déploiement en sûreté de sous-marins stratégiques. -
Apparemment la notion d'aristocratie est assez élastique. https://fr.wikipedia.org/wiki/Aristocratie Une aristocratie est un régime politique dans lequel le pouvoir est officiellement détenu par une élite minoritaire mais dominante : caste, noblesse ou classe sociale, représentants élus ou cooptés, élite intellectuelle ou technocratique, voire philosophique. On désigne également par aristocratie les membres de cette élite, que ce soit des nobles ou des élus, des notables ou des riches, une nomenklatura ou un establishment, ou tout autre forme d'élite visible ou cachée. Le terme aristocratie vient des racines grecques aristoi (άριστοι), les meilleurs, et kratos (κράτος), pouvoir, autorité, gouvernement. À partir de la Révolution française le terme aristocratie a été employé à tort pour désigner exclusivement la noblesse ce qui lui a fait perdre son sens plus général, surtout en français. On pourrait parler aussi de régime mandarinal en référence aux mandarins chinois qui étaient recrutés sur concours, donc par une forme d'excellence scolaire. Et de toute façon le reste de l'article se lit très bien en ne tenant pas compte de ce problème.
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énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
https://www.nytimes.com/2020/12/15/climate/america-next-decade-climate.html Quelques exemples [tirés des propositions de Princeton] : Cette année, les entreprises énergétiques installeront 42 gigawatts de nouvelles éoliennes et de panneaux solaires, battant ainsi des records. Mais ce rythme annuel devra presque doubler au cours de la prochaine décennie, puis continuer à grimper en flèche, transformant les paysages d'États comme la Floride ou le Missouri. La capacité du réseau électrique national devrait s'accroître d'environ 60 % d'ici à 2030 pour gérer les grandes quantités d'énergie éolienne et solaire, ce qui impliquerait des milliers de kilomètres de nouvelles lignes électriques à travers le pays. L'aspect des concessionnaires automobiles serait radicalement différent. Aujourd'hui, les modèles de véhicules électriques ne représentent que 2 % des nouvelles ventes. D'ici 2030, au moins 50 % des nouvelles voitures vendues devront être alimentées par des batteries, et cette part augmentera par la suite. La plupart des maisons sont aujourd'hui chauffées au gaz naturel ou au pétrole. Mais dans les dix prochaines années, près d'un quart d'entre elles devront être chauffées à l'aide de pompes à chaleur électriques efficaces, soit le double des chiffres actuels. La quasi-totalité des 200 centrales électriques au charbon restantes devront être fermées d'ici 2030. Aujourd'hui, il n'existe pas de cimenteries qui enfouissent leurs émissions sous terre, ni d'installations produisant de l'hydrogène de manière durable, un combustible propre. D'ici le milieu des années 2020, il faudrait que plusieurs usines de ce type soient en activité pour préparer un déploiement plus large. "L'ampleur de ce que nous devons construire dans un délai très court m'a surpris", a déclaré Christopher Greig, scientifique principal au Centre Andlinger pour l'énergie et l'environnement de Princeton. "Nous pouvons le faire, nous pouvons nous le permettre financièrement, mais il est maintenant temps de retrousser nos manches et de trouver comment le faire". -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
La carte représente la ville de Saint-Louis, dans le Missouri, et ses environs en 2050 dans le cadre du scénario E+ ou d'électrification élevée. Elle montre où et quelle quantité d'énergie renouvelable pourrait être déployée au moindre coût, sous réserve des restrictions d'implantation prises en compte dans la modélisation, afin d'atteindre les objectifs de zéro émission nette. Cette carte n'est qu'un exemple de la spécificité qu'apporte cette nouvelle recherche. Consultez le rapport complet pour obtenir des cartes d'autres villes des États-Unis. source : https://environmenthalfcentury.princeton.edu/research/2020/big-affordable-effort-needed-america-reach-net-zero-emissions-2050-princeton-study -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est du même journaliste, John Lichfield. -
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/michael-sandel-et-les-perdants-de-la-meritocratie (5 mai 2021) Michael J. Sandel est professeur de philosophie politique à l'école de droit de l'université Harvard et membre de l'académie américaine des arts et des sciences. Il est notamment connu pour son best seller Justice, dans lequel il développe une critique du libéralisme. Il anime sur la BBC une série de débats, « The Global Philosopher », qui abordent, avec des participants issus de pays différents, des questions éthiques soulevées par l'actualité. Paraît La Tyrannie du mérite (Albin Michel, 2021), une traduction par Astrid von Busekist de son livre The Tyranny of Merit: What's Become of the Common Good ? (Allen Lane, 2020). Selon son auteur, l’idéal méritocratique suggère que chacun joue d’égal à égal, et que chacun est donc responsable de sa réussite et de son échec. A travers l'exemple des études supérieures, l'auteur montre que, en légitimant les inégalités, cette notion de mérite alimente l'hybris des gagnants de la globalisation et le ressentiment des populations invisibilisées contre les élites. C'est ce qui explique en partie le populisme qui en 2016 a mené au Brexit et à la victoire de Donald Trump. -
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turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Toujours est-il qu'il y a un militantisme kurde en Allemagne dont voici quelques bribes et qui peuvent fournir un peu de contexte pour les passages les plus obscurs du texte de Salahdin Koban: https://www.dw.com/en/germany-caught-between-turks-and-kurds-in-syria/a-50762273 (9 octobre 2019) Mehmet Tanriverdi, vice-président de la plus grande organisation de la communauté kurde en Allemagne, le KGD, a également mis en garde contre les projets d'Ankara de "nettoyage ethnique" dans la région kurde, ainsi que contre la modification forcée de la démographie par la réinstallation de migrants arabes de Syrie. Face à tous ces dangers dans le pays et à l'étranger, Tanriverdi pense que les condamnations verbales et les préoccupations de l'Allemagne n'ont pas vraiment de poids. "L'Allemagne doit agir", a-t-il déclaré à DW. "Le gouvernement ne peut pas se contenter de mettre les mains sur les genoux, comme il l'a fait jusqu'à présent, et dire : les tueries dans la guerre civile syrienne n'ont rien à voir avec nous." 12 février 2021 Des dizaines de militants kurdes ont défilé jeudi soir à Berlin pour dénoncer la récente offensive militaire de la Turquie contre les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans la région de Dohuk, dans le nord de l'Irak. Le rassemblement est parti de l'Oranienplatz pour se diriger vers l'Hermannplatz, en passant par deux quartiers de Berlin où la communauté turque est importante. Les manifestants ont pu être vus en train d'agiter le drapeau du gouvernement régional du Kurdistan tandis que d'autres montraient la photo du leader emprisonné du PKK, Abdullah Ocalan. On pouvait également voir des gens chanter "Longue vie à la résistance de la guérilla" et "Femme, vie, liberté". Mercredi, la Turquie a lancé une opération militaire appelée "Eagle Claw 2" contre les combattants du PKK dans les montagnes de Qandil et de Gara, dans la région du Kurdistan irakien. Au moins trois soldats turcs auraient été tués au cours des deux derniers jours, selon le ministère turc de la défense. https://www.al-monitor.com/originals/2021/04/turkey-establish-new-military-base-iraqi-kurdistan (30 avril 2021) Le ministre turc de l'Intérieur, Suleyman Soylu, a annoncé aujourd'hui que la Turquie allait établir une base militaire à Metina, une zone montagneuse proche de la frontière turque au Kurdistan irakien, afin de surveiller la région dans son ensemble. S'adressant aux membres du conseil exécutif du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement, Soylu a déclaré : "Metina est une région importante. Tout comme nous l'avons fait en Syrie, nous allons construire une base ici et surveiller la région. Cette zone est une route vers Qandil ; nous contrôlerons cette route." Soylu faisait référence aux montagnes de Qandil, à la frontière entre l'Irak et l'Iran, où se trouve le principal centre de commandement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), un mouvement illégal. Une source du PKK s'exprimant sous couvert d'anonymat a reconnu que les militants étaient plus que jamais sous pression en raison de l'utilisation par la Turquie de drones armés et que le PKK ne pouvait plus utiliser les routes ordinaires et était contraint d'emprunter des sentiers de montagne pour se déplacer. La branche armée du PKK, connue sous le nom de Forces de défense du peuple, a affirmé qu'elle n'avait subi aucune perte lors de la dernière offensive et qu'elle avait réussi à repousser les tentatives turques de prendre pied à Metina et Avashin. La Turquie a annoncé avoir perdu deux soldats dans les combats d'aujourd'hui. Le calcul turc est d'encercler et de couper l'accès entre les principales plaques tournantes du PKK reliant Qandil à la frontière syrienne. Hisyar Ozsoy, un député du Parti démocratique des peuples pro-kurde, le troisième groupe le plus important du Parlement turc, estime que le KRG fournit probablement des renseignements et un soutien logistique à l'offensive en cours, "bien que je n'en aie aucune preuve". Ozsoy affirme que l'opération "Claw Lightning" n'est que la dernière d'une série d'actions déguisées pour cibler le PKK alors qu'en fait "l'objectif de la Turquie est d'occuper progressivement le Kurdistan irakien." La "prochaine phase", a-t-il prédit, sera une nouvelle attaque contre les Kurdes syriens. "Ces attaques visent les acquis des Kurdes dans tout le Moyen-Orient", a-t-il déclaré. Une douzaine de responsables turcs de la sécurité, retenus en otage par le PKK dans une grotte de montagne, ont été tués lors d'une mission de sauvetage turque du 11 février qui a tourné au désastre. Le gouvernement irakien condamne fréquemment les opérations de la Turquie mais semble impuissant à les arrêter. -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout cela est très hypothétique, car je ne sais pas de quoi il parle. Est-ce que l'Allemagne a joué un rôle, n'a pas joué un rôle, je n'en sais rien. Mais dans la mesure où l'on ne constate pas aujourd'hui de guerre ouverte entre l'armée turque et l'armée irakienne, c'est un succès pour la paix. Je pense qu'il prend son cas pour une généralité, c'est à dire qu'il parle de la diaspora kurde. -
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://unherd.com/thepost/dont-believe-the-hype-there-is-no-cod-war-in-jersey/ (6 mai 2021) Ne croyez pas la presse britannique. Ce n'est pas une nouvelle guerre de la morue. C'est une guerre du bulot. Homards, bulots et coquilles Saint-Jacques sont les espèces les plus pêchées par les bateaux français dans les eaux de l'île de Jersey. Pour commencer à comprendre la tempête qui a soudainement éclaté dans le golfe de Saint-Malo, il faut se poser une question fondamentale : pourquoi les Français menacent-ils de couper l'électricité à Jersey mais pas à Guernesey ni aux autres îles anglo-normandes ? "La réponse est assez simple", a déclaré un haut fonctionnaire régional français. "Nous avons des relations très correctes et amicales avec Guernesey. Ils jouent selon les règles amicales qui régissent les relations entre les îles anglo-normandes et la France depuis des siècles. Pas avec Jersey. Il y a là un nouveau groupe de dirigeants qui sont farouchement nationalistes et hostiles à la France." "Ils ont malhonnêtement et unilatéralement - et nous pensons que c'est illégal - imposé des restrictions aux bateaux français qui n'ont pas été évoquées lors des discussions sur la façon dont la pêche ici devrait être organisée après le Brexit." Pendant des siècles, les droits de pêche autour des îles anglo-normandes ont été régis par des accords bilatéraux entre la France et les îles. Les "Iles Anglo-Normandes" sont la dernière partie du fief du duc Guillaume. Elles ne font pas partie du Royaume-Uni et n'ont jamais fait partie de l'Union européenne. Mais, surprise, surprise, il a été convenu le 24 décembre, dans la course de dernière minute pour un accord commercial post-Brexit, que les zones de 12 milles des îles seraient incluses dans les arrangements pour un accès continu des bateaux de l'UE à toutes les eaux britanniques. Alors que les accords étaient auparavant conclus au niveau local, tout devait désormais passer par Londres, Paris et Bruxelles. Les bateaux français et les autres bateaux de l'UE pourraient continuer à pêcher jusqu'à six milles des côtes anglaises et jusqu'à trois milles dans certaines zones autour des îles anglo-normandes. Les licences seront accordées aux bateaux qui ont régulièrement pêché dans ces eaux au cours des dernières années. Cette mesure s'est avérée compliquée à organiser (surtout avec Paris, Londres et Bruxelles impliqués). Les bateaux de moins de 12 mètres de long ne disposent pas d'équipement satellite pour laisser une trace de l'endroit où ils ont pêché. Guernesey a accepté de prolonger l'accès jusqu'en juin, pendant que les négociations se poursuivaient. Jersey a fait de même pour les petits bateaux mais a délivré des licences pour 41 gros bateaux français, 17 autres étant en attente. Lorsque les licences sont apparues vendredi dernier, elles étaient assorties de restrictions inattendues. Certains bateaux ont obtenu 170 jours de pêche, d'autres quelques heures. Des bateaux qui pêchaient des homards ont reçu des licences pour des buccins. Certaines eaux étaient exclues. La réaction du gouvernement français - qui a menacé de couper les 90 % d'électricité de Jersey qui arrivent par câble depuis la Normandie - a été largement exagérée. Les élections régionales auront lieu dans six semaines et les élections présidentielles dans 11 mois. La réaction des pêcheurs normands et bretons, qui ont organisé une flottille de protestation vers St Helier, était parfaitement normale pour des pêcheurs français. Que se passe-t-il maintenant ? Avec de la bonne volonté, tout pourrait être résolu en un après-midi. Le gouvernement de Jersey semble choqué par la façon dont les choses ont dégénéré. Mais les dirigeants des pêcheurs français craignent que le gouvernement de Boris Johnson soit trop intoxiqué par les gros titres de la presse britannique sur la France pour chercher à calmer rapidement les esprits. -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Le texte n'est pas bien clair, mais l'idée du texte n'est-elle pas au contraire que l'Allemagne est intervenue auprès d'Ankara pour défendre les intérêts de Bagdad (et/ou d'Erbil) contre les empiétements turcs ? -
Salvador
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/le-retour-des-membres-de-lei-en-europe (4 mai 2021) Les contre-pouvoirs disparaissaient peu à peu, et samedi, la nouvelle majorité parlementaire élue en février et favorable à Nayib Bukele, a enfoncé encore le clou de cette concentration des pouvoirs en révoquant les juges du Tribunal constitutionnel de la Cour suprême. Les contre-pouvoirs sont en train de tomber comme des dominos. Après l'Assemblée nationale, après la justice, on voit que désormais le contre-pouvoir se résume au grand pouvoir économique. Il faut savoir qu'au Salvador, l'économie nationale est très largement entre les mains de quelques grands entrepreneurs nationaux qui ont une envergure transnationale. Cette élite-là, qui a su s'entendre depuis la fin de la guerre des années 80-90, est en train de se fissurer même au sein des grandes familles sur la question de savoir s'il faut aujourd'hui soutenir ou pas le président. Je crois que ceux qui s'opposeront à lui peuvent très largement constituer un contre-pouvoir. De la même façon que beaucoup d'ONG, beaucoup d'acteurs de la société civile. Pas plus tard qu'hier, 54 organisations se sont réunies au sein de l'Université de Salvador pour essayer de s'organiser contre cette concentration des pouvoirs dans les mains du président. Kevin Parthenay Pendant la période sombre des années 80, les Etats-Unis se sont très largement ingérés dans les affaires politiques de toute la région. Aujourd'hui, ce qui est intéressant c'est de voir aussi, en contrepoint, le comportement de la Nayib Bukele, qui tend à pas attacher trop d'importance à cette conditionnalité [les Etats-Unis conditionnent leur aide financière au respect de la démocratie], en jouant peut-être une partie de bluff. C'est le sens de son message à la communauté internationale : il lui dit "on est en train de faire le ménage chez nous et vous n'avez rien à faire avec ça. On sera très heureux de coopérer avec vous mais laissez-nous faire ce que l'on doit faire chez nous". Il est d'ailleurs critiqué pour cela, beaucoup d'entrepreneurs économiques disent qu'en ce moment Nayib Bukele est en train de jouer un jeu politique contre l'économie. Ça, on pourra le mesurer dans quelques mois, quelques années. Kévin Parthenay "En deux ans de mandat, le taux d'homicides est passé de 50 pour 100 000 habitants en 2019 à 19 pour 100 000 habitants" "Ces actions-là ont été très largement rendues possibles par des accords ou des relations de dialogue avec les différentes guérillas, ces gangs. Et c'est vrai que ça pose problème. Le pays est très polarisé sur : est-ce qu'on doit négocier avec les gangs ou est-ce qu'on doit avoir des politiques de main dure ? Et en l'occurrence Nayib Bukele a privilégié plutôt le dialogue. Il a été maire de la capitale et il avait déjà engagé le dialogue à ce moment-là et cela caractérise assez bien sa politique. Mais il est très critiqué également pour ça". -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
Et pour tempérer l'optimisme des gens qui espèrent qu'un jour Erdogan et l'AKP perdront les élections nationales : https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-internationaux/la-politique-etrangere-turque (26 avril 2021) A part le Parti démocratique des peuples (HDP, parti de gauche pro-kurde), tous les autres partis, qu'ils soient représentés au Parlement ou pas, se sont unis derrière Erdogan pour condamner cette intervention de Joe Biden. Mais ce n'est ni nouveau ni surprenant : le nationalisme turc est le commun le plus partagé sur l'espace politique en Turquie. Ces partis d'opposition soutiennent en général le gouvernement sur la politique extérieure, en Libye, en Syrie, etc. Ahmet Insel -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Le programme des Verts : https://www.stern.de/wirtschaft/news/gruene-plaene--so-wuerde-eine-bundeskanzlerin-baerbock-die-wirtschaft-umbauen-30499116.html (26 avril 2021) La mesure dans laquelle les demandes des Verts sont ambitieuses dépend du point de vue de chacun. Les Verts veulent davantage de politique climatique que les autres partis, mais au sein du parti, le programme est considéré comme le produit de l'aile réaliste autour de Baerbock et Habeck, qui veulent atteindre le courant principal progressiste de la population. Même l'économiste Michael Hüther, directeur de l'Institut de l'économie allemande de Cologne, affilié au patronat, l'a décrit en interview à Stern comme "connectable à de larges sections de la société, également au centre libéral et bourgeois, et même, si vous voulez, à l'industrie." Certains porte-paroles du mouvement climatique "Les vendredis pour l'avenir", en revanche, affirment que les plans ne vont pas assez loin pour atteindre l'objectif de 1,5 degrés. Ils critiquent notamment le prix du CO2 visé, qu'ils jugent trop faible. -
turquie La Turquie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de madmax dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.cicero.de/aussenpolitik/deutschland-turkei-russland-china-aussenpolitik-fluechtlinge (6 mai 2021) La relation germano-turque est complexe. Environ trois millions de personnes en Allemagne ont leurs racines familiales en Turquie. Pour cette raison, la politique allemande a tendance à considérer sa relation avec la Turquie principalement d'un point de vue intérieur, tandis que la politique étrangère de l'Allemagne à l'égard de la Turquie reste indéfinie. C'est une erreur. L'Allemagne a besoin de la Turquie Depuis des années, la Turquie fait comprendre à Berlin, par son apparence sûre d'elle, que l'Allemagne ne joue aucun rôle réel dans ses considérations de politique étrangère. Elle se sent lésée par l'UE en raison du gel des négociations d'adhésion. L'Allemagne est évasive, réticente, hésitante. Elle ne veut pas s'opposer à la Turquie ni lui tendre la main. Les conflits sont laissés aux autres pour les résoudre. Lorsque le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Denidas a rencontré son homologue turc Mevlüt Çavuşoğlu il y a quelques semaines et que Çavuşoğlu s'est présenté devant la presse avec les habituelles phrases d'harmonie, il a été vivement réprimandé par son collègue grec. Les relations entre la Grèce et la Turquie ne sont en aucun cas aussi harmonieuses que la Turquie voudrait les dépeindre, a-t-il déclaré. De nombreuses questions restent en suspens, telles que le statut des îles de la mer Égée, les droits de la minorité musulmane en Grèce, le statut de la partie nord de Chypre et la frontière maritime. En fait, la Grèce, parmi tous les pays, plaide depuis un certain temps en faveur de l'adhésion de la Turquie à l'UE afin de faire pression sur ce pays en ce qui concerne les droits de l'homme et la reconnaissance de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. Cependant, Athènes a jusqu'à présent attendu en vain le soutien de son partenaire allemand de l'UE. La Turquie est un acteur géopolitique puissant pour toute la région du Moyen-Orient. En Syrie en particulier, l'Allemagne pourrait assurer la stabilisation par une concertation accrue avec la Turquie, comme elle l'a fait en Irak. En Libye, l'Allemagne vient de montrer à quoi peut ressembler un soutien réussi à l'établissement de structures d'État de droit dans un pays frontalier de l'UE. Pourtant, l'Allemagne hésite, et en cette année d'élections législatives allemandes, c'est principalement pour des raisons de politique intérieure. L'exemple de la Libye, en particulier, montre ce qui se passe lorsque la Turquie n'est pas associée à de tels efforts de politique étrangère : Au printemps 2020, la Turquie a bloqué le travail des inspecteurs de l'embargo de l'ONU sur les armes contre la Libye, qui étaient censés mettre fin à la contrebande d'armes. Il est à craindre que l'absence de stratégie de l'Allemagne vis-à-vis de la Turquie ne change pas dans le cadre des nouveaux rapports de force politiques après les élections de septembre 2021. L'absence de stratégie de l'Allemagne à l'égard de la Turquie s'inscrit dans le cadre de sa réticence générale en matière de politique étrangère - notamment en ce qui concerne les opérations armées. Il serait difficile de les justifier en termes de politique intérieure. La culture politique de nombreux États du Moyen-Orient est caractérisée par une division du monde en forts et faibles. Selon cette interprétation, seuls ceux qui ont une force militaire et sont prêts à l'utiliser sont forts. Faible est celui qui, au contraire, ne s'appuie que sur la diplomatie et ne fait pas suivre les paroles bien choisies par des actes. De plus, ceux qui ne font pas preuve de force ne sont pas pris en compte dans le dialogue diplomatique. En anglais, on parle de "hard power" pour les États à vocation militaire et de "soft power" pour ceux qui s'appuient principalement sur la diplomatie, comme l'Allemagne. L'astuce consiste à transformer le "soft power" en "smart power". Si l'Allemagne le voulait, cette transformation pourrait réussir, mais la volonté politique fait défaut, et il est peu probable que cela change dans un avenir proche. L'Allemagne rate ainsi une occasion historique de participer à l'établissement de structures d'État de droit au Moyen-Orient en tant que pays économiquement le plus fort de l'UE, et laisse cette tâche à d'autres États comme l'Italie, la France et la Grande-Bretagne. Pourtant, l'Allemagne, en particulier, a tout intérêt à ce que la coopération avec la Turquie soit fructueuse, en raison du problème des réfugiés qui ne cesse de couver. C'est précisément parce que l'Allemagne entretient une relation particulière avec la Turquie en raison de ses nombreux habitants et citoyens d'origine turque qu'elle est appelée à façonner et à utiliser cette relation dans le sens d'une compréhension démocratique et libérale. En dehors d'Israël, la Turquie, membre de l'OTAN à l'interface eurasienne, est le seul partenaire de la région avec lequel une coopération étroite serait possible du point de vue des démocraties occidentales. Cependant, les conditions politiques intérieures en Turquie rendent impossible la politique allemande. En 2016, la résolution du Bundestag reconnaissant le génocide arménien a provoqué une crise diplomatique avec la Turquie qui a encore refroidi les relations entre Ankara et Berlin. Même le nouveau président américain Biden a récemment indiqué clairement, en reconnaissant le génocide des Arméniens, qui a été délibérément qualifié d'ottoman et non de turc, que si les questions relatives aux droits de l'homme ne doivent pas être occultées en faveur de rapprochements diplomatiques, la Turquie ne doit pas être aliénée en tant que partenaire, ne serait-ce que pour des raisons géostratégiques et de politique de sécurité. La politique étrangère américaine ne peut pas élaborer une stratégie pour le Moyen-Orient et se passer d'un pays dont les voisins sont la Syrie, l'Irak et l'Iran. Il en va de même pour l'UE. Le renforcement des liens de la Turquie avec l'Occident doit donc également être à l'ordre du jour pour l'Allemagne, partenaire junior déclaré des États-Unis et membre de l'OTAN, car les aspirations nouvellement éveillées de la Turquie en matière de politique étrangère amènent de plus en plus Ankara à rechercher la proximité de pays autocratiques comme la Chine et la Russie. Les États-Unis observent avec une vigilance accrue la coopération de plus en plus étroite d'Ankara avec Moscou, récemment soulignée par l'achat par la Turquie du système de défense aérienne russe S-400. Dans cette situation tendue, l'Allemagne pourrait assumer un rôle historique de médiateur et se développer en politique étrangère à la mesure de son importance économique. Après des siècles de relations difficiles entre la Turquie et la Russie, des signes de rapprochement et de coopération accrue sont apparus ces dernières années. Pendant longtemps, la Russie a été l'ennemi juré de la Turquie. L'actuelle Crimée était ottomane jusqu'au 18e siècle, date à laquelle elle a été annexée et russifiée par la Russie tsariste. La peur du rival de la mer Noire était profonde. Mais ces derniers temps, ce ne sont pas seulement le gazoduc Turkish Stream et l'accord S-400, clairement conçus par la Russie comme une provocation à l'égard des États-Unis, qui annoncent une nouvelle ère dans les relations russo-turques. Les critiques craignent déjà la formation d'un bloc autocratique aux frontières extérieures de l'UE à l'est et au sud-est, bien que cette image doive être nuancée. D'une part, il existe un fort déséquilibre économique en faveur de la Russie entre les deux États, et d'autre part, des incidents graves et répétés, comme l'abattage de l'avion de chasse russe par les troupes turques en 2015 et la mort de soldats turcs sous les bombes du régime Assad, allié de la Russie. Le danger d'une dépendance économique et politique croissante de la Turquie vis-à-vis de la Russie, notamment dans le contexte de l'accord d'approvisionnement énergétique, ne doit pas être ignoré. Cette dépendance signifie une perte d'influence des États occidentaux sur la Turquie en tant que partenaire important pour la stabilisation de la région du Moyen-Orient. La situation est similaire en ce qui concerne la Chine. Pékin veut faire de la Turquie un partenaire important pour le projet de la nouvelle route de la soie, avec de multiples liaisons infrastructurelles entre la Turquie et la Chine pour le transport de marchandises. La Chine veut investir six milliards de dollars en Turquie cette année, et de nombreuses entreprises chinoises ont déjà des filiales en Turquie. Face à ces nouveaux partenaires puissants à caractère autocratique, les possibilités pour les démocraties occidentales d'exercer une influence diplomatique sur la Turquie en tant que partenaire stratégique important pour le Moyen-Orient et la politique des réfugiés risquent d'être encore réduites dans les années à venir. L'Allemagne pourrait contrecarrer cette évolution et consolider les liens de la Turquie avec l'Occident, comme il sied à un État " smart power ". Mais à Berlin, l'absence d'une stratégie pour la Turquie est considérée comme un gain de politique intérieure. Après tout, on ne s'aliénera pas les 1,5 million d'électeurs d'origine turque ni l'électorat allemand, qui a une attitude ambivalente envers la Turquie et le Moyen-Orient. La myopie d'une telle attitude est évidente au vu de l'équilibre géopolitique des puissances et de ses changements dynamiques. Qui est l'auteur de ces lignes ? On trouve un de ses livres sur Amazon : https://www.amazon.com/gp/product/B081T2NY1V/ref=dbs_a_def_rwt_hsch_vapi_tkin_p1_i0 (16 février 2020) Crise des réfugiés, politique étrangère, mondialisation : le pays est confronté à des défis majeurs. En même temps, nous n'avons pas le sens du "nous". Salahdin Koban, un Allemand aux racines kurdes, membre conservateur de la CDU par conviction, analyse le suicide culturel d'un pays dont les politiciens, effrayés par les ombres du passé, hésitent à concevoir un modèle social durable pour l'avenir. L'auteur montre qu'une culture allemande vivante et une nouvelle conscience nationale peuvent lever les insécurités des gens et aider les nouveaux citoyens à arriver dans cette société. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.handelsblatt.com/politik/deutschland/ostseepipeline-im-streit-um-nord-stream-2-bewegen-sich-die-usa-und-deutschland-aufeinander-zu/26912174.html (14 février 2021) L'idée est de créer les conditions techniques et juridiques pour que le gazoduc Nord Stream 2 puisse être interrompu si nécessaire. Par exemple, si la Russie tente de mettre l'Ukraine sous pression en coupant l'approvisionnement en gaz. En principe, le gouvernement allemand est ouvert pour discuter de la proposition avec les États-Unis. Cependant, Berlin rejette le type d'automatisme que le gouvernement américain a en tête. Cela placerait l'approvisionnement en gaz du gouvernement allemand trop entre les mains de l'Ukraine. Après tout, il n'est pas exclu qu'un conflit soit provoqué non pas par Moscou mais par Kiev. Le gouvernement allemand, quant à lui, estime qu'une déclaration politique mérite d'être envisagée. Dans cette déclaration, l'Allemagne s'engagerait à stopper les importations via Nord Stream 2 si le Kremlin utilise l'approvisionnement énergétique comme une arme contre ses États voisins. Cependant, même un tel accord politique soulève des questions. Une fois que l'autorisation d'exploiter le pipeline a été accordée, elle ne peut pas être facilement retirée. Nord Stream 2 AG pourrait éventuellement faire valoir des demandes de dommages et intérêts. Le souhait américain d'une aide allemande à l'investissement pour la transformation de l'Ukraine en producteur d'hydrogène vert est relativement peu controversé. Des différences beaucoup plus importantes existent sur la question de savoir si le contrat de transit pour les livraisons de gaz en provenance d'Ukraine peut être renégocié. Toutefois, les pourparlers directs entre les gouvernements américain et allemand sur Nord Stream 2 n'ont pas encore eu lieu. L'une des raisons en est que les postes importants à Washington n'ont pas encore été pourvus. Ce n'est que lorsque les personnes de contact et les homologues du ministre fédéral de l'Économie Peter Altmaier au sein de la nouvelle administration américaine auront été déterminés et confirmés par les institutions américaines compétentes que les pourparlers " seront naturellement engagés ", selon le ministère de l'Économie. Des discussions internes sont déjà en cours du côté américain. Selon le Handelsblatt, les ministères américains concernés - outre le département d'État, les départements des finances et de l'énergie sont également impliqués - discutent de la manière de procéder dans le différend sur le gazoduc sous la direction du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche. Entre-temps, Mme Baerbock, chef du parti des Verts, insiste pour que le Bundestag soit informé de la stratégie de négociation du gouvernement allemand : "En tout état de cause, le gouvernement allemand doit abandonner tout projet visant à acheter le gaz de fracturation pour sortir des États-Unis afin de terminer la construction de Nord Stream 2", a-t-elle déclaré au journal Handelsblatt. Mme Baerbock fait allusion à une lettre que le vice-chancelier Olaf Scholz a adressée à Steven Mnuchin, alors secrétaire américain au Trésor, au cours de l'été 2020. Dans ce document, M. Scholz avait proposé d'accroître la capacité d'importation de gaz naturel liquéfié américain en échange de l'abandon par Washington de son opposition à Nord Stream 2. "Un tel accord au détriment de l'Europe, du climat et des contribuables serait fatal", prévient Mme Baerbock. Cependant, le gouvernement allemand a de toute façon déjà abandonné l'offre de gaz naturel liquéfié. Biden y serait encore moins réceptif que Trump, selon l'évaluation de Berlin. Les Verts sont d'accord avec les États-Unis dans leur évaluation du gazoduc : "Nord Stream 2 est un risque géopolitique majeur qui nuit à la sécurité de l'Ukraine et de l'Europe", a déclaré Mme Baerbock. -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est la différence entre l'hydrogène dit "vert" (fabriqué avec du renouvelable : éolien, solaire, voire hydroélectrique) et l'hydrogène dit "gris" (fabriqué à partir du gaz naturel). -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.independent.co.uk/news/uk/politics/khalid-mahmood-quit-labour-frontbench-starmer-b1843967.html (7 mai 2021) Le député travailliste Khalid Mahmood a quitté le frontbench de Keir Starmer, avertissant que le contrôle du parti a été pris par "une bourgeoisie basée à Londres, avec le soutien de brigades de guerriers woke des médias sociaux". M. Mahmood était ministre fantôme de la défense depuis l'arrivée au pouvoir de M. Starmer, mais il a déclaré avoir démissionné parce que le parti travailliste avait "perdu le contact avec les Britanniques ordinaires". "Ils veulent bien faire, bien sûr, mais leur politique - obsédée par l'identité, la division et même l'utopisme technologique - a plus en commun avec celle de la haute société californienne qu'avec le type de personnes qui ont voté hier à Hartlepool". "Les voix les plus fortes du mouvement travailliste, au cours de l'année écoulée en particulier, ont davantage cherché à faire tomber la statue de Churchill qu'à aider les gens à s'élever dans le monde. "Il n'est pas étonnant qu'il se porte mieux parmi les riches libéraux urbains et les jeunes diplômés universitaires que parmi la partie la plus importante de sa coalition électorale traditionnelle, la classe ouvrière." Pour mémoire : -
Allemagne
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Le prix de l'hydrogène vert est plusieurs fois plus cher que celui du gaz naturel. -
Royaume-Uni
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.rfi.fr/fr/europe/20210507-élections-locales-britanniques-la-victoire-historique-des-conservateurs-à-hartlepool Pour le dirigeant travailliste Keir Starmer dont c’était le premier test électoral, c’est un camouflet problématique. Il s’était présenté comme celui qui allait pouvoir mettre un frein à l’érosion du Labour dans ces bastions du Nord et du Centre. L’invisibilité du Labour est aussi due au fait que les conservateurs de Boris Johnson ont pris des décisions économiques plus proches d’un parti de gauche avec toutes les aides financières accordées aux britanniques depuis la pandémie. -
co² Transports zero émission
Wallaby a répondu à un(e) sujet de WizardOfLinn dans Economie et défense
https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/07/avec-la-revolution-verte-tous-les-prix-sont-a-la-hausse-et-le-pouvoir-d-achat-des-plus-modestes-va-en-patir_6079459_3234.html En présentant sa nouvelle stratégie, le nouveau patron de Renault, Luca de Meo, a annoncé viser un chiffre d’affaires par voiture de 30 000 euros pour sa nouvelle gamme, par rapport à un revenu moyen de 15 000 euros actuellement. La première voiture électrique de sa filiale low cost Dacia, la Spring, pourtant fabriquée en Chine, est vendue à partir de 17 000 euros, alors que son équivalent essence, la Sandero, en coûte 9 000. Bien sûr, les progrès de productivité vont progressivement abaisser les prix, mais si, comme le redoutent désormais les constructeurs, les nouvelles normes en discussion à Bruxelles bannissent les voitures thermiques dès 2025, l’envolée des prix sera spectaculaire, et c’est le pouvoir d’achat des plus modestes qui en pâtira. -
Inde : politique intérieure et internationale
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/world-asia-56883483 (26 avril 2021) Twitter n'a pas précisé le contenu qu'il avait retiré, mais selon les médias, il s'agit notamment d'un tweet d'un politicien du Bengale occidental tenant le Premier ministre Narendra Modi directement responsable des décès dus au Covid, et d'un acteur critiquant M. Modi pour avoir tenu des rassemblements politiques alors que le virus faisait rage. En février, la plateforme a bloqué plus de 500 comptes liés aux manifestations d'agriculteurs en cours contre les réformes agricoles, après que le gouvernement a émis un avis juridique. Si Twitter n'avait pas obtempéré, cela aurait pu signifier une peine de prison pour les employés de Twitter en Inde. https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-04-29/facebook-briefly-blocks-resignmodi-as-india-covid-crisis-grows (29 avril 2021) Facebook Inc. a bloqué les publications marquées #ResignModi avant de les rétablir quelques heures plus tard, alimentant une controverse qui a éclaté à propos des demandes du gouvernement de supprimer le contenu des médias sociaux, alors que l'Inde est aux prises avec une crise croissante de Covid. Facebook a déclaré avoir bloqué le hashtag par erreur et non à la demande du gouvernement, sans donner plus de détails. -
Océanie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.19fortyfive.com/2021/05/china-is-planning-an-airbase-on-americas-doorstep/ Selon un reportage récent de Reuters, la Chine prévoit d'améliorer une piste d'atterrissage ainsi qu'un pont sur l'une des îles périphériques de la République de Kiribati. L'île, connue sous le nom d'île Kanton ou d'île Canton, se trouve à peu près à mi-chemin entre l'Asie et le continent nord-américain, bien qu'elle soit à peine à 1 900 miles au sud-ouest d'Hawaï. Kiribati a pris une orientation pro-chinoise ces dernières années. En 2019, le gouvernement a rompu les relations diplomatiques avec Taïwan en faveur de relations avec la Chine, et en 2020, le président de Kiribati, Taneti Maamau, a été réélu. Il est largement considéré comme pro-chinois.- 238 réponses
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Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.theguardian.com/world/2021/may/07/macron-voices-concerns-over-covid-vaccines-patent-waiver Emmanuel Macron s'est fait l'écho des préoccupations du gouvernement allemand concernant la proposition de Joe Biden de suspendre les droits de propriété intellectuelle pour les vaccins Covid-19. Il a exhorté les États-Unis et le Royaume-Uni à commencer à exporter des doses dans le monde entier. Arrivant à un sommet européen à Porto au Portugal, le président français a exprimé ses réserves sur la proposition de la Maison Blanche de renoncer aux brevets et a critiqué le manque d'exportations en provenance des pays "anglo-saxons". "Quel est le problème actuel ?" a-t-il demandé. "Il ne s'agit pas vraiment de propriété intellectuelle. Peut-on donner la propriété intellectuelle à des laboratoires qui ne savent pas produire et ne produiront pas demain ? Le principal enjeu de la solidarité, c'est la répartition des doses. "Aujourd'hui, les Anglo-Saxons bloquent une grande partie de ces ingrédients et de ces vaccins ", a-t-il déclaré. "Aujourd'hui, 100% des vaccins produits aux États-Unis sont destinés au marché américain".