-
Compteur de contenus
24 534 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
67
Tout ce qui a été posté par Wallaby
-
La Francophonie
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Carl dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.politico.eu/article/brexit-eu-official-language-english-should-stop-speaking-broken-clement-beaune/ (12 janvier 2021) Beaune n’a pas explicitement plaidé pour que le français remplace l’anglais après le Brexit. Cependant, il a déclaré qu’une Europe post-Brexit «qui ne fonctionnerait que dans une seule langue, ne communiquerait que dans une seule langue serait une erreur». La France assurera la présidence tournante du Conseil de l’UE au premier semestre 2022. En préparation, a déclaré Beaune, Paris prendrait des «initiatives concrètes» pour valoriser les langues européennes. Cela comprendra une formation linguistique et la garantie que les institutions européennes sont «très vigilantes» sur la diversité linguistique dans les processus de recrutement. -
terrorisme Opération Barkhane
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
https://theconversation.com/de-lafghanistan-au-mali-les-lecons-oubliees-de-linterventionnisme-militaire-occidental-152697 (11 janvier 2021) Thierry Vircoulon : Depuis au moins trente ans, de très nombreux travaux de recherche ont mis en évidence le fonctionnement de l’État néo-patrimonial (accaparement privé des biens publics par l’élite dirigeante et pratique politique essentiellement clientéliste) et ses effets délétères. À long terme, le fonctionnement de l’État néo-patrimonial aboutit au délitement insidieux des services publics, à la criminalisation des élites dirigeantes, à l’intensification des luttes de pouvoir et à la neutralisation de l’aide internationale. Celle-ci est assez largement détournée de son but initial et sert surtout à la survie des élites politiques du pays. Elle équivaut à remplir un tonneau que d’autres vident, notamment quand elle prend la forme de l’aide budgétaire, ce qui est de plus en plus fréquent. En 2020, la démonstration du lien entre décaissements d’aide budgétaire et gonflement de comptes offshore a coûté son poste à Penny Goldberg, l’économiste en chef de la Banque mondiale, ce qui en dit long sur l’omerta qui règne dans les milieux de l’aide internationale. L’aide internationale a démontré son incapacité à changer l’État néo-patrimonial. Par conséquent, si l’on estime que l’une des conditions essentielles pour vaincre l’islamisme radical au Sahel est de demander aux gouvernants de mettre en œuvre des changements profonds qui vont à l’encontre de leurs intérêts directs, on comprend pourquoi la victoire est douteuse. https://www.liberation.fr/debats/2021/01/11/la-france-au-sahel-il-est-temps-de-partir_1810838 Marc-Antoine Pérouse de Montclos : Dans un opuscule publié en 1900, le maréchal Hubert Lyautey avait d’ailleurs proposé une analyse assez lucide de la situation. «On n’arrive rarement, sinon jamais, à la destruction par la force d’une bande pirate, écrivait-il. Le résultat, toujours partiel, ne s’obtient qu’au prix de fatigues, de pertes, de dépenses, qui ne sont certes pas compensées par le succès […]. L’action politique est de beaucoup la plus importante.» Mais évidemment, Lyautey était un colonisateur. Affranchi des contraintes quinquennales des mandats présidentiels, il avait le temps pour lui et était prêt à s’engager dans des œuvres de longue haleine. De plus, il ne se souciait guère de respecter d’éventuelles souverainetés nationales. Ce n’est plus le cas aujourd’hui au Sahel. Le piège n’en est que plus évident. -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.spiegel.de/politik/deutschland/corona-krise-bayern-fuehrt-ffp2-maskenpflicht-im-nahverkehr-und-supermarkt-ein-a-b72e3c5a-fb75-4085-b40d-293f5ed5b9ea (12 janvier 2021) La Bavière instaure une obligation de port de masque FFP2 dans les transports et les magasins à partir de lundi prochain. Söder a déclaré que les "masques communautaires normaux" servent, lors de la pandémie de Corona, à protéger les autres. Les masques FFP2 protègent également le porteur. L'objectif, a-t-il déclaré, est d'améliorer la sécurité dans les transports publics et le commerce. "Il y a une disponibilité suffisante dans le commerce, donc il n'y a pas de pénurie de FFP2", a souligné le Premier ministre. Les masques sont en partie même "clairement en surabondance, en partie en tout cas disponibles". -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://nonzero.substack.com/p/nzn31-could-william-burns-save-bidens (22 novembre 2020) Retenue militaire (B) Peu, voire aucun candidat à des postes de politique étrangère au sein de l'administration Biden ne surpasse Burns lorsqu'il s'agit d'apprécier un principe de réalisme progressiste : les interventions militaires ont une façon de mener à de mauvaises résultats. Dans un mémorandum de dix pages qu'il a adressé au secrétaire d'État Colin Powell, alors son patron, à l'approche de la guerre en Irak, Burns a exposé une multitude de conséquences involontaires possibles, dont certaines ne sont que trop réelles. (Comme : l'Iran se sent menacé et agit en conséquence). Burns reconnaît que même les utilisations très chirurgicales de la violence peuvent avoir des répercussions. L'année dernière, il a écrit que, sous l'administration Obama, "les attaques de drones et les opérations spéciales ont connu une croissance exponentielle", elles ont "souvent été très fructueuses en termes militaires étroits" mais au prix de "compliquer les relations politiques et de causer par inadvertance des pertes civiles et d'alimenter le recrutement de terroristes". Il n'est donc pas surprenant que Burns ait souvent fait pression en faveur de solutions non militaires aux problèmes de politique étrangère. Pourtant, il a soutenu des interventions douteuses, comme le fait que l'Amérique se joigne à ses alliés pour armer les rebelles syriens, une politique qui a vu le jour alors que Burns était secrétaire d'État adjoint dans l'administration Obama. Rétrospectivement, il n'est pas choquant que cette politique n'ait réussi qu'à amplifier la tuerie et le chaos, étant donné les programmes contradictoires de nos alliés et les objectifs divergents des divers groupes rebelles - sans parler de l'imprévisibilité inhérente à l'action militaire mentionnée plus haut. Pourtant, même avec des années de recul, Burns a limité sa critique de cette intervention par procuration aux questions de calendrier et d'exécution. Dans son livre The Back Channel de 2019, il a déclaré que nous aurions dû apporter plus tôt une aide plus importante aux rebelles. Mais Burns a au moins le mérite d'avoir considéré la demande publique d'Obama pour un changement de régime ("Assad doit partir") comme peu judicieuse, et d'avoir initialement espéré des négociations plus ouvertes que cette demande ne le permettait. Empathie cognitive (A) Burns est adepte des perspectives des acteurs internationaux, comme le montre notamment son point de vue sur la Russie. Il a l'habitude de traiter efficacement avec ce pays et il prend les intérêts de Moscou au sérieux. Contrairement à de nombreux membres de l'establishment de la politique étrangère, Burns doute de la sagesse de l'expansion de l'OTAN, y compris de ses premières phases, mais surtout de ses dernières. Lorsque les États-Unis ont "ouvert la porte à une adhésion officielle à l'OTAN pour l'Ukraine et la Géorgie", il a déclaré : "Je pense que cela a alimenté le récit de Poutine selon lequel les États-Unis cherchaient à maintenir la Russie au plus bas, à saper la Russie et ce qu'il considérait comme son droit, sa sphère d'influence". Burns pense que, bien que Poutine considère clairement les États-Unis comme un adversaire, il ne voit pas la relation américano-russe en termes purement à somme nulle ; Poutine est capable de voir "les quelques domaines où nous pourrions être en mesure de travailler ensemble". Il est capable de jongler avec les contradictions apparentes". Burns est très conscient - comme de nombreux fonctionnaires américains ne l'ont pas été au fil des ans - qu'il peut être contre-productif de harceler les pays étrangers sur la façon dont ils doivent se comporter. "J'ai toujours eu le sentiment que nous allons beaucoup plus loin dans le monde avec la puissance de notre exemple qu'avec celle de notre prédication", a-t-il déclaré dans une interview accordée au New Yorker. "Les Américains peuvent parfois... être terriblement condescendants à l'étranger." Respect du droit international (B) Burns est généralement un fervent défenseur du droit international. Et au cours de sa carrière, il a souvent eu l'occasion de l'invoquer - comme lorsqu'en 2014, il a déclaré que les différends concernant les îles de la mer de Chine méridionale devraient être résolus par le biais des mécanismes juridictionnels prévus par la Convention sur le droit de la mer. (S'il n'avait pas parlé au nom du gouvernement américain, il aurait pu ajouter que, malheureusement, l'Amérique elle-même n'a pas ratifié cette convention). Malheureusement, Burns semble avoir pris l'habitude, très répandue dans l'establishment de la politique étrangère, d'être plus pointilleux dans l'application du droit international à ses adversaires qu'aux États-Unis. Dans The Back Channel, il formule quelques critiques pratiques sur l'intervention américaine en Libye en 2011, mais il ne note pas que lorsque la mission est passée de la défense de populations civiles en danger au renversement du régime, elle a sans doute violé la lettre de la résolution d'autorisation de l'ONU et en a certainement violé l'esprit. De même, sa discussion dans ce livre sur l'armement des rebelles syriens par Obama ne montre aucune inquiétude sur le fait que cette intervention, selon la jurisprudence, a violé la Charte des Nations unies. Engagement universel (A-) En tant que diplomate par excellence, Burns estime que les États-Unis devraient être ouverts aux relations avec tout pays désireux de parler. Il insiste particulièrement sur l'importance de maintenir un engagement diplomatique et économique avec la Chine ; il critique ceux qui "présument trop de la faisabilité du découplage et de l'endiguement - et de l'inévitabilité de la confrontation". Notre tendance, comme au plus fort de la guerre froide, est de surestimer la menace, de trop en faire pour briller dans les yeux des faucons, de militariser à outrance notre approche et de réduire l'espace politique et diplomatique nécessaire pour gérer la concurrence entre les grandes puissances". Et Burns reconnaît l'un des plus grands avantages de la négociation avec la Chine : "préserver l'espace de coopération sur les défis mondiaux". Burns évite une guerre froide non seulement avec la Chine mais aussi avec les États autoritaires en général. Il est agréablement sceptique quant aux propositions - à la mode dans les milieux néoconservateurs et certains milieux libéraux - de former une "ligue" ou un "concert" de démocraties qui lutteraient contre le "techno-autoritarisme". Burns ne semble pas avoir exprimé le degré de scepticisme sur l'utilisation surabondante de sanctions économiques qu'un réaliste progressiste pourrait souhaiter. Mais il obtient des points pour avoir au moins reconnu l'incohérence de leur application. "Nous concentrons nos critiques sur Maduro, au Venezuela, qui le mérite amplement, et ensuite nous nous battons avec Mohammed bin Salman, en Arabie Saoudite", a-t-il déclaré dans une interview au New Yorker. Burns reconnaît également que l'obsession de l'establishment de la politique étrangère pour l'Iran est, eh bien, obsessionnelle. Téhéran a "une emprise démesurée sur notre imagination", dit-il. Oui, croit-il, l'Iran représente des menaces pour les amis et les intérêts américains, mais ces menaces sont gérables, en partie parce que, contrairement à une opinion américaine commune, l'Iran "ne mesure pas 3 mètres". Divers (1) Après avoir quitté le gouvernement, Burns est devenu président de la Carnegie Endowment for International Peace. C'est un poste très respecté à juste titre. Mais il convient de noter - puisque tout bon réaliste progressiste veut éliminer l'influence du complexe militaro-industriel - que Carnegie a pris de l'argent à Northrup Grumman (ainsi qu'à des pays étrangers tels que Taïwan et les Émirats arabes unis et à l'OTAN). (2) Burns a le mérite de voir que l'establishment de la politique étrangère, confronté aux politiques déstabilisatrices de Trump, risque de se replier aveuglément sur les politiques d'avant Trump qui ont en fait besoin d'une révision en profondeur. En évoquant (et en embrassant) l'opposition bipartite au retrait abrupt du soutien militaire de Trump aux Kurdes en Syrie, il ajoute : "Si tout ce que cet épisode engendre, cependant, c'est une plongée bipartite dans les eaux chaudes de la critique moralisatrice, Ce sera une tragédie... Nous devons nous attaquer à la trahison plus profonde et plus conséquente du bon sens - l'idée que le seul antidote aux tentatives maladroites de Trump pour démêler les États-Unis de la région est un retour à la pensée magique qui a animé une grande partie du moment Américain au Moyen-Orient depuis la fin de la guerre froide. "Cette pensée magique", poursuit-il, "implique la tendance persistante à surestimer notre influence en sous-estimant les obstacles sur notre chemin et l'autonomie d'action des autres acteurs". -
Coronavirus - Covid 19
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Lordtemplar dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.bbc.com/news/uk-politics-55620138 (11 janvier 2011) Boris Johnson a été critiqué pour avoir parcouru sept miles depuis Downing Street pour aller faire du vélo pendant le confinement. Le Evening Standard a rapporté que le premier ministre avait été repéré dans le parc olympique de l'est de Londres dimanche. Les conseils du gouvernement permettent aux gens de faire de l'exercice à l'extérieur, mais disent que vous ne devriez pas voyager en dehors de votre zone locale. Lors de la conférence de presse de lundi à Downing Street, le ministre de la santé Matt Hancock s'est vu demander si le fait de parcourir sept miles à vélo était dans les règles. M. Hancock a répondu par l'affirmative : "C'est bon, si vous avez fait une longue marche et que vous vous êtes retrouvé à sept miles de chez vous, c'est bon, mais vous devez rester dans votre région. "C'est bien de faire une longue marche ou une promenade à vélo ou de faire de l'exercice, mais il faut rester sur place". La question des déplacements pour faire de l'exercice a été mise en lumière le week-end dernier après que deux femmes aient déclaré avoir été encerclées par la police et avoir reçu une amende de 200 livres sterling après avoir parcouru cinq miles à pied depuis chez elles. La police du Derbyshire a maintenant laissé tomber l'amende et s'est excusée auprès des femmes, mais l'incident a suscité un débat sur les directives. Les conseils du gouvernement pour l'Angleterre disent que vous pouvez quitter votre maison pour faire de l'exercice, mais ajoutent : "Cela devrait être limité à une fois par jour, et vous ne devriez pas vous déplacer en dehors de votre zone locale". Les conseils ajoutent : "Il faut limiter cela à une fois par jour et ne pas sortir de sa région" : "Rester local signifie rester dans le village, la ville ou une partie de la ville où vous vivez". En Écosse, le conseil est plus précis, disant que l'exercice peut être fait s'il "commence et finit au même endroit, qui peut être jusqu'à cinq miles de la limite de votre zone d'autorité locale". -
Politique étrangère des USA
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.lefigaro.fr/international/william-burns-un-diplomate-a-la-tete-de-la-cia-20210111 Joe Biden a choisi, ce lundi, le diplomate William Burns pour diriger la CIA. Ancien secrétaire d'État adjoint de Barack Obama, il a servi sous cinq présidents américains. Il est ainsi nommé ambassadeur de Jordanie de 1998 à 2001, secrétaire d'État adjoint aux affaires du Proche-Orient de 2001 à 2005, puis ambassadeur de Russie de 2005 à 2008 mais également ministre-conseiller aux affaires politiques à l'ambassade des États-Unis à Moscou. Interviewé sur la chaîne France 24 en juin 2019, William Burns ne mâchait d'ailleurs pas ses mots au sujet de Vladimir Poutine qualifiant le président russe «d'apôtre de la vengeance». Sous l'administration Obama, William Burns a été à l'origine du rapprochement avec l'Iran, menant notamment des négociations secrètes en 2011 et 2012 à Oman. Il a également travaillé activement à l'ouverture de discussions officielles entre les États-Unis et Téhéran qui ont finalement abouti à l'accord de Vienne sur le nucléaire iranien, signé en 2015. Saluant la position de Joe Biden, qui a promis de retourner dans l'accord quitté par Donald Trump en 2018, Burns a toutefois jugé, lors d'une conférence en octobre, qu'un retour était «beaucoup plus facile à dire qu'à faire» en raison des «dégâts commis ces dernières années». Pragmatique, il a par ailleurs mis en garde en octobre contre «l'illusion» de pouvoir «simplement, d'un coup de baguette magique, rétablir les relations et l'influence de l'Amérique telles que nous les voyions en 2016». Et, ce, «car le monde a changé». https://en.wikipedia.org/wiki/William_Joseph_Burns Commandeur, Legion of Honour (France) -
Jusqu'à présent c'était un créneau assez restreint, se limitant à critiquer Recep Tayip Erdogan : - - - - Mais je sens que le domaine de l'humour allemand est en train de s'élargir, et qu'il va probablement aller jusqu'à inclure Mark Zuckerberg dans son périmètre.
-
Réaction d'une humoriste allemande née en RDA, pas en RFA : https://www.bfmtv.com/international/merkel-juge-problematique-la-suspension-du-compte-twitter-de-trump_AD-202101110222.html La chancelière allemande Angela Merkel juge "problématique" la fermeture par plusieurs réseaux sociaux, dont Twitter, des comptes du président sortant américain Donald Trump, a indiqué ce lundi son porte-parole. "Il est possible d'interférer dans la liberté d'expression, mais selon les limites définies par le législateur, et non par la décision d'une direction d'entreprise", a expliqué Steffen Seibert lors d'une conférence de presse, ajoutant: "C'est pourquoi la chancelière voit comme problématique que les comptes du président américain sur les réseaux sociaux soient fermés définitivement."
-
Le problème des bulles de filtre est abordé avec un langage un peu différent, un peu philosophique, par un philosophe germano-coréen : https://www.revue-etudes.com/article/l-expulsion-de-l-autre-de-byung-chul-han-23135 (janvier 2021) Avec l'hypercommunication numérique tout particulièrement, l'expulsion de l'autre débute par un rapport désincarné au monde et aux autres : une connexion ne fait pas une relation. Elle se poursuit par une culture du bien-être, incitant à consommer un « identique » non inquiétant (les notifications numériques). Elle s'achève dans une économie de l'attention qui envahit la poétique de l'attention, rendant toute chose proche, mais bannissant toute extériorité. Trois exemples : Twitter comme modèle d'une communication permanente mais qui n'est adressée à personne, Facebook comme profilage de soi plutôt que discussion avec l'autre et l'Internet non comme espace d'agir commun et communicationnel mais comme vaste exposition de soi. Sans transition, ce film https://en.wikipedia.org/wiki/Manchester_by_the_Sea_(film) (2016) qui probablement mérite les différentes récompenses obtenues, qui met le projecteur sur les malaises existentiels, le mal-être plutôt que le bien-être, de la classe ouvrière "col bleu" de Nouvelle Angleterre. Sans transition, cet article de Glenn Greenwald : https://greenwald.substack.com/p/violence-in-the-capitol-dangers-in-bbe (8 janvier 2021) pour qui le 6 janvier est une sorte de 11 septembre, avec une émotionnalisation-hystérisation du débat, empêchant l'analyse rationnelle, qui probablement va engendrer comme pour le 11 septembre une surréaction liberticide avec des effets à long terme qu'on regrettera, mais trop tard.
-
Je peux savoir pourquoi tu me mets en cause, comme ça brutalement, de manière complètement vague. Je veux savoir ce que tu me reproches clairement, à propos de quel lien précis. Cette façon de faire des insinuations vague me parait de nature à créer un climat délétère.
-
Le Traité théologico-politique de Spinoza est publié sans nom d'auteur et avec une fausse adresse d'éditeur. Quant à l'"Éthique", tu peux être rassuré, Spinoza renonce tout simplement à la publier, donc c'est vraiment "pas beaucoup, pas loin", du moins de son vivant.
-
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Pour moi le changement climatique est une réalité qui s'impose à la Chine indépendamment de ce que font et pensent les Occidentaux. S'il devait s'avérer que la Chine n'en tient pas suffisamment compte, ce ne serait pas ce que j'appellerais du "pragmatisme". -
https://www.lapresse.ca/international/afrique/2021-01-07/plus-de-lecon-de-democratie/le-zimbabwe-demande-aux-etats-unis-la-levee-des-sanctions.php (7 janvier 2021) (Harare) Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa a appelé jeudi à la fin des sanctions prolongées l’an dernier par Donald Trump, au motif d’inquiétudes sur la démocratie dans le pays, au lendemain des violences au Capitole commises par ses partisans. « L’an dernier, le président Trump a étendu de douloureuses sanctions économiques contre le Zimbabwe, en citant des préoccupations concernant la démocratie au Zimbabwe », a tweeté M. Mnangagwa, au pouvoir depuis 2017 après l’éviction de Robert Mugabe. Les événements d’hier ont montré que les États-Unis n’ont aucun droit moral de punir une autre nation sous couvert de faire respecter la démocratie. Ces sanctions doivent s’achever.
-
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
En fait je ne suis pas d'accord avec le quotidien Helsingin Sanomat de Finlande. Les universités britanniques sont de très haut niveau et continueront d'attirer des étudiants de nombreux pays du monde y compris d'Europe. Le degré d'internationalisation des universités britanniques ne changera pas. Les bourses Rhodes existent depuis 1902. Cette tradition d'ouverture est profondément ancrée dans la culture universitaire britannique. -
https://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/inakzeptabler-akt-der-zensur-nawalny-greift-twitter-wegen-trump-sperre-an-74822500.bild.html (10 janvier 2020) Le politicien russe de l'opposition Alexei Navalny (44 ans) a sévèrement critiqué la suspension de Twitter du président américain Donald Trump (74 ans). Pour lui, la décision de Twitter de fermer le compte de Trump est "un acte de censure inacceptable". En conséquence, Navalny a exprimé son point de vue dans un fil de discussion sur Twitter. Il prévient : "Ce précédent sera exploité par les ennemis de la liberté d'expression." Littéralement, a-t-il écrit samedi, Trump a écrit et dit beaucoup de choses irresponsables. "Et il l'a payé en n'étant pas réélu pour un second mandat", a déclaré Navalny. Puis il poursuit en exposant sa position sous forme de thèse : ► "Les élections sont un processus direct et concurrentiel. Vous pouvez y participer, vous pouvez faire appel des résultats, vous êtes surveillés par des millions de personnes. Bannir Twitter est une décision prise par des gens que nous ne connaissons pas, à la suite d'un processus que nous ne connaissons pas". ► Nawalny spécifiquement : "Selon moi, la décision d'interdire Trump était basée sur des sentiments et des préférences politiques personnelles. Ne me dites pas qu'il a été banni parce qu'il a enfreint les règles de Twitter. Je reçois des menaces de mort ici tous les jours depuis de nombreuses années, et Twitter n'interdit personne (ce n'est pas que je le demande)". ► "Parmi les personnes qui ont un compte Twitter, on trouve des meurtriers de sang froid (Poutine ou Maduro) et des menteurs et des voleurs (Medvedev). Pendant de nombreuses années, Twitter, Facebook et Instagram ont servi de base à l'"usine à trolls" de Poutine et à des groupes similaires d'autres pays autoritaires". ► "Ceux qui nient Covid 19 existent sans entrave et communiquent sur Twitter. Leurs paroles ont coûté des milliers de vies. Et pourtant, c'est Trump qui a été publiquement et pompeusement interdit. Cette sélectivité suggère qu'il s'agit d'un acte de censure". Si vous remplacez le nom de Trump par celui de Navalny dans la discussion sur l'interdiction de Twitter de Trump, vous obtenez "une réponse précise à 80 % du Kremlin quant à la raison pour laquelle mon nom ne devrait pas être mentionné à la télévision russe et pourquoi je ne devrais pas être autorisé à participer aux élections". L'avertissement de Navalny : "Ce précédent sera exploité par les ennemis de la liberté d'expression dans le monde entier. En Russie aussi. Chaque fois qu'ils voudront faire taire quelqu'un, ils diront : "C'est une pratique courante, même Trump a été bloqué par Twitter".
-
https://www.stern.de/politik/ausland/trump-bei-twitter-gesperrt--meine-angst-vor-dem-grossen-aufraeumen-im-netz-9559104.html (9 janvier 2021) Un tabou a été brisé. Instagram et Facebook bloquent le président américain sortant Donald Trump. Twitter expurge ou bloque ses tweets. C'est très certainement une bonne intention après les violentes émeutes au Capitole, dont Trump porte une grande part de responsabilité avec ses tweets. Mais elle a trois conséquences dévastatrices. 1. la fin de la liberté numérique Les utilisateurs sont déchargés de leur responsabilité. Cela nous coûte notre liberté sur les réseaux sociaux. Désormais, ils vont censurer une partie de notre réalité numérique que nous avons pu façonner nous-mêmes jusqu'à présent. 2. fin de la vérité Tous ceux qui savaient lire savaient ce qui se passait dans la tête de Donald Trump. Pendant plus de quatre ans, ses tweets ont témoigné d'un menteur pathologique plutôt ordinaire et égoïste. Tout cela nous a été fourni directement depuis la tête de Trump sur Twitter. Twitter est une machine à vérité. Il nous permet de jeter un coup d'œil dans l'esprit des gens. Même dans les abysses. Il faut être capable de supporter cela et de le comprendre. Cette capacité nous est désormais refusée lorsque les réseaux modifient leur contenu. Les grandes entreprises technologiques nous enlèveront la possibilité de penser par nous-mêmes à l'avenir. Nous sommes impatients de voir où les limites seront tracées. 3. la fin de l'innocence Les patrons des grandes plateformes sont maintenant des politiciens actifs. Nous pouvons être impatients de voir comment ils traiteront les questions du changement climatique ou des pandémies. Quels arguments pourrons-nous encore lire sur Facebook à l'avenir ? Lesquelles ne le sont plus ? L'espoir que toutes les absurdités manipulatrices n'apparaissent plus sur les réseaux est tentant. Mais nous le payons par le fait que Mark Zuckerberg et Jack Dorsey (PDG de Twitter) ont entre leurs mains ce qui apparaît dans les flux de notre réseau et ce qui n'y apparaît pas. Ils deviennent ainsi des façonneurs actifs de la conscience mondiale. De nombreux utilisateurs se sentent peut-être mieux si quelqu'un nettoie les réseaux. Moi, cela me fait peur.
-
[BREXIT]
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
https://www.eurotopics.net/fr/253797/quels-seront-les-effets-du-brexit-sur-le-long-terme (3 janvier 2021) Le quotidien Helsingin Sanomat (Finlande) regrette la sortie de la Grande-Bretagne du programme Erasmus : « Une des conséquences les plus tristes de la sortie des Britanniques de l'UE est leur retrait du programme d'échange étudiants Erasmus institué par l'Union européenne. Le Premier ministre Boris Johnson a justifié la décision par les coûts élevés du programme. ... Créé en 1987, Erasmus était synonyme d'intégration des étudiants européens dans la pratique. Sur les neuf millions d'étudiants qui ont participé au programme, presque un quart a trouvé dans son pays d'accueil un partenaire avec qui il a fait sa vie. L'écrivain italien Umberto Eco est allé jusqu'à qualifier Erasmus de programme "d'intégration sexuelle" de l'Europe. En quittant le programme, la Grande-Bretagne coupe non seulement ses liens avec l'UE, mais aussi avec les autres Européens ». -
Pourquoi pas ? On peut forcer à distribuer le courrier. On peut forcer à distribuer l'électricité, etc... En général, dans le droit de la consommation, c'est le refus de vente qui est pénalisé.
-
Non, on la retire des mains privées et on la confie uniquement aux juges qui jugent suivant les procédures habituelles : existence d'une loi votée démocratiquement et droit de l'accusé à se défendre. Charge de la preuve qui incombe à l'accusation, présomption d'innocence, etc...
-
https://www.franceculture.fr/emissions/lesprit-public/le-monde-parallele-de-donald-trump-covid-vaccin-une-question-de-logistique (10 janvier 2021) 36:33 Brice Couturier : Ce type [Donald Trump], quoi qu'on pense de lui, vient d'obtenir 74 millions de voix aux États-Unis dans une élection. Je trouve extravagant personnellement qu'un président en exercice -parce qu'il l'est encore pour dix jours - soit débranché par des acteurs privés. Il est vraiment temps de mettre fin à ces oligopoles, de les mettre sous contrôle. On ne peut pas tolérer que les geeks californiens décident de ce qui est dicible et de ce qui ne l'est pas. Ça ne les regarde pas. Ou bien ils deviennent des médias orientés politiquement, comme les autres : quand on achète Le Figaro on sait que c'est de droite, quand on achète Libération on sait que c'est de gauche. Je suis désolé, quand on poste des choses sur Twitter ou sur Facebook on ne sait pas si c'est de droite ou de gauche. C'est nos avis, c'est nos principes, c'est nos affirmations à nous. Que ces geeks californiens décident dorénavant de qui a le droit de parler et qui n'a pas le droit, c'est entrer dans un processus extrêmement inquiétant de privatisation de l'espace public, et de censure généralisée.
-
Oui :
-
https://www.vice.com/fr/article/bvxyav/les-reseaux-sociaux-nous-empechent-de-nous-regarder-en-face (8 janvier 2021) Une fois de plus, il faut donc poser la question : les grandes démocraties souhaitent-elles réellement confier tout ou partie du contrôle du discours public aux grandes plateformes ? Oui ! Avec joie, répondent les faits. Depuis des années, par exemple, politiques et journalistes acceptent de bon cœur de laisser Twitter et consorts participer à la quête de la vérité. Au moins 35 médias dans 24 pays reçoivent de l’argent de Facebook pour rédiger des articles de « fact-checking ». En France, les titres concernés sont Libération, Le Monde, France 24, 20 Minutes et même l’AFP, et ce depuis 2017. Pour une raison ou une autre, cette relation nébuleuse ne déclenche pas de scandale. Au nom de la lutte contre ces épouvantails de fake news, Facebook s’est donc inséré dans les rédactions des plus fameux représentants du cinquième pouvoir. Bien que les médias concernés rechignent souvent à dévoiler le montant de ces partenariats, les gros sous du réseau social ont permis à plusieurs d’entre eux d’embaucher des journalistes mais aussi de se transformer en doctes gardiens de la vérité aux conclusions quasi-indiscutables.
-
co² Economie et climat. CO2 or not CO2?
Wallaby a répondu à un(e) sujet de Jojo67 dans Economie et défense
Les politiques climatiques chinoises, analysées fin 2019 par le Financial Times : -
Chine
Wallaby a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
https://insideclimatenews.org/news/20112019/china-ramps-coal-power-despite-pressure-cut-emissions/ (20 novembre 2019) La Chine est sur le point d'ajouter de nouvelles centrales électriques au charbon équivalant à la capacité totale de l'Union européenne afin de stimuler son économie en ralentissement, malgré la pression mondiale exercée sur le plus grand consommateur d'énergie au monde pour qu'il limite ses émissions de carbone. Dans tout le pays, 148 gigawatts de centrales au charbon sont en cours de construction ou sur le point de commencer, selon un rapport de Global Energy Monitor, un groupe à but non lucratif qui surveille les centrales au charbon. La capacité actuelle de l'ensemble du parc charbonnier de l'UE est de 149 GW. Alors que le reste du monde a largement réduit sa capacité de production d'électricité au charbon au cours des deux dernières années, la Chine construit tellement de nouvelles centrales au charbon qu'elle fait plus que compenser le déclin observé ailleurs. Les inquiétudes concernant la pollution de l'air et le surinvestissement dans le charbon ont incité la Chine à suspendre la construction de centaines de centrales au charbon en 2016. Mais beaucoup ont été relancées depuis, car Pékin cherche à stimuler une économie dont la croissance est la plus faible depuis le début des années 1990. Les émissions de gaz à effet de serre du pays augmentent progressivement depuis 2016 et ont atteint un niveau record l'année dernière. https://www.ft.com/content/be1250c6-0c4d-11ea-b2d6-9bf4d1957a67 (Climate change: how China moved from leader to laggard, 25 novembre 2019) "L'élan général sur les questions de climat et d'environnement a diminué [en Chine]", déclare Li Shuo, conseiller principal en politique mondiale à Greenpeace. Le changement climatique est devenu une priorité moindre pour Pékin. "Il y a moins de place pour l'agenda vert", dit-il. L'investissement de la Chine dans les énergies renouvelables a chuté de 39 % au cours du premier semestre de cette année [2019], par rapport à la même période en 2018, selon les données de Bloomberg New Energy Finance. Pékin a retiré les subventions pour les projets de panneaux solaires au milieu de l'année dernière, et réduit celles pour l'énergie éolienne, provoquant un changement brutal. -
https://www.la-croix.com/Debats/reseaux-sociaux-sont-ils-legitimes-censurer-elu-2021-01-08-1201133876 Arnaud Mercier, professeur en Information Communication à l’université Paris 2 Panthéon-Assas Prendre la responsabilité de fermer un compte peut donc être assimilé à un acte antidémocratique, puisqu’on coupe le lien qu’un politique a pu créer avec ses abonnés.