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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. C'est un mot écrit par des journalistes qui ne reflète pas forcément ce qui a été dit à Bruxelles.
  2. https://blogs.mediapart.fr/amelie-canonne/blog/030716/ceta-une-discorde-providentielle-pour-paris (3 juillet 2016) Le texte du traité lui-même autorise la mise en œuvre de l'accord dès son acceptation par le Parlement européen. Seules les compétences « nationales », très peu nombreuses dans le cas du CETA, échapperont à cette règle ; Comment justifier le soutien inconditionnel de Paris au CETA quand aucune étude d'impact n'a été effectuée ? La pseudo-bataille de la mixité donne au gouvernement français la légitimité « démocratique » nécessaire pour accepter un traité qui n'en a pourtant aucune. Encore moins alors qu'il a été négocié pour 28, et qu'il va prendre vie dans une UE désormais à 27 : en 2015, 42% des exportations canadiennes dans l'UE se concentraient vers le Royaume-Uni, qui fut un fervent promoteur de l'accord et dont les intérêts commerciaux ont façonné une partie du compromis final.
  3. http://www.lalibre.be/actu/international/accord-de-libre-echange-ue-canada-le-ceta-passera-devant-les-parlements-nationaux-des-etats-membres-577bbc3935705701fd96acf1 (5 juillet 2016) Le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA) est un "accord mixte" et fera donc l'objet d'une consultation des parlements nationaux, a indiqué mardi la commissaire au Commerce, Cecilia Malmström.
  4. http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/kaufvertrag-fuer-flughafen-hahn-von-bernsteinhaendler-unterzeichnet-14325156.html (5 juillet 2016) La vente à un investisseur chinois de l'aéroport de Francfort-Hahn - qui comme son nom ne l'indique pas ne se trouve pas à Francfort, mais bien à Hahn en Rhénanie - est interrompue suite à un retard de paiement. L'aéroport est endetté et les Chinois ont promis de doubler sa capacité de fret. Il appartient pour l'instant à la région Rhénanie Palatinat pour 82,5% et à la Hesse pour 17,5%. Le secrétaire d'État à l'intérieur de Rhénanie-Palatinat doit se rendre à Shanghai pour discuter avec les Chinois. Un halo de mystère entoure le négociant en pierres précieuses allemand qui a signé le contrat au nom de la partie chinoise.
  5. https://euobserver.com/institutional/134070 (28 juin 2016) [Jaroslaw Kaczynski] a dit que l'UE devait simultanément devenir une "superpuissance", avec un président du Conseil Européen qui commanderait une "armée" de l'UE et aurait la charge d'une politique étrangère plus robuste envers la Chine, la Russie et les États-Unis. Waszczykowski, dans son allocution à la presse, a ajouté que les pays de l'UE devraient cesser de se rencontrer dans des nouveaux formats comme le groupe des six fondateurs ou le format Normandie, dans lequel la France et l'Allemagne ont en charge des pourparlers avec la Russie sur l'Ukraine. Il a mis en garde contre les divisions que créereait une intégration plus profonde des États de la zone euro, sachant que si la Pologne devait adopter l'euro dans les conditions actuelles, cela créerait une "catastrophe économique" en Pologne. http://www.dw.com/en/german-chancellor-favors-creation-of-european-army/a-2415318 (23 mars 2007) L'an dernier [2006], le président Lech Kaczynski a dit que son pays voulait une nouvelle armée européenne de 100.000 hommes conçue pour collaborer avec l'OTAN dans des points chauds ou pour défendre l'Europe.
  6. http://www.lepoint.fr/monde/brexit-pas-de-remise-en-cause-du-rapprochement-des-balkans-04-07-2016-2051908_24.php (4 juillet 2016) « On est déterminés à poursuivre le processus d'élargissement », a pour sa part déclaré la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
  7. http://www.japoninfos.com/abe-shinzo-repousse-la-hausse-de-la-taxe-sur-la-consommation-de-2017-a-2019.html (3 juin 2016) La hausse de la taxe sur la consommation (de 8 à 10%) prévue pour 2017 a été repoussée à 2019 par le Premier ministre japonais Shinzô Abe. http://the-japan-news.com/news/article/0003033667 (22 juin 2016) Élections sénatoriales le 10 juillet. L'âge de la majorité civile a été abaissé et pour la première fois les Japonais de 18 ans vont pouvoir voter. La coalition au pouvoir Libéral-démocrate-Komeito conservera-t-elle sa majorité ? Gagnera-t-elle la majorité des deux tiers qui lui permettrait d'amender la constitution ?
  8. http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160705.OBS3956/l-arabie-saoudite-frappee-par-une-vague-d-attentats-kamikazes.html (5 juillet 2016) Trois attentats suicides à Médine, Qatif et Jeddah.
  9. http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2787749/2016/07/05/Attentat-suicide-devant-un-poste-de-police-en-Indonesie.dhtml (5 juillet 2016) Attentat suicide à Surakarta : 1 policier blessé.
  10. http://www.wsj.com/articles/hillarys-strange-security-adviser-1467328345 (1er juillet 2016) Certains emails d'Hillary Clinton permettent de revenir sur la nomination en 2011 de Rajiv K. Fernando, ancien trader et donateur des campagnes et de la fondation Clinton, à un siège à l'International Security Advisory Board, un organisme dépendant du Département d'État chargé de sécurité et en principe constitué d'anciens hauts responsables sécuritaires ou de physiciens nucléaires. Il a vite démissionné lorsque ABC News avait mis son nez dans l'affaire en demandant des explications sur cette nomination incongrue, et notamment le curriculum vitae de l'impétrant. Depuis toutes les traces du passage de ce monsieur à l'International Security Advisory Board ont été effacées.
  11. Oui mais pourquoi y a-t-il 27 ou 28 pays ? Pourquoi n'y a-t-il pas eu de référendum en France pour l'admission de la Grèce, de l'Espagne et du Portugal en 1981 et 1986 comme il y avait eu pour l'entrée du Royaume-Uni, de l'Irlande et du Danemark en 1971 ? Peut-être que le non l'aurait emporté et que l'élargissement aurait été beaucoup plus lent. On a voulu bâcler. Le résultat c'est qu'on a une Europe bâclée.
  12. Non, le premier - et dernier - Gorbatchev des Européens. Il va mettre de l'eau dans son vin, accepter les demandes des Suisses, et celles bien sûr des Anglais. Et comme le résultat va être que tout part en eau de boudin, il va y avoir un putsch des généraux - cela tombe bien puisque le quartier général de l'OTAN est deux portes à côté. La phase ultime serait l'émergence d'un Boris Eltsine avec sa bouteille de vodka dans la région coeur de l'Union qui est l'Allemagne.
  13. 4. Il ne contrôle pas ce que le service juridique produit. Ce serait plutôt Cecila Malström qui contrôle cela, si l'on suit l'article de Mediapart indiqué par Fusilier.
  14. http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/newsroomtokyo/aired/20160630.html (30 juin 2016) Vidéo. 7 minutes en anglais. - Investiture du nouveau président. - reportage sur des pêcheurs dont l'activité est contestée par les Chinois près du récif Scarborough. Depuis l'élection présidentielle, les Chinois sont moins agressifs, probablement dans le cadre d'une offensive de charme avant de négocier avec le nouveau président, un novice en politique étrangère.
  15. http://europe.newsweek.com/obama-libya-smart-power-qaddafi-476093 (30 juin 2016) L'article revient notamment sur les livraisons d'armes par le Qatar aux rebelles en 2011, avec la "bénédiction" de l'administration Obama : Un nombre significatif des djihadistes recevant des armes et des entraînements étaient membres du Libyan Islamic Fighting Group (LIFG), des combattants d'Al-Qaïda de la ligne dure et des vétérans de la guerre américaine en Afghanistan, dont plusieurs qui avaient été capturés sur les champs de batailles et renvoyés pour faire de la prison en Libye ou à la Baie de Guantanamo. Un officier de renseignements sur le Moyen-Orient de haut rang dit : "nous avions de réelles inquétudes spécifiquement sur avec qui les Qatariotes travaillaient et à qui ils donnaient des armes..." Nous avons soulevé ces inquiétudes [avec Washington] et nous n'avons pas eu beaucoup de réponses". Mais un ancien officier de renseignements américain de haut rang balaie cela d'un revers de main : "ce n'est pas comme si la CIA ignorait qui étaient ces types", dit l'officier, "Qui d'autre aurait été faire ce combat" ? La même source - qui travaille pour un gouvernement dont les relations avec l'administration Obama a été cahotique mais dont les services de renseignement travaillent étroitement avec la CIA - dit que lui et son agence étaient stupéfaits par la décision de Washington de retourner les armes contre Kadhafi.
  16. http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/bangladesh-les-jihadistes-de-dacca-des-jeune-gens-instruits_1808829.html (4 juillet 2016) Les jihadistes bangladais qui ont tué 20 otages dans un restaurant de Dacca ont bénéficié d'une solide éducation et provenaient de familles aisées, loin d'un stéréotype dépassé du volontaire issu d'un milieu pauvre et radicalisé dans une madrassa. Seul l'un des cinq assaillants a étudié dans une madrassa (école coranique).
  17. http://www.tagesspiegel.de/politik/deutsche-ruestungsindustrie-gabriel-verteidigt-gestiegene-waffenexporte/13823290.html (4 juillet 2016) Les exportations d'armement ont presque doublé, passant de 3,97 à 7,56 milliards d'euros de 2014 à 2015. http://www.welt.de/politik/ausland/article156750787/Deutschland-traegt-die-Hauptschuld-am-Brexit.html (2 juillet 2016) Le divorce d'avec les Britanniques est un désastre européen, dit le Français Thomas Piketty. Surtout l'Allemagne et Angela Merkel ont selon lui échoué, par égoïsme, don de leçon et nationalisme. Vous semblez indulgent en faisant porter collectivement la responsabilité à l'Allemagne et à la France. En réalité c'est pourtant l'Allemagne que vous tenez pour responsable... Non. L'Allemagne a certes la responsabilité principale. Mais si la France s'était défendue, cela se serait passé autrement. Il est également irrationnel de penser qu'en étranglant les pays d'Europe du Sud la dette sera remboursée plus vite. On sent là dessous une envie de punir qui a à voir avec le nationalisme. Ce n'est pas le nationalisme de l'UKIP ou du FN, mais un nationalisme soft. Car si tous les pays avaient un excédent commercial comme l'Allemagne, cela ne pourrait pas fonctionner. Les exportations sont merveilleuses, mais encore une fois : elles doivent être proportionnées à ce que l'on doit importer. Pour moi cela n'a pas d'autre sens que la volonté de dominer les autres, de posséder d'autres pays, et de produire à leur place. Tant que l'on peut prospérer par le dumping financier, personne ne voudra rien changer. Il nous faut des sanctions contre les stratégies d'opacité de l'économie financière, contre les paradis fiscaux, contre le secret bancaire au sein de l'Europe. (...) C'était le calcul des Britanniques : si nous pouvons nous comporter comme les Suisses, si nous pouvons profiter de la zone de libre-échange, et simultanément exploiter les règles fiscales du voisin pour faire du dumping, pourquoi ne pas le faire ? Die Welt : l'austérité est devenue une sorte de religion. On y croit ou pas. Pourquoi tenez-vous cela pour fatal ? Parce que cela ne fonctionne pas. De plus l'Allemagne elle-même n'a pas remboursé ses dettes. Dans les années 1950, l'Allemagne a bénéficié de la plus grosse remise de dettes de tous les temps. Ce fut une réponse intelligente et juste. On a dit alors : vos parents ont peuvent avoir fait des erreurs, mais ceux qui payent sont les nouvelles générations. Nous souffrons tous d'une forme d'amnésie historique. Le jeune Grec a aussi peu causé de dettes que le jeune Bavarois ou Breton. http://www.welt.de/politik/deutschland/article156764655/Schluss-mit-dem-Motto-immer-mehr-Europa.html (3 juillet 2016) La fin du slogan "toujours plus d'Europe" ? L'euphorie à Berlin semble s'être envolée. La CDU et le SPD ont des doutes sur la poursuite de la construction de l'UE. L'appel à "moins d'Europe" n'est plus un tabou - ni moins que la critique de Juncker. Dans un sondage commandé par N24, 62% des citoyens se prononcent pour un rappatriement des compétences de Bruxelles à Berlin. Le gouvernement Merkel-Gabriel veut encore croire à la "finalité" de l'UE, à savoir un élargissement et un approfondissement. Pourtant il y a de sérieux signes que le référendum britannique du 23 juin vienne renforcer l'euroscepticisme partout sur le continent. La classe politique va-t-elle continuer de se battre pour "plus d'Europe" ? Les doutes surgissent, d'autant plus qu'on s'approche des élections au Bundestag. Le ministre des finances Wolfgang Schäuble (CDU), qui a passé sa vie à plaider pour l'Europe, reproche à la commission européenne dans une interview à Die Welt Dimanche de faire une "politique symbolique", et en dernière analyse, conclut qu'il faut affaiblir la commission. Contrairement à lui, les chefs des trois partis de la coalition n'ont jamais été des Européens du fond du coeur. Dans son compte-rendu au Bundestag mardi, la chancelière Angela Merkel (CDU) a livré un bric-à-brac technocratique. Elle a parlé du vote historique du Brexit sur un ton, comme si elle parlait du glyphosate. Le président de la CSU Horst Seehofer est de toute façon plus proche de la chemise bavaroise que de la jupe européenne. Son parti a exigé récemment la fin des sanctions anti-russes et s'oppose ainsi contre tous les 28 états de l'UE, qui sont unis sur cette question. Et Sigmar Gabriel ? On peut compter sur le chef du SPD pour faire siens tous les populismes. Il a également des doutes sur l'Europe, comme il l'a montré l'an dernier. Il voulait alors virer les Grecs de la zone euro. On ne va pas "faire payer par les travailleurs allemands les promesses électorales d'un gouvernement en partie communiste", avait-il tempêté. Une demande de "refondation de l'Europe". Avec Martin Schultz, le président du parlement européen, Gabriel a demandé pompeusement, il y a quelques jours une "refondation de l'Europe". Cela consiste à dire que l'UE doit recevoir de "nouveaux instruments". Schultz est le porte-parole des "intégrationnistes" du SPD, qui se battent pour une harmonisation poussée. Mais il est douteux qu'ils aient encore une influence déterminante. D'autant plus que le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier est bien plus modeste que Schultz. (...) On ne peut ni exiger "plus d'Europe", ni se plonger dans une "phase de réflexion pure", a dit Steinmeier. Cela le rend-il plus proche de Schäuble que de son camarade de parti Schultz ? Surement sur une conviction : lui aussi refuse un approfondissement de l'UE maintenant. Le concept élaboré avec Paris énonce des "propositions détaillées et concrètes" qui répondent aux "problèmes et questions pressantes dans le cadre des traités existants", dit-on au ministère des affaires étrangères. C'est le cas de la lutte anti-terroriste, de la sécurité intérieure et extérieure, et de la politique migratoire. Bref : on veut travailler dans le concret, communautariser ponctuellement, là où c'est pertinent, au lieu de bâtir des châteaux en Espagne européens comme auparavant. Pourtant il s'agit d'"ouvrir des voies vers l'avant qui sont toutes mises en chantier, mais nous voulons en emprunter certaines plus rapidement et d'autres plus lentement". Ces phrases ne sonnent pas comme un approfondissement institutionnel. [À la CDU-CSU, chancelière Merkel incluse, il y a des critiques de la commission européenne, qui aurait commis des erreurs de management]. Il y a un groupe de politiciens CDU-CSU qui refusent par principe une commission forte. Parmi eux, il y a l'ancien vice-président de la CSU Peter Gauweiler. Cela met Gauweiler et ses hommes en colère que la commission notamment propose son propre concept de politique de réfugiés : elle fait comme si elle était un gouvernement. En revanche, ce qui dérange Merkel et Schäuble, c'est uniquement que Jean-Claude Juncker cherche encore à augmenter le pouvoir de la commission. [En sens inverse, d'autres politiciens CDU-CSU font remarquer que Juncker a été investi comme spitzenkandiat par la CDU lors des élections européennes, et que ce n'est pas Bruxelles, mais Berlin qui a ouvert les frontières.] Le vice-président de la CDU Armin Laschet plaide au cas par cas pour une intégration renforcée "sur la protection des frontières extérieures, de la lutte anti-terroriste, la sécurité énergétique, le développement du numérique, sur toutes ces questions nous avons besoin de plus d'Europe". La menace d'un transfert de compétences [Italie, France, Espagne, Portugal et Grèce voient dans le Brexit une occasion de procéder à de nouveaux transferts de compétences] Le Brexit pourrait être une "chance" pour l'UE a déclaré le premier ministre italien Matteo Renzi. Les Allemands en revanche sont plus fortement que les autres intéressés à maintenir les Britanniques dans l'UE. Ils sont un partenaire commercial important et un allié significatif, qui a apporté son aide avec l'introduction du libre-échange et de l'économie ouverte, pour corriger les idées politico-économiques des pays du Sud. Les États du Sud de l'UE craignent pour cette raison que Berlin en dernière analyse ne finisse par faire des compromis avec les Britanniques. Les Européens de l'Est montrent parallèlement une plus grande affirmation d'eux-mêmes. Aucun d'eux ne va plaider pour une intégration extensive. C'est pour cela que même des Européens convaincus comme Elmar Brok affichent une retenue. "Ce n'est pas le moment d'appeler à une convention de rédaction d'une constitution" dit le président de la commission des affaires étrangères du parlement européen. Mais il plaide pour un approfondissement, notamment dans les politiques sécuritaire et économique, mais constate : "on ne va pas fonder un État européen". http://www.faz.net/aktuell/politik/europaeische-union/bruessel-muss-schneller-werden-schaeuble-will-schlagkraeftigere-eu-14321490.html (3 juillet 2016) Schäuble veut une UE avec une plus grande force de frappe Le ministre des finances plaide pour que la commission européenne fasse preuve de retenue lorsqu'elle n'est pas capable de résoudre un problème rapidement. Il a deux thèmes dans le collimateur. Moins de pouvoir pour la commission, moins de commissaires européens : dans le gouvernement fédéral allemand, de plus en plus de voix se font entendre qui sont mécontentes de l'exécutif de l'Union Européenne. L'an dernier, "cela l'a très mécontenté que Bruxelles ait mis autant de temps pour réagir à la crise des réfugiés" a dit le politicien CDU [Schäuble] à Die Welt-Dimanche. Mais si la commission européenne n'est pas capable de résoudre quelque chose ou si le Conseil européen s'égare, c'est aux gouvernements individuels de se charger du problème : "alors nous résoudrons le problème en dehors des institution entre les gouvernements". [Schäuble ne veut pas qu'on touche aux institutions à la suite du Brexit] : "cela prendrait trop de temps". L'UE est en "sursis" et doit "surtout montrer pour quelques problèmes centraux qu'elle peut les résoudre rapidement" a-t-il dit et il a désigné par exemple la crise des réfugiés et le fort chômage des jeunes. Ce n'est que si l'UE résout véritablement les problèmes que les citoyens de l'UE regagneront confiance dans les institutions. Ce n'est pas le moment des "visions", mais du pragmatisme. Il n'est pas le seul à pointer dans cette direction. Sigmar Gabriel a dit à la Rheinische Post que l'UE doit changer de cap. Elle doit plus dépenser, notamment pour la couverture des réseaux énergétiques et numériques. En outre il faut donner du travail aux jeunes européens au chômage. Par ailleurs l'UE doit se retirer, aussi bien politiquement que quant au personnel. Par exemple il n'y a pas besoin d'autant de commissaires européens qu'actuellement, a dit Gabriel à la Neue Osnabrücker Zeitung, et a prononcé des paroles très claires : "Une Europe dans laquelle 27 commissaires veulent montrer leur utilité, c'est insensé". http://www.augsburger-allgemeine.de/politik/Wir-brauchen-nicht-mehr-sondern-weniger-Europa-id38297612.html (28 juin 2016) Article d'opinion. Nous n'avons pas besoin de "plus", mais de "moins" d'Europe. La responsabilité du Brexit incombe à la rage régulatrice de l'UE Toutes les tentatives de traiter le Brexit comme un accident de parcours corrigible et comme une erreur d'une majorité insuffisamment éclairée et égarée par les populistes, détournent l'attention du coeur du problème, et manquent de respect au vote démocratique. Beaucoup se joue dans les domaines suivants : la fureur contre la rage régulatrice, la faible capacité de résolution de problème de l'UE dans des questions existentielles comme la protection des frontières extérieures, la violation des traités, l'éternelle crise de l'euro, le déficit de contrôles démocratiques, le sentiment d'être dirigé de l'extérieur par des étrangers. La grande majorité des Européens connaissent et apprécient les conquêtes de l'Union, qui a offert la paix et la prospérité. Mais les peuples veulent, pour le dire directement, ne plus être régis par des commissaires européens et savoir que la diversité nationale est protégée. La direction de l'UE n'a pas entendu le message Le chef de la commission Juncker veut élargir la zone euro, le président du parlement Schultz appelle à une "union économique" et à d'énormes programmes d'investissements. Ils veulent tous "plus" d'Europe, alors que la leçon du Brexit est "moins" d'Europe. Qui fait un discours d'"approfondissement" de l'UE avec de nouveaux transferts de compétences à Bruxelles est quelqu'un qui n'a rien compris.
  18. Comme j'indiquais plus haut : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-européenne-nos-projets-son-futur/?do=findComment&comment=976748 Juncker m'a l'air de n'être que le porte-parole de Merkel dans cette affaire. Cela ne sert à rien de critiquer Juncker si l'on ne critique pas en même temps Merkel.
  19. [1] En ce qui me concerne, je ne parle pas des Allemands d'un côté et des Français de l'autre. Mais plutôt du Français Delors contre le Français Mitterrand. Je parle de Jacques Delors qui est un Français et qui avait parlé de monnaie unique avant l'ouverture du mur de Berlin dans le rapport Delors d'avril 1989 en disant qu'il ne fallait pas mettre la charrue avant les boeufs et faire l'union monétaire avant la convergence des économies : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-europ%C3%A9enne-nos-projets-son-futur/?page=166#comment-887002 (20 juin 2015) http://www.ft.com/cms/s/0/0bf55c60-2aef-11e5-8613-e7aedbb7bdb7.html (16 juillet 2015) À propos de charrue et de boeufs, l'auteur rappelle que le rapport Delors publié en 1989, qui était la feuille de route de la marche vers l'euro, était en deux parties. Il y avait l'Union monétaire, mais aussi l'Union économique, avec des transferts des nations riches vers les pauvres. Et que c'est parce qu'on a fait l'une sans l'autre qu'il y a des petits problèmes en Grèce. http://www.cvce.eu/content/publication/2001/11/22/725f74fb-841b-4452-a428-39e7a703f35f/publishable_fr.pdf (12 avril 1989) 29. Des politiques communautaires dans le domaine régional et structurel seraient nécessaires pour promouvoir une allocation optimale des ressources et diffuser les gains de prospérité dans toute la Communauté. Faute de prendre suffisamment en considération les déséquilibres régionaux, l'union économique serait exposée à des risques économiques et politiques graves. C'est la raison pour laquelle il conviendrait de veiller tout particulièrement à l'efficacité d'une politique communautaire visant à réduire les disparités régionales et structurelles et à promouvoir un développement équilibré dans toute la Communauté. (...) L'expérience montre toutefois qu'en l'absence de politiques compensatrices, l'effet global sur les régions de la périphérie pourrait être négatif. Les coûts de transport et les économies d'échelle tendraient à déplacer l'activité économique vers les zones hautement développées du centre de la Communauté, au détriment des régions défavorisées, en particulier de la périphérie. L'union économique et monétaire devrait encourager et orienter l'ajustement structurel qui aiderait les régions pauvres de la Communauté à rattraper les régions riches. Autrement dit, ce que j'ai l'impression de comprendre, c'est que l'ouverture du mur de Berlin n'aurait pas dû entraîner la création de la monnaie unique, car les économies française et allemande n'avaient pas suffisamment convergé. La fondation Friedrich Ebert a publié le rapport suivant sur la convergence - et la divergence économique, qui incite à penser que les économies européennes ont convergé des années 1960 aux années 1980, puis ont, à partir des années 1980, recommencé à diverger : http://www.fesparis.org/tl_files/fesparis/pdf/publication/La convergence en crise.pdf (avril 2015) Michael Dauderstädt, La convergence en crise : une menace pour l’intégration européenne. Voir le graphique 4 page 21 "Convergence et divergence en Europe, 1950-2010 : Ecarts de PIB/habitant en dollar US constant, PPA estimée en dollar". Dans la conclusion du rapport, l'auteur pense qu'il est assez risqué de défaire la monnaie unique, donc il préconise de recourir... aux droits de douanes, ce qui serait pour lui la moins pire des solutions. Autrement dit, la boucle est bouclée : la construction européenne qui était au départ une simple zone de libre échange serait obligée maintenant de recourir aux droits de douane pour se prémunir des effets pervers de la monnaie unique. Page 37 : Les Etats membres qui ont un double problème de déficit (budget et balance des paiements courants) pourraient ainsi être autorisés à réinstaurer temporairement des droits de douane à leurs frontières. Ils rapporteraient de l'argent à l’Etat et auraient le même effet qu'une dévaluation en renchérissant le coût des importations et en abaissant celui des exportations (à condition que les recettes soient utilisées pour subventionner les exportations, entre autres). [2] Dans trois siècles, à l'époque des confédérations intergalactiques, je veux bien. Mais nous ne sommes qu'au 21e siècle. Chaque chose en son temps. Il ne faut pas aller trop vite.
  20. Je crois voire ce que tu veux dire, mais l'adjectif "anti-européennes" me semble un peu trop abrupt. Il faudrait essayer de passer du discours pro-UE/anti-UE au discours quelle Europe. Par exemple sur des pages de commentaires allemandes je lis assez souvent des gens qui disent "il faudrait revenir à la CEE". Dire "l'UE c'est mal, la CEE c'est bien", ce n'est pas complètement "anti-Européen". Personnellement, au coeur de mon amour-haine pour la construction européenne, je place les deux citations suivantes qui sont des paroles de paradoxe : les meilleurs amis de l'Europe sont les plus critiques et les plus exigeants vis à vis de l'Europe. Ainsi Jacques Delors - peut-on faire plus Européen que Jacques Delors ? (1) - a dit : http://www.lepoint.fr/politique/hollande-souhaite-un-gouvernement-de-l-eurozone-19-07-2015-1949812_20.php (19 juillet 2015) Interrogé dans le même numéro de l'hebdomadaire [Journal du Dimanche], Jacques Delors lui-même juge que le système actuel de l'Union européenne et de la zone euro « n'est plus gouvernable ». « Cela ne peut plus durer. Il faut refonder cette Union économique et monétaire. Vont-ils le faire ? Il y a eu un vice de construction au départ. Il y a eu aussi des bêtises et une incapacité de l'eurozone à y mettre fin », analyse M. Delors. Un vice de construction au départ ! Un vice de construction au départ !! Combien de points d'exclamation dois-je mettre ? Faut-il que je souligne ? Que j'encadre en rouge ? Ce même Delors qui a dit : http://www.cvce.eu/obj/"jacques_delors_critique_la_strategie_d_elargissement_de_l_union"_dans_le_monde_19_janvier_2000-fr-a76406fe-177b-499b-b91a-87b22b895b87.html (19 janvier 2000) Je ne crois pas, contrairement à ce qu'affirme le Conseil européen, que cette Europe à 27, et demain à 30 ou à 32 quand la paix sera revenue dans les Balkans, puisse avoir des objectifs aussi ambitieux que ceux fixés par le traité de Maastricht. Je condamne la routine qui consiste à penser que ce qui a réussi dans l'élargissement de 6 à 9, puis à 12, peut s'avérer une bonne méthode pour un élargissement à 27 ou à 30. Sous l'impulsion de quelques chefs de gouvernement, on a continué la fuite en avant. Aujourd'hui, on a déjà fortement le sentiment que nos institutions sont inadaptées à une Europe à quinze. Alors à trente... Ce que je retiens de l'Histoire, c'est que les Etats-nations doivent demeurer. (1) en fait - malheureusement ? - oui : Karl Lamers : http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/?page=52#comment-967562 (22 juin 2013) Que des personnes intelligentes nient la réalité historique de la mondialisation en cours me sidère. Je ne suis pas marxiste, mais lisez le Manifeste du Parti communiste, de Karl Marx: il a vu ce dépérissement programmé de la souveraineté nationale.
  21. Oui mais tu m'as fait perdre mon temps. Comme tu disais "exactement le contraire" j'ai pensé que je ne pouvais pas passer à côté. Donc il a fallu que j'aille sur l'autre fil, que j'ouvre le lien, que je regarde les chiffres avec des infographies qui "cliquent mal"... et que j'agrandisse ma fenêtre au maximum pour que les chiffres veuillent bien apparaitre. Enfin bon, je suis toujours en vie quand même. Quand tu as un "scoop" comme cela, ce serait mieux que tu donnes toi-même les chiffres plutôt que d'obliger les gens à chercher. Ces sondages semblent donner raison à Helmut Kohl que j'ai cité ici avec l'idée de "faire un pas en arrière" (ce qui est assez sibyllin : pas en arrière de quoi ? de l'intégration ? de l'élargissement ? de l'euro ? ) : http://www.air-defense.net/forum/topic/18727-allemagne/?page=55#comment-976575
  22. Je n'ai pas l'impression que ce soit le contraire. C'est la même tendance pour l'Allemagne. Quant aux autres pays européens, le Spiegel n'en parle pas. http://www.alterecoplus.fr/europe/du-brexit-au-frexit-201606301215-00005960.html Allemagne 43% plus de pouvoir au gouvernement national 26% plus de pouvoir à l'UE
  23. http://www.huffingtonpost.co.uk/rob-atkinson/labour-party-jeremy-corbyn_b_10773378.html (1er juillet 2016) La nécessité des Blairites de se débarrasser de Corbyn est provoquée par la publication prochaine (1) du rapport Chilcot sur la guerre d'Irak. Ils craignent que Corbyn utilise les révélations du rapport pour faire une purge dans le parti. Le rapport Chilcot risque de leur "exploser dans la figure". (1) le 6 juillet 2016 : http://www.bbc.co.uk/news/uk-politics-36251346
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