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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Bonne remarque. J'aurais dû écrire "un politicien français", et non "la France".
  2. Par les temps qui courent, chacun a "son de Gaulle", semble-t-il : https://www.lefigaro.fr/vox/monde/pierre-lellouche-macron-ou-le-vertige-de-l-escalade-contre-la-russie-20240227 Le général de Gaulle, fondateur de la Ve République et le père de notre force nationale de dissuasion, n’avait qu’une obsession : voir un jour, à l’occasion d’une crise internationale, la France entraînée par ses alliés, c’est-à-dire par l’Amérique, dans une crise qu’elle ne contrôlerait pas. Raison pour laquelle le général, qui tenait par dessus tout à conserver un contrôle national total sur notre appareil de dissuasion, était sorti du commandement intégré de l’Otan en 1966. Soixante ans plus tard, Emmanuel Macron est-il en train d’entraîner la France, et avec elle l’Alliance atlantique, dans une escalade militaire, donc potentiellement nucléaire, avec la Russie ? C’est la question qui se pose au lendemain des déclarations du président de la République à l’occasion du sommet impromptu sur l’Ukraine qui s’est tenu il y a deux jours à Paris. Pour la première fois, Emmanuel Macron a indiqué que l’envoi de troupes au sol…
  3. La dernière fois que la France a envoyé des troupes se battre contre les Russes c'était la Division Charlemagne, pardon la 33. Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne (französische Nr. 1), donc la référence historique n'est pas si bête.
  4. Parce que comme chacun sait, la parole d'un ministre c'est parole d'évangile. En plus c'est peut-être des informations fournies par des alliés qui nous veulent du bien, comme les informations sur les armes de destruction massives de Saddam Hussein.
  5. À 04:08 il montre les statistiques des admissions à l'hôpital pour automutilation non mortelle chez les filles. C'était presque stable, et ça monte en flèche à partir de 2010. À 17:02 - 17:13 il montre les statistiques du temps passé avec les amis pour les 15-24 ans. Ce temps qui était déjà en baisse chute particulièrement brutalement à partir de 2012.
  6. 20 novembre 2023. Pour Jonathan Haidt, auteur du livre La génération anxieuse : Comment le grand recâblage de l'enfance est à l'origine d'une épidémie de maladies mentales, le grand coupable est le smartphone. En l'espace d'une génération, on a abandonné l'enfance basée sur le jeu, pour créer l'enfance basée sur le smartphone, et les effets sont catastrophiques sur le plan de la santé mentale ou des performances scolaires. Car le jeu permettait d'apprendre à maîtriser le risque et à contrôler l'anxiété (pensez aux balançoires, aux cages à poules,etc...). D'autre part le smartphone monopolise l'attention et distrait. Dans la première partie de la vidéo, il passe des transparents avec les principales données statistiques pertinentes.
  7. L'article de Sciences et Avenir ne parle pas de molécules, mais d'organismes complets : des bactéries ou des champignons : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bresil-au-pays-des-agrotoxiques-les-biopesticides-ouvrent-une-breche_176768 Dans des réfrigérateurs il conserve ses produits biologiques, champignons et bactéries, dont certains extraits de sa réserve forestière. Il les multiplie ensuite dans des étuves, avant de les appliquer sur les parcelles. D'une certaine façon ce sont des "armes bactériologiques", avec les dangers inhérents.
  8. https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/jan/28/observer-view-on-britains-big-garden-birdwatch Prenons l'exemple de l'étourneau sansonnet, un oiseau qui remplissait autrefois le ciel des villes de nuages sombres et tourbillonnants. Son nombre a chuté de 87 % depuis les années 1960. Dans le même temps, le pays a perdu plus de 10 millions de couples de moineaux domestiques, tandis que les effectifs de la grive musicienne ont diminué de 76 %. Selon une estimation, l'UE et le Royaume-Uni ont perdu plus de 600 millions d'oiseaux nicheurs au cours des quatre dernières décennies.
  9. Je pense que Macron n'a pas compris à quel point la question d'une guerre ouverte entre l'Allemagne et la Russie est un point sensible, parce que la Russie n'est pas un ennemi héréditaire de la France. Au contraire, la Russie est presque une amie héréditaire de la France, alliée durant les deux dernières guerres mondiales. Au contraire la Russie était l'ennemie de l'Allemagne lors des deux dernières guerres mondiales. Si l'on veut comprendre ce qu'ont ressenti beaucoup d'Allemands en entendant Macron évoquer de manière désinvolte la question d'un affrontement armé direct entre les Occidentaux et la Russie, il faut se demander ce que ressentiraient les Français si un allié de la France suggérait que la France entre en guerre à nouveau contre l'Allemagne. Je rappelle la conférence de presse d'Angela Merkel à Moscou le 10 mai 2015 : https://web.archive.org/web/20150513210418/http://www.bundeskanzlerin.de/Content/DE/Mitschrift/Pressekonferenzen/2015/05/2015-05-10-pk-merkel-putin.html Il était important pour moi de me recueillir avec le président Poutine à l'occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de rendre hommage aux morts de cette guerre. J'ai déposé une gerbe au mémorial du Soldat inconnu. Je veux ainsi dire au peuple russe : en tant que chancelière allemande, je m'incline devant les millions de victimes que cette guerre, déclenchée par l'Allemagne nazie, a fait. Nous garderons toujours à l'esprit que ce sont les peuples de l'Union soviétique et les soldats de l'Armée rouge qui ont eu à déplorer le plus grand nombre de victimes à l'époque. Je rappelle que la guerre a été menée comme une guerre raciale et d'extermination brutale, qui a causé des souffrances indescriptibles à des millions de personnes. Je pense aux habitants de Leningrad assiégée, morts de faim et d'épuisement, aux millions de civils, de détenus des camps de concentration et de prisonniers de guerre maltraités et assassinés, à une guerre de la terre brûlée au cours de laquelle la Wehrmacht et les SS ont littéralement anéanti d'innombrables villages et villes. Je rappelle les crimes de l'Holocauste, dont nous, Allemands, nous souviendrons comme d'un rappel éternel. Je rappelle que les soldats russes, ukrainiens, biélorusses et autres de l'Armée rouge ont libéré Berlin et, avec les alliés des pays occidentaux, l'Allemagne du joug nazi. Je rappelle également que la fin de la Seconde Guerre mondiale n'a pas apporté la liberté et la démocratie à tous les Européens. Ce n'est que 45 ans plus tard que la division de l'Allemagne et de l'Europe a pu être surmontée, notamment grâce à la volonté de changement de pays voisins comme la Pologne et la Hongrie, et en raison des changements pacifiques intervenus en Union soviétique. Au vu de tous ces événements historiques, je suis reconnaissante que la réconciliation entre nos peuples ait été possible et que les Allemands et les Russes puissent aujourd'hui travailler ensemble à un avenir meilleur. Ces dernières années, nous n'avons cessé d'aspirer à une plus grande coopération en Europe. Je rappelle la Charte de Paris, qui s'appuie sur les décisions d'Helsinki. La Russie est devenue membre du Conseil de l'Europe et de l'OMC. Nous avons créé une coopération entre l'OTAN et la Russie. L'annexion criminelle et illégale de la Crimée et les affrontements militaires dans l'est de l'Ukraine ont porté un coup sévère à cette coopération, car nous y voyons une violation des fondements de l'ordre de paix européen commun. Néanmoins, et c'est pour moi d'une importance capitale ces jours-ci, la leçon de l'histoire est que nous devons tout mettre en œuvre pour résoudre les conflits, aussi difficiles soient-ils, de manière pacifique et par le dialogue, c'est-à-dire par la voie diplomatique. C'est pourquoi l'Allemagne et la France, ainsi que l'Ukraine et la Russie, ont pris l'initiative, dans le cadre du format Normandie en février, d'adopter ensemble un ensemble de mesures rendant possible une telle solution diplomatique. Sa mise en œuvre a bien sûr joué un rôle essentiel dans nos discussions d'aujourd'hui, et nous avons apprécié de part et d'autre la mise en place de quatre groupes de travail qui doivent traiter des points essentiels des solutions nécessaires. J'espère que ces groupes de travail vont maintenant travailler très rapidement. Je voudrais remercier l'OSCE de remplir ici une tâche importante, également sous la présidence serbe et sous le travail de Mme Tagliavini, tout comme la mission de l'OSCE qui surveille le cessez-le-feu. En même temps, nous devons garder un œil sur la situation : Quel est l'enjeu de la mise en œuvre du paquet de mesures de Minsk ? Il s'agit de rétablir en fin de compte la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Nous voulons poursuivre ce travail ensemble. Cela semble être un chemin laborieux. Je dis en tout cas au nom de la République fédérale d'Allemagne qu'elle continuera à s'engager dans ce processus. Mesdames et Messieurs, nous avons également abordé d'autres questions, y compris les relations entre l'Union européenne dans son ensemble et la Russie. Il s'agit ici de clarifier également les questions relatives à l'accord d'association avec l'Ukraine. Je répète toutefois ici aujourd'hui que l'objectif est de rapprocher progressivement les espaces économiques de la Russie et de l'Union européenne. Je pense que dans un monde globalisé, il y a de bonnes raisons de travailler à ce grand projet. Les relations bilatérales germano-russes s'y intégreront très bien. Je veux aussi souligner, en ces temps difficiles, que nous avons des signaux d'espoir sur la question de l'Iran, où la coopération des puissances de veto au Conseil de sécurité des Nations unies et de l'Allemagne avec l'Iran nous a permis d'espérer un accord. Nous aurions également beaucoup à faire pour résoudre la guerre civile syrienne. Cela signifie qu'en réalité, le monde attend de nous que nous surmontions les difficultés. Ma visite ici aujourd'hui doit le montrer : Nous voulons le faire avec la Russie et non contre elle. QUESTION : Monsieur le Président, à la fin de l'année dernière, lors d'un entretien avec les historiens, vous avez posé une question rhétorique : "Qu'est-ce qui était mauvais dans le pacte Molotov-Ribbentrop ? Le ministre de la Culture a récemment qualifié ce pacte de pacte extraordinaire de la diplomatie de Staline, en ce qui concerne les intérêts étatiques de l'Union soviétique. Ces mots suscitent des craintes en Pologne et dans les pays baltes. Hier, lors du défilé, vous avez parlé de la nécessité de construire un nouveau système de sécurité. Comment peut-on construire un système de sécurité qui corresponde aux intérêts de la Pologne, des pays baltes, de la Moldavie et de l'Ukraine ? Que peuvent faire la Russie et l'Allemagne pour apaiser les craintes de ces pays ? Vladimir Poutine : Vous savez, on peut discuter de cette question jusqu'au petit matin. Mais en ce qui concerne les peurs ou le fait d'enlever la peur aux gens, il s'agit ici de l'état intérieur. Il faut se surmonter soi-même, il faut faire un pas en avant ; il ne faut pas vivre les phobies du passé, mais regarder vers l'avenir. Je voudrais évoquer ici le pacte Molotov-Ribbentrop : Veuillez prêter attention aux développements historiques. L'Union soviétique, quelle que soit la personne qui dirigeait la diplomatie à l'époque ; il est évident que Staline dirigeait les opérations diplomatiques à l'époque, mais il n'était pas le seul à s'inquiéter de la sécurité de l'Union soviétique a fait des efforts massifs à l'époque pour contrer collectivement le nazisme en Allemagne. De multiples efforts ont été entrepris pour forger un bloc antifasciste en Europe. Toutes ces tentatives ont échoué. Plus encore, après 1938, lorsque le fameux accord a été conclu à Munich, selon lequel certains territoires de la Tchécoslovaquie seraient abandonnés, certains hommes politiques ont pensé que la guerre était inévitable. Par exemple, après que son collègue soit venu à Londres avec ce document et ait dit qu'on avait apporté la paix, Churchill a répondu que maintenant la guerre était devenue inévitable. Lorsque l'Union soviétique a compris qu'elle serait laissée à un contre un avec l'Allemagne hitlérienne, elle a pris des mesures pour éviter une confrontation directe. C'est à cette époque que ce pacte a été signé entre Molotov et Ribbentrop. En ce sens, je partage l'avis de notre ministre de la Culture, qui a dit que le sens des intérêts de sécurité de l'Union soviétique était donné par ce pacte. Le deuxième point : après la conclusion des accords de Munich, la Pologne a elle-même pris des mesures pour annexer certains territoires tchèques. Après le pacte Molotov-Ribbentrop et après le partage de la Pologne, ce pays a lui-même été victime de la politique qu'il tentait de mener en Europe. Il faut bien sûr garder tout cela à l'esprit ; il ne faut rien laisser tomber dans l'oubli. Si vous m'avez écouté hier, j'ai dit hier qu'un système de sécurité ne peut être efficace que si ce système de sécurité est basé sur le non-alignement, si une sécurité égale est garantie pour tous les acteurs internationaux. Si nous pouvons organiser notre travail de cette manière, en nous basant sur l'Organisation des Nations unies, je pense que nous réussirons. Angela Merkel : De mon point de vue, il est difficile de comprendre ce traité Molotov-Ribbentrop si l'on n'a pas également en tête le protocole additionnel secret. De ce point de vue, je considère qu'il s'agit d'un accord dont est née l'injustice. Mais cela ne doit jamais faire oublier que la Seconde Guerre mondiale a été déclenchée par l'Allemagne nationale-socialiste, que c'est nous, en tant qu'Allemagne, qui sommes responsables de l'Allemagne nationale-socialiste de l'époque, et que notre responsabilité historique consiste à rappeler sans cesse que nous avons provoqué des millions et des millions de victimes et que, parallèlement, l'Armée rouge était présente à la fin, lorsque l'Allemagne a été libérée. Je suis venu ici parce que je veux m'incliner, comme je l'ai dit, devant les millions de victimes que le peuple russe, mais aussi beaucoup d'autres dans le monde, ont dû faire. C'est l'Allemagne nationale-socialiste qui a commencé cette Seconde Guerre mondiale, et nous avons la responsabilité historique de nous en souvenir et d'en tirer les leçons. C'est pourquoi, même à une époque où les opinions divergent fortement - j'ai parlé de l'annexion de la Crimée et des événements dans l'est de l'Ukraine -, il est important de rendre hommage à cette partie de l'histoire et, surtout, de dire aux Russes que nous en sommes conscients et que nous savons combien de souffrances nous avons infligées au monde, et notamment à l'Union soviétique. En même temps, cela m'incite à dire que même si nous avons de grandes divergences d'opinion, nous devons chercher le dialogue, nous devons chercher des solutions pacifiques et nous devons toujours faire des efforts diplomatiques. Nous avons bien sûr parlé des combats à Chyrokyne et à l'aéroport de Donetsk, mais aussi du risque que cela se rallume ailleurs. Nous nous sommes une nouvelle fois assurés mutuellement que le paquet de mesures de Minsk est ce dont nous disposons pour tenter de trouver une solution pacifique sur cette base. Le succès est loin d'être assuré, mais nous n'avons rien d'autre ; c'est pourquoi il faut continuer à y travailler. Je rends encore une fois hommage au travail de l'OSCE. Nous devons maintenant tout faire, chacun dans la mesure de son influence - je pense que le président russe a aussi de l'influence sur les séparatistes - pour obtenir au moins un cessez-le-feu, mais aussi pour entamer les processus politiques. La nuit de Minsk, au cours de laquelle nous avons négocié, a été une nuit difficile, cela ne fait aucun doute, une nuit au cours de laquelle nous avons durement lutté. Maintenant, la seule possibilité visible à mes yeux de progresser et de rétablir l'intégrité territoriale de l'Ukraine est de mettre ce processus en route. Le travail des quatre groupes de travail en fait partie. Il s'agit des relations économiques, des questions humanitaires et de la préparation des élections locales, car seules les élections locales permettront de rétablir le contrôle de la frontière. Je suis prêt, et je sais que cela vaut aussi pour le président français François Hollande, à continuer à m'engager dans ce processus. Nous devrons travailler dans ce sens. J'ai senti aujourd'hui que nous étions prêts à le faire. Poutine : Si vous me le permettez, je vais également dire un mot à ce sujet. Premièrement. Nous devons avoir des critères communs d'évaluation des développements qui ont lieu dans le monde. Il devrait s'agir de critères uniformes, de règles uniformes. Soyez attentifs à cela : Que s'est-il passé au Yémen, qu'observons-nous dans ce pays ? Il y a un renversement, le président a quitté le pouvoir et d'autres États, avec lesquels nous avons de bonnes relations, veulent le ramener par les armes. Tout le monde appelle cela un renversement. Après le renversement de l'Ukraine, toutes sortes d'insultes ont été proférées à l'encontre de l'ancien président Ianoukovitch, et toutes sortes de soutiens ont été apportés à ceux qui ont mené à bien ce renversement. Si nous évaluons des évolutions similaires avec des normes différentes, nous ne pourrons jamais nous mettre d'accord sur quoi que ce soit. À la fin de la journée, nous ne devons pas inscrire la loi du plus fort ou la loi du poing dans le droit international public, mais maintenir les dispositions du droit international public qui sont entretenues et protégées par l'ensemble de la communauté internationale. Deuxièmement . En ce qui concerne les accusations de non-respect des accords de Minsk : Ces reproches émanent des deux parties, aussi bien du gouvernement de Kiev à l'Armée populaire que l'inverse. Mais je suis d'accord avec la chancelière et j'ai également évoqué ce point : il n'y a pas d'alternative à la mise en œuvre de tous les accords de Minsk par le biais des mécanismes de l'OSCE. Cela concerne en premier lieu la réforme politique ; il s'agit ici d'une réforme constitutionnelle, de l'organisation d'élections locales, d'une loi d'amnistie. Sans ces mesures, il n'y a absolument aucun sujet de discussion. Cela doit être fait. C'est difficile, et nous comprenons que certaines considérations de politique intérieure en Ukraine et la situation dans le Donbas entrent en jeu. Mais il n'y a pas d'autre solution et nous allons travailler dans ce sens et utiliser notre influence pour inciter toutes les parties concernées à le faire. Merkel : Le fait est que le processus est très laborieux. En fait, nous espérions parvenir à une trêve ; nous étions d'accord : Ce cessez-le-feu interviendrait après tant et tant d'heures. Malheureusement, il n'a pas eu lieu du tout, parce que Debaltseve a été combattue ou disputée et que les séparatistes l'ont prise au-delà de la ligne convenue. Mais malheureusement, nous n'avons toujours pas de cessez-le-feu aujourd'hui. Nous avons tous les jours des rapports de l'OSCE - nous nous sommes mis d'accord sur ce point - qui expliquent de manière relativement objective pourquoi ce cessez-le-feu n'est pas respecté. On ne peut pas dire qu'une partie le respecte à cent pour cent et l'autre à zéro pour cent. Mais on peut déjà dire qu'il y a de très, très nombreuses violations, y compris du côté séparatiste. Il faut dire qu'il y a de grandes difficultés à faire passer des convois humanitaires de l'Ukraine vers les régions de Lougansk et de Donetsk. Il faut dire qu'il a fallu beaucoup de temps pour mettre en place les groupes de travail ; Dieu merci, nous y sommes maintenant parvenus, c'est aussi une lueur d'espoir. L'échange de prisonniers n'est pas encore terminé ; du moins du côté ukrainien, on dit qu'il y a encore beaucoup de prisonniers ukrainiens. Je ne peux pas non plus comprendre cela en détail pour chaque personne, mais cela me semble plausible. D'un autre côté, il est dit que d'autres points ne sont pas encore entièrement remplis. Nous devons donc continuer à regarder vers l'avenir et essayer de faire avancer ce processus. Quoi qu'il en soit, il est clair que les habitants de la région vivent dans une situation humanitaire très, très difficile. De mon point de vue, nous devons tout faire pour améliorer cette situation. J'en appelle également à ceux qui sont actuellement aux commandes à Lougansk et Donetsk pour qu'ils acceptent l'aide internationale et ukrainienne afin d'améliorer la situation des habitants. [c'est long, mais c'est difficile de mettre une coupure entre les aspects mémoriels et les aspects d'actualité, tant il est évident qu'elle veut parler des deux en même temps]
  10. Lorsque tu as dit « Ce n'est pas Macron qui a évoqué ça », c'était en réponse à CANDIDE, à savoir : « le tabou suprême d'envoi de troupes au sol en Ukraine (si cela a été discuté .c'est sans doute en raison d'une dégradation de la situation) ».
  11. La source était évidente, c'est pour cela que je ne l'ai pas mentionnée. Tu parlais de Fico, donc je pensais que tu avais pris connaissance de la déclaration de Fico avant la conférence : https://www.fr.de/politik/warnung-ukraine-krieg-nato-soldaten-russland-slowakei-praesident-fico-92855920.html Avant de partir pour la conférence de soutien à l'Ukraine à Paris, Fico avait mis en garde contre une "dangereuse escalade des tensions" avec la Russie. L'ordre du jour de la conférence fait "passer un frisson d'angoisse dans le dos", a déclaré le chef du gouvernement national de gauche devant des journalistes à Bratislava. Le mot "paix" n'est même pas mentionné dans les annonces de la conférence de Paris, qui ne fait qu'évoquer des projets liés à "d'énormes risques pour la sécurité". https://www.euractiv.fr/section/ukraine/news/guerre-en-ukraine-la-strategie-de-loccident-est-un-echec-total-selon-robert-fico/ Robert Fico a annoncé dimanche (25 février) qu’il convoquerait le Conseil de sécurité slovaque, ainsi que le gouvernement et les partis de la coalition, lundi matin en raison de la nature « inquiétante » des sujets qui seront discutés à Paris. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/28/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-provoque-un-tolle-mais-persiste-sur-l-envoi-eventuel-de-militaires-occidentaux_6218963_3210.html L’Elysée a défendu son initiative, mardi, tout en indiquant que la question avait été abordée en amont avec les participants au sommet de Paris. Est-ce qu'on "aborde en amont" des questions qui ne sont pas à l'ordre du jour ? Et de fait, « ça a été évoqué » : https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/27/guerre-en-ukraine-emmanuel-macron-appelle-a-un-sursaut-pour-assurer-la-defaite-de-la-russie_6218776_3210.html « Je ne lèverai pas l’ambiguïté des débats de ce soir en donnant des noms. Je dis que ça a été évoqué parmi les options », a-t-il [Emmanuel Macron] ajouté. Cette hypothèse n’avait, jusque-là, jamais été mentionnée par Paris.
  12. Fico s'est contenté de dévoiler l'ordre du jour de la réunion. Qui a convoqué une réunion à Paris avec pour ordre du jour la participation de soldats de l'OTAN à la guerre contre la Russie ? C'est Macron.
  13. J'ai trouvé ça hétéroclite aussi, et c'est surprenant, surtout de la part de Jenkins qui est quelqu'un de souvent profond, original et intéressant, qu'on soit ou non d'accord avec lui. L'étonnement que l'on ressent devant ce qui ressemble à des incohérences, me fait penser à la discussion que nous avons plus haut sur Hubert Védrine, qui a fait des déclarations contradictoires : http://www.air-defense.net/forum/topic/26674-guerre-russie-ukraine-2022-considérations-géopolitiques-et-économiques/page/820/#comment-1700638 Peut-être que la crise est si grave, que les gens habituellement les plus sensés commencent à devenir fous. En tout cas, avec un article aussi bizarre, il réussit à faire en sorte qu'on ne peut pas le mettre dans une case prédéfinie. Il est une sorte d'OVNI intellectuel. Est-il otaniste ? anti-otaniste ? poutinophile ? antipoutiniste ? européiste ? anti-européiste (brexiteur ?) Aucune de ces catégories ne semble pouvoir s'appliquer.
  14. https://www.theguardian.com/commentisfree/2024/feb/12/donald-trump-nato-vladimir-putin Nous pourrions commencer par faire remarquer à M. Trump que l'abus le plus scandaleux de l'OTAN a été commis par les États-Unis. La demande de Washington que l'alliance soutienne son invasion de l'Afghanistan en représailles du 11 septembre a été un fiasco coûteux et interminable qui n'avait rien à voir avec la sécurité occidentale et tout avec le néo-impérialisme américain. L'expansion de l'OTAN au tournant du siècle pour inclure les pays baltes et la Pologne était une provocation flagrante. La réponse de Poutine en Ukraine a été si choquante que l'Occident a eu raison d'aider à la repousser, après avoir laissé de côté les frasques moins importantes de Poutine dans le Caucase. Aujourd'hui, la rebuffade s'est transformée en impasse et il faut trouver une issue. L'OTAN doit devenir une force de paix et non de guerre sans fin. Si elle n'a pas l'intention de se battre pour toujours en Ukraine, ses intentions à long terme restent floues. Le scepticisme de Trump est justifié. Il est difficile de croire que Trump démantèlera réellement l'OTAN, comme il aurait menacé de le faire en privé. Mais l'article 5 de l'alliance, qui prévoit l'engagement d'entrer en guerre si l'intégrité d'un membre est menacée, semble devoir être reconsidéré. C'est particulièrement vrai à la lumière de l'inclinaison des États-Unis vers le Pacifique et de l'affaiblissement du sentiment d'unité politique de l'Europe. Il est difficile de croire que Poutine essaiera de renverser d'autres gouvernements en Europe de l'Est. Mais il pourrait bien perturber les frontières et attiser le mécontentement des minorités russes dans les États de la ligne de front. La Géorgie en 2008 ou l'Ukraine en 2014 sont des précédents plus probables que l'Ukraine en 2022. Dans ce cas, Trump - et pas seulement lui - est en droit de se demander en quoi cela concerne les États-Unis. Il n'est pas certain que l'Europe puisse donner une réponse convaincante.
  15. On parle du général De Gaulle ? Discours de Pnom Penh, 1er septembre 1966 : https://www.charles-de-gaulle.org/wp-content/uploads/2017/03/Discours-de-Phnom-Penh.pdf Tandis que votre pays parvenait à sauvegarder son corps et son âme parce qu'il restait maître chez lui, on vit l'autorité politique et militaire des États-Unis s'installer à son tour au Viêt-nam du Sud et, du même coup, la guerre s'y ranimer sous la forme d'une résistance nationale. Après quoi, des illusions relatives à l'emploi de la force conduisirent au renforcement continuel du Corps expéditionnaire et à une escalade de plus en plus étendue en Asie, de plus en plus proche de la Chine, de plus en plus provocante à l'égard de l'Union Soviétique, de plus en plus réprouvée par nombre de peuples d'Europe, d'Afrique, d'Amérique latine, et, en fin de compte, de plus en plus menaçante pour la paix du monde. Devant une telle situation, dont tout donne, hélas ! à penser qu'elle va aller en s'aggravant, je déclare ici que la France approuve entièrement l'effort que déploie le Cambodge pour se tenir en dehors du conflit et qu'elle continuera de lui apporter dans ce but son soutien et son appui. Oui ! La position de la France est prise. Elle l'est par sa résolution de n'être pas, où que ce soit et quoi qu'il arrive, automatiquement impliquée dans l'extension éventuelle du drame et de garder, en tout cas, les mains libres. Bref, pour longue et dure que doive être l'épreuve, la France tient pour certain qu'elle n'aura pas de solution militaire. A moins que l'univers ne roule vers la catastrophe, seul un accord politique pourrait donc rétablir la paix. Elle [la France] le dit compte tenu des avertissements que Paris a depuis longtemps multipliés à l'égard de Washington quand rien encore n'avait été commis d'irréparable.
  16. https://www.nytimes.com/2024/02/25/world/europe/cia-ukraine-intelligence-russia-war.html Depuis plus d'une décennie, les États-Unis entretiennent avec l'Ukraine un partenariat secret en matière de renseignement, qui est aujourd'hui essentiel pour les deux pays dans leur lutte contre la Russie. Non loin de là, un passage discret descend vers un bunker souterrain où des équipes de soldats ukrainiens traquent les satellites espions russes et écoutent les conversations entre commandants russes. Sur un écran, une ligne rouge suit l'itinéraire d'un drone explosif se faufilant à travers les défenses aériennes russes, d'un point situé dans le centre de l'Ukraine jusqu'à une cible située dans la ville russe de Rostov. Le bunker souterrain, construit pour remplacer le centre de commandement détruit dans les mois qui ont suivi l'invasion russe, est un centre nerveux secret de l'armée ukrainienne. Il y a aussi un autre secret : la base est presque entièrement financée, et en partie équipée, par la CIA. "Cent dix pour cent", a déclaré le général Serhii Dvoretskiy, l'un des principaux responsables des services de renseignement, lors d'un entretien accordé à la base. Mais ce partenariat n'est pas une création de guerre, et l'Ukraine n'en est pas le seul bénéficiaire. Il a pris racine il y a dix ans, se mettant en place par à-coups sous trois présidents américains très différents, poussé par des personnes clés qui ont souvent pris des risques audacieux. Il a transformé l'Ukraine, dont les services de renseignement ont longtemps été considérés comme totalement compromis par la Russie, en l'un des principaux partenaires de Washington en matière de renseignement contre le Kremlin aujourd'hui. La C.I.A. a également contribué à la formation d'une nouvelle génération d'espions ukrainiens qui ont opéré à l'intérieur de la Russie, à travers l'Europe, à Cuba et dans d'autres endroits où les Russes sont très présents. Les détails de ce partenariat en matière de renseignement, dont beaucoup sont révélés par le New York Times pour la première fois, ont été étroitement gardés secrets pendant une décennie. M. Poutine accuse depuis longtemps les agences de renseignement occidentales de manipuler Kiev et de semer un sentiment anti-russe en Ukraine. Vers la fin de l'année 2021, selon un haut fonctionnaire européen, M. Poutine réfléchissait à l'opportunité de lancer son invasion à grande échelle lorsqu'il a rencontré le chef de l'un des principaux services d'espionnage russes, qui lui a dit que la CIA et le MI6 britannique contrôlaient l'Ukraine et la transformaient en tête de pont pour des opérations contre Moscou. En 2015, le général Valeriy Kondratiuk, alors chef du renseignement militaire ukrainien, est arrivé à une réunion avec le chef de station adjoint de la C.I.A. et a remis sans avertissement une pile de dossiers top secrets. Cette première tranche contenait des secrets sur la flotte du Nord de la marine russe, notamment des informations détaillées sur les derniers modèles de sous-marins nucléaires russes. Très vite, des équipes d'agents de la C.I.A. quittent régulièrement son bureau avec des sacs à dos remplis de documents. "Les relations sont devenues de plus en plus fortes parce que les deux parties y voyaient une valeur, et l'ambassade américaine à Kiev - notre poste là-bas, l'opération en Ukraine - est devenue la meilleure source d'informations, de signaux et de tout le reste, sur la Russie", a déclaré un ancien haut fonctionnaire américain. "Nous ne pouvions pas nous en passer". Le partenariat de la C.I.A. avec l'Ukraine remonte à deux appels téléphoniques passés dans la nuit du 24 février 2014, huit ans jour pour jour avant l'invasion totale de la Russie. Le nouveau chef des services d'espionnage du gouvernement, Valentyn Nalyvaichenko, est arrivé au siège de l'agence de renseignement intérieur et a trouvé une pile de documents fumants dans la cour. À l'intérieur, de nombreux ordinateurs avaient été effacés ou étaient infectés par des logiciels malveillants russes. "C'était vide. Pas de lumière. Pas de direction. Il n'y avait personne", a déclaré M. Nalyvaichenko lors d'une interview. Il s'est rendu dans un bureau et a appelé le chef de station de la C.I.A. et le chef local du MI6. Il était près de minuit, mais il les a convoqués dans le bâtiment, leur a demandé de l'aide pour reconstruire l'agence à partir de zéro et leur a proposé un partenariat à trois. "C'est ainsi que tout a commencé", a déclaré M. Nalyvaichenko. M. Brennan est retourné à Washington, où les conseillers du président Barack Obama craignaient fortement de provoquer Moscou. La Maison Blanche a élaboré des règles secrètes qui ont exaspéré les Ukrainiens et que certains au sein de la C.I.A. considéraient comme des menottes. Ces règles interdisaient aux agences de renseignement de fournir à l'Ukraine un soutien dont on pouvait "raisonnablement s'attendre" à ce qu'il ait des conséquences létales. Le résultat a été un délicat exercice d'équilibre. La C.I.A. était censée renforcer les services de renseignement ukrainiens sans provoquer les Russes. À Kiev, M. Nalyvaichenko a choisi un collaborateur de longue date, le général Kondratiuk, pour diriger le contre-espionnage, et ils ont créé une nouvelle unité paramilitaire qui a été déployée derrière les lignes ennemies pour mener des opérations et recueillir des renseignements que la C.I.A. ou le MI6 ne leur fourniraient pas. Connue sous le nom de Cinquième Direction, cette unité est composée d'officiers nés après l'indépendance de l'Ukraine. Cet été-là, le vol 17 de la Malaysia Airlines, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a explosé en plein vol et s'est écrasé dans l'est de l'Ukraine, tuant près de 300 passagers et membres d'équipage. Dans les heures qui ont suivi l'accident, la cinquième direction a produit des interceptions téléphoniques et d'autres renseignements qui ont rapidement permis d'attribuer la responsabilité de l'accident aux séparatistes soutenus par la Russie. La C.I.A. a été impressionnée et a pris son premier engagement significatif en fournissant du matériel de communication sécurisé et une formation spécialisée aux membres de la Cinquième Direction et de deux autres unités d'élite. Au cours de l'été 2015, le président ukrainien, Petro Porochenko, a bouleversé le service intérieur et installé un allié pour remplacer M. Nalyvaichenko, le partenaire de confiance de la CIA. Mais le changement a créé une opportunité ailleurs. Lors du remaniement, le général Kondratiuk a été nommé à la tête de l'agence de renseignement militaire du pays, connue sous le nom de HUR. Contrairement à l'agence nationale, le HUR était habilité à collecter des renseignements à l'extérieur du pays, y compris en Russie. En janvier 2016, le général Kondratiuk s'est rendu à Washington pour des réunions à Scattergood, un domaine situé sur le campus de la C.I.A. en Virginie, où l'agence reçoit souvent des dignitaires en visite. L'agence a accepté d'aider le HUR à se moderniser et à améliorer sa capacité à intercepter les communications militaires russes. En échange, le général Kondratiuk a accepté de partager tous les renseignements bruts avec les Américains. Les officiers de l'opération Goldfish ont rapidement été déployés dans 12 bases d'opérations avancées nouvellement construites le long de la frontière russe. Selon le général Kondratiuk, les officiers ukrainiens géraient à partir de chaque base des réseaux d'agents qui recueillaient des renseignements en Russie. Déguisé en uniforme russe, le lieutenant-colonel Budanov a conduit des commandos à travers un golfe étroit à bord de canots pneumatiques, débarquant de nuit en Crimée. Mais un commando d'élite russe les attendait. Les Ukrainiens ont riposté, tuant plusieurs combattants russes, dont le fils d'un général, avant de battre en retraite jusqu'au rivage, de plonger dans la mer et de nager pendant des heures jusqu'au territoire contrôlé par les Ukrainiens. Ce fut un désastre. Dans un discours public, le président Poutine a accusé les Ukrainiens de préparer une attaque terroriste et a promis de venger la mort des combattants russes. "Il ne fait aucun doute que nous ne laisserons pas passer ces choses", a-t-il déclaré. À Washington, la Maison Blanche d'Obama était livide. Joseph R. Biden Jr, alors vice-président et défenseur de l'aide à l'Ukraine, a appelé le président ukrainien pour se plaindre avec colère. Certains conseillers de M. Obama voulurent mettre fin au programme de la C.I.A., mais M. Brennan les a persuadés que cela irait à l'encontre du but recherché, étant donné que la relation commençait à produire des renseignements sur les Russes alors que la C.I.A. enquêtait sur l'ingérence dans les élections russes. La réaction de Washington a coûté son poste au général Kondratiuk. Mais l'Ukraine n'a pas reculé. Un jour après la destitution du général Kondratiuk, une mystérieuse explosion dans la ville de Donetsk, occupée par les Russes, dans l'est de l'Ukraine, a éventré un ascenseur dans lequel se trouvait un haut commandant séparatiste russe nommé Arsen Pavlov, connu sous son nom de guerre, Motorola. La C.I.A. a rapidement appris que les assassins étaient des membres de la Cinquième Direction, le groupe d'espionnage qui a reçu la formation de la C.I.A. Là encore, certains conseillers de M. Obama étaient furieux, mais ils étaient des canards boiteux - l'élection présidentielle opposant Donald J. Trump à Hillary Rodham Clinton était dans trois semaines - et les assassinats se sont poursuivis. Une équipe d'agents ukrainiens a installé un lance-roquettes sans pilote, tiré à l'épaule, dans un bâtiment des territoires occupés. Il se trouvait juste en face du bureau d'un commandant rebelle nommé Mikhail Tolstykh, plus connu sous le nom de Givi. À l'aide d'un déclencheur à distance, ils ont tiré le lance-roquettes dès que Givi est entré dans son bureau, le tuant, selon des responsables américains et ukrainiens. Une guerre de l'ombre s'est alors déclenchée. Les Russes ont utilisé une voiture piégée pour assassiner le chef de l'unité 2245, le commando d'élite ukrainien. Le commandant, le colonel Maksim Shapoval, s'apprêtait à rencontrer des officiers de la CIA à Kiev lorsque sa voiture a explosé. M. Trump avait placé des faucons de la Russie à des postes clés, notamment Mike Pompeo au poste de directeur de la C.I.A. et John Bolton au poste de conseiller à la sécurité nationale. Ils se sont rendus à Kiev pour souligner leur soutien total au partenariat secret, qui s'est élargi pour inclure des programmes de formation plus spécialisés et la construction de bases secrètes supplémentaires. La base dans la forêt s'est agrandie pour inclure un nouveau centre de commandement et des casernes, et est passée de 80 à 800 officiers de renseignement ukrainiens.
  17. https://kyivindependent.com/british-mp-criticizes-scholz/ (29 février 2024) Le député britannique Tobias Ellwood a accusé le chancelier allemand Olaf Scholz d'un "abus flagrant de renseignements" lorsqu'il a mentionné aux journalistes que les Britanniques et les Français soutiennent l'Ukraine en matière de guidage de missiles, a rapporté le Telegraph le 28 février. M. Scholz a fait ces commentaires le 26 février lorsqu'il a de nouveau exclu que Berlin livre des missiles Taurus à longue portée à Kiev. "Il s'agit d'une arme de très grande portée, et ce que les Britanniques et les Français font en termes de contrôle des cibles et d'accompagnement des cibles ne peut pas être fait en Allemagne", a déclaré M. Scholz à la presse. M. Ellwood a déclaré que ces commentaires constituaient "un abus flagrant de renseignements délibérément conçu pour détourner l'attention de la réticence de l'Allemagne à armer l'Ukraine avec son propre système de missiles à longue portée". Les commentaires de M. Scholz seront "utilisés par la Russie pour monter l'échelle de l'escalade", a déclaré M. Ellwood. Le député allemand Norbert Rottgen a déclaré que la déclaration de M. Scholz "concernant l'implication présumée de la France et de la Grande-Bretagne dans l'exploitation de missiles de croisière à longue portée utilisés en Ukraine est totalement irresponsable". Un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré le 29 février qu'il y avait un "petit nombre de personnes" en Ukraine qui soutenaient l'armée ukrainienne, mais qu'il n'y avait pas de "plans pour un déploiement à grande échelle".
  18. https://www.aerotime.aero/articles/france-still-not-willing-to-deliver-mirage-2000d-to-ukraine (18 février 2024) La France continue de refuser de fournir des avions de combat à l'Ukraine dans un avenir proche. Selon Le Monde, la France affirme que l'Ukraine n'a pas la capacité d'exploiter plusieurs nouveaux modèles d'avions de combat et qu'elle devrait privilégier une approche unifiée et rationalisée centrée sur le F-16 plutôt que de disperser les ressources entre plusieurs types d'avions.
  19. Bien sûr qu'ils existaient, mais le chaos en Allemagne après 1918 leur a servi de caisse de résonance qu'ils n'auraient pas eu dans un pays plus apaisé. Et le simple fait de conserver une Autriche-Hongrie debout aurait mis plusieurs bémols à toute perspective pangermaniste.
  20. Scholz a raison de s'opposer aux livraisons de Taurus, car si la ville de Moscou était touchée, si le Kremlin était pulvérisé, la guerre prendrait une toute autre dimension : https://responsiblestatecraft.org/macron-nato-ukraine/ (28 février 2024) Tout d'abord, si les Russes font une percée et progressent rapidement, les missiles à longue portée ne les arrêteront pas et l'OTAN sera toujours contrainte d'envoyer ses propres troupes. Si, en revanche, les Ukrainiens parviennent à résister pendant des mois, il semble certain - au vu de leurs résultats jusqu'à présent - qu'ils utiliseront ces armes (et les avions de guerre F-16 fournis par l'OTAN) pour frapper profondément le territoire russe, y compris probablement Moscou elle-même. Bien entendu, les Ukrainiens ont parfaitement le droit légal et moral de le faire, compte tenu des frappes de missiles russes sur les villes ukrainiennes depuis deux ans, et il existe un sentiment, tant en Ukraine que dans certaines institutions occidentales, que le peuple russe devrait goûter à sa propre médecine. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, et d'autres responsables occidentaux ont d'ailleurs publiquement encouragé les Ukrainiens à agir de la sorte. Toutefois, la légalité et la moralité ne sont pas synonymes de bon sens et de sagesse. En termes d'effet économique pratique, de telles frappes ukrainiennes ne seraient que des coups d'épingle, compte tenu de la taille et des ressources considérables de la Russie. En termes d'effet moral et politique, la campagne russe contre les villes ukrainiennes nous a appris - et nous le savons depuis la campagne de bombardement allemande contre la Grande-Bretagne en 1940-41 et la campagne américaine contre le Nord-Vietnam - que des attaques plus lourdes ont pour effet d'exaspérer les populations de l'autre côté et de renforcer leur volonté de se battre. En attendant, dévaster l'économie russe nécessiterait des bombardements de l'ampleur des campagnes menées contre l'Allemagne et le Japon en 1943-1945, ce qui est totalement hors de portée de l'OTAN, à moins que nous ne nous détruisions nous-mêmes simultanément en lançant une guerre nucléaire. Le danger est toutefois que si les Ukrainiens parviennent à atteindre une cible très en vue (comme le Kremlin) ou à tuer un grand nombre de civils russes en une seule frappe, le gouvernement russe pourrait se sentir poussé à une escalade assez radicale en réponse. D'ores et déjà, de nombreux partisans de la ligne dure se demandent publiquement combien de temps Poutine tolérera que l'OTAN arme massivement l'Ukraine sans riposter directement contre les pays de l'OTAN. L'Occident pourrait alors se retrouver dans le pire des mondes : des affrontements directs avec la Russie (et une probable crise économique mondiale) qui ne sauveraient pas l'Ukraine de la défaite. Dans ces circonstances, la pression pour l'envoi de troupes terrestres de l'OTAN reviendrait.
  21. Tu verras dans l'article si tu as le temps de le lire que "Hitler" y est traité non comme une personne précise, mais comme un phénomène qui émerge d'une Allemagne défaite et de l'hyperinflation. Pour Lénine, le raisonnement est le suivant : https://nationalinterest.org/blog/reboot/was-americas-entry-world-war-i-bad-idea-165271?page=0%2C1 L'entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale a eu une autre conséquence terrible : le coup d'État bolchevique de novembre 1917 en Russie. Le pays se détériorait depuis l'entrée en guerre du tsar Nicolas II en 1914. La guerre a fait des millions de victimes russes, a épuisé les finances du pays, a généré une inflation dévastatrice, a provoqué des pénuries généralisées et a discrédité le gouvernement et l'armée. La France et la Grande-Bretagne devaient savoir qu'elles jouaient avec le feu lorsqu'elles faisaient pression sur les Russes pour qu'ils restent dans la guerre afin que les forces allemandes continuent d'être immobilisées sur le front de l'Est. La dernière chose que la France et la Grande-Bretagne voulaient, c'était que la Russie fasse une paix séparée avec l'Allemagne et permette ainsi aux Allemands de transférer leurs forces sur le front occidental. La pression exercée par les Alliés garantit que la détérioration de la Russie se poursuivra, voire s'accélérera. Après la révolution spontanée et l'abdication du tsar en mars 1917, Wilson a autorisé David Francis, son ambassadeur en Russie, à offrir au gouvernement provisoire 325 millions de dollars de crédits - l'équivalent d'environ 3,9 milliards de dollars aujourd'hui - si la Russie restait dans la guerre. Le gouvernement provisoire, ruiné, accepte les conditions de Wilson : "Pas de combat, pas de prêt". Wilson était inconscient du fait que les Russes ordinaires n'avaient rien à gagner de ce qui se passait sur le front occidental, qui était sa seule préoccupation. Les bolcheviks exploitent la détérioration des conditions provoquée ou aggravée par la guerre. Ils sont les seuls sur la scène politique russe à prôner le retrait. Le slogan de Lénine est "La paix, la terre et le pain". Pendant un certain temps, malgré tous les problèmes de la Russie, les bolcheviks n'ont pas réussi à faire beaucoup de progrès. Lors des élections à l'Assemblée constituante, ils n'obtiennent jamais plus d'un quart des voix. Lénine échoue à trois reprises à prendre le pouvoir au cours de l'été 1917. Ce n'est qu'à l'automne 1917, lorsque l'armée russe s'est effondrée, que les bolcheviks ont pu prendre le pouvoir. Le diplomate et historien George F. Kennan a observé que "l'on peut se demander si le gouvernement des États-Unis, en compagnie d'autres alliés occidentaux, n'a pas en fait accéléré et facilité l'échec du gouvernement provisoire en insistant pour que la Russie poursuive l'effort de guerre, et en faisant de cette exigence le critère de son soutien. En demandant aux dirigeants du gouvernement provisoire à la fois de consolider leur pouvoir politique et de relancer et poursuivre la participation à la guerre, les Alliés demandaient l'impossible". Que se serait-il passé en Russie si les États-Unis étaient restés en dehors de la Première Guerre mondiale ? Il est presque certain que la Russie aurait quitté la guerre plus tôt, avec une armée russe encore intacte et capable de défendre le gouvernement provisoire contre un coup d'État bolchevique.
  22. https://encyclopedia.1914-1918-online.net/article/peace_initiatives L'approche de l'Allemagne à l'égard des négociations de paix prend un nouveau tournant à la fin de l'année 1916. Le 12 décembre, déclarant que les puissances centrales "ont donné la preuve de leur force indestructible en remportant des succès considérables à la guerre", l'Allemagne et ses alliés appellent publiquement à des négociations de paix avec leurs ennemis, sans poser de conditions ou d'exigences spécifiques[3]. En apparence, cette note de paix semble fondée sur la confiance de l'Allemagne dans sa position militaire. En réalité, les calculs qui la sous-tendent sont plus complexes. Bethmann Hollweg, le principal promoteur de l'initiative au sein du gouvernement allemand, estime que le temps ne joue pas en faveur de l'Allemagne dans la guerre. À l'intérieur du pays, le principal parti politique allemand, les sociaux-démocrates (SPD), s'est divisé sur la question du soutien aux crédits de guerre à la fin de l'année 1914, et sa faction majoritaire, tout en continuant à soutenir l'effort de guerre, exige de plus en plus de garanties que l'Allemagne veut la paix et ne se bat que pour se défendre, et non pour conquérir. Le principal allié de l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, semble également faible et démoralisé et, tandis que les armées allemandes occupent des territoires ennemis à l'est et à l'ouest, le Reich est confronté à une coalition alliée disposant de ressources supérieures et à un blocus naval qui étrangle lentement l'économie allemande. Désireux de sortir de l'impasse militaire, les chefs militaires et navals allemands sont impatients d'entamer une guerre sous-marine sans restriction, une démarche dont Bethmann Hollweg craint qu'elle n'entraîne les États-Unis et peut-être d'autres pays neutres dans la guerre, du côté des Alliés. L'initiative de paix de Bethmann Hollweg vise à alléger toutes ces pressions intérieures et internationales sur le Reich. Si les Alliés acceptent l'offre de paix de l'Allemagne, la guerre sous-marine sans restriction pourra être évitée et les négociations seront basées sur le statu quo existant, qui favorise fortement l'Allemagne. En cas de refus, ce qui est probable, ce sont les Alliés qui sont responsables de la prolongation de la guerre, et non l'Allemagne. Cela permettrait de rallier les Allemands de gauche à l'effort de guerre et de renforcer la détermination de l'Autriche-Hongrie à se battre. En soulignant les désirs de paix de l'Allemagne et l'intransigeance des Alliés, le rejet par les Alliés de l'offre de paix de l'Allemagne pourrait également augmenter les chances des nations neutres, y compris les États-Unis, de tolérer le déclenchement par l'Allemagne de ses sous-marins. Enfin, Bethmann Hollweg s'attendait à ce qu'un refus des Alliés de négocier stimule le sentiment anti-guerre en France et en Russie, ce qui pourrait favoriser un nouvel effort pour convaincre l'un de ces pays, ou les deux, de signer une paix séparée avec le Reich. https://fr.wikipedia.org/wiki/Theobald_von_Bethmann_Hollweg Lors du conseil des ministres du 20 octobre, il fait la proposition d'une paix négociée pour les forces centrales, en appelant au soutien des États-Unis et de Burián. Il souhaite rétablir autant que possible la situation d'avant-guerre. L'amiral Henning von Holtzendorff écrit à ce propos à l'amiral von Müller : « Son cœur et son cerveau ne cultivent rien d'autre que du souci, et de la nostalgie pour la paix ». Le 9 novembre 1916 Bethmann Hollweg tient un discours très attendu devant le Reichstag. Après avoir assuré de nouveau au ministre des affaires étrangères britanniques que l'annexion de la Belgique n'était pas dans les intentions allemandes, il déclare que : « L'Allemagne se tient prêt à prendre part à un sommet de nations, et même à en prendre la tête, où les faucons seraient laissés à la porte ». Ces paroles progressistes vont dans le sens de celle du président Wilson afin de trouver une sortie négociée au conflit mondial. Cependant le président américain traîne à concrétiser ses propositions, voyant ce sommet comme un fardeau pour l'élection présidentielle américaine qui se profile. En outre, les partisans de Bethmann en Allemagne se soucient de la montée de Lloyd George en Grande-Bretagne. Ce dernier déclare en septembre vouloir vaincre l'Allemagne par « Knock-Out ». En décembre 1916, il devient premier ministre du royaume. Mi-novembre 1916, Betmann Hollweg demande à son ambassadeur aux États-Unis, le comte von Bernstorff, où en sont les perspectives d'une conférence de paix. L'indécision de la Maison-Blanche pousse Bethmann Hollweg à faire lui-même une proposition de paix. La situation militaire redevenant favorable à l'Empire allemand avec la victoire sur la Roumanie, le chancelier propose le 12 décembre au parlement de l'Entente une paix de compromis. Il dispose du plein soutien de l'empereur. Les puissances de l'Entente n'approuvent toutefois pas l'initiative. [En juin 1917] les espoirs d'une paix négociée sont relancés, le pape Benoît XV se proposant comme médiateur. Le chancelier impérial et l'empereur acceptent la proposition et se montrent prêt à renoncer à la Belgique et à l'Alsace-Lorraine. Le nonce de Munich Mgr Pacelli [futur pape Pie XII], dit plus tard que sans le départ de Bethmann Hollweg les négociations auraient eu de bonnes chances d'aboutir.
  23. À propos d'Allemagne de l'Est, je rappelle ceci : https://nationalinterest.org/blog/reboot/was-americas-entry-world-war-i-bad-idea-165271?page=0%2C1 (21 juillet 2020) Article qui revient sur la première guerre mondiale, arguant qu'elle a - comme dirait Kretschmer - posé les bases de la seconde guerre mondiale, et que les États-Unis auraient mieux fait de ne pas intervenir, laissant gagner l'Allemagne. Ce faisant, il n'y aurait eu ni Lénine ni Hitler. Un argument qui pourrait être modulé sous la forme : les États-Unis auraient pu pousser à une paix de compromis.
  24. https://www.msn.com/en-us/money/markets/analysis-europe-has-uphill-battle-to-catch-up-with-u-s-on-growth/ar-BB1iXQhm (26 février 2024) En attendant, le coût de l'électricité est trois fois supérieur à celui des États-Unis et restera élevé jusqu'à ce que l'UE puisse produire sa propre électricité, au cours de la prochaine décennie. Les entreprises font pression pour obtenir des subventions énergétiques et des règles environnementales plus souples. "Dans le cadre de la transition vers les énergies renouvelables, nous sommes confrontés à un prix de l'électricité qui nous empêche d'être compétitifs au niveau mondial", a déclaré Gunnar Groebler, PDG du sidérurgiste Salzgitter. La compagnie pétrolière Exxon a même brandi le spectre de la "désindustrialisation" si l'UE ne changeait pas de cap. Peu de grandes entreprises quittent l'Europe pour l'instant, mais certaines, comme l'équipementier automobile français Forvia, suppriment des emplois dans la région. D'autres, comme l'entreprise de gaz industriels Air Liquide, développent leurs activités aux États-Unis.
  25. https://cepa.org/article/transnistria-the-motherland-doesnt-want-you-right-now/ (26 février 2024) Malgré les liens étroits entre la Transnistrie et la Russie, l'identité ukrainienne est au cœur de l'idée que la Transnistrie se fait d'elle-même. Si elle devenait un État, la Transnistrie serait le seul pays au monde, après l'Ukraine, à reconnaître l'ukrainien comme langue officielle. Taras Chevtchenko, le héros national ukrainien, a donné son nom à l'artère principale de la capitale, Tiraspol, et son profil figure sur le billet de 50 roubles. Son buste se trouve à l'extérieur de l'école de langue ukrainienne, à l'emplacement privilégié entre le Soviet d'État et le palais présidentiel. Les Russes étaient légèrement plus nombreux que les Ukrainiens et les Moldaves lors du dernier recensement en 2015, mais l'absorption de 10 000 réfugiés ukrainiens et l'émigration de Russes ethniques (ironiquement parce qu'ils détiennent un passeport russe et que les perspectives sont meilleures là-bas) pourraient bien avoir fait basculer l'équilibre démographique.
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