Wallaby

http://www.businessweek.com/news/2014-05-27/ukraine-forces-inflict-rebel-losses-after-poroshenko-win (27 mai 2014) Le ministre de l'intérieur (de Kiev) Arsen Avakov dit que l'aéroport de Donetsk est complètement contrôlé par les forces gouvernementales ce matin. Les routes entre Donetsk et Slovyansk sont coupées par les forces gouvernementales La police des frontières dit qu'elle a combattu un convoi de séparatistes venant de Russie dans la région de Lougansk, infligeant aux séparatistes un mort, un blessé, trois prisonniers, trois véhicules saisis (sur un total inconnu de moins de 10 véhicules). http://www.welt.de/politik/ausland/article128443315/Armee-erobert-Flughafen-von-Donezk-zurueck.html (27 mai 2014) Le maire de Donetsk Alexander Lukjantschenko décompte 40 morts dont deux civils et 31 blessés.

http://www.nytimes.com/2014/05/28/world/europe/ukraine.html (27 mai 2014) Alexander Borodai, premier ministre de la république autoproclamée, a déclaré que les combats d'hier ont fait environ 50 morts chez les séparatistes.

Et en Angleterre le parti de Nick Clegg, les libéraux-démocrates, n'a plus qu'un seul député européen alors qu'il en avait 12. http://www.theguardian.com/politics/2014/may/26/ukip-founder-alan-sked-party-become-frankensteins-monster Alan Sked, fondateur de l'UKIP dit que ce parti est devenu le monstre de Frankenstein. Quand il a fondé ce parti, c'était un parti anti-europe mais modéré, centriste sur les autres plans, sans tentation xénophobe : les membres devaient pour y entrer accepter une profession de foi anti-xénophobie. Et le parti avait pour principe de boycotter l'élection européenne, et non de s'y présenter...

http://www.smh.com.au/world/battle-of-donetsk-airport-proves-inconclusive-20140527-zrp2w.html (27 mai 2014) Russia Today, généralement sympathisant de la cause rebelle, a rapporté que les séparatistes avaient perdu 35 morts et 15 blessés dans les combats [de Donetsk]. C'est à voir, mais dans ses grandioses prétentions que les séparatistes seront défaits en juste quelques heures, il se pourrait que Mr Poroshenko demande trop de ses services de sécurité aux pauvres ressources, sous-entrainés et démoralisés.

Pour les résultats provisoires par groupe parlementaire voir http://www.resultats-elections2014.eu/fr/election-results-2014.html EPP logo PPE Groupe du Parti Populaire Européen (Démocrates-Chrétiens) Résultat: 213 députés Résultat en pourcentage: 28.36 % S&D logo S&D Groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates au Parlement européen Résultat: 190 députés Résultat en pourcentage: 25.30 % ALDE logo ADLE Alliance des démocrates et libéraux pour l'Europe Résultat: 64 députés Résultat en pourcentage: 8.52 % GREENS/EFA logo Verts/ALE Les Verts/Alliance libre européenne Résultat: 53 députés Résultat en pourcentage: 7.06 % ECR logo ECR Conservateurs et Réformistes européens Résultat: 46 députés Résultat en pourcentage: 6.13 % GUE/NGL logo GUE/NGL Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique Résultat: 42 députés Résultat en pourcentage: 5.59 % NA logo NI Non-Inscrits – Membres apparentés à aucun groupe politique Résultat: 41 députés Résultat en pourcentage: 5.46 % EFD logo EFD Groupe Europe libertés démocratie Résultat: 38 députés Résultat en pourcentage: 5.06 % Others logo Autres Nouveaux élus sans appartenance à un groupe politique du Parlement sortant Résultat: 64 députés Résultat en pourcentage: 8.52 % Résultats par pays : http://www.resultats-elections2014.eu/fr/country-results-de-2014.html (puis cliquer sur les drapeaux en haut de la page)

http://www.nrcu.gov.ua/en/148/566224/ (26 mai 2014) Les élections législatives devraient avoir lieu avant fin 2014 Voilà ce qu'a dit Petro Poroshenko : « lorsqu'il y a une crise parlementaire, la seule façon de sortir de la crise est par des élections. Nous l'avons déjà démontré avec l'élection présidentielle, et j'ai bon espoir que les élections législatives aient lieu cette année » a-t-il dit à un point de presse à son quartier général le 25 mai. « Il n'y a pas de coalition actuellement. Dans une situation d'occupation militaire et avec les défis auxquels l'Ukraine est confrontée, le pays ne peut pas se payer le luxe d'avoir un parlement qui bloque les décisions qui visent entre autres choses à assurer le potentiel de défense du pays », a dit Poroshenko. L'homme politique a aussi dit qu'il devrait y avoir une responsabilité politique « pour les événements qui ont eu lieu, et pour cette décision : la tentative de transformer l'Ukraine en état totalitaire, pour les projets de loi votés le 16 janvier ». Pour l'AFP, les événements de l'aéroport de Donetsk ont commencé de la façon suivante : http://www.liberation.fr/monde/2014/05/26/nouveau-raid-des-separatistes-prorusses-a-donetsk_1027008 (26 mai 2014) Le site a été pris d’assaut de nuit par plusieurs dizaines d’hommes armés, qui se sont présentés comme des représentants de la «République populaire de Donetsk». Aucune résistance, aucune violence : les insurgés ont demandé aux troupes ukrainiennes qui gardent l’enceinte de partir. Dans la foulée, l’aéroport a dû être évacué et fermé et tous les vols annulés. Pour James Andre de France 24 le début des événements est le suivant : 00.28 Ce qui s'est passé c'est que l'aéroport a été pris ce matin par des pro-Ukrainiens, la garde nationale et en apprenant cela, eh bien les combattants pro-russes ont foncé ici : un groupe d'une soixantaine d'hommes : il s'en est suivi une bataille qui se poursuit à l'heure où je vous parle. http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/conseils-par-pays/ukraine-12315/ (26 mai 2014) De violents combats sont en cours à Donetsk depuis la matinée du 26 mai. Ils touchent la zone de l’aéroport et de la gare ferroviaire. Les liaisons aériennes sont suspendues.Il est recommandé d’éviter la ville de Donetsk jusqu’à nouvel ordre. http://www.novayagazeta.ru/photos/63761.html Série de photos sur les combats de Donetsk.

source : http://www.bbc.com/news/world-europe-27520570 (25 mai 2014) Cette carte donne la part belle aux zones en gris pro-Kiev, puisque cela ne tient pas compte des combats de la semaine dernière au nord-ouest de la région de Lougansk. http://www.liberation.fr/monde/2014/05/26/nouveau-raid-des-separatistes-prorusses-a-donetsk_1027008 (26 mai 2014) Récit par l'AFP des événements de l'aéroport de Donetsk. http://news.nationalpost.com/2014/05/26/ukraine-launches-airstrike-on-airport-after-takeover-by-heavily-armed-pro-russian-rebels/ (26 mai 2014) Photos (principalement Alexander Khudodeply pour AFP, mais aussi Ivan Sekretarev et Vadim Ghirda pour AP) des rebelles dans l'aéroport de Donetsk aujourd'hui. La série de photos de Vadim Ghirda : http://hosted.ap.org/dynamic/external/search.hosted.ap.org/wireCoreTool/Search?type=Photo&output_format=PARA&query=Vadim+Ghirda&SITE=AP&SECTION=HOME

-effacé-

J'ajoute que l'Alternative pour l'Allemagne qui représente l'essentiel des 8 voix notées sur la carte, est un parti anti euro mais pas anti-europe : http://www.dw.de/german-party-says-no-to-the-euro-yes-to-the-eu/a-16660602 (11 mars 2013). L'article de Deutsche Welle interviewe un analyste qui considère ce parti comme non populiste, dirigé par des économistes austères, trop austères pour gagner beaucoup de voix. Jusqu'à plus ample informé, ce parti me parait difficilement classable sous les trois adjectifs utilisés sur la carte : "populiste", "d'extrême-droite", et "europhobe". Ils ne sont apparemment pas plus europhobes que tous les partis français qui ont défendu le non à Maastricht. D'autre part, l'Alternative pour l'Allemagne se sent très proche des conservateurs britanniques, mais elle s'oppose au référendum de sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne, car ils pensent que Cameron prend trop de risque avec ce référendum et que la sortie des britanniques de l'UE n'est pas dans l'intéret de l'Allemagne : http://www.reuters.com/article/2014/02/13/us-eurozone-summit-afd-idUSBREA1C0FI20140213

La finesse d'analyse laisse à désirer puisqu'il est dit dans le titre qu'ils additionnent les partis d'extrême droite et les partis europhobes, alors que le front de gauche n'est pas compté parmi les europhobes, alors que le parti communiste français était tenant du "non" aux référendums sur Maastricht et sur le projet de "constitution européenne", et le parti de Gauche s'exprime contre le traité de Lisbonne. D'autre part, être europhile n'a pas la même signification dans les pays qui ont l'euro et les pays qui n'ont pas l'euro. Les Suédois europhiles sont des gens qui disent être heureux dans une Europe sans euro. Ne sont-ils pas plus proche des europhobes de France et de Navarre voulant faire sortir la France de l'euro ? Même chose pour les conservateurs britanniques qui sont contre le traité de Rome et qui veulent le détricoter. Même problème pour la Hongrie : ne pas compter le parti Fidesz parmi les europhobes est discutable. Roman Chytilek et Petr Kaniok classent ce parti parmi les « eurosceptiques modérés » qui s'opposent à la trajectoire de l'UE allant vers plus d'intégration : http://ispo.fss.muni.cz/uploads/2download/Chytilek-Kaniok-Hels06.pdf

http://french.ruvr.ru/2014_05_24/Pour-Pierre-Hassner-Poutine-chevauche-des-ours-3464/ (24 mai 2014) Pour Pierre Hassner, Poutine chevauche des ours.

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0203522537850-le-nouveau-president-ukrainien-s-engage-sur-la-paix-et-l-europe-673684.php (26 mai 2014) Le volet économique de l’accord, assorti de clauses de libre-échanges, sera pour l’automne, après l’élection d’un nouveau Parlement pour remplacer celui qui a soutenu Viktor Ianoukovitch avant de virer de bord en février lors d’un mélange de révolution et de coup d’Etat. Il peut se passer tellement de choses qu'il me semble qu'il aurait été plus prudent d'écrire cette phrase au conditionnel. Mais cela confirme ce que j'avais noté plus haut quant au fait que la ratification de l'accord d'association avec l'UE ne serait pas soumise à la Rada actuelle : http://voiceofrussia.com/news/2014_05_26/Poroshenko-wants-military-operation-in-southeastern-Ukraine-to-continue-in-new-format-2829/ (26 mai 2014) Poroshenko dit que l'opération armée dans l'est de l'Ukraine doit « continuer » « sous un nouveau format » consistant à « plus d'efficacité » avec de meilleurs équipements de sorte qu'elle « ne peut et ne doit pas durer deux ou trois mois. Elle doit durer et durera [quelques] heures », a-t-il dit.

http://www.nytimes.com/2014/05/26/world/europe/turnout-in-european-parliament-election-hits-record-low.html (25 mai 2014) « Le parlement européen repose sur l'idée d'un demos européen », dit Charles Grant, directeur du Center for European Reform, un groupe de recherche basé à Londres (*), utilisant un terme signifiant une culture politique commune. « Mais si ce demos n'existe pas, le parlement de grosses difficultés à établir des liens avec les gens ». L'assemblée entière décampe une fois par mois à Strasbourg, pour revenir à Bruxelles quelques jours plus tard aux frais significatifs des contribuables. Éliminer les voyages à Strasbourg économiserait environ 140 millions de dollars par an. Les navettes ont exposé le parlement à être ridiculisé comme un "cirque ambulant". (*) leur site internet tout en anglais a une adresse en ".uk" et non en ".eu" : www.cer.org.uk ; l'idée de "réformer l'Europe" en Angleterre veut dire Europe à la carte permettant à l'Angleterre de choisir les avantages et de repousser les inconvénients. L'idéal pour Londres serait de transformer l'Europe en "dominion" comme était l'Inde autrefois, permettant d'écouler les produits britanniques avec des règles écrites à Londres. L'Angleterre ne veut donc pas plus "sortir de l'Europe" qu'elle ne voulait "sortir de l'Inde".

Cameron va dire : vous voyez bien, il faut réformer l'Europe comme je l'exige, sinon je vais perdre mon référendum d'appartenance du Royaume-Uni à l'UE. Il l'a déjà dit, mais il va le redire en s'appuyant sur le score de l'UKIP. En particulier, Cameron veut libérer le Royaume Uni du but d'aller vers une intégration toujours plus poussée ("Union toujours plus étroite") qui est dans le traité de Rome : http://www.theguardian.com/politics/2014/may/17/david-cameron-ukip-germans Il veut détricoter les traités et créer une union à la carte, en tout cas si le reste de l'UE veut manger le plat du jour, il veut un repas à la carte pour le Royaume Uni.

http://www.thenation.com/article/179999/return-oligarchs-ukraine-poised-elect-chocolate-king-president (23 mai 2014) Bien que le président ne puisse plus nommer le premier ministre, les ministres du gouvernement et les gouverneurs de régions maintenant que le pays est revenu à la constitution de 2004, il propose des candidats pour les postes clés de ministre de la défense, ministre des affaires étrangères, procureur général et chef du conseil de sécurité. Malgré sa promesse que son premier voyage comme président sera à Donetsk, la ville tenue par les rebelles, Poroshenko n'a pas l'air taillé pour l'emploi. Selon un sondage de l'institut de sociologie international de Kiev, il n'a que 6% de soutien à Donetsk et Lougansk (et seulement 17% dans la région voisine de Kharkiv). De plus, Poroshenko est propriétaire de la grande chaîne de télévision Canal 5, qui a pris la tête du côté ukrainien de la guerre de propagande avec les médias russes. Canal 5, en particulier, est très détestée à l'est pour avoir dénigré les résidents de Donetsk et Lougansk en tant que "séparatistes" et "terroristes", et pourtant c'est le seul bien à propos duquel Poroshenko a déclaré qu'il ne s'en séparerait pas s'il gagne. Quoique opposé à l'appartenance à l'OTAN, Poroshenko a promis de signer le volet économique de l'accord d'association européen aussi vite que possible. (Le volet politique a été signé en mars). Ceci voudrait être sa réponse au troisième grand problème auquel le nouveau président doit faire face : l'économie ukrainienne qui périclite. D'après le Fonds monétaire international, l'économie devrait se contracter de 5% en 2014 et la hryvnia a baissé de 3% rien qu'au cours du derniers mois. Les conditions posées par le FMI pour son accord de renflouement exigent de faire des coupes dans les subventions aux services sociaux et un faux de change flottant qui va couler le pouvoir d'achat encore plus bas, résultant dans une montée de la pauvreté. Selon Vasily Koltashov, économiste à l'institut de la globalisation et des mouvements sociaux de Moscou, avec l'accord d'association, les produits européens vont inonder le marché ukrainien, détruisant la plupart des industries locales autres que la métallurgie. Bien que de nouvelles réglementations prévues par le prêt du FMI et l'accord avec l'UE soient censées éradiquer la corruption dans le pays, aucun homme politique ukrainien d'importance n'a érigé en sujet majeur le problème du contournement du fisc. « L'Ukraine perd plus d'argent à cause de l'évasion fiscale, à cause de la fuite des capitaux outre-mer [paradis fiscaux], qu'à cause de la corruption » dit [Volodymyr] Ishchenko [du Centre de Recherche Sociale de Kiev]. http://fr.ria.ru/discussion/20140523/201307026.html (23 mai 2014) Pour l'instant, la seule raison pour laquelle Vladimir Poutine reconnaîtrait éventuellement le nouveau président est qu'il lui faut un interlocuteur. Cependant, cet argument fonctionne également pour le gouvernement Iatseniouk-Tourtchinov actuel. Pourquoi ne pas parler avec eux? Et si les négociations se déroulent depuis longtemps entre la Russie et les USA, sans l'Ukraine, alors qui est Porochenko pour que ce format change? Porochenko semble avoir un lobby dans les couloirs du gouvernement russe. Mais peu de ces lobbyistes voudraient occuper la place laissée vacante par Mikhaïl Khodorkovski. La situation est très compliquée. Il faudra des propositions concrètes au profit de la Russie, en plus des discours d'éloge sur Porochenko, pour éviter d'être soupçonné de haute trahison en le promouvant. Peut-il proposer le cessez-le-feu et l'ouverture des négociations avec le sud-est sur la fédéralisation, le statut national du russe, la nouvelle Constitution et le statut neutre de l'Ukraine? Théoriquement, oui. Mais en pratique? Les USA ont-ils poussé Tourtchinov à faire la guerre pour que Porochenko reconnaisse la défaite de Kiev et accepte les exigences qu'il qualifie aujourd'hui publiquement d'"inadmissibles"? [Les combattants de la Garde nationale et des bataillons territoriaux] accepteront-ils de déposer les armes? Sans oublier Kolomoïski, qui met en place sa principauté dans le centre de l'Ukraine. Acceptera-t-il que le peuple puisse élire les gouverneurs? Que son armée privée soit dissoute? Est-ce pour cela qu'il a investi son argent dans le Maïdan, les néonazis et la guerre civile? http://www.mediapart.fr/journal/international/240514/kiev-nous-n-avons-fait-qu-une-moitie-de-revolution (24 mai 2014) Mustafa Nayyem, journaliste pro-Maidan : Mais il reste des défis immenses à relever. Le poids des oligarques, notamment : des gens comme Igor Kolomoïsky dans la région de Dniepropetrovsk ou Rinat Akhmetov dans le Donbass sont aujourd’hui encore plus puissants qu’ils ne l’étaient avant Maïdan. Nous avons par ailleurs des demandes très spécifiques concernant Petro Porochenko. S’il est élu, il doit vendre ses usines, et il doit surtout se séparer de Canal 5, cette télévision qui a soutenu le Maïdan : posséder une chaîne est incompatible avec des fonctions de président. Ceux que l’on y croise à présent [sur Maidan] sont des gens blessés psychologiquement, qui ont perdu le sens pacifique, qui ont vécu là jour et nuit et se retrouvent maintenant un peu perdus dans une nouvelle réalité, ils n’arrivent pas à rentrer chez eux. http://www.dw.de/prognose-poroschenko-wird-neuer-präsident-der-ukraine/a-17661838 (25 mai 2014) Selon les premières estimations Poroshenko serait élu au premier tour avec 56% des voix.

J'ai retrouvé la référence que j'avais perdue : Angela Stent (*), Pourquoi l'Amérique ne comprend pas Poutine, 14 mars 2014 : http://www.washingtonpost.com/opinions/why-america-doesnt-understand-putin/2014/03/14/81bc1cd6-a9f4-11e3-b61e-8051b8b52d06_story.html (*) Née en 1947, elle a commencé sa carrière comme « soviétologue » dans les années 1970. Pour compléter sur le même thème : Jason Horowitz, Les experts sur la Russie voient l'effet de l'amaigrissement de leurs rangs sur la politique des États-Unis, 6 mars 2014 : http://www.nytimes.com/2014/03/07/world/europe/american-experts-on-russia.html?_r=0 Kenneth Yalowitz et Matthew Rojansky, La mort lente des études russes et eurasiatiques, 23 mai 2014 : http://nationalinterest.org/feature/the-slow-death-russian-eurasian-studies-10516?page=show et ce que j'avais mis dans le fil « Syrie » : Mark Lawrence Schrad (**), Espèce en danger 30 avril 2014 http://www.insidehighered.com/advice/2014/04/30/essay-difficulty-finding-job-expert-russia#sthash.ZLN9tZNC.dpbs (**) Né en 1974. L'espèce en danger en question est la profession d'expert sur la Russie. Il a écrit aussi un récit de voyage à Sochi durant son séjour en Russie en 1996-1998 : https://lareviewofbooks.org/essay/sochi-vaguely-remember-drunken-travelogue (8 mars 2014)

http://www.unian.info/politics/919455-current-parliament-may-be-dissolved-poroshenko.html (19 mai 2014) Selon lui [Poroshenko], l'absence d'une majorité à la Verkhovna Rada ne donne pas la possibilité de réaliser l'accord d'association entre l'Ukraine et l'UE et d'assurer la sécurité du pays. http://www.nrcu.gov.ua/en/148/565937/ (23 mai 2014) Le parlementaire et candidat à la présidentielle Petro Poroshenko pense que la réforme constitutionnelle ne peut être effectuée qu'après l'élection présidentielle et après des élections parlementaires anticipées : « Il n'y a personne pour conduire une réforme constitutionnelle maintenant. Il n'y a pas de majorité constitutionnelle au parlement et il n'y aura pas de majorité constitutionnelle dans ce parlement » a dit Poroshenko dans une conférence de presse à Lviv le 22 mai. Si je comprends bien, suivant la constitution de 2004, le président n'a pas le pouvoir de dissoudre la Rada. Il faut donc que la Rada accepte de s'auto-dissoudre.

http://economictimes.indiatimes.com/news/international/world-news/russia-alexei-ulyukayev-confident-eu-wont-impose-sanctions-on-exports/articleshow/35551223.cms (24 mai 2014) Saint-Pétersbourg : Alexei Ulyukaiev le ministre russe de l'économie a bon espoir que l'Union Européenne ne sanctionnera pas les exportations russes. http://www.theguardian.com/world/2014/may/22/ukraine-checkpoint-attack-dead-army-rebels (22 mai 2014) Un homme qui a dit faire partie des forces pro-Kiev mais a refusé de donner son nom a dit à des journalistes à l'hôpital que ceux qui ont attaqué le checkpoint étaient des "professionnels" et que les hélicoptères avaient été envoyés pour les soutenir. Il était arrivé sur place en renfort peu après l'attaque. "Je ne sais pas qui les a envoyés ou ce qu'ils étaient en train de faire, cela m'effraie d'y penser", a-t-il dit. Il a ajouté que les Ukrainiens impliqués étaient un régiment constitué principalement de réservistes. Dans un échange animé avec des habitants de la localité à l'hôpital, il s'est excusé pour l'opération militaire ukrainienne dans l'est du pays et il a dit qu'il ne savait plus quoi penser. L'hypothèse avancée par RT http://rt.com/news/161044-ukraine-helicopter-checkpoint-attack/ est que les hélicoptères servent en principe à détruire le matériel abandonné pour éviter qu'il ne soit utilisé par l'ennemi, et qu'une erreur de communication aurait pu faire croire à l'hélicoptère que le checkpoint avait été pris par l'ennemi. http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/may/16/ukraine-crisis-signals-new-world-order-russia (16 mai 2014) Tony Brenton (ancien ambassadeur britannique en Russie) : La meilleure sortie de crise pour l'Ukraine, et pour nous, serait un accord avec la Russie pour que les grandes puissances restent en dehors, comme pour la Finlande durant la guerre froide, et pour donner à l'Ukraine un espace pour se transformer en succès économique et politique, ce qui ensuite constituerait un modèle pour la Russie elle-même.

Ce sont les Finnois qui sont demandeurs. Lors du sommet d'Helsinki (à la grande époque où les conseils européens voyageaient de capitale en capitale, tels la Diète du saint Empire germanique... mais je m'égare) de décembre 1999 la présidence finlandaise avait rédigé les informations en latin : http://www.liberation.fr/monde/1999/07/10/helsinki-decline-l-europe-en-latin_277946 Cela donnait ceci : https://web.archive.org/web/20070421135857/http://presidency.finland.fi/netcomm/news/showarticle429.html En 2006, il y avait encore une présidence finlandaise de l'UE et une feuille d'information en latin : http://www.eu2006.fi/NEWS_AND_DOCUMENTS/NEWSLETTERS/VKO51/FR_FR/1166544254847_1/INDEX.HTM C'est d'ailleurs la Finlande qui diffuse la seule radio en latin à ma connaissance, par exemple voici le bulletin d'hier sur les inondations en Serbie, les élections en Inde, etc... : http://ohjelmaopas.yle.fi/1-2225810 http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/verteidigungsministerium-von-der-leyen-will-unternehmensberaterin-als-staatssekretaerin-12955445.html (24 mai 2014) De source officieuse, c'est Katrin Suder, une directrice de McKinsey, qui serait nommée prochainement secrétaire d'Etat (un poste de haut fonctionnaire) au ministère de la défense en remplacement de Stéphane Beemelmans qui a été écarté de ce poste en février en lien avec la crise des programmes d'armement.

On parlera le suisse, comme en Suisse, pays confédéral qui montre que le confédéralisme fonctionne quand on y met un peu de bonne volonté.

http://www.theamericanconservative.com/articles/robert-gates-the-soldiers-secretary/ Robert Gates, alors secrétaire à la défense des Etats-Unis, était contre l'intervention en Libye, écrit-il dans son livre de mémoires paru en janvier 2014 : Je croyais que ce qui se passait en Libye n'était pas un intéret vital des États-Unis, écrit-il, J'étais contre le fait que les Etats-Unis attaquent un troisième pays musulman en dix ans pour effectuer un changement de régime, quelque odieux que fût ce régime.

http://nationalinterest.org/feature/the-tea-partys-godfather-10338?page=show (22 avril 2014) Avez-vous déjà entendu parler de Barry Goldwater ? Non ? Dans ce cas vous ne connaissez probablement pas non plus Brent Bozell, dont une biographie vient de sortir en librairie. Pourtant ces deux personnages font partie de l'histoire de l'Amérique au XXe siècle. Barry Goldwater est le candidat républicain qui a perdu l'élection présidentielle de 1964 face à Lyndon Johnson. Et Brent Bozell était son écrivain fantôme, qui a rédigé pour lui le livre « La conscience d'un conservateur » dans le cadre de la primaire de 1960, qui a eu un grand succès en librairie. Pourquoi s'intéresser à Brent Bozell aujourd'hui ? Peut-être parce qu'il représente un archétype de la droite de la droite américaine, avec des discours simplistes mais qui font mouche auprès d'un certain électorat et dont l'intransigeance exclut les compromis avec les modérés, et donc empêche le parti Républicain de gagner. De fait, Barry Goldwater a fait un score catastrophique, et le parti Républicain a perdu énormément de sièges de sénateurs et de représentants à l'élection de 1964. La question est actuelle puisque le Tea Party aujourd'hui représente une force intransigeante qui menace la capacité à rassembler du Parti Républicain, et que la National Review dans laquelle Bozell écrivait est aujourd'hui très proche du Tea Party. Après cet échec, Bozell s'est progressivement radicalisé, allant même jusqu'à aller vivre en Espagne en admirateur du régime de Franco, tandis que le parti Républicain, sous l'impulsion de Nixon et Reagan se recentrait pour attirer les électeurs modérés. En 1962, dans un discours aux "Jeunes Américains pour la Liberté", John Bozell définissait les premières mesures qu'un président conservateur devrait selon lui prendre : Au chef d'Etat major : Faites les préparatifs pour débarquer à La Havane. Au commandant des forces à Berlin : abattez le mur. A notre chef de mission au Congo : changez de camp. Au directeur de la commission de l'énergie atomique : prévoyez un calendrier testant toutes les armes nucléaires pouvant potentiellement servir les intérêts militaires de l'Occident. Au chef de la CIA : Encouragez les mouvements de libération dans toutes les nations du monde dominées par le communisme, y compris l'union soviétique elle-même. Et vous pouvez faire savoir que lorsque dans le futur des hommes offriront leurs vies pour les idéaux de l'Occident, l'Occident ne restera pas les bras croisés. http://www.theamericanconservative.com/articles/la-follettes-lessons-in-empire/ (2 avril 2014) Et connaissez vous Robert La Follette ? C'est un représentant puis gouverneur puis sénateur du Wisconsin. Il s'est opposé à l'entrée en guerre des Etats-Unis dans la première guerre mondiale avec un discours de quatre heures au Sénat pour justifier son "non" à la déclaration de guerre contre l'Allemagne. Ce qui est intéressant avec ce personnage, explique Andrew Bacevich qui recense le livre "L'Éducation d'un anti-impérialiste : Robert La Follette et l'expansionnisme américain" de Richard Drake, n'est pas ce qu'il a fait, mais son évolution. Au départ il était favorable à une politique étrangère agressive et impérialiste, qu'il s'agisse de la guerre contre l'Espagne ou de la colonisation des Philippines, mais au fur et à mesure il a réfléchi, il a écouté, et il s'est forgé ses propres opinions. Il est un peu la preuve qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Avec l'UE, seuls les chapitres "politiques" de l'accord ont été signé, et de toute façon les volets économiques ne prévoient pas d'aide financière : ce sont des accords techniques qui ouvrent des marchés, modifient très légèrement quelques tarifs douaniers. Quant au FMI, c'était ça ou l'aide de Moscou :

http://www.cameroon-info.net/stories/0,61502,@,cameroun-insecurite-biya-contre-la-presence-d-armees-etrangeres.html (23 mai 2014) Idriss Deby aurait quitté la capitale sans pouvoir convaincre Paul Biya de changer d’avis et de concéder, que l’armée américaine prenne position à l’Extrême nord comme elle l’a fait au sud du Tchad.

En plus de la Crimée, certains griefs de l'Union Européenne contre la Russie sont exprimés dans le paragraphe 5 page 7 du compte rendu du conseil des ministres des affaires étrangères du 12 mai 2014 : http://www.consilium.europa.eu/uedocs/cms_data/docs/pressdata/EN/foraff/142563.pdf (c'est moi qui traduis : je n'ai pas trouvé de traduction officielle en français) L'Union Européenne réitère qu'elle exige de la Russie le rappel de ses troupes de la frontière ukrainienne, et l'annulation immédiate du mandat du Conseil de la Fédération pour utiliser la force sur le sol ukrainien. Elle condamne aussi les déclarations et visites de hauts responsables impliqués dans le soutien aux tentatives illégales de séparatisme, contribuant ainsi à l'augmentation des tensions en Ukraine et dans les autres Etats de la région. Cette dernière phrase ne dit pas clairement s'il s'agit de hauts responsables russes ou ukrainiens ou transnistriens, etc... Donc il n'est pas certain que cette phrase vise la Russie. Le même paragraphe traite ensuite de "toutes les parties" et des "responsables ukrainiens". Si on regarde la liste des personnes sanctionnées par l'Union Européenne le 12 mai http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32014D0265&from=EN , on voit que ce sont soit des Russes liés à la Crimée, soit des séparatistes Ukrainiens. Apparemment l'Union Européenne n'a pas sanctionné de citoyens russes pour les événements des régions de Donetsk et Lougansk. Donc, jusqu'à plus ample informé, je suis plutôt en désaccord avec ce que dit Berkut ci-dessus :