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Wallaby

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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Ca tombe bien, moi qui n'avais pas d'image pour cette info : http://www.osce.org/cio/118479 (12 mai 2014) Appelé au téléphone par le président russe Vladimir Poutine plus tard dans la journée, Burkhalter a reçu un message de soutien à la Feuille de Route et à l'engagement de l'OSCE en Ukraine.
  2. http://thediplomat.com/2013/11/does-china-want-a-cold-war/ (5 novembre 2013) L'Université Nationale de Défense a produit une vidéo, 较量无声 (concours silencieux) : Un documentaire dont la thèse est que ce n'est pas la dissolution de l'Union soviétique qui a produit la fin de la guerre froide, mais la fin de la guerre froide qui a produit l'effondrement de l'Union soviétique. Autrement dit, c'est parce que les Russes se sont laissé séduire par les Occidentaux, se montrant chaleureux au lieu de rester froids, qu'ils ont "perdu" la partie. Le film de 100 minutes, qui a été supprimé des sites populaires tels que Weibo rapidement après qu'il y fut fuité, mais qui reste disponible sur youtube, s'attaque à presque tout ce qui est occidental, depuis les "think tanks" américains - les bourses Fullbright, la fondation Ford et le Carter Center sont montrés du doigt - jusqu'aux musiques électroniques et aux marques de luxe, qui sont tous les éléments d'un complot pour "laver le cerveau" de la société chinoise et pour détruire la Chine par l'intérieur. "Les élites américaines (...) croient avec ferveur que la meilleure façon de désorganiser la Chine est de travailler étroitement avec elle pour faire en sorte qu'elle s'intègre progressivement dans l'ordre international et politique dirigé par les Etats-Unis", dit le général Liu Yazhou, commissaire politique de l'Université Nationale de Défense. La conspiration s'étend à Hong-Kong, où les consulats américain et britannique utilisent, selon le reportage, leur "inhabituellement grandes" ressources dans ce territoire pour infiltrer et déstabiliser la Chine en influençant des événements tels que les rassemblements du 4 juin et du 1er juillet, le mouvement contre l'éducation nationale ("chinoise"), et "Occupy Central". L'une des leçons que le spectateur chinois est apparemment censé tirer du documentaire, que l'on peut considérer comme une critique de la politique de "porte ouverte" du gouvernement chinois, est que le contact avec les Occidentaux est néfaste.
  3. A Donetsk il y a Rinat Akhmetov. Il a probablement suffisamment de ressources pour faire en sorte que la région de Donetsk puisse payer à l'avance ce qu'il faut pour avoir du gaz dans la quantité désirée. En tout cas la "menace" de couper le gaz va faire que tout plein de gens concernés, Rinat Akhmetov et d'autres vont sûrement téléphoner ou faire le voyage à Moscou pour imaginer tout plein de solutions pour que les choses se passent bien dans leur région. Il ne faut pas oublier que l'Ukraine est un pays de transit. En général lorsque Moscou "coupe le gaz à l'Ukraine", Moscou continue de laisser passer dans les tuyaux ukrainiens le gaz destiné à la Slovaquie, à la Hongrie, à l'Allemagne, à la Serbie, parce que ce gaz-là a été payé rubis sur l'ongle. Et souvent ce qui se passe, c'est que l'Urkaine "vole/prélève" le gaz en principe destiné aux clients de Gazprom plus à l'ouest. Donc ce n'est finalement pas l'Ukraine qui est la plus à plaindre, mais plutôt la Slovaquie ou la Hongrie.
  4. La "logique de la chose" est-elle plus claire lorsqu'on précise que l'Ukraine a plusieurs milliards de dettes ? J'aimerais de mon côté qu'on m'explique la "logique" d'un fournisseur qui n'arrêterait pas de livrer ses livraisons alors qu'il n'est jamais payé. Précisons qu'il s'agit d'un passage en mode prépayé, et que même si les dettes ne sont pas payées dans l'immédiat, le gaz sera fourni sans problème pourvu qu'il soit payé à l'avance. J'ai du mal à comprendre comment on peut ne pas comprendre cela.
  5. Vous semblez interpréter la réaction de Moscou comme peu coopérative avec les efforts de l'OSCE pour parvenir à un règlement négocié. Mais je ne crois pas que ce soit ainsi que le président de l'OSCE Didier Burkhalter interprète cette réaction : http://www.stern.de/politik/ausland/-ukraine-newsticker-steinmeier-will-nicht-mit-gewalttaetern-sprechen-2109840.html (12 mai 2014) 12:58 Burkhalter indique que la Russie respecte le résultat du référendum en Ukraine orientale, mais ne l'a pas reconnu formellement. Rappelons aussi que Vladimir Poutine avait appelé à repousser ce référendum. Comme dit Gerhard Schröder ( http://www.welt.de/politik/deutschland/article127857467/Seit-mehr-als-14-Jahren-begruessen-wir-uns-so.html ) Poutine est quelqu'un de fiable : quand il dit oui c'est oui, quand il dit non, c'est non (Wenn er Ja sagt, ist Ja, wenn er Nein sagt, ist Nein). Donc Poutine n'est pas du genre à dire "vous devez repousser le référendum" et quelques jours après "ah, vous l'avez fait quand même, petits coquins. Allez c'est bon je vous pardonne et je vous reconnais quand même comme Etat indépendant".
  6. Je pense que les dirigeants russes réfléchissent à long terme et que l'entrée à moyen ou long terme de l'Ukraine dans l'OTAN les inquiète tout autant qu'à court terme. Si cette non-entrée est empêchée uniquement par les vétos français et allemand, autant dire qu'elle ne tient plus qu'à un fil. La France s'affaiblit d'année en année et sa capacité à s'opposer aux Etats-Unis diminue.
  7. Abolition du statut de la langue russe comme langue officielle. Cela a été voté à la Rada puis le président par intérim a refusé de signer pour tenir compte des critiques occidentales. D'autre part la visite de Iatsenjuk à l'OTAN, immortalisée sur la photo ci-dessous a lieu le 6 mars donc a lieu avant l'annexion de la Crimée. La volonté de faire sortir l'Ukraine de sa position d'État neutre sur le plan militaire était manifeste.
  8. http://www.osw.waw.pl/en/publikacje/analyses/2014-05-08/russia-to-ukraine-subversion-and-diplomacy (8 mai 2014) Les éléments rendus publiques de la "feuille de route" mise en avant par l'OSCE coïncident largement avec le plan de résolution de la crise ukrainienne annoncé par le ministre des affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier et publié le 6 mai dans les pages de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, lequel à son tour reprend des contenus du mémorandum Lavrov. Des déclarations d'hommes politiques allemands indiquent de surcroit que Berlin est favorable à un dialogue avec des séparatistes "non-armés". Le plan en 5 points de Steinmeier : http://www.spiegel.de/politik/ausland/ukraine-kiew-meldet-30-getoetete-separatisten-in-slowjansk-a-967765.html (6 mai 2014) 1 - Il recommande un signal politique fort des quatre parties de la rencontre de Genève, indiquant qu'ils tiennent à l'accord de Genève et veulent sa mise en oeuvre. 2 - Les parties au conflit devraient s'entendre sur l'organisation de l'élection présidentielle, pour conférer à un nouveau gouvernement ukrainien une légitimité démocratique. 3 - Des forums de dialogue, comme des tables rondes, des conférences de citoyens et de gouverneurs, devraient être organisées aux niveaux national, régional et local. 4 - Le quatrième point est pour Steinmeier une consultation à large échelle et simultanée sur une réforme de la constitution, à laquelle toutes les parties du pays et de la société doivent être impliquées activement. 5 - Il faut aussi faire avancer le désarmement des groupes non étatiques et l'évacuation des bâtiments publics et des places dans l'ensemble du pays. http://voiceofrussia.com/news/2014_05_12/Ukraines-roadmap-prepared-by-OSCE-isnt-made-public-because-of-Washington-and-Kiev-FM-Lavrov-7808/ (12 mai 2014) Lavrov dit que la feuille de route de l'OSCE n'est pas prête, car les Etats-Unis et Kiev bloquent sur la question de faire participer les régions ukrainiennes à la négociation. https://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=52916 (12 mai 2014) Discours de Didier Burkhalter président de la confédération suisse, président de l'OSCE à Bruxelles au conseil des ministres des affaires étrangères de l'Union Européenne : Tout d'abord, toutes les parties doivent s'abstenir de toute violence, d'intimidation, et de toute provocation. Il est important que les quatre parties à la Déclaration de Genève restent engagées à adhérer à ce message et à l'exprimer publiquement et au plus haut niveau politique. Tous les actes de violence doivent être examinés et jugés rapidement. La mission d'observation de l'OSCE met en place des équipes d'intervention rapide aux domaines d'expertise spécifiques et assistera les autorités ukrainiennes à leur demande. La tâche de ces équipes est d'établir et de rendre compte des faits sur les incidents spécifiques. Une ligne téléphonique pour alerter la mission de surveillance doit être mise en place bientôt. Les autorités ukrainiennes font face à une tâche difficile. Elles doivent faire face à de graves violations du droit et de l'ordre et à des actes criminels dans certaines parties du pays. Dans le même temps, elles doivent continuer de répondre aux demandes politiques légitimes. Si des parties de la société ukrainienne se sentent exclues du gouvernement, c'est aussi parce que les déficits de gouvernance ont longtemps été ignorés. Il est impératif que les autorités ukrainiennes répondent de manière appropriée à ce défi. Et il est important que nous les soutenions dans cette tâche. Bien que nous mettions l'accent sur la légitimité de la protestation pacifique, nous reconnaissons également le droit du gouvernement de recourir à la force pour protéger les populations et les infrastructures contre les actes de violence. Nous soulignons que toute utilisation de la force doit être proportionné. Le référendum qui a eu lieu hier dans certaines localités de l'est de l'Ukraine était incompatible avec la Constitution de l'Ukraine et donc illégal. C'est le genre d'acte de provocation qui doit être évité. La feuille de route appelle les quatre parties à s'abstenir d'actions qui contreviennent à la loi ukrainienne. Il est important que ce référendum ne soit pas une reconnaissance internationale. La première partie de la Feuille de route se réfère également à la disposition de Genève sur la loi d'amnistie. La feuille de route propose que le Parlement ukrainien assure l'adoption immédiate d'une telle loi. L'amnistie devrait être accordée aux manifestants et ceux qui ont quitté les bâtiments et autres lieux publics et les armes remises, à l'exception des personnes reconnues coupables de crimes capitaux. L'adoption d'une telle amnistie serait une mesure de confiance importante et une condition préalable pour la mise en œuvre de certaines des mesures de désescalade convenues à Genève. Il est important que la loi d'amnistie soit rédigée avec soin pour s'assurer qu'elle facilite le retour des bâtiments et le désarmement. Cela m'amène à la deuxième partie de la Feuille de route: La mission d'observation de l'OSCE intensifie ses efforts pour aider les autorités ukrainiennes et les collectivités locales dans la mise en œuvre immédiate de mesures de désescalade. Les mesures qui facilitent la désescalade et renforcent la stabilité doivent maintenant être une priorité. La mission d'observation de l'OSCE renforce ses capacités en conséquence. Nous élargissons progressivement la taille de la Mission. Actuellement, nous avons environ 200 membres de personnel international. Nous continuons à élargir la mission. Nous accordons une attention particulière à recruter du personnel ayant une expertise en médiation. La tâche principale de la Mission reste d'établir des faits et des rapports objectifs sur la situation de la sécurité. Des rapports quotidiens et des rapports ponctuels sur les incidents majeurs sont communiqués aux Etats participants de l'OSCE. La mission est également une précieuse source d'information objective du public. Nous travaillons dur pour rendre ce service encore plus rapide et plus complet. Mais un soutien supplémentaire peut maintenant être offert pour la médiation dans les contacts avec les groupes armés illégaux. Ces contacts concernent des questions telles que le désarmement, la libération des otages, le retour de bâtiments saisis illégalement, les rues et les places occupées illégalement, en expliquant la loi d'amnistie, les manifestations pacifiques, et la participation à des tables rondes. La mission de surveillance continue de tenir à jour des listes d'immeubles occupés et de personnes enlevées. L'OSCE offre également à l'Ukraine d'élaborer et de superviser un programme national de désarmement. Ce programme doit cibler tous les groupes armés illégaux dans tout le pays pour aider à rétablir le monopole de l'état de la force. Les experts en désarmement de Small Arms Survey, basé à Genève et de l'Allemagne sont prêts à se rendre à Kiev demain afin de discuter des prochaines étapes et identifier ce soutien est nécessaire. Le Secrétariat de l'OSCE met en place un fonds d'affectation spéciale pour financer un tel programme. La troisième partie de la Feuille de route est sur l'établissement d'un vaste dialogue national. Il s'agit d'une mesure sur laquelle je sens qu'il y a convergence et un soutien entre les quatre participants de Genève. Tendre la main à toutes les régions de l'Ukraine et les groupes politiques contribuera à renverser la polarisation de la société ukrainienne. Un large débat sur des questions telles que la décentralisation et le statut de la langue russe est indispensable pour un processus constitutionnel inclusif, transparent et responsable. De toute évidence, il appartient aux autorités ukrainiennes de se prononcer sur un dialogue national - et la façon de le mener à bien. Il est encourageant que les préparatifs pour un tel dialogue soient en cours. La feuille de route fait des propositions concernant un tel dialogue et comment l'OSCE peut apporter de l'aide. Permettez-moi de mentionner trois points: Premièrement, nous proposons de lancer immédiatement, et avec le soutien de l'OSCE, une série de tables rondes publiques de haut niveau. Ces tables rondes devraient réunir les principaux représentants des autorités nationales de l'État, le Parlement ukrainien, et des représentants des régions. Nous allons commencer par un projet pilote dans quelques jours. Sur la base de cette expérience, nous pouvons affiner le concept et l'organisation d'autres tables rondes dans différentes régions. Deuxièmement, nous proposons de nommer une personnalité publique ukrainienne bipartite comme modérateur pour les tables rondes de haut niveau et un représentant de l'OSCE en tant que co-modérateur. Je suis heureux de vous informer que le gouvernement ukrainien a accepté notre proposition de nommer l'Ambassadeur Wolfgang Ischinger comme l'OSCE co-modérateur de ces tables rondes. J'espère que nous aurons la confirmation ce soir à partir de Kiev sur qui va être homologue ukrainien de M. Ischinger. Je tiens à remercier l'Ambassadeur Ischinger pour sa volonté d'assumer cette tâche importante. Sa vaste expérience sera sans aucun doute un atout précieux pour déplacer le dialogue national avant. La présidence suisse tient également à exprimer sa gratitude à l'Allemagne pour seconder l'ambassadeur Ischinger. Le troisième élément de notre proposition pour le dialogue national est de compléter les tables rondes de haut niveau par des réunions publiques inclusives dans les mairies et par une forte implication du parlement national dans chaque région. Cette mesure devrait se poursuivre au-delà du jour de l'élection et de devenir partie intégrante du processus constitutionnel. Ces réunions dans les mairies permettront une plus grande considération des besoins et des préoccupations des gens. Encore une fois, l'OSCE est prête à aider. La quatrième et dernière partie de la feuille de route est d'organiser des élections présidentielles anticipées le 25 mai. Des élections libres et équitables, conformément aux normes convenues au niveau international sont essentielles pour stabiliser la situation. A l'invitation de l'Ukraine, le Bureau de l'OSCE pour les institutions démocratiques et les droits de l'homme observera ces élections. 100 observateurs à long terme sont déjà déployés dans toutes les régions. Un Supplément de 900 observateurs à court terme seront déployés peu avant les élections. Ils suivront l'ouverture des bureaux de vote, le vote, le dépouillement des bulletins de vote et la compilation des résultats à tous les niveaux. Le jour des élections, le BIDDH joindra ses efforts à une délégation de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE et d'autres partenaires parlementaires. Ce sera l'une des plus grandes missions d'observation des élections du BIDDH de son histoire. Notre feuille de route suggère que le premier ou le deuxième jour de l'élection pourrait être utilisé pour avoir aussi un plébiscite (peut-être consultatif) à l'échelle nationale sur les grandes questions du Dialogue national. Ce pourrait être l'occasion de réfléchir sur les premières conclusions clés et les recommandations des tables rondes et d'établir des repères importants pour le processus constitutionnel. Ceci, à nouveau, c'est entièrement aux Ukrainiens de le décider. L'OSCE est prête à aider si l'Ukraine souhaite le faire. Chers collègues La feuille de route de l'OSCE a pas de recette pour la paix. Mais elle propose une voie à suivre pour désamorcer la situation et passer d'une logique d'escalade à la logique de la coopération. La Feuille de route est une opportunité. La fenêtre d'opportunité actuelle est susceptible d'être courte. L'OSCE peut aider. L'OSCE n'est pas une partie au conflit. Il ne s'agit ni de l'Est ni de l'Ouest. Il s'agit plutôt d'une plate-forme inclusive et un acteur impartial pour la stabilité en Ukraine. Son impartialité est renforcée avec la Suisse en tant que président. C'est le double de l'impartialité. L'OSCE peut obtenir des résultats - si les Etats participants lui permettent de le faire et fournissent un soutien. Les pays de l'UE jouent un rôle majeur à cet égard. La présidence suisse est reconnaissante pour votre contribution. Nous pouvons maintenant renforcer notre coopération et aider l'Ukraine à désamorcer la situation. La mission d'observation a besoin de plus de moniteurs supplémentaires qualifiés, de médiateurs et d'experts en matière de désarmement. Il faut aussi beaucoup plus de financement. Je demande à tous les Etats participants de soutenir la mission de l'OSCE en Ukraine - et de soutenir la logique de l'OSCE de coopération et de reconstruction.
  9. Si on essaie de faire un peu d'histoire, même s'il leur arrivait de faire liste commune comme en 1989 ( http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_europ%C3%A9ennes_de_1989_en_France ), le RPR et l'UDF siégeaient dans des groupes différents au parlement européen (je ne suis pas sûr que les électeurs avaient saisi les détails de cette mécanique compliquée). C'est l'UDF qui était dans le PPE (avec les démocrates chrétiens allemands, italiens, etc.), tandis que le RPR était dans le Rassemblement des Démocrates Européens (RDE) avec Forza Italia. Lâché par Forza Italia qui avait rejoint le PPE en 1998, le RPR a fini par se rallier au PPE en 1999. Source : http://www.europe-politique.eu/union-pour-l-europe.htm
  10. http://www.culturefemme.com/2014/05/11/ukraine-malgre-la-violence-de-kev-referendum-daudetermination-a-lest/ (11 mai 2014) Sur le terrain, la société Metinvest, dont Rinat Akhmetov, l’une des grandes fortunes ukrainiennes, est actionnaire, a annoncé le déploiement d’une milice de volontaires à Marioupol constituée d’ouvriers de ses usines sidérurgiques.
  11. http://mvs.gov.ua/mvs/control/main/uk/publish/article/1049130 (11 mai 2014) Le ministère de l'intérieur dément la présence du bataillon spécial de police Dnipro à Krasnoarmysk, dit que ce bataillon n'a pas quitté la région de Dnipropetrovsk, et dit qu'il mènera une enquête sur les événements de Krasnoarmysk.
  12. http://euromaidanpr.com/2014/05/11/dnipro-battalion-ends-referendum-protects-city-buildings/ (11 mai 2014) [À Krasnoarmiysk,] les organisateurs du "référendum" (pour la "république populaire de Donetsk") ont dit qu'ils ont dû fermer presque tous les bureaux de vote sous la pression des soldats de la garde nationale qui saisirent également les bulletins et les listes électorales.
  13. Le PPE, c'est une auberge espagnole où chacun fait et raconte ce qu'il veut, vu que le parti Fidesz de Viktor Orban en fait partie.
  14. http://euromaidanpr.com/2014/05/11/dnipro-battalion-ends-referendum-protects-city-buildings/ (11 mai 2014) Euromaidanpr.com reprend en les traduisant en anglais les informations de Pravda.com.ua à propos de Krasnoarmiysk : À Krasnoamiysk, des soldats du "bataillon militaire Dnipro" de la garde nationale a pris la garde du conseil municipal de Krasnoarmiysk et du commissariat de police municipale. L'article original http://www.pravda.com.ua/news/2014/05/11/7025009/ comprend une vidéo de 6 minutes avec des gens qui s'apostrophent sur une place et dont je ne comprends pas le détail n'ayant pas les compétences linguistiques pour cela.
  15. http://www.osce.org/ukraine-smm/118417 Informations de la mission de l'OSCE en Ukraine, mises à jour le 9 mai à 18h Lugansk : 2000 participants aux célébrations de la seconde guerre mondiale. La sécurité est assurée par la police qui porte des rubans de saint George et par 50 hommes armés sans insignes en treillis ou en civil et portant des kalashnikov. Marioupol : le docteur en chef de l'hopital dénombre 23 blessés et 3 morts suite aux combats du commissariat de police. Kiev était calme avec un renforcement des barrages routiers dès le matin en centre-ville pris en charge par la police et des "groupes d'auto-défense" et vérifiant méticuleusement les véhicules. La mission a observé qu'autour de Maidan il y avait un nombre accru de personnels "d'autodéfense" et plus de personnel aux points d'entrée des barricades.
  16. Cela va leur faire un choc d'apprendre que leur déclaration d'indépendance de 1776 a été faite en violation du droit britannique le plus sacré et que leur capitale immortalise le nom d'un "séparatiste armé", le dénommé George Washington.
  17. Si on met de côté la légitimité ou la légalité et même l'interprétation des résultats, il reste que les organisateurs du scrutin, eux, sont bien plus à même que nous d'analyser les résultats en toute lucidité par rapport aux éventuelles fraudes et déficiences organisationnelles et d'en tirer des conclusions sur le soutien dont ils bénéficient. Pour eux, c'est déjà un formidable outil en tant que "simple sondage", et comme tout sondage, cela permet aux hommes politiques d'ajuster leurs discours et leurs actions pour être plus forts et pour ne pas commettre certaines erreurs.
  18. http://www.bbc.com/news/technology-26275753 (23 février 2014) Article sur les startup estoniennes de haute technologie.
  19. Source : http://www.forbes.com/sites/gregsatell/2014/02/19/why-the-crisis-in-ukraine-is-not-a-battle-between-east-and-west/ Vidéo faite par des journalistes ukrainiens, publiée le 31 janvier 2014, avec sous-titres en anglais (4e icône en bas en partant de la droite). Je traduis la fin : Nous, journalistes ukrainiens, ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que le gouvernement entende la société ukrainienne, pour arrêter le conflit, aider toutes les parties à trouver un accord, et assurer que le pays soit paisible et juste.
  20. Et y a-t-il une différence avec l'autre mot russe, "nezavisimost", voulant dire aussi indépendance ?
  21. D'après The Guardian ( http://www.theguardian.com/world/2014/may/10/donetsk-referendum-ukraine-civil-war ), le mot russe employé, "samostoyatelnost", peut dire "indépendance ou un peu moins". J'ai l'impression qu'il est à situer entre les mots français "souveraineté", "indépendance" et "autonomie"... C'est pour cela que le titre de l'article de l'article du Washington Post précité ( http://www.washingtonpost.com/world/europe/ukraines-rebels-say-they-are-seeking-a-mandate-not-independence-in-referendum/2014/05/11/ac02688a-d8dc-11e3-aae8-c2d44bd79778_story.html )est "Les rebelles disent qu'ils recherchent un mandat, pas l'indépendance avec le référendum". Cela voudrait dire qu'il faut plutôt considérer ce référendum comme un plébiscite pour ou contre les rebelles, qui leur donne ensuite tout pouvoir pour mener leur région vers là où il voudront la mener entre toutes les différentes options possibles.
  22. Sans qu'il y ait forcément contradiction entre les deux - car il faut deux yeux pour avoir une vue en relief -, je note une légère différence de point de vue entre d'une part le Washington Post : http://www.washingtonpost.com/world/europe/ukraines-rebels-say-they-are-seeking-a-mandate-not-independence-in-referendum/2014/05/11/ac02688a-d8dc-11e3-aae8-c2d44bd79778_story.html (11 mai 2014) Les seules personnes qui seront en charge des bureaux de vote et du décompte des voix sont les mêmes militants qui soutiennent le vote "oui". Et d'autre par Le Monde : http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/05/11/jour-de-vote-a-sloviansk-bastion-des-separatistes-armes-de-l-est-ukrainien_4414836_3214.html (11 mai 2014) [À Sloviansk] les membres des commissions électorales chargés de superviser le vote sont souvent les mêmes que ceux qui officient lors des scrutins ordinaires. Parmi eux, dans un lycée technique, Natalia, 33 ans, assistante sociale à Sloviansk. Ses enfants sont chez leur grand-mère, son mari est sur les barricades, arme au poing, et elle, ici. L'article du Washington Post précité a des infos sur Marioupol : Dans un autre signe de l'effondrement psychologique des forces de sécurité ukrainiennes, des membres de la garde nationale ont évacué leurs baraquements dans la ville samedi matin, apparemment en toute hâte. Ils ont laissé derrière eux au moins trois véhicules de transport de troupes, des boucliers anti-émeutes, des casques, des masques à gaz et des vêtements, qui furent promptement dévalisés, ont dit les témoins. Au centre ville, des militants mirent le feu à un véhicule de combat d'infanterie en panne que l'armée avait été obligée d'abandonner la veille. Mais comme ils avaient manqué de le vider de toutes ses munitions, cela causa une série d'explosions qui incitèrent certains de leurs camarades à embraser leur barricade car ils se croyaient attaqués, a dit un témoin. [À Donetsk vendredi soir] la police a capitulé en remettant [aux attaquants : deux camions pleins de militants lourdement armés] 70 fusils automatiques et 16000 cartouches.
  23. http://www.osce.org/ukraine-smm/118413 Dernières informations de la mission en Ukraine de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, mises à jour le 8 mai à 18 heures. Kharkhiv est calme. Lougansk : le chef du parti communiste local dit que son parti et la branche locale du parti des régions soutiennent le "gouverneur populaire" et le référendum du 11 mai. Donetsk : les journalistes de Donbass television travaillent, avec des drapeaux de la république populaire. Un journaliste se dit intimidé. Horlivka : la mission a été retenue 30 minutes par des indépendantistes. Marioupol : nombreux checkpoints. Dnepropetrovsk, Kherson et Odessa sont calmes. Crimée : la procureure générale menace les tatars de dissoudre le Mejlis "s'il n'est pas mis un terme aux "activités extrémistes". Chernivtsi, Ivano-Frankivsk et Lviv sont calmes. Lviv : la communauté russophone se plaint que son statut a empiré depuis les gains électoraux de Svoboda en 2010. Il n'y a toujours pas de jardin d'enfants russophone. D'un autre côté il est dit aussi que les choses se sont améliorées depuis que certains russophones ont soutenu le mouvement maïdan. Kiev : le checkpoint sur l'autoroute de Kharkhiv a été renforcé. La police protège les "activistes d'autodéfense" qui vérifient les véhicules, en lien avec la recherche de 116 disparus. http://www.osce.org/ukraine-smm/118412 Dernières informations de la mission en Ukraine de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, mises à jour le 7 mai à 19 heures. Kharkhiv est calme. Lougansk : tendu. 400 à 500 personnes devant le siège de la police régionale, dont 200 très proches du bâtiment. Pas de violence. Donetsk : tendu. manifestation de 250 à 300 mineurs. Drapeaux indépendantistes et hommes en noir à l'académie militaire, sans qu'on puisse vérifier si elle est occupée. Barrages sur la route de Debaltseve (sud de Donetsk) Marioupol : militaires et véhicules de transport de troupes Dnepropetrovsk et Kherson calmes. Odessa : tendu. Il n'y a probablement plus qu'un seul checkpoint actif à Ovidiopol. Chernivtsi, Ivano-Frankivsk, Lviv et Kyiv : calme. Kolomiyia (62 km au sud d'Ivano-Frankivsk) : calme avec barrage de sacs de sable, pneus, groupe d'autodéfense. Kalush (35 km à l'ouest d'Ivano-Frankivsk) : pas de groupe d'autodéfense ou Secteur Droit en vue.
  24. http://fr.vietnamplus.vn/Home/Plateforme-chinoise-en-Mer-Orientale-lUE-inquiete/20145/41504.vnplus (10 mai 2014) Sébastien Brabant, porte-parole adjoint de Catherine Ashton, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a déclaré que l’Union européenne s’inquiète profondément des incidents entre la Chine et le Vietnam concernant les activités de la plate-forme de forage chinoise HD 981.
  25. http://www.foreignpolicy.com/articles/2014/05/02/how_to_win_the_information_war_against_vladimir_putin (2 mai 2014) Article sur les programmes en turkmène de Radio Free Europe. Le régime turkmène est par ailleurs qualifié de « dictature aussi absolue que possible dans le monde moderne ».
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