Wallaby

http://www.rferl.org/content/russia-vienna-statue-vandalized/25378200.html (8 mai 2014) Le ministère des affaires étrangères russe a envoyé une note de protestation au gouvernement autrichien pour protester contre la "vandalisation" le 7 mai - par des peintures aux couleurs ukrainiennes jaunes et bleues - de la statue en l'honneur des "soldats soviétiques libérateurs" de la place Schwarzenbergplatz de Vienne.

http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21601839-incompetence-nigerias-president-and-government-hurting-countrys (10 mai 2014) La réaction trainant les pieds du gouvernement et son incapacité à clarifier le nombre de filles enlevées a provoqué des manifestations dans plusieurs villes dans tout le Nigéria - ce qui est en soi un événement inhabituel. Pour ne rien arranger, l'épouse du président, [la bien mal prénommée] Patience, a ordonné l'arrestation de deux leaders des manifestations, en les accusant bizarrement d'appartenir à Boko Haram et de fabriquer de faux reportages sur les enlèvements pour salir la réputation du gouvernement. L'agence de presse officielle nigériane a rapporté que dans une émission télévisée du 4 mai, la première dame, qui n'est en charge d'aucun poste officiel, a lancé un avertissement contre de nouvelles marches de protestation : "vous jouez votre petit jeu", dit-elle, "n'utilisez plus les enfants des écoles et les femmes pour des manifestations. Laissez cela au Bornou. Permettez que cela ne s'étende pas au-delà". http://www.lefigaro.fr/international/2014/05/09/01003-20140509ARTFIG00302-amnesty-accuse-le-nigeria-de-n-avoir-rien-fait-pour-empecher-le-rapt-des-fillettes.php (9 mai 2014) « Amnesty accuse le Nigeria de n'avoir rien fait pour empêcher le rapt des lycéennes » Après avoir lu cela je me demande si la "communauté internationale" toute pétrie de bons sentiments n'est pas en train de mettre en difficulté le gouvernement nigérian, et donc de déstabiliser le Nigéria, ce qui d'une certaine façon est le but poursuivi par Boko Haram. Cela dit je n'ai pas d'avis sur ce gouvernement et c'est aux Nigérians eux-mêmes de savoir s'ils veulent le garder ou en changer. A priori je ne suis pas persuadé que l'ingérence internationale soit forcément une "aide" qui fasse beaucoup de bien à ce pays. Je suis donc assez d'accord avec la conclusion de Leela Jacinto : http://www.foreignpolicy.com/articles/2014/05/08/nigeria_is_not_pakistan_boko_haram_missing_girls_taliban (8 mai 2014) Mais ce n'est pas un problème que la communauté internationale peut résoudre. C'est au gouvernement nigérian et aux forces de sécurité ainsi qu'aux élites de s'assurer que leurs autorités font les bonnes choses.

À mi-chemin entre le divertissement et la politique internationale, voici la carte des votes totalisés par l'Ukraine de 2009 à 2013... au concours de l'eurovision : source : http://www.theguardian.com/tv-and-radio/2014/may/09/eurovision-song-contest-ukraine-chances

http://news.err.ee/v/politics/0562c273-50ad-4370-9370-4508c395b09b (9 mai 2014) 50 militaires estoniens ont quitté la base aérienne d'Ämari ce matin pour rejoindre Bangui. http://www.crisisgroup.org/~/media/Files/africa/central-africa/215-afrique-centrale-les-defis-securitaires-du-pastoralisme.pdf (1er avril 2014) « Afrique centrale : les défis sécuritaires du pastoralisme », 40 pages. Les transhumances transfrontalières, notamment celle des éleveurs tchadiens en RCA, s’accompagnent de violents affrontements entre transhumants et populations locales. Bien avant que n’éclate la crise centrafricaine à la fin de l’année 2012, ces phénomènes avaient déjà pris une ampleur alarmante : suite au pillage de leurs villages par les transhumants, plusieurs milliers de Centrafricains ont fui et trouvé refuge dans des camps de déplacés au Nord du pays. Ces violences ont été facilitées par la faiblesse de la coopération bilatérale entre le Tchad et la RCA sur la question de la transhumance, par la modification des itinéraires, par l’évolution du profil des pasteurs et des convoyeurs de bétail et leur militarisation croissante. http://rue89.nouvelobs.com/sites/news/files/assets/document/2014/01/la___republique_centrafricaine.pdf (janvier 2014) « La République centrafricaine : le naufrage d’un Etat, l’agonie d’une Nation », par Didier Niewiadowski, 27 pages. Introduction I- Une crise inédite qui échappe à tout contrôle 2 I-1 La disparition de l’Etat 4 - La darfourisation du far east - Des pouvoirs publics ayant perdu toute légitimité 5 - Le pouvoir autocratique du président 6 - Une Assemblée Nationale peu représentative 7 - Des institutions républicaines sans moyens 7 - La privatisation des emplois publics 7 - La crise permanente des finances publiques 8 - La disparition de l’Etat de droit 9 - Le système judiciaire en décomposition 11 - La destruction de l’état civil 12 I-2 La déstructuration de la société 12 - L’effondrement du système scolaire 13 - La disparition des liens de solidarité 13 - L’islam et le christianisme 14 - La société civile instrumentalisée 15 - La paupérisation de la population 16 II- La souveraineté de la Centrafrique en question 17 II-1 La faillite des gouvernants 18 - La rente et la prédation 19 II-2 Le risque d’implosion 20 - Au nord-est et au sud-est 23 - Au nord-ouest et au centre 23 - A l’ouest et au sud-ouest 24 - Nouveau hub du djihadisme 25 - La communauté internationale peut-elle éviter l’implosion 26 II-3 De nouveaux paradigmes pour une nouvelle Centrafrique 25 - La rupture avec le constitutionnalisme français 26 - La réappropriation du territoire par l’administration 27

https://es.noticias.yahoo.com/ashton-nombra-bernardino-le%C3%B3n-enviado-especial-ue-libia-190526583.html (8 mai 2014) Le diplomate espagnol Bernardino León, précédemment représentant de l'UE en Méditerranée méridionale, est nommé envoyé spécial de l'Union Européenne en Libye.

http://www.dw.de/russland-dreht-an-der-gas-schraube/a-17623380?maca=de-rss-de-all-1119-rdf (8 mai 2014) Gasprom annonce qu'en juin le gaz ne sera livré à l'Ukraine que contre paiement préalable car la date limite du 7 mai 2014 pour payer un dû de 3.5 milliards de dollars n'a pas été respectée. Naftogas n'a rien payé depuis le mois de mars.

Le 9 mai, c'est l'anniversaire de la « Déclaration Schumann » du 9 mai 1950 : http://europa.eu/about-eu/basic-information/symbols/europe-day/schuman-declaration/index_fr.htm La mise en commun des productions de charbon et d'acier assurera immédiatement l'établissement de bases communes de développement économique, première étape de la Fédération européenne, et changera le destin de ces régions longtemps vouées à la fabrication des armes de guerre dont elles ont été les plus constantes victimes. La solidarité de production qui sera ainsi nouée manifestera que toute guerre entre la France et l'Allemagne devient non seulement impensable, mais matériellement impossible. L'établissement de cette unité puissante de production ouverte à tous les pays qui voudront y participer, aboutissant à fournir à tous les pays qu'elle rassemblera les éléments fondamentaux de la production industrielle aux mêmes conditions, jettera les fondements réels de leur unification économique.

http://www.eubusiness.com/news-eu/enterprises.vwa/ (6 mai 2014) L'Union Européenne rouvre les négociations avec la Suisse sur 120 chapitres de négociations. La Suisse a dit qu'elle donnerait accès, ou un accès à son marché du travail aux Croates, ce qui ne veut pas forcément dire un accès illimité... donc on joue sur les mots et le flou des interprétations possibles. Bref, la diplomatie reprend ses droits.... En fait c'était automatique et prévisible parce que : "L'accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) entre la Suisse et l'UE ne prévoit pas en effet de possibilité de prolongation" : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1870542/2014/04/30/Immigration-la-Suisse-leve-les-quotas-pour-l-UE.dhtml (30 avril 2014) Ce dernier article précise que : Concernant la Croatie, entrée dans l'UE en juillet dernier, la Suisse a indiqué dans un communiqué séparé la mise en place de quotas. L'accord d'adhésion de la Croatie à l'UE prévoit aussi des quotas pour l'accès au marché du travail des autres Etats membres pendant sept ans.

Retour sur le drame d'Odessa : http://www.lecourrierderussie.com/2014/05/odessa-minute/ (8 mai 2014) « L’enfer d’Odessa minute par minute », traduit en français par Inna Doulkina. Le correspondant du quotidien ukrainien Vesti Alexandre Sibirtsev a passé la journée du 2 mai à Odessa. Son reportage restitue, étape par étape, la tragédie qui a frappé cette ville. Très vite, les deux camps s’arment de cocktails Molotov. Sous mes yeux, un groupe de jeunes gens s’attaque à une voiture garée à proximité et ouvre le bac à essence. Des jeunes filles arrivent, apportant des bouteilles vides et des bidons remplis d’essence. Quelques minutes plus tard, les bouteilles remplies de liquide incendiaire volent par dizaines en direction de l’«ennemi ». Que ces cocktails puissent prendre une vie humaine, la jeunesse n’y pense pas. Les jeunes gens participent activement à la préparation de ces munitions, versant de l’essence dans les bouteilles. Parallèlement, ces jeunes filles et femmes moins jeunes trouvent le temps de bavarder, de se prendre mutuellement en photo, postant immédiatement les clichés sur les réseaux sociaux.

http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/05/08/31002-20140508ARTFIG00177-poutine-la-russie-et-les-medias-francais-le-coup-de-gueule-de-vladimir-fedorovski.php (8 mai 2014) Interview de Vladimir Fédorovski : écrivain russe d'origine ukrainienne, actuellement le plus édité en France. Diplomate, il a joué un rôle actif dans la chute du communisme, il fut promoteur de la perestroika puis porte-parole d'un des premiers partis démocratiques russes. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la Russie mythique, et dernièrement un essai sur Poutine intitulé Poutine, l'itinéraire secret, (Editions du Rocher, 2014). Il présente actuellement en France un spectacle de théatre total intitulé Les mystères de Saint -Petersbourg « Poutine a gagné la Crimée et perdu l'Ukraine. L'Occident va gagner l'Ukraine mais perdre la Russie. Tout le monde est perdant. »

http://french.cri.cn/621/2014/05/08/302s382424.htm (8 mai 2014) Le président français François Hollande a déclaré jeudi sur France 2 que le président russe, Vladimir Poutine, était "le bienvenu" à la commémoration du 70e anniversaire du Débarquement allié le 6 juin en Normandie, malgré la crise ukrainienne.

Peut-être peut-on déceler dans le résultat de ce sondage une continuité avec le vote pour le parti des Régions lors des législatives de 2012.

La BBC cite un sondage Pew Research Center effectué du 5 au 23 avril 2014. Question : "comment jugez-vous l'influence du gouvernement de Kiev sur le cours des choses en Ukraine : bonne (good) ou mauvaise (bad), suivant que les sondés vivent dans l'Ouest (west) ou l'Est (east) de l'Ukraine (le contour de ces régions est donné sur la carte en bas de page) : Question : l'Ukraine doit-elle avoir des relations étroites avec l'Union Européenne, la Russie, ou les deux ? Question : comment jugez-vous l'influence en Ukraine de l'Union Européenne, de l'Amérique et de la Russie : source : http://www.pewglobal.org/2014/05/08/despite-concerns-about-governance-ukrainians-want-to-remain-one-country/ D'un point de vue sociologique, la note 1 est intéressante, qui précise que : Dans notre sondage nous avons demandé aux sondés quelles langues ils utilisent habituellement à la maison, et s'ils parlent une autre langue durant une journée typique. Les "uniquement russophones" sont ceux qui ont dit parler habituellement russe à la maison sans indiquer d'autre langue parlée à la maison ou durant la journée. Dans notre échantillon, qui est redressé statistiquement pour refléter les chiffres officiels de sexe, âge, et localisation urbaine ou rurale du lieu de résidence, 43% des Ukrainiens orientaux sont catégorisés comme uniquement russophones.

Le seul point de friction avec l'Allemagne que je lis dans ce rapport est ceci (page 87) : [le "concept"] du SEAE n’a été validé par les États membres, le 10 décembre 2012, qu’après la présentation de plusieurs options d’engagement de l’Union européenne au Mali et « après de multiples blocages allemands sur le texte ». Il s'agit donc d'un projet français qui précédait Serval et qui n'a pas été mis en oeuvre puisque l'attaque de Konna en janvier 2013 a complètement modifié la donne, entrainant, justement, la mise en oeuvre de Serval. Si ça se trouve les Allemands avaient raison, et le projet de décembre 2012 était mal ficelé et n'aurait pas marché sans une forte présence française comme cela a été le cas avec Serval. Rappelez vous aussi l'instabilité politique à Bamako qui rendait les choses probablement assez coton.

L'emploi par de nombreux journalistes occidentaux de l'expression "pro-russes" n'est pas exempte de tout biais. Il est difficile d'y échapper parce que sur support informatique on utilise souvent le copier-coller, mais quand on a le temps, on peut essayer de mettre des guillemets et d'attribuer systématiquement l'expression à son auteur : tel journaliste de tel média, etc... Les pro-russes ---> ceux que le journaliste X du média Y désigne comme « pro-russes », ceux qui s'autodésignent comme soutiens ou partisans d'une « république populaire de Donetsk », etc... Voir aussi le point N°5 de la « liste des 6 erreurs » de Nicolai N. Petro, dans son article paru aujourd'hui : http://nationalinterest.org/feature/six-mistakes-the-west-has-made-continues-make-ukraine-10397?page=show Les deux étiquettes ["pro-russe" et "séparatiste"] induisent en erreur car l'attachement à la Russie dans ces régions est culturel et linguistique, et non politique. Les reportages dans la région, les enquêtes, les déclarations des hommes politiques locaux et nationaux montrent abondamment qu'il y a des reproches locaux qui sont formulés contre le gouvernement intérimaire de Kiev. Même la tout-feu-tout-flamme Ioulia Tymochenko l'a reconnu à la télévision nationale ( http://www.segodnya.ua/politics/pnews/timoshenko-neobhodimo-govorit-ne-s-politikami-a-prezhde-vsego-s-lyudmi-514295.html ). La vaste majorité d'entre eux veut que le patrimoine culturel russe soit reconnu comme partie intégrante de leur identité ukrainienne. Le moyen le plus facile pour y parvenir, disent-ils, serait de reconnaître la réalité du bilinguisme ukrainien dans la constitution. La résistance du gouvernement intérimaire de Kiev contre cette idée ne fait qu'augmenter leur méfiance à l'égard de Kiev. Quant à l'accusation de séparatisme, il vaut la peine de noter qu'à chaque épisode où le séparatisme a été mis sur la table, y compris en Crimée, la demande d'origine était pour de plus grands droits régionaux et plus d'autonomie au sein de l'Ukraine. Ce n'est que lorsque Kiev a répondu en remplaçant les membres de l'administration locale par d'autres dont la seule loyauté était envers le nouveau gouvernement que la question de la sécession a été soulevée. C'est une des raisons pour lesquelles la plupart des gens dans l'Est et le Sud de l'Ukraine (62%) blâment Kiev pour la perte de la Crimée, plutôt que les séparatistes criméens (24%), ou la Russie (19%) ( http://zn.ua/article/print/UKRAINE/mneniya-i-vzglyady-zhiteley-yugo-vostoka-ukrainy-aprel-2014-143598_.html ). La même approche est maintenant mise en oeuvre vis à vis de l'Ukraine orientale et méridionale, avec les mêmes résultats désastreux.

Le Canada est plus que bi-culturel. Déjà rien qu'en regardant le drapeau de Montréal, on voit qu'il est divisé en quatre : français, anglais, irlandais, écossais. Les Irlandais ou Écossais qui se sont installés au Canada pour certains ne parlaient que le gaelique et ne savaient pas parler anglais (1). Certains Bretons qui se sont installés en Terre-Neuve ne parlaient que le Breton et n'étaient pas "Français" au sens de savoir parler français. Et puis il y a les Amérindiens, les Ukrainiens, etc... (1) http://en.wikipedia.org/wiki/Canadian_Gaelic

Une déclaration dans un sens semblable (envoi d'une brigade américaine texane en Europe orientale, sans qu'il ne soit précisé si c'est permanent ou non) de Breedlove a été critiquée (« einen grossen Fehler - une grande erreur ») par le général allemand à la retraite, ancien chef d'État major des armées Harald Kujat dans une interview publiée par Bild le 4 avril 2014 : http://www.bild.de/politik/ausland/ukraine/marschiert-russland-bald-in-der-ukraine-ein-35352432.bild.html Précisons la référence : il s'agit du concert donné sur la Place Rouge à Moscou le 12 juin 2013, le 12 juin étant un jour férié, le « Jour de la Russie », commémorant la création de l'État russe désoviétisé le 12 juin 1990. Le chanteur du premier refrain, Stas Piekha, est le petit-fils de la chanteuse soviétique née en France à Noyelles-sous-Lens de parents polonais, Edita Piekha. Il a été juge de l'émission "The Voice" (Holos Krayiny) de la télévision ukrainienne "1+1" en 2011.

http://www.bbc.com/news/world-europe-27305245 (7 mai, 12h44 TU) Des "pro-russes séparatistes" (c'est la façon dont la BBC les décrit, mais il faudrait voir si eux-mêmes ne se contenteraient pas de se décrire comme Ukrainiens anti-maïdan ou fédéralistes) ont repris la mairie de Marioupol.

Je cite : L'Union européenne s'oppose à la Russie, mais la Russie fait partie de l'Europe : il vaut mieux composer avec elle, sinon comme le montre l'histoire, elle se tournera vers la Chine dont la puissance se rapprochera dangereusement de nos frontières. Je ne comprends pas l'expression "se tourner vers", et je ne vois à pas à quel épisode "montré par l'histoire" le monsieur se réfère. Je ne vois pas pourquoi après avoir lutté pour rester entière face aux Américains, la Russie déciderait de se suicider en se transformant en vassale de la Chine... Ensuite je ne vois pas l'intéret pour les Européens de passer de l'épouvantail-Russie à un épouvantail-Chine. Il y a peut-être d'autres façons d'exister qu'en s'opposant à des épouvantails. Par ailleurs, il faudrait demander aux Polonais si ils ne préfèreraient pas avoir pour voisine une Biélorussie vassale de la Chine plutôt qu'une Biélorussie vassale de la Russie indépendante actuelle. En tout cas les Allemands, eux, ne considèrent pas la Chine comme un épouvantail, mais comme un marché. http://ecfr.eu/content/entry/commentary_despite_crimea_finland_and_sweden_stay_wary_of_nato250 (22 avril 2014) « Malgré la Crimée, la Finlande et la Suède ne sont pas emballés par l'OTAN ».

http://www.spiegel.de/international/business/german-alternatives-to-russian-gas-numerous-but-pricey-a-967682.html (6 mai 2014) Le terminal de gaz naturel liquéfié de Rotterdam construit pour 900 millions d'euros et inauguré en 2011 a une capacité d'accueil de 200 méthaniers par an, mais il n'en a accueilli que 7 depuis le début de l'année. La raison est que les pays producteurs de gaz d'une part manquent d'installations de liquéfaction, d'autre part préfèrent vendre en Asie qui achète le gaz plus cher, c'est le cas en particulier du Japon qui achète beaucoup de gaz depuis la catastrophe de Fukushima. Les mots changent puisqu'on parle d'"élection" et non d'"approbation", mais concrètement cela ne change rien à la procédure. Voir l'intervention de Jean-Louis Bourlanges dans l'émission "l'Esprit Public" consacrée entièrement à ce sujet le 23 mars 2014 : http://www.franceculture.fr/emission-l-esprit-public-les-elections-europeennes-et-la-designation-du-president-de-la-commission-2 Pour que le parlement européen - donc l'électeur européen - soit souverain dans la désignation de la commission, il faudrait éliminer complètement le rôle des chefs d'États et de gouvernements dans la procédure. Pour l'instant, c'est comme si le premier ministre français était désigné par un conciliabule de présidents de régions et que l'Assemblée nationale était chargée de ratifier ce choix, sans avoir le pouvoir de proposer un autre nom.

http://www.politico.com/magazine/story/2014/05/what-obama-should-tell-americans-about-ukraine-106277.html (2 mai 2014) Nouvel article de Zbigniew Brzesinski. Rien de nouveau par rapport à ce qu'il avait déjà dit. Il est toujours pour une sorte de "finlandisation" de l'Ukraine et une sortie de crise par la négociation, tout en se préparant à armer une résistance ukrainienne avec des moyens de guérilla en cas d'invasion et d'occupation russe, ce qui devrait dissuader Moscou d'utiliser cette option.

Quelques échos indiquant que les politiques de Vladimir Poutine en Ukraine sont approuvées par une partie de l'opposition russe : http://www.lemonde.fr/international/article/2014/03/12/la-russie-programme-l-annexion-de-la-crimee_4381481_3210.html (12 mars 2014) « Théoriquement, je serais heureuse de voir la Crimée au sein de la Russie. L'acquisition d'un territoire peuplé de mon ethnie ne peut qu'être un plus stratégique », expliquait, le 8 mars, Ioulia Latynina, chroniqueuse d'opposition, sur la radio Echos de Moscou. http://www.spiegel.de/international/europe/in-moscow-propaganda-war-even-opposition-is-singing-kremlin-tune-a-965487.html (24 avril 2014) Il y a seulement deux ans, Sergei Udaltsov, était avec le blogueur et homme politique d'opposition Alexei Navalny l'un des orateurs les plus éloquents lors des manifestations anti-Poutine à Moscou. Il est placé en résidence surveillée depuis 2013 suite à une accusation d'incitation à des émeutes de masse. Malgré sa situation, même Udaltsov a déclaré son soutien aux actions de la Russie et son annexion de la Crimée. « Je suis pour la démocratie directe et j'accueille le référendum de Crimée comme l'expression du gouvernement par le peuple », a-t-il récemment déclaré.

http://www.nytimes.com/2014/05/04/world/europe/behind-the-masks-in-ukraine-many-faces-of-rebellion.html?ref=world (4 mai 2014) Article sur la "12e compagnie", l'un des groupes armés rebelles de Sloviansk. Leur chef est un certain Youri, ancien commandant des forces spéciale ayant servi en Afghanistan, puis patron d'une petite entreprise de construction.

http://www.spiegel.de/international/europe/spiegel-editorial-on-the-ukraine-crisis-a-967586.html (5 mai 2014) Éditorial du magazine allemand Spiegel proposant un référendum en Ukraine orientale sous le contrôle d'observateurs internationaux.

http://www.spiegel.de/international/europe/how-the-ukraine-crisis-is-stoking-fears-of-war-in-europe-a-966504-2.html (29 avril 2014) Le magazine allemand Spiegel souligne que la décision des Américains d'envoyer 600 soldats en Pologne et dans les pays baltes pour des exercices a été prise sans consulter l'OTAN.