Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Wallaby

Members
  • Compteur de contenus

    22 279
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    66

Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. Je crois qu'on peut aussi comprendre la phrase de Mitterrand comme signifiant que s'il y a des choses qui ne vont pas dans l'économie, du chômage, des salaires qui stagnent, etc... ce n'est pas "la faute à l'économie"... c'est à dire à personne, c'est la faute à la politique, à la mauvaise politique, qui a fabriqué une mauvaise économie, ou qui n'a pas surveillé l'économie comme il le fallait. Je pense qu'on peut aussi comprendre cette phrase - même si ce n'était probablement pas l'intention d'Élisabeth Guigou en la citant - comme une phrase où François Mitterrand éventuellement s'inculpe lui-même. « Mener le monde » c'est mener le monde en bien ou en mal. Il est vrai qu'il existe aussi des théories "libérales" qui disent qu'il faut "laisser faire" l'économie, le marché, etc... et que c'est quand on touche à l'économie que tout va mal.
  2. À Kidal l'armée malienne est en conflit avec le MNLA qui est un mouvement laïc.
  3. J'ai commencé à regarder et c'est intéressant. En complément : http://www.franceculture.fr/emission-le-monde-selon-hubert-vedrine-les-habitudes-de-langage-a-propos-des-relations-international (28 mars 2014) À 03:35 Hubert Védrine rappelle qu'il n'y a pas eu "chute du mur" mais "ouverture du mur" par les autorités est-allemandes et que c'étaient les Hongrois qui les premiers avaient ouvert la frontière durant l'été 1989, permettant aux Allemands de l'est de passer par la Hongrie et l'Autriche pour rejoindre l'Allemagne de l'Ouest. Donc le mur était déjà obsolète avant d'être ouvert. http://nationalinterest.org/article/two-plus-four-1205 (automne 2000) C'est l'article "Two plus four" de Robert Zoellick, qui raconte l'autre grand dossier de ces années 1989-1990 : comment les diplomates américains et ouest-allemands ont convaincu les soviétiques d'accepter l'unification par absorption (annexion?) de la RDA par la RFA et dans l'OTAN et de retirer leurs troupes et leurs missiles d'Allemagne de l'Est. Son message est que s'il y a une part d'imprévu et de chance, il y a aussi aussi eu un formidable travail de guidage, de stratégie, d'anticipation des réactions, de réflexion sur l'agenda à mettre en oeuvre pour parvenir à un but. Bref un travail de politique. Cela rejoint la citation de Mitterrand par Élisabeth Guigou à la 8e minute de la vidéo de France 2 : « Je ne crois pas que ce soit l'économie qui mène le monde, c'est la politique ».
  4. Avez-vous eu la curiosité de cliquer sur le lien ? Bertelsmann n'est pas en manque de pronostics de destructions d'emplois (100000 au Canada, en Turquie, un peu moins au Japon, en Corée, en Suisse).
  5. Je ne suis pas sûr que cela réponde entièrement à la question, mais j'étais tombé sur le pronostic suivant :
  6. Concernant l'accord Europe-Etats-Unis, la question est développée dans l'article http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/le-traite-tafta-va-t-il-delocaliser-notre-justice-a-washington_4400693_4355770.html ("Le traité TAFTA va-t-il délocaliser notre justice à Washington ?", 15 avril 2014) découpé selon les paragraphes suivants : De quoi s’agit-il ? Ce que les adversaires de TAFTA disent Pourquoi cela pourrait être vrai Pourquoi cela pourrait être grave Incidemment, la question est ouverte également concernant l'accord Europe-Canada : http://www.air-defense.net/forum/topic/6986-union-europ%C3%A9enne-nos-projets-son-futur/page-130#entry739367
  7. http://www.franceculture.fr/emission-l-esprit-public-les-elections-europeennes-et-la-designation-du-president-de-la-commission-2 Intervention de Jean-Pierre Jouyet le 23 mars 2014 (à cette date il est directeur de la Caisse des dépots et consignations. Il n'a été nommé conseiller de l'Elysée que le 16 avril): 37.21 Il est important d'avoir un traité transatlantique dès lors qu'il est équilibré . C'est à dire que je prendrais mon temps pour le faire et j'attendrais comme l'a dit Thierry Pech, d'avoir d'abord une zone euro qui soit forte, qui soit gouvernée, qui soit une contrepartie très forte par rapport à la zone américaine avant de signer un traité transatlantique qui ne soit qu'un traité de libre échange. Il est interpellé par Max Gallo qui cite François Hollande le 16 février 2014 à Washington : « nous avons tout à gagner à aller vite, sinon nous savons bien qu'il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations ». 38.40 Je dis qu'on ne peut avoir cela que dès lors qu'on a une Europe qui soit plus forte sur le plan de la zone euro, de sa gouvernance et tout, et que l'on négocie. Cela ne doit pas, je le répète, être un seul traité de libre échange avec les Etats-Unis. 39.47 On ne sait plus : moi je ne sais pas répondre à la question de Max Gallo : qui donne les conditions ? sur quelle base ? comment ça se fait ? qu'est-ce qui est transparent ? qu'est-ce qui est soumis ? Or si on se met à signer un traité transatlantique, c'est quand même pas rien au moment où l'on a quand même de l'autre côté l'OTAN. Moi je donne mon sentiment personnel.
  8. Je parlais de la position. Je ne saisis pas ce que vous entendez par "la nation qui dit "la ferme" à la Pologne". En quelle année ? à quel sujet ? Pour la Géorgie et l'Ukraine, avant de tirer des conclusions en termes de causalité et de « résultats », il faut reprendre le détail de la chronologie, ne serait-ce que parce que ce sont les choses qui se passent dans un "avant" qui peuvent éventuellement produire des résultats dans un "après", mais pas le contraire. On ne peut pas inverser le cours du temps. D'autre part il est rare qu'une chose unique soit la seule cause d'un résultat. Le plus souvent un résultat prend sa source dans plusieurs causes qui s'entremêlent. En ce qui concerne la Géorgie, il faut situer dès les années 1990 voire à l'époque de l'Union soviétique les mouvements séparatistes Abkhaze et sud-ossétien, puis l'implication de la Russie, puis la tentative de reconquête du pouvoir géorgien. Pour de nombreux commentateurs, c'est la Géorgie qui a attaqué à l'été 2008 les positions russes en Ossétie du sud, lesquelles n'avaient pas reculé mais pas non plus avancé depuis plusieurs années. Les allégations géorgiennes de provocations russes n'ont jamais été prouvées de façon bien convaincante. Ensuite entre le sommet de Bucarest et aujourd'hui, il faut indiquer que la France et l'Allemagne n'avaient pas réussi à rallier à leur point de vue le plus important membre de l'OTAN qui est les Etats-Unis et que ce pays, les Etats-Unis, était revenu à la charge à de multiples reprises. Le sommet de Bucarest lui-même s'était terminé avec une formule ambiguë disant sans calendrier que la Géorgie et l'Ukraine « deviendront » membres de l'OTAN. La France et l'Allemagne avaient réussi à empêcher le lancement d'une procédure d'adhésion assortie d'un calendrier, mais pas la déclaration finale ambiguë, suffisante pour fâcher Moscou et pour susciter de faux espoirs chez les atlantistes ukrainiens et géorgiens. Je renvoie donc à de précédents messages que j'ai postés sur ce sujet : http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/page-79#entry686915 (août 2013, à propos d'un article intitulé "le cauchemar géorgien de l'OTAN) http://www.air-defense.net/forum/topic/6454-russie-et-dépendances/page-78#entry680226 (à propos d'un article de mai 2013 proposant un calendrier et des objectifs à atteindre dans les relations entre les Etats-Unis, l'Europe et la Russie)
  9. D'ailleurs si Sarkozy a été capable d'être créatif et dynamique durant l'été 2008 durant la guerre russo-géorgienne, c'est probablement parce que la France était déjà - le sommet de Bucarest avait eu lieu en avril 2008 - en mode indépendant donc mobile, pas rouillée sur la question de la Russie et de ses voisins.
  10. La France n'a pas à être isolée. La France doit agir de concert avec ses partenaires européens et en particulier avec l'Allemagne. Sur le sujet de l'Ukraine, il faut repartir du sommet de l'OTAN de Bucarest d'avril 2008 où la France et l'Allemagne ont assumé à deux (avec peut-être quelques autres, je ne l'ai pas étudié en détail) une position indépendante en opposition aux États-Unis : les Etats-Unis voulaient faire entrer dans l'OTAN très rapidement la Géorgie et l'Ukraine. La France et l'Allemagne ont dit non, elles ont mis leur véto et dit : l'Ukraine et la Géorgie ne doivent pas entrer dans l'OTAN. Ensuite, la France et l'Allemagne auraient dû tenir cette position, et non seulement la tenir, mais la consolider en y faisant entrer la Pologne et les pays baltes. Plus récemment lorsque les Etats-Unis ont dit au tout début de l'affaire de Crimée qu'ils voulaient faire sortir la Russie du G8, Steinmeier a fait aussitôt une déclaration disant qu'il n'en était pas question. La France aurait pu soutenir Steinmeier. Je ne sais pas où cela nous aurait mené (il faut demander à Steinmeier ce qu'il avait en tête), mais il y avait une possibilité d'agir de concert sous la forme d'un pont entre les Américains et les Russes, et peut-être de recoller les morceaux avec les Russes avant que tout ne se casse la figure.
  11. http://www.lavoixdelamerique.com/media/video/a-bouar-les-musulmans-vivent-la-peur-au-ventre/1903780.html (29 avril 2014) [vidéo] Début avril, notre envoyé spécial Bagassi Koura s'est rendu à Bouar, à quelque 450 km à l'ouest de Bangui. Là-bas, un calme relatif règne. La plupart des habitants musulmans ont fui. Les quelques-uns qui sont restés, vivent la peur au ventre. http://www.lavoixdelamerique.com/media/video/video/1901547.html?z=0&zp=1 (25 avril 2014) [vidéo] Témoignage de Mouhamadou Modibo, imam de Bouar http://www.lavoixdelamerique.com/media/video/1901553.html (25 avril 2014) [vidéo] Malgré la crise, il y a encore une certaine ambiance dans les marchés populaires de Bangui. Bagassi Koura, notre envoyé spécial en RCA, a rencontré des marchands du marché de Petevo, dans le sud de Bangui. http://www.lavoixdelamerique.com/media/video/malgr%C3%A9-la-crise-les-cours-continuent-%C3%A0-luniversit%C3%A9-de-bangui-/1901548.html (25 avril 2014) [vidéo] Malgré la crise, les cours continuent à l'université de Bangui.
  12. http://www.voanews.com/content/renegade-libyan-general-suspends-parliament/1917392.html (19 mai 2014) Je remarque en passant la phrase suivante : Poussant plus loin la possibilité de chaos, l'un des nombreux groupes extrémistes libyens inspirés d'Al-Qaida s'est engagé lundi à combattre les forces d'Haftar, selon Associated Press. Je ne sais pas s'il y a une part d'extrapolation, d'exagération, de simplification, de choses qui demanderaient à être remises en contexte, mais le fait de voir ensemble dans la même phrase les adjectifs "nombreux", "extrémiste" et "inspiré d'Al-Qaida" n'est pas bien rassurant. Les Emirats et l'Arabie Saoudite ont fermé leur ambassade à Tripoli et la Turquie son consulat de Benghazi. L'Algérie avait rappelé son ambassadeur la semaine dernière.
  13. http://www.politico.com/magazine/story/2014/05/the-unraveling-of-ukraine-106685.html (14 mai 2014) Article cosigné par Andrew Weiss, ancien membre du Conseil de Sécurité National de l'administration Clinton : Ce dont a besoin l'Ukraine est un processus étalé dans le temps qui repousse les élections à plus tard que la mise en place d'une combinaison de réforme constitutionnelle, d'élections parlementaires et de référendum national sur le partage du pouvoir entre Kiev et les régions. Toutes les parties doivent être représentées dans des pourparlers nationaux et toutes devront reconnaître qu'aucune d'entre elle ne se retrouvera en situation de domination, que les compromis seront nécessaires pour éviter le pire résultat possible : une guerre civile pure et simple où toutes les parties seront perdantes. http://en.dmitryfirtash.com/event/dmitry_firtash_ukraine_is_ripe_for_decentralization_of_power_ (12 mai 2014) [interviewé sur la chaîne Inter TV,] Dmitry Firtash a donné l'exemple des pays développés ayant un système fédéral - les États-Unis, l'Allemagne et l'Autriche. « Si vous regardez l'Autriche et le budget autrichien : 50% de l'argent va aux régions, 50% au centre. Et l'Allemagne : 70% va aux régions, aux localités, et 30% au centre. Nous avons l'opposé : 85% au centre et 15% aux régions.
  14. http://zyalt.livejournal.com/1075810.html (16 mai 2014) Reportage photo sur le train à grande vitesse en Chine.
  15. http://www.theguardian.com/world/video/2014/may/16/ukraine-crisis-discussed-panel-experts-video1 Débat en anglais, en vidéo de très bonne définition, de 24 minutes, le 12 mai 2014, avec les invités suivants : Luke Harding, correspondant à l'étranger du Guardian Orysia Lutsevych, chercheuse à Chatham House Tony Brenton, ancien ambassadeur britannique en Russie Jamie Wilson, directeur des informations internationales du Guardian J'aime bien le côté « perfide Albion » de l'ambassadeur : il semblerait qu'il possède dans son cerveau tous les neurones pour comprendre les réflexes et les ressorts de la « perfide Russie » mise sur le banc des accusés.
  16. http://www.bloomberg.com/news/2014-05-12/ukraine-is-urged-to-extend-autonomy-for-ethnic-hungarians.html (12 mai 2014) Orban a fait une déclaration demandant « l'autonomie » (sans préciser ce qu'il entend par là) et la « double nationalité » des hongro-ukrainiens. http://www.theguardian.com/commentisfree/2014/may/12/ukraine-forge-own-course-self-determination (12 mai 2014) Le journaliste britannique Simon Jenkins utilise l'expression « coup d'État contre un dirigeant élu à Kiev » pour parler de l'histoire récente. http://www.japantimes.co.jp/opinion/2014/05/16/commentary/what-ukraine-really-needs/ (16 mai 2014) William Pfaff est déchaîné. Il commence son article en disant : Les Etats-Unis ont une histoire récente d'entrer dans des guerre pour des raisons douteuses mises en avant par des groupes d'intérets, que les Américains regrettent ensuite. Il continue avec l'expression American-incited coup d’état in Ukraine (qui se comprend sans être traduite). Il s'interroge sur la réussite des néoconservateurs du "Project for a New American Century" ayant réussi à "faire leur nid" au sein de l'administration Obama. Il se demande si la CIA est aux commandes ou si la série d'erreurs - ne pas avoir prévu l'annexion de la Crimée par exemple - doit nous faire conclure que la CIA a été écartée. http://www.theguardian.com/world/2014/may/15/ukraine-civil-war-fears-mount-volunteer-units-kiev-russia (15 mai 2014) Article un peu fouillis mais copieux. Il traite entre autres du "bataillon de volontaires du Donbass" (pro-Kiev), des "unités irrégulières" avec une "semi-légitimité", la façon dont ils recrutent (par petites annonces dans un journal "auto-publié") Durant leur retraite [de Mariupol] les troupes [de la garde nationale] tirèrent sur des civils, presque tous non armés. L'article continue avec des bribes d'interview et un portrait d'Andriy Parubiy, chef du conseil de sécurité et de défense d'Ukraine. Il ne condamne pas Oleh Liashko puisqu'il dit ne pas avoir vu la vidéo le mettant en cause. Interrogé par téléphone, Oleh Liashko assume ce qu'on le voit faire sur la vidéo. Il dit avoir recruté 400 parmi 3000 candidats pour monter son propre bataillon. Puis l'article revient sur la fusillade de Krasnoarmeisk, interviewe un Pravy Sektor de 18 ans qui patrouille dans Kiev avec un masque à gaz et une matraque en caoutchouc, décrit les séparatistes armés comme incluant : « un mélange de milices cosaques et d'autres de Russie qui pourraient avoir des liens avec les services de renseignements russes, des gens représentant les intérets des milieux d'affaire et des intérets criminels locaux et des autochtones motivés idéologiquement qui croient sincèrement à leur cause ». Le professeur Ihor Todorov de l'université de Donetsk craint un scénario à la yougoslave. http://www.osce.org/ukraine-smm/118663 Compte-rendu de la mission de l'OSCE, mis à jour le 16 mai à 18 heures. Le maire de Volnovakha (60 km au sud de Donetsk) dit qu'il organise l'élection présidentielle et qu'il a subi des pressions lui demandant de reconnaitre la "république populaire". Les hommes du barrage sur la route entre Shakhtarsk et Torez, pro-république-populaire, se disent "pacifiques". Les "gardes civiques de Kiev" sont une sorte de milice de 400 volontaires, qui dit garder Maidan contre la petite délinquance, alcool, individus bizarres, en "soutien de la police régulière".
  17. Juste une remarque : Pascal Marchand, qui a l'air très compétent sur beaucoup de choses, prononce Zbigniew "zbigniou" (au lieu de "zbignief") et Brzezinski avec un son "r" comme en français, alors que le couple "rz" en polonais se prononce comme un "j" français : http://www.rightpronunciation.com/languages/polish/zbigniew-brzezinski-10604.asp?id1=18&page=6 . J'en déduis qu'il ne connait pas la langue polonaise, ce qui n'a rien de déshonorant : on ne peut pas être spécialiste de tout, mais je pense que s'il connaissait la Pologne d'un peu plus près et de l'intérieur, il serait peut-être un peu plus indulgent envers ce pays, ou peut-être complèterait-il le tableau avec d'autres éléments montrant une Pologne moins anti-russe que les éléments qu'il a indiqués. http://www.ecfr.eu/page/-/ECFR100_GERMANY_RUSSIA_BRIEF_AW.pdf (avril 2014) Article de 12 pages en anglais de Stefan Meister sur la politique russe de l'Allemagne depuis la fin de l'Union Soviétique. C'est très roboratif. Par exemple j'ai été très intéressé par les remarques qu'il fait sur le déclin, faute de financement, de l'expertise allemande sur la Russie. Cela recoupe un texte que j'ai lu il y a quelques temps - mais dont j'ai perdu la référence - d'une spécialiste américaine de la russie, et qui disait que dans les universités américaines, comparé à la période de la guerre froide, il y a moins d'expertise sur la Russie et que cela vient probablement handicaper la créativité de la politique russe de l'Amérique aujourd'hui. Et tandis que la vraie expertise, un tant soi peu "scientifique", rigoureuse, diminue, on voit arriver en Allemagne des informations sur la Russie sous une forme sponsorisée par les entreprises allemandes ou russes (typiquement : sponsorisé par Gazprom) qui font des affaires entre les deux pays. Donc forcément ces informations ont tendance à laisser de côté les sujets qui fâchent. Il dit aussi que les grands journaux allemands Zeit et Handelsblatt n'ont plus de correspondant permanent à Moscou.
  18. http://lb.ua/news/2014/05/15/266473_davi_gaz.html (15 mai 2014) D'après l'article, il y a eu une entrevue entre Firtash, arrêté en Autriche et Porochenko, « qui a été rendue publique par les publications "Vérité ukrainienne" et l'autrichienne "Österreich" », et c'est à la suite de cet entretien que Klitchko aurait décidé de se désister en faveur de Porochenko. Conclusion de l'article (en brut de traduction automatique Google) : Aujourd'hui Porochenko joue un biznesovuyu complexe et plutôt et pas un jeu politique. Dans le cadre de ce jeu Porochenko peut faire ce qui ne peut être fait même Viktor Ianoukovitch dans les quatre années de son règne. À savoir - pour obtenir une révision des contrats de gaz russo-ukrainienne en 2009, créé à l'aide Firtash fondamentalement différents accords de gaz d'architecture. À son tour, il peut être coûté normalisation progressive des relations russo-ukrainiennes - avec de jure annexé Crimée , de facto aliéné Donbass, la méfiance généralisée et bagages ressentiment mutuel, mais dans le monde maigre, ce qui est toujours mieux qu'une bonne guerre. Eugene Kurmashov directeur des programmes politiques Gorshenin Institut http://www.spiegel.de/international/europe/how-oligarchs-in-ukraine-prepared-for-the-fall-of-yanukovych-a-955328-2.html (25 février 2014) Aux dernières élections parlementaires, Akhmatov a rempli environ 60 places sur la liste du parti des Régions avec ses gens à lui tandis que Firtash en a choisi 30. La paire est parvenue à la conclusion bien avant la crise actuelle que Ianoukovitch n'allait pas durer bien plus longtemps. Ils commencèrent donc soigneusement à rechercher des alternatives. Par exemple Akhmetov s'était toujours bien entendu avec Tymochenko, contrairement à Firtash et a commencé à soutenir Arseniy Iatseniouk, qui avait repris la direction de l'alliance de la Patrie de Tymochenko quand elle fut incarcérée. Firtash, de son côté, soutint le parti UDAR de Vitali Klitchko. « En fait, Firtash avait placé des gens depuis assez longtemps dans le parti UDAR de Klitschko, comme par exemple un ancien chef des services secrets », dit Vadim Karasev [un ancien conseiller du président Iouchtchenko].
  19. Je continue de lire les infos de Wirtschaftsblatt.at : http://wirtschaftsblatt.at/home/nachrichten/europa_cee/1598552/LiveTicker-Ukraine_ProRussische-Kraefte-stellen-Kiew-ein-Ultimatum (15 mai 2014) Le premier ministre slovaque Robert Fico dit que si elle est déclenchée, la 3e vague de sanctions coûterait à la Slovaquie 1 point de croissance : « Je suis donc sceptique dans la perspective de cette 3e vague et nous voyons une forte hésitation également chez d'autres membres de l'Union Européenne ». Le président de Chypre, Nikos Anastasiadis a dit que les sanctions contre la Russie pourraient mettre en danger le plan de sauvetage économique de Chypre : « cela mettrait en danger tous les progrès que nous avons avec peine obtenus pendant l'année ».
  20. Probablement elle continue de l'exiger mais en demandant plus que des réponses évasives et fanfaronnes (je peux payer 4 milliards), c'est à dire le nom de la banque qui va lui prêter ces 4 milliards. Est-ce le FMI ? C'est un peu comme si la Russie demandait un "chèque certifié". Enfin je vois ça comme ça, mais la raison est peut-être tout autre. Je n'ai pas d'information supplémentaire en fait. Une autre façon de voir les choses est de dire que ces choses doivent être négociées confidentiellement et diplomatiquement lors d'un entretien sérieux entre responsables et non réglé à coup de déclarations dans la presse. Faire des déclarations dans la presse c'est une manière d'indiquer qu'on n'est pas prêt à négocier sérieusement. Troisième façon de voir les choses : c'est une façon pour la Russie « d'animer le débat de la présidentielle » puisque le 1er juin tombe pile entre les deux tours.
  21. http://wirtschaftsblatt.at/home/nachrichten/europa_cee/1598552/LiveTicker-Ukraine_ProRussische-Kraefte-stellen-Kiew-ein-Ultimatum (15 mai 2014) Ihor Didenko, adjoint au ministre de l'énergie ukrainien, a dit que l'Ukraine est prête à payer 4 milliards de dollars à Gazprom avant fin mai, à condition de payer le gaz 268.5 dollars les 1000 m³, au lieu des 485 dollars les 1000 m³ exigés par la Russie. La Russie s'est dite sceptique que l'Ukraine paie quoi que ce soit : selon la Russie, l'Ukraine est en ce moment en incapacité totale de payer.
  22. http://www.euractiv.fr/sections/europe-de-lest/le-commerce-entre-lue-et-la-russie-degringole-302151 (15 mai 2014) L'importation de produits russes vers l'UE a diminué de 9 % au cours du premier trimestre de cette année par rapport à la même période en 2013. Les exportations de l'UE vers Moscou ont quant à elles enregistré une chute de 10,5 % pour la même période
  23. http://timesofindia.indiatimes.com/world/us/Frances-sale-of-2-ships-to-Russians-is-ill-advised-US-warns/articleshow/35167436.cms (15 mai 2014) Dossier assez complet sur l'historique et l'actualité de la vente des navires français Mistral à la Russie. http://www.voanews.com/content/us-russia-sanctions-working-some-lawmakers-skeptical/1910825.html (8 mai 2014) Victoria Nuland était auditionnée par le Congrès. Elle a dit que les sanctions pesaient lourdement sur la Russie avec une chute de la bourse et du rouble. Ed Royce, président de la commission des affaires étrangères de la chambre, a demandé qu'on les intensifie, « surtout si la Russie perturbe les élections présidentielles ». Plusieurs parlementaires dont Ted Poe (républicain, Texas) pensent qu'elles sont inefficaces. « Je ne pense pas qu'elles aient empêché la Russie de faire quoi que ce soit », a dit ce dernier. http://www.usatoday.com/story/news/world/2014/05/08/ukraine-violence-worsening-hearing/8843435/ (8 mai 2014) Le représentant Dana Rohrabacher, (républicain, Californie) s'est interrogé sur le coût de l'implication des USA dans ce qu'il a décrit comme un conflit entre deux forces non-démocratiques en Ukraine. La situation en Ukraine est « beaucoup plus trouble » qu'une « simple affaire d'agression russe », a-t-il dit. « Nous ne devrions pas (...) nous endetter pour emprunter plus d'argent pour aider l'Ukraine ».
  24. http://www.jolpress.com/thailande-corruption-yingluck-shinawatra-opposition-chemises-rouges-jaunes-article-825986.html (7 mai 2014) Qu’est-ce qui a précipité la chute de la Première ministre Yingluck Shinawatra la semaine dernière ? David Camroux : La Première ministre a été démise de ses fonctions, ainsi que plusieurs de ses ministres, parce qu’elle a offert une promotion à son beau-frère dans la police nationale.
  25. http://www.liberation.fr/economie/2013/06/18/ces-negociations-risquent-de-reveiller-un-antiamericanisme-simplificateur_911998 (18 juin 2013) Interview de Pierre Defraigne, économiste et directeur de la Fondation Madariaga-Collège d’Europe : ancien directeur de cabinet de Pascal Lamy, du temps où celui-ci était commissaire européen au Commerce, puis haut responsable de la politique commerciale européenne à Bruxelles, Pierre Defraigne ne peut être taxé de protectionnisme. Pourtant, l’économiste belge juge que le projet d’accord UE - Etats-Unis est un «leurre» économique et une erreur stratégique.
×
×
  • Créer...