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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Source ouverte : https://en.wikipedia.org/wiki/FBI_search_of_Mar-a-Lago Par exemple : Et les quantités... ... dans une salle de bain : ... dans une remise : Et je rappelle que Trump n'a jamais contesté détenir ces documents ou leur nature. Le procès s'est enlisé par la procédure à l'aide d'une juge amie (un special counsel je crois, les Démocrates et le FBI, ces ânes, ayant veillé à ce que le dossier juridique soit inattaquable plutôt que de mener une enquête vigoureuse). La procédure n'a jamais été menée à terme.
  2. En complément de ce qu'écris Rob1 : ce que n'est pas parce que tu as accès à des briefings que tu as accès aux documents, quand tu as accès aux documents, c'est - à partir d'un certain niveau de classification assez bas je pense - dans des locaux contrôlés, dont ils ne sortent pas. Pas empillés dans des cartons dans la salle de bain ou dans le salon d'une résidence qui doit beaucoup ressembler à un moulin, ne serait-ce que parce que le personnel nombreux qui y officie n'est pas soumis à habilitation. et tu n'es pas censé les montrer aux invités pour frimer, ce que Trump a fait. En passant : la déliquescence côté Républicains sur ce sujet, et le mépris pour leurs propres hommes ou pour leurs sources, avait commencé avant et déjà pour des raisons strictement politiciennes : voir l'affaire Valerie Plame sous Bush Jr..
  3. Tout pour enfumer le chaland, un vrai bonneteau ! Troll, donc.
  4. Il y a je crois une chose qui s'appelle la loi et qui dit qu'on ne rapporte pas des cartons de documents marqués "secret" chez sois, qu'on soit ex-Président ou simple citoyen. Et si on l'a fait par erreur, il faut les rendre. Et après des braves gens de la CIA ou de la NSA évaluent si ces documents ont fuité, vers qui, si c'est grave, si ça révèle non-seulement qu'on savait des choses (ou qu'on ne les savait pas !) et éventuellement même comment on en était venu à les connaître, par exemple par des espions, ou des sources, ou des artefact techniques. Peut-être même cela met-il en danger ces espions, ces sources ou ces artefacts. Bref : la loi dit qu'il ne faut pas le faire pour de bonnes raisons.
  5. Et la Roumanie ! Et là pour le coup, ce n'est pas un fantasme : on a vu plein de bonnes âmes ici jurer leurs grands dieux que la Russie n'avait pas l'intention de prendre toute la côté ukrainienne de la Mer Noire.
  6. Non seulement des masses de documents, mais dûment marqués "secret" (ou plus), accessibles au personnel, dont certains ont été montrés à des tiers étrangers. Et quand ils lui ont été très aimablement demandés, il a refusé de les rendre, avant la perquisition. Il n'a non-seulement pas été condamné pour ça (grâce à la complaisance d'une juge "amie") mais n'est même plus poursuivi. Et en prime il en fait un affaire où l'on aurait cherché à lui nuire ! @Wallaby : on est loin, très loin de quoi que ce soit que Churchill ait pu tenter.
  7. Boule75

    Marine Norvegienne

    Ils n'ont pas besoin de nous, ils peuvent se faire un auto-Aukus tout seuls.
  8. Les dernières phrases sont particulièrement intéressantes : 90% des échanges entre Russie et Inde seraient libellés en Rouble et en Roupie.
  9. Boule75

    Marine Norvegienne

    Sans compter la leur propre, dont ils n'ont pas assez.
  10. Super... Tu n'en sais rien. Il y a plein du clients du F-35 qui n'en ont pas, plein de clients du Leopard pas plus, etc... S'il veulent payer plus pour moins bien, ça se négocie. Ce sont bien des économies d'échelles si on sait trouver les m2, les finances et surtout les hommes (tu raisonnes en permanence comme si on avait un budget RH de spécialistes de tous types infinis...). L'autre gros avantage que je trouve à cette démarche, c'est surtout que l'argument entendu de temps en temps qui dit "nous serons dépendants de la France" tombe un peu plus à chaque portion du process de fabrication assuré hors de France, fut-ce par des filiales. Le point étonnant dans ta réaction, c'est que tu refuses de principe à d'autres pays européens ce que tu es absolument prêt à concéder à l'Inde. Quelque chose cloche.
  11. @Patrick : j'aimerais bien que tu répondes à ce que j'écris en tentant de le comprendre plutôt qu'en répondant à ce que tu crois que je pense. Exemple : tu parles pour la seconde fois de 3 FAL alors que je précise explicitement que 2 suffisent dans le schéma proposé. Tu parles de retour géographiques et montage Eurofighter avec "chacun son radar" alors que mes hypothèses sont résolument inverses, et ainsi de suite. Quant à un discours positif, un projet intéressant les clients qui devrait évidemment être proposé, on n'en voit pas les prémices. Comment s'étonner qu'on ne séduise pas, ensuite ?
  12. Tu me lis mal Patrick, tu interprète sans t'arrêter à ce que j'écris. Comme il est pénible de réintégrer les phrases auxquelles tu répond, je laisse comme ça, mais re-précise certaines choses. Déjà, l'objectif : disposer pour la France et pour d'autres pays européens de matériels souverains (et des système qui les entourent), bénéficier d'économies d'échelle à la fois pour la fabrication comme pour l'entretien, et de synergies évidentes sur la formation, la maintenance et les opérations par l'adoption des mêmes systèmes. Et en prime, très spécifiquement pour le pays (ci-après : pays-cadre) pour lequel ces matériels sont plus critiques que pour les autres, préserver leur pleine souveraineté dans ce cadre, en demeurant autonomes si nécessaire pour la production et l'entretien de tout ça. Cas d'école : l'aviation portant l'une des composantes de la dissuasion française, Dassault+Safran+Thalès. On veut à la fois le produire souverainement en France et intéresser les pays acheteurs à la production, éventuellement à certaines études et à l'entretien. On y trouve plusieurs avantages : économies d'échelle, résilience, règlement structurel des affaires compensatoires, capacité de montée en charge améliorée, dispositif politique bien plus vendeur. la gouvernance du projet n'est pas diluée et inefficace les craintes de voir le pays-cadre "tenir" la totalité du projet sont bien amoindries ; nos camarades européens le supportent parfaitement (en apparence) de la part des USA, mais pas de nous, et je trouve ça presque plus sain. Donc : non, pas une ligne d'assemblage final par pays, il en suffit de 2, et la même chose pour le reste des composants, à l'exception probablement des logiciels ad hoc (on ne va pas les développer en double...) non, pas de "retour géographique" strict. non, pas de transfert des technologies, processus de fabrication ou savoir-faire les plus pointus ; au pire on monte des filiales locales en habilitant nous-même. Pour atteindre cet objectif, il faut en faire la proposition, il faut tenir un discours, et je trouve que, concernant le NGF, les AASM ou les Aster, on a vraiment manqué le coche. Naval Group ou Rheinmetal s'en débrouillent beaucoup mieux. Et nous pouvons appliquer une démarche réciproque.
  13. Je ne crois pas, non : où as-tu vu "retour géographique" ou "l'aile droite à gauche, l'aile gauche à droite" ? C'est plus un modèle où : pour ce qui est critique pour un pays, celui-ci peut tout faire (pas forcément dans les quantités qui lui suffisent, mais si ça part en cacahuète, il peut remonter en capacité) et où pour le reste c'est une espèce de fabrication sous licence : des entités spécialisées réparties dans plusieurs pays qui sont ainsi intéressés au projet, en tirent des emplois et des retours, et sont solidaires. Si on transpose à l'UCAS (qui rentre probablement dans la catégorie "enjeux souverains forts") : production en France chez Dassault & sous-traitants (pas forcément que des boîtes françaises !) et production en parallèle en Suède, Espagne, etc... Je n'inclue hélas pas l'Allemagne, dont la trajectoire me paraît tout simplement délirante à ce stade, complètement autiste et d'ailleurs contraire aux orientations qu'elle a suivi pendant de longues années, qui étaient aux antipodes de la pratique actuelle consistant à être leader, y compris contre la France. Le montage n'est pas forcément optimal en termes industriel (on doublonne effectivement une bonne partie des lieux de production de chaque pièce, l'économie d'échelle est amoindri) mais il est plus robuste (l'arrêt d'un site ne met pas le tout à l'arrêt) mais, surtout, il est fédérateur. En prime, il est évolutif : on n'est pas obligé de pouvoir produire d'emblée la totalité du produit hors du pays-cadre. M'est avis qu'on aurait dû faire ça depuis longtemps dans le domaine des munitions (AASM, Aster...), les finlandais nous auraient regardés d'un autre œil. D'une certaine manière, c'est le modèle partiellement déployé par LM sur le F-35, sauf qu'eux conservent la totalité des verrous.
  14. Il peut être nommé par le PR et tenir son mandat de l'Assemblée. C'est bien le cas du gouvernement actuel, n'est-ce pas ? mais on est bien HS.
  15. C'est le gouvernement, issu de l'Assemblée, qui est en cause, non le Président.
  16. Et donc, suite au message de @Picdelamirand-oil sur ce pourrait être une trajectoire pour la suite du SCAF/NGF en dehors du montage actuel : on conçoit en France ce système comme relevant de la souveraineté entière, c'est à dire non-seulement qu'il doit pouvoir être 1. employé en toute indépendance, mais également 2. produit et entretenu sans être soumis à veto étranger, sans quoi le point 1 est vide de sens. L'Allemagne et les autre clients du F-35 comprennent (maintenant !) le point 1 tout en faisant semblant de croire qu'il est rempli (F-35...) et trouvent le point 2 bien trop casse-tête, ce qui est logique pour les petits pays, et beaucoup moins pour les grands donc, côté français, pour un programme de ce type, on va tout simplement exiger d'avoir accès à tous les codes-source et documentations, de pouvoir tout vérifier, de pouvoir tout fabriquer sauf ce qu'on ne sait vraiment pas faire (même si on sait le concevoir) et pour lequel d'autres stratégies seront utilisées (multi-source, suivi des sources, et accords - ponts d'or j'imagine - dans certains cas), La situation, en prime, est dissymétrique, du fait des impératifs liés à la dissuasion nucléaire notamment et de la volonté gaulienne de souveraineté : l'industrie de défense est bien plus développée en France, non-seulement par impératif stratégique mais également parce qu'elle est l'un des secteurs économiques permettant de réduire le déficit commercial abyssal connu depuis des décennies. Donc on a une grosse industrie de défense, compétitve et essentielle d'un point de vue stratégique et économique ; on ne peut pas la sacrifier. Dès lors, comment combiner ces impératifs français et un programme multi-national ? Le SCAF est une tentative s'inscrivant dans l'acceptation d'un niveau de dépendance un peu plus élevé que pour le Rafale, avec des pays étroitement alliés dont on accepte - dans le principe - qu'ils étudient voire produisent effectivement certains composants, certains systèmes, en partant du principe qu'un cadre d'accords communs très robuste est énoncé et respecté. Le mode de répartition de la production n'était a prior pas encore défini ou connu mais tout indique que l'Allemagne transgresse déjà abondamment ce cadre. Dont acte, sauf à ce que Pistorius applique à l'Allemagne la jolie maxime énoncée pour faire censément pression sur Dassualt : oubliez donc un instant vos intérêts industriel étroits et mal conçus. Pour autant, si l'on voulait bénéficier d'effets de série longs et de synergies évidentes au sein de l'Europe, il nous faudrait tout de même énoncer une doctrine visant à combiner les impératifs de souveraineté pour les systèmes le justifiant et l'intérêt de tous les participants aux programmes. Comment ? En posant de base comme hypothèse que, même si, pour les systèmes critiques, la France entend disposer de la capacité à les produire seule, elle n'interdit pas qu'ils soient également produits ailleurs par des consortiums d'entreprises (à la limite : européennes ou pas). Donc : pas une chaîne d'assemblage final à Mérignac mais deux, une en France, une ailleurs pas un seul site de production d'ailettes de réacteur mais deux etc... Gros avantage : la résilience, la capacité à monter en production éventuellement, et tout de même de belles économies d'échelle. Limite : les secrets de fabrication industrielle, le partage non seulement de procédés, de méthodes de production mais aussi de savoirs-faire. Pour les processus les plus secrets, on pourrait procéder non pas en confiant le travail à une entreprise non-française, mais en montant une filiale dédiée, ce qui fournit un compromis qui pourrait être accepté : nous conservons la propriété industrielle (au sens large), mais la production a bien lieu chez vous, de manière assez souveraine tout de même. Et symétriquement, on pourrait - horreur ! dire "nous aussi, on veut faire des trains de chenilles et des moteurs de Leopard II". Il me semble qu'on voit les prémices de dispositifs de ce genre initiés par Naval Group (sur des blocs de FDI) ou par MBDA (Aster), ou encore par Nexter (assemblage des Grifon ou Serval en Belgique) mais le discours, la proposition même, n'est pas explicite et c'est bien dommage. rien en provenance de Dassault sur ce sujet par exemple. (il est possible que je radote)
  17. Il fut surtout un temps où les présidents qui perdaient partaient sans des caisses entières de documents marqués "secret" et où ils les auraient immédiatement rendus s'ils en avaient découvert dans leurs cartons. Rien de tel dans le cas de Trump. Toi aussi, tu lui passes tout, en fait.
  18. Un point : il y manque à mon sens un discours sur l'architecture industrielle proposée à quel pays voudrait rejoindre le club, et ça ne vaut pas que sur le SCAF-bis mais également pour tout programme à vocation souveraine genre SAMP-T impliquant une production en série. J'y reviendrai.
  19. Boule75

    La Force aérienne suisse

    Les réacteurs, l'armement notamment.
  20. C'est une boîte de Pandore qui n'avait pas encore été ouverte, loin de là. Indépendamment du spoil system, que certains postes soient accordés à des personnes qui se sont faites bien voir, qui sont "dans la ligne du parti", même si d'autres auraient pu être - peut-être ! plus qualifiées ou plus douées, c'est inévitable et universel et ça a été pratiqué aux USA comme ailleurs, et par les deux partis, dans le privé comme dans le public, et ce sera toujours le cas ; seule la fréquence change d'un contexte à l'autre. Là, c'est différent. Le directeur du BLS ou le chef du renseignement militaire, le Président de la FED n'étaient pas des démocrates (Powell a été nommé par Trump) ou politisés. Il s'agit de ne laisser en place que des personnes aux ordres et embrigadées. Il s'agit de sanctionner l'intégrité. Il s'agit de prendre et d'exercer le pouvoir, à tous niveaux, par la peur : "ne me déplaisez pas, obéissez, réprimez ce qui pourrait me nuire". Il s'agit d'un coup d'état.
  21. Beaucoup de procès d'intention là-dedans, et d'invention je crains (la France ou l'Irlande soutiendrait militairement Israël ??). Mais oui, on devrait faire plus pression, c'est l'avis de plein de monde (et le mien). Ce matin, 200 diplomates de l'Ue : https://www.rfi.fr/fr/europe/20250827-gaza-de-hauts-diplomates-européens-se-disent-profondément-déçus-par-l-inaction-de-l-ue
  22. Plusieurs petits points là-dessus : la dame a décidé de se défendre et a pris un très bon avocat. les premières déclarations de celui-ci n'utilisent aucunement les arguments de défense des femmes / noirs : ce serait une voie sans issue dans les USA de Trump, et dans le cas d'espèce tout particulièrement le même type d'accusation exactement viennent d'être portées à l'encontre de deux autres démocrates ou assimilés : la procureure de New-York ayant mené l'accusation pour fraude de Trump, et pour laquelle il a été condamné, et Adam Schiff, sénateur de Californie. Tous nient les faits - assez mineurs - qui leur sont reprochés par voie de presse exclusivement. le tout s'inscrit dans une série sans fin de purges (3 très hauts gradés au Pentagone ces derniers jours, dont le Directeur du renseignement militaire) et de procès "frivoles" contre, typiquement, tous ceux qui ont eu à participer aux poursuites contre Trump, au FBI, ou en soutien des accusations qui ont été portées contre lui (par exemple : concernant les plus de 300 documents classifiés détenus indument après son premier mandat, à Mar-a-Lago..
  23. Je rajouterais, en prime, que l'occident est loin d'être le seul à poursuivre son commerce avec Israël, commerce d'ailleurs partiel pour ce qui concerne de nombreux pays occidentaux : avec la France, par d'armes en gros, ni dans un sens ni dans l'autre. Rien qu'en songeant à l'Inde et à plein de clients de l'industrie militaire israélienne, on voit assez bien que, décidément non, ce n'est pas nous qui "rendons ce génocide possible", pour reprendre les termes de @rendbo (sans rentrer dans le débat juridique, qui me lasse : il y a bien trop de morts, de mutilés, de mômes ravagés, dans tous les cas).
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