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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Les verbatims nous disent que Poutine mentait en prétextant ne pas avoir l'intention d'envahir alors même qu'il en avait déjà donné l'ordre, le 20 février 2022. Idem en 2014 pour l'invasion de la Crimée (les fameux "petits hommes verts aimables", pas des soldats russes bien sûr ! Etc...) et ce ne sont que deux exemples parmi cent mille. Je... ne sais pas ce que tu plaides, en fait. Et donc dans le registre "politique intérieure", grosse confusion entre le Président et le Premier Ministre, le rôle des assemblées, avec une dose de complotisme. Hé ben.
  2. Tu as déjà le verbatim des discussions Macron - Poutine du 20 ou 21 février 2022, tu as même le film avec le son, jamais contesté, vu de l'Elysée. Et Poutine ment comme un arracheur de dents. La motion de censure s'applique au gouvernement et pas au Président, qui n'a par ailleurs pas le droit de se représenter en 2026. Bref : qu'est-ce que ce galimatias de politique intérieur française à la sauce sondage vient faire ici ?
  3. Te voilà donc littéralement porte-parole d'Orban, en pleine reprise des éléments de langage de Trump, Musk, Vance et Poutine. Ce forum est fascinant.
  4. Peut-être agit-il pour se venger (de quoi au juste ?) mais la parole n'est plus le seul outil : du point de vue du Droit, c'est un dispositif népotique qui se profile. Dans l'article cité du Financial Times hier, l'auteur en est à encourager le cabinet d'avocat qui a accepté de prendre le risque de défendre un autre cabinet d'avocat attaqué pour avoir... servi d'avocat à la campagne d'Hillary Clinton voici 9 ans. Une partie de la clientèle a déjà fuit apparemment.
  5. Si je puis me permettre : tu es tombé dans le piège (RFI aussi d'ailleurs). Tu nous parles de la distraction mise devant nos yeux (la signature automatique) pour masquer la félonie (annulation des pardons présidentiels qui déplaisent). Reprenons donc : à la fin de son premier mandat, Trump use du droit de grâce quasi-illimité des Présidents US pour gracier des corrompus, des meurtriers, des trafiquants de drogues et des copains comme Banon, Manafort ou Stone ou même des gens convaincus d'avoir servi d'intermédiaires avec - devinez qui ? la Russie ; et plus récemment : les 1500 émeutiers qu'il avait lancé à l'assaut du Capitole. Ce soir, il s'agit donc d'effacer l'usage de ce même "pardon présidentiel" par Biden. Après les refus de respecter les injonctions des juges, les menaces non-voilées contre la presse (interdiction de critiquer ! ), au moins une arrestation gratuite, les plaintes contres les cabinets d'avocats... (il m'en manque probablement), c'est un assaut en règle contre l'édifice légal américain. Combien de temps avant la persécution des parlementaires et des juges ? (c'est probablement une mauvaise nouvelle pour nous : en toute bonne logique, Hunter Biden est déjà en fuite vers Roissy... ) (bonne nouvelle : on pourrait récupérer Milley)
  6. Ah. Et les portes-fenêtres ? Je ne suis pas certain que la stratégie soit bonne : "poil à gratter" ce n'est pas nécessairement ce qui est espéré. A mon avis, plus que scandales et polémiques, on va rechercher pour ce genre de médias une information fiable, éclairante, pour séduire les décideurs et/ou les opposants et pouvoir ainsi faire parfois passer certains messages. Virer le personnel ce n'est pas doux. On doit pouvoir réformer les pratiques sans ça, non ?
  7. Les IHM commerciales sont souvent d'une médiocrité consternantes, je trouve même que ça empire. Microsoft fait globalement un travail abominable sur Windows (inconsistances, labyrinthes), Google dégrade certains aspects d'Androïd, version après version (les paramètres des appli planqués dans le menu des notifications...), le tropisme "tactile" et ses collections d'icônes amené par Apple me fiche des migraines. Gitlab est une purge ergonomique. Skype était minable (pas de séparation visuelle des différentes zones). Discord, euh... faut s'y faire, hein ! Même du côté des logiciels libres où Gnome avait apporté d'authentiques améliorations, la décadence point avec, par exemple, une confusion totale entre "activité" (au sens "j'effectue telle tâche") et "usage d'un logiciel" : une tâche donnée implique souvent l'usage de plusieurs logiciels... Bref : les bonnes interfaces sont rares. Conseil : éviter les designer de poe2 s'il vous plaît.
  8. Ou une balle dans la nuque pendant que tu y es ? On nage en pleine hystérie. Discuter, convaincre même, est-ce impensable ?
  9. Tu tentes donc de nous faire croire que tu participes aux discussions et fait donc partie d'un état-major ? C'est choupi . Raconte, raconte ! Quant à ce qu'on lit sur les forums, pourquoi s'en emparer comme si c'était parole officielle ?
  10. Qui adopte une perspective disant que l'administration Trump est avant tout anti-américaine, l'explique beaucoup mieux. Ah ouais... quelle ambition ! Ou alors on fait juste ce qu'il faut, c'est à dire causer avec les journalistes et les rédac' chefs en leur faisant comprendre à quel point il est déconnant de reprendre tel quels les communiqués russes ("La Russie affirme avoir abattu 124 drones"). Toujours ce plaidoyer pour l'impuissance...
  11. Article dans le Financial Times à propos des "opérations" juridiques de l'administration Trump en cours dans les milieux universitaires (archive), puis traduction Deepl : Chaque Américain devrait s'inquiéter pour Mahmoud Khalil, le jeune diplômé de l'université de Columbia qui a été détenu la semaine dernière par les services d'immigration américains, même si "enlevé" serait une meilleure description. Il n'est pas exagéré de dire que le sort de Khalil est un test de la facilité avec laquelle le président Donald Trump peut glisser dans l'anarchie. Pour résumer, Trump veut révoquer la carte verte de Khalil et l'expulser pour avoir manifesté contre Israël lors des manifestations de l'université de Columbia. Bien qu'il n'ait apparemment enfreint aucune loi, Khalil a été arrêté samedi alors qu'il se trouvait chez lui à New York avec sa femme américaine enceinte de huit mois. De là, il a été emmené dans un établissement en Louisiane (un État qui compte beaucoup plus de juges pro-Trump). Le prétexte était qu'il avait pris la parole lors d'événements où de la documentation pro-Hamas avait été distribuée, bien qu'il ne semble y avoir aucune preuve qu'il ait des liens avec le Hamas. Si Trump arrive à ses fins, son autorisation de punir tout discours qu'il considère comme pro-terroriste ou contraire à l'intérêt national des États-Unis le rendrait juge et partie en matière de droits du premier amendement. Cela mettrait en danger tous les citoyens américains, et pas seulement les résidents permanents. Prenons un exemple : M. Trump a déclaré que les attaques contre les salles d'exposition de Tesla pouvaient être qualifiées de terrorisme intérieur. Mais vous pouvez combler tous les vides. Trump dépeint ses adversaires comme l'ennemi intérieur. Critiquer le président américain n'est-il pas anti-national ? Où je découvre que le Department of Justice a initié des poursuites contre... des cabinets d'avocats [...] Beryl Howell, la juge de district américaine qui, cette semaine, a temporairement bloqué certaines parties du décret de Trump visant le cabinet d'avocats Perkins Coie. Le péché du cabinet est d'avoir représenté Hillary Clinton lors de l'élection de 2016. Trump a également décrété une interdiction fédérale à l'encontre de plusieurs avocats travaillant dans un autre cabinet, Covington & Burling, pour avoir conseillé bénévolement Jack Smith, l'ancien conseiller spécial qui a enquêté sur Trump. Des clients ont fui Perkins de peur que toute association ne les mette dans le collimateur de Trump. En d'autres termes, M. Trump nuit à l'activité des cabinets d'avocats parce qu'ils font leur travail. "Cela me fait froid dans le dos", a déclaré Mme Howell lorsqu'elle a émis l'ordonnance de restriction temporaire. Elle a également exprimé son "énorme respect" pour Williams & Connolly, le cabinet d'avocats qui représente Perkins Coie. Je trouvais qu'on entendait pas trop parler de prise de pouvoir au DoJ : en fait, elle plus avancée et plus radicale que partout ailleurs ; il s'agit d'abattre le contre-pouvoir principal, celui de la loi.
  12. Je ne suis pas sûr qu'il s'agisse d'une criaillerie (RFI, 14 mars) : Le président Donald Trump a accusé vendredi 14 mars les médias américains qui critiquent son action de recourir à des pratiques « illégales » et d’être « corrompus ». « Selon moi, ils sont vraiment corrompus (...). Ce qu’ils font est illégal », a-t-il déclaré depuis le ministère de la Justice, en visant notamment les chaînes de télévision CNN et MSNBC. Ces médias « qui écrivent littéralement 97,6 % de mauvaises choses sur moi, sont le bras armé du Parti démocrate », a-t-il accusé. « Ça doit s’arrêter. C’est sûrement illégal », a-t-il insisté. « Cela influence les juges et fait changer la loi, ça ne peut pas être légal. Je ne crois pas que ce soit légal. Et ils le font en totale coordination les uns avec les autres. » De la part des gens qui donnaient des leçons de démocratie voilà 1 mois à Munich... Les Démocrates sont prévenus, nous aussi, l'Amérique du Sud aussi...
  13. Je ne pense pas qu'il faille confondre ce qui est discuté ici ouvertement par on-ne-sait-qui et ce que se disent des chefs d'état-major entre eux. Tu manques d'imagination. Il ne s'agit pas d'interposition. Je souscrit à tes deux dernières phrases quand même.
  14. Boule75

    Marine Néerlandaise

    Certes ! Mais en l'occurrence, si elles sont nettement mieux, on peut le dire aimablement je crois.
  15. Hier : 4,7 milliards d'euros ! C'est la somme que l'Union européenne a promise jeudi (14.03.2025), à l'Afrique du Sud lors d'un sommet conjoint. Une enveloppe conséquente qui doit notamment servir à soutenir les investissements en matière de transition énergétique. Mais c'est aussi un message clair en direction de la Maison Blanche : l'Afrique du Sud et l'Union européenne ont en effet trouvé récemment un adversaire commun : Donald Trump. Noter l'usage du terme "adversaire" pour désigner le Président US sur le média public Allemand. Tout de même... Aujourd'hui : L'ambassadeur sud africain aux États-Unis déclaré persona non grata. C'est ce qu'a annoncé le secrétaire d'État Marco Rubio vendredi soir 14 mars via son compte X, accusant l'ambassadeur de « haïr » le président américain Donald Trump. La présidence sud-africaine prend acte ce samedi de « l'expulsion regrettable de l'ambassadeur d'Afrique du Sud aux États-Unis d'Amérique » et se déclare « déterminée à construire une relation mutuellement bénéfique » avec Washington.
  16. Dimitri Medvedev donne son analyse de l'erreur stratégique du Ministre des Affaires Étrangères britannique, qui demandait à la Russie d'accepter un cesser-le-feu sans préconditions : "Britain and its minister can shove their idea back up the sh*thole it came from, diplomatically speaking,". (source un peu fragile et j'ai la flemme de confirmer)
  17. Ce n'est pas ce qui est ouvertement discuté actuellement, mais souviens-toi que, voici 8 mois, Macron s'était soit-disant ridiculisé en osant suggérer qu'il faudrait peut-être des soldats européens en Ukraine. 30 chefs d'état-majors discutent aujourd'hui des modalités concrètes et on peut se demander qui était vraiment ridicule, en fait. The times they are a changin'. Proposition : si l'Ukraine le souhaite et si nous convenons avec elle des modalités idoines*, déployer des troupes européennes avec un mandat de défense ferme juste en arrière de certaines portions du front avec les forces nécessaires pour le tenir. Ce n'est pas une déclaration de guerre à la Russie, qui n'est aucunement obligée de les attaquer. But de guerre a minima : soulager fortement l'armée ukrainienne sur des secteurs significatifs, lui permettre de faire tourner ses effectifs, stopper tout recul. Buts politiques a minima toujours : signaler à la Russie qu'elle ne peut plus gagner en Ukraine et qu'elle doit désormais négocier ; rehausser le moral en Ukraine ; se faire respecter autour. Je pense que ça n'est encore ni tout à fait mur (mais qu'on y travaille) ni immédiatement nécessaire (mais que ça pourrait le devenir quasiment à tout moment). * parmi les modalités, une clause du type "n'en profitez pas pour faire n'importe quoi sinon on se casse". Edit : je n'ai pas trop compris ton histoire de "supériorité morale" et ne suis pas certain que ça apporte grand chose au débat. les anglais étaient "prêts à bondir" en espérant entraîner les USA en support "au cas où", et pour une mission de maintien de la paix seulement. Mon intuition est que ces deux "conditions" n'ont plus grand sens mais... qu'ils pourraient bien tout de même franchir le pas. Tiens : le 350e retour de la 3e guerre mondiale. Quelle surprise ! J'ai super-peur. C'est toi qui refuse la solution évidente et l'on comprend bien pourquoi. Il n'empêche qu'elle s'est appliquée à d'autres et même à la Russie dans le passé, en Afghanistan. J'essaye en anglais, tu comprendra peut-être mieux : Russia go home.
  18. L'Ukraine n'est toujours pas prête à se rendre et la Russie refuse toujours de l'admettre. La solution est pourtant limpide : que la Russie cesse son invasion. C'est son choix, et sa plaine responsabilité, que de continuer la guerre et on s'en aperçoit parfaitement ce matin avec plein de corsions sémantiques pour... refuser un cessez-le-feu. Que la Russie boive la lie ; c'est triste mais si elle le décide...
  19. Ma position est simple : ignorons "l'esprit des russes" tel que tu le décris et le propage inlassablement. Cet "esprit" est un énième mensonge complémentaire d'un bluff : le mensonge : l'idée que des troupes européennes qui viendraient épauler l'Ukraine soient une menace pour la Russie est un "narratif", comme tu le dis ; le bluff : encore une soit-disant ligne rouge que Moscou n'a pas les moyens, ni même l'intention, de contrer (de manière conventionnelle en tout cas : il y aura des tentatives vicieuses). Des négociations effectives ne pourront avoir lieu qu'en continuant à démonter et/ou ignorer les bluffs russes, puisque ceux-ci, constants depuis le début, interdisent explicitement toute négociation au profit d'une posture constante et jusqu'ici vaine qui se résume simplement ("que l'Ukraine se rende d'abord, et on discute ensuite") *. * pour s'en convaincre, il suffit de relire les éléments connus de ce que la propagande du Kremlin a présenté comme "l'accord d'Istamboul" du princtemps 2022, jamais finalisé tant il était déséquilibré ; pour résumer, de la part de l'Ukraine, des concessions territoriales majeures, un désarmement unilatéral, un droit de regard institutionnel de Moscou sur les décisions politiques à Kiev contre... rien, zéro garanties, zéro concessions.
  20. Je ne sais pas, ça me paraît bien rapide, mais le PR y aurait été très, très bien reçu d'après les comptes rendus sur place. De quelles industries le Portugal dispose-t-il qui permettraient de concourir à une augmentation des cadences de production du Rafale F5 (ailier compris) ?
  21. Ce n'est pas Trump tout seul, et ça date d'avant lui en fait : citons les rôles éminents de Bush. jr. ("comment ruiner la réputation internationale d'un pays en 2 ans ?"), de toute la frange profondément anti-étatiste du parti Républicain ("L'état c'est Mal") et la coterie des multi-milliardaires décidés à l'être plus encore à grand coup de constitution d'oligopoles privés et de baisses drastiques d'impôts, pour ruiner l'état. Et là on en revient au premier mandat de Trump où il flingue d'un coup les efforts de redressement des comptes entrepris sous Obama après la crise majeure de 2008, avec l'appui enthousiaste de son parti, par des baisses d'impôts "temporaires" sur les plus riches et une espèce de sur-relance keynésienne en période... de croissance déjà soutenue (c'est à dire à contretemps et contresens).
  22. Ouais !!! Sauf que si tu cherches mieux, tu trouves tous ceux qui ont expliqué qu'il n'était absolument pas question de ça. Le principe de l'interposition c'est de lever le drapeau en se mettant entre deux (ex-)ennemis en partant du principe que ça suffira à ce que les combats ne reprennent pas parce que c'est un très beau drapeau d'un pays vachement fort et que les méchants n'oseront jamais ne serait-ce que l’abîmer. Ça ne marche globalement pas, surtout quand l'un des méchants est un super-méchant. Donc ce dont il est question, c'est de troupes capables de se battre pour défendre la partie susceptible d'être agressée : pas le super-méchant (qui est bien trop fort), mais l'autre. Des troupes qui sont d'un côté, pas au milieu. La Machin est totalement paralysé, bientôt plus financé et surtout des contingents incapables de fournir la moindre défense face à la Russie n'intéressent pas l'Ukraine, sans compter ceux qui seraient susceptibles de faciliter une nouvelle invasion russe. Ben... il y a une tactique : dissolution préalable de l'OTAN par départ des USA. On renomme le truc et pan ! Moscou content. J'espère...
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