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Tout ce qui a été posté par Boule75
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Vers l'indépendance de la Catalogne et la fin de l'Espagne ?
Boule75 a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
HIer, en déplacement en Catalogne, Rajoy a appelé les entreprises à y rester. Peut être même était-il sincère ! (vu dans une brêve AFP du Figaro)- 2 413 réponses
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Un bémol quand même, ou deux : si demain, qu'à Dieu ne plaise, le Président devait juger nécessaire de balancer un missile vers Téhéran, Pyong Yang ou Lagos, je ne suis pas du tout certain que ces pays seraient en mesure d'identifier l'origine du tir de manière si précise que ça empêche un second tir plus tard, je suis même presque certain du contraire. Et quels moyens de rétorsion auraient-ils vis à vis du submersible, sauf coup de bol monumental ? il me semble que Chirac, lors d'une série de réponses sibyllines sur le sujet, avait laissé entendre que toutes les têtes M51 n'étaient pas gréées de la même manière. D'aucun en avaient déduit qu'il était envisagé un emploi éventuel sous plusieurs formes : kaboum-gravier-et-cendres, EMP, explosion unique, voire bombe à neutrons* * c'est une spéculation personnelle : il me semble qu'on sait faire, j'ignore si on a prévu et si c'est possible sur le M51. Un qui arme (sur le pont), le pilote qui tire ?
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Chine - Inde : Relations bilatérales
Boule75 a répondu à un(e) sujet de leclercs dans Politique etrangère / Relations internationales
As-tu pu voir si, finalement, le ballet sino-indien aux confins du Bouthan avait été exploité lors du dernier congrès couronnant Xi ? -
@Bat, j'ai mis un +1, mais je pense que la position Allemande est en train d'évoluer, a évolué, et je pense à l'Afghanistan, au Mali, ou même à la Syrie : on a vu dans ces cas les troupes allemandes dans des environnements à risque, et encaisser des pertes. Certains diront "pas beaucoup de risques" et n'auront qu'à moitié raison quand même. La crise migratoire et les attentats donnent à réfléchir, l'Ukraine aussi, la stabilité de l'Afrique est bien perçue comme importante. Et puis il y a Trump, et sa majorité, les USA qui baissent, la Chine qui monte et la Russie qui roule des mécaniques, etc... Sans être oublié, le passé militariste tragique continue d'imposer une saine tempérance, mais moins absolue qu'auparavant. La décision de débuter par la définition commune des besoins, envies et possibilités avant de se lancer dans une coopération hasardeuse "à la Eurofighter" est saine. Reste à voir ce qui va en sortir, et quand.
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@Carl On a besoin de bidons et de pylones ? Ou alors des Pilatus pour le Sahel...
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Guerre de l'information et propagande
Boule75 a répondu à un(e) sujet de Bat dans Divers non-conventionnel
Papier du Guardian "spécial @Bat & @rogue0" suite au rapport de ce qui serait une ONG (Freedom House), et qui indique que d'après icelle, une trentaine de gouvernements utiliseraient des petites armées d'influenceurs sur les réseaux sociaux, essentiellement à usage interne. Quelques données : 6.000 personnes pour modeler l'opinion turque selon les vœux du gouvernement, 10$/jour pour un philippin soutenant Duerte. Sont aussi cités le Soudan et le Venezuela.- 802 réponses
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J'ai rêvé ou l'appel à candidatures spécifie que des compensations industrielles de 100% du montant du contrat sont exigées ? Qui pourrait répondre à ça et comment ?
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Oui. Ça concerne d'ailleurs aussi les propres capteurs de l'avion. Parmi les difficultés dont j'imagine que la fusion doit tolérer l'absence ou la dégradation : - le réseau, dont le débit est susceptible de fluctuer, voire de s'interrompre, avec des routines de rattrapage d'erreurs, etc... - des capteurs aveuglés, saturés, souffrant de rémanence ou de défaillance partielle, - la perte définitive d'un coéquipier (destruction, retraite, hors-portée, désastre informatique...) - les nuages, le relief ou une manoeuvre brutale, peuvent altérer radicalement les données reçues d'un pair, - prise en compte des différentes versions des logiciels et capteurs, possiblement de la sensibilité variable d'un capteur à l'autre. Sur tous ces aspects, fusionner les pistes est plus simple que fusionner les sources.
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Non : le bidule doit tolérer l'absence, voire l'intermitance des données de certains capteurs, et faire sans.
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Si j'ai bien retenu ce que nous disait Pic (je crois), les F-35 ne partageraient pas leurs pistes (une piste c'est déjà une info synthétique après filtrage) mais directement les données de (tout ou partie de) leurs capteurs, via liaison très haut débit, le calculateur de l'avion croisant ces données, comme s'il se nourrissait de ses capteurs propres et de capteurs déportés. Déjà, si on prend seulement l'image franche d'une seule cible mouvante vue de 2 F-35, on comprend qu'il faut déjà quelques calculs pour affirmer que les deux traces, pas exactement situées dans le même secteur vu des deux avions, pas exactement aussi nettes tout le temps vu des deux avions, correspondent à une seule cible. Et pour ces calculs, le calculateur a absolument besoin de comparer des "images" prises au même instant, faute de quoi, d'un dixième de seconde à l'autre, si la cible vole à 1000 km/h, il compare deux images, chacune avec une seul spot, mais avec un écart de 280m. La grave question que se pose ce calculateur est alors, sont-ce deux avions qui clignotent ? Ou est-ce que j'interprète deux images qui ne sont pas prises au même moment ? La situation se complique : soit 4 F-35, qui cherchent à croiser leurs données radars et TV, plusieurs cibles proches dont certaines tournent pour casser le doppler, éventuellement un peu de brouillage, et l'impossibilité de se placer comme on veut du fait de défenses gênantes. Chaque F-35 doit donc corroborer 8 "images" à chaque instant, prises sous différents angles et donc avec certaines cibles qui apparaissent sur certaines images, d'autre non (nuages, trajectoire perpendiculaire, *...). C'est l'bazar ! Si en plus les calculateurs ne savent à quel instant précis les données ont été acquises, ça n'a aucune chance de marcher. * reboot du radar... dsl.
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@Bat : sur ce coup là, je peine un peu à te suivre. Il y a évidemment plusieurs doctrines possible d'emploi des forces, elles peuvent différer d'un pays à l'autre. Mais le point de départ d'élaboration de ces doctrines, c'est ce qu'on risque d'avoir à affronter, la menace en face. Et là il n'y a vraiment aucune différence substantielle entre Allemagne, France et Belgique. On fait face à des incertitudes, fatalement, mais, sauf pour des trucs très spécifiques peut être (protection de la FOST, voire des DOM-TOM), nos pays font potentiellement face aux mêmes adversaires, vu qu'on se défendrait ensemble... Le besoin est radicalement commun, que l'on parle d'Europe de la Défense ou de défense de l'Europe. Donc, oui, il faut élaborer une doctrine et en déduire les moyens nécessaires, puis faire converger les programmes nationaux et les pratiques. Évidemment : ça prendra du temps. Mais les écarts sont-ils si forts que ça à l'heure actuelle ? Ca me semblerait surprenant alors que le cadre de base est quand même très structurant et consensuel : travail en coalition, préservation des soldats, limitation maximale des dommage collatéraux, combat inter-armes, importance de la réactivité et de la fusion de données, des comm's, du renseignement, maintien de l'homme dans le circuit de décision, nécessité de capacités de projection, de capacités "cyber", refus des armes chimiques, bactériologiques et des sous-munitions : tout ça, c'est partagé, et même déjà pratiqué, alors pourquoi diantre y aurait-il opposition entre une vision belgo-française et allemande et, partant, entre les doctrines ?
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D'ailleurs j'attends impatiemment un entretien-fleuve de Macron sur une télé belge, traduite en 2 langues en simultané évidemment. (edit : et m... encore le mauvais fil) Vu de Paris (vu de moi en fait), c'est presque inédit, en tout cas anecdotique. Mais pourquoi écoutes-tu encore les éditorialistes ? Ils sont là pour remplir l'antenne, les polémiques de 3 jours, et leurs poches surtout, pour l'essentiel.
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A la réflexion, il me semble qu'il y a un peu de confusion, quand même, dans ce propos (pour toi comme pour moi) : on saute trop vite à l'échelon politique. Et d'abord un rappel : ce qui a été annoncé entre France et Allemagne n'est pas le lancement des travaux d'un futur avion, mais le lancement d'une réflexion sur ce que devrait être un système de combat aérien futur, et c'est assez différent. A la limite, on n'est même pas trop sûrs qu'il restera un avion dedans, du moins un chasseur prévu pour de la haute intensité : ça reste à définir. (et de ce point de vue le titre du présent fil est déjà réducteur, cher @zx ). * Mais je reviens à ta phrase : Une question politique est déjà tranchée : le système devra permettre la défense de la France et de l'Allemagne, donc au dessus des terres et des approches maritimes, et plus généralement dans l'UE, qui nous lie par traité, plus que l'OTAN en fait. Concernant l'OTAN, et puisque qu'il n'est pas prévu d'en sortir, la question politique est a priori tranchée aussi : le système devra être inter-opérable (reste peut être à préciser le niveau de cette interopérabilité, ou plutôt le niveau d'interopérabilité compatible avec la souveraineté, ce qui devient une question "technique", pratique plus que politique). Une dernière question politique, possiblement moins tranchée, a trait à d'éventuelles interventions au-delà de cette zone naturelle. Je serais surpris que Paris, comme Berlin ou d'autres, choisisse de concevoir ce genre d'outil sans penser pouvoir en user ailleurs qu'au dessus des mère-patries / Heimat. On pensera probablement à en exporter des morceaux, on doit se réserver la possibilité d'en faire usage en Afrique ou ailleurs : qui peut le plus peut le moins Lla question des besoins opérationnels est déjà beaucoup moins politique et est grosso-modo tranchée. Reste à cadrer quelques menues modalités qui ne concernent plus trop la politique (coût d'usage en contexte de basse intensité - longue durée, pertinence de l'aéronavale...). La capacité nucléaire serait-elle un point dur, un point sur lequel le politique poserait des difficultés de définitions techniques ? Peut être, ça m'étonnerait. On peut réfléchir par rapport à l'espace aussi (je ne sais pas si Trappier était sérieux ou semi-sérieux quand il évoquait cette question) et d'ailleurs quand je lis ASMP+ (long) ça me fait penser au projet Rafale - Antarès... La vraie question politique, celle qui pique, ce n'est pas "ce qu'on veut pouvoir faire avec le système", car on connaît la réponse : la guerre, dans l'espoir de ne pas devoir la faire. Les formes de la guerre restent à déterminer, mais la réponse est nette. Non, la bonne question, c'est quel degré de dépendance réciproque on s'accorde pour l'instant. De ce point de vue, on a déjà une ébauche de proposition française, signalée par @Picdelamirand-oil ici : Ça donne aussi une idée de la répartition des charges envisageable (qui est une autre question bassement politique, avec son importance cependant, surtout vu le déséquilibre des échanges franco-allemand et l'état réciproque des capacités en la matière). Vu la vitesse à laquelle il a été produit (rapide), ce document porte correctement le nom d'ambition : s'attendre à des retouches. * EDIT : surtout que ce n'est pas le bon bon fil. Misère...
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On m'anonce une visite imminente du PM Catalan à St Cloud, les spéculations vont bon train et... ah non en fait : il s'arrête à la Santé.
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Moi je vous entend bien mais ce qui me manque c'est l'exposé des "visions" concurrentes, en clair des bases de discussions : soit je suis sourd (possible, et je ne lis ni le danois, ni le suédois, ni le flamand, etc...), soit c'est c'est quand même essentiellement du bruit à bas niveau, d'ailleurs assez confortable. Ce qui peut probablement être critiqué, c'est une capacité française à, parfois, aller de l'avant avant qu'une position commune soit adoptée, le problème étant que souvent cette position commune ne vient pas, ou alors lentement, tièdement et pas trop efficacement. Mme. Mogherini est sympathique, a fait, me semble-t-il, du bon travail sur le dossier iranien, mais elle est liée par le fonctionnement de sa maigre administration, ne dispose pas de réseau diplomatique propre ni de services de renseignements : il va falloir définir d'autres structures...
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@Bat : autant, effectivement, il est absolument nécessaire de déterminer ce que seraient les axes d'une politique étrangère et de sécurité commune, pour quoi on la veut mener, autant continuer à prétendre que la France (ou le RU) entend, encore actuellement, "régir" le monde est quand même très, très, très caricatural. Oh, je ne doute pas qu'en écoutant soigneusement notre brillante classe politique on trouve encore, de ci, de là, toutes les grosses déclarations visant à affermir cette thèse, tous les discours sur la "grandeur de la France" (avec trémolos), même si la "mission civilisatrice" a tout de même déserté le discours public depuis un sacré bout de temps. Mais sur le fond, c'est du flan : personne de sérieux en France ne s'illusionne ni n'a l'ambition de régir le Monde ni même de beaucoup exporter la Démocratie à la pointe du fusil. Qu'il s'agisse de l'Afghanistan, de la Lybie, de la Côte d'Ivoire, de l'Afrique sub-saharienne ou de la Centrafrique, toutes les dernières interventions se sont faites avec l'aval de l'ONU et la non-désaprobation des alliés européens, sans dédaigner le cadre multi-latéral et même, la plupart du temps, en le valorisant et en s'appuyant dessus. Cette idée de la France aventureuse est un peu un marronnier vu de moi, un argument régulièrement sorti pour ne pas avoir à préciser ce que serait la doctrine. Doctrine par ailleurs mécaniquement assez floue une fois dépassée l'évidence : la défense européenne sert avant tout la défense de l'Europe et des territoires de ses membres ; là on a déjà peut être des éclaircissements à attendre pour ce qui concerne les territoires outre-mer, mais ça ne concerne pas que la France. Ensuite viennent les obligations liées à la participation aux missions de maintien de la paix, plus ou moins musclées, définies dans un cadre multilatéral, et je n'ai aucun doute que la Belgique y prenne sa part. Il faudra certainement débattre enfin de ce que nos présidents entendent par la défense des "intérêts vitaux" de nos pays au-delà de ce qui vient d'être décrit. Le Mali rentrait dans ce cadre, et les migrations récentes, jusqu'en Suède, indiquent qu'il est probablement moins étroit qu'on ne pourrait le souhaiter : en fait il s'agit de poser la question, et d'y répondre, au cas par cas, plutôt que de se mettre la tête dans le sac comme le souhaiteraient pas mal de politiciens, dans toute l'Europe, parce que c'est là que ça commence à piquer... Il y a des arbitrages à faire et des décisions à prendre, dans un cadre aussi incertain, avec des informations parfois incomplètes, et il y a des risques.
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FRANCE : 5° puissance économique?
Boule75 a répondu à un(e) sujet de SPARTAN dans Economie et défense
Oui mais on part d'une situation où les marges étaient historiquement très basses (hors Cac40 en gros) : la base devrait grossir si la tendance se poursuit. -
Le "tirant d'air" réglementaire sous pont est à 4,30m.
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Meuh non ! Les campagnes sont saturées d'armes et résisteront à l'oppression du gouvernement, les fermiers généraux n'auront d'autre choix que de repartir bredouille ! A moins que les sociétés de recouvrement n'obtiennent, elles aussi, le port d'arme (lourdes) et ne constituent des contre-milices. #jsuispasinquiet
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A posteriori, on peut quand même constater qu'avec le mode de fabrication, pas du tout optimisé et impactant le prix, c'est cette conception typée qui a plombé le programme. Comme d'hab' sur les projets : quand on part directement sur la répartition des tâches voire - pire ! sur les process avant d'avoir défini ce qu'on veut, si c'est dur, ce qu'on va pouvoir avoir, puis ce qu'on va faire, ça foire.
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C'était au Mans : version course avec pneus lisses pour le combat rurbain. ======>>> Je connais la sortie...
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Sinon, en matière de nomination, il est au moins un domaine ou le congrès trumpien se dépêche : les juges fédéraux d'appel, nommés à vie. Le sénat avait bloqué toutes les nominations d'Obama depuis 2015, 18 nouveaux juges d'appel ont donc été nommés. La cible dépasse les 150 postes avec tout ceux qui partent en retraite, soit environ la moitié de tous ces juges, qui ont un rôle majeur pour la jurisprudence. Ils nomment des idéologues, certains sans qualification, blancs, mâles, par des votes à la majorité simple, souvent en court-circuitant les auditions préalables traditionnelles par des gens du sérail visant à valider la qualification des nominés et qui rendent un avis. Un pays magnifique, pourtant.
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Le chef de l'IRS (fisc) est sur le départ et se lâche. Il décrit une administration (super-rentable) en cours de destruction par la volonté du congrès, Républicain. La série de chiffres égrenée est impressionnante (déflation des effectifs de 20% en 7 ans, enquêtes -30%, contrôleurs des impôts -30% aussi, spécialistes du recouvrement -50% depuis 1954, etc...). Attente interminable des administrés au téléphone... Le tout alors que la population a augmenté, bien sûr, et le code des impôts s'est probablement complexifié, ainsi que les possibilités de fraude et leur subtilité. S'y ajoute une informatique hors d'âge pouvant claquer à tout moment, et il décrit également la vraisemblable apparition de phénomènes de seuil : à un moment, quand le contribuable lambda a l'impression d'être le seul à payer ou s'il juge qu'il a peu de chances de se faire pincer, il est tenté, et ça fait boule de neige...
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Armée de l'air saoudienne
Boule75 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Afrique / Proche Orient
Que les perses se percèrent ?