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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Tu crois qu'on paye ce C-17 canadien ?
  2. Entretien (en anglais) du Spiegel avec l'ex-direction de la Defense intelligence Agency US, Michael Flynn. Un extrait :
  3. j'ai cliqué sur "J'aime" mais je ne sais pas si on a connu pire nouvelle là bas depuis un certain temps.Highway through the danger zone.
  4. Jusque là, tout va bien. Ca pourrait même finir bien. Un moment fort de la visite du Pape :
  5. Je ne serais pas très surpris que les opposants locaux à l'EI (gouvernements irakien et syrien, les divers kurdes) aient été initialement très opposés à ces bombardements : la reconstruction va quand même être beaucoup, beaucoup plus compliquée et onéreuse ensuite. J'ignore le prix des premières raffineries bombardées, mais ça doit immédiatement aller chercher très cher. Avant les attentats de Paris et du Sinaï, le premier qui touchait à ça aurait été immédiatement accusé - à raison - de mettre en péril la future reconstruction du pays. Les attentats ont fait sauter cet argument.
  6. Tancrède : te voilà obligé cette fois d'ouvrir un nouveau chapitre brillant de la section "détente". Parce que là, là, quand même, il y aurait énormément à redire. C'est de la provoc pure et dure et completely HS. Ca s'est vrai. Y sont coiffés pareil. Là encore : je ne comprend pas. La retraite du retraité : si elle provient de la capitalisation : est "protégée" de l'inflation en tant que telle : le prix des actifs (aka actions) n'a pas de raison de ne pas suivre l'inflation, idem pour les dividendes. Evidemment, pour les obligations, il vaut mieux qu'elles soient à taux variable, mais ça existe.si elle provient de la répartition par ponction sur les actifs : si les salaires nominaux montent (inflation), les retraites peuvent monter aussi !si elle provient du rendement des emprunts d'état... la retraite doit être actuellement nulle. NULLE.D'une manière plus générale, les retraités ont tout intérêt à la croissance économique, inflation ou pas ! Je ne comprend toujours pas cet argument des "retraités". Mais non. il y a une différence radicale entre l'hyper-inflation exponentielle (et donc brève en général) et l'inflation pas toujours agréable mais pas destructrice non plus (loin de là !) qui a eu court en occident durant les 30 glorieuses... Là en revanche je te rejoins complètement : outre le petit problème de pic de consommation de ressources (qui ne concerne donc que les activités économiques qui consomment des ressources), il me semble qu'on peut considérer la grande finance (et ses supports juridiques) comme des parasites, qui suce la bête (répétez après moi : "je suis une cellule") jusqu'au moment où celle-ci ne peut plus grossir, jusqu'au moment où la ponction est paralysante. A ce moment là, trois possibilité : devenir symbiotique (c'est beau, hein ?),relâcher la pression pour permettre à la bête de reprendre sa croissance,ou maintenir les prélèvements jusqu'à décès du sujet, puis passer à la planète suivante.
  7. A noter que sur cette dernière brève comme sur d'autre, le titre est sensationnaliste et trompeur, mais le contenu est sympa : Je sens venir des débats passionnants ici :-) On se cotise pour monter le serveur à à 7PB de RAM ?
  8. Rhôô... Bander sur Erdogan, fallait quand même oser ! Que l'Europe fasse semblant de continuer sans aucun enthousiasme s'explique par le fait qu'on ne veut pas se couper de la Turquie, on aimerait attendre qu'Erdogan dégage, que l'opinion s'y renverse, tout ça, sans pour autant perdre l'alliance avec ce pays. L'ensemble est peut être illusoire, mais c'est annexe. Ce qui m'intrigue véritablement, c'est l'attitude turque ! Que veulent-ils ? Quelles illusions se font-ils ? Est-ce à visée interne ou externe ? Pourquoi Erdogan se croit-il obligé de continuer : le peuple le veut-il ? Les hommes d'affaire ? Question de fierté ? Y a-t-il une stratégie ou un délire de long terme derrière ?
  9. Dans la série "grotesque allemand", voici les derniers chiffres de l'inflation outre-Rhin (et encore, on a pas le détail : inflation de fond, hors produits de base, ou inflation brute ?) : L'objectif de la BCE, c'est "un peu en dessous de 2% pour l'ensemble de la zone Euro", soit 5 fois plus, et pour la totalité de la zone Euro, et donc ce serait même en Allemagne 6 ou 7 fois plus que ces misérables 0,4% annuels, de manière à ce qu'un différentiel d'inflation s'établisse avec les pays souffrant de la périphérie et qu'on retrouve un mécanisme d'ajustement interne à la zone Euro, pour que certains équilibres soient rétablis. Mais non : à Berlin (comme à Tokyo du reste), les gouvernements ont décidé de politiques contrebalançant celles qui sont prônées (et permises) par leurs banques centrales, contraires à ce que pratiquent les Etats-Unis, contraires à ce que prône le FMI même, vous savez, cet antre des gauchistes chavistes marxistes socialistes fumistes !! Le FMI purée ! Et ensuite ils vont dire "ça merde on ne sait pas pourquoi". Et rendez-vous compte, ça ferait en Allemagne une inflation énooooorme de 3% ou 3,5 % par an comme on en a jamais connu ! Un truc terrifiant ! Allez, je m'lance : Irh seit blöt !
  10. Il y a un vrai mystère sur ces négociations, depuis plusieurs années maintenant. Au début existait véritablement un "parti turc" au sein de l'UE, certains souhaitant contrebalancer le poids de la France et de l'Allemagne par celui de la Turquie, certains salivant au vu de beau réservoir de main d'oeuvre, d'autres espérant bâtir ainsi un pont entre Chrétienté et Islam, ou encourager la société laïque turque. Depuis 10 ans : tous ces arguments se sont dissout, je ne vois plus aucune appétence pour une entrée de la Turquie dans l'UE. Et les principaux sponsors de cette opération sont en train de rentrer dans leur coquille : nos amis anglais sont très en retrait. Du côté turc, on fait semblant de continuer d'y croire, d'un côté, et de l'autre on embastille des journalistes à tout va, on flingue des avocats, on ferme des chaînes de télé et des journaux, on proclame la supériorité (raciale ?) du Turc en annonçant depuis Strasbourg sa prochaine victoire sur l'obscurantisme occidental. Et pour faire bonne mesure, entre Daesh et kurdes, on bombarde les seconds après avoir rompu le cessez-le feu et mis fin aux négociations de paix, on ravitaille les premiers. Mon hypothèse très, très fine et délicate, c'est qu'Erdogan aimerait : faire fuir ce qui reste de ses minorités en Europe (exemption de visas) (laïcs et kurdes)finalement quand même dominer l'Europe en intégrant l'UE, par la masse des votes turcs et la mugnificence de sa moustache. C'est dit.Et sinon : je ne sais pas. Ca ne ressemble tellement à rien que... j'en reste sec.
  11. Le truc c'est que la situation financière d'un état ne s'analyse pas du tout comme celle d'une entreprise ou d'un particulier. En "caricaturant" : lorsqu'une entreprise diminue ses dépenses de 1% par des efforts internes sans effets sur ses ventes, son bénéfice augmente ou son déficit baisse (au moins à court terme) : ça ne change rien au pouvoir d'achat de ses clients, si l'état diminue ses dépenses, il altère directement le pouvoir d'achat des particuliers (s'il tranche dans les transferts sociaux ou dans les rémunérations des fonctionnaires) ou les revenus de ses fournisseurs (s'il diminue ses investissements ou ses achats de prestations ou consommables). Dans les deux cas, cette diminution de dépenses induit forcément pour lui une baisse de recettes : moins d'impôts, taxes et cotisations qui rentrent. La question suivante est "moins combien ?". Le présupposé des républicains US (et des gens comme les Libéraux-Beigbeder, en France), est que si l'état dépense moins, les sommes qu'il n'emprunte pas vont l'être par le privé, censément assoiffé de capitaux, et qu'en conséquence cette baisse des dépenses de l'état sera plus que compensée par les dépenses supplémentaires du privé, elles même génératrices d'impôts. Le soucis c'est que ce mécanisme ne marche pas, ou pas bien, mais surtout pas du tout dans la situation actuelle : les taux d'intérêt sont déjà très, très bas. Dès lors, la baisse des sommes empruntées par l'état ne fait pas baisser les taux et ne stimule donc pas l'emprunt privé. qui dit crise dit sous-utilisation des capacités de production : pourquoi emprunter dans ce cas ? Les entreprises qui ont déjà des surcapacités n'ont pas de raison d'investir, ni donc d'emprunter ! Une éventuelle baisse des taux ne leur fait ni chaud ni froid, alors une non-baisse, pensez-donc... La seule chose qui les ferait investir : une reprise des ventes ! en plus tout le monde a les foies : on veut bien prêter aux états dont on pense qu'il rembourseront ; aux entreprises, c'est beaucoup plus risqué => les taux des prêts aux entreprises baissent moins, les banques sont frileuses (d'autant plus que les taux bas laminent leurs marges). Mais que deviennent les liquidités alors : elles sont planquées sous les matelas ! (en vrai : elles dorment sur des comptes courants). Bref : ces questions ont été abordées voici longtemps. La crise majeure actuelle les remet sur le devant de la scène. Le FMI, notamment, avait basé ses prévisions sur un "multiplicateur fiscal" désormais considéré comme erroné, et des politiques en avaient été tirées qui n'ont pas produit les résultats attendus : chose très rare en économie, on a donc des résultats empiriques qui invalident nettement certaines théories farfelues sur les vertus systématiques des baisses de la dépense publique, comme après expérimentation, mais en vrai . L'étude qui a fait le plus de bruit sur ce sujet, et remet en cause ces "certitudes", est celle livrée en 2013 par Olivier Blanchard, chef économiste au FMI, en son nom propre. Quelques comptes rendus dans des journaux pas trop à gauche.... Et un petit graphique de Krugman tout récemment, sur les mêmes thèmes (en abscisse : augmentation des impôts ; en ordonnée : variation du PIB réel ; j'imagine qu'il s'agit de chiffres sur 2008-2015 bien que le billet ne le précise pas (hou !)) : Disons que si on écoutait un pape de la finance comme Greenspan en 2007 et tous ses copains de Goldman Sachs et autres, un tel phénomène n'avait aucune chance de se produire. Peut être, oui. Mais il y a aussi une masse de conneries de faites qui n'ont rien à voir avec l'ère, notamment en Allemagne. Une gestion rigoureuse est toujours meilleure qu'une gestion laxiste (je ne parle pas d'étranglement non plus ) Par bien des côté on est encore loin de l'austérité totale. Oui. Bof... Une bonne dévaluation unilatérale et pouf ! On peut continuer avec le libre-échange. Ca c'est bizare. Les états peuvent parfaitement avoir des actifs, et même certains actifs assez liquides : par exemple des sociétés d'autoroutes, des entreprises, des terrains, des licences hertziennes à concéder, etc.... Es-tu sûr que le budget prévisionnel allemand 2015 n'était pas équilibré y compris avec charge de la dette ? Ce qui explique que la dette allemande baisse. Il me semblait bien :-) Même pas : le PIB augmenterait => en relatif au PIB, la dette augmenterait moins que ça. Et d'autant moins que si le PIB monte les impôts aussi, et que donc on est moins en déficit. Ils sont têtus et ont des cravates, on a les mêmes chez nous. Jean-Claude Trichet, par exemple, est un merveilleux exemple de gars qui a l'air sérieux et peut doctement soutenir des politiques absurdes.
  12. Ne confondrais-tu pas avec Christophe de Margerie, des fois ?
  13. Absolument pas d'accord. Mais alors pas du tout. Que l'Allemagne, ou disons beaucoup de monde en Allemagne, ait un gros soucis doctrinaire avec l'inflation, l'endettement public : OK, et c'est d'ailleurs devenu absolument irrationnel. * En revanche, l'Allemagne n'aurait aucune difficulté à emprunter des sommes considérables pour retaper ses infrastructures, et dès qu'elle le souhaite. Il n'est qu'à observer le taux brut auquel elle emprunte à 10 ans. Vous êtes prêts ? Attention ça pique (la série court jusqu'en mars 2015): Rajoutez un peu d'inflation, et le taux devient très négatif. Et avec cette même inflation la dette existante fond. Notez bien qu'avec de l'inflation et une hausse des investissements publics l'excédent commercial allemand insoutenable devrait commencer à refluer, de la croissance revenir chez ses principaux fournisseurs extérieurs, qui sont également ses clients, enclenchant un cercle vertueux. Mais bon : pour l'instant ils en sont encore à inflation = mal et déflation : pas d'effet pervers, tout va bien c'est normal. L'étalon or, quoi, un rêve de libertarien US. Si ça dure l'Euro est mort. Disons 2017-2018. * Notez bien qu'on a eu chez nous (sont-ils en voie de disparition ? ) l'inverse, des gens incapable de comprendre qu'il ne suffisait pas à l'état d'imprimer des billets pour que le blé pousse...)
  14. Boule75

    [Rafale]

    Merci encore, donc ! Et donc un Mica IR sera classé Fox2 et un Mica EM Fox3, c'est ça ? Aucun rapport avec la portée ? Edit : excusez-moi : tout est expliqué sur le Wiki des missiles, tout bêtement...
  15. Boule75

    [Rafale]

    C'est vaguement HS, mais ça me titille depuis si longtemps que j'ose vous solliciter ici : à quoi correspondent précisément les terme de Fox 1 / 2 / 3 ? Merci.
  16. Non : pas si l'état dispose de sa propre devise et s'il s'endette dans cette devise. En outre, on est en plein "évènement imprévu" depuis 2008... Oui. Des centaines d'ailleurs probablement. Euh ?? Non : s'endetter en devises étrangères éventuellement, si on tient absolument à rembourser, qu'on est très dépendant des importations et qu'on est faible vis à vis des créanciers. Sinon... Et là où ça m'énerve c'est de voir rabâcher ces raisonnements là alors qu'on oserait pas les tenir pour des entreprises (même s'il y a des différences substantielles entre état et entreprise ; l'Etat ne peut pas faire faillite par exemple...) : si, par exemple, l'état s'endette avec un taux d'intérêt de 1% pour acquérir des actifs qui lui rapportent 10%, où est l'erreur ?
  17. Si tu nous renseignais plutôt sur ce qu'ils ont fait ? Ben non : on ne demande pas aux sous-hommes de se justifier... Plus sérieusement : en quoi les éventuelles horreurs des turkmènes justifieraient-elles d'éventuelles bavures russes ? Ca doit pas mal distraire amarito de se voir traiter d'anti-russe primaire. Pas sûr qu'on lui ait déjà faite celle-là !
  18. D'instinct, sans élément particuliers : j'ai l'impression que des deux côtés, certains redoutent que l'OTAN / l'UE d'une part et la Russie d'autre ne trouvent un accord de sortie de crise... C'est vrai que trouver un accord sans en causer aux acteurs de terrain, ce n'est guère poli ; mais d'un autre côté le terrain est lourd, donc. Tout ceci au pif, donc :-)
  19. Les mines doivent se prendre de plein fouet la chute du prix des matières premières. L'industrie automobile, ça a quand même morflé depuis 2008. L'Uranium : ne vaut plus rien...
  20. Boule75

    Marine allemande

    Peut être même trop, non ? A quoi cela pourrait-il servir face à la Syrie ?
  21. IANAL comme disent les non-juristes aux States, mais je me demande s'il ne s'agit pas d'une précaution juridique, qui permettrait d'interdire à certains avocats dans le futur d'invoquer le non-respect de telle ou telle diposition mineure de procédure pour faire annuler la totalité d'une procédure. Absence de traducteur pendant le début de la garde à vue mais prévenu qui le réclame, présence de l'avocat dès le début de la procédure, des ptites choses dans ce goût là... qui sont d'ailleurs probablement véritablement très compliquées à assurer dès lors que les services tournent en surrégime. Le gouvernement prendrait les devants. Et qu'en disent les juristes ?
  22. Il faut faire super gaffe parce que l'info "anti-européenne" vient du Telegraph, et en outre je n'ai pas trop l'impression que les Finlandais aient analysé ce qu'il leur arrivait (indice : Nokia, c'était combien de % du PIB Finlandais, avant qu'Apple et Google ne laminent son marché ?) (indice2 : quelqu'un en Finlande voulait dévaluer ou en sont-ils encore à vouloir "équilibrer le budget" d'abord ?). Mais il est plus que temps que les allemands comprennent...
  23. Énorme grotesquitude ! N'était-ce pas les mêmes qui affirmaient ce matin même que l'engagement turc contre l'EI était total et indiscutable ? Comment va-t-on s'en sortir, comment les turcs eux-même vont-ils s'en sortir ?
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