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Boule75

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Tout ce qui a été posté par Boule75

  1. Si les subventions enchainent la presse, que dire des propriétaires privés qui tiennent à bout de bras (financièrement) et en bout de laisse (éditorialement) des titres lourdement déficitaires ? C'est bizare de tout rapporter à une faute des états... Comme les grands partis politiques, les grands groupes privés ont tout intéret à maintenir la presse et les médias en général sous perfusion et sous domination : - c'est drole, on peut s'inviter dans le poste ! - on peut ruiner les journaux indépendants : autant d'emmmerdeurs en moins. - c'est toujours pas les pauvres qui peuvent se le permettre ! Sans blague...
  2. Boule75

    [Rafale]

    La chaîne ces dernières années : au ralenti pour ne pas caler : 11 exemplaires par an. La même chaîne avec les mêmes gens, en gros : maximum 25 Rafale par an. Et s'il faut vraiment et si les acomptes le justifient, le rythme devrait encore pouvoir monter avec un délai de chauffe, le temps de lancer le turbo. Donc, la rengaine "gnagnagna on nous pique nos Rafale" c'est du vent. Quelques aviateurs peuvent bien se lamenter et pleurer sur ces avions neufs qu'ils ne verront pas tout de suite (et c'est vrai : ils ne les verront pas tout de suite), le fait est que leur patron, le Ministre, les députés, tout ça, ont choisi pour l'instant de ne pas réclamer ces avions et de ne pas tirer sur les chaînes, de servir les clients étrangers (yes !) tout en soulageant le budget du bon état françois. Tant que les russes, les chinois ou les anglais n'attaquent pas, où est le problème, purée ? C'était prévu comme ça depuis des lustres, j'en ai marre de ces rengaines depuis des pages, ici, chez Marianne, ailleurs. Pour une fois qu'on suit les plans... Un plan qui survit au premier contact : Champagne ! On a vraiment la meilleure armée d'Europe.
  3. Boule75

    [Rafale]

    Oh ben il a bien du croiser un fonctionnaire à épaulette qui lui a quand même glissé en douce la petite musique habituelle dans l'administration française : "on m'dépouille !" Étant entendu que la première administration qui ne l'affirme pas voit ses crédits baisser sans discussion alors que quand on geint le dialogue s'engage, même entre sourds.
  4. Oui mais le role de la presse dans une démocratie est théorisé dès le XVIIIe siècle je pense (Tocqueville ? Tancrède ?) et il est vraiment majeur, tout simplement parce que, avant Internet du moins, la presse est le seul "lieu" d'exercice du débat, de confrontation des idées et de vérification des allégations, à "grande échelle", au delà du cercle familial, du lieu d'habitation et de travail. C'est théoriquement la presse libre qui "éclaire les citoyens", qui ne peuvent maîtriser tous les sujets, recevoir les candidats, vérifier ce qu'ils racontent, accéder aux meilleures critiques de leurs discours, etc, etc... D'où d'ailleurs la main mise sur la presse de la part des potentats de tous poils, dictateurs ou grands groupes privés : c'est bien un lieu d'exercice du pouvoir.
  5. Ca dépend des critères. SI par exemple on mesure l'offre politique à l'aune de l'exposition médiatique des candidats, l'offre est très pauvre à mon sens. La pléthore de candidats n'aide pas : il faut bien se concentrer sur quelques uns. Mais quelques uns c'est, aux yeux de l'essentiel de la presse, 2 la plupart du temps, 3 peut-être en 2017. Souvenez-vous de ce magnifique éditorial du Monde en 2007 ("impératif démocratique" ! ), qui appelait explicitement à ne pas voter Bayrou parce que sinon on risquait de ne pas avoir le choix entre le PS et l'UMP et que donc ça ne serait pas démocratique... Sans blague. Et donc ça c'est notre journal de référence, celui que tous les autres journalistes lisent pour se tenir au courant du "débat" en cours, à côté du 20h de TF1 et de la matinale d'Europe 1, j'imagine.
  6. Je vois une contradiction, apparente certainement, entre tes deux messages et autant je souscrit pleinement au second autant le premier me semble bien pernicieux d'autant plus qu'il est récursif : moins on s'engage, plus on est certain que d'autres le fassent à notre place.. Pour moi, l'électeur, c'est un consommateur la plupart du temps, la caricature étant l'électeur abstentionniste. Le citoyen c'est un peu différent, ça sent l'engagement (et le discours fin XVIIIe siècle ! ). Bref : la démocratie, et la paix, ça se mérite. Pas certain qu'on conserve et l'un et l'autre, d'ailleurs.
  7. Quand on en est à utiliser le bitcoin comme valeur-refuge, on est quand même assez mal baré.
  8. Celui-là est beau. Peut être aussi parce que je ne comprend rien à ce qu'il raconte ;-)
  9. En outre sur les questions de politique internationale, l'essentiel de la population en temps normal se gratte le crane ou répond au hasard : c'est juste trop loin, trop compliqué. S'il doit y avoir vote il faut commencer par "éclairer le peuple", etc, etc...
  10. Oui et puis sur cette fournée là, l'affirmation selon laquelle près de 55% des français seraient favorables à une intégration de l'Ukraine dans l'OTAN est de nature à remettre en cause l'intégrité de la totalité des données présentées. Ca me semble juste hallucinant. Déjà je doute que 55% des français sachent placer l'Ukraine sur une carte, alors pour la suite...
  11. Pareil. Un français favorable à l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN je n'en ai pas encore rencontré. Le Pew, c'est une ONG ? >:D
  12. J'attends impatiemment le résultat aux questions suivantes pour racheter une petite entreprise de casemates qui pourrait m'aider à financer mon train de vie fastidieux lors de mes lointaines années de retraite : - en cas de conflit mondial, pensez-vous que la Russie s'en sortirait un peu mieux, mieux ou beaucoup mieux que les ploucs pédophiles dégénérés à l'ouest ou les colorés simesques du sud ? - si oui , faut-il attaquer demain, vite ou plus vite ? - Staline : vous le préférez avec ou sans moustache ? - Question libre : parlez-nous du sex appeal de Gromyko. Les réponses aux questions du Pew peuvent aussi (c'est une hypothèse) indiquer un retour de la peur : on répond de plus en plus dans le sens supposé faire plaisir au pouvoir. Faudrait voir la méthodo, mais même comme ça...
  13. Oui. Et pire que ça : ce qui vu de certains (nous !) sera considéré comme un geste purement altruiste et totalement neutre politiquement ou religieusement ("apprendre à compter et à lire aux enfants" : peut-on faire plus neutre ? ) pourra etre considéré par d'autre comme chargé de significations "politiques" lourdes de menaces ("les filles vont s'émanciper !", "ils vont finir par s'intéresser à la théorie de l'évolution !", "ils vont finir par comprendre qu'on les escroque !", "ils vont finir par s'appuyer sur la loi !").
  14. Là le relais marche parfaitement : c'est Rosetta. En revanche l'atterisseur Philae est apparemment très limité sur ses capacités de transmission vers ce relais ! Il faudrait en gros que Rosetta passe à la "verticale" de Philae pour que ça marche bien. Or Philae est vraisemblablement à moitié couché, pas localisé de manière définitive, et "perché" sur une extrèmité du patatoide : l'équipe cherche actuellement à obtenir des certitudes quand à l'attitude et à la localisation de l'atterisseur pour déterminer comment faire en sorte qu'il puisse transmettre vers Rosetta sans que cette dernière n'ait à consommer toute sa masse de réaction pour les manœuvres et sans qu'elle ne passe dans les flux de particules éjectés par la comète et qui l'ont déstabilisé l'autre jour lors du survol à seulement 6 km (tout de mémoire...).
  15. C'est parce que le Gabon est un pays riche rempli de pauvres et un exemple type du système de corruption croisé nommé françafrique qu'il conviendrait d'éviter de lui fourguer des éléphants blancs Rafale s'il n'en a pas besoin ni ne peut envisager de les maintenir en condition opérationnelle. Il vaudrait bien mieux un accord de défense clair du style "la France (ou un ensemble de pays d'Europe) assure la défense aérienne du Gabon en temps de paix avec tel niveau et pour telle somme et dans telles conditions". Comme ça ce serait clair. Ce qui n'est pas clair du tout (pour moi) c'est la nécessité pour le Gabon de disposer d'une défense aérienne, et si tant est qu'il en faille une, à quel niveau : ULM, Tucano, Rafale, F-22 ?
  16. Meuh non.... C'est juste qu'on a aucun élément de quantification alors du coup je ne vois pas trop bien l'objet du débat. Prend le titre du fil, remplace "ONG" par "entreprises" et ça marche tout aussi bien. Sur ce, les exemples sont intéressants (et j'ai découvert les boutons de modération qui me donnent un sentiment de puissance jouissif).
  17. Oui et non : tu as parfaitement raison de souligner qu'il ne faut pas injecter massivement de l'argent dans l'économie en temps normal sous peine de subir une inflation forte, trop forte, voire totalement hors de controle. D'un autre coté si le gouvernement bénéficie de prets à taux nul et reste raisonable dans ses emprunts, il est évidemment bien plus bénéfique pour tout le monde qu'il emprunte sans passer par les banques et à taux nul. OK : c'est un gros si. D'un autre côté actuellement on a érigé les banques (commerciales) en grands sages, censément plus sages que les gouvernements, et c'est très simplement un échec total. Les dirigeants des banques et leurs cadres (traders) n'en ont rien à foutre de la réputation de la banque et de ses actionnaires et des obligations d'intégrité : ils vivent dans un monde de concurence-par-principe et obsédé par le court terme. Et ils vivent pour leur pomme. Donc tous les beaux principes énoncés pour justifier la suposée vertu des marchés sont inopérants, surtout quand la justice est aussi inopérante (les banquiers et leurs avocats se sont assurés et continuent de s'assurer qu'il n'y ait en pratique aucune justice financière : ça n'existe pas sauf un peu, par bouffées... aux Etats-Unis). Et puis d'un autre côté on est aussi en pleine trappe à liquidités, la fameuse "situation provisoire" dont tu parlais l'autre jour et qui dure depuis 6 ans déjà... alors l'inflation, pour l'instant... Et pour cet exemple, combien de contre-exemples où ça se passe infiniment moins mal ? Si on dit "l'exemple de l'Islande" ou "l'exemple du Japon", ça évoque "inflation" ?
  18. L'ONG signait des certificats médicaux pour éviter aux marmots de travailler dès 3 ans dans les briquetteries ? Ingérence américaine inacceptable, impérialisme révoltant.
  19. Le citoyen grec est un sournois schyzophrène. Il a voté pour le parti apparemment le moins pourri par des années de clientèlisme effréné, et aussi pour celui qui a probablement fait les promesses les moins tenables. Les autres les ont laissé gagner : il ne fait pas bon endosser les responsabilités en temps de crise.
  20. Est-ce qu'on parviendrait à transporter un F-35 à travers l'Atlantique dans un A400-M ? Si oui, ça ferait une belle démo, voire une bonne raison... Vous allez me dire C-17 toutçatoutça gnagnagnagna... Qu'importe !
  21. Ca aurait du etre fait depuis des années. Mise sous tutelle ? Si ça permet aux créanciers de rentrer dans leurs fonds et aux grecs de retrouver du travail, ça ira à tout le monde. Mais on n'a pas à aller jusqu'à une tutelle, probablement pas. En outre dans "state EU compliant building" il convient de comprendre "EU" comme Etats-Unis, parce que l'Europe n'a pas eu son mot à dire dans aucun des deux cas. Oui, oui, je réagis toujours à cette provoc' :-) La chasse aux richesse : je pensais à une démarche hautement politique. On pourrait penser aussi très légitimement à une justice d'exception : les dommages sont largement assez considérables, les arguties juridiques doivent céder devant les impératifs politiques de temps en temps, et pas tout le temps pour récompenser les cons... Les armateurs : ils rapportent du PIB, mais combien d'emplois directs et indirects, et combien d'impôts ? Si les réponses sont, dans l'ordre, "quelques centaines", "quelques milliers", et "zéro" et que les sommes à recouvrer se chiffre en milliards d'Euros, je pense qu'il convient de leur taper dans la tronche.
  22. D'accord. Et en plus comme discuté plus haut, la Grèce n'a pas sa propre monnaie, a un gouvernement qui par dessin ne me semble avoir qu'une main très faible et incertaine sur son administration. Je ne crois pas une seconde à la mise en place magique et presqu'instantannée, voire spontanée, de circuits monétaires autonômes. Dès lors la sortie de l'Euro risquerait véritablement et techniquement d'être absolument désastreuse. Pour moi, outre l'un peu d'inflation déjà mentionné à de multiples reprises et que la BCE tente d'imposer aux Allemands et à d'autres, de manière peu satisfaisante à mon goût d'ailleurs, il faudrait que l'UE, d'un commun accord, courre derrière le pognon grec planqué à l'étranger de manière déterminée et avec la force politique et juridique maximale dont elle est capable, c'est à dire assez importante si elle le décide. Et si au passage il faut mettre à poil deux-trois douzaines de gros grecs fraudeurs et ayant fait une bonne partie de leur fortune dans la combinazione parlementaire, ça aidera le gouvernement grec en place. Ils ont des îles ? Ils avaient des îles, que le gouvernement grec les récupère et les cède à des créancier contres des baux emphytéotiques et des investissements destinés à accueillir tous ces retraités frileux de Poméranie. Bref, bref... il me vient de grosses envies de yaka fokon à cette heure-ci. D'ailleurs, yaka aller s'coucher.
  23. Le discours que j'entends (bien) à gauche, dans mon interprétation, oublie que les créanciers privés de l'Etat et des banques grecs ont déjà essuyé des pertes nominales importantes de l'ordre de 40% : quand l'Europe a racheté leur titres, il y a eu une décote très substantielle et une perte nette. "L'UE a sauvé les banques allemandes et françaises", certes, mais celles-ci ont morflé quand même. Et au passage les Grecs se sont retrouvés toujours très endettés mais moins quand même, avec des taux nominaux faibles et des échéances très lointaines. De même, les chiffres des budgets grecs sont proprement hallucinants : 10% du PIB de déficit budgétaire primaire, hors charge de la dette. Alors d'accord certains fournisseurs d'armes ont bénéficié de cette marge, OK, elle a profité à de riches grecs qui ont tout mis ailleurs depuis. Mais le peuple grec lui même a lourdement palpé aussi. Et autant on a assisté à des rectification assez nettes sur des exagérations de la débauche grecque à base de Porsche (grosse émotion à gauche, toujours), autant le fait que plus de 80% des grecs soient propriétaires de leur logement parce qu'à force de ne pas payer d'impôt ils finissent par amasser de petits pécules n'a guère été démenti. A mon sens, donc, ça recentre le débat. Ca n'explique aucunement pourquoi des mesures de contrôle des changes n'ont pas été prises, pourquoi personne ne court derrière les armateurs ni pourquoi nos amis allemands et une bonne partie des "élites" françaises (Trichet...) font une fixette maladive sur un peu d'inflation (et sont en pratique parfaitement irrationnels), mais au moins ça permet d'évacuer quelques arguments faux.
  24. S'il faut citer des noms : des Mélenchon-like. Les autres ont des douleurs dans le bas du dos. Et tout le monde a mal au crâne.
  25. Une petite mise en perspective de la crise grecque par les Gracques (ah, ah) (Les Echos) La vision est assez conventionnelle, on n'imagine même pas qu'un peut d'inflation pourrait aider ; il y a un ou deux paragraphes bien vus : ... [les grecs] ont gaspillé cette chance. Plutôt que de moderniser leur économie pour la rendre compétitive et d’investir dans l’infrastructure d’un Etat, ils ont distribué prébendes et revenus, sans que la productivité ne s’améliore ni que la croissance vienne d’autre chose que de la consommation. Cela a entrainé des déficits budgétaires et des paiements inconnus dans l’histoire en temps de paix: à la veille de la crise, jusqu’à 10% du PIB de déficit budgétaire primaire, hors charge de la dette, jusqu’à 15% de déficit budgétaire total, et de 10 à 20% de déficit des paiements courants. Les marchés financiers ont commis la faute de financer trop longtemps ces déficits. Leur perte n’a pas été couverte entièrement par les contribuables puisqu’ils ont dû revendre leurs créances au secteur public avec 40 à 50% de décote lors de la restructuration de 2011. On peut débattre de savoir si c’était assez, mais ce n’est pas rien. Les contribuables européens ne sont pas intervenus seulement pour sauver leurs banques. Si l’argent de la troïka n’avait été utilisé que pour racheter les créances passées, les Grecs, qui n’avaient plus accès au crédit, auraient dû réduire leur déficit primaire de 10% du PIB à zéro non pas en quatre ans, mais en une semaine. La troïka a aussi apporté de l’argent frais pour financer les déficits grecs le temps qu’ils repassent sous contrôle. Ca fait quand même assez mal aux gencives.
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