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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil
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Peut être que c'est ça, mais c'est sans doute un peu différent quand il y a un système d'arme et quand c'est un avion civil. Chez Dassault, à mon époque (dans les années 80) il y avait un banc d'évaluation validation du logiciel, et un banc d'intégration des équipements. Les deux étaient à base des bus systèmes sur lesquels étaient connectés les équipements. Dans le premier la majorité des équipements étaient simulés tandis que sur le deuxième il y avait plutôt de vrais équipements stimulés, les simulés n'étant là que pour remplacer les équipements manquants dans un but de complétude de la simulation. Le banc d'intégration était dupliqué sur tous les sites d'essais en vol pour pouvoir reproduire tout de suite les anomalies constatées au cours d'un vol d'essais.
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Je ne peux pas dire si c'est insuffisance ou si le plan de test était tout à fait complet et que la panne est tellement vicieuse qu'elle est passée dans les mailles du filet. Mais peut être que la définition des bancs n'étaient pas assez exigeante (par souci d'économie) pour qu'on envisage ce genre de tests. Là vraiment je manque d'informations.
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Ce genre de problème très peu fréquent doit être étudié en simulation sur un banc adapté (une reproduction de l'avion avec une stimulation des équipements géré par un calculateur de simulation qui assure la cohérence des stimulations en exécutant un thème). J'ai bien écris deux fois stimulation et non pas simulation. Il est clair qu'on ne peux pas mettre en panne volontairement l'avion du pilote d'essais surtout quand c'est dangereux, mais que c'est faisable au banc.
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Existe-t-il un plan pour un SSK conçu et fabriqué en interne ? projet 76 ? Ce projet existe toujours et a été confirmé par l'amiral Hari Kumar dans une interview accordée à Nitin Gokhale il y a quelques mois. Mais le projet 76 ne pourra être lancé que lorsque le projet 75I sera bien avancé. L'ironie de l'offre de Navantia (Espagne) est que la classe S80 est une version modifiée du SSK de la classe Scorpène, le même bateau qui est en service dans la marine indienne. Il serait tragique - du point de vue de l'absence de leçons tirées du programme de la classe Kalvari - que la marine indienne choisisse le sous-marin de la classe S80. La marine espagnole possède au total *UN* sous-marin de la classe S80 et celui-ci (le Isaac Peral) vient juste d'entrer en service. Navantia est tellement confiant dans la conception de la classe S80 qu'il l'a proposée à l'Inde, à la Suède (perdue), aux Philippines, à la Pologne et à la Turquie. Nous sommes en train de négocier avec Naval Group de France pour trois Scorpènes supplémentaires (qui sont également modifiés et embarquent davantage de matériel indien, l'AIP du DRDO étant un élément clé). Pourquoi la marine indienne n'abandonne-t-elle pas ce concours absurde et ne poursuit-elle pas la construction du Scorpène ? Construire six bateaux supplémentaires (au lieu de trois) dans le cadre du projet 75A. Puis, au lieu du projet 76, faire un programme de suivi du projet 75B (six autres bateaux). Et ainsi de suite. Chaque classe suivante aura un niveau plus élevé de contenu indien, l'objectif final étant un bateau entièrement indigène. C'est ce que nous faisons actuellement avec la classe Delhi (projet 15), la classe Kolkata (projet 15A), la classe Visakhapatnam (projet 15B), etc. Qu'est-ce que les Espagnols ont - pour vendre un Scorpène modifié - que l'Inde n'a pas avec la classe Kalvari ? Question rhétorique. Il n'y a pas de vision à long terme dans le cadre d'un partenariat avec un équipementier étranger. Tout est fait de manière ad hoc et comique. Du point de vue de la construction et de la courbe d'apprentissage, la classe S80 conviendrait parfaitement à la marine indienne. Le problème est que la main-d'œuvre qui a construit les navires de la classe Kalvari se trouve chez MDL et que Navantia s'est associé à L&T pour la classe S80. La courbe d'apprentissage sera donc tout aussi longue (ce qui entraînera des retards), pour une main-d'œuvre entièrement nouvelle qui doit être formée. Si l'on veut apprendre à ne pas acheter de sous-marins, le gouvernement indien, le ministère de la défense, les PSU (c'est-à-dire MDL), le secteur privé (L&T) et la marine indienne sont toujours prêts à enseigner.
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Guerre en Ukraine: L'armée allemande prête à torpiller le pont de Crimée avec des missiles Taurus lancés par des Rafale français? La presse russe accuse! -
[Ministère des Armées, MINARM]
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Pénuries de médicaments : l'Assemblée donne son feu vert pour fixer des stocks planchers dans la loi Voilà, on devrait s'inspirer de cette loi pour les munitions. Les munitions c'est un truc cher et jetable, donc tu te fais un fric fou, la moindre des choses c'est d'avoir du stock. Guerre en Ukraine : pourquoi l'Europe n'arrive-t-elle pas à produire assez de munitions pour Kiev ? -
énergie Energies renouvelables : projets et conséquences
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Economie et défense
« Vous a-t-on trompé ou vous êtes-vous trompés ? » : la violente bronca des actionnaires de Siemens Energy Après les pertes record de 4,6 milliards liées aux défauts techniques de ses éoliennes, les actionnaires s'interrogent sur la « due diligence » exercée lors de la reprise de l'espagnol Gamesa par Siemens Energy. « L'année 2023 a été catastrophique. » Un résumé lapidaire signé par Daniela Bergdolt, qui a ouvert, au nom de l'Association allemande de protection des actionnaires, la séance de questions/réponses de l'assemblée générale de Siemens Energy lundi. Tout se présentait pourtant bien pour les porteurs d'actions du spin-off de Siemens, jusqu'à ce que celle-ci dévoile , en juin dernier , d'énormes problèmes techniques sur les plateformes des éoliennes terrestres produites par Siemens Gamesa. -
Armée de l'Air du Qatar
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
On ne doit pas pouvoir dire en source ouverte qu'on veut pouvoir censurer certaines images. -
La Place de la France dans un monde de blocs
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de herciv dans Politique etrangère / Relations internationales
Face aux dangers du monde, vers le défense globale TRIBUNE - La guerre en Ukraine a changé le monde tel que l'Occident le voyait, voire l'idéalisait ou le rêvait. C'est la fin des chimères d'un monde de paix et globalisation heureuse. C'est surtout le retour brutal à la notion de défense globale comme le démontre jour après jour le peuple ukrainien dans une guerre menée par la Russie. Car la clé de la défense globale reste l'engagement des citoyens dans cette notion de défense globale. Par Thomas Gassilloud, président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale. « Pour l'Europe, qui a beaucoup œuvré pour le citoyen consommateur, « la gueule de bois stratégique » est totale ; d'autant que l'agression russe démontre nos limites à soutenir durablement un effort militaire » (Thomas Gassilloud, président de la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale) « La défense ! C'est la première raison d'être de l'État. Il n'y saurait manquer sans se détruire lui-même », lance le Général de Gaulle à Bayeux, le 14 juin 1952. Cette conviction n'est pas seulement celle d'un militaire : elle est celle d'un homme d'État qui a constaté les limites de la coordination interministérielle dans l'entre-deux-guerres et sauvé la République. Cette phrase aussi synthétique que foudroyante est la pierre angulaire sur laquelle fut bâtie, à partir de l'ordonnance de 1959, une défense nationale qui ne fut pas que militaire. Le contexte de l'époque le justifiait : une menace existentielle, massive et mondiale, à quelques kilomètres de nos frontières. La réponse fut globale : il revenait à chaque ministère de préparer une défense véritablement globale. Aux armées, la défense militaire, à l'Intérieur, la défense civile, à l'économie, la défense économique, à l'agriculture, la souveraineté alimentaire, à la santé, un système résistant à des pertes massives... L'unité du tout est assurée par le gouvernement, sous l'autorité du président de la République, chef de l'État, chef des Armées. Un effacement progressif Mais depuis la fin de la Guerre froide, cette notion de « défense globale » s'est progressivement effacée de nos réflexes politiques et institutionnels. L'affadissement des menaces étatiques, la suspension du service national et l'émergence de la figure du terroriste l'expliquent en grande partie. De fait, la « défense » est devenue la seule affaire des armées. La plupart des Français y sont désormais étrangers : c'est vrai parmi les décideurs politiques, la haute administration, les collectivités territoriales ou le secteur privé. En miroir de cette perte de culture stratégique, nos dépendances - énergétiques, technologiques, industrielles n'ont cessé de croître ; exposant par là même notre population aux pressions étrangères à l'heure où de trop nombreux compétiteurs déploient des stratégies agressives indirectes contre notre société démocratique. Europe, la « gueule de bois stratégique » La tentative de réanimer depuis 2008 les promesses de la « défense globale » avec le concept de « sécurité nationale » a eu de puissants effets pour améliorer la lutte contre le terrorisme et mieux saisir les enjeux de menaces cyber. Mais elle a échoué à redynamiser l'esprit de défense et à réactualiser les fondements de la « défense globale ». Cette inflexion n'a pas permis non plus d'anticiper les conditions dans lesquelles l'ensemble des Français pourraient avoir à se mobiliser pour soutenir durablement un conflit armé qui excèderait les échelles réduites des combats asymétriques des 30 dernières années. Le retour en Europe de la guerre interétatique de haute intensité en Ukraine parachève, après la crise terroriste des années 2010, l'épidémie de COVID et l'émergence d'une guerre informationnelle qui s'immisce jusque dans nos processus électoraux, un changement de cycle stratégique. Pour l'Europe, qui a beaucoup œuvré pour le citoyen consommateur, « la gueule de bois stratégique » est totale ; d'autant que l'agression russe démontre nos limites à soutenir durablement un effort militaire, et que la résistance ukrainienne rappelle le caractère incontournable de l'engagement citoyen dans la résilience d'une nation agressée. Une reconquête de la souveraineté Si le changement de paradigme stratégique est violent, la France peut s'enorgueillir d'avoir conservé des atouts indéniables, tels que sa dissuasion, son modèle d'armée complet, sa stratégie spatiale ; et depuis 2017 d'avoir investi massivement dans ses armées grâce aux deux lois de programmations militaires, tout en ouvrant de nouveaux fronts pour mieux garantir sa souveraineté avec l'énergie nucléaire, la réindustrialisation ou la lutte contre les ingérences étrangères. Lors de ses vœux à la Nation, le Président de la République a fixé comme objectif de « continuer ce réarmement de la Nation face au dérèglement du monde. Car la force de caractère est la vertu des temps difficiles », avant que le Premier ministre n'abonde en ce sens lors de sa déclaration de politique générale : « un seul objectif : réarmer notre pays. L'identité même de cette majorité, de ce gouvernement, c'est de reconquérir notre souveraineté française et européenne ». Engagement des citoyens Pour accompagner ce cap, la commission de la défense nationale et des forces armées, que j'ai l'honneur de présider, engage dès aujourd'hui un cycle de réflexion pour retrouver les conditions d'une défense globale efficace puisant, dans la convergence des perceptions des décideurs et l'engagement des citoyens les clefs de sa force, et dans la capacité de mobilisation de toutes les forces vives de la nation, les conditions de sa réussite. Si parler de « réarmement de la Nation » et de retour de la « défense globale » peut laisser craindre à certains, au travers de son champ sémantique, une mise au pas de la société ou sa militarisation, il convient de les rassurer : face aux menaces et alors que leurs auteurs savent trop bien souffler sur les braises de nos divisions, il ne s'agit que de redécouvrir ce qui nous meut collectivement, de reprendre conscience de ce qui mérite d'être défendu et de réapprendre à le protéger dans toutes les dimensions des guerres hybrides d'aujourd'hui. Se reposer ou être libre Renouer avec la « défense globale », c'est protéger un projet qui unit et pour lequel les français sont prêts collectivement à s'engager, y compris, s'il le faut, en payant le prix du sang. Et si dans une société parfois trop hédoniste ou individualiste, la défense globale promettait aussi de conforter la cohésion sociale ? Le citoyen, bénéficiaire des politiques publiques, ne doit-il pas être aussi, dans ce nouveau cycle stratégique, le premier acteur de la politique de défense qui permet le déploiement de toutes les autres ? Car comme le disait Thucydide : « Citoyens, il faut choisir, se reposer ou être libre ». -
Armée de l'Air du Qatar
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de scorpion-rouge35 dans Afrique / Proche Orient
Gaza : le Qatar et la France, main dans la main Rafale, véhicules blindés, satellites... Paris et Doha négocient d'importantes commandes dans la défense mais la première visite d’État de l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim Al Thani en France, ne devrait pas faire l'objet de signatures de contrats de la part de Doha. Il y sera question essentiellement de la situation humanitaire catastrophique à Gaza anéantie par plus de quatre mois de guerre lancée par Israël et des otages détenus par le Hamas. . -
Arabie saoudite, le pays et son influence internationale
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Arabie saoudite, France Les dessous du ménage de printemps de Jean-Yves Le Drian à Al-Ula Le président de l'Agence française pour le développement d'Al-Ula (Afalula), Jean-Yves Le Drian. L'audit interne du fonctionnement de l'Agence française pour le développement d'Al-Ula se penche notamment sur les consultances de l'organe chargé d'accompagner les autorités saoudiennes pour promouvoir le site archéologique. Côté saoudien, une purge anti-corruption a commencé. [...] -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Je suppose qu'il doit falloir un vote du bundestag pour chaque tir -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Ukraine To Receive F-16s During Summer February 22, 2024 F-16 Credit: Tony Osborne/ Aviation Week Ukraine will begin receiving F-16 combat aircraft this summer, the Danish government has announced. Denmark, which jointly leads the multinational coalition to provide Western fighters along with the Netherlands and the U.S., has begun preparing the F-16s for handover, the Danish defense ministry... -
énergie Avenir du nucléaire civil en France et dans le monde ?
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de LBP dans Economie et défense
Les ENR n'ont aucune raison d'être en premier : si tu les compares à l'énergie nucléaire, dans les deux cas le coût est principalement l'amortissement des investissements (le combustible nucléaire ne compte que pour 5% du coût du nucléaire) le coût d'opération est moins cher pour le nucléaire car les installations sont moins dispersées mais surtout si tu prend en compte les coûts d'équilibrage du réseau l'avantage est nettement au nucléaire. Tout ce que font les EnR c'est de la production d'opportunité qui font baisser les prix temporairement (pas les coûts, les prix du fait de l'offre et de la demande) et ruine la rentabilité des EnR et du nucléaire. On arrête plutôt le nucléaire mais c'est idéologique c'est pas raisonnable. Tu as EDF qui est obligé de vendre l'électricité nucléaire qu'il produit à vil prix à ses concurrents et aussi obligé d'acheter l'électricité EnR quelque soit celui qui se met à en produire Après il faut se démerder pour équilibrer le réseau. -
[Ministère des Armées, MINARM]
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Economie et défense
Le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni, a estimé vendredi qu'un nouvel emprunt commun européen, à l'image du plan de relance post-Covid, pourrait être utile pour financer des priorités de l'UE comme les dépenses militaires dans le contexte de la guerre en Ukraine. L'expérience du plan de relance historique à 800 milliards d'euros a été « très positive », a-t-il expliqué. « Nous pouvons utiliser cette méthodologie pour différents objectifs communs et, parmi eux, la défense est absolument cruciale », a déclaré le commissaire, lors d'une réunion des ministres des Finances de l'Union européenne à Gand. https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/le-fil-info-les-principales-informations-de-ce-vendredi-23-fevrier-2024-2078218#utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=nl_lec_18h&utm_content=20240223&xtor=EPR-5020-[20240223] -
Le principe du prix des FMS est que ces contrats sont payés par les pays étrangers au même prix que les US plus une adaptation si la configuration est différente plus un petit pourcentage pour les peines et soins de l'administration US et tout cela rassure le pays étranger parce que les lots sont négociés à l'avance et on connait en général le prix auquel il sera vendu. Mais là on a un cas où les US vont payer plus cher...
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Si les types de F-35 avaient 80% de pièces communes comme c'était prévus, il serait plus facile de commuter d'un type à l'autre en cours de fabrication, mais ils n'ont que 20% de pièces communes.... Pour le Rafale non seulement il y a beaucoup plus de pièces communes mais la configuration définitive de l'avion n'a besoin d'être connu que 18 mois avant sa sortie de chaîne alors que le cycle est de 36 mois.
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Potential F-35 Cuts in 2025 Won’t Be Made up by FMS, May Drive Costs Higher Les réductions potentielles du F-35 en 2025 ne seront pas compensées par les ventes militaires à l'étranger et risquent d'entraîner une hausse des coûts Les rumeurs de réduction des achats de F-35 par le Pentagone dans sa demande de budget pour l'année fiscale 2025 ne seraient pas compensées par les récentes ventes militaires à l'étranger et risquent d'entraîner une hausse des prix, ont déclaré des sources du DOD et de l'industrie à Air & Space Forces Magazine. Le ministère de la défense a prévu d'acheter 83 F-35 en 2025 dans son dernier plan de défense pour les années à venir, mais l'armée de l'air prévoit maintenant de supprimer six F-35A et la marine huit F-35C, ont indiqué les sources. Si les réductions proposées sont adoptées, l'armée de l'air achèterait 42 F-35A, le corps des Marines 16 F-35B et la marine seulement 11 F-35C. Les sources ont toutefois précisé que ces chiffres provenaient de documents ayant fait l'objet d'une fuite et qu'il ne s'agissait peut-être pas du dernier mot sur ce que le Pentagone présentera dans sa proposition de budget pour 2025 le mois prochain. Reuters avait déjà fait état de ces réductions possibles. La réduction pour la marine serait difficile à compenser sur la chaîne de production de Lockheed Martin, car ces avions sont déjà en cours de fabrication et il n'y a pas de clients FMS pour cette variante vers lesquels l'avion pourrait être transféré. Et si les jets du modèle A de l'armée de l'air ont plus de points communs avec de nombreux clients FMS, il existe encore des différences entre les utilisateurs du modèle A, telles que les glissières de traînée, qui provoqueraient des changements sur la chaîne de montage et perturberaient l'efficacité. La réduction des achats "entraîne une tonne d'inefficacité dans l'ensemble du système de production", a déclaré une source industrielle. "Et cela crée également de l'incertitude chez les fournisseurs. Et ils peuvent refaire le prix" des pièces, des matériaux et des assemblages "si les chiffres ne sont pas les mêmes". C'est juste... beaucoup de turbulences et aucune de ces turbulences n'aide le prix, le calendrier ou quoi que ce soit d'autre". Pour le modèle C, il faudrait que le gouvernement mette fin, pour des raisons de commodité, à un certain nombre d'éléments à long délai de livraison déjà en cours de fabrication, a déclaré une source industrielle, ce qui entraînerait probablement une hausse des prix globaux. "J'aime considérer les créneaux de production comme des sièges d'avion", a-t-il déclaré. "Vous savez, une fois que vous l'avez raté et que l'avion a décollé, vous avez raté une occasion de mettre des avions dans la séquence. Lockheed Martin a conçu ses installations de production de F-35 de manière à ce que toutes les variantes passent par la même chaîne de montage, et un modèle A peut être suivi de deux C, puis d'un B, par exemple. L'entreprise a toujours rejeté l'idée de construire en grand nombre une seule variante à la fois, afin de maintenir une courbe d'apprentissage avec toutes les variantes et de préserver une certaine souplesse de fabrication. Bien qu'il soit possible d'intégrer certaines pièces à long délai de livraison du modèle C dans un autre lot sous contrat, en général, "un changement dans les quantités d'un lot aurait un impact sur le prix", a déclaré la source. Un fonctionnaire du Pentagone a reconnu que le fait de réduire les achats "maintenant, alors que nous sommes en pleine négociation" sur les lots 18 et 19 "envoie un mauvais signal de demande" aux fournisseurs, qui devront donc être prudents dans leurs offres de prix pour les matériaux et les composants, compte tenu de l'incertitude concernant les travaux à venir. Selon une source industrielle, 67 % des prix de Lockheed sont fixés par les fournisseurs. "Le retrait de ces avions constituerait un changement fondamental dans la structure de négociation du lot 18-19", a-t-il déclaré. Si la marine peut inscrire les F-35C supprimés sur sa liste de priorités non financées, l'armée de l'air pourrait se voir interdire par le ministère de la défense d'adopter cette approche pour ses F-35A, selon certaines sources. Il est erroné de penser que les avions non financés peuvent simplement être transférés aux clients FMS, a fait remarquer l'une d'entre elles. Même si les clients FMS peuvent vouloir leurs avions plus rapidement, "ces pays ... ont des profils d'achat très définis pour lesquels ils ont travaillé sur leurs budgets nationaux", a déclaré l'un d'entre eux. "Ils ont planifié leur trésorerie. Et même s'il est agréable d'avancer de quelques années ou d'un an pour obtenir un avion plus tôt, ce n'est peut-être pas ce qu'ils avaient prévu dans leur budget. Et la plupart des pays n'ont pas la souplesse budgétaire nécessaire pour décider de dépenser un milliard de dollars plus tôt que prévu", a-t-il ajouté. La plupart des clients ont également un profil de livraison adapté au retrait de leur équipement existant et au rythme auquel ils peuvent introduire les nouveaux avions, en fonction de la formation des pilotes et des responsables de la maintenance et de l'acquisition de nouveaux équipements au sol et d'armes. La République tchèque, la Corée du Sud et Israël ont récemment conclu un accord pour l'achat collectif de 60 nouveaux F-35 ou ont déclaré leur intention de le faire. Selon une source industrielle, il est devenu facile d'effectuer des coupes dans l'achat de F-35, car il s'agit du plus grand programme d'avions, avec des milliers d'unités prévues. "Les gens pensent qu'ils peuvent en réduire une partie et régler d'autres problèmes", a-t-il fait remarquer. "Ce n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Lockheed Martin stocke quelque 60 F-35, en attendant que la mise à niveau Tech Refresh-3 soit testée avant que les jets puissent être livrés au gouvernement. La vitesse à laquelle ces avions pourraient être absorbés une fois que le TR-3 aura été approuvé ne devrait pas être un facteur dans les réductions envisagées. Les réductions concerneraient le lot 19, dont la plupart des appareils ne seront pas livrés avant 2027. Une source au fait du calendrier du programme a déclaré que la question du TR-3 "est, espérons-le, depuis longtemps dans le rétroviseur" à ce moment-là. Le F-35 n'est pas le seul domaine dans lequel des coupes sont effectuées dans le budget 2025, selon les sources. "Il y a de quoi souffrir", a fait remarquer l'une d'entre elles.
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Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais je préfère un indicateur de ce genre qui examine tout, même si c'est imparfait plutôt qu'une approche qui n'examine que la dette. -
Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Mais rien ne t'empêche de lire toute l'étude pour te faire une idée, on peut télécharger un PDF. -
Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Moi j'ai la faiblesse de croire que tous les biais possibles sont pris en compte par McKinsey mieux que je ne saurais le faire moi même. D'ailleurs le Luxembourg ne figure pas dans le palmarès malgré sa richesse. -
Allemagne
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Oui mais là ton approche consiste à mettre en doute le travail de McKinsey qui n'a pourtant aucune raison de favoriser la France, qui a mobilisé 8 auteurs pour réaliser un rapport qui est seulement présenté dans l'article que j'ai mis en lien et dont l'executive summery fait 32 pages. Est ce que tu penses vraiment que tu es plus crédible qu'eux pour évaluer la valeur nette d'un pays? -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
Picdelamirand-oil a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Pour le GaN? C'est à la DGA qu'il faudrait poser la question, mais Trappier doit savoir. -
Un hybride à la sauce HAL qui marche presque et qui marchera demain.