Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Nicks

Members
  • Compteur de contenus

    616
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Nicks

  1. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    Je me permets d'avoir une interprétation différente au vu de l'histoire récente et des acteurs à la manoeuvre. Et le résultat sera bel et bien la fin des capacités autonomes de la France de concevoir un avion de combat, tout cela sans avoir une défense européenne indépendante, puisque ce n'est clairement pas le souhait d'une majorité de pays européens. Je souhaite bien évidemment que ce projet soit abandonné le plus rapidement possible.
  2. Nicks

    F-22

    Tiens en parlant de dogfight, je ne crois pas l'avoir vue ici celle-là. Ce sont deux Rafales ?
  3. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    A mon sens, ce projet d'avion est aussi politique que celui du F-35. Il s'agit de "forcer" une intégration de l'industrie aéronautique française au sein de l'Europe (aujourd'hui sous domination allemande), comme gage de bonne volonté, en espérant quelques gestes des allemands. On peut avoir une idée de leur humeur coopératrice en regardant comment ils ont renvoyé Macron à ses études sur le projet budgétaire. Ils ne lâcheront rien face à des politiques français dont le seul objectif est de "normaliser" la France, soit par dogmatisme néolibéral, soit par conviction européenne, soit les deux car elles vont la plupart du temps ensemble. C'est une opération de sacrifice au nom de l'intégration à l'Union. Moi j'appelle ça un suicide.
  4. On peut toujours apporter des nuances à tout constat ou analyse. Mais il faut quand même être assez culotté aujourd'hui pour affirmer que les politiques d'austérité qui sont tout de même très liées aux traités européens et surtout depuis celui de Maastricht, ont produit autre chose qu'une récession carabinée, là où elle a été très dure, et au mieux une stagnation, là où elle était moins cinglante, et des sacrifices totalement inutiles de la part des catégories de populations les moins aisées. Dire cela n'est pas prétendre qu'on peut dépenser tout l'argent qu'on veut sans jamais rendre de compte, mais simplement que la vision strictement comptable des politiques accroit les déséquilibres et n'est pas durable. La politique menée par le Portugal aujourd'hui n'est pas un exemple de politique hétérodoxe car en effet certaines mesures prises auparavant ont été gardées, notamment les incitations fiscales, restant par là-même dans le grand dumping intra-européen, mais en matière budgétaire, elle reste intéressante bien qu'assez timide, puisqu'elle va à rebours des préconisations serinées par les orthodoxes, sur la ligne allemande, et que cela fonctionne plutôt bien. Mais pour qui connaît les mécanismes assez simples des multiplicateurs budgétaires keynésiens, ce ne devrait pas être une surprise. Et puisqu'on est dans les nuances, il n'est pas question de dire que seule une politique économique tournée vers la demande peut apporter des solutions efficaces et durables. C'est aussi idiot que de faire l'inverse et de tout tourner vers l'offre. Et c'est pourtant ce dernier cas de figure qui a été appliqué et continue de l'être dans notre pays, entre autres. C'est bien pour cela que se réjouir d'une baisse très ponctuelle du taux d'endettement par rapport au PIB (qui ne veut d'ailleurs pas dire grand chose si l'on rapporte aux actifs nets d'un pays) , sur la seule base du chiffre, donc d'un critère comptable, alors qu'au même moment on continue de détruire des secteurs productifs ou de service nécessaire à une économie équilibrée, c'est un peu comme se réjouir que le régime moteur d'un avion est maintenu alors qu'il vient de perdre une aile...
  5. Pour se désendetter réellement, il faudrait surtout ne pas respecter les traités budgétaires européens. Le Portugal, qui le fait (un peu seulement, c'est dire), a chaussé les bottes de sept lieues : https://information.tv5monde.com/info/portugal-un-redressement-economique-et-social-qui-prend-bruxelles-contre-pied-190588 L'orthodoxie économique est une plaie de ce monde...
  6. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    C'est une plaisanterie ? De toute façon, pas de réponse car hors-sujet...
  7. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    Si le projet franco-allemand se fait, il y aura disparition du savoir faire français en matière d'avions de combat, c'est aussi simple que ça. L'Europe n'y gagnera rien parce qu'elle s'en fout, l'Allemagne elle retrouvera tranquillement des techniques qu'elle avait perdues et s'en servira pour elle-même et la France perdra un autre pan de son tissu industriel. La naïveté c'est gentil mais à un moment, il faut regarder les choses en face. L'unité c'est bien quand ça n'attache pas des boulets aux pieds. Aujourd'hui comme l'a dit un intervenant, l'UE c'est une union de mise en concurrence et un paradis pour la finance et les lobbies. En ce qui me concerne, je me fous d'appartenir à un ensemble fort si c'est pour subir les régressions sociales que l'on connaît en ce moment. L'exemple Airbus devrait tout de même échauder les bonnes volontés...
  8. Nicks

    Armée de l'air Russe

    J'ai réussi à me faire quelques 109 avec un IL2, mais c'était bien souvent au détriment de la mission initiale. Parce que bon, il encaisse le coucou, mais une collection de 30 mm dans la tronche, ça amoindrit quand même les qualités de vol, alors je préférais me défendre...
  9. Ce genre de délégation ? http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-des-milliers-de-faux-controles-de-stationnement-07-03-2018-7594962.php
  10. On sait tous que les batteries de missiles anti-missiles en Pologne et ailleurs en Europe de l'est sont là avant tout pour contrer les velléités de l'Iran hein, pas pour la Russie. Quelle idée saugrenue que de penser le contraire malgré tous les signes apparents qui le justifient. Mais certains diront que les apparences sont trompeuses...
  11. Nicks

    Armée de l'air Russe

    Je suppose que vous connaissez tous le jeu vidéo du même nom et ses déclinaisons, classiques de la simulation aérienne axée seconde guerre mondiale.
  12. Le résultat des élections italiennes a sans doute plus à voir avec le maintien coûte que coûte de l'orthodoxie économique labellisée par l'UE, par des forces politiques qui auraient du les combattre, et qui par conséquent payent le prix de ce reniement, qu'avec les manipulations russes.
  13. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    RGPP et 3% qui sont des données politiques, en aucun cas des invariants d'origine divine. Ce qu'un homme fait, un autre peut le défaire. Tout est une question de volonté politique. Depuis trois décennies on tente de faire croire aux citoyens que les politiques économiques obéissent à des fondamentaux scientifiques aussi solides que ceux de la physique, alors qu'ils reposent avant tout sur des mécanismes sociaux/ géopolitiques. On peut parfaitement déconstruire cette idéologie.
  14. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    Personne ne prétend être dans le secret des dieux. Mais il y a comme des tendances de fond et encore une fois des enjeux (géo)politiques. Sur cette base, je pense que si le projet se voit conforté, Dassault va pouvoir s'inquiéter et la capacité de la France à savoir et pouvoir fabriquer un avion de a à z sera un souvenir dans deux décennies, comme dans pas mal de domaines.
  15. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    Pas grand chose à rajouter. Le film ce n'est pas moi qui le fait, il passe depuis des années déjà. Pour forcer une intégration, mettre à genou les capacités d'un pays à être indépendant est une solution plutôt efficace...Dassault, après GIAT entre autres, ne survivra probablement pas au moins dans sa branche militaire à cette "coopération" qui s'annonce extrêmement politique.
  16. Nicks

    Avion de combat Franco Allemand

    Projet franco-allemand ? Mes soupçons se confirment et ce n'est guère surprenant...
  17. Le revenu universel peut être un piège extrêmement pervers qui reviendrait à allouer un minimum de survie mais à effacer toute autre forme de solidarité institutionnelle, comme les services publics par exemple. Même si je crois que la société et c'est malheureusement peu de le dire, n'est pas prête pour cela, je préfère la notion de salaire à vie de Bernard Friot. Pour le moment, il faudrait déjà faire en sorte de faire comprendre que la richesse est là mais que sa captation indécente nous mène à un avenir sombre si rien n'est fait pour équilibrer les choses. Mais c'est hors-sujet. Tout à fait. Le problème de la privatisation, outre que son efficacité en terme de service rendu est tout à fait discutable, c'est surtout que le service sera réduit à l'échelle du territoire. On peut parfaitement faire la part des choses entre l'amélioration du service et l'exigence de rentabilité, qui n'est par essence pas compatible avec un service public soucieux de l'aménagement cohérent du territoire...
  18. Il suffit d'avoir lu des bouquins d'anticipation comme Le meilleur des mondes ou 1984, regarder ce qui se passe aujourd'hui pour savoir dans quelle direction nous allons en ce moment. Mais surtout, ne levons pas la tête du guidon !
  19. Et si c'était tout bonnement possible et économiquement sain ? Les retraités font vivre des secteurs entiers désormais, ils sont disponibles pour le bénévolat et par ailleurs, il n'y a pas assez de travail du fait des hausses vertigineuses de la productivité et de l'émergence des BRICS entre autres. C'est la même logique que la diminution du temps de travail, inéluctable. Reste à savoir si on le fait de façon équitable et humaniste, en partageant les richesses ou simplement au profit de quelques-uns pendant qu'une immense majorité est sommée de faire des sacrifices et de survivre. Pour le reste, la "transformation" de la SNCF va précisément surtout bénéficier aux plus aisés, qui pourront continuer à bénéficier d'un transport ferroviaire de qualité, puisque rentable, alors que les autres, la clientèle captive, s'apercevra que le service public ne s'accommode pas de l'obligation de rentabilité, sans parler des habitants des territoires ruraux qui eux devront se faire au bus, au mieux, alors que c'est un moyen de transport plus dangereux, plus polluant, moins ponctuel, plus lent. En marche arrière toute !
  20. Ca ne peut pas aller réellement mieux avec une qualité d'emploi qui ne suit pas. La baisse du chômage est avant tout statistique. Autoriser plus de précarité sert à créer du mauvais emploi. Ca se voit dans les stats de pôle emploi, beaucoup moins dans le renforcement de l'économie. Si on ajoute à cela la destruction programmé des services publics et de tout ce qui apporte un salaire indirect, ce genre de "reprise" réussit uniquement à une minorité. Mais il paraît que certains croient encore en la théorie du ruissellement...
  21. Les fondamentaux ne sont pas bons si l'on s'inscrit dans le long terme depuis la crise de 2007. Il y a de courts moments d'accalmies durant lesquels l'économie remonte péniblement la pente à coups de milliers de milliards de création monétaire dont quelques uns parviennent aux acteurs concrets. Mais les flots de liquidités alimentent largement et surtout les bulles spéculatives, avec donc des effets laminaires sur l'économie mais très faibles si on fait le rapport entre la création d'emplois par exemple et les milliards déversés par les banques centrales. Les banques centrales finissent par en être conscientes et cherchent désespérément depuis des années à trouver le moyen d'échapper à la spirale infernale, mais en vain (et pour cause). Les junkies de l'argent gratuit ne peuvent supporter aucune frustration et se chient dessus dès qu'on fait mine de restreindre leur terrain de jeu. Or, comme on ne les a pas privés de leur pouvoir quand on le pouvait après 2007, ce sont eux qui font la pluie et le beau temps et peuvent une nouvelle fois précipiter une économie à peine fonctionnelle dans les abysses (pas forcément demain, mais la structure même de l'économie financiarisée est extrêmement fragile donc le risque est permanent tant qu'on a pas changé de système). Les fondamentaux donc, c'est que l'économie est en carton, repose sur du vide et qu'il faut des milliers de milliards pour qu'elle avance à genoux. Dès qu'il y a un risque que la respiration artificielle soit coupée, le malade fait des convulsions. Par ailleurs, les inégalités explosent partout dans le monde occidental, y compris en France bien que le mouvement y soit traditionnellement moins fort du fait d'un modèle social protecteur. Cela dit le gouvernement travaille plus que tout autre avant lui à le détruire, même si le précédent et celui d'avant avaient déjà oeuvré en ce sens. Ces inégalités fragilisent l'économie car elle fabriquent de la précarité donc de l'insolvabilité, elle-même aggravée par le sous-investissement public chronique relatif aux politiques d'austérité. Il n'y a rien là-dedans pour que l'économie soit stable et durable. La LPM s'inscrit donc dans cette tendance avec des faux-semblant un peu partout et une gestion à la petite semaine. On comble les trous trop béants qui menacent l'édifice à court-terme, la moindre des choses donc, et on passe la brosse à reluire en disant que ce sera beaucoup mieux à partir du moment où on est plus sûr d'être au pouvoir. Quant à la question de l'alternative budgétaire introuvable posée par HK, il suffit de changer de politique économique tout simplement. C'est possible bien évidemment, mais il faut lever la tête du guidon pour cela. Le Portugal , en étant pourtant très raisonnable et en restant peu éloigné des carcans orthodoxes européens, arrive pourtant à afficher des résultats pour le moins encourageants en s'en extrayant quelque-peu. Cela laisse augurer de perspectives très intéressantes si on osait briser quelques corsets idéologiques. Enfin, la LPM est prévue pour assurer un fonctionnement et des investissements nécessaires à des besoins. Or et je le répète, ces besoins sont issus de choix géo-stratégiques qui ne sont pas immuables et mériteraient d'être discutés et évalués, ce qui n'est pas fait à mon sens. Je crains donc que la situation ne s'améliore guère pour le personnel de nos armées dans les années qui viennent.
  22. La volatilité n'est pas un indicateur de sérénité économique et comme le casino n'a toujours pas été débranché, que les inégalités n'ont jamais été aussi élevées, que l'activité contrairement à ce qu'on raconte ici et là est plutôt atone, la croissance étant essentiellement porté par les services, notamment financiers, j'aurais tendance à penser que les fondamentaux économiques ne sont pas loin de la putréfaction. Il suffit donc de menacer seulement de relever les taux pour que l'édifice encaisse des secousses considérables. Je ne suis pas sûr que ce soit un signe positif, mais on peut choisir de regarder ailleurs bien sûr...
  23. L'optimisme au vu des indicateurs économiques ressemble soit à une connaissance partielle de la macro-économie soit à de la naïveté. Il suffit de regarder ce qui se passe à la bourse en ce moment et qui n'étonne que ceux qui sont payés pour l'être...Quand à la LPM, elle ressemble à ce gouvernement et à celui à qui il a succédé, un témoignage d'exécutants, dont la préoccupation n'est pas l'indépendance du pays. Aucune réflexion sur la stratégie n'a été menée. On corrige simplement ce que les OPEX ont montré, à savoir qu'on en avait pas les moyens, mais on ne s'interroge pas sur les objectifs, leur pertinence et leur réalisation. Par ailleurs, prévoir de vraies augmentations de budget pour l'après-quinquennat, c'est faire plaisir aux naïfs, surtout quand les rois du court-terme, par idéologie, voudraient se faire passer pour les champions de la prospective.
  24. Ah, le choix du vocabulaire...Si on disait coups de masse et restauration officielle d'une aristocratie , comme c'est le cas, ça éveillerait peut-être autre chose que la léthargie chez nos concitoyens (ou pas).
  25. Au passage, il n'y a plus un seul pays occidental ou le travail à temps plein est assuré pour peu ou prou l'ensemble de la population active. Le précariat et le temps partiel, organisés de façon plus ou moins inégalitaire, compensent la hausse de la productivité et la course à la compétitivité (enfin aux dividendes bien souvent). L'avenir est donc à un abaissement du temps de travail. Les néolibéraux le font au bénéfice des plus riches, en précarisant donc, mais ça n'a rien d'une fatalité. La demande des syndicats allemands va précisément dans le sens inverse de la régression sociale en cours, mais en revanche dans le sens de la tendance économique, contrairement à ce que l'orthodoxie crasse nous rabâche à longueur de temps. Nul doute que cet exemple ne sera pas repris chez nous pour célébrer le modèle allemand, qui ne vaut que quand il précarise ou appauvrit...
×
×
  • Créer...