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Tout ce qui a été posté par Nicks
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Personne ne prétend être dans le secret des dieux. Mais il y a comme des tendances de fond et encore une fois des enjeux (géo)politiques. Sur cette base, je pense que si le projet se voit conforté, Dassault va pouvoir s'inquiéter et la capacité de la France à savoir et pouvoir fabriquer un avion de a à z sera un souvenir dans deux décennies, comme dans pas mal de domaines.
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Pas grand chose à rajouter. Le film ce n'est pas moi qui le fait, il passe depuis des années déjà. Pour forcer une intégration, mettre à genou les capacités d'un pays à être indépendant est une solution plutôt efficace...Dassault, après GIAT entre autres, ne survivra probablement pas au moins dans sa branche militaire à cette "coopération" qui s'annonce extrêmement politique.
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Projet franco-allemand ? Mes soupçons se confirment et ce n'est guère surprenant...
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Des trains grande vitesse : utile pour un pays ?
Nicks a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Economie et défense
Le revenu universel peut être un piège extrêmement pervers qui reviendrait à allouer un minimum de survie mais à effacer toute autre forme de solidarité institutionnelle, comme les services publics par exemple. Même si je crois que la société et c'est malheureusement peu de le dire, n'est pas prête pour cela, je préfère la notion de salaire à vie de Bernard Friot. Pour le moment, il faudrait déjà faire en sorte de faire comprendre que la richesse est là mais que sa captation indécente nous mène à un avenir sombre si rien n'est fait pour équilibrer les choses. Mais c'est hors-sujet. Tout à fait. Le problème de la privatisation, outre que son efficacité en terme de service rendu est tout à fait discutable, c'est surtout que le service sera réduit à l'échelle du territoire. On peut parfaitement faire la part des choses entre l'amélioration du service et l'exigence de rentabilité, qui n'est par essence pas compatible avec un service public soucieux de l'aménagement cohérent du territoire... -
Il suffit d'avoir lu des bouquins d'anticipation comme Le meilleur des mondes ou 1984, regarder ce qui se passe aujourd'hui pour savoir dans quelle direction nous allons en ce moment. Mais surtout, ne levons pas la tête du guidon !
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Des trains grande vitesse : utile pour un pays ?
Nicks a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Economie et défense
Et si c'était tout bonnement possible et économiquement sain ? Les retraités font vivre des secteurs entiers désormais, ils sont disponibles pour le bénévolat et par ailleurs, il n'y a pas assez de travail du fait des hausses vertigineuses de la productivité et de l'émergence des BRICS entre autres. C'est la même logique que la diminution du temps de travail, inéluctable. Reste à savoir si on le fait de façon équitable et humaniste, en partageant les richesses ou simplement au profit de quelques-uns pendant qu'une immense majorité est sommée de faire des sacrifices et de survivre. Pour le reste, la "transformation" de la SNCF va précisément surtout bénéficier aux plus aisés, qui pourront continuer à bénéficier d'un transport ferroviaire de qualité, puisque rentable, alors que les autres, la clientèle captive, s'apercevra que le service public ne s'accommode pas de l'obligation de rentabilité, sans parler des habitants des territoires ruraux qui eux devront se faire au bus, au mieux, alors que c'est un moyen de transport plus dangereux, plus polluant, moins ponctuel, plus lent. En marche arrière toute ! -
Ca ne peut pas aller réellement mieux avec une qualité d'emploi qui ne suit pas. La baisse du chômage est avant tout statistique. Autoriser plus de précarité sert à créer du mauvais emploi. Ca se voit dans les stats de pôle emploi, beaucoup moins dans le renforcement de l'économie. Si on ajoute à cela la destruction programmé des services publics et de tout ce qui apporte un salaire indirect, ce genre de "reprise" réussit uniquement à une minorité. Mais il paraît que certains croient encore en la théorie du ruissellement...
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Les fondamentaux ne sont pas bons si l'on s'inscrit dans le long terme depuis la crise de 2007. Il y a de courts moments d'accalmies durant lesquels l'économie remonte péniblement la pente à coups de milliers de milliards de création monétaire dont quelques uns parviennent aux acteurs concrets. Mais les flots de liquidités alimentent largement et surtout les bulles spéculatives, avec donc des effets laminaires sur l'économie mais très faibles si on fait le rapport entre la création d'emplois par exemple et les milliards déversés par les banques centrales. Les banques centrales finissent par en être conscientes et cherchent désespérément depuis des années à trouver le moyen d'échapper à la spirale infernale, mais en vain (et pour cause). Les junkies de l'argent gratuit ne peuvent supporter aucune frustration et se chient dessus dès qu'on fait mine de restreindre leur terrain de jeu. Or, comme on ne les a pas privés de leur pouvoir quand on le pouvait après 2007, ce sont eux qui font la pluie et le beau temps et peuvent une nouvelle fois précipiter une économie à peine fonctionnelle dans les abysses (pas forcément demain, mais la structure même de l'économie financiarisée est extrêmement fragile donc le risque est permanent tant qu'on a pas changé de système). Les fondamentaux donc, c'est que l'économie est en carton, repose sur du vide et qu'il faut des milliers de milliards pour qu'elle avance à genoux. Dès qu'il y a un risque que la respiration artificielle soit coupée, le malade fait des convulsions. Par ailleurs, les inégalités explosent partout dans le monde occidental, y compris en France bien que le mouvement y soit traditionnellement moins fort du fait d'un modèle social protecteur. Cela dit le gouvernement travaille plus que tout autre avant lui à le détruire, même si le précédent et celui d'avant avaient déjà oeuvré en ce sens. Ces inégalités fragilisent l'économie car elle fabriquent de la précarité donc de l'insolvabilité, elle-même aggravée par le sous-investissement public chronique relatif aux politiques d'austérité. Il n'y a rien là-dedans pour que l'économie soit stable et durable. La LPM s'inscrit donc dans cette tendance avec des faux-semblant un peu partout et une gestion à la petite semaine. On comble les trous trop béants qui menacent l'édifice à court-terme, la moindre des choses donc, et on passe la brosse à reluire en disant que ce sera beaucoup mieux à partir du moment où on est plus sûr d'être au pouvoir. Quant à la question de l'alternative budgétaire introuvable posée par HK, il suffit de changer de politique économique tout simplement. C'est possible bien évidemment, mais il faut lever la tête du guidon pour cela. Le Portugal , en étant pourtant très raisonnable et en restant peu éloigné des carcans orthodoxes européens, arrive pourtant à afficher des résultats pour le moins encourageants en s'en extrayant quelque-peu. Cela laisse augurer de perspectives très intéressantes si on osait briser quelques corsets idéologiques. Enfin, la LPM est prévue pour assurer un fonctionnement et des investissements nécessaires à des besoins. Or et je le répète, ces besoins sont issus de choix géo-stratégiques qui ne sont pas immuables et mériteraient d'être discutés et évalués, ce qui n'est pas fait à mon sens. Je crains donc que la situation ne s'améliore guère pour le personnel de nos armées dans les années qui viennent.
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La volatilité n'est pas un indicateur de sérénité économique et comme le casino n'a toujours pas été débranché, que les inégalités n'ont jamais été aussi élevées, que l'activité contrairement à ce qu'on raconte ici et là est plutôt atone, la croissance étant essentiellement porté par les services, notamment financiers, j'aurais tendance à penser que les fondamentaux économiques ne sont pas loin de la putréfaction. Il suffit donc de menacer seulement de relever les taux pour que l'édifice encaisse des secousses considérables. Je ne suis pas sûr que ce soit un signe positif, mais on peut choisir de regarder ailleurs bien sûr...
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L'optimisme au vu des indicateurs économiques ressemble soit à une connaissance partielle de la macro-économie soit à de la naïveté. Il suffit de regarder ce qui se passe à la bourse en ce moment et qui n'étonne que ceux qui sont payés pour l'être...Quand à la LPM, elle ressemble à ce gouvernement et à celui à qui il a succédé, un témoignage d'exécutants, dont la préoccupation n'est pas l'indépendance du pays. Aucune réflexion sur la stratégie n'a été menée. On corrige simplement ce que les OPEX ont montré, à savoir qu'on en avait pas les moyens, mais on ne s'interroge pas sur les objectifs, leur pertinence et leur réalisation. Par ailleurs, prévoir de vraies augmentations de budget pour l'après-quinquennat, c'est faire plaisir aux naïfs, surtout quand les rois du court-terme, par idéologie, voudraient se faire passer pour les champions de la prospective.
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Ah, le choix du vocabulaire...Si on disait coups de masse et restauration officielle d'une aristocratie , comme c'est le cas, ça éveillerait peut-être autre chose que la léthargie chez nos concitoyens (ou pas).
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Allemagne
Nicks a répondu à un(e) sujet de Wallaby dans Politique etrangère / Relations internationales
Au passage, il n'y a plus un seul pays occidental ou le travail à temps plein est assuré pour peu ou prou l'ensemble de la population active. Le précariat et le temps partiel, organisés de façon plus ou moins inégalitaire, compensent la hausse de la productivité et la course à la compétitivité (enfin aux dividendes bien souvent). L'avenir est donc à un abaissement du temps de travail. Les néolibéraux le font au bénéfice des plus riches, en précarisant donc, mais ça n'a rien d'une fatalité. La demande des syndicats allemands va précisément dans le sens inverse de la régression sociale en cours, mais en revanche dans le sens de la tendance économique, contrairement à ce que l'orthodoxie crasse nous rabâche à longueur de temps. Nul doute que cet exemple ne sera pas repris chez nous pour célébrer le modèle allemand, qui ne vaut que quand il précarise ou appauvrit... -
Qui sait, sans les critères de Maastricht...Et il me semble quand même qu'Aérospatiale avait un léger savoir faire dans le domaine des hélicos. En tout cas, j'eus largement préféré qu'on se lance dans des coopérations plutôt que de fusionner nos fleurons dans des entités tentaculaires qui diluent le savoir-faire et la souveraineté, pour un résultat qui n'est pas toujours à la hauteur.
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Crise financière mondiale [info only]
Nicks a répondu à un(e) sujet de debonneguerre dans Economie et défense
Pas besoin d'être communiste pour aspirer à un meilleur partage des richesses. Certes l'humanisme le commande, mais il suffit d'avoir un peu de bon sens économique pour savoir que ce genre de déséquilibre n'est pas tenable. Malheureusement, la sagesse n'est pas une caractéristique première de l'humanité et encore moins de ceux qui ont le pouvoir (mais ceux qui le leur donnent ou leur laissent ne sont souvent pas en reste). Nous sommes en effet au seuil d'une nouvelle déflagration financière, qui ne sera qu'une secousse supplémentaire de la crise que connaît le monde depuis 2007 et qui n'a pas été résolue, faute de s'attaquer aux causes principales. Le souci, c'est que cette fois-ci, les Etats ne pourront pas renflouer la finance et que l'austérité ne peut-être poussée plus loin sans d'une part fragiliser encore davantage l'économie, d'autre part sans menacer la démocratie plus encore qu'elle ne l'est aujourd'hui. Une sortie par le haut est possible, mais la probabilité est très étroite... -
Guerre civile en Syrie
Nicks a répondu à un(e) sujet de maminowski dans Politique etrangère / Relations internationales
En effet, cela s'appelle de la collaboration avec l'ennemi et cela doit être jugé comme tel. -
[BREXIT]
Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
C'est simplement faux sur le long terme. Les accidents de crise ne démentent pas la tendance lourde. Sur l'euro, j'ai bien précisé que n'y étant pas, cela donnait mécaniquement plus de marges aux pays cités. Enfin, un referendum est une modalité de consultation des citoyens qui ne préjuge pas de l'application du projet de politique, économique en l'occurrence. Faut-il rappeler le précédent de 2005 en France et tous les contournements divers et variés ? Pour finir, je ne vois absolument pas pourquoi on pourrait conclure de mes propos que les britanniques ne sont pas légitimes, simplement parce qu'ils n'ont pas la même conception de la communauté politique. J'en parlais à propos de la cohésion intérieure... -
Il est quand même assez facile de comprendre que le smic est un verrou, et pas pour la hausse des salaires, mais bien le contraire. Là où il n'y a pas de salaires minimum, les bas revenus pullulent, au moins dans les secteurs où les organisations de défenses des salariés ne peuvent pas s'implanter, dans les services notamment (Cf Allemagne) Qu'on aide les PME à se financer, à avoir des marges de négociations avec les donneurs d'ordre qui les étouffent, à ne pas supporter quasi-seules l'impôt sur les sociétés que contournent les multi-nationales ok, qu'on appauvrisse les plus pauvres, quitte à leur faire la charité ensuite, je ne vois pas trop l'intérêt financier, et économiquement, c'est très contre-productif à moyen terme. Le seul intérêt, c'est de pouvoir annoncer une baisse du chômage qui ne sera que statistique et pas économique.
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[BREXIT]
Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Précisément, c'est l'appartenance à l'euro et Maastricht qui scelle l'impossibilité de déroger à une certaine vision de politique économique. Les cas polonais et hongrois ne rentrent donc pas dans le champ que je décrivais. Ensuite, il faut se souvenir de la crise du début des années 2000 et précisément du choc qu'a subi l'Allemagne à ce moment. C'est donc déjà une conséquences des politiques néolibérales qui dans ce cas, comme en 2007 également, ne laissent d'autres choix que de passer outre temporairement le cadenas budgétaire, sauf à aller sonder les abysses. Encore faut-il ensuite que la planche à billets serve autre chose que la finance, ce qui n'a pas été le cas. Les "performances" de croissance ont été réalisées essentiellement par le dumping salarial et/ou fiscal, surtout en Grande-Bretagne (services et finance, bulles, inégalités, industrie sinistrée), renforcée par la spécificité du tissu industriel dans le cas de l'Allemagne. Mais ça n'a été possible précisément que parce que les autres ne l'ont pas fait à ce moment là et c'est un des facteurs qui ont ensuite abouti à la crise de la monnaie européenne, du fait des trop grands déséquilibres des balances commerciales. Par la suite l'austérité a bel et bien montré qu'elle était toxique. Je ne reviens pas sur les multiplicateurs budgétaires, basique pourtant ignoré par les orthodoxes, avec les résultat que l'on sait. On tourne en rond et les traités européens expliquent grandement pourquoi. Enfin, je sais que la laïcité à la française est une particularité et c'est sans doute ce à quoi je tiens le plus dans notre pays, avec également cette conception universaliste de la politique, qui fait que la communauté se définit essentiellement hors ethnie et religion, sur le projet politique. C'est le ciment de sa cohésion. Les anglo-saxons ne pratiquent pas de la même façon et je pense que le problème irlandais découle en partie de cette différence de conception. -
Ca veut dire que c'est un travail préliminaire avant de supprimer le salaire minimum. Ne pas l'indexer, c'est de toute façon le diminuer, mécaniquement. Le pivot de la réflexion sur le sujet de la compétitivité des entreprises, c'est le degré d'intervention sur le cadre économique. Soit on s'adapte à ce qu'il est aujourd'hui et l'aboutissement, c'est un salariat privé de droit et de salaire décent, par simple dynamique concurrentielle, soit on juge que la volatilité issue de la dérégulation financière et la course au dumping qu'elle a contribué à engendrer est intenable, ne serait-ce qu'à moyen terme, et on tente de redéfinir le cadre. Mais ne considérer les solutions que par le prisme de la flexibilité ou du "coût" du travail, c'est se priver de solution durable et renoncer au progrès social, dans une logique assez darwiniste de la société. On peut certes adhérer à cette vision, mais au moins, il faut l'assumer.
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Le problème c'est que permettre de passer outre le smic aura une conséquence directe certaine, cela fera baisser le salaire moyen. C'est simplement une déflation salariale à l'Allemande, 20 ans après, dans un contexte encore assez déprimé, donc une mesure pro-cyclique, idéologique. Le problème des entreprises c'est avant tout d'avoir un carnet de commande et une visibilité. Là on leur permet juste de s'adapter à la course au dumping, qui est un suicide économique à moyen terme par épuisement de la demande (le crédit à outrance, on sait ce que ça donne, surtout quand c'est récupéré par la finance dérégulée : des bulles et des crises). Le seul effet qui peut être escompté et je pense que c'est celui qui est envisagé, c'est le transfert statistique des chômeurs vers le salariat pauvre, à l'image de ce qui se passe dans tous les pays qui ont adopté ces politiques.
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USA - Criailleries 2 - Rumeurs, controverses, polémiques
Nicks a répondu à un(e) sujet de rogue0 dans Politique etrangère / Relations internationales
Pas besoin d'aller dans le particularisme. Le protestantisme s'est toujours bien accommodé avec l'enrichissement personnel. De son côté le catholicisme lui s'est fort bien marié avec l'hypocrisie (je professe un certain égalitarisme mais je ne m'oublie pas quand j'appartiens aux sphères supérieures). Mais malgré tout sur le plan culturel, il y des similitudes géographiques entre les aires d'extension du libéralisme et du protestantisme. -
[BREXIT]
Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Je parlais de politique économique bien évidemment. A part le Portugal à la marge, mais avec un succès qui laisse augurer de belles possibilités, je ne vois pas trop d'exemple de politiques hétérodoxes qui seraient menées en ce moment. Et ce n'est pas une question de rapport de force politique actuel dans les différents pays européens, puisqu'à la fin des années 90 il y a eu une période où 13 pays sur 15 avait des gouvernements de "gauche" et que cela n'a rien changé. Pour cause, puisque les traités définissent les orientations économiques. Cela dit le Brexit ne s'est pas réellement joué sur ces questions, qui pour le coup épousent assez bien les conceptions libérales anglo-saxonnes. On en revient au mensonge qu'ont porté les formations pro-brexit à des fins de politiques intérieures... Par ailleurs, quand je parle de communauté politique, j'exclue pour ma part des conceptions ethniques ou religieuses qui pourraient en être exclusives. En effet, à ce moment là, cela débouche quasi systématiquement sur des violences sans issue. La situation irlandaise était un peu plus complexe et malgré tout témoignait des dysfonctionnement des systèmes politiques non universalistes et inégalitaires. Ceux-ci précisément finissent par focaliser l'opposition sur des critères d'appartenances que j'appellerai pour ma part extra-politiques. -
[BREXIT]
Nicks a répondu à un(e) sujet de Gibbs le Cajun dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela n'enlève rien au fait qu'une communauté politique qui s'estime comme telle, doit pouvoir décider réellement des politiques qu'elle veut mener. Celles-ci seront bien entendu contraintes par des contingences extérieures mais il n'en demeure pas moins qu'une diversité d'options sera possible. Ce n'est plus le cas au sein de l'Union sauf à la marge et à risquer l'ire de l'orthodoxie. Le principal problème du Brexit, ce n'est pas le Brexit en lui-même, c'est qu'il a été porté par opportunisme électoral en majorité et non sur un véritable projet réfléchi, que sa victoire s'est appuyée sur le mensonge (et ça aurait été le cas si l'autre camp l'avait remporté aussi) et que cela nuit forcément à sa mise en oeuvre et à la démocratie en général. -
La Corse
Nicks a répondu à un(e) sujet de georgio dans Politique etrangère / Relations internationales
L'opportunisme ne m'apparait pas être un véritable facteur de nouveauté surtout quand on applique une politique vieille de plus de trente ans et qu'on s'aperçoit en tant que député, pour les quelques ceux qui avaient vraiment cru au renouveau, qu'il n'y a rien à dire ou faire qui ne soit autre chose que de valider les volontés du patron. On peut cesser là en effet, puisqu'il n'y a rien à dire de plus. -
La Corse
Nicks a répondu à un(e) sujet de georgio dans Politique etrangère / Relations internationales
Il ne faut pas oublier, encore une fois, le poids de l'abstention, considérable. Comme en 2017 à l'échelle nationale, mais avec les spécificités corses, on assiste ici à un vote par défaut qui sanctionne avant tout des formations politiques sclérosées qui ont occupé l'espace depuis des décennies. En Marche, dont on sait bien qu'il n'a de renouvellement que ce que les naïfs veulent bien y voir, n'a pas fait illusion. Il manquait une véritable liste FI puisque les communistes ont encore une fois décidé de jouer les usurpateurs avec la calotte électorale prévue à la clé. Cela profite donc à des identitaires bien dans l'air du temps, qui peuvent incarner pour un petit quart de la population, une solution neuve qui ne devrait a priori engendrer que des problèmes à moyen terme, puisque le gouvernement se fout à peu près totalement de l'aménagement du territoire et des régions périphériques et qu'il n'y aura donc aucun projet de réponse en face.