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TarpTent

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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. (Moi je m’en fous, chacun pense ce qu’il veut), mais : Asselineau : « Il entre à l'Inspection des finances en 1985 puis mène une carrière de haut fonctionnaire qui le conduit à exercer dans différents cabinets ministériels sous les gouvernements de droite des années 1990 et occupe, entre 2004 et 2006, le poste de délégué général à l'intelligence économique au ministère de l'Économie et des Finances. » Il est inspecteur général des finances depuis 2001. Il y en avait 41 en France en 2007. « La mission principale [de l’Inspection Générale de Finances] est de contribuer à une gestion rigoureuse et efficace des finances publiques et depuis 2006 à la modernisation de l’administration. » Si un pedigree pareil ne comprend pas ce que signifie l’Euro, son impact, ni l’impact économique d’un frexit, je me demande bien qui en est capable, d’autant plus que c’est quand même ce corps d’état principalement qui serait chargé de l’évaluer vraiment, avec quelques autres. Après, j’entends bien qu’il y a des chercheurs qui sont plus fous que géniaux, des professeurs plus perchés que leurs élèves et des ingénieurs incapables d’écrire une procédure. Certes. Asselineau n’est pas écouté parce que son idée n’est pas populaire, que le bonhomme n’est pas un tribun-né au charisme débordant, et qu’il est ringardisé dans les médias (pour tout cela et aussi parce que cela sied aux principaux partis politiques dominants). Après, chacun juge le bonhomme et ses idées en fonction de ses convictions d’abord, puis avec l’intelligence dont il dispose en propre. Ceci étant dit, le principe d’une élection étant de donner justement au citoyen le pouvoir de juger les candidats et leurs Programmes respectifs... dans l’idéal, parce que des électeurs peuvent se ficher royalement dudit Programme où celui-ci tenir sur un timbre-poste..., il va de soit que tous les citoyens jugent a l’aune de leur intelligence (ou de leur ignorance crasse, ou de leur bêtise, ou de leur ultra-QI qui leur fait penser comme des truffes, ou à l’inverse comme des lumières et peu importe la couleur de celle-ci, ou comme des veaux, voire comme des gens intelligents qui ont enfin, eux, compris quelque chose... finalement, tout ça ne dépendant que du fait qu’ils pensent comme le citoyen d’à côté qui les juge de même, en fait...) Dans tous les cas, du point de vue de l’autre, dès lors qu’il n’est pas d’accord avec le 1er, ce n’est pas brillant.
  2. TarpTent

    L'Inde

    Ne soyons pas inutilement médisant, le cri-cri aussi est considéré comme un bimoteur. C’est une classification bien pratique, rien de plus. ^^ Pauvre oiseau, quand même (le piaf, pas le tas de tôle. Et une fois de plus, le Jaguar perd encore des pièces en vol).
  3. Je lis beaucoup de choses sur cette page depuis pas mal de temps, et à chaque fois j’ai le sentiment que l’on perd de vue certains point particuliers. J’ai déjà dit quels étaient les intérêts des USA, d’Israël et de l’AS pour « attaquer » l’Iran, je n’y reviendrai pas ici. Par contre, pour compléter ce point, il est évident que le but d’une « entrée en guerre » avec l’Iran (je reviendrai sur sa forme ensuite) n’aurait pas pour objectif de « gagner », mais simplement de créer un bordel monstre et très durable en Iran. => la guerre économique actuelle, puisque c’en est une ? Le but est d’étrangler l’Iran pour que le pays n’ait certes plus les moyens de soutenir un effort militaire, et encore moins de redresser sa situation économique, et ultimement pour pousser le peuple à faire tomber le régime. Mais l’étranglement en soi est déjà très bien (du point de vue des objectifs de la coalition) => des attaques aériennes ciblées sur l’Iran ? (Par l’AS, Israël et les USA, chacun ciblant des points d’intérêt personnels) : en détruisant des capacités, le but n’est pas simplement de limiter les possibilités de défense ou de riposte mais d’aggraver encore la situation économique. Aucun raison par exemple qu’Israël n’applique pas la même méthode que celle qu’il pratique au quotidien avec les Palestiniens, s’il en a la possibilité. => créer une guerre civile en poussant d'éventuelles minorités à se soulever et prendre les armes, façon guérilla ? S’ils le peuvent, ils ne s’en priveront pas. Là encore, l’essentiel est que le bordel soit durable. Pourquoi cela ? - Parce que Israël ne veut plus être menacé : il doit donc détruire les sites d’enrichissement, mais aussi et surtout casser le lien entre l’Iran et le Hezbollah d’une part, et le Hamas d’autre part. Si ces 2 derniers ne reçoivent plus de soutien militaire, ils auront moins de capacités à faire face à une éventuelle intervention musclée de la part d’Israël (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : le Hezbollah d’aujourd’hui, même si le soutien iranien vient à cesser, a d’ores et déjà largement les capacités de donner beaucoup de fil à retordre aux israéliens, voir même à les mettre en échec. Ce ne serait pas la 1ère fois). Dans la durée, Hezbollah comme Hamas se retrouveront forcément affaiblis, ce qui changera significativement le rapport de force. - Parce que l’AS ne veut plus que l’Iran chiite s’oppose idéologiquement au wahhabisme, et pas uniquement à l’échelle régionale, et qu’il cesse de contrecarrer ses plans aussi bien en Syrie qu’au Yémen et au Liban (entre autres). Un Iran en guerre civile ou avec un changement de régime empêcherait nécessairement la voix des Mollah de porter, et le Guide Suprême se retrouverait à parler au milieu du bruit des combats contre lui. Plus la guerre civile durera, plus l’AS sera en position de force. - Parce que les USA tiennent absolument à finir de mettre en coupe réglée le Moyen-Orient, et que si la Syrie leur a résisté notamment du fait du soutien russe, il n’en serait pas de même avec l’Iran, très isolé finalement. Cette main-mise pour sécuriser les ressources énergétiques passe par un affaiblissement significatif des capacités de production de l’Iran - ce qui a pour effet d’augmenter le prix du baril, ce qui arrange aussi bien l’AS que les USA (et la Russie, mais c’est un dommage collatéral, vu des États-Unis) - mais aussi possiblement par le passage sous pavillon américain de certaines compagnies iraniennes. Les champs gaziers partagés avec le Qatar sont selon moi une cible évidente et trèèès tentante. Dans tous les cas et pour tous ces objectifs, il est évident qu’à aucun moment des ressources « sur le terrain » ne sont nécessaires, hors commandos. Le vrai problème de ce plan génial, c’est que toute intervention de l’un des protagonistes génèrera des représailles, et c’est contre celles-ci qu’ils se demandent tous comment s’en préserver. La réponse est simple : ils ne peuvent pas. Même avec des troupes au sol, même avec une protection constante sur mer du détroit d’Ormuz, même avec l’intervention de Casques Bleus dans certaines parties du Moyen-Orient, ils ne pourront pas empêcher les sabotages des navires comme des oléoducs ou des sites de production, ni des commandos chiites d'attaquer les assets AS, en venant du Yémen ou d’ailleurs, impactant la production mondiale de pétrole. Et l’on ne parle pas ici de troubles sur une petite année, mais bien de véritables opérations de guérilla qui dureront pendant 20 ans. Pour Israël ceci dit, ça ne devrait fondamentalement pas changer grand chose quant à ses amicales relations par roquettes interposées avec le Hamas, si ce n’est la question de la crise énergétique mondiale, évidemment. A moins bien sûr que le Miracle advienne : le régime iranien tombe, les iraniens reconnaissants envers les USA qui les auront étranglé pendant 40 ans et privé le pays du moindre moyen de se defendre décident de voter pour une marionnette américaine, et tout d’un coup tout le monde s’aime et se fait des bisous. Bolton, Pompéo et MBS semblent croire aux miracles. C’est bien. La meilleure carte américaine, s’ils avaient su en faire bon usage, était la population Kurde (je rejoins ZX en cela). Véritable cheval de Troie en Syrie, en Turquie, en Irak et en Iran, elle a le potentiel pour déstabiliser n’importe lequel de ces États, pour peu qu’on lui en donne les moyens. En Irak et en Syrie, on a bien vu ce qu’ils étaient capables de faire, mais aussi de perdre dès lors que le soutien politique cessait. En attendant, ils sont toujours en place dans ces 2 pays, sont structurés politiquement et les régions sous leur gouverne ne sont plus contestées dans leur globalité, même s’il reste quelques bisbilles à la marge (le cas de Kirkouk par exemple est très représentatif). C’est une épée de Damoclès au-dessus de la Turquie, ce qui géopolitiquement est toujours intéressant sinon à manier, du moins à maîtriser (les populations kurdes en Turquie continuent de parler du Kurdistan du Nord, là où les kurdes en Irak font partie du Kurdistan du Sud... et ceux d’Iran du Kurdistan iranien), et c’est aussi potentiellement un élément fort contre le régime des Mollahs, les kurdes n’y étant pas spécialement bien traités.. 2 cartes ici pour comprendre un peu mieux ce point de vue : (La carte date de 1998, donc le « kurdistan irakien » n’a plus la même couverture, mais les autres informations demeurent parlantes) Faire se soulever le Kurdistan iranien, c’est priver directement l’Iran de Kermandshah et donc de l’une de ses principales raffineries, ainsi que des champs de pétrole autour d’Azar. Cela ne suffirait pas à faire tomber le régime, mais ça le déstabiliserait suffisamment pour qu’avec les sanctions économiques, il ne puisse pas s’en relever. Certes, ça ne se ferait pas en un jour. (Et la CIA semble quand même avoir pas mal perdu la main sur ces techniques, elle qui avait une véritable expertise en la matière il fut quelque temps) Toujours aussi cyniquement et sur un autre front, les USA finiront par comprendre qu’ils ont intérêt à faire la paix avec les talibans et même à les soutenir, contre le développement par ceux-ci d’exactions aux frontières iraniennes, ce qui continuerait d’affaiblir le régime iranien, sans que dans les 2 cas l’Iran puisse réellement répliquer en s’en prenant fortement à la production pétrolière de l’AS ou à la circulation dans le Détroit d’Ormuz. (Il y aura bien quelques attentats de-ci de-là, mais on est bien d’accord qu’en géopolitique, tout le monde s’en fiche. Ce sont juste de petits soubresauts) Bref, les USA se sont coincés d’eux-mêmes là-bas, et d’une façon tellement naïve et court-termiste que j’ai du mal à ne pas nommer Trump et ses conseillers du nom de ce met délicat que le groin d’un cochon révèle en sous-bois.
  4. Oulà... Bon, pour les échanges d’amabilité les plus récents entre la Corée du Nord et les USA, il faut se rappeler que ce charmant pays d’Asie a menacé à plusieurs reprises d’aller balancer quelques têtes nucléaires sur Guam et sur le territoire américain lui-même. Ce a quoi les américains ont bien aimablement répondu qu’ils avaient la plus grosse. (je ne discute pas de qui a commencé le premier, ça fait 75 ans qu’ils se font des bisous, plus ou moins directement) Ça c’est pour l’échange démonstratif et factuel entre les 2, et pour le coup ça n’était pas une explication foireuse façon « l’Irak peut balancer des missiles sur les USA », la Corée du Nord ayant fait la preuve de la portée de ses vecteurs. Maintenant historiquement et contextuellement, les USA sont chez eux en Corée du Sud, aussi bien pour défendre celle-ci que pour avoir un avant-poste face à la Chine, qui elle est chez elle en Corée du Nord. Ils font de même avec le Japon. Et il se trouve que, par hasard et inadvertance, la Corée du Sud est toujours en guerre avec la Corée du Nord, puisque seul un accord de cessez-le-feu existe entre les 2 Corée. Conséquemment... aucun des protagonistes n’est sensé tirer à blanc, si le conflit décidait de redémarrer joyeusement. Et un vecteur nucléaire sur Séoul, Tokyo ou Guam, ça aurait de fait autant d’effet que sur une ville américaine. On est bien d’accord que les USA étaient déjà coincé avec la Corée du Nord avant même que cette dernière n’obtienne des capacités nuclêaires. Il se trouve juste que maintenant... c’est pire. Voilà voilà voilà. * ça date de la fin de la seconde guerre mondiale quand URSS et USA s’y faisaient face. Mais on est sur le fil Iran, en fait, je n’avais pas fait attention. Du coup ça n’est pas le sujet ici
  5. Certaines réflexions sont intéressantes : « Il ne s’agit pour l’instant que d’un moratoire [qui entrera en application début 2020], dans l’attente des conclusions de la Food and Drug Administration (FDA), l’agence de réglementation des médicaments et des aliments, sur les conséquences de la cigarette électronique pour la santé. Mais celles-ci n’étant pas prévues avant 2022, les élus ont choisi le principe de précaution. « Nous avons passé les années 1990 à lutter contre les géants du tabac, et nous les voyons réapparaître aujourd’hui avec les e-cigarettes », a expliqué le conseiller municipal Shamann Walton. En décembre 2018, la maison mère de Marlboro, Altria Group, avait pris 35 % du capital de l’ex-start-up de San Francisco, qui contrôle 75 % du marché. » « Juul, qui vient d’acheter un immeuble de vingt-huit étages à San Francisco, finance déjà la contre-attaque : un référendum qui demandera, en novembre, aux électeurs de n’interdire la cigarette électronique qu’aux moins de 21 ans. » Wait and see. Même si personnellement, je ne suis pas très optimiste quant aux conclusions de la FDA, vu ce qu’elle accepte sur le sol américain On peut toujours rêver, mais ça m’étonnerait que l’on voit une démarche similaire en France... On s'était pourtant fait les champions du principe de précaution.
  6. D’abord, c’est pour cela que je parle de « trajectoire », on est effectivement encore loin d’un NOSA remplacé par une (pseudo-)IA. Ensuite, l’utilisation d’un appareil déjà existant permet de tester un système informatique type expert dans un contexte qui est déjà parfaitement maîtrisé. Et à l’horizon 2045, le Rafale sera à l’équivalent de nos Mirage 2000, un appareil complémentaire parfaitement efficace et en passe d’être définitivement remplacé dans les 15 années suivantes. Aucun sentimentalisme à faire dans ce cadre, de même que les américains ont dronisé un UH-60 pour tester le transport cargo entre 2 bases afghanes. Les chinois déroulent en partie la même stratégie. Il y a au moins 2 aspects à prendre en compte pour un futur ailier dronisé : l’infrastructure informatique nécessaire avec en premier lieu la puissance de calcul, et le code lui-même. Et l’on a aujourd’hui qu’une connaissance embryonnaire de ceux-ci. Comme ces briques technologiques sont directement dépendantes des recherches actuelles, elles sont difficilement anticipables. De fait, vouloir « réserver » un espace dédié à ces technologies dans le NGF si tôt risquerait de générer d’autres contraintes par ailleurs sans pour autant garantir la pertinence des pré-définitions faites. Mais il y a cependant des démarches qui peuvent être menées en amont (j’ai tendance à citer l’exemple de SpaceX pour ce principe de briques technologiques : le Falcon Heavy aujourd’hui est d’abord constitué d’un core 1er étage et de 2 boosters, ces 3 éléments étant ni plus ni moins que les 1ers étages de Falcon 9). D’où ma réflexion sur les Remote Carriers : quelles briques peuvent être suffisamment standardisées pour qu’elles servent à preparer les futurs ailiers dronisés, si tant est que c’est là la bonne trajectoire, sans avoir a redéfinir à chaque fois l’ensemble des composants de l’appareil final ? Je cite les Remote Carriers parce qu’ils me semblent aujourd’hui tel qu’on les pressent un excellent support à une première génération d’ailier autonome. J’espère bien que l’on est capable de mener ce genre de réflexion amont, sinon on ira pas loin en ce disant que l’IA n’est juste pas capable aujourd’hui, donc ça ne sert à rien de mener ces études maintenant ^^
  7. C’est là que l’on sent que l’on a rien à dire en ce moment sur le NGF... Réflexion grossière à partager sur une trajectoire au sein du SCAF : il me semble évident que n’importe quelle solution de type UCAV et assimilés est extrêmement dépendant de l'évolution des programmes « d’IA »* . Comme ce point n’est pour le moment que difficilement prévisible, techniquement parlant, est-ce que selon vous la meilleure démarche d’implémentation des IA quand elles émergeront pour être suffisamment pertinentes dans ce contexte doit passer par : - la dronisation du Rafale, tant celui-ci sera maîtrisé et suffisamment évolué pour rester pertinent, sans avoir à designer un nouvel engin dédié au rôle attendu autour de l’IA ? - la dronisation anticipée du NGF, et donc avec des coûts de recherche dédiés et la pré-définition de l’infrastructure informatique nécessaire au sein de l’appareil, ce qui peut entraîner des choix et des contraintes qui pourraient aller à l’encontre d’autres capacités ? - la dronisation des Remote Carriers, ceux-ci pourraient être vus dans leur concept actuel pour certains d’entre eux comme la vraie préfiguration de l’ailier dronisé de 1ère génération, qui viendrait en appui du Rafale et du NGF au fur-et-à-mesure de sa montée en compétences ? - Un autre trajectoire ou plusieurs en parallèle ? *ça restera une IA faible de mon point de vue, mais ce n’est pas là le débat. Et encore, je suis mesuré en employant le terme d’IA, parce qu’un autre terme conviendrait mieux à mon sens. Mais ce n’est toujours pas le débat ^^
  8. Franchement, il n’y a strictement aucune annonce actuelle qui tend à démontrer cette perte industrielle et la baisse des investissements. NGF ? Pré-étude financée, et avant le nEUROn a été mené à son terme Rafale ? En évolution significative constante A300 MRTT & A400M ? On continue gaiement Falcon Archange ? Signé H160M puis HIL ? Signé Fusils d’assault ? Signés (certes allemand avec métal critique français) Satellite et défense spatiale ? En pleine élaboration Nx porte-avions ? Réflexions en cours, direction déjà pressentie, le programme est en cours d'étude (voir annonce de Parly récemment) Missiles hypersoniques : on est largement au niveau et en développement constant Marine ? Il n’y a vraiment pas à se plaindre quand même, non plus Dissuasion nucléaire ? Complètement assumée et maintenue up to date Etc. Franchement, s’il y a là des signes d’essoufflement et d’abandon de l’industrie française, il faut les montrer. Et puis on en est pas au point où on a fait disparaître nos industries depuis 25 ans et qu’on a absolument besoin de l’aide des USA par ex pour pouvoir fabriquer un avion, ou simplement s’en équiper (hors la question des catapultes des porte-avions par exemple. Mais je ne crois pas qu’on ait jamais la compétence industrielle). On parlerait télécoms et réseaux, je serais parfaitement d’accord avec toi. Mais si tout n’est pas rose, je suis aujourd’hui bien plus inquiet pour notre parc nucléaire civil sur Pour notre industrie militaire. Le fait est que le budget de La Défense n’est pas en forte diminution, et ne le sera pas dans les prochaines années (militaire spatial, affirmation d’une flotte autour du globe, NGF). Il n’est certes pas illimité, mais est suffisant pour maintenir l’essentiel de nos compétences et capacités industrielles et militaires.
  9. Le biais dans ton approche, c’est ça. Personne en France ne demande à ce qu’on nous cire les pompes. Il y a par contre une vraie demande de participation concrète, efficace et correspondant à la réalité des compétences, une démarche saine, constructive et convergente des besoins et caractéristiques futures de l’appareil, et de ne pas tout faire pour dépoiler l’un juste pour essayer de rhabiller l’autre. Dès lors que les demandes des partenaires deviennent farfelues, plus raisonnables, moins guidées par la réussite industrielle que par des considérations de basse politique, alors oui, l’industrie française a raison de rappeler qu’elle peut mener ce genre de projet très complexe seule. Elle a le savoir, l’expérience, les compétences avérées dans les différents domaines et quelques réussites bien visibles pour le démontrer. Le nEUROn est le parfait exemple d’une collaboration qui marche, et personne n’a demandé de cirer les pompes à qui que ce soit. Par contre l’outil industriel doit impérativement être préservé et maintenu à niveau, et les capacités de défense française ne sont pas non plus négociables. C’est aussi simple que cela, et ce n’est ni exiger qu’on nous cire les pompes, ni de l’arrogance. Mais c’est par contre la volonté d’aboutir réellement, et non de faire des bulles dans la baignoire. Si tous les partenaires sont sur la même longueur d’onde, ça donne le nEUROn, sinon ça donne Rafale d’un côté, Typhoon de l’autre (et l’A400M au milieu...)
  10. Elle a effectivement intérêt à avoir de sacrées épaules. Cette nomination entérine aussi la mise en retrait de Kathleen Kennedy sur cette partie-là très spécifiquement (même si on s’en doutait quand même un peu qu’il lui avait été demandé de prendre quelques distances).
  11. TarpTent

    [Rafale]

    Ce genre de passe-droit pour des gâte-sauce, c’est insupportable
  12. TarpTent

    [Rafale]

    Bon, ça n’est pas tout à fait exact, mais ça me semble le bon moment de poster ça :
  13. Dans le contexte géopolitique de l’époque, avec l’appui « indispensable » des américains en Allemagne ? Ça me semble difficile d’imaginer qu’ils aient pu l’anticiper vraiment. Le Mur est tombé en 1989, et il a fallu encore 5 ans avant que la « menace soviétique » commence à décliner jusqu’à disparaître.
  14. Le Tornado est entré en service en 1982, ça me parait à moi très logique qu’à l’époque, l’Allemagne n’ait pas voulu d’un appareil omnirôle, son besoin était d’abord et avant tout la défense aérienne. Mais je n’essaye pas de refaire l’histoire, je note juste que la France a géré son propre calendrier et ses propres specs, ce qui lui a permis de gérer le remplacement de toutes ses (micro)-flottes par le Rafale, dans une démarche progressive et concertée. L’Allemagne et le RU par exemple n’ont pas appliqué cette logique, donc le besoin d’un appareil omnirôle ne pouvait pas être, même opérationnellement. Je te rejoins sur le fait que l’acquisition du Rafale serait possiblement la meilleure solution pour l’Allemagne pour remplacer Typhoon et Tornado à 5 à 8 ans d’ici (hors la question du vecteur nucléaire américain), opérationnellement parlant, en attendant l’arrivée du NGF. Mais ce n’est pas le choix fait. Donc double-flotte.
  15. ... « Pour être un petit peu plus sérieux, je me souviens d'avoir vu des études (américaines, rassurez-vous, pas des études arrogantes) parlant de la composition optimale d'une flotte d'avion selon sa taille. La conclusion était : petite flotte : flotte homogène grande flotte : mix complémentaire Si les forces militaires européennes avaient été unifiées, alors on se serait probablement retrouvé avec un cas de figure assez proche de celui américain : Typhoon à la place des Eagle, Gripen à la place des Falcon, et Rafale à la place des Hornet, Super Hornet, et des Strike Eagle. On aurait aussi cinq ou six porte-avions.  Mais ce n'est pas le cas. Chaque pays européen dispose de ses propres forces armées à lui tout seul, donc l'Europe n'a pas une grande flotte mais une collection de petites flottes. Du coup chaque flotte doit être homogène. » ... D’accord, admettons que ladite étude américaine bien plus sérieuse postule que les 2 appareils doivent être de « même génération » (c’est à dire, pas plus de 10 ans d’écart ?) Mais bref, le fait est qu’aujourd’hui, à l’exception notable de la France qui a réussi à dessiner un appareil omnirôle performant avec un cahier des charges qui le demandait, la plupart des pays de taille suffisante* s’appuient sur des flottes de 2 appareils, l’un grossièrement de supériorité aérienne, l’autre d’attaque sol (pour caricaturer). *j’avoue que je ne sais pas quel terme employer pour distinguer le Portugal de l’Allemagne, en la matière.
  16. Les détails de l’évacuation ne sont pas banals, quand même : « Le pilote et le chef de bord, placés à l’avant de l’appareil, sont blessés dans le choc. À l’arrière, un commando tireur d’élite s’en sort un peu mieux. Il parvient à extraire ses camarades de l’appareil, avant qu’un hélicoptère d’attaque de type Tigre ne vienne leur porter assistance, au risque d’être à son tour abattu. Mais cette machine biplace n’est pas conçue pour le transport. Les militaires de Barkhane appliquent alors une mesure d’extraction immédiate : les deux soldats les plus sérieusement blessés sont sanglés à l’extérieur de l’appareil, près du train d’atterrissage. Le commando rejoint la machine accidentée, la fait sauter et s'exfiltre dans un autre appareil. » Les 2 blessés ont dû avoir quelques sensations, pendant le vol du retour, s’ils n’étaient pas totalement dans le gaz. Le commando n’a pas fait semblant, là. Il connaît son boulot.
  17. TarpTent

    Luftwaffe

    J’ai fait partie des cancres en allemand (et j’ai subi l’allemand en 1ère langue quand c’était une quasi-obligation, c’est dire si je l’aime, cette langue). Mais bref, si DeepL n’est pas aussi performant qu’avec l’anglais, il fonctionne aussi assez bien avec l’allemand.
  18. D’accord, avec une passation de témoin parfaitement assumée sur plus de 10 ans, et ce n’est pas fini. (sachant qu’avant on avait Mirage 2000 / Mirage F1 et Jaguar d’un côté, et des SEM de l’autre, et que le Rafale est juste un exploit d’ingénierie) La transition en douceur est logique, et puis entre notre marine, nos forces terrestres et notre dissuasion nucléaire, considérons que nos moyens sont un tantinet plus limités pour la seule composante Air. Mais ça ne change rien pour les autres pays cités... du coup on fait quoi pour eux, on estime aussi qu’ils sont en transition sur 25 ans ou bien on considère qu’ils appliquent bien le principe de 2 flottes complémentaires, et pas juste pour des questions de budget ?
  19. Il déclare aussi qu’il aura besoin de la coopération de l’UE pour amortir le choc en cas de sortie sans accord. Bref, laissons-le raconter n’importe quoi. Il est en campagne et pas encore Prime Minister. Quand ça sera fait, on verra bien le discours qu’il adoptera, même si son approche médiatique est plus proche d’un D. Trump que d’une Theresa May, c’est une évidence. https://www.20minutes.fr/monde/2548531-20190625-brexit-boris-johnson-reconnait-avoir-besoin-cooperation-europeens
  20. C’est vrai, mais : La France a le couple M2000 / Rafale (et l’on envisage déjà le couple Rafale / NGF à l’horizon 2040) L’Allemagne, l’Italie* et le RU le couple Tornado / Typhoon La Pologne F-16 / MiG-29 Et pour l’Italie et le RU, le F-35 est en train d’arriver au sein des forces. Bref, je ne vois pas trop ce qui change par rapport au couple F-22 / F-35, à part le prix des jouets, à notre échelle. (par contre, Pays-Bas, Belgique, Portugal, etc. là oui, il n’y a qu’un seul type d’appareil en service) * l’Italie a aussi l’Alenia AMX en sus, qui est aussi un appareil d’attaque.
  21. On est quand même sur une mission loin d’être simple : « Pour SpaceX, cette mission s'annonçait particulièrement difficile. L'entreprise avait listé les enjeux : "quatre allumages de moteur dans l’étage supérieur, trois orbites de déploiement distinctes, et une durée totale de la mission de plus de six heures". La mission a été effectuée avec des boosters réutilisés. Ils avaient participé au lancement de l’Arabsat-6A par le Falcon Heavy en avril. Objectif de ce nouvel événement ? Démontrer la capacité de la fusée à réutiliser ses boosters. » (Franchement, elle pousse, c’est impressionnant !) « Lors de ce lancement, SpaceX a réussi à récupérer pour la première fois la moitié de la coiffe du Falcon Heavy (destinée à protéger la charge utile, ici les satellites) au moyen d'un bateau appelé Mrs. Tree équipé d'un filet, positionné également dans l'océan Atlantique à plus de 1.000 km au large de la Floride. » https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/spacex-spacex-revivez-images-spectaculaire-lancement-nuit-falcon-heavy-808/
  22. Sur le plan judiciaire, rien, sauf à ce que soit le fait d’une faute lourde (càd la conséquence d’un acte délibéré qui aura été prouvé). - S’il s’agit d’un acte délibéré, il peut être poursuivi devant la justice - S’il s’agit d’une erreur comme il en arrive en permanence dans n’importe quelle entreprise, s’il est prestataire, sa mission va probablement s’arrêter là. En tant que salarié, tout dépend de l’entreprise, de « rien du tout » jusqu’au licenciement pour faute grave en passant par le blâme ou la mise au placard, c’est selon. Dans tous les cas, j’imagine (j’espère !) que les assurances couvrent ce genre d’accident, aussi bien côté aéroport que compagnie aérienne.
  23. Je viens d’avoir le même réflexe Bon, on va essayer de trouver quelques photos du lancement, pour le plaisir. EDIT : Décollage réussi, et les 2 boosters ont bien été récupérés. https://www.numerama.com/sciences/527576-le-troisieme-vol-du-falcon-heavy-se-prepare-annonce-comme-lun-des-lancements-les-plus-difficiles-de-spacex.html Par contre, le core central lui n’a pas pu l’être. Il est même tombé assez loin de la barge. En première analyse, il semblait arriver vraiment trop vite. A priori, les ingénieurs de SpaceX considéraient quand même que les chances de le récupérer étaient assez faibles.
  24. Une erreur sans autre conséquence qu’un peu (pas mal) de casse matérielle : « Un avion s'encastre dans une passerelle de l'aéroport de Nice. » => le bout de l’aile gauche d’un Boeing 777-300 ER de Kuwait Airways, pour être plus précis « « Négligence » d’un agent sur le tarmac L’incident serait imputable à « la négligence d’un assistant en escale mandaté par la compagnie, avance ce lundi soir un porte-parole de l’aéroport de Nice, sollicité par 20 Minutes. Il n’a pas vérifié avec suffisamment de vigilance que le poste avion [la place allouée à son stationnement] était disponible en toute sécurité. » La passerelle voisine était trop proche du passage de l’avion. » http://m.20minutes.fr/faits_divers/2548299-20190624-nice-avion-encastre-passerelle-aeroport
  25. Pour ceux qui seront réveillés, le live du lancement de Falcon Heavy démarre à 5h30 heure de Paris : https://www.spacex.com/webcast
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