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Tout ce qui a été posté par TarpTent

  1. Petit point volumes pour Starlink : Avec le dernier envol, Starlink possède 4 642 satellites en orbite, dont 3 688 sont opérationnels sur leur orbite de service.
  2. Les 1eres photos, histoire de nous appâter :
  3. E. Trappier en parlait pendant son intervention devant la Commission parlementaire, c’est désormais une annonce officielle :
  4. Pour la F9 - block 5, en service depuis 2018, il y eu 23 premiers étages différents utilisés, et à date officiellement encore en service actif : 20. Si dessous la répartition de 1er vol d’un Booster par année, ainsi que les récupérations réussies / non tentées / en échec (je rajoute entre parenthèse les 1ers étages F9 de Falcon Heavy hors étage central, qui ne sont pas comptabilisés comme vols d’un 1er étage de Falcon 9 par défaut) : 2018 : 6 - 8/5/1 (+ Falcon Heavy : 2/0/0) 2019 : 3 - 10/1/0 (+ Falcon Heavy : 6/0/0) 2020 : 5 - 23/1/2 2021 : 2 - 30/0/1 2022 : 4 - 58/2/0 (+ Falcon Heavy : 2/0/0) 2023 à date : 3 - 38/0/0 (+ Falcon Heavy : 2/2/0) Histoire d’illustrer : pour les 2 vols sans tentative de récupération des boosters en 2022, les boosters en question en étaient respectivement à leur 14ième et 11ième vol.
  5. BepiColombo se fait un peu de publicité, avant son 3ième survol et à basse altitude de Mercure ce soir. Altitude de 240 kms du côté non-éclairé, et anticipation de photos du côté illuminé environ 13 minutes plus tard. Bref, quelques photos de Mercure à attendre demain après-midi.
  6. Report pour Ariane V, faisant suite à un test qui ne semble pas avoir donné satisfaction, d’une redondance de fonction critique (sans plus de précision). Pas de nouvelle date fixée pour le moment. Moi, ça me va : tant qu’elle n’a pas effectué son dernier vol, ça signifie qu’on a encore une occasion de la voir voler.
  7. À question directe, réponse directe : E. Musk considère que SpaceX sera prêt pour le second vol d’un Starship d’ici 6 à 8 semaines.
  8. Ou bien la Belgique commence à se positionner pour après-2025, quand la France aura suffisamment avancé sur son Rafale F5, et que le démonstrateur du SCAF aura apporté ses enseignements mais que les négociations entre France et Allemagne arriveront à un blocage tel que l’on sortira du Programme, laissant la porte grande ouverte à d’autres pays. (Parce qu’on n’est pas les seuls à avoir cette lecture, que l’on parle de l’équilibre à renégocier au forceps entre Dassault et Airbus, des coups de menton et piétinements du Bundestag, ou de nos propres exigences techniques pour des missions qui ne concernent que nous…) L’autre solution étant de se positionner sur la maintenance, maintenant que la Belgique a compris qu’elle n’aurait aucune vraie retombée économique du Programme F-35. Avec le coche un peu largement raté lors du dernier appel d’offre, elle a raison de s’y prendre en avance et de sortir les rames assez tôt, parce que ce devrait être un effort de longue haleine pour arriver à convaincre de laisser à la Belgique une petite place.
  9. Je ne comprends pas ce point : la France ne mène pas ce Programme seule, elle le mène avec l’Allemagne. Ce dernier pays est aussi acquéreur du F-35, Airbus est à forte composante décisionnelle allemande dans cette histoire et est l’entreprise en charge du système de systèmes. Du coup, à quel moment on considère que les systèmes de commandement ne seront pas compatibles avec d’autres, qu’il y aura des communications anémiques, des munitions non-mutualisables et in fine que tout ça soit « hors Otan » ?
  10. L’ultime vol d’Ariane V approche à grand pas. Celui-ci est programmé le 16 juin.
  11. TarpTent

    Stoke Space

    Stoke avance dans ces tests, et cette fois les mises à feu s’effectuent avec le fameux bouclier si particulier - ici au design très grossier - activement refroidi. C’est maintenant que les choses vraiment sérieuses commencent. En attendant, cela fait aussi de belles photos sur banc d’essai.
  12. TarpTent

    [Rafale]

    La même au conditionnel avec un « possiblement » au milieu, et on est d’accord. Faire converger les desideratas de l’Inde, l’Egypte, la Grèce ou le Qatar, ce n’est pas acquis. Et rien qu’avec l’Inde, on sent bien que la rigolade peut durer un moment. Faire entrer dans le développement d’autres pays revient à dire qu’il faut intégrer des armements et systèmes indigènes aussi, mais cette fois sur le budget commun. Même LM avec le F-35 galère aussi bien avec les spécifications techniques que pour la priorisation des intégrations, parce qu’expliquer au pays payeur que l’intégration de son armement ou de son viseur de casque israélien ne se fera qu’en queue de projet puisqu’il ne fait pas partie du tronc commun, c’est une pilule souvent difficile à faire avaler. Je pense que c’est sans doute l’approche qui permettrait à la France de débloquer le plus rapidement le budget nécessaire au lancement de toutes les études avancées sur ce nouveau Standard, et lui donnerait des marges de manœuvre par ailleurs. Mais ça ne sera certainement pas un long fleuve tranquille, non plus qu’à un coût significativement réduit. Maintenant et à titre personnel, toute solution qui accélère l’acquisition par la France d’un système d’arme lui offrant une porte de sortie viable au SCAF et la possibilité d’arrêter les frais sans avoir le sentiment d’abandonner son industrie a ma préférence. Parce qu’a minima, ça signifiera qu’on est en position de force après le démonstrateur SCAF en 2025, et donc que l’on sera moins enclin à se laisser déshabiller. Et en attendant, une partie (même petite) des études menées dans le cadre du contrat de démonstrateur et dont les enseignements resserviront d’une façon ou d’une autre pour le standard F5 est payée par l’Allemagne. Et pour ça, je les en remercie. La connaissance acquise ne se redonne pas.
  13. On est d’accord qu’un appareil présentant des évolutions n’est jamais envoyé directement en Armée ? Il passe de toutes façons obligatoirement par la DGA Essais en Vol qui l’évalue, valide que les développements répondent bien aux spécifications, décrit les modes et conditions d’emploi de ces nouvelles fonctionnalités, et in fine valide tout nouveau standard. Si par ailleurs certaines nouvelles fonctions nécessitent parfois des tests complémentaires parce qu’un environment particulier est nécessaire, alors la DGA a également ce rôle, qui peut aussi amener à quelques réglages fins avant validation. Rien que de très normal, en fait. Et encore heureux qu’ils adoptent ce genre de démarche, en réalité.
  14. On y croit, ou bien on considère que c’est "juste" une perche tendue par l’ESA pour prise de conscience avec appel des fonds associés de la part des pays de l’EU ?
  15. Pour le plaisir des yeux : un superbe tracking du retour sur Terre du 1er étage du Falcon 9 de la mission Axiom-2.
  16. S’il y a bien une certitude que j’ai acquise au fil du temps, c’est qu’aucune définition d’objectif - même très restreinte - pour une IA ne préserve de décisions problématiques sur la base d’analyses créatives et/ou biaisées. Et là, je ne renvoie pas aux livres, films, séries de SF, mais aux études scientifiques. (Notons quand même que c’est pareil avec l’être humain. Sauf que l’être humain peut toujours prendre une claque en retour ou être condamné et payer pour ses actes.)
  17. Est-ce vraiment nécessaire de traduire ? « Un responsable de Boeing a déclaré jeudi que l'entreprise renonçait à une tentative de lancement du vaisseau spatial Starliner le 21 juillet afin de se concentrer sur les problèmes récemment découverts sur le véhicule. Mark Nappi, vice-président et directeur du programme Starliner, a déclaré que deux problèmes avaient été découverts avant le week-end du Memorial Day et que la société avait passé les vacances à les étudier. Après des discussions internes auxquelles a participé le directeur général de Boeing, Dave Calhoun, la société a décidé de retarder le vol d'essai qui devait transporter les astronautes de la NASA Suni Williams et Butch Wilmore vers la Station spatiale internationale. » « Le premier problème concerne les "liaisons souples" des suspentes qui relient le Starliner à ses parachutes. Boeing a découvert que ces liaisons n'étaient pas aussi solides qu'on le pensait. Lors d'un vol normal, ces liaisons de qualité inférieure ne poseraient pas de problème. Mais le système de parachutes du Starliner est conçu pour permettre à l'équipage d'atterrir en toute sécurité en cas de défaillance de l'un des trois parachutes. Cependant, en raison de la limite de charge de rupture inférieure de ces liaisons souples, si l'un des parachutes tombe en panne, il est possible que les suspentes entre le vaisseau spatial et les deux parachutes restants se rompent sous l'effet de la tension supplémentaire. Le deuxième problème concerne le ruban en tissu de verre P-213 qui est enroulé autour des faisceaux de câbles dans l'ensemble du véhicule. Ces câbles sont omniprésents et, selon M. Nappi, il y en a des centaines de mètres. Le ruban est censé protéger le câblage contre les entailles. Cependant, lors de récents tests, il a été découvert que dans certaines circonstances possibles en vol, ce ruban est inflammable. » Bon, autant s’en apercevoir maintenant et les corriger avant le 1er vol habité. Je ne vais certainement pas reprocher à Boeing d’en faire trop pour la sécurité, ça change de certains déboires récents avec un paquet de victimes à la clé et c’est plutôt une bonne chose. Et comme la confiance règne : « La semaine dernière, l'Aerospace Safety Advisory Panel de la NASA a demandé à la NASA de faire appel à des experts indépendants pour évaluer la viabilité du Starliner. " Étant donné le nombre de problèmes qui subsistent pour la certification du Starliner, nous encourageons vivement la NASA à prendre du recul et à examiner de manière mesurée les travaux restants concernant le vol du CFT", a déclaré Patricia Sanders, présidente du comité, le 25 mai. Elle estime que la NASA devrait faire appel à une équipe indépendante, comme celle du Centre d'ingénierie et de sécurité de la NASA, "pour examiner en profondeur les éléments en voie d'achèvement". C'était avant l'apparition des problèmes les plus récents. Il ne fait aucun doute que les experts en sécurité seront préoccupés par le fait que ces problèmes n'ont pas été découverts par Boeing et la NASA jusqu'aux dernières semaines précédant le vol. " » Les contrats pour le Starliner et la capsule Dragon de SpaceX ont été signés en même temps, en 2014. La capsule SpaceX a réalisé son 1er vol habité en 2020, et a réalisé depuis avec succès 9 autres vols habités. Je reprends ci-dessous d’autres informations, économiques cette fois, données dans ce même article : « Le programme Commercial Crew est financé par un contrat à prix fixe. Boeing a reçu un contrat de 4,2 milliards de dollars de la NASA en 2014, mais en raison des retards continus - initialement, le Starliner et le Crew Dragon de SpaceX étaient censés voler en 2017 - Boeing a déjà enregistré des charges cumulées de 900 millions de dollars sur ses bénéfices. M. Nappi a déclaré jeudi qu'il était trop tôt pour dire si ces problèmes entraîneraient des charges financières supplémentaires pour le programme. Des questions ont été soulevées quant au maintien de l'engagement de Boeing dans le programme Starliner, qui est déjà déficitaire. La société a été engagée pour effectuer six missions pour la NASA après la certification du véhicule Starliner, qui n'interviendra qu'après l'essai en vol avec équipage. Boeing a déjà reçu une grande partie des 4,2 milliards de dollars de la NASA sous forme de primes d'étape, de sorte qu'il devrait probablement restituer une partie de cet argent s'il ne faisait pas voler d'astronautes pour la NASA. Mais le coût de ces missions pourrait être supérieur aux fonds que Boeing devrait rembourser à la NASA. À la question de savoir si les responsables de Boeing avaient envisagé de se retirer du programme d'équipage commercial, M. Nappy a répondu : "Il n'y a pas eu de discussions sérieuses à ce sujet". » https://arstechnica.com/space/2023/06/boeing-stands-down-from-starliner-launch-to-address-recently-found-problems/ La petite touche finale : « Il est "possible" que le Starliner vole cette année, mais ils ne veulent pas s'engager sur ce calendrier. » Il y a quand même un vrai enjeu de crédibilité là derrière.
  18. C’est un acte qui n’est pas négligeable, puisqu’il s’agit quand même de la faction au pouvoir en Afghanistan qui mène une opération militaire en territoire iranien, en attaquant en plus une de ses bases militaires. Je veux bien que l’on considère qu’il ne s’agit que de bisbille frontalière et que les 2 pays vont s’inspirer du "conflit" indo-pakistanais pour que celui-ci ne s’étende pas outre mesure, mais quand même… il y a manifestement un terreau fertile pour bien plus. => À la base, il semble qu’il y ait une cause immédiate, l’eau. "Téhéran accuse Kaboul de violer un accord […] régissant le débit du fleuve Helmand, une source vitale d’eau. Ce fleuve coule sur plus de 1000 kilomètres, et selon Téhéran, l’Afghanistan, en amont, construit de nouveaux barrages hydroélectriques et d’irrigation : des changements qui affectent le débit en aval, en Iran, dans une région qui souffre déjà de sécheresse. L’Afghanistan dément ces accusations et met en avant des raisons climatiques. On se retrouve ici avec une problématique de plus en plus fréquente dans le monde, l’eau se transformant en matière stratégique pour laquelle on peut se battre. Mais ce n’est pas la seule explication, car cette région présente une incroyable complexité religieuse et humaine. […] Les vidéos de propagande des talibans, qui multiplient depuis quelques jours les attaques contre le régime iranien, qualifient d’ailleurs les dirigeants chiites d’infidèles et menacent d’aller les attaquer jusqu’à Téhéran. Par le passé, les talibans ont régulièrement été accusés de s’en prendre aux autres minorités en Afghanistan, et en particulier aux Hazaras qui sont majoritairement chiites. A la victoire des talibans en 2021, l’Iran a réagi avec prudence, cherchant un équilibre entre sa défense des chiites afghans et le besoin de stabilité dans sa relation avec les nouveaux maîtres de Kaboul. Cet équilibre semble rompu." https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-mardi-30-mai-2023-9425536 À voir s’il y a des articles plus détaillés, ou avec une vision différente des causes des récents événements, et du possible devenir de cette région.
  19. Oui, le lien est indirect, puisque cette décision est un autre signal clair d’un désalignement progressif des EAU et des USA dans la région. Et en soi, le F-35 est à la fois preuve et vecteur d’alignement quasi sans-condition. Maintenant, ça n’en fait pas une décision strictement parlant, puisque nous ne savons pas si la porte est toujours ouverte, juste entrouverte, fermée ou d’ores et déjà cadenassée.
  20. Cette information est à recouper, mais est en tout cas sourcée et émane(rait) a priori d’une intervention d’un Colonel de l’US Air Force, lors d’un forum sur le futur du combat aérien : - la source : https://www.aerosociety.com/news/highlights-from-the-raes-future-combat-air-space-capabilities-summit/ Le tweet qui en fait la synthèse : « Lors d'une conférence sur le futur du combat aérien, un colonel de l'US Air Force supervisant un programme d'entraînement d'IA pour de futurs F16 robotisés révèle que l'intelligence artificielle s'est retournée, lors d'un vol simulé, contre l'opérateur humain la supervisant. Ce n'est pas un hasard si l'intervention qui a suscité le plus d'intérêt, lors de la conférence organisée par la société Royal Aeronautical Society, émanait du Colonel Tucker 'Cinco' Hamilton, le directeur des essais et des opérations liés à l'usage de l'IA pour l'US Air Force, tant elle a du faire flotter de vagues murmures "Skynet" dans la salle. Parmi ses différentes attributions, le colonel Hamilton travaille aujourd'hui sur des tests de vol de systèmes autonomes de pointe, incluant des F-16 robotisés capables de se livrer à des combats aériens. Un usage sur lequel il émet lui-même des réserves quant à une dépendance excessive vis-à-vis de l'IA, en raison de la facilité avec laquelle elle peut être dupée et trompée, mais aussi en raison du fait que l'IA peut développer des stratégies disons "problématiques" pour atteindre ses objectifs. Hamilton a mentionné un test simulé de combat aérien dans lequel un drone doté d'IA était chargé d'une mission consistant à identifier et détruire des sites de missiles sol-air. Dans le cadre de ce test, la décision finale d'engager ou non l'attaque revenait à l'opérateur humain chargé de superviser l'IA. Or, cette intelligence artificielle avait été entraînée durant sa formation en lui faisant comprendre que détruire les sites contenant des missiles était l'option à privilégier, en lui donnant de "bons points" pour chaque menace éliminée. Problème : le système d'IA a commencé à réaliser et comprendre que l'humain était la principale entrave à sa mission, et donc à l'obtention de points, car celui-ci lui demandait de ne pas éliminer les cibles, même quand la menace avait été identifiée. Et c'est là que les choses ont pris un tournant : pour mener à mission, l'IA a décidé que la meilleure chose à faire est de "tuer" son superviseur, et s'est alors mise à attaquer l'humain dans la simulation. Ce n'est pas fini. Ils ont aussitôt indiqué à l'IA que ce comportement n'était pas acceptable, et qu'elle perdrait des points à l'avenir si elle tue son superviseur. Elle a alors utilisé une solution de rechange assez maligne : au lieu de chercher à tuer l'humain, elle s'est mise à détruire durant les tests simulés la tour de communication dont celui-ci se servait pour communiquer avec le drone et l'empêcher de détruire sa cible...» Je trouve ça absolument fantastique, quand même, si c’est avéré : ça fait depuis les années 80 et toutes les simulations sérieuses à base d’encouragements et de récompenses avec des logiciels reproduisant des "organismes" très simples à un peu plus complexes, que l’on sait qu’il y a toujours un moment où le l’organisme part en vrille avec des solutions trèèès créatives pour maximiser ses bénéfices, et c’est quasi-systématiquement au détriment de l’humain (et des autres " organismes " qui sont ses semblables, s’il y en a).
  21. Tout pareil, Aérospatiale avait considéré que le logiciel étant fiable sur Ariane IV, il n’était pas nécessaire de rejouer la simulation pour Ariane V. C’est toujours une histoire de temps et d’argent… et c’est une décision humaine. Ceci étant dit, il faut remercier iSpace Inc pour sa totale transparence en la matière, et comme la seconde version de la sonde est déjà en développement, ils sont à une marche plus proche de réussir grâce à l’expérience acquise.
  22. La cause du crash est désormais connue, et comme souvent… l’erreur est humaine. Le logiciel de guidage et d’atterrissage a été développé sur base de spécifications précises, et parmi celles-ci, le site d’atterrissage. Il s’avère que lors de la revue critique de conception en février 2021, la décision a été prise de changer le site d’atterrissage, et la société a considéré qu’il n’était pas nécessaire de relancer les simulations. Résultat : lorsque les données de l’altimètre sont parvenues à l’ordinateur notamment au passage d’un relief accidenté non-prévu dans la simulation initiale (une falaise de 3kl de haut) celui-ci ne trouvant pas de correspondance entre ce qu’il avait en paramètres et les informations renvoyées, et une variation trop forte par rapport à la cible, décida que les senseurs étaient défectueux puis a continué sa descente comme si de rien était sur sa seule centrale inertielle. C’est ballot, parce que sinon à cette heure, il s’agirait du premier atterrisseur japonais mais également privé actif sur la surface de la Lune. https://ispace-inc.com/news-en/?p=4691 L’explication technique détaillée ci-après par Techniques Spatiales, toujours aussi précis et didactique :
  23. SpaceX nous fait doublement plaisir : elle poste un joli récapitulatif en vidéo du 1er test de vol orbital avec quelques vues très sympa, et en prime confirme tout à la fin quel sera le duo à réaliser le second test de vol orbital. Et ce sont donc le starship S25 et le booster B9 qui ont décroché la timbale ! Les 2 ne présentent pas d’autre enjeu et sont dispensables, donc autant s’en servir comme cobayes avant les tests avec plus d’enjeux encore (S26, S27 et S28). B10 est une évolution de B9, il devrait représenter le booster "à maturité" sur Raptor v2… avant d’entamer la série des Raptor v3. Côté fusée, SpaceX est donc d’ores et déjà prêt. L’attente commence donc, pour voir la fin des travaux en zone de lancement (pad et ferme à ergol), les tests d’inondation du pad ainsi que… l’attribution de la licence par la FAA. Cette dernière sera sans aucun doute celle étant accompagnée du plus de suspense… voire de reports. La bonne nouvelle, c’est que si les tests d’inondation sont positifs, il y aura nécessairement ensuite un tir statique du B9. Parmi les objectifs de ce test, vérifier évidemment la bonne tenue des plaques de protection en acier ainsi que le refroidissement par eau sera primordial, mais aussi revoir la séquence de démarrage et de montée à pleine puissance des Raptor. Celle-ci a en effet été particulièrement longue (bien trop) lors du 1er tir, puisqu’elle a duré 7 longues secondes qui ont fini d’anéantir la base du pad orbital. E. Musk a déjà annoncé que l’objectif était de réduire ce temps à 3,5 secondes. Peut-être que l’attribution de la nouvelle licence de la part de la FAA sera tributaire du bon déroulement de ce tir statique, auquel cas il devrait y avoir du spectacle,
  24. La première victime de la guerre est toujours le Plan. Pourtant, ce n’est pas faute de nombreux exemples à étudier au fil de l’histoire. C’est de ne pas l’anticiper ni d’avoir prévu une solution de repli qui pose systématiquement problème. Et pour un état-major, c’est inquiétant. Après, il vaut peut-être mieux que ça ne se soit vraiment pas déroulé comme l’imaginait la Russie.
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