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Tout ce qui a été posté par TarpTent
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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
TarpTent a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
La première victime de la guerre est toujours le Plan. Pourtant, ce n’est pas faute de nombreux exemples à étudier au fil de l’histoire. C’est de ne pas l’anticiper ni d’avoir prévu une solution de repli qui pose systématiquement problème. Et pour un état-major, c’est inquiétant. Après, il vaut peut-être mieux que ça ne se soit vraiment pas déroulé comme l’imaginait la Russie. -
[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Sans surprise - et c’est tant mieux puisque ce n’est jamais acquis -, Axiom-2 a décollé à l’heure, la trajectoire d’insertion de la Capsule Dragon a été nominale, et le 1er étage est revenu se poser sans encombre sur la terre ferme. Net et sans bavure.- 337 réponses
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Le direct du lancement d’Axiom-2 commence à 20h ce jour, pour un décollage prévu à 23h37 heure de Paris : En cas de report, le prochain créneau sera ce lundi 22/05 à 23h14.- 337 réponses
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Qui peut le plus peut le moins, mais rarement l’inverse. Developper un drone aussi cher et performant qu’un Rafale, c’est sans doute jouable aux USA, mais probablement pas en France. Entre les versions Ravitailleur, Reconnaissance, soute à missile et bien d’autres choses encore, il faudrait plusieurs types de drone plutôt qu’une seule multi-capacité (ou alors on considère qu’il s’agit "juste" d’une charge interchangeable en soute, mais l’appareil ne pourra pas avoir des performances optimales pour chaque mission). La simplicité attendue, la possibilité d’oeuvrer depuis porte-avions et les budgets vont nous obliger à faire des choix, et ça sera une très bonne chose. Pour revenir au Rafale, sujet de ce fil, il y a quand même un point dans les déclarations du général Mille qui devrait nous faire un peu plus réagir : "[…] le Rafale F5 sera un avion « très différent », avec la capacité de traiter « d’énormes volumes de données » et une connectivité accrue". Non seulement cela signifie qu’on se rapprocherait d’un F-35 like en matière de capacité d’électronique embarquée (et donc Dassault se mettrait en concurrence frontale d’Airbus, qui doit faire le même boulot pour le SCAF…), mais cela nous dit normalement aussi que la capacité de production électrique de l’actuel M-88 sera très (très) insuffisante. Plus ça va, plus le Rafale F5 part pour être un nouvel avion complet, tant on sent bien que les ambitions dépassent de loin le simple upgrade du Rafale actuel. Le terme de "Rafale F5" n’est donc conservé que pour des raisons politiques, et je ne vois pas trop dans quel monde on aurait du Rafale 4.2, du Rafale F5 et du SCAF en ligne en même temps au sein de l’Armée de l’Air comme de la Marine, en plus de drones coûteux pour leur tourner autour. Et il va sans doute aussi falloir lui ouvrir un fil dédié.
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Avec cette onzième récupération pour le Booster B1063, je m’aperçois que je n’ai pas posté une information entendue il y a quelques jours : SpaceX est en train de relancer sa démarche de certification de ses 1ers étages de Falcon 9 Block5, initialement prévus pour voler 10 fois et d’ores et déjà certifiés pour 15 vols auprès de la Nasa, afin qu’ils soient désormais certifiés pour 20 vols. Les B1058 et B1060 sont les 2 premiers étages de Falcon 9 à avoir effectué 15 cycles lancement - récupération. SpaceX possède quelques autres 1ers étages ayant entre 11 et 13 vols - B1062, 63 donc, et le 67 mais n’hésite pas à "benner" ceux n’étant plus en capacité d’encaisser un nouveau tir : ainsi, le B1061 vient d’être mis au rebut après 14 vols, mais certains ont été mis au rebut bien plus tôt, comme les 69, 73 et 75, ce dernier ayant été retiré du service après seulement 3 tirs. Entendu lors de la Revue de Préparation de Vol d’Axiom 2, par la Nasa (quelque part au milieu des 51 min de la présentation, mais ne me demandez pas d’être plus précis) :- 337 réponses
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Crashs et accidents d'appareils militaires
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Actualités air
Un F/A-18 espagnol s’est écrasé ce samedi qur la base aérienne de Saragosse. Le pilote s’est éjecté et semble être blessé aux jambes. La vidéo est assez impressionnante (allez directement à 0:13, on voit ce qu’il se passe avant) : https://www.lindependant.fr/2023/05/20/video-espagne-les-images-impressionnantes-du-crash-dun-avion-de-chasse-f-18-a-saragosse-11208696.php -
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Parallèlement, le S25 a été positionné sur le Pad subOrbital B, afin de mener un tir statique de ses 6 Raptor - information confirmée par SpaceX - J’ai tendance à penser que ce tir statique déterminera in fine si le S25 devient le Starship du second test de vol orbital, puisqu’en soi, ce tir statique n’apportera aucun autre enseignement (ils auraient pu tout aussi bien le mener avec les S26 et S27, après tout). Si les paramètres des Raptor sont nominaux, il deviendrait logiquement le 1er choix de second étage. SpaceX semblerait donc préférer pour ce second vol un test de rentrée atmosphérique, plutôt que de privilégier d’autres objectifs de test. Cela leur permettra également de valider la bonne séparation des 2 étages, ce qui n’avait pas pu être validé lors du 1er tir.- 4 146 réponses
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Pour le second tour de table des solutions d’alunissage, la Nasa après avoir sélectionné SpaceX en 2020 vient de nommer son second champion… : Blue Origin ! (Et la "National Team" - sic - puisqu’il s’est allié à Lockheed Martin, Boeing, Draper, Astrobotic and Honeybee Robotics). Cible : Artémis 5 en 2029. Entretemps, Blue Origin devra avoir réalisé une démonstration non-habitée de son alunisseur. Il faut croire que l’offre de Blue Origin était un peu plus sérieuse que la 1ere que l’entreprise avait soumise en 2020, qui était quand même une vaste blague. Et puis l’autre bonne nouvelle, c’est que Blue Origin ne devrait pas non plus cette fois poursuivre la Nasa en justice pour ne pas l’avoir choisi. Enfin, on espère L’avantage recherché par la Nasa en ayant 2 contractants - SpaceX et Blue Origin - est de garantir plus de robustesse et d’augmenter la cadence de rotations lunaires, afin de supporter l’effort d’établissement d’une base permanente à terme, tout en favorisant l’essort des activités commerciales privées. https://www.nasa.gov/press-release/nasa-selects-blue-origin-as-second-artemis-lunar-lander-provider
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Il y a des tests, comme ça, qui résonnent particulièrement… Vous vous souvenez à McGregor des tests de Raptor v2 à pleine puissance pendant de longues minutes contre des plaques de béton ? SpaceX vient de récidiver, avec cette fois en face du Raptor une plaque d’acier percée et refroidie par eau. On se demande bien pourquoi (d’ailleurs, il ne s’agira toujours pas au final d’un déluge d’eau pour le Pad Orbital A, mais plutôt d’un ruissellement de surface sur la plaque d’acier pour la refroidir pendant qu’elle subira les assauts rageurs des 33 Raptor déchaînés).- 4 146 réponses
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Hybride d'helicoptère et d'avion
TarpTent a répondu à un(e) sujet de Gran Capitan dans Hélicoptères militaires
Aucune information, mais une superbe photo (je trouve) illustrant un phénomène lumineux, l’effet Kopp–Etchells. https://en.wikipedia.org/wiki/Kopp–Etchells_effect -
[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Il y a un peu plus d’1 an, je trouvais qu’il était un peu moins précis et factuel, et un peu plus sensationnaliste dans son approche. Maintenant qu’il utilise les sources les mieux documentées - RGV Aerial Photography, CSI Starbase, The Ringwatchers et Starshipgazer (qui en fait échangent tous ensemble avec des lives de 3h toutes les semaines), entre autres* - ses présentations sont à présent de très bonnes synthèses, qu’il produit apparemment toutes les semaines. Je vais donc cesser de faire des retours d’avancement ici, puisque le format vidéo est toujours plus agréable à suivre qu’un post de 3 pages, et que je n’ai absolument pas l’intention de me mettre moi-même au montage vidéo. En fonction des informations, je rajouterai peut-être juste mon grain de sel de temps en temps. *on utilise tous les mêmes au final, soit en format vidéo, soit sur le fil twitter, soit en live twitter, puisque ce sont les plus pertinents et ceux formulant les hypothèses les plus solides jusqu’à présent, schémas, animations 3D et sources à l’appui. Ils sont frappés, tous, et terriblement intéressants.- 4 146 réponses
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Petit diagramme récapitulatif habituel des intégrations en cours chez SpaceX : - à date, 3 Starships de prêts, et bientôt 4 avec le S28 (qui aurait déjà été fini s’il n’avait pas rencontré son souci de déplacement en high bay) - 2 boosters finalisés, le troisième B11 devant lui aussi sortir des chaines d’ici fin du mois. Pour le S25 comme pour le S26, il n’y a à ce jour aucune certitude que l’un ou l’autre participera au second test de vol orbital : S27 est un S26 amélioré, avec la nouvelle porte renforcée de distribution de satellites façon Pez, et le S28 est un S25 en (un peu) mieux avec le transport de satellites. À titre personnel je parierais : - soit sur le S25 si le curseur est mis sur la 1ere tentative de rentrée atmosphérique, - soit sur le S27 si l’objectif est de rentabiliser ce 1er test avec la mise en orbite d’un pack de satellites Starlink v2 tout en validant les renforts structurels, - soit sur le S26, si celui-ci est effectivement un démonstrateur de transfert de carburant interne (l’hypothèse que le S26 puisse servir à cela n’a à ce jour reçu aucune confirmation. Néanmoins un démonstrateur particulier de cette capacité fait l’objet d’une contractualisation avec la Nasa).- 4 146 réponses
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Dans le cas du F-35, ils sont quand même tous des early adopters, vu que le bug système en question restera encore pas fini pour quelques bien belles années. Mais il est vrai que la Norvège fait partie des early-early adopters. Ça se paye (en monnaie sonnante et trébuchante contre toute notre considération. Ou même pas, pour la considération).
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[SpaceX] Programme Starship et autres innovations
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Engins spatiaux, Espace...
Cette fois, les choses sérieuses commencent pour le système d’eau qui sera à terme positionné sous le Pad Orbital A.- 4 146 réponses
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[Darpa] Crane X-65 - Démonstrateur avion à contrôle de flux d’air
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Technologie
Ce principe d’aile « creuse » m’interpelle: on est plus proche d’un concept d’aile rhomboédrique à plat que d’une aile delta, mais du coup elle doit possiblement recréer des turbulences au bord d’attaque de la seconde partie de l’aile. Je comprends bien que la gouverne fluidique en avant puisse limiter ces turbulences, mais pas dans toutes les configurations de vol de l’appareil, j’imagine. J’aimerais bien voir des images de soufflerie et/ou de simulation d’une telle configuration en fonction de l’inclinaison, des manoeuvres et de la vitesse. Sans doute une bonne façon de tester les capacités des gouvernes fluidiques en "créant" dans le concept les conditions de perturbations plus poussées, afin de les évaluer plus précisément aux limites de l’enveloppe de vol ? -
Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires
TarpTent a répondu à un(e) sujet de Alexis dans Politique etrangère / Relations internationales
Écoute, j’ai écrit un livre sur les locuteurs Bantou et en quoi leurs langues influaient sur leurs coutumes et leur structure sociétale, et je te remercie de m’offrir la possibilité d’en parler ici. Vu qu’il y a environ 450 dialectes que l’on regroupe sous ce terme de ”langues bantoues” et que les locuteurs couvrent une majeure partie du centre et du sud du continent africain, avec une structure sociale diversifiée mais toujours basée sur un système de classe, je vais prendre le temps de synthétiser chaque cas en renvoyant à mon livre pour plus de précisions. > Histoire des locuteurs des langues bantoues Le terme est assez récent, puisqu’il est proposé vers 1859, et la première carte d’expansion date de 1886. Harry Johnston, qui établit ladite -
Hum, on vient de passer par les voitures, les hommes, les hélicos et les phénomènes météo, je propose qu’on revienne à l’avion. Juste pour que je n’aie pas régulièrement l’impression de m’être trompé de fil de discussion quand je passe ici. (Ma santé mentale vous en remercie )
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Sans compter que là, vous l’abordez sous l’angle opérationnel et technique, mais il y a aussi une dimension politique forte. Sous-entendre, comme le fait Tytelman, que ce n’est qu’une question de disponibilité et de mise en musique, ça revient à dire que la décision politique est prise ou tout du moins que la réponse va de soi. Ce qui est tout aussi loin d’être le cas.
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[Darpa] Crane X-65 - Démonstrateur avion à contrôle de flux d’air
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Technologie
Une autre vue, cette fois sous forme de maquette, du démonstrateur X-65 : -
Arianespace/Esa
TarpTent a répondu à un(e) sujet de Chevalier Gilles dans Engins spatiaux, Espace...
Je veux bien y croire. Si si, vraiment. Lors d’un point commun le 12 mai, la Launcher Task Force composée de l’ESA, le CNES, ArianeGroup et Arianespace a détaillé l’avancement actuel du programme ainsi que les prochaines étapes avant le vol inaugural (traduction DeepL) : > Réalisations récentes : Janvier 2023 : L'essai de mise à feu à chaud de l'étage supérieur a été réalisé avec succès sur le banc d'essai P5.2 du DLR à Lampoldshausen. Le moteur Vinci a d'abord fonctionné pendant la durée prévue, puis le groupe auxiliaire de puissance a été mis à feu deux fois, comme prévu. L'APU est un moteur à oxygène/hydrogène liquide utilisé pour fournir une petite poussée pour le tassement du propergol, l'augmentation de la vitesse pour la manœuvre de fin de vie et la pressurisation du réservoir. L'analyse a confirmé le très bon comportement de ce module. En cours : Le spécimen d'essai combiné de la fusée est un modèle fonctionnel dans une configuration Ariane 64. Il est assemblé sur le pas de tir du port spatial européen de Kourou et utilisé pour les essais combinés. Les interfaces électriques ont été connectées et des vérifications fonctionnelles ont été effectuées à l'aide du banc de contrôle qui fait partie de la rampe de lancement. En cours : En Europe, l'assemblage des éléments du premier modèle de vol (FM1, le lanceur du vol inaugural) est bien avancé. L'intégration des modules progresse dans les usines d'ArianeGroup aux Mureaux et à Brême. En Guyane, les deux moteurs à poudre P120C ont été coulés (FM1 est une configuration Ariane 62). Décembre 2022 - avril 2023 : La revue de qualification technique de la base de lancement a débuté en décembre. La première partie (excluant le banc de contrôle) s'est achevée en avril. L'examen n'a pas soulevé de problèmes majeurs concernant la qualification. La qualification du banc de contrôle sera réalisée en juin 2023. > Principales étapes vers le vol inaugural : À partir de mai 2023 : Essais de qualification du logiciel de vol - Essais du logiciel en prévision de la mission de vol inaugurale, dans des conditions nominales et dégradées. À partir de mai 2023 : Séquence d'essais combinés au sol, au Port spatial de l'Europe en Guyane française - Cette séquence d'essais comprend notamment deux répétitions humides et un long essai de mise à feu de l'étage inférieur sur le pas de tir. La réussite de cette séquence est une condition préalable au vol inaugural. Achèvement des revues de qualification en cours des différents produits et sous-systèmes. À partir de fin juin 2023 : Revue de qualification globale du système de lancement - Revue de qualification unifiée du lanceur, du système de lancement et de la base de lancement. Début juillet 2023 : Essai supplémentaire de l'étage supérieur au DLR Lampoldshausen, Allemagne - Cet essai sur le banc d'essai P5.2 simulera un profil de vol nominal comme celui prévu pour le vol inaugural, afin de confirmer le comportement attendu de l'étage supérieur. Un autre essai est prévu pour examiner le comportement de l'étage dans des cas dégradés. À partir de novembre 2023 : Assemblage du lanceur et début de la campagne de lancement du vol inaugural - Après le transport maritime des étages inférieurs et supérieurs depuis la France et l'Allemagne jusqu'à la Guyane française, ce processus inclura dans une configuration de vol à part entière une répétition générale finale. https://www.esa.int/Enabling_Support/Space_Transportation/Ariane_6_joint_update_report_12_May_2023 -
Crashs et accidents d'appareils militaires
TarpTent a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Actualités air
Un F-15D du 173rd Fighter Wing aurait fait face hier à une urgence en vol et est sorti de piste à l’atterrissage, à Kingsley Field dans l’Oregon. Il semble être allé se rafraîchir les idées avec un bon petit bain. Le pilote instructeur, seul à bord de l’appareil biplace, est indemne et est sorti tout seul. -
Parallèlement, la Nasa annonce le développement d’un démonstrateur de réacteur nucléaire qui sera déployé sur la Lune en 2030. L’objectif est de pouvoir produire 40 kW afin de soutenir les missions de longue durée des astronautes sur place, et à terme sur Mars. La durée de vie cible de ce réacteur nucléaire sera de 10 ans. C’est la semaine des annonces, puisque la Nasa devrait annoncer ce vendredi le second projet retenu après SpaceX pour un atterrisseur lunaire pour la mission Artemis 5.
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Je viens de découvrir que le JPL de la Nasa a une caméra qui filme en 24/7 la salle blanche où est en cours l’assemblage d’Europa Clipper… et que ce direct est disponible sur Youtube !
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[SpaceX] Activités opérationnelles
TarpTent a répondu à un(e) sujet de TarpTent dans Engins spatiaux, Espace...
Axiom-2, seconde mission d’astronautes venant du secteur privé, vient de recevoir le Go de la part de la Nasa pour un envol ce dimanche 21 mai, avec repli possible le 23 mai. Ce lancement enverra 4 astronautes vers l’ISS, avec des missions de recherche et de maintenance de la Station. L'astronaute et commandante chevronnée Peggy Whitson conduira les pilotes John Shoffner et les spécialistes de mission Ali Alqarni et Rayyanah Barnawi, qui volent pour la première fois dans l'espace, à bord du vaisseau spatial SpaceX Dragon et le guidera vers un amarrage automatisé à 9 h 24 lundi. La durée du séjour, initialement prévue de 10 jours, devrait finalement être de 8 jours. À noter que si ce créneau de lancement ne pouvait être maintenu pour des raisons météo ou autre, le vol serait repoussé à cet été par la Nasa, pour des questions de gestion de priorité. Il y a actuellement 7 astronautes résidant dans l’ISS. https://blogs.nasa.gov/spacestation/2023/05/16/crew-works-science-maintenance-ahead-of-second-axiom-mission/- 337 réponses
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Je poste cet article de vulgarisation ici, qui émane du CEO d’ULA, Tory Bruno, au sujet des missiles hypersoniques manœuvrants (les "gliders") et la militarisation nécessaire de l’espace. Il s’avère que ce dernier a été concepteur puis Directeur du Programme THAAD. [Traduction DeepL] " Il est difficile de se déplacer sans entendre parler de la nouvelle menace que représentent les missiles hypersoniques. La Chine et la Russie en sont dotées, les États-Unis non ! Même les journaux télévisés annoncent à tue-tête que "la Russie a utilisé des missiles hypersoniques contre l'Ukraine" - c'est alarmant ! Le citoyen moyen, ainsi que de nombreux décideurs politiques, comprennent désormais que ces engins sont dangereux parce qu'ils sont tout simplement trop rapides pour être abattus. Il est clair qu'il faut faire quelque chose... Il n'y a qu'un seul problème : la moitié de cette affirmation est tout simplement erronée. Comme un adolescent angoissé, les "missiles hypersoniques" ne sont pas mauvais, ils sont juste mal compris. Les missiles hypersoniques ne sont pas nouveaux. Nous en avons depuis les années 1950. En fait, pratiquement tous les missiles balistiques de moyenne portée (>1000 km) sont hypersoniques. Tous les missiles balistiques intercontinentaux (>5 500 km) sont hypersoniques. Plus la portée d'un missile est longue, plus sa vitesse et celle de son ogive sont élevées. C'est la physique des missiles balistiques, qui est intuitivement évidente. Soit dit en passant, les États-Unis disposent d'excellentes défenses contre toutes les catégories de missiles balistiques : courte, moyenne, intermédiaire et longue portée. J'ai personnellement participé à la conception de plusieurs de ces systèmes et j'ai développé l'intercepteur de défense antimissile THAAD (Terminal High Altitude Area Defense) d'abord en tant que concepteur, puis en tant que directeur de programme. Le THAAD est devenu la référence en matière de protection des États-Unis et de leurs alliés contre les missiles hypersoniques. Alors, qu'est-ce qui se passe ? Le malentendu vient de l'expression courte et paresseuse de "missile hypersonique". Le problème de cette nouvelle menace n'est PAS qu'elle soit hypersonique (plus rapide que Mach 5). Le problème est qu'il n'est pas balistique. Son nom exact et complet est "menace hypersonique manœuvrante". Le problème, c'est qu'il est "manœuvrant". C'est cette caractéristique qui fait de cette "nouvelle" menace un défi pour nos systèmes de défense antimissile. Ceux-ci sont spécifiquement conçus pour les menaces balistiques, qui sont courantes, et leur extrême efficacité est précisément la raison pour laquelle la Russie et la Chine ont investi dans autre chose. Qu'est-ce qu'un missile balistique ? Je suis heureux que vous ayez posé la question ! Par définition, un missile balistique est une fusée qui suit une trajectoire balistique. Si vous n'êtes pas un spécialiste des fusées, cela n'a probablement pas été très utile, alors laissez-moi vous expliquer. Un missile balistique est comme un lanceur de la ligue majeure. En balançant son bras puissant sur une courte distance, le lanceur transmet une énorme quantité d'énergie à la balle et la laisse partir. La balle parcourt alors la majeure partie de la distance entre le monticule et la plaque après avoir été lâchée. Le lanceur a déterminé la trajectoire de la balle lorsqu'il a ouvert ses doigts. (Oui, je sais qu'il existe des balles courbes, mais même cette trajectoire a été déterminée lorsque la balle a quitté la main. C'est une analogie. Faites avec moi...) Un missile balistique fonctionne de la même manière. Par exemple, la partie motorisée et dirigeable du vol d'un missile balistique à longue portée ne dure que quatre à cinq minutes. L'ogive est ensuite libérée pour parcourir seule les 40 à 50 minutes restantes. Comme pour la balle de baseball ci-dessus, la trajectoire de l'ogive est fixe à partir du moment où elle est libérée. En fait, avec des milliers de kilomètres de vol non guidé entre le largage et l'impact, les concepteurs de missiles balistiques travaillent très dur pour rendre cette trajectoire balistique aussi prévisible que possible afin d'atteindre la précision de la cible. Bien que les chiffres soient évidemment confidentiels, en tant que concepteur et ancien ingénieur en chef du système balistique le plus précis au monde, je peux vous donner une autre analogie avec le baseball pour vous aider à replacer les choses dans leur contexte. La précision du système Trident II est à peu près comparable à celle d'un lanceur des Rockies qui lancerait un strike sur le marbre au Coors Field de Denver à partir d'un monticule de lanceurs au Kansas... Nous avons travaillé très dur pour rendre sa trajectoire lisse et prévisible afin d'obtenir ce résultat. Pourquoi tout cela est-il important ? La trajectoire prévisible et inaltérable de l'ogive d'un missile balistique est importante parce qu'elle est aussi très, très rapide. D'accord, l'aspect hypersonique entre en ligne de compte, après tout. Nous nous défendons contre les missiles balistiques avec d'autres missiles. Nous le faisons parce que ce sont les seules choses dont nous disposons qui peuvent voler à ces vitesses folles. Les missiles qui se défendent contre d'autres missiles sont appelés "intercepteurs". Ils fonctionnent en interceptant l'ogive lancée sur nous par le missile balistique de l'attaquant. Comme nous souhaitons le faire le plus loin possible des personnes ou des objets à protéger, l'intercepteur se déplace pendant un certain temps avant d'atteindre l'ogive. Pendant ce temps, l'ogive aura parcouru une grande distance grâce à sa vitesse hypersonique. Nous visons donc l'intercepteur à un point situé devant l'ogive, le long de sa trajectoire balistique. Une fois que nous avons lancé l'intercepteur vers son rendez-vous pas si romantique avec l'ogive qui arrive, nous avons très peu de possibilités de changer notre point de visée. Nous sommes engagés. C'est comme si on mettait un autre lanceur à quelques mètres à droite de la boîte du batteur et qu'on lui demandait d'attendre de voir la balle partir du monticule du lanceur, puis de lancer une autre balle pour la frapper en plein vol. Et non, je n'exagère pas, bien au contraire. La méthode préférée pour la défense contre les missiles balistiques est la collision entre le véhicule tueur et l'ogive. Il s'agit littéralement de frapper une balle du ciel avec une autre balle, mais plus fort. L'énergie cinétique transmise par cette technologie "Hit to Kill" transmet beaucoup plus d'énergie, de manière plus efficace, que n'importe quel explosif pratique. La vitesse de l'ogive entrante sera plusieurs fois supérieure à celle d'une balle de fusil. Elle sera heurtée de plein fouet par un engin de mort se déplaçant lui aussi à une vitesse plusieurs fois supérieure à celle d'une balle. L'énergie cinétique résultant de la collision est impressionnante et mortelle. Mais que se passe-t-il si l'ogive ne fait pas ce qu'elle est censée faire ? C'est là que le bât blesse ! Si l'ogive manœuvre après le lancement de l'intercepteur, nous sommes dans le pétrin. L'intercepteur dispose d'une certaine capacité à faire face à ce problème en vol. Il reçoit généralement une mise à jour de son radar au sol, qui suit l'ogive en approche, au cours de son vol propulsé. Cette mise à jour de la cible en vol (IFTU) donne à l'intercepteur la dernière trajectoire prévue, une indication de ce que son capteur embarqué (généralement une caméra infrarouge) verra lorsqu'il s'approchera, et lequel des objets visibles est l'ogive proprement dite. Cette IFTU intervient pendant la phase d'accélération de l'intercepteur, afin qu'il puisse se réorienter vers un nouveau point de visée à l'intérieur de l'"espace de combat", vers lequel l'énergie restante du propulseur peut être dirigée. Parfois, il y a une autre mise à jour après la séparation du KV, mais cet espace de combat est évidemment beaucoup plus petit. Le KV utilisera alors son propre capteur pour se diriger vers l'ogive lors de son dernier vol (terminal), juste avant la collision. À moins que... l'ogive ne soit pas là où elle est censée être. Si elle se déplace à l'extérieur de l'un de ces espaces de combat, après que l'intercepteur se soit engagé sur sa propre trajectoire de vol, elle ne pourra pas rattraper l'ogive, qui passera juste à côté d'elle. Les systèmes de défense antimissile conventionnels dépendent fortement du fait que la menace suive une trajectoire balistique prévisible. C'est de la triche ! Comment peut-il le faire ? Il existe deux façons fondamentales de manœuvrer un véhicule hypersonique. Une menace à longue portée pourrait théoriquement rester attachée à un étage supérieur ou à un étage de lancement et attendre que le défenseur lance pour une interception dans l'espace (le "milieu" de la trajectoire de vol qui traverse au-dessus de l'atmosphère), puis faire exploser l'étage pour transporter l'ogive en dehors de l'espace de combat. Une autre approche, plus polyvalente, consiste à manœuvrer à l'intérieur de l'atmosphère comme un "planeur" doté de surfaces de contrôle aérodynamiques (sortes d'ailerons). J'ai personnellement développé plusieurs prototypes de systèmes de cette nature. En utilisant la vitesse extrême de l'ogive, en conjonction avec l'atmosphère, il est possible d'effectuer des manœuvres à très grande vitesse. Il s'agit en quelque sorte d'une manœuvre d'évitement pour éviter l'intercepteur. Grâce à la portance aérodynamique, il est également possible d'éviter complètement le passage dans l'espace. Cela permet à l'ogive d'éviter les systèmes conçus pour intercepter les menaces dans l'espace, en volant en dessous d'eux. En outre, une ogive planante peut atteindre une très grande précision parce qu'elle est orientable jusqu'à la cible et peut étendre sa portée en planant, en utilisant l'atmosphère pour poursuivre son vol bien au-delà d'une simple trajectoire balistique. Malheureusement, les différents systèmes de manœuvre hypersoniques sur lesquels je travaillais ont été abandonnés et laissés inachevés, car nous sommes passés à la guerre mondiale contre le terrorisme (GWOT). L'espace joue-t-il un rôle dans tout cela ? Oui ! La mission de défense antimissile commence dans l'espace, en particulier pour les menaces à longue portée. La constellation de satellites d'alerte antimissile SBIRS (Space-Based Infrared System) détecte le lancement d'une fusée par un adversaire, détermine s'il s'agit d'une fusée hostile et, d'une manière générale, la direction qu'elle prend. Le SBIRS avertit alors les radars terrestres de défense antimissile, leur permettant de concentrer leur énergie de recherche dans une direction spécifique afin de détecter l'ogive entrante plus loin. Le défenseur des missiles peut ainsi étendre l'espace de combat, ce qui lui permet peut-être même d'effectuer plusieurs tirs. Les moyens basés dans l'espace pourraient également suivre une menace de manœuvre exoatmosphérique pendant sa combustion à mi-course, comme nous l'avons vu plus haut. Il est essentiel de noter que seul un système basé dans l'espace peut assurer la surveillance à 100 % d'un planeur à manœuvre hypersonique. En effet, en raison de sa faible altitude, le planeur disparaît de l'horizon des radars terrestres lorsqu'il se dirige vers sa cible. Cela crée des intervalles pendant lesquels il peut manœuvrer en dehors de l'espace de combat, se détourner vers une cible complètement différente ou même manœuvrer pour s'approcher de sa victime par l'arrière, en lui tendant une embuscade là où elle n'a pas de défenses. Mais tout cela est-il suffisant ? Malheureusement, non ! Les menaces les plus capables de manœuvrer retarderont simplement leur folle esquive d'Ivan jusqu'à ce que l'intercepteur ne puisse plus rien faire. Nos systèmes basés dans l'espace se contenteront d'observer, impuissants, le planeur hypersonique à haute vitesse esquiver et se frayer un chemin autour de nos intercepteurs. Ils sont peut-être hypersoniques, mais une fois engagés dans un espace de combat, les intercepteurs restent vulnérables à une menace manœuvrante quittant l'espace de combat une fois que la trajectoire de vol de l'intercepteur est engagée. Si seulement nous avions quelque chose de plus rapide que l'hypersonique... En fait, j'ai déjà travaillé sur une technologie de ce type : L'énergie dirigée (DE). En d'autres termes, les lasers (la forme la plus courante d'énergie dirigée). Si vous pensez que l'hypersonique est rapide, ce n'est rien comparé à la vitesse de la lumière. Une fois de plus, il s'agit d'une technologie que nous avons mise en place pour poursuivre la GWOT. Une fois qu'une ligne de visée est établie entre la plate-forme DE et l'ogive, il est impossible de semer cet "intercepteur à la vitesse de la lumière". Aucune manœuvre à grande vitesse ne fonctionnera. L'espace de combat est l'ensemble du champ de vision du laser. Cet espace de combat est l'endroit où se trouve réellement la cible à ce moment-là. Nous ne visons pas devant l'ogive comme nous le faisons avec un intercepteur de missiles, il n'y a donc aucune possibilité de manœuvrer pour s'éloigner avant l'arrivée de l'intercepteur. Lorsque nous avons commencé à développer sérieusement cette technologie pour la défense antimissile il y a 15 ans, de nombreuses théories ont été émises sur la façon dont elle pourrait être vaincue. Les gens pensaient que les surfaces réfléchissantes pourraient simplement refléter le faisceau. Il s'est avéré que les surfaces réfléchissantes sont en fait plus vulnérables. La portée serait-elle suffisante ? L'atmosphère disperserait-elle trop le faisceau ? Les plateformes pourraient-elles se défendre ? Que se passerait-il si l'ogive ou le missile tournait, etc. Toutes ces questions ont trouvé une réponse. Le seul véritable obstacle à l'époque était de générer des niveaux de puissance laser très élevés d'une manière qui soit logistiquement pratique sur le terrain. Notre plateforme de référence était le laser aéroporté. Il s'agissait d'un système de classe mégawatt installé sur un avion 747. Sa mission consistait à rester en altitude près de la frontière d'un adversaire pour tuer des missiles balistiques pendant la phase d'accélération du vol au-dessus du territoire de l'attaquant. Il utilisait un laser chimique à oxygène et à iode (COIL) comme source lumineuse. Il s'agissait en fait d'un avion avec une fusée liquide géante à l'intérieur. Certes, ce n'était pas très pratique sur le terrain. Ce défi technologique a depuis été relevé grâce à de multiples approches de lasers électriques et à l'état solide désormais disponibles. L'énergie dirigée présente également plusieurs caractéristiques uniques et très attrayantes. Le niveau de puissance du laser est intrinsèquement variable : mortel à pleine puissance ou juste assez puissant pour aveugler un capteur à faible puissance. L'énergie peut également être appliquée avec une grande précision. Nous avons utilisé un laser à puissance tactique dans le cadre d'un exercice parrainé par le gouvernement pour démontrer une polyvalence assez étonnante. Un jour, nous avons détruit de petits missiles tactiques en vol en faisant exploser leurs moteurs de fusée. Le lendemain, nous avons désactivé des drones en ciblant spécifiquement leur avionique, ce qui leur a fait perdre de l'altitude et s'écraser, à la grande confusion des pilotes télécommandés. Plus tard dans la même journée, nous avons coulé des zodiacs en perçant leurs coques gonflables, avant de les immobiliser en ciblant uniquement le moteur hors-bord. Vous voyez ce que je veux dire. Nous pouvions appliquer notre énergie laser de manière chirurgicale sur une grande variété de cibles. Une autre caractéristique très importante est que notre laser était électrique et alimenté par un simple générateur commercial installé sur une remorque. Tant que nous avions de l'essence, nous pouvions tirer toute la journée. Et chaque tir ne consommait qu'environ un dollar de carburant ! Avec les intercepteurs, vous devez constamment vous préoccuper de la profondeur du magasin. Vais-je être à court d'intercepteurs avant que l'ennemi ne soit à court de missiles ? Ce n'est pas vraiment un problème avec l'énergie dirigée. Faisons un rapide inventaire : Une balle à la vitesse de la lumière, des effets paramétrables, un ciblage chirurgical, un chargeur sans fond et un coût d'abattage très bas... qu'est-ce qu'on ne peut pas aimer ! Le moment est venu. Où devons-nous placer ces lasers ? Certains devraient être placés comme défenses ponctuelles dans une ville, sur un terrain d'aviation ou sur des sites d'infrastructures critiques. Cependant, le seul moyen pratique de se défendre contre les planeurs hypersoniques à longue portée, qui peuvent menacer des régions entières le long d'un seul couloir de vol, est de le faire depuis l'espace. Les plates-formes DE en orbite, qui observent des régions entières à partir de l'ultime point de repère, peuvent tirer parti du suivi "de la naissance à la mort" d'un planeur donné, combiné à son "intercepteur" à la vitesse de la lumière, pour réduire cette menace à néant. (Une autre capacité très intéressante d'une plateforme DE est qu'elle n'a pas besoin de créer un champ de débris si nous devions un jour l'utiliser pour nous défendre dans l'espace). Ce faisant, nous pouvons dissuader toute attaque d'être sérieusement envisagée, en l'arrêtant avant qu'elle ne commence."