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Ça ne pose probablement pas de problème pour le Rafale d'avoir ces missiles. Le problème est qui va payer ? L'Inde veut que Dassault le fasse gratuitement, ça semble pas le genre de la boutique qui a dit refuser de ventre le Rafale moins cher à l'Inde qu'à ses autres clients. Je pense que l'article est crédible. On est sur des négociations et l'Inde pousse et pousse encore le bouchon. On demande un truc irréaliste en le présentant comme normal, Dassault refuse, on affiche une déception et après on dit qu'on ne veut plus du Rafale ou alors qu'avec une remise. C'est comme quand ils demandent 50 % de retour du contrat en Inde alors que les avions sont fait en France, c'est irréaliste, mais c'est utilisé pour faire pression. Là il y a une petite modification, le gouvernement français (mais en fait Dassault) accepte de parler maintenant de la seconde phase, du "made in India". Ces derniers temps Dassault ne le voulait pas et préférait rester concentré sur les contrats des Rafale "made in France". À mon avis ça montre que l'Inde voit plus loin que ce premier contrat de 36 Rafale. Les contradictions s'empilent, d'un côté l'Inde en veut plus (missile truc, 2 bases de maintenance, etc) et d'un autre elle veut baisser le prix. D'un côté l'Inde laisse croire qu'elle va planter le contrat de 36 Rafale, d'un autre côté elle vise plus que 36 Rafale. J'y vois qu'une conséquence des négociations qui sont ... heu ... pénibles avec l'Inde.
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Qu'on ne sache pas faire la guerre pour de faux dans les mêmes conditions que la guerre pour de vrai, faut composer avec. C'est la seule façon d'appréhender la guerre sans se taper dessus. Il faut pouvoir s'exercer sans prendre de risque. Pour la limite de 9 ou 11 G, je crois que c'est dans la configuration du Rafale (commandes de vol). 9 G en période de paix, 11 G en période de guerre (pour les appareils engagés dans un conflit). Je le comprend ainsi : "quand la vie des pilotes est en jeux, on accepte un vieillissement prématuré de la cellule pour sauver leur peau". Je crois, mais je n'en suis vraiment pas sûr, que pour dépasser 9 G il faut passer une résistance des commandes, il faut que ce soit vraiment intentionnel. Il parait que peu de pilotes supportent d'exploiter les 9 G, alors 11 ... Supporter 9 G est une chose, le supporter en restant bien en veille, pleinement opérant, semble un sacré défi. Je rapporte que ce que j'ai lu, à prendre avec des pincettes donc.
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Que ces exercices ne soient pas pris au sérieux me laisse bien septique. Que certaines bottes secrètes ne soient pas utilisées, c'est très possible. Qu'il y ait un cadre qui ne correspond pas à la réalité de l'utilisation d'un oiseau, c'est aussi très possible. Mais si ce n'est qu'une parade de coqs, c'est quoi la raison de ces exercices ? Seulement ça ? Il y aurait la peur de fatiguer les cellules ? J'ai entendu plein de fois que le Rafale se prend 9 g lors de ses nombreuses démonstrations. On le ferait pour des démonstrations mais pas en exercice ? Il peut être intéressant pour le constructeur de voir comment fatigue la cellule. Faut pas attendre le "champ de bataille" pour constater ses limites. Je crois que ces exercices sont pris au sérieux. Néanmoins les résultats qu'on récupère, comme 12-0 en faveur du SU-30, ne disent pas tout. Notamment car ces exercices n'ont peut-être pas pour simple objectif de désigner un gagnant (et un perdant).
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La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si ça peut être fait, il faut voir les avantages par rapport au coût. Un A380, c'est 100 t de charge utile. S'il y a l'usage (et si évidemment ça peut se faire car ce n'est vraiment pas sûr), ça peut être très intéressant à mon avis. Qu'elle est la charge utile d'un dirigeable stratosphérique ? Pas grand chose comparativement. Puis combien d'essence il faudra en plus dans les drones pour les faire monter à l'altitude d'un dirigeable stratosphérique ? Je pense qu'il en faut beaucoup et que ça réduira d'autant leur autonomie opérationnel (et/ou ça demandera d'avoir plus d'essence dans le ravitailleur). Disons que je laissais aller ma "créativité débridé". On pourrait avoir un A380 qui décolle de France et distribue essence et missiles directement aux drones qui opèrent à des milliers de km de la France. Il y a une diminution de manutention assez énorme. Allons plus loin. De France part un ou deux ravitailleurs, 10 drones chargés, un A380 avec 80 t de missiles. Sur zone les drones font 5 ou 6 largages et tout ce beau monde retourne au bercail après. On peut aussi imaginer, pour rentabiliser, que ce A380 sera également utilisé comme un classique transporteur de missiles pour les délivrer à une base qui armera des drones (ou autres). Il y a plein de possibilité avec les drones dès qu'ils ont un peu d'autonomie (décollage, atterrissage, insertion dans le trafic, prise en charge de mission simple, etc) et il faudra peut-être repenser la logistique. -
Que l'Inde ait une solution de repli, oui, il doit y en avoir. Que le SU-30 soit une meilleure solution que le Rafale, ou proche, je trouve ça discutable. Je ne discute pas des qualités du SU-30, mais ce n'est pas la même chose. Par exemple la poussée du SU-30 est supérieure de plus de 60 % à celle d'un Rafale (50 % sans PC), c'est une autre catégorie. Ça doit se payer en exploitation. Puis si Parrikar adore le SU-30, il en a déjà tout le tour du vendre. Ils vont avoir, si ce n'est pas déjà fait, plus de 300 SU-30. Ce n'est pas Rafale OU (exclusif) Su-30. C'est à l'Inde de voir s'ils veulent aussi du Rafale, et plus largement d'un avion dans cette catégorie. Le MMRCA n'est pas pour virer le SU-30, mais pour faire un bon choix en medium multirole etc, puisque durant l'appel d'offre ils achetaient des SU-30. J'entends bien la préoccupation de diversifier les fournisseurs ceci dit, mais il y avait le mig-35 dans le MMRCA. Parrikar a aussi dit qu'il voulait des Tejas à la place des Rafale, en parti : http://www.business-standard.com/article/economy-policy/parrikar-volte-face-opens-door-for-more-rafale-fighters-115052700033_1.html Si le SU-30 est l'une des alternatives les plus probables du Rafale pour Parrikar, je vois pas le rapport entre le Tejas et le SU-30. Mon impression est que Parrikar a très mal pris que l'Inde commande des Rafale "made in France" (dans son dos en plus) alors que lui tient beaucoup au "made in India" (et peut-être encore plus au "made in HAL"). C'est pour ça que j'ai souvent l'impression qu'il est plus préoccupé par la politique intérieure que réellement par la défense. Je précise que ce n'est qu'une impression parce que Parrikar m'horripile très vite et je ne prête pas beaucoup attention à ce qu'il dit. Bien sûr que l'Inde a des alternatives au Rafale, sinon ce serait trop beau pour Dassault. Mais quand je vois Su-30 et encore plus Tejas, je me dis que ce n'est pas très crédible. En fait, c'est également Parrikar que je ne trouve pas très crédible. Au bout du bout, et encore plus avec des esprits qui s'échauffent (ou parce que la politique intérieur, le "made in India", prend trop de poids), l'Inde va peut-être prendre (encore) des Su-30, mais ce n'est pas mon impression. Si l'Inde ouvre des discussions sérieuses pour l'Eurofighter ou le Gripen ou le Mig-35 etc, là je m'inquiéterais. Bravo au SU-30 d'avoir gagné face au Rafale en VWR, mais est-ce que ça change fondamentalement la donne ? Le SU-30 est surtout pour la supériorité aérienne et justement il me semble que l'Inde en a déjà en quantité suffisante. Le SU-30 n'est pas remis en cause par le Rafale (ce qui est dommage...), mais on n'a pas l'inverse non plus.
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Effectivement, Trappier n'a pas parlé de 2016, j'avais ça en tête mais je l'ai pas retrouvé non plus. Évitons d'ajouter à la confusion. Désolé.
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Je trouve que ça sent (encore) la manœuvre pour faire baisser les prix. Si c'est indispensable, et bien qu'ils payent. Mais ils ne veulent pas. Donc... Ils espèrent un compromis de la part de Dassault genre "on ne le fait pas, mais on baisse le prix". Si le prix de Dassault est correct, et il doit l'être, faut pas qu'ils lâchent. Si on considère qu'il n'y a rien d'anormal que l'Égypte et le Qatar aient signé avant l'Inde, les discussions en cours avec l'Inde ne retardent rien. Le gros problème est si Dassault récupère un autre gros client. Par exemple si les EAU signent pour 60 Rafale à livrer rapidement. Dans ce cas, la livraison de Rafale à l'Inde pourrait être repoussée significativement et l'intérêt d'acheter "sur étagère" en prendre un coup. Tant qu'il n'y a pas d'autres contrats, l'Inde a le temps (un temps fini bien sûr). Et comme par hasard, ou pas, Trappier a dit plusieurs fois qu'il y aura d'autres contrats jusqu'à début 2016.
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Je crois que le Su-30 a été éjecté de l'appel d'offre MMRCA tout simplement car ce n'est pas un Medium Multi-Role Combat Aircraft, c'est un chasseur lourd. Que les Indiens veuillent des Su-30, c'est bien possible, mais comme MMRCA ? Là j'en doute. Pour le MMRCA il y avait aussi le mig-35 qui est plus dans la catégorie du Rafale. Selon l'appel d'offre MMRCA, le principal concurrent du Rafale est l'Eurofighter et ils sont tout disposés à en vendre. Si vraiment le Rafale était en péril, j'imagine que l'Inde serait en pourparler avec Eurofighter surtout que produire en Inde est long et compliqué. J'ai peut-être raté des informations, mais je vois rien de ce côté. Y a quelques déclarations d'intention, sinon à mon avis il n'y a rien. L'Inde veut des Rafale, mais ils cherchent en même temps à réduire le prix. C'est de "bonne guerre". Ma peur actuellement est qu'avec toutes les déclarations désobligeantes ou qui mettent le trouble, l'achat de Rafale ait un prix politique. J'espère qu'il ne finira pas par être dissuasif.
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C'est vrai. Y a tout de même quelque chose de particulier. Pour les MMRCA, il y a une partie "made in France" et une partie "made in India". Actuellement c'est la partie "made in France" qui se négocie. S'ils pouvaient faire les deux en même temps, ils le feraient à mon avis. Mais le "made in India" a du retard et l'Inde a un besoin urgent (si urgent que IAF demande plus de 36 Rafale en "made in France"). S'il n'y avait que du "made in France" dans les 126 appareils et que l'Inde se limite à 36, effectivement il y aurait de quoi gamberger. Y a peut-être toujours de quoi gamberger, mais ...
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C'est assez comme ça que je vois le "problème". Un manque d'expertise de Lookheed Martin, confiance excessif, folie des grandeurs. Mais ce n'est pas que Lookheed Martin le problème. Il y a le client principal, l'armée américaine, qui a commandé l'appareil, qui a payé le développement, qui doit être critique et apporter son expertise, mais qui s'est faite rouler dans la farine.
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C'est peut-être mal parti, mais ça va bien arriver. Tant qu'il n'y a pas un concurrent qui revient sérieusement, je pense qu'il n'y a pas à s'inquiéter. Actuellement les concurrents c'est du "coucou ! solde de 20 % ! 100 % made in India ! on est làààà !!! vous nous entendez ou merde ?". Ça serait pas un peu de la "foutaise". Il se disait que le Rafale fait en Inde coutait 2,5 fois plus que s'il était fait en France. Pour l'instant il n'y a pas vraiment d'intention de réduit les achats. Les 36 Rafales sont un premier lot. L'inde ne promet rien pour la suite, mais ça semble une posture.
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Ben je comprend toujours pas. Dans le cas de la Malaisie, tu me dis donc que Dassault reçoit l'argent d'une banque, à la Malaisie de rembourser la banque (et la COFACE couvre la banque). C'est bien ça ? Dans ce cas, pourquoi on dit que Dassault fait une offre pour des appareils qui seront payé sur 10 ans ? Ça ne regarde plus Dassault mais la banque. La banque qui prête à la Malaisie, pourrait le faire pour des Gripen ou F-35 ou autre. De Wikipedia pour Euler Hermes qui fait le même boulot que la COFACE, en plus c'est le n°1 mondial https://fr.wikipedia.org/wiki/Euler_Hermes J'me trompe où ça ne parle pas de banque ? Plus loin : Ce n'est pas un assureur pour les banques. Dans ces entreprises il doit y en avoir qui ont contracté des crédits, et beaucoup. Je sais que Dassault n'est pas une banque. Mais comme toute entité qui a de l'argent, elle peut le prêter. Je peux prêter de l'argent à mon voisin, pourtant je ne suis pas une banque. Dassault a beaucoup d'argent, 3,5 milliards en fond propre (presque une année de CA, c'est beaucoup), 2,5 milliards en trésorerie. À mon avis, ils ont un banquier pour gérer ça. Et s'il est intelligent pour Dassault d'utiliser cet argent afin d'offrir des facilités de payement ? Ils ne vont pas se l'interdire car ce n'est pas "banque Dassault". Ce n'est pas un cadeau, le service sera facturé, avec des intérêts, comme une banque. Puis je comprend pas bien l'idée que des banques françaises, en plus sous la "surveillance" de l'état français, prêtes de l'argent à des pays étrangers pour qu'ils le redonnent directement à Dassault. Et si après avoir reçu l'argent ils leur prends d'acheter des Gripen ? Pire, si en plus ils remboursent pas les banques ? La France parce qu'il y a la COFACE va le faire pour l'achat de Gripen ? Autant que les banques fassent le prêt directement à Dassault. Il n'y a pas de risque pour Dassault, il y a la COFACE. Si le client ne veut plus de Rafale, tout l'argent est en France. Et en plus ça doit permettre des "optimisations". Par exemple la marge. Le client fera un emprunt qui couvre la marge, Dassault peut ne pas le faire et ça fera ainsi un plus petit emprunt que si c'était le client qui le faisait. Dassault récupérera les marges plus tard et plus. Pour le contrat égyptien il me semble qu'il y a un gros coup de pouce des EAU. Enfin, il faut voir ce qui a été proposé à l'Égypte. Si l'Égypte a 20 ans pour payer les Rafales, il faut peut-être sortir ça de chez Dassault, car le montant est énorme et pour longtemps. Si ce sont des "facilités de payement", par exemple (très grossier) 50 % à la commande et 50 % 2 ans après réception, je pense que le mieux est que Dassault s'en charge (NB: en le facturant, c'est pas un cadeau). Je le redis, je ne sais pas comment ça se passe. Mais tel que c'est relaté, je trouve ça bizarre.
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Là il y a un truc que je comprend pas vraiment. À quoi sert la COFACE ? Elle sert bien à payer Dassault en cas de problème ou j'ai mal compris ? S'il faut un prêt, que ce prêt n'est pas chez Dassault, quel est le rapport entre Dassault et la COFACE ? Dans ce scénario la Malaisie ferait un prêt auprès de la banque Bidule, la Malaisie paye Dassault (avec l'argent du prêt) et c'est la COFACE qui assure la banque qu'elle sera remboursée. Est-ce ainsi que ça passe là ? J'en doute. J'ai l'impression que Dassault offre des facilités de payement à la Malaisie (par exemple payer sur 10 ans). D'une certaine manière on peut dire qu'il n'y a pas prêt. Mais quoiqu'il en soit, Dassault est un créancier de la Malaisie. Je disais que Dassault fait un prêt à la Malaisie car ça revient un peu au même (sauf que l'argent ne part pas de Dassault pour aller à la Malaisie et revenir fissa chez Dassault). Une facilité de payement ou un prêt, c'est en gros pour le même objectif, acquérir quelque chose maintenant alors qu'on n'a pas l'argent. Dans le cas de la facilité de payement, le fournisseur est également le créancier (il fait un prêt au client ; c'est au moins ça dans l'esprit, le client a une créance qu'il doit rembourser de façon échelonnée), dans l'autre cas c'est une banque. Est-ce que là spécifiquement Dassault va contracter un prêt pour financer sa facilité de payement ? J'en sais rien, Dassault a assez de trésorerie. À mon avis oui, Dassault est sûr d'être payé grâce à la COFACE, donc le crédit aura un taux très faible et Dassault garde sa trésorerie. EDIT : je donne mon impression, ça se passe peut-être différemment.
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J'ai l'impression que ce sont des tergiversations pour faire pression sur Dassault. Si la situation était vraiment critique, l'Inde aurait commencé à se tourner vers l'Eurofighter. Le prix de l'Eurofighter a baissé de 20 % et pourtant j'ai pas l'impression qu'il se passe grand chose de ce côté. Dassault ne fait pas de commentaire. Doit-on comprendre que ça n'appelle pas de commentaire ? J'en ai un peu l'impression. L'histoire nous dira ce qu'il en est.
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La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Pour le manque de manœuvrabilité, j'ai pas l'impression que c'est un gros problème. C'est comme les avions ravitailleurs, ils sont aussi des cibles, très visible au radar, peu manœuvrant, mais ce n'est pas un gros problème car ils sont loin. Notes que je parle de faire le ravitaillement d'arme ET d'essence. Les essais du Goblin ne sont pas encourageants, c'est sûr, mais ce n'est qu'un essai. Si au premier échec on abandonne, on ne serait pas allé dans l'espace. Manipuler des objets de plusieurs centaines de kilo doit se faire, je ne trouve pas que c'est un gros défi. Je ne dis pas que c'est l'affaire d'une semaine de boulot, mais que ça doit se faire. Le plus gros problème, et à mon avis il est énorme, est d'"arrimer" le drone à l'A380. Je fais une petite proposition. Supposons que pour le train d’atterrissage on ait des "ventouses électromagnétiques" (pensez aux ventouses qui verrouillent des portes d'immeuble pour vous faire une idée). Par exemple voir les roues du train arrière : Les ventouses pourrait être sur le profil des roues. Si les roues sont à la verticale, comme sur la photo, alors on utilise les pneus, si les roues sont à l'horizontal, alors ce sont les ventouses qui sont utilisés. Ça permet de récupérer l'amortissement du train d'atterrissage. Quand les 3 ventouses sont en contact avec A380, elles sont "magnétisées" pour arrimer le drone. Pas trop dans un premier temps pour permettre aux ventouses de déraper et réduire le dernier écart de vitesse en "douceur". Un petit dérapage de 5 cm. Le drone ne sera pas dans la position idéale, mais les robots qui font le chargement de l'armement doivent gérer ça sans problème. Quel écart sera toléré dans le positionnement du drone ? Si c'est que +/- 2cm, à mon avis c'est mort d'avance. Si c'est +/- 40 cm, c'est peut-être jouable. Tout ça reste hyper dangereux. Il y a entre autre le problème de la dérive de l'A380. Si le réacteur du drone tombe en panne, on est dans la merde. Rien que pour ça, c'est un "no way". Il faudrait la même chose mais sous l'A380. Le problème est que le train d'atterrissage du drone n'est pas au-dessus de lui. En plus entre la soute du drone et l'A380, il y a le réacteur. Et bien le drone n'a qu'à voler à l'envers et se "poser" à l'envers sous l'A380. Aujourd'hui il ne doit pas être prévu pour, mais à l'avenir si on en tient compte, alors peut-être. Il n'y a pas de pilote dedans, qu'il soit à l'envers on s'en fout. Une fois arrimé, le pilote automatique du drone fait en sorte de s'écarter de l'A380. C-à-d que l'A380 porte le drone. Si problème, ou si le ravitaillement est terminé, le drone se décroche, il tombe et s'écarte de l'A380. Le principe ne ça me semble pas "complètement débile". Mais le principe et la réalité, parfois ça ne colle pas. Et même si ça colle, le chemin peut être très très long. -
La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
À propos du ravitaillement, il y aussi le "ravitaillement" en munition. Ce que je vais dire est un peu dingue, mais... Les drones doivent pouvoir faire des ravitaillements en vole, et pourquoi pas faire un ravitaillement en armement ? Imaginons, un (gros) A380, le drone se pose dessus (oui c'est compliqué à faire), essence, armement, un coup sur le pare-brise, et c'est reparti. -
La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Un exemple. Je crois me souvenir que pour la première guerre du golf, pour la première nuit il y a eu 1000 missiles de croisière utilisés. À presque 1 million le missile, ça fait presque 1 milliard que pour la première nuit. S'il y avait des drones, on aurait peut-être utilisé "que" 300 missiles. On aurait peut-être perdu des drones, mais au final ça vaut peut-être le coup (et coût). -
Comme toute entreprise Dassault a une trésorerie et Dassault offre des facilités de payement. Par exemple payer 50 % à la commande et 50 % à la recette. Peut-être que Dassault fera un prêt auprès d'une banque pour les Rafale de la Malaisie. L'intérêt est que Dassault doit avec des prêts à meilleur condition que la Malaisie. La trésorerie de Dassault est autour de 3 milliards d'€, ça rassure les prêteurs et encore plus si le prêt fait à la Malaisie est garantie par la COFACE. On peut voir tout ça plus comme un montage financier avantageux (faire des économies) que comme la couverture d'un risque vraiment important.
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Y a peut-être des raisons de calendrier. Le T-50 va mettre des années, le besoin de l'Inde est urgent. Il y a aussi les problèmes de relation entre la Russie et l'Inde sur le T-50. Ceci dit, la relation T-50 / Inde est à surveiller sur la distance, car l'Inde normalement doit bien connaitre l'appareil, plus que beaucoup de monde en tout cas. L'Inde ne va pas bouder durablement le T-50 sans sérieuse raison.
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C'est pas de la location d'avion. Dassault fait un prêt (d'argent), la COFACE sert de garanti. Si la Malaisie ne paye pas Dassault, la COFACE payera Dassault. Si c'est un gros contrat, la France payera SI la Malaisie ne tient pas ses échéances. Les avions seront bien à la Malaisie, mais elle aura toujours une dette qu'elle devra rembourser. Si c'était du n'importe quoi, ça se ferait pas. C'est à risque, donc forcément parfois... Ce qui compte est que globalement on y perde pas.
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La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Tant qu'on peut éviter les pertes, il faut les éviter. Mais si des pertes sont prévues ? Imagine, tu es pilote, il y a une mission dangereuse avec perte de l'appareil possible. Tu préfères y aller ou laisser le boulot à un drome à (peut-être) 20 millions ? Ton Rafale fait plus de 70 millions, et il y a un pilote. Et si le pilote devient un otage ? Puis il y a des cas plus compliqué. Si on envoie 3 drones, il y a une chance sur 2 de réussite. Si on envoie un chasseur (et son pilote), c'est 9 chances sur 10, il reste 1 chance sur 10 de perdre le chasseur et le pilote. L'écart est énorme, le chasseur avec son pilote est beaucoup sûr. Pourtant j'suis pas sûr qu'envoyer un pilote soit la meilleure option. -
La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Dans le cas d'une meute, on peut imaginer qu'elle se gère elle-même. Des objectifs sont désignés, à la meute de se démerder. Si un Rafale est accompagné de 4 ou 5 UCAV, le Rafale commandera une meute, pas les UCAV un par un. Évidemment, c'est plus facile à dire qu'à faire. -
La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je suis vraiment pas convaincu. L'automatisation peut être cher, mais parfois elle se limite à du logiciel (et peut-être un hardware pas très cher pour faire tourner ce logiciel). Développer le logiciel sera probablement cher, mais à dupliquer c'est 0 €. Je vais faire une analogie avec l'automobile puisque ça plait. Rendre une voiture des années 80 ou 90 automatique coûte les yeux de la tête parce qu'il n'y a pas de commande numérique. Aujourd'hui sur certaines voitures, toutes les commandes sont numériques. Le volant, l'accélérateur, la commande de boite de vitesse, tout ça c'est des "joysticks" qui envoient du numérique (pour les freins à ma connaissance ce n'est pas encore arrivé pour des raisons de sécurité). Au-lieu que la commande viennent de ces joysticks, c'est un logiciel si on veut automatiser, c'est pas cher. Aujourd'hui dans l'aviation c'est déjà souvent le cas, tout est numérique, d'ailleurs il y a bien un pilote automatique et je ne crois qu'il coûte les yeux de tête. Certes il est limité, mais sur l'aspect commande il n'y a pas de problème. Le gros problème sera le logiciel qui fera un pilote automatique beaucoup plus évolué que ce qu'on a actuellement. Ce logiciel coutera peut-être cher, probablement très cher, mais pour le dupliquer, l'installer sur les avions, ça ne va pas coûter grand chose. Il peut y avoir d'autres éléments qu'on n'a pas dans un avion. Par exemple des caméras pour la sécurité. Pour revenir sur le nEUROn, ce n'est pas un jet "state of the art", on ne lui demande pas les mêmes performances. De mémoire il va aller à mach 0.8. Un Rafale fait mach 1.8 avec post-combustion (que n'a pas le nEUROn). Le nEUROn n'a qu'un réacteur (autour de 3t), le Rafale 2 (pour 15t). L'emport du nEUROn est de 2t, pour le Rafale c'est presque 15t. Le Rafale doit être très manœuvrant, pour le nEUROn on s'en fout. Il faut un siège éjectable pour le Rafale, un tableau de bord, des commandes, un pare-brise, une climatisation, de l'oxygène, etc, il n'y a rien de tout ça dans le nEUROn. Le seul aspect "state of the art" sera la furtivité. Effectivement, la furtivité peut couter très cher, je sais pas vraiment à dire vrai. -
La France et ses programmes UAV/UCAV
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Si je peux me permettre, ça fait depuis plusieurs mois qu'on le sait, du moins qu'on s'en doute fortement, et toi compris je crois. Il n'en reste pas moins que si le ministre de la défense le dit, c'est une information importante à connaitre, ça écarte beaucoup de doute. http://www.amgroupes.fr/admin/compte_rendus/697_compte_rendu.pdf La date du document : 30 septembre 2013 ! Il y a bien un Rafale SCAF (via F4 et MLU). Il y a aussi un chasseur complètement nouveau. Je remarque une évolution par rapport au document. Dans le document, le projet FCAS-DP (Future Combat Air System Demonstration Programme) indique, si j'ai bien compris car parfois c'est pas clair, un chasseur FCAS développé en commun et notamment avec l'Angleterre pour 2030. JYLD avait dit il y a quelques semaines voire mois que le remplaçant du Rafale serait pour 2030 (ce qui correspond à ce document). Or il y a peu Éric Trappier a dit que le remplaçant du Rafale serait pour 2050. C'est pas du tout anodin et surtout pour les Anglais (et d'autres) avec l'Eurofighter dont l'avenir est incertain et assez rapidement. Les Anglais veulent rejoindre la France pour le développement du prochain chasseur français (donc pour un appareil "européen"), mais avec cette modification de calendrier, les anglais vont devoir s'armer de patience, genre presque 20 ans ! Et que vont-ils faire pendant ce temps ? Il serait bien qu'il ait un Typhoon SCAF, mais ce n'est pas gagné si le Typhoon est obligé de s'arrêter à moyen terme. Si le Rafale s'exporte bien, c'est pas fou de le croire, dans 20 ans quand Dassault s'engagera dans le remplaçant du Rafale, il est bien possible que Dassault fasse comme pour le Rafale, c-à-d cavalier seul. Peut-être pas autant que pour le Rafale aujourd'hui, mais ils seront les "patrons" du projet. Bien ou mal pour l'Europe est difficile à dire. Ça pourrait pousser encore plus les Anglais vers les US. Est-ce que les US vont être coopératif pour que le F-35 soit SCAF friendly ? Là encore, c'est pas gagné. Et si les Anglais quittait le SCAF UCAV ? Je crois qu'ils ne sont engagés que pour 2 ans et pas des sommes énormes, ça ne dépasse pas le milliard. Si la coopération chasseur/UCAV devient importante, les anglais auront peut-être intérêt à prendre des UCAV US. Est-ce que les US vont accepter ? Il s'en passe des choses... Pas vite, mais il s'en passe. J'ai une question à 1000 €. Si le drone SCAF est proche du nEUROn, quel sera son prix ? C'est juste pour avoir un ordre d'idée. 25 % d'un Rafale ? Moins ? -
Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel
web123 a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Des images qu'on voit parfois dans cette vidéo : http://tv.dassault-aviation.com/calcul-haute-performance-805.html