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LunchTime

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Tout ce qui a été posté par LunchTime

  1. Tous les clones de AKM sont similaires. Il peut également s'agir d'un fusil polonais JACK polimer d'une usine privée WBP. http://wbprogow.pl/?page_id=424
  2. “Il y avait trois dépôts d'armes nucléaires. Ils étaient situés à proximité de Podborsko (3001), Brzeźnica (3002) et Templewo (3003). Chacun de ces dépôts était équipé de deux entrepôts d'armes nucléaires. Selon les plans initiaux, 178 ogives nucléaires devaient y être stockées, dont les porteurs étaient censés être des roquettes 8K11 et 3R10. La construction des entrepôts a commencé en 1967 et s'est achevée en janvier 1970. Ensuite, les entrepôts ont été remis au Groupe nord des forces soviétiques, qui devait s'occuper de la cargaison jusqu'à son transfert à l'armée polonaise, qui devait avoir lieu après le déclenchement du conflit armé OTAN-Pacte de Varsovie. Chacun des entrepôts occupait près de 300 hectares et avait un service de 120 soldats et 30 officiers. Les dépôts pouvaient contenir de 192 à 288 cargaisons nucléaires. Selon les données divulguées, 14 ogives d'une puissance de 500 kT, 83 ogives d'une puissance de 10 kT, deux bombes de 200 kT, 24 bombes de 15 kT et 10 bombes de 0,5 kT y étaient stockées au milieu des années 80.” https://pl.wikipedia.org/wiki/Broń_masowego_rażenia_w_Polsce
  3. Les combats dans les zones urbanisées n'étaient pas prévus. En général, toutes les villes entre le Rhin et Bug devaient être détruites lors d'attaques nucléaires Le gouvernement polonaise en 2005 a publié simulation militaire développée en 1979 par le pacte de Varsovie- “Sept jours jusqu'au Rhin”. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sept_jours_jusqu'au_Rhin Les forces terrestres du PRL (La république populaire de Pologne) étaient divisées en trois districts militaires: Poméranie, Silésie et Varsovie. Sur la base de chacun d'eux, une armée mixtea été créée, qui devait participer à la future guerre avec les pays de l'OTAN. Ces armées (ainsi que la 3e Armée de l'Air) devaient rejoindre le Front polonais. L'armée populaire polonaise dépendait de l'URSS et faisait partie de la machine militaire de l'empire communiste. Les forces terrestres avaient quinze divisions: neuf mécanisées, cinq blindées et une aéroportée. Ils étaient basés sur des unités d'infanterie mécanisées. Ils avaient à leur disposition des véhicules SKOT ou BMP-1. En plus de huit divisions mécanisées "classiques", il y avait aussi la 7e division de débarquement de Lusace (également connue sous le nom de "défense côtière"), qui avait un objectif spécifique. Il a été préparé pour le débarquement en mer (Danemark), il a donc été équipé de transporteurs amphibie TOPAS et de chars amphibie PT-76. Dans chaque division de ce type, il y avait trois régiments mécanisés. Un régiment mécanisé faisait également partie de la division blindée. Cependant, les divisions blindées avaient trois régiments de chars (T-54/55 et T-72) La 6e division aéroportée était une unité d'élite de parachutistes. Prévu pour l'atterrissage à l'arrière des troupes ennemies, soutenant l'impact principal des forces terrestres. La cible de l'attaque polonaise devait être le Danemark, l'Allemagne et les Pays-Bas. Le front fait 200 km de large, la vitesse d'attaque moyenne de 50 à 65 km par jour, sans armes nucléaires de 32 à 40 km. Le temps offensif de 10 à 13 jours (sans utiliser d'armes nucléaires de 15 à 18 jours). La Pologne disposait de quatre escadrons d'artillerie de roquettes (portée de 300 km). En cas de conflit armé, ils devaient être armés d'ogives nucléaires tactiques (provenant des entrepôts de l'armée soviétique), qui devaient "ouvrir" la voie aux unités mécanisées et blindées. L'aviation avait également plusieurs avions MiG-21 capables de transporter des bombes nucléaires. Au Danemark, dans le nord de l'Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique, 57 cibles ont été fixées pour la destruction par des armes nucléaires. La force totale de ces impacts était de 3200 kilotonnes. Ce sont principalement des villes: Hanovre, Copenhague, Amsterdam, Rotterdam, Bruxelles. Il était également prévu d'attaquer la centrale nucléaire de Lingen.
  4. Ce serait une proposition très intéressante. Mais il faudrait commencer par des européens systèmes communs d’observation, anti-aériens et de stock de munitions. À mon avis plus d'évolution que de révolution.
  5. “Légion Européenne” est pas réelle pour moi. Idée intéressante, mais impossible à réaliser. Les Euro-Bases en Europe de l’Est sont plus intéressantes. À long terme, cela permetrait à créer une force d’intervention européenne. “The East-South geostrategic dilemma is a notorious source of tension in Europe, undermining defence cooperation within both NATO and the EU. This paper offers a proposal, seeking to address this dilemma through a new Permanent Structured Cooperation (PESCO) project. The Euro-Bases project would involve permanent arrangements and a sustained scheme to regularly rotate forces to shared military infrastructures located in the eastern and the southern neighbourhoods of Europe. Its primary aims would include signalling political solidarity in both directions, solidifying a 360-degree approach to threats and helping alleviate fears of abandonment among European partners. In the long term, through joint training in the field, the Euro-Bases project could contribute to the formation of a shared European strategic culture. Besides, by politically linking NATO’s territorial defence to the EU’s crisis management, it could contribute to EU-NATO convergence. The project could be prepared in 2020 by the three Weimar Triangle states – Poland, Germany and France – and remain open to all other interested states participating in PESCO. It could be launched with the fourth round of PESCO projects.” https://www.irsem.fr/institut/actualites/joint-policy-paper-25-novembre-2019-euro-bases-and-beyond-tackling-europe-s-east-south-dilemma.html
  6. Pour Morawiecki président Macron est un adversaire politique, qui représente tout ce que les populistes polonais veulent critiquer. En outre, il s’agit d’une interview pour la télévision publique qui soutient le gouvernement. C'est donc un message adressé à propre électorat. La politique de défense du gouvernement de Donald Tusk était plus rationnelle. Le plus important était de maintenir la crédibilité de l'OTAN. C’etait, du point de vue de la Pologne, garantir la sécurité des pays baltes et un contingent en Afghanistan. Cependant, les missions de l'UE étaient également importantes (EUFOR Tchad 2008/2009). Au lieu de nouveaux projets, la Pologne a préféré la réforme des battlegroups européens existants. En 2013, Pologne souhaitait envoyer le Weimar Battlegroup au Mali, mais les restrictions allemandes en matière d'opérations de combat étaient si sévères donc l’idee été abandonné (bien que les Allemands aient seulement fourni la logistique). La coopération avec les Espagnols en Irak en 2004 était également problématique: chaque décision devait être consultée avec des politiciens, ce qui paralysait les actions du contingent pendant le soulèvement chiite. Le changement de Battlegroup en un outil d’intervention efficace plutôt que la nouvelle armée européenne. Il y avait aussi des idées plus radicales: “Le député européen Radoslaw Sikorski propose de créer une "légion européenne de volontaires". “Au lieu de compter sur les battlegroups combinés des soldats des États membres, il est nécessaire de créer une unité militaire européenne au sein de laquelle les citoyens des États membres et des pays associés à l'UE peuvent servir. Une brigade serait un bon début. Au départ, je l’appelle la légion européenne, qui pourrait bien être associée à une unité française (légion étrangère), qui pourrait nous entraîner cette légion. Mais il devrait être financé sur les fonds de l'UE et faire rapport au Conseil Européen. Il serait composé de volontaires, car alors - je pense - il y aurait une approbation politique à utiliser une tel unite.” https://wiadomosci.onet.pl/kraj/radoslaw-sikorski-stworzmy-europejski-legion-ochotnikow/evjyb37?fbclid=IwAR3aIdZUtBSVzk6ROJFfzlwZzIFTg76LJ3wnwQrZiagEKuQLcPRrwskchSQ Peut-être que les 30 dernières années seront suffisantes. La Pologne souhaitait entretenir de bonnes relations avec l'OTAN dès le début de son indépendance. Par exemple, l'évacuation des agents occidentaux d'Irak en 1990 (Opération Simoun). En fait, la décision d'essayer de devenir membre de l'OTAN est celle de 1991. C'est à ce moment-là que le putsch de Janjew a mis fin au changement démocratique en Russie. L'Occident a également senti la faiblesse stratégique de la Russie de Boris Eltsine et déclaré qu'il pourrait saisir cette opportunité. Mais jusqu'en 1993, les troupes russes étaient stationnées en Pologne, les efforts officiels ont donc commencé à partir de 1994. Dès le début pour les Européens de l'Est, l'OTAN était un pacte de protection contre l'impérialisme russe.
  7. Garde-côtes ukrainiens recevra 20 navires de patrouille de la société française OSEA, pour 136,5 millions d'euros. https://mil.in.ua/uk/news/morska-ohorona-otrymaye-20-korabliv-za-136-5-mln-yevro/?fbclid=IwAR1qwDRAcvEk78vQdRCMunz00DcJKHiHb3QvQuB8BYkwZJxWtm6QhXp6ix4
  8. C’est une interview pour la chaîne de télévision indépendante biélorusse Belsat situé en Pologne, donc elle parle principalement de Biélorussie. En général, les pays qui n’ont pas rejoint la famille des pays occidentaux lorsque la Russie était faible se trouvent maintenant dans une situation difficile.
  9. Selon Wasylisa Trofymowycz l'ex attaché de presse des bataillons du Dniepr-1 et Donbas 80% des étrangers dans les bataillons de volontaires étaient russophones et motivés par la situation politique dans la region: - De nombreux étrangers ont-ils servi et servi dans des formations de volontaires? - Très nombreux Il y avait des Biélorusses, des Russes, des Polonais, des Géorgiens, des Tchétchènes, des Français, des Suédois ... Certains ne comprenaient même pas l'ukrainien ou le russe - ils venaient de se battre contre la Russie. - Est-ce que tout le monde avait la même motivation? - Géorgiens, Polonais, Tchétchènes oui. Et les Tchétchènes avaient l'expérience de la guerre, de grands spécialistes. Ils vivent à l'étranger depuis longtemps et beaucoup ont perdu tous leurs parents pendant la guerre en Tchétchénie. Les Biélorusses avaient une motivation légèrement différente. Ils se battent principalement pour la Biélorussie. Ils comprennent que tôt ou tard le pouvoir de Loukachenko s'effondrera et que la Biélorussie deviendra la prochaine cible de l'intervention russe. C'est pourquoi la Russie doit être arrêtée maintenant. - Selon vos estimations, combien de volontaires biélorusses ont participé à une opération de lutte contre le terrorisme de 2014 à 2018? - Plus précisément, les citoyens de la République de Biélorussie - Je pense que 400 à 500 personnes vont se rassembler. - Les Biélorusses sont le groupe le plus nombreux dans les bataillons de volontaires? - Au moins un des plus nombreux. Les Biélorusses, les Géorgiens, les Tchétchènes et les Russes - la plupart d'entre eux. https://belsat.eu/pl/news/ukraine-uratowaly-bataliony-ochotnicze-wywiad-z-autorka-ksiazki-dobrobaty/ Mais le bataillon Azov a fait référence à la tradition des unités collaborant avec l'Allemagne et surement était attrayant pour les néo-nazis d'Europe occidentale. Un journaliste polonais visite un bataillon sur le front à Mariupol: https://fakty.interia.pl/tylko-u-nas/news-chlopcy-z-azowa-bronia-mariupola-ukrainy-europy-i-bialej-ras,nId,1848612
  10. Nexter P20 a été acheté par l’unité des forces spéciales GROM. Un contrat de 4,19 millions de zlotys. https://www.defence24.pl/grom-kupil-dzialko-automatyczne-20-mm
  11. Et plus précisément, quels modèles sont proposés?
  12. La pénétration des munitions 30mm est de 20 à 30% supérieur à celui des munitions similaires 25mm. La même armure est pénétrée par 30mm de 2000 mètres et par 25mm de 1000 mètres. Munition HE (high explosive) 25mm peut efficacement détruire des cibles au distance jusqu'à 1800m, 30mm à 2000 m, 40mm à 3000 m et 50mm plus que 3500 m. 40mm c'est trop cher pour tous les véhicules. Le canon 30mm et deux missiles antichars sont actuellement la solution la plus populaire et la plus économique pour les unités mécanisées ou motorisées.
  13. H135 livré à la garde frontière polonaise. https://www.infosecurity24.pl/h135-dla-strazy-granicznej-wyladowal-na-podkarpaciu
  14. Capacités de pénétration avec certains types ATGM et APFSDS des années 70 et 80. La dernière colonne est la source d'information.
  15. LunchTime

    Ici on cause fusil

    „Grot”( fer de flèche) était le pseudonyme du général polonais. Maintenant, une telle mode patriotique. J'ai préféré les noms d'armes légères dérivées d'éléments chimiques, comme Beryl, Tantal, Glauberyt. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stefan_Rowecki La culasse, le canon et le bloc de gaz sont les mêmes. Donc, tous les elements mécaniques. En particulier, la même culasse pour bullpup et version classique est une solution unique. La crosse et la poignée ne sont pas identiques, car ce n'est pas physiquement possible pour bullpup. Peut-être on peut voir mieux dans ce film, parce que le gars ne change pas le canon.
  16. LunchTime

    Ici on cause fusil

    Oui. Version classique (avec canon 406mm) est utilisé par la Défense Territoriale. En juillet, 3 unités terrestres ont reçu 1412 fusils dans la même version. 21e brigade de podhale, 6e brigade aéroportée et 25e brigade de cavalerie aérienne. Ces unités feront partie de la brigade de la force de réaction rapide de l'OTAN en 2020-2021 (Very High Readiness Joint Task Force - VJTF). Cependant, les versions: courte, para et avec lance-grenades ne sont pas encore certifiées par l'armée. Les Gardes Frontières ont également acheté environ 220 fusils MSBS. Version bullpup a été développée simultanément avec la version classique. L'argent pour le programme provenait de différentes sources. Le ministère de la Défense a payé pour la version classique et le ministère de l'Économie pour bullpup. La priorité était l'introduction du fusil dans l'armée polonaise, qui préférait la version classique avec différentes longueurs de canon. C'est pourquoi bullpup attend la première du système MSBS sur le marché civil. Défense Territoriale
  17. LunchTime

    Ici on cause fusil

    MSBS Grot Conversion de la version classique en bullpup.
  18. Mi-35 est seulement une désignation d'exportation Mi-24V. Les Tchèques ont fait don de plusieurs hélicoptères en Afghanistan. Ils ont actuellement 17 mais il n'en reste que 10 en service. La plupart des pays du pacte de Varsovie ont reçu Mi-24V en raison de leur équipement antichar. Prévu pour le conflit avec la confrontation massif des véhicules blindés. Maintenant, les pays de l’OTAN de l’Est retournent à cette doctrine. Donc Venom avec les armes guidées sera suffisant et moins cher qu'un hélicoptère d'attaque.
  19. Les nouveaux hélicoptères remplaceront les Mi-35. Donc, le paquet d'armements coûtera cher. L'hélicoptère de transport principal sera Mi-17 jusqu'en 2030. Le centre de service et de formation pour les hélicoptères civils Bell se trouve déjà en République tchèque. Probablement maintenant va également acquérir une compétence militaire.
  20. Peu de chance d'acheter un canon 105mm. Dans l'armée polonaise, il n'y a que de l'artillerie automotrice et pas de tel calibre. Mais les forces spéciales sont très intéressées par le remplacement de 14,5mm et le canon P20 est propose par Nexter.
  21. L'armée tchèque achètera les hélicoptères américains Viper et Venom (8 UH-1Y et 4 AH-1Z). Selon le ministre de la Défense nationale, la combinaison de deux machines est préférable à l’achat d’hélicoptères multiroles Black Hawk. Les hélicoptères devraient être disponibles en 2023. https://www.euro.cz/byznys/armada-koupi-americke-bojove-i-viceucelove-vrtulniky-je-to-vyhodnejsi-rekl-metnar-1463298?fbclid=IwAR0QCLnwlCBJAXqk_0UeGbYYHadaug7TmSkbcE4NbUsiBOz4YGeubWWzsQQ
  22. Le front de l'Est n'était pas que des Russes contre Allemands. Par exemple, la bataille de Festung Kolberg (8 mars 1945) est une bataille de l’Armée Populaire Polonaise avec SS "Charlemagne" et le SS letton "Lettland". L'Armée populaire polonaise a été formée en 1943 en Russie sous la direction de communistes polonais. 70% des officiers étaient des Russes. En septembre 1945, il y avait 440 000 soldats. Jusqu'à la fin des opérations militaires, le total des pertes personnelles de l'armée polonaise combattant aux côtés de l'armée rouge a atteint 17 500 morts, 10 000 disparus et 40 000 blessés. https://en.wikipedia.org/wiki/Polish_People's_Army Wehrmacht a également recruté des Polonais. https://opinie.wp.pl/polacy-w-armii-niemieckiej-podczas-ii-wojny-swiatowej-6126041815627393a “Selon les estimations, dans toute la Pologne occupée dans les années 1940-1945, entre 450 et 500 000 hommes inscrits sur le Volksliste auraient probablement été nommés à l'armée allemande (ce qui représentait 2% de l'ensemble des soldats de la Wehrmacht). 90 000 d'entre eux ont ensuite été retrouvés dans les forces armées polonaises de l'Ouest. Après l'occupation de la Pologne par l'armée allemande, une partie du territoire polonais a été intégrée au Troisième Reich. Ils faisaient partie de la soi-disant terre incorporée au Reich. Cependant, l'octroi de la nationalité allemande n'était pas automatique. Le principal outil de sélection est devenu la soi-disant liste de nationalité allemande (Deutsche Volksliste - DVL). DVL 1 - "Deutsches Reich", DVL 2. - "Deutsches Reich Volksdeutsch DVL 3. "Deutsches Reich Pole" Parmi les quatre groupes créés, seuls les DVL 1 et 2 ont reçu la nationalité allemande. Cependant, ils étaient principalement des représentants de la minorité allemande d’avant-guerre. La plupart des Polonais de souche ethnique se sont retrouvés dans la troisiem groupe (le plus grande), qui ne devait initialement recevoir la nationalité allemande que exceptionnellement. Ce n’est qu’en janvier 1942 que l’affectation du 3ème groupe signifiait l’octroi temporaire de la citoyenneté pour 10 ans. C'était une sorte de période d'essai au cours de laquelle les attitudes nationales et politiques de ces personnes devaient être contrôlées. L'octroi massif de la citoyenneté allemande a permis la conscription universelle à l'armée allemande. Souvent, une recrue dans l’armée allemande des territoires de la Pologne occupée a reçu la nationalité allemande, mais les membres de sa famille ne sont entrés que dans le groupe 4, ou n’ont pas du tout été inscrits dans la Volkslist. La conscription de 1942 après l'effondrement de l'offensive allemande à l'Est prit un caractère de masse et Ostfront est devenu la malédiction des Polonais servant dans la Wehrmacht. “Deutsches Pole" n'étaient pas promus au-dessus du grade du caporal, leur nombre dans les unités ne pouvait dépasser 5 à 8%, ils n'étaient pas dirigés vers certains types de troupes.” Pour moi, les meilleures études sur les pertes de l'URSS pendant la guerre sont les livres d'un historien russe Boris Vadimovitch Sokolov “Prix de la guerre” et “ Vérités et mythes de la grande guerre patriotique de 1941-1945”. “En ce qui concerne les pertes, je vous rappelle que jusqu’aux années 1960, le nombre de victimes était de 8 à 10 millions. Plus tard, l'URSS a confessé à ces 20. Tout cela pour cacher la vérité sur la guerre. Trouver un équilibre entre les pertes russes et allemandes. La vérité est que si vous ne comptez pas les civils, les pertes sur le front parmi les soldats sont de 1: 10 en faveur de la Wehrmacht. Les pertes soviétiques étaient et sont taboues, car révéler la vérité impliquerait la nécessité d'expliquer comment cela aurait pu se produire, comment cela aurait été possible. Et cela forcerait l'écriture d'une histoire de guerre à partir de zéro.” “Selon mes calculs, les pertes de nos forces armées se sont chiffrées à quelque 26,9 millions de morts, y compris les soldats soviétiques décédés plus tard, dans la Wehrmacht, SS, au service de la police, dans des unités de guérilla ou tout simplement décédé pour cause de maladie et pour d'autres raisons après la libération des camps de travail, mais avant la libération du territoire occupé par l'Armée rouge. Leur nombre total est estimé à 700 000 personnes. En ce qui concerne les pertes de civils, selon mes calculs, le chiffre se situerait entre 13,2 et 14 millions. Au total, l'Union soviétique a perdu entre 40,1 et 40,9 millions de personnes. En ce qui concerne les pertes militaires, je pense que ce sont des données suffisamment fiables. Cependant, toutes les données sur la population civile ne sont que des estimations.”
  23. C'est plutôt la boulava de l'hetman (masse d'armes), qui était en Pologne et en Ukraine un symbole du pouvoir militaire aux 16ème et 17ème siècles. https://fr.wikipedia.org/wiki/Boulava_(sceptre)
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