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SNA Suffren, SNLE et SSGN capacité française
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
C'est expliqué dans l'article, cela devait être Casabianca puis Rubis, ce sera finalement Rubis puis Casabianca. -
C'est sur que sur un aviso, l'avantage pour l'équipage, c'est que l'on fait beaucoup d'escales. Comme le bâtiment est compact, on peut d'ailleurs accoster un peu n'importe où, on découvre des endroits sympas Ceci étant dit, ce serait plus efficace à mon avis d'un point de vue opérationnel de pouvoir rallier d'une traite la Cote d'Ivoire à 20 nœuds et pouvoir ensuite rester en mer deux ou trois semaines d'affilé sur zone en configuration "équipage renforcé" (avec avec le det avia et une équipe de fusilier en renfort pour les visites) entre deux escales. Tu ne penses pas ? Là dessus, j'ai ma réponse : vu que le budget n'est pas extensible, soit on continue à se dém*** pour garder une présence mondiale avec ce genre de solution astucieuse de "frégate peu armée" pour couvrir les zones à faible risque, en faisant monter au front les navires de rang 1 quand cela se corse, soit il vaut mieux plier les gaules et arrêter de patrouiller en Afrique ou dans le Pacifique. La MN se débrouille avec les moyens du bord en reconvertissant de manière créative des bâtiments existants (reconversion multiples des A69, recyclage de matériel existants sur les FS, je ne parle pas des patrouilleurs...) pour continuer à être présente comme avant sur toutes les mers du globe et tenir son rang, hérité de l'histoire, de marine mondiale. Mais si la nation n'est plus intéressée par ce genre de performance, laissons tomber et achetons, à la place de la dizaine de FS NG à prévoir pour continuer à jouer, une paire de Fremm ou une Horizon et basta...
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Coté armement, c'est sans doute bon. Mais il manque l'autonomie. De ce point de vue, quelque-chose de plus grand (comme dans ton post plus bas) serait mieux. L'autonomie, c'est ce qui différencie les corvettes qui sont cités des frégates hauturières, rustiques et pas chères dont on a besoin. La Gowind 2500 est donnée pour 3700 nautiques à 15 noeuds, ce qui fait en pratique pas plus d'une grosse semaine de patrouille (ou de transit lent). Pour avoir un équivalent d'aviso pour des missions côtières à proximité des bases, c'est top. Pour faire des missions dans les DOM TOM, des missions genre Corymbes au départ de Brest ou Atalante au départ de Toulon ou La Réunion, c'est pas bon, le navire à les jambes trop courtes. Pour mémoire, l'A69 est donné pour 4500 nautique à 15 noeuds (soit environ une dizaine de jours de patrouille en pratique) et mon expérience, c'est ce que c'est encore très contraignant. On sent bien que la navire pas été conçu pour des patrouilles loin des bases. Les FS sont donnée pour 10 000 nautiques à 15 noeuds pour fixer les idées, et cela change tout. On peut appareiller de la Réunion, transiter à vitesse rapide (pour ne pas perdre de trop de temps, sans trop se soucier de la conso fuel) , rester longtemps sur zone, avant de devoir rallier une base pour ravitailler. Ce qui est vraiment pour le fuel l'est aussi pour l'eau, les vivres (dimensionnement frigo) qui sont les autres facteurs limitants de la durée des missions. Cerise sur le gâteau, un bâtiment conçu pour sustenter 100 pax pendant 4 semaine peut aussi sustenter 150 pax de manière exceptionnelle pendant une période plus courte, ce qui ouvre des possibilités pour faire des missions AVT (acheminement troupes) ou des évacuations de ressortissants en gardant un bon rayon d'action.
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A part l'autonomie, il y a d'autres critères sur lesquels on peut avoir des arbitrages différents que pour un bâtiment visant le rang 1 : - la tenue à la mer vs la finesse (forme de coque différente) - la hauteur sur l'eau vs la furtivité (conception superstructures, volume) - le confort (et donc la capacité à durer) vs la densité d'armement Par exemple : mieux vaut un bâtiment très marin, quitte à ce qu'il soit plus lent, plus haut et plus volumineux, plutôt qu'un concentré de technologie et d'armement à étrave inversée comme la FTI. Cela n'empêche pas de piocher dans la banque d'organe Gowind et FTI autant que possible, mais on ne cherche pas à optimiser la même chose.
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Oui et non... Si tu te souviens bien, FLF et FS sont issues d'un programme initialement commun. Pour des raisons budgétaires et politique, le programme a été subdivisé entre un segment haut (FLF, furtives et pensées pour être armées sérieusement) et un segment bas qui a été occupé par les FS (coque pas chère, équipement en grande partie de récupération sur d'autres coques dé-commissionnées). Le segment haut était conceptuellement adapté à l'éclairage de la flotte et l'escorte de convoi (cf l'exemple du détroit d'Ormuz). le segment bas a repris les missions en outre-mer des escorteurs notamment. Mais le cahier des charges initial était commun, on était bien dans un concept de flotte de deuxième rang. ce qui explique certaines des similarités (tonnage, hélicoptère embarqué, propulsion CODAD...). La formule de la frégate de 3000T rustique, éventuellement avec des variantes mieux armées (missiles) ou extended range (plus de d'autonomie) fonctionne vraiment bien. Cela mériterait d'être identifié en tant que tel avec un nom unique - pourquoi pas celui de flotte de second rang.
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Halte au feu... Ce n'est pas le même besoin. Pour aller le long des côtes africaines et couvrir les mers du globe, pas besoin d'Aster ou de suite ASM dernier cri... On parle dans ce fil de la flotte de deuxième rang.
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Le concept de navire de deuxième rang est quand même souvent mal compris ou encore débattu. Le concept de rang 1 est assez simple au fond : ce sont les bâtiments ayant la capacités de faire des missions comme celle que la MN a fait en Syrie : face à d'autres puissances militaires sérieuses (ici la Russie), avoir la capacité de passer outre les menaces et d’exécuter les missions d'agression, de contrôle de zone ou de protection dans un milieu maritime contesté. C'est la raison d'être des Horizon/Fremm/FTI/PA/SNA et dans une certaine mesure des BPC. Armement high-tech requis pour surclasser l'adversaire et mettre en défaut ses menaces. Chaque pays fait en fonction de ses moyens mais il faut être au top niveau, au moins localement. Pour moi, les Gowind Combat sont la solution low-cost pour répondre aux besoins des marines régionales qui ont besoin de bâtiments de ce genre (ex : Malaisie). L'utilité des bâtiments auxiliaires et des patrouilleurs est aussi assez claire (service public, défense de la ZEE contre les pillages et les trafics, faire respecter la réglementation des pêches...) et là aussi l'équipement en découle logiquement (normes civiles ou quasi, armes légères amovibles ou Narwhal au plus, de quoi observer à distance et faire respecter la loi contre des pêcheurs récalcitrants ou des voyous armés, point barre). Le deuxième rang fait débat à mon avis car les missions de ces bâtiments ne sont pas communes à toutes les marines. Leur utilité dépend de nos ambitions (fluctuantes selon nos moyens et notre volonté). Les frégates de surveillance sont une bonne illustration : seule une marine aux ambitions mondiales (comme la Royal Navy ou la Marine Nationale en Europe) a besoin de ce genre de bâtiments intermédiaires. Suffisamment armés pour toiser les marines des pays du tiers monde, exercer notre influence dans des zones contestés et nettoyer des zones de menaces de type pirates ou assimilé. Suffisamment rustiques pour pouvoir patrouiller autour du globe malgré l'absence de train logistique. Suffisamment économiques pour pouvoir faire ces missions malgré l'indigence de nos moyens financiers... Ces bâtiments répondent à une équation complètement différentes des bâtiments de combat de premier rang et ne se réduisent pas (en tout cas c'est ma conviction !) à de "simples" OPV.
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Je plussoie, la thèse de l'essuyage de plâtre est la plus évidente. Pour mémoire, un seul tir de Mdcn depuis une Fremm a été réalisé avant cette opération en tout et pour tout (depuis l'Aquitaine, pendant le programme d'essai donc avec un ribambelle de spécialistes DGA et industriel à bord). C'est la première fois que la Languedoc et l'Auvergne devaient délivrer une munition et c'est la première fois qu'une telle manip est faite depuis des bâtiments en condition de guerre, pas de test. Si j'ai bien suivi la vidéo, la Languedoc a tiré une salve de deux missiles, puis un missile additionnel dans une deuxième séquence de tir. C'est une brillante démonstration et la munition s'est ensuite parfaitement comporté. Je suis sur que les bugs rencontrés sur les deux autres bâtiments seront vites analysés et corrigés. J'en connais qui seront content de pouvoir éplucher les logs et le Retex de non pas un mais trois lancements, avec en prime deux séquences avortées au moins, en conditions réelles
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[Véhicule divers de LRPV/PATSAS]
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Divers Terre
On trouve des petits chariots élévateurs à transmission hydrostatique assez couramment (ex : Fenwick). Certains modèles sont livrés avec des Diesels atmosphériques qui seraient faciles à utiliser sur le terrain. Ce n'est pas adapté pour faire un buggy mais pour en dériver un utilitaire qui tire des remorques ou crapahute à petite vitesse pour chercher du matos à droite ou à gauche en tout terrain, pourquoi pas ? On est encore dans une gamme de poids plus élevée que le cahier des charges que tu cites mais peut-être qu'UNAC a prévu de réutiliser une transmission existante de ce genre sur un chassis ad-hoc plus léger et résistant au choc de l’atterrissage ? Si c'est le cas, ce sera vraiment un fardier, rien à voir avec un MRZR... -
C'est de la "dissuasion conventionnelle" : on envoie une force surdimensionnée, pour que, en bonne théorie des jeux, les russes n'attaquent pas et que tout se passe en douceur malgré les menaces très explicites de Poutine et les manœuvres d'intimidation de ces derniers jours...
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En fait la Banque Centrale de Suisse émet de la monnaie (des francs suisses tout nouveaux, tout beaux) et les vend sur le marché des changes contres des Euros. La vente des francs suisses (devenus moins rares et plus facilement disponibles sur le marché) fait baisser normalement le cours de change. L'impact sur l'Euro lui-même est faible car c'est une monnaie (comme le dollars US) très commune. La conséquence, c'est que la BNS accumule alors dans son bilan des Euros. Ces interventions sur le marché sont tolérées jusqu'à un certain point par les autres pays, mais il y a une limite au delà de laquelle le pays est considéré comme "manipulateur de change" et s'expose à des rétorsions (des Etats-Unis en particulier).
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Le remplacement du PVP, ce sera le VLTP P segment bas (modèle à définir). Les chiffres, c'est une coïncidence. Le ministère de la Défense a quand même une capacité rare à pondre des sigles complètement confus. J'avoue cela m'arrive encore de confondre VLFS et PLFS (VLFS pourrait très bien dire "Véhicule Lourd Forces Spéciales"... mais non, c'est véhicule léger, argh). Avec leur blague de VLTP P segment haut qui est un équivalent de VAB et qui ne faut confondre ni avec VLTP P segment bas (qui est une sorte de PVP dans l'idée), ni VLTP NP (un simple 4x4 customisé) , on arrive à un sommet. Il faut minimum quatre ans de forum AD.net pour s'y retrouver !!
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Ma compréhension suite aux derniers échanges sur le forum et la lecture des documents : - VLTP P Segment haut : ce sera aussi le VBMR léger de Nexter, sous le nouveau vocable de "VBMR léger appui Scorpion". J'ai l'impression qu'ils n'ont pas mis à la poubelle le terme "VLTP segment haut" pour que les décideurs puissent raccrocher les wagons avec des documents précédents. Mais il s'agit d'une "montée en gamme" par rapport aux véhicules remplacés. - VLTP P Segment bas : c'est le véhicule que tu décris (remplacement VBL ou PVP, stanag 2) Et effectivement, le Ford Everest avec les grilles de protection c'est le VLTP NP batch 2 (comme son nom l'indique )
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En revérifiant les chiffres, ton écart de ~1000 blindés vient des 930 véhicules tactiques porteurs de systèmes d’armes. Dans le dossier de presse, il est bien indiqué que l'on dispose déjà de ces véhicules et qu'il s'agit d'un remplacement progressif par le VBMR léger appui Scorpion (200 en 2025, avec une cible de 1060 en 2030), et non de véhicules supplémentaires. Ces 930 véhicules ne sont ni des VBL, ni des VABs. Cela doit être des camions équipés de shelters de transmissions ou d'autres véhicules de ce genre qui ne sont pas blindés aujourd'hui et qui le seront demain. Au total, le nombre de véhicule ne change pas ou peu, mais on augmente la proportion de véhicules blindés dans le parc.
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Il y a aujourd'hui une partie des VBCI déployés dans des régiments médians (ex : 2ème REI) en complément de leur dotation VAB. Lorsque le Griffon sera disponible en nombre, une autre option serait de reverser ces blindés dans les brigades lourdes pour retrouver la cohérence (VBCI dans les brigades lourdes, Griffon dans les brigades médianes, VBMR léger chez les alpins/paras...). J'avais fait aussi ce raccourci mais Kerloas m'a repris et je pense qu'il a raison. Les VLTP P niveau haut (VBMR léger appui Scorpion) et niveau bas (super-PVP à définir) vont remplacer une partie de la flotte de VBL (dont seulement une partie va être régénérée), par exemple pour les missions de reconnaissance/renseignement. Mais sans doute pas les VBL utilisés comme véhicule d'aide à l'engagement, dans les régiments de cavalerie notamment, qui seraient remplacés un jour (après 2030) par un VBAE à définir.
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Ci-dessous l'extrait du tableau du rapport annexé : Principaux équipements Ambition opérationnelle 2030 Parc début 2019 Parc fin 2025 Livraison 19-25 VBMR légers 978 0 489 489 VBMR Léger appui SCORPION (VLTP P segment haut) 1060 0 200 200 VLTP protégé (VLTP P segment bas) 2333 0 Commande sur la période VLTP non protégé (NP) 4983 1000 4983 3983 Donc "VBMR Léger appui SCORPION", ce serait le nouveau nom du segment VLTP P segment haut, dont les livraisons commenceraient pendant la LPM. Ce véhicule s'intercalerait entre le blindé léger VBMR-L fourni par Nexter et le remplaçant du VBL (VLTP P segment bas) qui arriverait lui après 2025. Je suis d'accord avec Kerloas que cela collerait bien avec le profil d'un Sherpa Light (ou d'une famille de véhicules sur base Sherpa Light)...
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Pas tout à fait exact. Les ordonnances doivent être ratifiées dans un délai de 3 mois, donc c'est le Parlement qui garde le dernier mot dans l'histoire. C'est le même mécanisme que pour la réforme du droit du travail. Les principales mesures sont déjà en oeuvre depuis quelques mois, alors que le projet de loi de ratification (qui corrige quelques éléments à la marge) est encore en train de faire la navette entre l'Assemblée Nationale et le Sénat. Ce mécanisme d’ordonnance (prévu dans la constitution avec ce garde fou de la ratification) a été utilisé massivement par De Gaulle aux début de la Vème,
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A horizon 2025, 489 VBMR légers pour replacer des VAB effectivement, en complément des Griffons... ... et 200 "VBMR légers appui SCORPION" dans la catégorie "véhicules tactiques porteurs de systèmes d’armes". J'ai l'impression qu'il y a une petite nuance entre le "VBMR léger" (sans doute la version VTT polyvalent pour les alpins et les paras ?) et le "VBMR léger appui SCORPION" (version chassis-cabine porte équipement ? Sherpa Light pour forces reco/rens ??). On aura encore l'occasion de se livrer à quelques spéculations sur le forum !
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Je reposte dans ce fil le lien vers le dossier de presse, trouvé par @wielingen1991 http://fr.calameo.com/read/0003316272398331fb18f?p=37 On retrouve les principales informations reprises dans les articles de presse déjà indiqués et plein de détails en plus, que les lecteurs du forum apprécieront ! Voir par exemple p 69,70,71 pour le dénombrement des matériels.
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Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin non plus... C'est comme si tu disais que les Rafales sont cuits parce que un adversaire local a un gros stock de vieux SAM de l'époque soviétique. Si la menace est connue, un bâtiment de rang 1 moderne peut éviter de se mettre à portée, si il doit se rapprocher, le faire en prenant ses précautions (équipes renforcées au CO, veille GE, brouilleurs armés, ...) et, si malgré tout il doit tirer pour se défendre, utiliser ses Aster 15 qui est le top du top en terme de missile anti-aérien (parade qu'un Rafale n'a pas)...
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ça dépend bien sur de la génération du bâtiment ! Sur les avisos (équipé d'une tourelle 100mm modèle 68), c'était les techniques historiques des artilleurs (utilisation point de visée auxiliaire si pas de vue directe sur l'objectif, collaboration avec un observateur d'artillerie au sol ou d'un ATL2 pour corriger le tir...) avec des résultats similaires (la difficulté supplémentaire venant du déplacement du bâtiment, que l'on devait garder rectiligne et constant pendant la phase de tir). Sur les bâtiments les plus récents équipés de 76mm, on est plutôt dans la génération du Caesar en terme de pointage et de précision (possibilité de tir précis sur coordonnées etc...). Si la précision devient une priorité, il existe des munitions guidées disponibles sur catalogue si besoin. La difficulté, déjà soulignée plusieurs fois sur le forum, étant que c'est un calibre de munition un peu juste pour traiter des objectifs terrestres.
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La passe canon d'une frégate moderne ressemble à celle d'un Mirage. Fusilier a raison de souligner que l'on est plus à l'époque d'Iwo Jima où un croiseur prenait position et tirait pendant des heures. Face à un adversaire sérieux, on reste en temps normal hors de portée. Pour attaquer, on fond sur la cible pour mettre le canon (qui a un champ de battage sur l'avant) à portée, on tire une ou plusieurs salves (ce qui va vite, ce sont des canons à cadence rapide) et on décroche. Dans les airs comme sur les mers, le sens de l'histoire c'est le combat "BVR" mais il reste possible de faire des passes canons sur des objectifs au sol si le contexte s'y prête. Faut juste pas sous-estimer la capacité de réaction de l'adversaire... :-)
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Pas d'accord. Sur des programmes d'armement, c'est souvent avantageux d'avoir des séries très longues (cf par exemple dans l'aérien avec le Rafale). Cela ne change rien au fait que les VAB sont au bout du rouleau, que le renouvellement a trop attendu et que l'armée de terre a besoin d'avoir du matériel de remplacement dès que possible. Mais c'est un besoin opérationnel. Je ne pense pas que la DGA aura un rabais si le rythme de commande prévu est accéléré. D'un point de vue industriel, ce serait d'ailleurs mieux d'avoir une commande garantissant une durée longue après un éventuel "surge" de rattrapage. Avoir de la visibilité sur le long terme permet à l'industriel d'avoir la possibilité de faire des ventes additionnelles à l'export en rassurant les clients sur le fait que la chaîne restera ouverte encore xx années. Si besoin, des versions successives peuvent permettre d'améliorer le produit (meilleure électronique etc...) à moindre coût. A mon avis, Griffon et Jaguar, ce sont des produits qui ont le potentiel pour se vendre dans les 15 à 20 prochaines années si l'Etat garantit un niveau plancher de commande pour permettre à l'industriel de garder la chaîne ouverte.
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Oui, tout à fait. Le fait que l'équipe Fus soit hors quart et n'ai pas d'autre tâche à faire que s’entraîner et faire les visites simplifie aussi la vie du bord (le fait de mobiliser systématiquement des ressources comme le personnel de cuisine pour staffer l'équipe de visite, cela marche un temps mais ils ont aussi du taff à faire et doivent aussi prendre du repos). C'est aussi très sécurisant en cas de menaces asymétrique d'avoir des Fus dispos et dont c'est le cœur de métier à bord.