
Rivelo
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Vu d'un bateau de guerre, tu as trois catégories de trucs qui flottent - les pêchous près des cotes, petits, qui manœuvrent tout le temps de manière imprévisibles, et qui laissent parfois derrière eux des objets flottant non identifiés genre filet encore plus difficile à voir... Ce sont les principaux camarade de jeux du patrouilleur militaire.... Le risque de collision est réel, surtout de nuit, impossible à suivre au radar sérieusement, il faut surveiller en optique les feux de navigation - le gros bateau civil (lent ou rapide selon le cas ), sur son rail de navigation, ultra-prévisible, visible de loin et généralement pas très réactif (... certains mar-mar abusent du pilote auto) . A part la frustration de se faire dépasser par un ferry lancé à pleine vitesse, d'habitude, c'est facile à gérer car un bateau mili est beaucoup plus manœuvrant. - les autres bateaux de guerre... qui font l'objet généralement de beaucoup d'excitation à bord quand on en rencontre un ! En eaux resserrées, c'est sur que la gestion du plan d'eau peut-être un peu compliquée mais normalement tu as une équipe de quart complète (dont un timonier qui reporte la position GPS ou triangulée sur la carte toutes les quelques minutes, un veilleur aux jumelles dehors, un chef de quart qui n'a rien d'autre à faire que de s'occuper de la navigation...). C'est difficile de trouver des excuses avec un équipage aussi nombreux (comparativement à celui d'un bateau civil) et un bâtiment aussi manœuvrant (un grand coup de barre à droite toute en dernier ressort permet de virer en quelques centaines de mètre, le bâtiment peut aussi changer de vitesse assez facilement). A mon avis, si la navigation "à l'ancienne / mode artisanal" n'est plus assez sure dans ce genre de situation de navigation civile dense, cela pose vraiment la question de l'utilisation de systèmes d'alerte automatique (comme dans les avions, quand le pilote risque de percuter le sol) et de procédures particulières (ex : allumage AIS, allumage feux de pont). Il n'y a pas de honte à ça.
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Cherche pas... A quelques centaines de mètre, un pétrolier avec ses lumières de pont allumées, c'est un véritable sapin de Noël. Même sans jeter un œil au radar, même avec l'arrière fond des lumières du port, ils auraient du le voir - sans même parler du radar. L'équipe de quart devait soit être épuisée (pour en arriver à faire des erreurs d’inattention collective aussi grave) ou totalement distraite (changement de quart en cours ?). A mon avis, on finira pas reparler dans la marine militaire de l'utilisation de dispositifs automatiques d'alerte anti-collision similaires à ceux utilisés dans la marine marchande (habituée à avoir des équipes de quart réduites et occupés par ailleurs) . Ce n'est pas un hasard si, sur le pétrolier, ils savaient qu'ils étaient sur une trajectoire de collision, leur système de pilotage automatique devait gueuler depuis le début.
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Faire "entrer en premier" une frégate à portée de tir canon aussi ce serait un beau tir au pigeon face à un adversaire avec une défense côtière organisée. Il suffit de penser par exemple à ce que l'on fait avec des moyens assez rudimentaires les Houthis avec l'aide de l'Iran. Ce serait tout aussi dangereux que de demander à un Rafale de faire des passes canons sur un adversaire dotés d'un minimum de manpads ! Dans une entrée en premier, ce sont les moyens de GE (détection radars adverses, brouillage) et les MdCN des frégates de rang 1 qui seront sollicités pour ouvrir la voie aux avions (par exemple ceux du PA), pas l'artillerie de bord. Si on s'approche suffisamment près pour faire intervenir l'artillerie, c'est que l'on est confiant sur le fait que l'on peut le faire sans trop de risque et donc que la défense côtière a été déjà été désorganisée.
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Le premier lot d'une quarantaine de F35 est prévu pour remplacer les F4 Le deuxième lot d'une centaine de F35 correspond au remplacement des F2 (environ 70 unités) et la constitution d'une aéronavale (30 unités ??). Missions qui correspondent bien au cahier des charges du F35. Je n'ai vu nul part le fait que le F35 devait remplacer le F15 dans son rôle de supériorité aérienne. Le Japon dispose d'un bon paquet de F15J (~200 unités) qu'il faudra remplacer un jour. Le besoin pour un avion du genre F22 reste entier. Même si les budgets seront siphonnés pendant un certain temps par l'achat des F35... ce qui reporte tout autre projet à la prochaine décennie au moins. Les israéliens ont aussi fait le choix d'un mix F35/F15. L'approche des japonais tient la route à mon avis par rapport à leur contexte géostratégique local.
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Ici on parle uniquement que de la société Nexter
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Non, décès dans la famille Bode, héritage, besoin/ opportunité de vendre une partie des titres... (frais d'héritage ?). Bref, histoire de famille dans laquelle Rheinmetall s'engouffre. Je comprends l'intérêt de Rheinmetall pour fusionner avec KMW (synergies industrielles en Allemagne probablement), mais comme l'asset est maintenant logé dans KNDS, c'est quand même pas évident leur histoire. La partie française doit avoir au minimum un droit de veto, la société KNDS existe et est déjà partiellement intégrée. Cela serait plus logique que Rheinmetall s'invite au capital histoire de mettre un pied dans la porte (et éviter de se trouver marginalisé dans le projet de char du futur qui est stratégique pour eux). -
Ils continueront à parler de "répartition selon le financement" en 2019, au moins comme levier de négo... Avoir un niveau un bon niveau de retour industriel, pérenniser les emplois, ce sera la principale préoccupation du Bundestag. Dans un état fédéral et un régime parlementaire de coalition, les préoccupations locales priment. Donc la CSU fera le forcing pour que les industriels "bavarois" aient la part maximum par exemple. Néanmoins, sur le plan géostratégique, la crise ukrainienne a ouvert les yeux des allemands sur le fait que leurs intérêts n'étaient plus forcément très bien alignés avec les US, l'Allemagne ayant pour intérêt d'avoir une Realpolitik avec la Russie (achat de gaz, relations apaisées pour consolider la stabilité à l'Est de l'Europe) alors que les US cherchaient à pousser leur avantage en détachant l'Ukraine de la sphère russe. On va continuer de l'autre coté du Rhin a donner des gages à l'OTAN (assurance vie du pays contre toute tentation d'invasion) mais les allemands ne veulent plus avoir tout leurs œufs dans le même panier. Ils vont faire des efforts pour construire une alternative européenne continentale. Les planètes s'alignent !
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terrorisme Opération Barkhane
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Scarabé dans Politique etrangère / Relations internationales
L’armée malienne a confirmé ce samedi la mort d’Amadou Koufa. Il a été tué jeudi soir, lors d’un raid mené par les forces françaises déployées au Sahel. https://www.ouest-france.fr/monde/mali/mali-l-armee-confirme-la-mort-du-chef-djihadiste-amadou-koufa-6089413 -
Batellerie et engin & moyens de débarquement
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Fusilier dans Divers marine
Une question que je me posait quand j'ai vu le concept à Euronaval : est-ce que ce genre de chaland plus marin pourrait avoir une utilité dans des missions genre évacuation de ressortissant (comme au Yemen) ? Ou d'infiltration ? Une sorte de chaînon manquant entre l'Ecume et l'EDAR ?? -
Oui, sans aucun doute. L'équipage, c'est la priorité n°1. On peut se réjouir d'ailleurs qu'il n'y ai pas de noyé (pas de postes équipage à l'arrière ?). Après, je suis curieux de voir le rapport d'incident (ou ce qui filtrera du rapport d'incident). Non seulement pour ce qui concerne la collision, mais aussi pour la réaction de l'équipage après. Les américains, lors de collisions en mer finalement assez similaires, ont pu sauver leur bâtiment. Normalement une frégate de rang 1 est conçue pour pouvoir contenir une voie d'eau massive (impact torpille) avec du cloisonnement, des pompes etc... Je me demande si c'est un problème de conception du bâtiment, de gravité de l'avarie (peut-être que, comme pour le Titanic, le "frottement" a ouvert la coque sur une longueur plus grande que cela que l'on a vu) ou bien de réaction de l'équipage (qui n'aurait pas fait ce qu'il fallait pour fermer les portes étanches à temps etc...).
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scrambler, cela veut dire faire décoller en urgence dans le jargon aérien Cela date je crois de la Royal Air Force pendant WW2
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Oui, la frégate a du penser que le pétrolier resterait sur son cap et qu'elle pouvait faire sa petite affaire en abattant sur un peu sur bâbord pour passer devant, ne voulant ni réduire sa vitesse, ni passer trop près des cailloux, ni manœuvrer "franchement" à bâbord et dévier trop de sa trajectoire. Ils n'ont pas pris assez de marge et n'ont pas fait une manœuvre suffisamment lisible par le pétrolier. Un AIS aurait surement aidé à rendre la manœuvre plus lisible dans un zone de navigation resserrée. Mais si les frégates ne jouent pas sur leur capacité de manœuvre pour assurer la sécurité de la navigation (ex : en ajustant leur vitesse ou en changement franchement de cap), c'est pour moi une erreur. Erreur que j'avoue avoir faite quand j'étais en formation... avant qu'un officier de manœuvre plus expérimenté me dise que j'avais le droit de dévier de la trajectoire tracée par le commandant sur la carte ou d'ajuster la vitesse de consigne (plus simple, surtout quand il y a des cailloux) pour éviter ce genre de situation.
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On peut faire mentir un signal GPS civil, pas de doute. Je serai moins affirmatif pour les signaux militaires cryptés, c'est moins évident à hacker... (ceci étant dit, tu as raison, c'est facile de le rendre indisponible localement)
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Pour ceux que les maths derrière les calculs de précision des centrales inertielles intéressent, le wiki en français est assez bien fait (https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_à_inertie). Il aborde aussi les algorithme d'hybridation genre filtre de Kalman et les boucles de rétroaction de Schueller pour limiter l'erreur de calcul. Le wiki donne pour les centrales inertielles des avion de ligne une précision de 1 nm (mile nautique, soit 1,8 km) par heure de vol (sans hybridation). J'ai vu par ailleurs dans la documentation Safran que les centrales inertielles à gyrolaser de nos bâtiments de guerre (ex : Fremm) sont données pour une erreur de 1 nm pour 72h de navigation en mer. Cela dépend bien sur de la vitesse de déplacement du véhicule (l'erreur "physique" avant correction et interprétation s'exprime en °/h). Les fabricants (comme Safran ou IXBlue) ont toute une gamme de centrale (plus ou moins grosses) selon la précision recherchée. Le top du top est installé sur les sous-marins.
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A la date de la cession des deux FLF non modernisées, en principe on aurait 8 Fremm / 2 HZ / 3 FLF / 2 FTI = 15 frégates
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Bienvenue à bord !
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"Train as you fight"
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Malheureusement, sur le salon on m'a reconfirmé que c'était "fitted for" mais que ce n'était pas prévu sur les FTI françaises pour l'instant. Cela reste une option possible plus tard ou à l'export (bien que la maquette "version export" présentée sur le stand Naval Group n'intégrait cette année pas cet équipement, contrairement à celle présentée sur le même stand il y a deux ans - il doit y avoir une raison commerciale subtile à ça).
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A noter : les OPV 70/75 ont une belle zone avia pour permettre à un hélicoptère de se poser, mais pas de hangar pour l'hélicoptère. Ce que l'on m'a dit chez Kership, c'est qu'il y avait juste une zone de stockage (peut être suffisante pour ranger un petit drone ?). En regardant les images, cela saute au yeux quand on le sait mais j'étais resté je ne sais pas pourquoi sur l'idée qu'il y avait un hangar comme sur l'Adroit, au moins pour un VSR700. Mais non.
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C'était effectivement encore le cas cette année sur la maquette de FTI exposée sur le stand Naval Group. C'était d'ailleurs la seule différence avec la maquette de "notre" FTI exposée elle sur le stand du ministère de la Défense. Pas de brouilleur en diagonal pas d'artillerie secondaire sur l'arrière, pas de version allongée non plus... Comparé au show d'il y a deux ans pour le lancement, c'était service minimum. Visiblement, les vrais discussions avaient lieu dans les espaces VIP gardés par les vigiles
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Tu as raison Je reformule : la différence, c'est que la perche est représentée de manière axiale, sur le nez, pas décalée sur la droite. Pour la motorisation, c'est dit et répété que ce serait la même que la version civile (pour simplifier le MCO etc...) Pour le poids à vide, cela dépendra du blindage et des équipements additionnels. Il n'y avait pas de chiffre indiqué. Mon interlocuteur n'avait pas l'info non plus.
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Je n'ai pas la réponse non plus. Sur le stand, il y avait des infographies avec différents scénarios d'utilisation de cette fenêtre latérale : fenêtre ouverte avec 12,7mm ou fusil, "porte" ouverte (démontée ?) avec canon 20mm. Je n'ai pas fait attention si dans certains cas la fenêtre était à moitié ouverte (ce qui pourrait expliquer la présence d'un montant ?). D'autres petites infos glanées : - sur une base commune, il y aura plusieurs variantes (marine, armée de terre, armée de l'air). Cela jouera sur le niveau de blindage (AdT), les équipements additionnels (treuil, perche de ravitaillement, missile ANL ou pod canon, optronique...). - le délai suite à la LPM (2028 au lieu de 2025) est mis à profit pour étudier soigneusement les modification à apporter au modèle civil : modifications cellule (le moins possible, mais on voit que la portière a déjà été modifiée), étude problèmes corrosion (retour expérience NH 90) ou usure prématurée moteur (retour expérience Sahel)... - la perche de ravitaillement des modèles de l'armée de l'air serait fixée "sur le nez", dans l'axe (et pas au dessus de la cabine comme sur les Caracals)
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[Nouveau T26 destroyer de la Royal Navy, lancé]
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
Je me demande comment les canadiens vont boucler leur financement. Leur budget était assez contraint, c'est un peu étonnant qu'ils partent sur un navire aussi gros / cher. A moins que, comme les British (et comme aujourd'hui en fait) ils différencient leur flotte de rang 1 ? -
Modeste contribution à ce (très) intéressant débat, d'un point de vue extérieur. Sur l'eau, et dans l'air cette révolution en cours du missile, des moyens aéronautiques et de détection à distance a eu lieu plus tôt, du fait que les bâtiments ou les avions sont dans un espace "à découvert". Cela arrive aujourd'hui dans l'armée de terre car la techno (drones, moyens de détection courte portée...) permettent / vont permettre de s'affranchir des différents obstacles résiduels (couvert végétal, collines, camouflages...) grâce aux systèmes de drones à très basse altitude, les capteurs optiques/IR champ large exploités par IA etc... d'une part et la létalité des missiles d'autre part, qui rend secondaire le canon. Sans faire de futurologie à deux balles, on peut penser que le combat sur terre va suivre le même genre d'évolution : développement du combat beyond visual range, prédominance des vecteurs de combat lance-missile (capables de détruire la force ennemie avant même qu'elle soit en position de tir canon), rôle critique de la guerre électronique face à un adversaire "symétrique" pour tromper ou neutraliser ses systèmes de détection pour "entrer en premier" et détecter les l'activité des vecteurs ennemis. Cela laisserait penser que à moyen terme, il ne faudrait pas avoir un 140mm en priorité, mais avoir une force capable de détecter le T14 et ses VCI d'accompagnement hors de portée de vue et les détruire avec des MMP ou une de ses variantes, façon Rafale/Mica/Météor (dans l'air) ou Fremm/Exocet (sur l'eau). Sans doute dans un combat réseau-centré à la Scorpion, ce qui veut dire que les capteurs et les effecteurs ne sont pas forcément sur le même véhicule. Le char de bataille devrait dans ce cas pouvoir emporter un grand nombre de missiles (une douzaine au moins ?) et un canon pour l'auto-défense et comme dernier recours. Blindé comme c'était dit plus haut pour être protégé contre une mauvaise rencontre contre une automitrailleuse improvisée ou pas mais pas plus. Architecturé pour laisser une chance à son équipage en cas de mine/IED/impact missile (là aussi on peut faire le parallèle avec l'architecture navale qui ne cherche plus à "cuirasser" les navires mais à protéger les centres vitaux et redonder le reste). Gardant comme de coutume dans la cavalerie une très bonne mobilité. Et pour le combat urbain (potentiellement au contact), on pourrait imaginer un véhicule différent optimisé pour cet usage spécifiquement, façon "Terminator", très lourdement protégé, équipé pour percer son chemin dans des ruines, avec des armes à fort débattement et des protections ad-hoc. La mobilité étant dans ce cas assez secondaire.
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Actualité, principales commandes et MCO du navaliste Naval Group ex-DCNS/Thales/Piriou/CMN
Rivelo a répondu à un(e) sujet de Philippe Top-Force dans Europe
+1 Ce serait la solution la plus évidente. Dissuasive (c'est le but sur un patrouilleur hauturier), polyvalente, simple en termes de gestion de munition (on s'éviterait de s'imposer un nouveau calibre), peu ou pas de risque projet... Dans les zones où le POM évoluera, un canon de ce genre assimilerait le bâtiment à une petite frégate genre Aviso. Avec des 20mm manuels ou un Narwhal en complément, potentiellement quelques missiles amovibles et autres armements portatifs apportés par les commandos lorsqu'ils sont embarqués (prévoir cette fois une soute à munitions ad-hoc), un jet d'eau dans la catégorie non létal, ce serait top. Le seul potentiel obstacle (outre les qq millions de budget), ce serait si l'équipage est trop réduit pour avoir un artilleur qualifié sur 76mm. Là, ce serait la tuile. Je crains que la distinction entre POM et PHM se joue aussi sur ce genre de "détail". Let's see... -
Il ne cherche pas à protéger sa compagne, il cherche à éviter de se retrouver engluer dans un scandale mediatico-politique à la sauce Mediapart alors qu'il tente un come back politique. Julie Gayet ne risque rien du tout (comme tu l'as bien décrit, il n'y a rien d'illégal à ce que une boite de production de cinéma finance un film). Pour ce qui aurait un doute sur les motivations de l'ex-président, voir par exemple l'article du Monde ce matin (https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/09/23/francois-hollande-critique-emmanuel-macron-et-ses-comportements-excessifs_5359092_823448.html) qui rapporte ses propos devant des militants socialistes (il s'interroge à voix haute pour savoir "Qui peut prendre la place ?" de Macron...).