capmat
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Bien entendu ! Vos arguments sont évidents et incontestables. Dans ma petite tête, j'ai tendance a imaginer des solutions pour pérenniser autant que nécessaire la structure élaborée autour du TP400, simplement parce que c'est le moteur de l'A400M et que cet avion va nous accompagner pendant quarante ans. D'autre part dans la durée de vie d'un programme, le produit est logiquement amélioré, ce qui a peut de chance de se produire si la structure n'est pas pérennisée, avec bien entendu les conséquences sur les coûts de maintenance. Un autre aspect est que le nombre de sous marins en service tend a augmenter avec des capacités de plus en plus "océaniques" et certainement il adviendra que des zones non fréquentées par la gent sous marine le deviendront, donc les surfaces a surveiller et a "traiter" vont certainement vers l'extension. Il est évident que le post auquel vous réagissez est volontairement provocateur mais il a pour objectif de souligner qu'il est nécessaire, voir impératif, de commencer a penser en prenant en compte nôtre présence et nos intérêts répartis sur l'ensemble de la planète. Concernant le nombre plancher de cellules a construire pour justifier d'un programme, il ne tient pas compte du nombre potentiel d'avion a relever mais plutôt d'un changement de périmètre des missions potentiellement couvertes. J'ai bien conscience qu'en voulant trop en faire avec le même programme on arrive inévitablement dans le phénomène "F35". Je n'ai l'intention de convaincre personne et ne cherche pas a avoir le dernier mot. Je bavarde un peu, sans plus, puisqu'il nous faut attendre que la machine a sous du ministère de La Défense se débloque pour alimenter nos commentaires sur les programmes concrets.
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Le sujet est PATMAR, SURMAR. Nous assistons à une liste d'éventualités d'utilisation d'avions existants. Il me semble qu'il serait intéressant de revenir aux réels besoins. Eventuellement il pourrait être intéressant d'observer les éventuelles convergences entre plusieurs missions assurées aujourd'hui par des avions différents. Le moteur Rolls Royce "Tyne" qui équipe le Bréguet Atlantique a une puissance 5740 CV. Le TP400 a une puissance de 11000 Cv. Le TP400 existe, l'hélice dont il est équipé existe et de plus il existe deux sens de rotation possible pour les hélices existantes pour les deux sens de rotation. Un bi-moteur avec TP400 serait donc avec des hélices contrarotatives, ce qui est un avantage considérable. Avec les progrès acquis depuis la conception de "l'Atlantic" on pourrait imaginer un appareil de dimension très légèrement supérieure avec une masse a vide inférieure ou équivalente et une masse au décollage très supérieure a celle de "l'Atlantic". Avec une puissance globale du double de celle de "l'Atlantic", on disposera d'une capacité d'emport de carburant très supérieure, d'une capacité de génération électrique très importante, d'un taux de monté permettant d'atteindre rapidement la haute altitude et d'une vitesse de croisière permettant de se fondre dans la circulation des jet commerciaux. L'avion pourrait être doté d'une voilure conçue pour un emport important de carburant, la haute Altitude, un Mach de croisière supérieure à 0,7 et une capacité de croiser a basse vitesse pour la patrouille "sur zone" . Nous pourrions imaginer une distance franchissable très importante avec une endurance sans précédent. Par exemple , pouvoir rejoindre l'Océan Indien à partir de Quimper et disposer de quelques heures "sur zone" pour couvrir un groupe aéronaval et rejoindre ensuite Djibouti, Mayotte ou La Réunion. J'ai supposé un avion un peu plus grand q'un "Atlantic" pour pouvoir embarquer un équipage capable d'assurer l'ensemble des missions avec la redondance en effectif pour assurer les repos. Bien entendu mon exemple d'un transit a partir de Quimper pour l'Océan Indien et ce qui s'en suit est extrême et farfelu. Mais cet extrême veut illustrer une capacité optimisée de flexibilité. Un tel avion pourrait intégrer des capacités AWACS ( Awkeye ), PATMAR, SURMAR, Ravitailleur pour du Rafale M (ou autres ) et, en surveillance du désert, ravitailleur éventuel pour les besoins opportuns sur zone. Bien entendu, cette vision est très "hexagonale" puisque la France est présente par ses départements et territoires outremer sur "tout" les Océans de même que ses zones d'influences sont mondialement réparties. Concernant la surveillance "économique" des ZEE je pense que c'est désormais du domaine des drones.
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J'inclinerais volontiers vers ce genre de solution pour un "avion de mission".
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Les "structures étatiques et industrielles" sont occupées a se "tirer des bourres" pour vendre des sous marins. Pour l'avion machin-truc-bidule, vous êtes prié de repasser plus tard.....si vous y penser encore.
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Vous faisiez allusion dans votre précédent post a un gouvernement travailliste de triste mémoire. Je me souvient de la situation de Rolls Royce qui était menacé de disparition à cette époque. Il me semble bien que des décisions énergiques, sous le premier gouvernement Tatcher, ont initié une remise à flot de Rolls Royce mais au prix du sacrifice des constructeurs de cellule. Pour recevoir des commandes, il faut que le marché soit convaincu de la viabilité des constructeurs.
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Belfast : 5740 Cv x 4 A400M : 11000 Cv x 4
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Oui. Et puis ça ne sert a rien de réécrire l'histoire. Il y a une réponse en paliers croissants aux besoins logistiques, tactiques et stratégiques. Actuellement ces "marches d'escalier" sont satisfaites par les CN235/295, le C130J et l'A400M. Il reste un vide non satisfait dans le transport stratégique. La Belgique compte pour sept unités dans les commandes d'A400M.
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Un lien sur l'histoire et le rôle de l'Osiris :
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Oui, bien sûr. Avant de brader quoi que ce soit, il faut s'assurer que nous sommes bien en accord avec l'Allemagne pour ne plus sous-traiter les décisions essentielles de nôtre destin partagé. Ensuite il faut bien établir les bases d'une négociation sans glisser vers l'effet kaléidoscope des coopérations "européennes" précédentes.
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Si la France est le seul pays Européen a être encore en mesure de réaliser seule un avion de combat, c'est parce que sous le Général De Gaulle a été actée la certitude qu'on ne pourrait pas compter toujours sur le parapluie Américain. Jusqu'a maintenant, l'Allemagne coupée en deux durant la guerre froide et devant digérer la réunification ensuite n'avait pas vraiment le choix de se poser ce genre de question. Il est difficile d'imaginer de construire un système de combat dont on dispose de la maitrise sans avoir une idée précise de ce à quoi cela peut servir. Tout d'abord il faut avoir la liberté de définir qui peut ou peuvent êtres réellement le ou les adversaires. Sur cette liberté, il semble apparaitre de réelles divergences avec des perceptions issues d'un autre continent. C'est ce constat que l'Allemagne commence a partager avec la France et c'est vraiment un tournant décisif. Avant d'être en mesure d'entrainer d'autres Européens dans une dynamique de construction de puissance "continentale" autonome, il faut êtres en mesure de démontrer dans les actes et les résultats la concrétisation de ces convictions partagées entre l'Allemagne et la France.
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Merci méhari pour ces informations que j'ignorai et donc je ne regrette pas ma remarque puisque votre réponse permet de restituer une part de l'histoire "partielisée". Je reste convaincu qu'en l'état actuel, il est difficile d'avoir des concertations inter-états avant d'agir militairement : trop d'inter-action et d'informations circulent sans réel contrôle. Je suis convaincu qu'il n'y a pas "d'aventures", il y a simplement des dispersions des centres de décisions en "Europe" face à l'unité de décision des autres concentrations de puissances. Je ne pense pas que le choix de la voie F35 ou la voie Rafale concerne véritablement des choix techniques et opérationnels. Je crois qu'il s'agit surtout d'un choix d'allégeance a une forme ou une autre de "centre de décision".
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J'ai décidé de ne pas intervenir dans un sens ou dans l'autre concernant le choix de la Belgique pour la succession des F16. Le choix de la Belgique serait le choix des belges et c'est la que ce situe le noeud gordien. Je pense que la France ne sait effectivement pas ce qu'elle peut proposer de concret concernant des scénarios de guerres hypothétiques. Par contre, la France sait très bien ce dont elle dispose pour répondre a des scénarios de situations vérifiées. Et en plus, ça marche. Concernant les drones MALE, deux pays ont été en capacité d'en concevoir le cahier des charges et leur exécution : d'abord Israël dont les besoins impératifs concernaient leur espace immédiat. Puis les USA pour intervenir loin de leur territoire avec des boucles de décision en mesure de s'affranchir des questions de diplomatie et des questions de droit international. Bien entendu, concernant l'Europe, ces boucles de décisions n'ont pas de réalité ouvertement affichées. Ce qui occupe avant tout les Européens, c'est la capacité a introduire un drone MALE dans la circulation aérienne générale du ciel Européen, et bien sûr les contraintes rendent le produit beaucoup plus complexe et beaucoup plus cher. Les Allemands ayant choisi le drone HALE des USA ont dépensé quatre milliards de dollars de développement avant de s'apercevoir que les USA ne leur donnaient pas les clés pour l'intégrer dans la circulation du ciel Européens. J'ai l'impression que le choix "de la Belgique" est un choix d'allégeance a la souveraineté de "Washington" ou à celle de "Bruxelles". Et Bruxelles capitale de l'Europe se situe en Europe pour les Européens mais plus particulièrement entre la Wallonie et la Flandre pour "les Belges". (je sais que Bruxelles est une "enclave" en Flandre) Alors, bien sûr, c'est un peu torturant, je le comprends et assure les Belges de toute ma compassion et de mon respect ( quelque soit leur choix ).
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Désolé méhari, De nombreux Belges ont eu la vie sauve à Kolwézi grâce aux "aventures" de l'armée française. La vraie question est : - qu'est-ce qu'il faut faire pour stopper une menace imminente, et qui est en capacité de le faire dans l'immédiateté ? (entrer en premier) Que cela reste en travers de ceux qui n'ont pas pris la décision de se donner la capacité institutionnelle d'intervenir sans bavarder dans les parlements (ce qui condamne la capacité d'instantanéité de la réponse) et avec en plus l'intention de refiler toutes les patates chaudes à l'OTAN, cela n'ont qu'a s'en prendre à eux même. D'autre part, il faudrait peut-être changer de lunettes et de sonotone, l'intervention au Mali était prévisible pour quiconque s'intéresse à autre chose qu'a son nombril. Tout ce qui se passe partout dans le monde concerne directement l'Europe, c'est a dire DIRECTEMENT chaque pays qui la constitue. La Défense c'est une affaire sérieuse pour gens sérieux. Le préventif est moins douloureux que le curatif. La première des armes, c'est la volonté de protéger les siens ou qu'ils se trouvent et au moment précis ou c'est nécessaire et efficace.
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Pour la guerre entre "puissances" les USA ont mis le paquet sur leurs sous-marins. L'objectif est simple : couler la ou les flottes adverses en "haute intensité".
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Oui, c'est radical. Mais nous apercevons une accélération dans l'évolution des menaces et par conséquent des moyens de combattre. Il est évident que nous sommes tentés de sauter des étapes dans l'application matérielle de nos perceptions instantanées pour "pas gâcher". Donc on se retrouve a combattre avec des outils de trente ou quarante ans dans l'espoir d'embrayer avec des réalités probabilisables............ Les cuirassés, c'était avant les satellites et la cyber-guerre.
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Ce que nous apercevons, c'est un camion qui transporte une boite qui contient des missiles qui est positionné sur un navire et qui peut tirer ses missiles en autonome de là comme d'ailleurs. Mais ce qui est important dans ce cas, c'est la munition. Le canon tire sa munition avec pour base sa position d'origine. La portée est conditionnée par la vitesse initiale de sortie du canon. La munition intelligente a pour "base" la position et la nature de son objectif. La portée dépend de la quantité de son carburant. Pour l'instant on bricole, mais ce qui semble nous être annoncé, c'est la disparition du canon pour les portées hors des distances visuelles.
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Le F35 fera plus de dégâts matériel chez l'utilisateur que ne pourra en faire son ennemi.
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La dynamique de la vente d'avions consiste a maitriser le maximum d'éléments dans les échanges internationaux. L'avion est le moyen d'activité de vase communicant le plus rapide par sa vitesse mais aussi par sa capacité a relier un point à un autre de la planète par la route la plus proche possible de la ligne droite. L'avion est omni directionnel avec des infrastructures associées minimales. Pas besoin de routes, de ponts, de tunnels...juste des aéroports...et du contrôle pour la coordination et la navigation. D'autre part, les routes et les voies ferrées couvrent d'immenses surfaces qui ne serviront plus à l'agriculture ou à l'élevage. En résumé, l'avion est le système le plus efficace et le moins cher pour tout ce qui n'est pas "lourd". Comme tout les moyens élaborés, l'avion est un assemblage : Cellule, électronique, moteur. Par exemple, les Anglais ont privilégié leur industrie des moteurs au détriment des autres domaines. Rolls Royce est en capacité autonome de fournir des moteurs de forte puissance pour les long courriers et moteurs pour les moyens courriers (en association.) Rolls Royce s'investit beaucoup dans la conquête des moteurs dans le secteur maritime. En Europe, les Anglais sont encore les seuls a pouvoir satisfaire les demandes en motorisation pour longs courriers. Les Français ont développé leurs capacités dans les cellules, l'électronique (besoins aéronautiques), et les moteurs pour moyen courriers ( en association avec les USA....et aussi avec les Russes). Pour chapeauter toute cette activité, il y a les banques......mais surtout les normes. Et le maitre des normes est le maître du monde. Quoi de plus "normé" que le transport aérien ? Donc vendre un avion, c'est augmenter sa part de pouvoir dans les échanges mondiaux.
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Durant sa vie active, un avion génère trois fois son prix de vente en pièces détachée.
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L'Algérie
capmat a répondu à un(e) sujet de Kiriyama dans Politique etrangère / Relations internationales
Cela fait deux ou trois ans que j'entends les Algériens dire "on va dans le mur". Le choc avec le mur vient de se produire ce moi d'octobre. Les "réserves de précaution" accumulées lors des cours du pétrole favorables ont été asséchées. Les "réserves de change" sont ce qui permet de garantir une monnaie nationale. Si on fait tourner la planche a billets sans augmenter la "réserve de change", la monnaie nationale se dévalue en proportion de l'augmentation de la monnaie nationale en excès mise en circulation. Les temps vont devenir très durs en Algérie. Je préfèrerais que tout y aille bien. -
Pas nécessaire d'intervenir puisque les pécheurs pirates auront vu la voile de très loin.
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Et moi qui espérais voir l'Astrolabe fendre les glaces dans le canal du Mozambique !!!
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Batellerie et engin & moyens de débarquement
capmat a répondu à un(e) sujet de Fusilier dans Divers marine
Merci Scarabé pour l'Aventure. -
Il sera toujours temps, en cas de besoins, d'alourdir les armements.
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Capacité anti-aérienne des hélicoptères
capmat a répondu à un(e) sujet de Lame dans Hélicoptères militaires
Bien d'accord avec toi. Mais il ne faut pas aller plus vite que la musique, ce type d'hélico n'est pas encore en service et ne le sera pas avant au moins six ans et probablement d'abord dans l'off shore. D'ici là....