capmat

Puis-je humblement souligner que les USA sont bien plus éloignés de la Finlande que la Suède qui a une frontière commune avec la Finlande ? De même, la France est bien plus proche de la Finlande que les USA. Imparable ?

Distance de Mayotte vers la "Base Total" au Mozambique : 550 km (en ligne droite...orthodromie) https://lemarin.ouest-france.fr/secteurs-activites/oil-gas/38158-mayotte-future-base-logistique-de-total-pour-mozamique-lng

Logistique maritime en 2020.....une description très intéressante : https://www.journalmarinemarchande.eu/entretien/olivier-nivoix-directeur-de-lignes-cma-cgm-nous-renforcons-notre-capacite-de-10-entre

L'article reste dans le secteur civil, mais parmi les creuseurs de trous budgétaires il y a aussi le KC46.

C'est le site actuel.... Mais il y a en plus tout le secteur d'extraction gazière, puis la construction d'une usine de liquéfaction et stockage du gaz puis la construction d'un port gazier.....17 Méthaniers viennent d'êtres commandés par Total pour le Mozambique. Il va falloir protéger au moins la surface équivalente à un grand département français....et ce ne sera qu'un début. Il va falloir mettre en place une protection sur le temps long d'un grand espace terrestre...et maritime

Non ! Les Indiens obtiendront de construire 70% de leurs Rafale. Ils ne seront pas des "apporteurs d'affaires". La vente d'armes "stratégiques" se conclue dans le cadre d'accords stratégiques. Si les EAU se décident pour l'acquisition de Rafale, ce ne sera pas pour compenser un refus d'acquisition de F35 ou pour toute autres raisons "non stratégiques", ce sera pour une raison d'intérêts croisés entre la France et les EAU, avec évidement la démonstration de plus en plus évidente que le Rafale n'est pas inférieur à ses concurrents mais plutôt l'inverse.

Ces pistes ne sont d'aucune utilité pour servir de base a des opérations aériennes pour la "base Total" au Mozambique, la plus proche "Juan de Nova" est à 730 km, alors que Mayotte est à 550 km avec le support technique et logistique d'un aéroport fréquentable de jour et de nuit.

Difficile aujourd'hui de deviner les intentions Allemandes. Ils ont très peu de longueur de côte maritime, un petit bout en mer du Nord et un autre petit bout en mer Baltique. Malgré les discours atlantistes enflammés d'AKK, j'ai quand même l'impression que les Allemands ont été échaudés de façon irréversible par la période Trump. Au mieux, les Allemands s'accordent une période de réflexion...en attendant un changement de leur gouvernance.

Pour qu'il aille se faire démanteler par les Turcs ?

Si vous êtes encore maîtres de vos décisions.

J'espère que ce n'est pas la France qui emprunte au même taux que la Grèce

C'est la collecte de tout ce qui te rend prévisible dans tout les domaines, puis de prendre le contrôle de tes décisions au niveau individuel et collectif.

Oui, c'est compliqué ! Nous "tiendrons" nos implantations dans le Sud Pacifique qu'a la condition d'impliquer l'ensemble des états mitoyens de la zone, en particulier les états de la côte Ouest de l'Amérique latine pour ce qui concerne "l'axe N°2". Cela s'appelle "zone d'influence" et ça ce construit avec beaucoup d'attention et de persévérance. Cette "zone d'influence" est déjà très avancée dans sa concrétisation et, bien entendu, il reste beaucoup à faire. Tu as raison de parler d'échéance, dans l'immédiat les priorités apparentes de la Chine sont encore éloignées de l'hémisphère Sud. Mais dans la réalité les chinois ont commencé a préparer depuis plusieurs années les étapes qui suivent leurs "priorités apparentes" et, bien sûr, il s'agit de leurs implantations dans l'hémisphère Sud continent Antarctique compris. Ce qui arrivera dans 30, 50 ans...a déjà commencé a se préparer depuis quelques temps pour tout le monde, nous compris.

Euh...je viens de me relire, je n'ai parlé que de géographie. 66% de notre ZEE se trouve dans le Pacifique qui est à "l'antipode" de la métropole et donc c'est cette "zone Pacifique" qui pose un défi logistique pour assurer sa défense. Les routes commerciales aériennes sont construites sur des trajectoires orthodromiques en vols programmés : Paris-Los Angeles-Papeete pour l'Est du Pacifique et Paris-Tokyo-Nouméa pour l'Ouest du Pacifique, mais pour de la circulation stratégique non programmable pour obtenir sans délais des autorisations de survols, c'est une toute autre histoire. Il nous faut donc construire des axes de passage via des alliances qui minimisent nos délais de "clearance diplomatiques" auxquels sont soumis tous les vols militaires. J'aperçois trois grands axes sur lesquels se superposent les routes aériennes et maritimes : - le premier partant vers le Sud-Est de la métropole.........la Grèce, l'Egypte, les Emirats du Golfe persique, l'Inde, Singapour, l'Indonésie, l'Australie...la nouvelle Calédonie. - le second partant vers le Sud-Ouest de la métropole.....Panama, Tahiti.... pour la trajectoire maritime, .....Dakar, Cayenne, Santa Cruz de la Sierra, Île de Pâques, Papeete ....pour la trajectoire aérienne....route adaptée aux performances de trajectoire en charge de nos A400M et "autres"... - un troisième axe....... pour plus tard partant plein Nord de la Métropole, puis plein sud au travers du pôle, détroit de Béring...iles de Wallis.....cette route recouvre sur le Pacifique la ligne de changement de date. Sur le premier axe, comme des cailloux du petit Poucet, des Rafale et des sous marins.... Sur le deuxième axe, j'ai souligné Cayenne qui me semble être la première place logique pour y établir les conditions d'une base de "pré-positionnement de forces" avec cependant l'inconvénient de ne disposer que de peu de tirant d'eau pour la part maritime.

Il ne s'agit pas de brader, il s'agit de construire nos axes stratégiques vers l'Indo Pacifique. Ces axes sont aéro-maritimes. Donc sécuriser dans l'ordre de progression nos voies en MEDOR....puis la suite. et il n'y a pas que le Rafale qui est concerné, nous espérons bien aussi placer du naval et si "on laisse faire" et bien l'oncle Sam et certains de nos "alliés européens" ou de l'OTAN continueront a nous chier dans les bottes.

La notion de "pré-positionnement de forces" découle des contraintes géographiques. Les bases de pré-positionnement peuvent se classer en catégorie permanentes et provisoires. Le but de ces bases est de servir de relai logistique entre où se trouvent des forces et où se trouve un besoin prioritaire de ces forces...il peut tout aussi bien s'agir de personnels comme de munitions spécialisées. Evidemment, cette notion commence a prendre "corps" avec l'arrivée des capacités offertes par l'A400M, le A330MRTT, les éventuels A200M (Futurs), les nouveaux Pétroliers Ravitailleurs, les BPC ....et navires de servitudes présents et à venir. L'idéal, bien sûr, est de disposer pour ces bases d'un accès à la mer (notamment pour la logistique énergétique) mais il se pourrait qu'il y ait au moins une exception. La Réunion et Mayotte ne sont pas sur les trois grands axes logistiques entre la métropole et le l'Océan Pacifique, mais cette paire d'îles sert et va servir de base d'influence majeure dans l'Océan Indien. Mayotte ne verra ses infrastructures rehaussées au niveau de son rôle qu'a partir de 2023, en attendant il faudra faire avec l'existant pour appuyer le développement des exploitations gazières de Total (et ENI) au Nord du Mozambique. Ça va commencer a sérieusement "remuer" dans le canal du Mozambique.

Avant tout le choix géographique des bases de "prépositionnement de forces". Evidemment, les responsables de ces choix ont une vision précise de la sélection de ces lieux, mais il n'est pas nécessairement pertinent d'aller publier à tout vents ces implantations et les chaines logistiques et d'influences qu'elles impliquent.

Merci @MIC_A, Effectivement, je travaille beaucoup sur le sujet, j'y ai déjà passé plus d'un millier d'heures et je vais de surprises en surprises dans l'ensemble plutôt bonnes. Les accords de Montego Bay établissant les ZEE datent de 1982....effectivement l'apparition d'une politique française en vue de mettre en valeur ces ZEE commence par la nécessité de hisser le niveau de développement des territoires auxquelles elles sont rattachées. Ensuite, il faut sécuriser et fluidifier les voies de circulation entre la métropole et ces territoires de même que les intercommunications entre ces territoires. Ce travail se fait en progression croissante et j'observe que la proportion de français qui semblent avoir du sujet une vue d'ensemble me semble plutôt faible.

J'ai décidé de m'abstenir d'intervenir sur ce fil car je trouve qu'il a pris une tournure trop passionnelle. D'autre part, je connais aussi bien le Maroc que l'Algérie et j'essai d'avoir un regard neutre et dépassionné. Cette question du Sahara "Espagnole" est ancienne et elle ressort actuellement de sa "léthargie" probablement pour masquer d'autres "sujets" régionaux bien plus importants dans l'ordre de leurs conséquences. Comme tu parles de "géopolitique de la région", je vais essayé de m'en tenir à des données de base. Algérie : 2 381 741 km2 43 900 000 habitants 18 habitants/km2 côtière de la Méditerranée latitude la plus au Sud du territoire 19°S influence vers le Sud uniquement terrestre Maroc : 710 850 km2 (Sahara occidental inclus) 36 472 000 habitants 48 habitants/km2 1 côte en Méditerranée, 1 côte en Atlantique latitude la plus au Sud du territoire 21°S influence vers le Sud terrestre et maritime L'Algérie n'était "colonisée" que par la France Le Maroc était "colonisé" par l'Espagne au Nord et la France au Sud, le Sahara occidental était colonie Espagnole.

Euh....la Croatie est déjà dans "l'Europe".

Une armée de l'air, c'est la toiture de la maison. Des murs sans toit se dégradent très vite. La Croatie n'a presque plus de toit, il lui faut impérativement choisir une solution sans délai.

Il n'y a pas de "bas de game" chez Dassault, il y a de l'entrée de game qui est du haut de game par rapport à ses concurrents. Commencer par du Falcon 2000, ça démontre la sincérité des intentions et ça donne le temps de bâtir un cadre industriel tout en discutant de la suite.

Pour les Indiens comme pour les Chinois, le feu dans la baraque est avant tout un feu de "politique" intérieure.

Surtout si on ne le recherche pas !

Le remembrement agricole a été une politique sous le Général de Gaulle, menée par son ministre de l'agriculture Edgar Pizani, qui a consisté a regrouper des terres morcelées par les héritages successifs afin d'en faire de grandes parcelles mieux adaptées aux machines agricoles mécanisées. L'allusion au remembrement concernant l'Inde se réfère probablement à la photo des terres survolées par les deux Rafale qui, à l'évidence, n'ont pas été "remembrées"