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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. Mon opinion sur la guerre à 5oujours été que les sanctions étaient un instrument plus dangereux pour nous que pour la Russie. La seconde chose est que j'espérais que les Ukrainiens retiennent le plus longtemps possible les russes le temps que notre industrie soit capable de soutenir une guerre contre la Russie sans l'aide des USA. Je constate que l'Ukraine est très fatiguée et qu'elle n'arrive plus à mettre de personnels sur le front. Je déduis de ce dernier point que si on veut tenir Poutine loin de nos frontières il faudra probablement envisager d'envoyer du monde la-bas. Le discours de nos dirigeants devenant belliqueux justement, je pense que l'idée à été à minima mise sur la table. Mon fils aîné à 16 ans. Je vois venir cette guerre avec effroi. Crois-moi. Je pense que si notre industrie n'est pas prête dans 1 ou 2 ans nous ne seront que des moutons pour Poutine. Poutine ne peut pas gagner si notre industrie est prête. A elle seule compte tenu de la population de L'UE elle peut faire reculer Poutine. Mais l'Ukraine est de moins en moins en mesure de nous donner ce temps.
  2. Le plus important est de récupérer une capacité d'analyse indépendante de celle des USA. Et quand on analyse soi même la seule conclusion est qu'il ne faut pas tenir compte des USA pour notre défense.
  3. Tu confonds. Je ne cherche pas à dénigrer. J'attendais avec impatience que mes compatriotes européens ouvre les yeux sur la réalité des capacités et de la fiabilité d'un état US somme toute au niveau de tous les autres. Pendant des années nos dirigeants ont cru aux promesses des USA. Aujourd'hui ils prennent des décisions qu'ils auraient du prendre si ils n'avaient pas été aveuglé par des promesses que vous ne pouvez pas tenir parce que vous êtes aux limites de votre puissance et que votre challenger déconstruit cette puissance patiemment grâce à ses proxi. Aujourd'hui nos dirigeants avancent enfin avec les yeux ouverts.
  4. Je ne suis pas sûr effectivement qu'il faille compter sur Biden ou Trump pour prendre une telle décision. Mais il y a tout le reste de l'Europe. SI les trois ou quatre majeurs (inclu UK) font un effort les autres s'engageront probablement aussi.
  5. Je n'arrive pas à retrouver le fil sur le RETEX ukrainien alors je met ici : via opex360.com Via LinkedIn, le général Schill a évoqué l’avenir de l’hélicoptère d’attaque dans un commentaire sur la décision de l’US Army concernant le FARA. Faut-il « préserver des compétences humaines, tactiques et technologiques que nous avons mis des décennies à acquérir et qui se perdraient rapidement après une décision d’abandon ou prendre résolument un virage qui semble correspondre à l’actualité immédiate de la guerre ? » a-t-il demandé. En clair il s’agit de distinguer le bon grain de l’ivraie, c’est à dire de faire la part entre ce qui est conjoncturel et ce qui est structurel, tout en gardant à l’esprit qu’un conflit a ses caractéristiques propres. Faute de quoi, une erreur d’appréciation se paierait cher et comptant, a prévenu le général Schill. D’autant plus que l’usage massif des drones, comme on le constate en Ukraine, a des limites. « Les drones sont utilisés au maximum des capacités par les deux camps depuis un an. Mais les drones n’ont jusque-là pas apporté un avantage décisif, ni à l’un, ni à l’autre et cela n’arrivera pas. Pourquoi? Parce que comme au Moyen Âge [comme d’ailleurs pour toutes les époques, ndlr], tant qu’un homme n’ira pas, à pied, planter un drapeau dans la tranchée ennemie, vous pouvez faire voler un million de drones au-dessus, ce territoire ne sera repris par personne », a fait valoir, un brin agacé, le général Kyrylo Boudanov, le chef du renseignement militaire ukrainien [GUR], dans les pages de Libération [16/02]. Mais lors de son audition du mois de novembre, le général Schill a donné un élément d’appréciation, en soulignant l’importance de la guerre électronique. « Le fait est que 70 % des drones sont sont neutralisés par des moyens électroniques dans le conflit ukrainien. Cela explique que les drones turcs, qui passaient il y a deux ans pour les plus redoutables sont désormais peu utilisés parce qu’ils sont plus facilement brouillables et détectables. Il est donc impératif de monter en gamme contre les drones, en utilisant tous les moyens à notre disposition. C’est un objectif du Commandement du combat futur », avait-il expliqué aux sénateurs.
  6. OK pour la langue. Mais on sent quand même que le constat a largement évolué. Les décisions que Breton met en musique ont un peu de mal à trouver un rythme sécurisant mais sans parler d'harmonie çà va dans le même sens.
  7. Moi je retiens cette phrase parce qu'on a pris beaucoup de retard pour arriver à ce constat. Je remarque aussi la phrase sue la défense de l'Ukraine. Pense-t'elle uniquement au matériels et aux munitions ou envisage-t'elle l'envoi de contingent en Ukraine ?
  8. Encore une fois les perte Russes c'est 15000 hommes par mois sur l'ensemble du front. Pour l'instant elles sont compensées par le recrutement.
  9. Voilà contre quoi on va devoir se préparer très très vite. C'est vitale et stratégique. SI on attend des experts qu'ils donnent une limite pour commencer à prendre des décisions on sera dépassé. https://www.msn.com/fr-fr/finance/other/russie-la-production-de-l-industrie-militaire-du-pays-accélère-beaucoup-plus-vite-que-prévu-et-inquiète/ Vladimir Poutine était en visite cette semaine à Uralvagonzavod, plus grand producteur de chars de Russie. L'industrie de la défense russe ne cesse de d'accélérer sa production depuis deux ans, et dépasse désormais les précédentes estimations des experts. Il faut dire que depuis deux ans, le géant russe ne lésine pas sur le budget de la défense en transformant son activité en une véritable économie de guerre. En 2023, les dépenses militaires ont été évaluées à 62 milliards d'euros, relatait le journal Les Échos le 16 octobre 2023. Selon un document du ministère des Finances consulté fin septembre par l'AFP, les dépenses de la Défense vont encore augmenter de 68 % en 2024 pour atteindre 106 milliards d'euros. "Au total, la somme allouée à la Défense va représenter environ 30 % des dépenses fédérales et 6 % du PIB, une première dans l'histoire moderne de la Russie", détaillait La Tribune le 26 octobre 2023. Partout dans le pays, les chaînes d'approvisionnement ont été repensées pour échapper aux sanctions. Les usines produisant munitions, véhicules et armes vingt-quatre heures sur vingt-quatre se sont multipliées à vitesse grand V, "souvent selon des créneaux de travail obligatoires de douze heures avec des heures supplémentaires doublées", explique The Guardian. 3,5 millions d'emplois dans l'industrie de la défense "Au cours de l'année et demie écoulée, 520 000 nouveaux emplois ont été créés dans l'industrie de la défense", a ainsi déclaré Vladimir Poutine lors d'un forum de soutien à l'offensive en Ukraine, à Toula. Selon le dirigeant, la Russie dispose de "6 000 entreprises appartenant au complexe industriel de la défense, employant 3,5 millions de personnes", rapporte L'Orient-Le Jour dans un article publié le 2 février 2024. Pour motiver les travailleurs, leur salaire a été augmenté. Selon les données du ministère du Travail et de l'Emploi russe analysées par le Moscow Times dans un article publié le 15 novembre 2023 : "Les travailleurs des entreprises du complexe militaro-industriel (MIC) ont commencé à se voir proposer des salaires plus élevés que les employés de bureau ou que les informaticiens." Ces investissements massifs inquiètent les experts, jusqu'au niveau de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan). "Nous n'avons toujours pas vu où se situe le point de rupture de la Russie", a déclaré Mark Riisik, directeur adjoint du département de planification politique du ministère estonien de la Défense, comme le relate The Guardian.
  10. Parfait que tu admettes çà. Moi c'est ce que j'appel être légitime. Ce que les européens déduise de tout çà c'est que l'aide à des ukrainiens dépend des poussés de fièvres de 300 millions de personnes et que donc logiquement elle est instable et non fiable. Est-ce que les US ont tord de penser comme çà ? C'est totalement sans importance. Est-ce que cette aide était vitale ? Sûrement. Est-ce qu'elle arrivera dans un mois ? Peut-être mais c'était en décembre 2023 qu'il fallait la voter. Cà fait trois mois que les ukrainiens font sans. Rien de cette affaire ne peut être porté au crédit des USA. Question : vous ferrez pareil avec Taïwan ? Parce que quand vous serez face aux chinois c'est une population deux ou trois fois plus grosse que celle des USA et la Chine est juste à 100 km de Taïwan et vous être à plusieurs milliers de kilomètres. L'industrie chinoise est énorme et bien plus prête à soutenir une guerre que celle des USA. Ton pays va encore trainer des pieds pour faire cette guerre ou alors il en sortira quand les Taïwanais auront commencé à se faire bombarder parce que le président Taïwanais n'aura pas réussi à faire le buzz chez toi ? Ce qui est drôle c'est que vous vous sentiez à l'abri de tout çà mais que dès que les russes ont une arme qui pourrait mettre la pagaille chez vous et dans votre système économique c'est l'affolement. Ah oui pardon ce n'est que de l'affolement médiatique pour faire voter le budget ukrainien dans 1 mois. Où avais-je la tête ? Les européens reviennent enfin à la réalité et remettent à sa juste place l'importance de la relation transatlantique : on doit compter sur nous et pas sur un superman capable de se fatiguer en seulement deux ans après avoir assurer de son soutien éternel ses alliés. Tu sais ce qui tient les bases américaines en Europe ? C'est le fait que les européens achètent des T-Bonds. Rien d'autre. La présence de vos soldats en Europe est facturé à l'Europe. L'OTAN est juste la façade qui permet de faire croire à une relation d'alliés. . Si vous n'êtes pas capable d'envoyer vos enfants mourir en Europe ou à Taïwan alors vous aurez beaucoup de mal à vendre votre dette.
  11. Les russes ont beaucoup de mal a étendre leur offensive à Bakmut à cause de plusieurs lignes de fortifications qui se protègent les unes les autres. Ils sont obligé de mettre beaucoup de moyens pour les contourner. Regardes Adievka combien il a fallu de temps pour la prendre alors que çà fait depuis le début de la guerre que les russes sont juste à côté. Les forts ont parfaitement joués leur rôle de retardateur. Malheureusement leur efficacité dépend aussi beaucoup de l'artillerie qui les couvre. Mais cette artillerie à dû reculer quand les terrils ont été pris et ne pouvais plus couvrir correctement le fond de la tenaille d'Adievka. Il manquait probablement un peu de profondeur à cette artillerie.
  12. Les Pays baltes veulent construire 600 bunkers ASAP : https://www.newsweek.com/nato-ally-bunkers-stop-russian-invasion-estonia-baltics-ukraine-1868501
  13. Stolenberg donne raison à TRUMP (on sait jamais des fois qu'il gagne) mais désavoue Biden par la même occasion !! https://www.newsweek.com/nato-chief-admits-donald-trump-criticism-valid-1870075 https://www.newsweek.com/joe-biden-rips-donald-trumps-dumb-comment-1869672
  14. Trois pour se réveiller disent certain pays de l'Est de L'UE avant un "test de Poutine sur l'Europe". https://www.newsweek.com/nato-given-three-year-wake-call-1870171 L'OTAN reçoit un appel de trois ans de réveil Par Darragh Roche US News Reporter L'OTAN a trois à quatre ans pour renforcer ses capacités défensives face à une menace potentielle de la Russie, selon le ministre estonien des affaires étrangères, Margus Tsahkna. Tsahkna a fait ces remarques lors d'une visite à Varsovie, en Pologne, mercredi, où il a déclaré que l'Estonie et les autres nations baltes - la Lituanie et la Lettonie - ne considèrent pas la Russie comme une menace immédiate en raison de l'accent mis actuellement par le pays sur son invasion de l'Ukraine. "Mais nous devons comprendre que la machine de guerre russe a commencé à grande échelle, les capacités de production et la mentalité, parce que Poutine contrôle maintenant tout", a déclaré Tsahkna lors d'une conférence de presse avec le ministre polonais des Affaires étrangères Radek Sikorski. Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, le 29 novembre 2023, à Bruxelles, en Belgique. Le ministre estonien des affaires étrangères a averti que l'OTAN sera confrontée à un "test" de la part de la Russie. Omar La Havane/Getty Images Tsahkna a déclaré que le gouvernement de son pays pensait qu'il pourrait prendre « trois à quatre ans » pour préparer ce qu'il a appelé un « test pour l'OTAN ». Newsweek a contacté l'OTAN via le site web de l'organisation pour obtenir des commentaires. Les trois pays baltes, ainsi que la Pologne, sont membres de l'alliance militaire de l'OTAN qui a été établie sous la direction des États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Ils ont été de fervents partisans de l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022, dans ce que le président russe Vladimir Poutine a appelé une « opération militaire spéciale ». L'Ukraine n'est pas membre de l'OTAN, mais le pays a bénéficié de l'appui des membres de l'OTAN et de ceux qui sont aux dirigeants de l'organisation, car il a résisté à l'invasion russe. Mercredi également, le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a exhorté les États-Unis. La Chambre des représentants passera un programme d'aide bipartite de 95,34 milliards de dollars pour l'Ukraine et d'autres alliés des États-Unis, qui a déjà été approuvé par le Sénat. "Je compte sur le soutien de la Chambre des représentants pour qu'elle se mette d'accord avec l'Ukraine, car il ne s'agit pas d'une charité. Il s'agit d'un investissement dans notre propre sécurité", a déclaré Stoltenberg à Reuters dans une interview. "Si le président Poutine gagne en Ukraine, il lui enverra un message, mais aussi à d'autres dirigeants autoritaires, qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent lorsqu'ils utilisent la force militaire. Cela rendra le monde plus dangereux (et nous-mêmes) plus vulnérable", a déclaré le secrétaire général. Le président Joe Biden a également exhorté la Chambre à adopter le projet de loi mardi à faire le rapport mardi à la suite du vote du Sénat sur le paquet d'aide. "Soutenir ce projet de loi se tient tête à Poutine. S'opposer à cela, c'est jouer entre les mains de Poutine", a déclaré Biden. "Comme je l'ai déjà dit, les enjeux de ce combat s'étendent bien au-delà de l'Ukraine. Si nous n'arrêtons pas l'appétit de Poutine pour le pouvoir et le contrôle en Ukraine, il ne se limitera pas à l'Ukraine et les coûts pour l'Amérique et nos alliés et partenaires vont augmenter", a déclaré le président. Cependant, il n'est pas clair si la Chambre examinera le projet de loi après que le président Mike Johnson a critiqué le projet de loi lundi, déclarant que les sénateurs "auraient dû revenir à la frontière pour inclure de véritables dispositions en matière de sécurité aux frontières qui aideraient réellement à mettre fin à la catastrophe en cours".
  15. L'investissement nécessaire pour reconstituer le potentiel européen vient nécessairement de commandes ad hoc. Sauf si les états décident de les faire eux-mêmes, envoyer des commandes en dehors de l'Europe retarde nécessairement ces investissements. Je comprend ton point de vue mais il faut comprendre aussi celui des états qui doivent préparer le coup d'après et prévoir que la Russie pourrait être aux frontières de la Pologne malgré les achats à l'extérieur de l'Europe. .
  16. herciv

    Le F-35

    L'AN/APG-85 déjà commandé :
  17. Pour moi je pense à l'inverse de toi que çà montre qu'on a enfin pris la mesure de l'importance d'avoir une industrie militaire puissante et située dans l'air géographique européen. C'est vraiment un point stratégique sur lequel on n'a plus beaucoup de temps. L'Ukraine est fatiguée et arrive de moins en moins à renouveler ses troupes.
  18. herciv

    Le F-35

    La garde national US préfère les F-15EX au F-35A même en considérant le prix : https://bulgarianmilitary.com/2024/02/16/us-official-advocates-f-15ex-expansion-questions-f-35-dominance/ Un fonctionnaire américain préconise l'expansion du F-15EX, s'interroge sur la domination du F-35 Par le Comité des choix techniques pour le Le 16 février 2024 Part Le Boeing F-15EX Eagle II a reçu de grands éloges du lieutenant Gen Michael A. Loh, le chef de la Garde nationale américaine. Sa longue portée, sa capacité d'armement élargie et sa simple intégration aux pratiques actuelles sont exceptionnels. Fait intéressant, il se dresse assez bien contre le F-35A furtif. Alors que le F-35 remporte l'Europe, les J-31, J-20 et Rafale « combat » à l'Est Le choix de l’Ukraine: le rejet des F-18 pour les MiG-29 – une décision stratégique F-16 se prépare à danser avec un vieil ennemi: le défi de la Russie Dans une première remarquable, ce chasseur polyvalent, capable par tous les temps, est le premier avion de l'US Air Force à avoir subi des tests opérationnels et de développement conjoints depuis sa création jusqu'à son lancement. Lors d'un événement récent organisé par le Warfare Symposium de l'US Air Force Association, le lieutenant-à-l. Général. Michael A. Loh a parlé très bien de l'avion F-15EX Eagle II. Il pense que l'armée de l'air peut énormément bénéficier de ces avions. Lors d’une conversation avec des journalistes, il a dit : « Le premier déploiement du F-15EX est à la Garde nationale. Ce plan sert deux objectifs principaux. C'est un outil de défense pour notre patrie ainsi qu'un moyen de projeter le pouvoir. Sa capacité de combat est bien meilleure que celle des F-15E. C'est beaucoup plus avancé. » Loh a déclaré: «Notre système d'exploitation unique sur le F-15EX nous permet d'utiliser facilement les capteurs, armes et autres matériaux de combat nécessaires. Nous pouvons mettre à jour rapidement ce système sans interférer avec le programme de vol opérationnel (OFP). Cette flexibilité est un avantage majeur dans la guerre moderne. » Il a également souligné la capacité du F-15EX à utiliser des armes avancées à longue distance telles que les ER JASSM et les missiles à longue portée. Avec ses réservoirs de carburant intégrés, l'avion peut effectuer de longues missions, offrant un potentiel de supériorité aérienne dans les conflits futurs. Il a laissé entendre que cela pourrait être important dans tout conflit potentiel avec la Chine. Essentiellement, Loh a plaidé pour plus d'avions F-15EX dans l'inventaire des Air Guards. Lorsque le nombre prévu d'avions à réaction a été ramené de 144 à seulement 80 dans le budget de l'exercice 2020, Loh a clairement indiqué qu'il allait continuer à faire pression pour plus de F-15EX. En outre, la garde nationale aérienne des États-Unis a maintenant F-35 s. Par exemple, trois avions de chasse F-35 Lightning II viennent d'être livrés à l'unité de la garde nationale aérienne de l'Alabama, la 187e escadre de chasse. Cela fait d'eux la troisième unité ANG à avoir ces avions. La Force prévoit de recevoir 20 F-35 supplémentaires au cours des cinq prochaines années, en remplacement de leurs anciens F-16. Un analyste militaire a expliqué pourquoi les Air Guards préféraient les chasseurs F-15EX. « L’objectif principal est d’offrir une mise à niveau à nos F-15 existants, qui vieillissent progressivement et deviennent coûteuses à entretenir. Il semble plus logique d'introduire une version supérieure du même jet plutôt que d'introduire un tout nouveau plan dans notre système.» Alors que de nombreux analystes soulignent l'exigence d'un chasseur furtif dans la flotte, les partisans du F-15EX soutiennent que ses rôles sont différents de ceux assignés au F-35, justifiant ainsi son utilité. Récemment, l'avion de chasse F-15EX a réussi à effectuer un essai de missile. Cela signifie qu'il est plus proche de pouvoir transporter plus de missiles air-air que n'importe quel autre avion de chasse, surpassant les modèles comme le F-16 Fighting Falcon, le F-35 et le F-22 Raptor. Ce qui est également important à réaliser, c'est que la durée de vie opérationnelle attendue d'un F-15EX est incroyable de 20 000 heures. Si vous comparez cela aux 8 000 heures du F-35, il devient clair que l'armée de l'air aurait besoin de trois F-35A pour égaler les heures opérationnelles d'un seul F-15EX. Bien sûr, comme pour tout, il y a des critiques. Certains se demandent pourquoi la garde aérienne ne choisit pas un avion F-35 Lightning II de cinquième génération. La raison en est en fait des problèmes liés à la ligne de production F-35 et aux livraisons incohérentes, en particulier avec une demande d'exportation en croissance rapide. Il est intéressant de noter que, bien que les autorités de l'ANG aient déjà exprimé leur intérêt à équiper toutes les unités ANG exploitant des F-35 ou des F-15EX, la plupart des observateurs militaires et des fonctionnaires de l'ANG estiment que le F-15EX est la meilleure option pour améliorer l'efficacité du combat, en particulier si les F-35 ne sont pas disponibles. Photo de Samuel King Jr. Il convient de mentionner que l'année dernière, l'US Air Force (USAF) a été agréablement surprise par le nouvel avion de chasse F-15EX. Après deux ans d'essais, le jet a dépassé les attentes dans des domaines tels que la puissance de feu et les performances de précision. Ils ont également souligné que le F-15EX pouvait mener des opérations de bombardement aussi bien que le F-35, mais à un coût beaucoup plus faible. Cependant, les choses ont changé au cours de l'année écoulée. Le F-15EX est maintenant plus cher que l'avion F-35, ce qui rend la demande du chef de la garde aérienne pour les avions à réaction F-15EX quelque peu surprenante. Ballonnage F-15EX Prix Tag Il y a eu quelques critiques concernant le F-15EX, tant de l'intérieur de l'armée de l'air des États-Unis que de l'extérieur. Il est intéressant de noter que ce jet de chasse, qui était censé être une alternative moins chère au Lockheed Martin F-35 Lightning II, s'est avéré plus cher. Cet avion de combat multirôles a soulevé certaines préoccupations budgétaires en raison de son coût élevé. Lorsque vous comparez le deuxième lot de production de chaque avion, l'étiquette de prix du F-15EX Eagle II est de 90 millions de dollars. Pour vous donner une idée, c'est environ 7,5 millions de dollars de plus que le dernier prix coté pour un F-35A. En octobre dernier, un porte-parole de l'armée de l'air a révélé quelques changements dans la structure des coûts du programme F-15EX. Selon eux, le coût du F-15EX commencerait à prendre environ 90 millions de dollars pour le deuxième lot, passerait à 97 millions de dollars pour le troisième lot, puis retomberait à 94 millions de dollars pour le quatrième lot. Cependant, à la suite de l'annonce que le prix du chasseur F-15EX Eagle II passerait du deuxième lot au troisième, le géant de l'aéronautique Boeing a commencé à chercher des moyens de gérer ces coûts croissants. Leur équipe pense qu'ils peuvent maintenir le « coût de la flanou » (le coût pour chaque avion à réaction une fois qu'il est prêt à voler) inférieur à 80 millions de dollars. En novembre 2022, le premier contrat a été approuvé pour un lot d'avions à réaction, dont deux pour les essais. Chaque avion a été fixé au prix d'un peu plus de 80,5 millions de dollars. Cela donne à penser que le prix du F-15EX pourrait augmenter chaque année jusqu'à ce que le quatrième lot soit produit. La porte-parole du Bureau du programme commun, Russ Goemaere, a fourni une comparaison des coûts. Il a partagé que le coût moyen du chasseur furtif de l'armée de l'air, considérant les 15e à 17e lots de production, était de 82,5 millions de dollars. Ces avions à réaction sont prévus pour la livraison de 2023 à 2025. Mark Sears, vice-président de Boeing, a discuté de leur stratégie pour économiser de l'argent avec Breaking Defense. Il a déclaré qu'ils examinaient des questions telles que « Comment pouvons-nous acheter plus à la fois ? », « Comment pouvons-nous travailler avec les fournisseurs pour obtenir plus de valeur à long terme ? », et « Comment pouvons-nous réduire les coûts dans nos usines, que ce soit par des bâtiments moins chers ou de meilleurs procédés ? ». Photo de l'USAF, Matthew Plew C'est toujours une affaire délicate quand on compare deux choses différentes comme le F-15EX et les avions F-35A, principalement parce qu'ils ne sont pas conçus pour effectuer les mêmes tâches – c'est ce que les autorités américaines veulent souligner. Mais avec l'augmentation des coûts pour le F-15EX, il semble que la garde aérienne américaine se concentre davantage sur la facilité d'utilisation et d'intégration de l'avion, ainsi que sur le nombre d'armes qu'il peut transporter et jusqu'où il peut voler, sur la façon dont le F-35A peut se cacher.
  19. Précision sur le nombre de pièces de 122mm restant aux Ukrainiens.
  20. L'Europe s'organise pour permettre à l'Ukraine de durer. https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/face-a-la-russie-la-france-et-l-allemagne-inscrivent-l-aide-a-l-ukraine-dans-la-duree-990719.html Extrait : Lors du dernier sommet de l'Alliance atlantique à Vilnius en juillet 2023, les pays membres de l'organisation, Etats-Unis et Allemagne en tête, avaient déçu les attentes de l'Ukraine -et de nombreux pays d'Europe orientale- en ne fixant pas de calendrier pour une adhésion du pays. Les puissances du G7 avaient donc décidé de négocier avec Kiev des partenariats bilatéraux. Vingt-cinq autres Etats se sont joints à cette initiative, comme la Pologne. Concrètement, ces accords de sécurité peuvent porter sur l'octroi d'équipements militaires, interopérables avec ceux de l'Otan, la formation des forces ukrainiennes et le renforcement de l'industrie de défense de l'Ukraine. Volodymyr Zelensky poursuivra samedi sa mini-tournée diplomatique à la Conférence sur la sécurité de Munich (MSC), le rendez-vous annuel de l'élite de la géopolitique dans le sud de l'Allemagne, qui se tient jusqu'à dimanche. Jusqu'ici portée par les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni, l'aide militaire à l'Ukraine, qui s'est progressivement sophistiquée depuis l'invasion russe en février 2022, faiblit désormais en raison des difficultés américaines à débloquer une nouvelle enveloppe. Au 15 janvier, l'Union européenne et les pays de l'Otan s'étaient déjà engagés sur 107,5 milliards d'euros d'aide militaire à l'Ukraine, selon les données publiées vendredi par l'institut de recherche allemand Kiel Institute, qui recense les armes promises et livrées à l'Ukraine depuis l'invasion. L'Union européenne et ses membres ont promis 49,7 milliards d'euros, les États-Unis 42,2 milliards. Mais les promesses européennes s'étalent sur plusieurs années, quand celles des États-Unis ont déjà toutes été livrées ou allouées à des armes et équipements précis. Les Vingt-Sept n'ont livré ou alloué que 35,2 milliards d'euros d'aide militaire, moins que les États-Unis. Par pays, les États-Unis sont suivis par l'Allemagne (17,7 milliards, dont 9,4 déjà alloués), le Royaume-Uni (9,1 milliards, dont 4,8) et le Danemark (8,4 milliards, dont 4,5). Mais les Etats-Unis, premier fournisseur d'aide militaire à l'Ukraine, ont coupé le robinet, l'administration du président démocrate Joe Biden essayant en vain depuis des mois de faire voter une nouvelle enveloppe, bloquée par des réticences d'élus républicains en pleine campagne présidentielle. « Il est hautement incertain que les Etats-Unis envoient de l'aide militaire supplémentaire en 2024 », estime le Kiel Institute. Et des experts craignent que l'hypothèse d'un retour au pouvoir du républicain Donald Trump en 2025 ne sonne le glas de l'aide américaine à l'Ukraine. « L'Europe va devoir au moins doubler son aide militaire actuelle dans l'hypothèse où il n'y aurait pas d'aide supplémentaire des Etats-Unis », prévient Christoph Trebesch, qui dirige l'équipe du Kiel Institute chargée de suivre les engagements en faveur de l'Ukraine. A ce jour, l'Union européenne n'a « même pas dépensé 1% de son PIB de 2021 pour soutenir l'Ukraine », ajoute-t-il.
  21. L'assaut sur adievka en timelapse pour comprendre la dynamique : https://twitter.com/MilitarySummary/status/1758483834465591587
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