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herciv

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Tout ce qui a été posté par herciv

  1. ET le dernier budget de la défense US dont les éléments commencent à fuiter fait clairement apparaître que même au US il y a des choix qui doivent être faits à cause de la variable budgétaire. La baisse de commande du F-35 est bien entérinée au profit budgétaire du NGAD. Le pentagone l'a proposé à un certain niveau, le congrès a gardé le principe et seulement relever partiellement le nombre de F-35 à commander mais on est maintenant loin des 88 initiaux.
  2. Reste donc à savoir si le gaz est emprisonné quand il a fracturé.
  3. Tu m'aurais donné la même indication en kilomètre tu avais une chance m'intéresser.
  4. Il n'y a pas beaucoup d'artillerie capable d'une telle régularité dans la précision. Il n'y a pas de dispersion. Ce sont des tirs de SNIPERS ni plus ni moins. Peut-être du bonus ou équivalent pour les deux premiers mais pour le camion plutôt un obus avec une boucle ODA ultra courte. C'est signé CAESAR.
  5. herciv

    Luftwaffe

    Je crois que la tentation allemande est de faire durer le dossier pour rentrer dans un rapport de force avec les US. Cette histoire d'aéroport et de certification est donc un problème politique pas technique. Je ne serais pas surpris que SCHOLZ annonce une visite à MODI dans les semaines qui viennent.
  6. herciv

    Luftwaffe

    Je ne pense pas que l'acquisition soit un sujet. Ce qui est vraiment problématique c'est le planning et sur deux éléments différents. Non seulement il pose des problèmes quant au planning de mise au norme des aéroports et de certification mais en plus çà donne un caractère urgent qui rend toute négociation caduque. Je remarque aussi que le parlement allemand n'aime pas habituellement se faire dicter sa conduite par les militaires, on en a largement parlé par ailleurs. Hors on est en plein dans ce cas. Le parlement semble avoir été largement ignoré comme toujours avec les US. Le parlement a donc plusieurs raisons d'imprimer son contrôle sur cette acquisition. Il ne faudrait pas non plus négliger les bouleversement géostratégiques à l'oeuvre en Allemagne. Elle doit repenser l'intégralité de sa géostratégie. La récente visite de Scholtz en Chine continue moi de m'interroger sur la déconnexion de l'Allemagne avec la politique atlantiste qui a valu jusqu'à maintenant. Je me suis également interrogé sur la visite des parlementaire allemand à Taïwan quasi simultanée. Est-on vraiment sûr que l'Allemagne veut choisir les USA ? Jusqu'à maintenant il y avait une relative clarté : atlantisme pour la chose militaire, Chine pour les affaires commerciales. Hors depuis février et plus encore depuis septembre et la montée des tension avec Taïwan, le monde entier est sommé de choisir entre l'un ou l'autre avec rupture complètes des relations avec l'autre les cas échéant. L'Allemagne ne veut pas choisir et on le voit encore avec le choix de laisser HUAWEI opérer sur son sol sans contrainte forte. Je pense que SCHOLZ a fait les plus et les moins et pas sûr que suite à l'IRA, au Chips ACT, au sabotage des Nord STREAM, à la cherté des ressources énergétique venant des USA, au prix d'amis sur le F-35 (idem EAU) que le choix se soit porté sur les USA. Bref avec le F-35 l'Allemagne à l'occasion d'envoyer un message fort aux USA. - Signer immédiatement quelque soit les conditions financières => choix clair de l'atlantisme sans condition - Stopper toutes négociations => choix clair d'une remise en question de l'Atlantisme (mais hésitation entre un renforcement des relations avec la Chine et un renforcement de la solidarité européenne) - étaler le planning => mise sous condition de l'Atlantisme A mon sens la troisième solution est la plus crédible d'où cette histoire de certification et d'aéroport.
  7. herciv

    L'Inde

    Il y en a qui se berce d'illusions. Depuis quand on achète un chasseur juste pour 10 ans ? Si le rafale arrive dans la navy il y restera 20 à 30 ans. Le TEDBF a un planning serré sur la base d'un avion de la même classe que le rafale. Forcément il y a / aura tentative de substitution au rafale par HAL et le DRDO. Mais le TEDBF semble plus compliqué à mettre au point que le Rafale à cause de ses ailes pliantes. On verra si les Indiens tiennent leur planning. Dans tous les cas un nouveau porte-avion Indien ne semble pas acquis et l'IN ne peut pas se permettre d'attendre le TEDBF au risque de perdre en crédibilité et en ressource humaines capable de mettre en oeuvre l'ensemble.
  8. Hydrocarbures non conventionnels : "La France, ce géant énergétique qui s'ignore" https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/hydrocarbures-non-conventionnels-la-france-ce-géant-énergétique-qui-s-ignore/ar-AA150AVK?ocid=msedgntp&cvid=a5face35e24845ef85ddd19b124df94c Article de Ariel Torres, Victor Monchalin • Hier à 16:05 En octobre 2022, l’inflation de la zone euro s’est établie à +10,5 %, principalement portée par l’envolée des prix de l’énergie (+42 %). Cette inflation, que la Banque centrale européenne ne pourra pas tempérer par une hausse de ses taux directeurs, est appelée à devenir un fait non pas conjoncturel mais structurel de l’économie des prochaines années. En cause, une diminution massive et durable de l’approvisionnement énergétique de l’Europe, induite non seulement par la guerre russo-ukrainienne, mais déjà auparavant par la reprise post-Covid. Malgré ce contexte, la France dispose d’un atout considérable, dont l’opportunité n’a d’égale que son absence du débat public : l’exploitation de ses propres réserves d’hydrocarbures non conventionnels. Ce sujet, justement soulevé par des rapports ministériels et parlementaires au début des années 2010, est aujourd’hui encore ignoré, alors que ses enjeux sont plus importants que jamais, non seulement pour la France, mais aussi pour toute l’Union européenne. Face à une inflation structurelle tirée par les prix de l’énergie qui entame le pouvoir d’achat des ménages et menace notre industrie de destruction ou de délocalisations massives, l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels de notre sous-sol s’impose comme un impératif économique de souveraineté et de sécurité. Les hydrocarbures non conventionnels, dont les plus connus sont les pétroles et gaz de schiste, ont commencé à être exploités à la fin des années 2000 en Amérique du Nord, sous l’effet conjoint des techniques de forage horizontal et de fracturation hydraulique. L’abondance de ressources extraites permise par ces techniques a entraîné une véritable révolution énergétique aux États-Unis. Le pays est passé en quelques années d’importateur à exportateur net de gaz, en a divisé par deux le prix, et d’autant les émissions de CO2 de ses centrales électriques dont le charbon a été substitué par du gaz, sans compter les avantages sur la compétitivité de son industrie.Révolution énergétique ?Cette révolution énergétique, industrielle et géopolitique majeure a conduit de nombreux pays à exploiter leurs ressources de ce type. Parmi eux, la France fait figure d’exception, en dépit d’un rapport commis par différents organismes administratifs et commandé par le ministre du Redressement productif de l’époque, Arnaud Montebourg. Ce rapport identifie très précisément les nouveaux enjeux de ces hydrocarbures et le potentiel important de la France dans le domaine. Malgré sa qualité, il n’a pas été suivi d’effet et a aujourd’hui été oublié. Ses conclusions et leurs implications sont pourtant toujours d’actualité, et pourraient être décisives pour la situation française actuelle. Il met ainsi en exergue la formidable quantité d’hydrocarbures techniquement exploitables de notre sous-sol. Principalement situés dans le nord-est et le sud-est de la France, les bassins d'extraction français pourraient fournir autour de 16 milliards d’équivalents barils de pétrole, soit 26 ans de consommation domestique. Pour le gaz, l’ordre de grandeur est de 3 870 milliards de mètres cubes, soit 90 ans de consommation. La rente économique engendrée par cette exploitation serait elle aussi considérable, atteignant 294 milliards d’euros dans un scénario probable, et toujours 103 milliards dans le scénario pessimiste.Le rapport n’élude pas la question des conséquences environnementales que peut entraîner la technique de la fracturation hydraulique, laquelle implique de grandes quantités d’eau et d’additifs. Les risques environnementaux de cette technique conduisent les auteurs du rapport à exclure son utilisation en France. Ils mettent en avant une autre technique de fracturation utilisant de l’heptafluoropropane, un gaz non inflammable qui permet de mettre la roche sous pression aussi efficacement qu’avec de l’eau, mais en minimisant les risques pour l’environnement et en limitant les risques industriels. Le sous-sol français est donc doté de réserves d’hydrocarbures considérables, et exploitables par une technique prometteuse et respectueuse de l’environnement. Au-delà des retombées économiques anticipées par le rapport Montebourg, les bénéfices de l’extraction des hydrocarbures non conventionnels français sont absolument majeurs, et peuvent présager d’un réel changement de paradigme dans de nombreux domaines. À LIRE AUSSI : Qui a (vraiment) peur du gaz de schiste ? L’indépendance énergétique de la France et plus largement de l’Europe s’en trouverait tout d’abord considérablement accrue. Si l’Europe est progressivement en train de se libérer de sa dépendance énergétique russe, c’est au prix de l’accroissement de sa dépendance à d’autres producteurs, notamment américains et qataris en ce qui concerne le gaz liquéfié. Notre hypocrisie énergétique atteint sur ce sujet précis son paroxysme, puisque le gaz américain que nous importons à prix d’or est non seulement similaire à celui qui est sous nos pieds, mais a été extrait par fracturation hydraulique, technique que nous refusons d’employer sur notre sol. Surtout, l’Europe est aussi contrainte de se tourner vers des fournisseurs dont la fiabilité n’est pas plus garantie que celle des Russes, voire pire vers des États voyous comme l'Azerbaïdjan.Indépendance énergétiqueCette indépendance énergétique retrouvée permettrait ainsi une utilisation optimale du gaz extrait en évitant les pertes de conversion induites par les processus de liquéfaction et de regazéification inhérents au transport maritime. Cela assurerait à la France et à l’Europe une production et une consommation domestiques de gaz et de pétrole décisives tant pour ses ménages que pour la compétitivité de son industrie et de son économie. La crise actuelle témoigne qu'entre le travail et le capital, l’énergie et surtout son coût est un déterminant majeur de la production économique. Assurer un approvisionnement sûr et bon marché à l’économie européenne est une condition sine qua non de la bonne santé de celle-ci. À LIRE AUSSI : Gaz de schiste : les Américains en raffolent ! Enfin, on ne peut pas oublier que si des considérations purement économiques se trouvent aujourd’hui à un niveau élevé de la hiérarchie des priorités, la question climatique y tient elle aussi une place importante. Or, comme tous les composés organiques enfouis dans le sous-sol, le pétrole et le gaz sont des composés fossiles, dont la combustion émet des gaz à effet de serre. Il convient donc à cet égard de préciser que la perspective d’une exploitation des hydrocarbures non conventionnels français est associée à une conception de ces énergies comme des énergies de transition, dont nous devons à terme nous passer. Seulement, il faut être lucide quant au fait que la stabilité de notre économie reste structurellement déterminée par son approvisionnement en ces énergies, et qu’une sortie brutale de celles-ci est indissociable d’un effondrement économique. Force est ainsi de constater que de nombreux pays européens frontaliers de la France ont fait le choix d’un mix électrique à forte pénétration de renouvelables, et prévoient ainsi un back-up pilotable de gaz au moins jusqu’en 2050. Au-delà de l’utilisation du gaz pour la production électrique, celui-ci est vital à de nombreux autres usages, notamment les transports où il est difficilement substituable, mais aussi et surtout dans toute l’industrie chimique, notamment des engrais, sans lesquels il serait impossible de nourrir notre population. Enfin, lorsqu’il est déployé en substitution du charbon dans des centrales électriques, le gaz divise par deux les émissions de gaz à effet de serre, comme cela a été significativement constaté dans le cas américain. Le 26 octobre dernier, le président de la République faisait sur France 2 le juste constat de la crise structurelle que nous traversons aujourd’hui : « une inflation qui est la conséquence de nos dépendances ». Il est désormais temps d’en tirer toutes les conclusions et d’enfin valoriser nos atouts qui n’attendent qu’une action politique résolue. La France peut devenir une puissance énergétique qui, en plus d’exporter une électricité bas carbone d’origine nucléaire, alimentera l’Europe en hydrocarbures aujourd’hui encore indispensables. Cette politique énergétique ambitieuse soulagera les ménages, garantira la compétitivité de notre industrie, affermira notre indépendance et notre souveraineté tout en assurant la transition vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
  9. herciv

    Le F-35

    19fortyfive se demande si les allemands ne sont pas en train de rétropédaler sur le f-35 ! https://www.19fortyfive.com/2022/12/no-f-35-stealth-fighter-for-germany/ Pas De Chasseur Furtif F-35 Pour L’Allemagne ? Par Pierre Suciu Publié Il y a 34 secondes L’Allemagne acquerra-t-elle toujours le F-35 Lightning II?: En mars dernier, l’Allemagne a annoncé qu’elle achèterait trente-cinq avions de combat Lockheed F-35 Lightning II pour remplacer ses anciens chasseurs-bombardiers Tornado. L’objectif était de remplacer la flotte vieillissante d’avions d’ici 2020. Cela faisait partie de la mise à niveau de 100 milliards d’euros du chancelier nouvellement élu Olaf Scholz à l’armée du pays en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette décision a été décrite comme un « changement tectonique » dans la politique de sécurité de l’Allemagne, qui était parfois devenue conciliante envers Moscou pour compenser son passé nazi. En outre, Berlin n’avait pas atteint l’objectif de deux pour cent de l’OTAN en matière de dépenses de défense – et il était devenu une source de friction avec les États-Unis, notamment sous l’ancien président Donald Trump, qui avait même suggéré que les États-Unis pourraient être forcés de se retirer de l’alliance internationale si les autres États membres ne payaient pas leur juste part. L’Allemagne était de retour était le message du début de cette année, mais peut-être que cette déclaration était un peu prématurée. Lundi, Berlin a semblé revenir sur sa promesse d’augmenter rapidement les dépenses de défense tout en cherchant à minimiser les avertissements internes concernant les retards dans l’acquisition des F-35. Une Allemagne plus forte encore à venir. Qu’en est-il des F-35? Le gouvernement de Berlin est toujours déterminé à atteindre l’objectif de deux pour cent, mais il faudra juste un peu plus de temps pour y arriver, était essentiellement le message du porte-parole en chef Steffen Hebestreit qui a déclaré aux journalistes que l’objectif serait manqué cette année et probablement l’année prochaine. « Il est toujours ouvert si cet objectif sera atteint [en 2023] », a expliqué Hebestreit, ajoutant que son « attente prudente » était que Berlin atteigne l’objectif d’ici la fin de la législature actuelle, qui se termine en 2025. L’Allemagne n’est plus la puissance militaire qu’elle était autrefois, mais il semble également que l’efficacité allemande, autrefois célèbre, soit aussi en grande partie une chose du passé. Ce n’est que la semaine dernière que la ministre de la Défense Christine Lambrecht a été critiquée au sein de sa propre coalition gouvernementale après qu’il a été révélé que la Bundeswehr n’avait pas commandé suffisamment de munitions malgré des pénuries connues depuis longtemps. L’ACCORD SUR LES F-35 VA-T-IL S’EFFONDRER ET BRÛLER? L’Allemagne aurait affecté 10 milliards d’euros (10,5 milliards de dollars) à l’achat de 35 avions de combat F-35A Lightning II. L’argent proviendra d’un fonds spécial de 100 milliards d’euros financé par la dette que Scholz a annoncé, selonun document gouvernemental consulté par Bloomberg. La livraison de l’avion devrait avoir lieu entre 2026 et 2029 et comprendra des missiles air-sol, ainsi que des infrastructures au sol pour l’avion. Cependant, la lettre – que le ministère de Lambrecht a envoyée aux législateurs – a averti qu’il serait « très ambitieux » que les huit premiers F-35 soient effectivement livrés et opérationnels d’ici 2026. Les travaux n’ont pas encore été achevés à la base aérienne qui sera le futur domicile des chasseurs, et il y a eu des retards dans la mise en œuvre des procédures bureaucratiques requises telles que les permis de vol. Ce dernier problème signifierait que l’aéronef ne pourrait être exploité qu’avec plusieurs restrictions. Le ministère allemand de la Défense a cherché à minimiser les avertissements et a déclaré lors d’une conférence de presse que le projet était toujours sur la bonne voie. Toutefois, compte tenu des antécédents du gouvernement, les préoccupations demeurent assez valables.
  10. ThePrint donne le rafale favori ... https://theprint.in/defence/frances-rafale-jets-are-frontrunner-in-race-for-indian-navy-contract/1252690/ France’s Rafale jets are frontrunner in race for Indian Navy contract Forward movement by the Indian Navy would mean that the proposal for more Rafale jets for the IAF is also likely to gather speed. SNEHESH ALEX PHILIP 7 December, 2022 04:25 pm IST ThePrint team | Rafale M jet (left) and Boeing's F/A-18 Super Hornet (right) Text Size: A- A+ New Delhi: French aircraft manufacturer Dassault Aviation’s Rafale-M has emerged as the frontrunner to bag a mega contract from the Indian Navy for 27 fighters, ThePrint has learnt, leaving behind US firm Boeing’s F/A-18 Super Hornet.
  11. herciv

    Luftwaffe

    19fortyfive se demande si les allemands ne sont pas en train de rétropédaler sur le f-35 ! https://www.19fortyfive.com/2022/12/no-f-35-stealth-fighter-for-germany/ Pas De Chasseur Furtif F-35 Pour L’Allemagne ? Par Pierre Suciu Publié Il y a 34 secondes L’Allemagne acquerra-t-elle toujours le F-35 Lightning II?: En mars dernier, l’Allemagne a annoncé qu’elle achèterait trente-cinq avions de combat Lockheed F-35 Lightning II pour remplacer ses anciens chasseurs-bombardiers Tornado. L’objectif était de remplacer la flotte vieillissante d’avions d’ici 2020. Cela faisait partie de la mise à niveau de 100 milliards d’euros du chancelier nouvellement élu Olaf Scholz à l’armée du pays en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cette décision a été décrite comme un « changement tectonique » dans la politique de sécurité de l’Allemagne, qui était parfois devenue conciliante envers Moscou pour compenser son passé nazi. En outre, Berlin n’avait pas atteint l’objectif de deux pour cent de l’OTAN en matière de dépenses de défense – et il était devenu une source de friction avec les États-Unis, notamment sous l’ancien président Donald Trump, qui avait même suggéré que les États-Unis pourraient être forcés de se retirer de l’alliance internationale si les autres États membres ne payaient pas leur juste part. L’Allemagne était de retour était le message du début de cette année, mais peut-être que cette déclaration était un peu prématurée. Lundi, Berlin a semblé revenir sur sa promesse d’augmenter rapidement les dépenses de défense tout en cherchant à minimiser les avertissements internes concernant les retards dans l’acquisition des F-35. Une Allemagne plus forte encore à venir. Qu’en est-il des F-35? Le gouvernement de Berlin est toujours déterminé à atteindre l’objectif de deux pour cent, mais il faudra juste un peu plus de temps pour y arriver, était essentiellement le message du porte-parole en chef Steffen Hebestreit qui a déclaré aux journalistes que l’objectif serait manqué cette année et probablement l’année prochaine. « Il est toujours ouvert si cet objectif sera atteint [en 2023] », a expliqué Hebestreit, ajoutant que son « attente prudente » était que Berlin atteigne l’objectif d’ici la fin de la législature actuelle, qui se termine en 2025. L’Allemagne n’est plus la puissance militaire qu’elle était autrefois, mais il semble également que l’efficacité allemande, autrefois célèbre, soit aussi en grande partie une chose du passé. Ce n’est que la semaine dernière que la ministre de la Défense Christine Lambrecht a été critiquée au sein de sa propre coalition gouvernementale après qu’il a été révélé que la Bundeswehr n’avait pas commandé suffisamment de munitions malgré des pénuries connues depuis longtemps. L’ACCORD SUR LES F-35 VA-T-IL S’EFFONDRER ET BRÛLER? L’Allemagne aurait affecté 10 milliards d’euros (10,5 milliards de dollars) à l’achat de 35 avions de combat F-35A Lightning II. L’argent proviendra d’un fonds spécial de 100 milliards d’euros financé par la dette que Scholz a annoncé, selonun document gouvernemental consulté par Bloomberg. La livraison de l’avion devrait avoir lieu entre 2026 et 2029 et comprendra des missiles air-sol, ainsi que des infrastructures au sol pour l’avion. Cependant, la lettre – que le ministère de Lambrecht a envoyée aux législateurs – a averti qu’il serait « très ambitieux » que les huit premiers F-35 soient effectivement livrés et opérationnels d’ici 2026. Les travaux n’ont pas encore été achevés à la base aérienne qui sera le futur domicile des chasseurs, et il y a eu des retards dans la mise en œuvre des procédures bureaucratiques requises telles que les permis de vol. Ce dernier problème signifierait que l’aéronef ne pourrait être exploité qu’avec plusieurs restrictions. Le ministère allemand de la Défense a cherché à minimiser les avertissements et a déclaré lors d’une conférence de presse que le projet était toujours sur la bonne voie. Toutefois, compte tenu des antécédents du gouvernement, les préoccupations demeurent assez valables.
  12. herciv

    Le F-35

    Finalement le congrès veut 69 F-35 (contre 88 en 2022) et un audit par le GAO des efforts du pentagone pour changer le moteur. https://www.defensenews.com/air/2022/12/07/congress-approves-a-10-retirements-more-f-35s-in-defense-bill/ Et la NDAA fournit cinq autres chasseurs F-35A fabriqués par Lockheed Martin pour l’armée de l’air, ce qui porterait le nombre à 38. L’armée de l’air avait initialement demandé un financement pour acheter 33 F-35A en 2023, ce qui était inférieur aux 48 demandés par le service en 2022. Le secrétaire Frank Kendall a déclaré que l’armée de l’air voulait utiliser l’argent libéré en achetant moins de F-35 pour développer la plate-forme Next Generation Air Dominance, travailler sur un nouveau moteur avancé pour le F-35 et introduire plus rapidement le F-15EX Eagle II. Quelques mois plus tard, l’armée de l’air a demandé 921 millions de dollars supplémentaires pour ajouter sept F-35A supplémentaires à sa demande d’approvisionnement de 2023, ce qui aurait porté le total des achats à 40. Le service a alors déclaré que les chasseurs supplémentaires seraient des F-35A du bloc 4 du lot 17, avec le radar APG-85. Les législateurs semblent maintenant enclins à accéder à la plupart – mais pas à la totalité – de cette demande. La Marine et le Corps des Marines recevraient également 15 F-35B et 16 F-35C, ainsi que huit chasseurs F-18E / F Super Hornet, 12 hélicoptères CH-53K, sept avions E-2D Hawkeye, cinq ravitailleurs KC-130J, trois MQ-4 Tritons sans pilote et quatre drones de ravitaillement en vol MQ-25 Stingray. Pour le F-35C, il s’agirait d’une légère augmentation par rapport à la demande de budget initiale, qui demandait 13 des chasseurs de variante basés sur des porte-avions. Et ce serait deux Hawkeyes de plus que ce qui était prévu dans la demande de budget initiale. Le Congrès souhaite également que le Government Accountability Office audite les efforts du Pentagone pour moderniser les moteurs des F-35 et fournisse un briefing aux législateurs sur les résultats préliminaires d’ici la fin du mois de février 2023. L’armée envisage maintenant de mettre à niveau le F-35 avec un nouveau moteur adaptatif, qui utiliserait trois flux d’air et de nouvelles technologies et matériaux pour créer plus de puissance, de poussée et de capacités de refroidissement, ou de moderniser le moteur F135 actuel de Pratt & Whitney. General Electric Aviation pousse son prototype de moteur XA100, développé dans le cadre du programme de transition adaptative des moteurs. Alors que Pratt développe également son propre moteur adaptatif, baptisé XA101, la société a déclaré que ce serait un meilleur ajustement pour la plate-forme Air Dominance de nouvelle génération, et que leurs mises à niveau du programme de moteur amélioré vers le F135 seront plus sûres, moins chères et capables de s’adapter à toutes les variantes du F-35. Les législateurs veulent que le GAO évalue l’analyse de rentabilisation du bureau du programme interarmées F-35, qui étudie les différentes options disponibles pour fournir plus de puissance et de capacités de refroidissement au chasseur. Le GAO devrait également évaluer les progrès réalisés sur chaque prototype de moteur AETP, ainsi que les coûts et le calendrier de chaque option de modernisation pour permettre aux mises à niveau complètes du bloc 4 du chasseur de transporter plus d’armes, de mieux reconnaître les cibles et de mener une guerre électronique avancée.
  13. Tu vois on en reviens bien à cette notion de lignée. De mes discussion et connaissance les familles allemandes portent beaucoup plus cet état d'esprit. En France les enfants "fin de race" qui ne se place pas dans une tradition familiale sont légion et çà ne perturbe pas grand monde. Attention qu'on soit bien clair les très hautes élites françaises viennent bien d'un système ultra sélectif qui continu à fonctionner après le passage par les grande écoles, sur des promos de plusieurs dizaines de personnes issue de ces grandes écoles seules moins d'une dizaine finira par avoir un "bâton de maréchal" quelconque. Et à l'inverse l'une des écoles les plus sélectives française (je pense même la plus sélective) ne mène pas à fabriquer une élite qui aura un effet important sur la société, je parle de l'école vétérinaire.
  14. Difficile de continuer à utiliser l'ENA comme marqueur puisque l'Ecole a été supprimé par Macron et remplacée par l'ISP au recrutement plus large (à confirmer dans le temps).
  15. @Manuel77 si tu veux bien je vais suivre ton conseil mais reprendre cette conversation ici. Le modèle familiale me semble moins fort en France qu'en Allemagne. La transmission en France se fait via le système des grandes écoles. Une famille dont l'un des ainés aura fait une grande école va tâcher de faire parvenir au moins un des ses enfants dans ce système. Je connais bien j'en suis l'un des avatars et je réplique avec mes enfants. Ce système est sélectifs et contrairement à ce que l'on croit ce n'est pas l'intelligence le plus grand atout d'un enfant qui accepte ce système mais sa volonté, sa capacité à s'accrocher. Ma différence par rapport à mes parents c'est que je ne limite pas mon périmètre de grandes écoles aux seules écoles d'ingénieurs ou d'officier, ma femme m'a fait ouvrir mes yeux sur les nombreuses écoles également sélective de la fonction publique d'état. A lors pourquoi ce modèle famillial est moins fort que le modèle Allemand ? Parce que une famille peut arriver à ne mettre aucun de ses membres dans ce système de grandes écoles. J'ai le cas avec un de mes meilleures amis. Les parents sont dans ces conditions plus démunis et surtout les enfants dans leur vie d'après l'école n'auront pas l'estampille "grandes écoles" qui quoiqu'on en dise reste un accélérateur. Ce qu'il faut surtout comprendre sur ce système c'est que l'estampille "grande école" n'est pas indispensable pour faire une carrière et gravir les échelons. On peut même s'écrouler après l'avoir reçue. Je connais quelques cas. La transmission d'une entreprise n'est pas non plus automatique dans une famille. Il n'est pas rare qu'un entrepreneur ne transmette pas à ses enfants. Le cas le plus emblématique pour mois est Dentressangle. Je ne connais que quelques exemple en Allemagne. Je suis donc incapable de généraliser. Mais ce que j'ai pu observer c'est au niveau d'une famille d'entrepreneur il y a une notion de lignage bien plus prégnante qu'en France. "Je dois poursuivre / développer ce qui m'est transmis". Je ne dis pas que çà n'existe pas en France. Je dis que cette esprit de lignage est moins clairement mis en avant parmi les entrepreneurs que j'ai pu rencontrer en France par rapport à ceux que je connais en Allemagne. Bref je pense que la fermeture du modèle allemand est lié au modèle familiale de "ligné" et que le modèle français est beaucoup moins fermé qu'il ne parait malgré le système des grandes écoles qui est finalement très poreux et laisse beaucoup d'enfants accéder à l'élite par leur seul mérite. Le cas de mon beau père ou de mon propre père est typique de ce point de vue mais ce n'est pas le seul. Le mari d'une de mes nièces (23 ans) est également dans ce cas.
  16. C'est le mot "trop" qui ne va pas dans ta phrase. Il implique qu'il ne savait pas ce qu'ils faisaient. Je ne crois pas à cette hypothèse. Moi je crois qu'en 2015 le programme a été remis sur les rails avec la notion de "quoiqu'il en coûte" financièrement, techniquement et politiquement la seul chose qui n'était pas remis en cause était le commercialement de loin le plus prioritaire des objectifs. Le prix que paye maintenant l'Allemagne signifie que l'objectif a été atteint avec la Finlande et que tout ce qui vient maintenant sont des cerises sur le gâteau.
  17. Dans ma tête c'est pas çà. Pour battre des avions comme le Rafale, les US ont dû faire vite et accepter une complexité importante. Surmonter cette complexité était un impondérable mais pas vitale. Sauf qu'avec les bruits de bottes actuelle dans l'Indo-pacifique surtout surmonter cette complexité est devenu vitale. A mon sens le choix de l'EEP comme moteur signifie qu'il n'y aura plus d'évolution majeur du F-35 au-delà du block4. Toute évolution du concept F-35 se fera alors via des drones d'accompagnement.
  18. Au delà de Ledger l'article lui-même est intéressant. Merci.
  19. Pourtant l'élite Allemande existe dans sa grande bourgeoisie qui est clairement portée via des "dynasties familiales" reproduisant un modèle sociale proche de la noblesse. Leur enfants étudient volontiers dans de grandes universités / écoles internationales. Et pour recevoir des allemandes en aupair chez moi depuis deux ans je suis étonné du peu de référence qu'elles ont du système d'étude supérieur en Allemagne. Aucune université n'est citée en référence plutôt des universités anglo-saxonnes. A contrario après avoir rencontrer quelques allemands de la "haute" comme on dit en France, il y a clairement chez eux un référentiel d'universités / grandes écoles à faire à l'international. Oui c'est très exactement ce que je reproche à la politique allemande européenne actuelle. L'absence de solidarité dans le discours et, l'absence d'empathie de la population avec les affaires européennes.
  20. herciv

    Le F-35

    12000 heures pour une moyenne de 870 F-35 soit 14 heures de vol mensuelles ... en 10000 sorties soit des sorties de 1h15 en moyenne. https://www.f-16.net/forum/download/file.php?id=39952&sid=d75e833a7f1a1268eab89a9509b52e22 https://www.f-16.net/forum/download/file.php?id=40514&sid=d75e833a7f1a1268eab89a9509b52e22
  21. herciv

    Le F-35

    Bon alors explication de texte sur le récent contrat de mise à jour du F135. Ca serait un préalable à la mise en place de la solution EEP qui est une grosse mise à jour du F135. Ca signifie que l'AETP pour le F-35 serait abandonné. Ca signifie aussi que les ambitions de développer le F-35 au-delà du block4 devront être très réduites. Je pense par exemple à des armes à énergie dirigées. https://www.flightglobal.com/engines/pratt-and-whitney-awarded-preliminary-contract-for-f-35-engine-enhancement/151223.article Pratt & Whitney obtient un contrat préliminaire pour l’amélioration du moteur F-35 Par Ryan Finnerty 5 décembre 2022 Le fabricant de moteurs Pratt & Whitney (P & W) a remporté un contrat de 115 millions de dollars de l’US Air Force (USAF) à l’appui de l’effort d’amélioration du moteur des chasseurs furtifs Lockheed Martin F-35A Lightning II du service. La société a déclaré le 2 décembre que le contrat soutiendrait des « activités de développement préliminaires » dans le cadre de son offre visant à effectuer une soi-disant « mise à niveau de base » sur les moteurs P&W F135 qui propulsent l’avion Lockheed. Source : Pratt & Whitney Les progrès réalisés dans les systèmes embarqués du chasseur Lockheed Martin F-35 ont dépassé l’enveloppe de conception pour la production d’énergie dans le moteur P&W F135 du type « Des mises à niveau comme celle-ci font partie intégrante de tout programme de défense majeur et le moteur F135 a été poussé au-delà de ses spécifications d’origine pendant trop longtemps », a déclaré Jill Albertelli, présidente de l’activité moteurs militaires de P&W. Les progrès réalisés dans les capteurs embarqués du F-35 ont considérablement augmenté les besoins en puissance et en refroidissement de l’avion, dépassant l’enveloppe de conception du moteur F135 du type. PUBLICITÉ En réponse, l’USAF a lancé un appel d’offres pour un groupe motopropulseur de remplacement, finançant le développement de soi-disant « moteurs adaptatifs » de P & W et GE Aerospace. Cependant, P & W a également soumis une proposition distincte qu’elle appelle le Enhanced Engine Package (EEP). Présenté comme une mise à niveau de base des F135 existants, P & W affirme qu’une telle option sera un moyen beaucoup moins cher et plus rapide de résoudre le problème de l’énergie. « La mise à niveau du cœur du moteur F135 offre la voie la plus rapide, la plus rentable et la moins risquée vers la capacité du bloc 4 pour tous les opérateurs mondiaux de F-35 », a déclaré P&W, filiale de Raytheon. Il ajoute que la mise à niveau EEP est la seule option de propulsion F-35 qui est une solution « drop-in » pour toutes les variantes de l’avion. PUBLICITÉ Actuellement, les conceptions de moteurs adaptatifs sont incompatibles avec la variante F-35B à décollage court et atterrissage vertical, exploitée principalement par l’US Marine Corps (USMC) et la Royal Navy britannique. Ceci, combiné aux dépenses plus élevées du remplacement complet des moteurs, a conduit l’US Navy, qui exploite la variante porte-avions F-35C, et l’USMC à refuser de soutenir une telle voie. L’USAF n’a pas encore annoncé de décision formelle dans la saga des moteurs. Cependant, les chefs de service disent qu’ils planifient une résolution d’ici la fin de l’année. « Nous aimerions prendre une décision cette année », a déclaré le chef d’état-major de l’USAF, le général Charles Brown, en septembre lors de la conférence 2022 de l’Air & Space Forces Association à Washington, DC. Le récent contrat de 115 millions de dollars ne représente pas une décision formelle sur la question, mais financera des activités préparatoires jusqu’en 2023 pour un déploiement ultérieur du PEE, a déclaré P & W. Le prix pourrait être un indicateur que l’USAF penche vers l’EEP plutôt que pour un remplacement complet du moteur. En août, le service a lancé un effort séparé pour développer un moteur adaptatif pour son programme secret de chasseurs de sixième génération connu sous le nom de Next Generation Air Dominance. L’USAF a alloué quelque 5 milliards de dollars à l’initiative de propulsion avancée, baptisée Next Generation Adaptive Propulsion
  22. Le prix du marché SPOT s'envole à nouveau. Alarmiste le président du MEDEF demande une réforme urgente du marché de l'électricité et brocarde les allemands. https://www.kelwatt.fr/prix/electricite-spot-cours-marche-gros Risque de désindustrialisation en Europe : une « urgence absolue », alerte le Medef et les industriels https://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/risque-de-desindustrialisation-en-europe-une-urgence-absolue-alerte-le-medef-et-les-industriels-943629.html Réunis pour une conférence sur l’énergie, le Medef et plusieurs industriels somment l’Union européenne de réformer au plus vite le marché de l’énergie. Contrainte par la flambée de la facture énergétique, la production industrielle ralentit déjà et pourrait se délocaliser en partie aux États-Unis, aimantée par les 400 milliards de subventions de Joe Biden. Paul Marion 06 Déc 2022, 19:05 La consommation de gaz des grands industriels français recule de l'ordre de 30%. (Crédits : Reuters) « Je ne suis pas sûr que les médias français aient pris l'ampleur de ce dont on parle. » En ouverture d'une matinée de débats sur la crise énergétique, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a vivement alerté, et pas seulement à destination des journalistes, sur les périls qui menacent l'industrie européenne. Comme il le fait depuis plusieurs semaines, le patron des patrons s'est à nouveau inquiété des niveaux de prix « violents » sur le marché du gaz et de l'électricité, appelés à rester « durablement » élevés selon lui. Avec des effets déjà perceptibles dans l'économie française. La consommation de gaz a baissé de 30% dans l'industrie Ces lourdes factures énergétiques pèsent sur la production industrielle, qui décélère. A la tribune, le Pdg d'Engie Jean-Pierre Clamadieu a confirmé une baisse « très importante de la consommation de gaz, de l'ordre de 30% » dans de grands groupes industriels. Ce qui signifie « de la substitution (recours à des énergies moins coûteuses) » mais, surtout, une « baisse de la production ». A titre d'exemple, la production d'engrais, qui repose essentiellement sur du gaz, s'effondre de 60% à 70% d'après Jean-Pierre Clamadieu. A ses côtés, Nicolas de Warren, le président de l'Uniden (Union des industries utilisatrices d'énergie), a établi le même constat d'une moindre consommation de gaz dans l'industrie : il attribue ce ralentissement aussi bien aux montants des factures énergétiques qu'à une baisse de la demande. Déficit de compétitivité face aux États-Unis Alarmés par cette situation, le Pdg d'Engie et le représentant de l'Uniden ont insisté sur le risque de délocalisations de la production vers les Etats-Unis où l'énergie se vend cinq à six fois moins cher. Avec des effets irréversibles. « Les prix créent un déséquilibre de compétitivité très important » entre l'Europe et les États-Unis, a déploré Jean-Pierre Clamadieu. Mais « toutes ne sont pas égales face à leur facture d'énergie », a souligné Geoffroy Roux de Bézieux. Le dirigeant du Medef s'attend à ce que les ETI françaises ou le Mittelstand allemand subissent de plein fouet le choc énergétique en Europe, quand de grands industriels, établis des deux côtés de l'Atlantique, peuvent l'esquiver en arbitrant entre leurs usines européennes et françaises. Tel est le cas du chimiste BASF qui songe ouvertement à délocaliser ses activités du Vieux Continent les plus gourmandes en énergie. L'IRA de Joe Biden arrive au pire moment Dans ce contexte, le plan anti-inflation IRA (Inflation Reduction Act) de Joe Biden arrive au pire moment pour les Européens qui voudraient réindustrialiser leurs économies. Pour relancer le « made in America » dans des secteurs clés (automobile électrique, batteries, énergies renouvelables), la Maison Blanche fait miroiter près de 400 milliards d'euros de subventions - disponibles à partir de janvier 2023 - aux industriels qui installent leurs usines sur le sol américain, également très attractif par ses coûts de l'énergie. Lire aussi« Buy European » : l'impossible réponse européenne face au protectionnisme américain Débloquer les 10 GW des projets d'énergies renouvelables en attente Très préoccupé par la double menace de l'IRA et d'une énergie devenue inabordable en Europe, Geoffroy Roux de Bézieux somme les dirigeants européens de réformer en « urgence absolue » le marché de l'énergie. En commençant par décorréler le prix du gaz de l'électricité. « La bonne solution est européenne. Le plus important, c'est de trouver un nouveau système de fixation du prix de l'électricité », a-t-il martelé tout en fustigeant le « chacun pour soi » des Allemands et de leur plan de 200 milliards d'aides aux entreprises et consommateurs germaniques débloqués sans coordination avec les autres États membres. Excédé par les lenteurs des négociations dans l'UE sur le plafonnement du prix du gaz, le Medef pousse le gouvernement français à développer rapidement ses propres parcs d'énergie renouvelables pour améliorer l'approvisionnement électrique. Un appel partagé par le président d'Engie. Selon Jean-Pierre Clamadieu, plus de 10 gigawatts (GW) de projets d'énergies renouvelables sont en attente d'autorisation en France sur les bureaux des préfets.
  23. Ca se confirme. A priori première coupure dans le var d'ici la fin de semaine prochaine. ARS et préfecture sur le coup comme aux grandes heures du COVID. Sur le site RTE les sites de production au fioul sont utiliser largement plus depuis aujourd'hui.
  24. Et c'est aussi pour çà que la portée du CAESAR doit être augmentée pour que les angles de vue des instruments à large fauché soit insuffisant.
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