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mehari

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Tout ce qui a été posté par mehari

  1. La batterie russe, c'est 6 pièces. À ma connaissance, c'est les chinois qui sont à 9. Soyons généreux et disons qu'il faut une batterie 155 par GTIA. Si on considère ~4 GTIA par brigade, il manque 12 batteries de 155mm soit 96 pièces en plus. Admettons qu'on ne touche pas aux commandements externes ou à la taille des régiments/au nombre de compagnies d'infanterie (pour faire simple, gardons les régiments tels quels) et tentons de renforcer les appuis. Si on veut que chaque brigade actuelle fournisse 4 GTIA et qu'on envisage 1 batterie de 155mm par GTIA (passons les 120mm aux unités de contact), on a un besoin de 2 batteries supplémentaires par brigade (12 total). J'ignore la taille d'une batterie française mais une batterie US compte 90 personnes, avec 2 pièces en moins mais des véhicules de ravitaillement blindés en plus donc admettons une charge similaire. Ça fait 1080 personnes en plus à recruter. À cela on ajoute une compagnie de transmissions et une compagnie de renseignement pour le soutien du QG. On est facilement sur 200 personnes de plus, par brigade soit 1200. On peut garder la batterie de DA et l'augmenter mais il serait aussi sympathique d'ajouter des pelotons AA au sein des régiments de contact. Supposons un SPAAG avec 4 personnes en équipage soit 16 par peloton, sur 31 régiments soit 496 personnes de plus. Mais même avec ces appuis ajoutés, la brigade n'est pas déployable: pas de logistique donc pas de maintenance, ravitaillement, support médical, etc. Compte plusieurs centaines de personnes par régiment logistique (réalistiquement bien au delà de 500 pour des brigades aussi lourdes que celles de la France) soit largement plus de 2500 personnes en plus. On a donc enfin des brigades déployables mais on a ajouté environ 6000 personnes à l'effectif. Viennent les appuis de division. Ce serait bien de récupérer une artillerie divisionnaire avec capacité MLRS. On a 3 brigades à supporter donc 3 batteries au moins, de 8 pièces chacune. Ce que ça veut dire c'est augmenter et dédoubler le 1RA. Et il serait tout aussi bien d'ajouter une unité d'obusiers supplémentaires et/ou de munitions rôdeuses. Compte plusieurs batteries en plus soit très facilement 2000 personnes. On fait pareil pour l'AA et on crée un frangin au 54RA avec de meilleurs missiles que le Mistral si possible. Ce serait aussi sympathique de bénéficier d'un bataillon de transmissions pour la division et d'une compagnie de guerre électronique. Une compagnie de renseignement (différente de celle des brigades) pour l'analyse des données ne serait pas de trop non plus. Et pour faire tourner tout ce petit monde, il faudra bien un groupe logistique aussi. Compte un groupe avec un régiment de maintenance, de ravitaillement, de transport et médical (jamais trop de logistique). Et ensuite on passe au Corps. Une brigade d'artillerie avec MLRS, munition rôdeuse et même missiles ballistiques supplémentaires ne serait pas de refus. Pareil pour un groupe AA pour gérer le "au dessus de la Division". Des éléments supplémentaires génie, transmissions, guerre électronique, médicaux, logistique, maintenance, médicaux, reconnaissance, etc. Mais je suppose que pour ceux-là on pourrait enfin se reposer sur le Corps. Le fait est que les forces des Commandements Logistiques, SIC, et Maintenance des Forces n'existent que pour supporter les brigades. Espérer refondre les atouts sans toucher à ces commandements est illusoire car si on veut faire une brigade déployable, il faut que cette brigade ait les éléments de communications, de ravitaillement, de maintenance et de soins requis pour qu'elle continue à tourner. Ainsi, le 2RMAT n'existe que pour fournir la maintenance de la 9BIMa, le 511RTrain n'existe que pour fournir la logistique de la 27BIM et le 53RTrans n'existe que pour fournir des compagnies de transmissions pour les QG de niveau brigade. Et si on veut restaurer les appuis en gardant le même nombre de compagnies d'infanterie et de cavalerie, il va falloir engager un paquet de monde. Ou alors on fait un compromis. Moins d'infanterie, moins de cavalerie mais plus d'artillerie, de génie, de logistique, de guerre élec, etc.
  2. Ne t'inquiète pas, je suis tout autant un civil ignorant que toi. Ceci dit, après presque 6 ans (for fuck's sake, already?) sur ce forum, quelques années sur r/WarCollege et un paquet de temps à écumer Internet, j'espère avoir acquis une certaine quantité de connaissances et notions. Cependant, garde à l'esprit que je n'ai ni la formation militaire, ni la formation académique pour faire figure d'autorité en matière de doctrine militaire (et l'organisation qui en découle) et c'est le cas de beaucoup de monde ici, même si certains ont acquis une certaine expérience malgré tout. Et puis, il y a ceux qui ont une forme d'autorité car ils sont ou ont été militaire ou ont travaillé pour une boîte spécifique (disons DCNS) ou sont ingénieurs dans un domaine spécifique (dans mon cas robotique, électronique digitale et micro/nanotechnologies par exemple) ou ont fait sciences politiques ou sciences économiques, etc. Pour être honnête, je n'en sais trop rien. Mais à mon avis, ça se fait soit au niveau du Commandement des Forces Terrestres (CFT) soit du côté de l'élément de planification opérationnelle de l'Armée de Terre (quelque soit son nom). Il y a la question des moyens financiers évidemment et pour combler les trous, ne serait-ce que d'un point de vue de l'entraînement et de l'achat de matériel. Recréer des batteries d'obusiers, MLRS, anti-aériennes et des compagnies logistiques, ça coûte en obusiers, obus, MLRS et roquettes, radars, missiles AA, SPAAG, et ça coûte en entraînement d'artilleurs et de logisticiens (et on ne mentionne pas les éléments drones, renseignement, transmissions, EW, etc.). Ça c'est pour le pan financier. Mais qu'en est-il du pan humain? Tout dépend de la façon d'aborder le problème. Si on décide de ne rien changer et de juste augmenter la taille des éléments disponibles en créant ce qui manque ex-nihilo, ça va coûter en moyens humains et encore ajouter à la charge financière car à la formation et au matériel, il va falloir ajouter salaires, primes, retraites, assurances, etc. Bref, augmenter les frais personnels. Ou alors on peut rééquilibrer ce qu'on a. Prend chaque Brigade et enlève lui un régiment, prend chaque régiment et réduit sa taille de 7 à 5 compagnies pour l'infanterie, de 6 à 5 pour la cavalerie (CCL et CA comprises), etc.. Ça permet de gagner un paquet de personnel. On peut alors récupérer ce personnel pour augmenter les appuis, créer des brigades additionnelles, renforcer des divisions et renforcer le corps. Pour autant que je puisse juger, le Commandement des Forces terrestres, via ses deux divisions, compte environ 50000 hommes. À cela tu dois ajouter environ 6000 hommes du commandement logistique et potentiellement 11000 du commandement maintenance (j'oublie toujours de compter ceux-là) sans lesquels les divisions ne peuvent pas tourner. Ça te donne 56000 à 67000 personnes. Plus les 4400 hommes la 4e Bde de l'ALAT, les 4900 du Commandement SIC, etc. Une brigade, dans le format usuel (i.e. 3 bn infanterie/char, 1 bn ou coy cavalerie, 1 bn artillerie, 1 bn génie, 1 bn logistique) pèse entre 4500 et 5000 hommes. En prenant une limite haute de 5500 hommes, on a la possibilité de créer 8 brigades donnant au total 44000 hommes tout en conservant entre 11000 et 23000+ hommes à destination des appuis de division et de Corps. Avec ces hommes, on peut créer des groupes et brigades d'artillerie et de défense AA, bataillons et groupes transmissions, éléments EW, groupes et brigades logistiques, un bataillon héliportée à destination de l'ALAT, un groupe de reconnaissance (façon ACR léger) pour le Corps, etc. Les possibilités sont excessivement nombreuses. Et surtout, elles ne demandent pas d'augmenter la taille de l'armée car on se contente de redistribuer. Bien sûr, le nombre de compagnies d'infanterie et de cavalerie diminue (et trouver comment utiliser les 300 Jaguars commandés est mon casse-tête actuel...) mais les appuis, les capacités C2, etc. croissent NB: augmenter le nombre de bataillons et de QG pourrait modifier la pyramide des grades et augmenter la charge salariale. On voit qu'en 2013, ce n'est pas entièrement le cas. GTIA 2 et 3 semblent quand même très improvisés, même si ils arrivent tôt dans le conflit (environ un mois). Après, pour faire des rotations lors de conflits établis (disons des rotations de GTIA au Mali), ça marche et le cycle entraînement-déploiement est respecté. Cependant, ça veut aussi dire que les brigades ne peuvent déployer qu'un nombre limité de GTIA à cause du niveau de préparation et du manque de moyens et donc, si un jour il y a un besoin rapide de GTIA en nombre, on a un problème. Un commentateur a dit un truc qui m'a frappé sur la situation en Ukraine. L'armée russe était bourrée de manquements à tous les niveaux, dans toutes les unités. Ses effectifs étaient incomplets (la faute en partie à la corruption), son équipement insuffisant, sa logistique encore plus insuffisante, etc. Pourtant rien des engagements russes précédents ne le laissaient supposer de prime abord. La raison est que les engagements précédents avaient toujours été très limités. En Géorgie, les Russes n'ont mobilisé qu'une petite partie de leurs forces. Après tout, la Géorgie n'est qu'un petit pays de moins de 4M d'habitants à l'armée à l'époque moribonde. En Syrie, les Russes n'ont mobilisé qu'une petite partie de leurs forces car il s'agissait de combattre des rebelles et terroristes. De nouveau pas un problème. En Crimée, la Russie a mobilisé une partie de ses forces spéciales et l'a emporté sans résistance. Et dans le Donbass, la Russie s'est de nouveau déployé en relativement faible nombre et avec un paquet de proxys contre une armée moribonde. Mais à chaque fois, les Russes avaient le luxe de combler tous les trous (humains et matériels) avant le déploiement et de déployer les troupes de leur choix pour des actions limitées contre un adversaire loin d'être au niveau d'une armée de premier rang. Lorsque la Russie attaque en Ukraine cette année cependant, la situation change. L'Ukraine n'est pas un petit pays (44M habitants), son armée qui peinait à faire sortir un char de ses dépôts en 2014 est désormais décemment équipée, entraînée par des forces occidentales et est passée par plusieurs tours de conscription générant une large réserve de vétérans réservistes. Et elle est motivée. La Russie déploie donc en masse et tous les manquements qui pouvaient être cachés en Crimée, en Syrie et en Géorgie apparaissent au grand jour: le matériel est insuffisant (les radios sont un exemple criant), l'entraînement est abyssal et beaucoup d'unités ne sont probablement pas à quelque chose d'approchant le plein effectif. En comparaison, le déploiement au Mali a également aussi demandé assez peu de forces. À son plus fort, pour autant que je puisse dire, Serval comprend 3 GTIA, 1 élément d'hélicoptère et un élément logistique. Je ne dis pas que la France est dans le même état que l'Armée Russe mais il n'empêche qu'on peut se demander ce qu'il va se passer lorsque des brigades complètes devront être déployées... C'est kif-kif. D'un côté, on parle de transfert de personnel AdT à la Marine ou sous son commandement. Il faut le quantifier et l'évaluer. Deuxièmement, il est tout à fait possible que le commandement des unités amphibies passe sous un officier terrestre à un moment où un autre (parce que le combat pourrait se dérouler ailleurs que sur une plage) et que les troupes amphibies soient déployés en accompagnement de forces terrestres. Les Marines US, Espagnols, Britanniques et Néerlandais se sont tous vus déployés en Afghanistan par exemple. À mon sens, peu importe qu'ils soient AdT ou MN, les forces amphibies légères tomberaient sous un commandement double. D'une part la Marine administrativement et pour les opérations amphibies et d'autre par, un commandement inter-branche des forces de réaction rapide comprenant outre les forces amphibies, les forces du COS et celles de la 11 BP qui seraient les forces déployables sous préavis très faibles (une journée disons). Donc à mon sens, il convient de discuter des forces amphibies, même attachées à la Marine, ici étant donné qu'il s'agit de forces qui seront potentiellement déployées sous commandement terre, formée avec des forces potentiellement réassignées de l'AdT et s'inscrivant dans la gamme d'éléments de combat terrestres disponibles à l'Etat-Major des Armées pour ses opérations.
  3. Une chose est encore plus sûre: ce commentaire démontre avec force pourquoi les petits pays ne veulent pas voir les grands dicter la politique européenne. Parce que dans les petits pays, on trouve certes beaucoup d'états d'Europe centrale et orientale qui ont bénéficié de subventions européennes pour le remettre sur pieds et qui en bénéficient toujours mais on trouve aussi toute une série d'états qui sont contributeurs à l'Union au même titre que la France dont la Finlande, la Suède, le Danemark, l'Autriche, l'Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique, les trois derniers ayant par ailleurs été fondateurs de l'UE et préfigurateur de beaucoup de systèmes désormais européens via le Benelux. Nous payons tous notre contribution au budget européen, nous recevons tous des subventions en fonction de nos besoins et de nos projets, nous appliquons tous la législation européenne et nous avons tous droit au chapitre.
  4. Le truc c'est que le GTIA est autosuffisant lorsqu'il est déployé seul. Il a seul la connaissance de son milieu et ne doit opérer avec personne d'autre. Donc il est content. Cependant, la situation a besoin de deux GTIA distincts parce que l'effort doit être scindé en deux. Le commandant du GTIA 1 ne peut pas s'occuper de ce que fait 2 parce qu'il s'occupe déjà de 1 et parce que prendre en charge 2 en plus signifie ajouter 4 ou 5 compagnies de combat ou d'appui à son commandement. Il a juste pas la capacité. Donc il faut quelqu'un d'autre qui chapeaute les deux et c'est là que vient le PC brigade. Et c'est aussi que vient la grande illusion des GTIA français (j'exagère un peu pour l'effet dramatique, tapez pas). Si les régiments ne sont que des réservoirs de forces qui ne sont pas censés se déployer tels quels, les brigades elles-même sont des réservoirs. Si aucun des régiments n'est destiné au déploiement tel quel, il en va de même pour les brigades et ça peut se voir très facilement. Comment est-ce qu'une brigade française, disons la 2e BB se déploie? Elle en est incapable car dépourvue de logistique, et de toute façon tant mieux car son artillerie est largement insuffisante. En réalité, la "brigade" française ne sert qu'à générer un QG sous la forme de sa CCT. À ce QG, on donne des GTIA provenant de la brigade d'origine mais en fait pas forcément car on peut aussi aller chercher des trucs en dehors de la brigade. Et c'est pareil pour la division. L'armée française n'est en réalité pas une armée à 2 divisions et 6 brigades de 7 régiments chacune mais une armée à 2 QG de division, 6 QG de brigade, 30 escadrons de cavalerie, 95 compagnies d'infanterie, 19 compagnies d'appui d'infanterie, 29 QG régimentaires de contact, 6 QG régimentaires génie, 6 QG régimentaires artillerie, 24 compagnies génie, 12 batterie 155, 6 batteries 120mm, 6 batteries renseignement d'artillerie, etc. qui peuvent tous être assemblés de façon aléatoire pour une mission quelconque. C'est aussi le problème du GTIA. Un GTIA ne veut rien dire. Déployer "2 GTIA" ne dit rien au sujet de ce qu'il se passe en réalité. Pour s'en convaincre il suffit de regarder la Brigade Serval entre Février et Mai 2013. La Brigade Serval comprend 3 GTIA (GTIA 2, GTIA 3, GTIA Para), un groupe aéromobile, un bataillon logistique et quelques éléments attachés. Aucun de ces éléments n'est attaché à une quelconque brigade en France mais ils sont là. Examinons les éléments grâce à ce graphe gracieusement fourni par BattleOrder On remarque qu'aucun des GTIA ne se ressemble, ils sont de taille très variable et effectivement créé ad hoc mais pas à partir d'éléments organisationnellement liés. Ainsi, la Brigade est commandée par la 3 CCT (du coup, 3e BM (depuis dissoute)) et le QG de GTIA 2 vient du 126 RI sous la 3e BM. Logique. Cependant, les éléments qui suivent viennent du 92RI, 1RIMA, 68 RAA et 31 RG. Tous ces régiments sont sous la 3e BM mais aucun n'appartient au 126 RI. Curieux non? GTIA 3 de son côté est commandé par ECL 1RIMA, toujours de la 3e BM et contient un escadron de la 1RIMA. Mais aussi 1 escadron du RICM, une compagnie du 2RIMA, l'artillerie du 11RAMA et le génie du 6RG. Pour autant que je sache, ces éléments venaient de la 9e BM. Enfin, le GTIA Para est évidemment doté uniquement d'élément para, soit de la 11e BP mais curieusement pas de QG. À la place, la Brigade Serval reçoit un second QG juste pour les opérations aéroportées, la 3e BM n'ayant pas exactement les compétences requises... Le GTIA est un concept admirable de par sa flexibilité. Il permet la combinaison d'éléments d'un peu partout pour créer rapidement une force à déployer en urgence. Lorsque l'intervention au Mali a été décidée, la France a tiré les éléments suivants pour créer GTIA 1: Tchad: 1 CInf et 1 CA du 21RIMA, 1 Plt Cav du 1REC et 1 Plt 120mm du 3RAMA Côté d'Ivoire: 1 ECav du 1RHP Gabon: 1 Plt Inf du 3RPIMA, 1Plt du 17RGP, la CCL du 3RPIMA France: 1 CInf du 2RIMA La France a tiré des forces de 4 pays différents et les a déployé en quelques jours. Ça montre une flexibilité et une capacité d'improvisation remarquable. Cependant, les déploiements subséquents montrent que cette improvisation est en réalité la norme. La réalité c'est qu'aucune brigade ne fourni de GTIA et aucune brigade n'est déployable en France. L'armée improvise des tasks forces selon ses besoins et ses disponibilités du moment pour tous les scénarios quels qu'ils soient. La seule chose à comprendre c'est qu'il n'y a rien à comprendre. Il n'y a pas de structure. Juste un réservoir de compagnies de combat, d'appui, d'artillerie, de génie et de commandement de régiment, de brigade et de division sans vocation à être déployé avec un seul des éléments qui lui sont sur le papier attaché ou auquel il se rattache. Ce que cette culture de l'improvisation permanente (qui sent bon le système d pour tant bien que mal faire marcher les choses) donnera lorsqu'il faudra réellement déployer en masse, j'en ai aucune idée. Désolé si j'ai radoté ou même déblatéré mais il est tard. Bonne nuit.
  5. Oublie le Leclerc. Prend un CV90 ou un VBCI (voire même un Jaguar, ça pourrait passer) et mets-y une tourelle de 40CT à haute élévation avec les bonnes munitions. Si la cadence de tir te paraît trop légère, tu peux modifier le canon pour utiliser une alimentation classique (l'alimentation étant à mon sens le facteur limitant la cadence de tir). On perd en compacité mais on s'en préoccupe un peu moins ici. Si on veut, on peut également ajouter des MANPADS sur la tourelle pour augmenter la portée. Je suggérerais Mistral ou PIORUN. Le RBS-70 ou le Starstreak pourraient être des solutions si le guidage laser n'est pas un problème. Un petit radar type Leonardo MHR placé sur la tourelle ou autour pourrait fournir des moyens de détections avancés mais à utiliser avec parcimonie, les émissions radars étant souvent plus utiles à l'ennemi qu'à l'émetteur... De préférence, le système devrait être capable de fonctionner correctement en usant uniquement de ses senseurs optiques. À l'échelon supérieur (brigade), on pourrait avoir d'autres systèmes. MICA VL et CAMM sont à ignorer car trop lourds. À la place, une solution plus légère d'une portée de 10 à 15km pesant autour de 50kg est à privilégier. De nouveau, même solution senseur. En exemple le Sosna-R russe. Quand à mettre une tourelle 40CT au dessus d'un Griffon, il avait je pense été dit que c'était à éviter: trop de masse, trop haut. Un Jaguar est à privilégier et si c'est impossible, VBCI ou alors une solution plus légère. Pour les éléments léger, un véhicule 4×4 avec une tourelle 30×113 et un pod MANPADS fera des merveilles.
  6. Soit 10 munitions par roquette (120 total par volée) si le volume le permet (j'ai un doute). On peut aussi imaginer faire la même avec des bombes SmartGlider. 12 portées sur Rafale, chacune avec 6 ou 8 munitions... C'est pour forcer la Marine à faire attention à l'amphibie. Tu te souviens de la théorie comme quoi elle négligeait l'AVT parce que personne dans son état major n'avait une quelconque conscience du fait qu'elle devait aussi faire ça? Voilà la solution! Balance les! Définis ton contexte d'opérations, donne toi un budget personnel et fait péter! Sinon, la FAI c'est quoi? J'étais pas né en 60.
  7. À mon sens, il y a 4 ou 5 missions pour l'ACR Reconnaissance (explique la présence de nombreux éléments de reconnaissance ainsi que la présence d'une unité de traitetement de l'information dédiée) Destruction des éléments trouvés (explique la présence des chars, hélicoptères d'attaque et d'artillerie) Sécurité (sécurise les flancs du Corps) Renforcement (Peut renforcer rapidement et avec une large puissance de feu un secteur en danger) Servir de jouet personnel au commandant du Corps. Il ne faut pas négliger le premier élément. L'ACR est à remettre dans le contexte du Corps US de la fin de la Guerre Froide. À l'époque, la brigade interarme pourtant standard en Belgique au Pays-Bas ou en Allemagne à l'époque n'existe quasiment pas aux US. Les Brigades IA sont des éléments constitués pour alimenter les endroits où on ne peut placer une division ou par la Garde Nationale. Tout est un élément divisionnaire y compris la cavalerie qui se trouve au sein de la brigade d'aviation légère comprenant un élément de reconnaissance combiné aviation-terre. Comparé aux capacités de reconnaissances US ou françaises actuelles, c'est pas grand chose. L'aspect réaction rapide/renforcement me paraît à ne pas négliger et pour ces deux raisons, je considère avant tout une force plus légère, chose en laquelle la France excelle. Par ailleurs, je fais aussi usage des moyens plus modernes (artillerie guidée à longue portée, munitions rôdeuses, drones) pour délester le groupe de reconnaissance et augmenter la capacité de collecte d'information. C'est ce que je fais en partie au dessus (encore que des Leclercs me paraîssent très lourds pour ces fins). Je crois que je laisserais l'EW dans un groupe transmissions au sein du corps. La compagnie de renseignement en a un peu (et l'actuelle en a beaucoup plus que l'ancienne grâce à la portabilité des nouveaux systèmes). Beaucoup de pays en ont un. On appelle ça une "brigade". Le truc c'est que la Brigade française correspond à une force considérable en elle même: jusqu'à 8000 hommes! Aux US, en Italie, en Suède ou en Espagne en revanche, la brigade fait environ 5000 hommes (parfois moins) et se compose de juste 3 à 4 bataillons blindés ou infanterie plus une compagnie ou bataillon de reconnaissance, un bataillon d'artillerie, un du génie, un logistique. Chacun des bataillons compte par ailleurs une à deux compagnies en moins par rapport à l'équivalent français tandis que l'artillerie est notablement plus forte (18 mortiers de 120mm et 18 155mm pour 5000 hommes aux US (ABCT, c'est plus pour les Stryker) contre quelque chose comme 16 155 et 12 120 pour la brigade française de 7500-8000 hommes) et les appuis sont généralement mieux proportionnés. Si on s'amusait à créer un GTIA "escadron de combat ACR" à partir de la 2e Brigade Blindée, on tomberait à court d'obusiers et de mortiers après 2 GTIA. À mon sens, il faut commencer à réduire la taille des brigades et régiments français et utiliser ce qu'on récupère pour créer des brigades supplémentaires, des divisions (probablement 2) et une structure de Corps avec les appuis qui vont avec. Prenons une structure de brigade médiane comme suit Bataillon QG Compagnie renseignement (modelée sur l'américaine) Compagnie transmissions Peloton logistique (pour faire tourner les deux) Bataillon de cavalerie (reconnaissance) Compagnie de QG et logistique 3 compagnies de reconnaissance (on peut prendre celles que j'ai mentionné ci-dessus si on veut mais c'est pas nécessaire (si on le fait pas, reprenez l'identique, éliminez les Jaguars et gagnez une centaine d'homme sur le bataillon)) Compagnie de combat (Jaguars) Compagnie d'appui (Plt AA, Plt Sniper/Recon, Section/Plt Munition rôdeuse) 3 Bataillons d'infanterie médiane Compagnie de QG et logistique 3 compagnies d'infanterie (Griffon ou VBCI) Compagnie d'appui (Plt AA, Plt Recon (comprend une équipe Sniper), Section/Plt Munition rôdeuse, Plt Mortier 120mm) Bataillon d'Artillerie Compagnie de QG et logistique Peloton STA (radars de contre-batterie) 3 Compagnies de tir (6 ou 8 155mm) 2 pelotons de tir avec FDC indépedants 2 sections de ravitaillement en munitions Bataillon du Génie Compagnie AA Peloton C2 et radars 2 pelotons missiliers (4 équipes missiles montée sur un véhicule chacun) Peloton logistique Bataillon logistique Compagnie de QG et logistique Compagnie de maintenance Compagnie de ravitaillement Compagnie médicale Cette brigade possède 3 bataillons d'infanterie déjà partiellement auto suffisants pour une partie des fonctions (AA de base, artillerie de base, reconnaissance de base) qu'elle eut choisir de renforcer pour créer 3 "GTIA" en ajoutant (au plus) une compagnie de reconnaissance, une d'artillerie, un peloton du génie et un de cavalerie de combat et des éléments logistiques additionnels à chacun d'entre eux (on peut aussi mix and match et mettre une compagnie du génie complète à un endroit et rien à un autre, il y a autant de configuarations que de missions). Elle peut également se voir assigner un GTIA additionnel ou déployer avec un GTIA manquant suivant ce qui est demandé. L'avantage ici est qu'on a une structure où, suivant le nombre de GTIA concernés par le déploiement on a plusieurs configurations chacune avec un QG adapté: GTIA: juste un GTIA Brigade- : 2 GTIA plus un QG brigade et éléments renforcés Brigade: 3 GTIA ou juste la brigade de façon organique Brigade+: 4 GTIA ou Brigade augmentée d'un élément d'une autre partie de la division Et ainsi de suite. Une Division- serait alors une division se déployant avec 2 brigades soit 5 à 7 GTIAs. Une Division(-) serait une division à 8 GTIAs et une Division+ serait une division ayant reçu une brigade de l'extérieur (10 à 13 GTIAs). Bref, en augmentant le nombre d'élément C2 et appuis par rapport à l'infanterie et la cavalerie on facilite la création de GTIA mais aussi on permet la création de formations organiquement déployable. Dans le cas où ces formations se déploient en tant que telle, la formation des GTIAs devient par ailleurs dynamique, les appuis devenant assignables dynamiquement (pour la mission) et non statiquement (pour le déploiement). Sinon, vous pouvez prendre le chemin inverse et augmenter la taille de chaque brigade pour autoriser la création de 2 DBIA (Demi-Brigades Inter-Armes) par Brigade mais à ce stade autant créer des Brigades de cette taille là au lieu de s'embêter, sans compter le problème C2 que ça pose, les régiments n'étant pas prévus pour avoir 4000+ hommes sous leur commandement (le commandant se retrouve à faire du micro-management) et le QG de brigade étant unique, ce qui veut dire créer des unités QG DB dédiés... Bref, un peu compliqué. À mon sens, la France utilisant la structure donnée ci-dessus devrait pouvoir créer 8 brigades au total. En se basant sur le nombre de Leclerc encore en service, au moins deux peuvent être blindées (i.e. Leclerc + un IFV quelconque (VBCI ou un truc chenillé (CV90)), 2 sont légères (montagne et aéroportée) et 4 sont médianes (dont la brigade la Légion et la Brigade des Troupes de Marine, soit totalement motorisées (Griffon), soit motorisée plus mécanisée (i.e. 2 Griffon et 2 VBCI ou un truc du genre). En supposant une taille moyenne de 5500 personnes par brigade et une force actuelle de ~56000 hommes (2 Divisions de ~25000 plus ~6000 hommes dans le commandement logistique), on doit pouvoir récupérer quelque chose comme 12000 hommes pour recréer des appuis de division et de corps. À partir de là difficile de dimensionner exactement et de dire ce qui devrait avoir la priorité mais pêle-mêle, on trouve comme candidats Bataillons de transmissions divisionnaires Compagnies EW divisionnaires Compagnies divisionnaires d'analyse de l'information Groupes d'artillerie divisionnaire avec Bataillon(s) 155mm supplémentaire(s) Bataillon(s) MLRS + Munitions rôdeuses Drones (MQ-1C? TB2? TB3?) Groupes de défense anti-aérienne divisionnaires Batteries de missile à moyenne portée Groupes logistique Bataillon de ravitaillement Bataillon de maintenance Bataillon de transport Bataillon médical Groupe/Brigade d'artillerie de Corps Capacités MLRS Capacité SRBM Groupe/Brigade AA de Corps Groupe/Brigade du Génie de Corps Groupe/Brigade des transmissions et d'EW de Corps Groupe/Brigade de soutien logistique de Corps Groupe médical de Corps Groupe de cavalerie/reconnaissance de Corps Etc. Et, spécial pour @Fusilier, le transfert de personnel à la Marine pour la création de Commandos amphibies à la néerlandaise ou l'anglaise. Faudrait que je fasse un graphe de mes idées un jour... Il y a des limites sur ce qu'on peut faire cependant (convention sur les sous-munitions) mais elles ne sont pas compliquées: Les sous-munitions sont bannies sauf Si elles pèsent individuellement plus de 4kg chacunes et Si elles sont au nombre maximal de 10 Donc, on a une limite haute là dessus et une limite basse sur l'explosif. Ceci dit, en sachant qu'on peut mettre une charge de 90kg dans une roquette M31, on doit pouvoir faire des trucs. Le prototype allemand (M32 SMArt) emportait 4 munitions cependant et ça, seul signifie qu'une volée d'un lanceur M270 embarquerait 48 projectiles, largement suffisant pour éradiquer un bataillon de char russe (et demi) et stopper net un régiment blindé russe. Et si ça a la même portée que la M31, ça tire à 70km... Quelqu'un connaît la masse des sous-munitions sur un obus BONUS?
  8. J'ai pris pas mal de retard pour répondre à ça mais j'avais pas vu ce post. Bref... C'est un concept intéressant mais pour un élément supposément faire de la reconnaissance et de la sécurité, il m'a l'air extrêmement lourd: pas loin de 41 chars par bataillons (je vais appeler les "escadrons" US des bataillons pour éviter la confusion), 123 par ACR. Combiné aux hélicoptères, ça fait penser que cet élément est fait pour l'exploitation immédiate des informations dans un contexte "assaut" plutôt que simplement collecte d'information/sécurité. Je m'inquiète aussi un peu de la logistique très variée de cette formation: un escadron d'hélicoptères, un paquet de véhicules chenillés très très lourd, etc. Ça doit pas être joyeux. Il aurait peut-être été plus simple d'attacher certains éléments depuis les autres éléments du corps dont l'artillerie et l'aviation. Le VII US Corps était par exemple doté, outre le 2nd ACR, de 3 brigades d'artillerie comportant 3 bataillons d'howitzer chacune ainsi que d'une brigade d'aviation (hélicoptères). Dans le cas de l'artillerie cependant, c'était peut-être nécessaire, le M109 ne disposant que d'une portée assez restreinte comparée aux 155 modernes (20km avec munition standard et 30 avec RAP contre ~40 avec base bleed et +60 avec RAP pour certains . D'un autre côté, la présence des compagnies MI et NBRC sont judicieuses à mon sens. On notera quelques autres choses: La compagnie MI comprenait un élément de support logistique, un élément de communications, un élément support opérationnel équipé HUMINT, CI et analyse, un peloton de surveillance équipé de radars et un peloton de guerre électronique capable d'interception et de brouillage et un élément EW en vol travaillant de concert avec les hélicoptères EH-60 du bataillon d'aviation. Pas de drone cependant. La compagnie du Génie a aussi une fonction de renseignement car elle analyse la qualité de l'infrastructure lors du passage de l'ACR, au profit du Corps. Pas de compagnie de transmissions? https://irp.fas.org/doddir/army/fm34-35/Ch2.htm Ceci dit, je pense que si les US devaient recréer un élément de reconnaissance et sécurité au niveau du Corps, il le mettraient probablement sur Stryker. Autre truc auquel ça me fait penser, la nouvelle Deep Strike Brigade Britannique. Elle se compose de 2 bataillons de reconnaissance Ajax 1 bataillon de reconnaissance légère Jackal 1 bataillon de reconnaissance légère Jackal (réserve) 1 bataillon RSTA 2 bataillons d'artillerie 155mm (assignés aux 12e et 20e Brigades Blindées) 2 bataillons d'artillerie MLRS 1 bataillon d'artillerie MLRS (réserve) 1 bataillon d'artillerie 105mm (réserve) 1 bataillon de maintenance REME Le raisonnement est probablement ici que les unités de reconnaissance vont bouger à une vitesse telle que les roquettes guidées sont le meilleur moyen de continuer à les supporter où qu'elles soient. On notera qu'un support AT pourrait être fourni par les MLRS si on avait développé des roquettes BONUS. Cependant, je pense que je séparerais les deux en une brigade de reconnaissance et une brigade d'artillerie. Maintenant, imaginons qu'on veuille rétablir un Corps au sein de l'armée française, avec 2 divisions française et la possibilité d'inclure une ou deux divisions étrangères (disons Ibériques) dans une structure intégrée pour des opérations Article 5 ou similaires. Il serait intéressant pour ce Corps de disposer d'atouts en propre pour appuyer ses divisions. Parmi ces atouts, on pourrait compter une artillerie à longue portée avec capacités STA supplémentaires, aviation légère, génie, logistique, etc. mais aussi un élément de reconnaissance. Celui-ci pourrait être aussi lourd qu'un ACR mais personnellement j'étudierais 2 autres pistes, une médiane et une légère, toutes deux sur le modèle des escadrons US (en mélangeant un peu de structure moderne dans le tas). Un peu de nomenclature d'abord. Je vais utiliser le vocable suivant: Groupe - Bataillon - Compagnie - Peloton pour discuter des types d'unités |||, ||, | et ···. Appliquez la nomenclature traditionnelle que vous préférez (que ce soit Régiment - Escadron - Troupe - Peloton ou Brigade - Régiment - Escadron - Peloton ou autre) à ça1. C'est pour éviter les confusions. Commençons par établir la structure de base. Comme l'équivalent ACR, le groupe est constitué de 3 Bn Cavalerie 1 Coy Génie 1 Coy Renseignement Militaire 1 Coy CBRN 1 Coy Anti-aérienne (missiles) 1 Bn Logistique On notera ici l'absence d'un bataillon d'hélicoptère, groupe de reconnaissance (RG) recevant des éléments de la Brigade d'Aviation Légère du Corps. Par ailleurs, la compagnie MI est désormais composée d'un peloton Analyse, un élément HUMINT, un élément SIGINT (formant ensemble le peloton de collecte d'information), un peloton EW et un peloton UAV. Aux US il s'agit de RQ-7 mais on peut probablement trouver autre chose qui satisfasse. Le bataillon logistique de son côté comprend les éléments de ravitaillement, de maintenance et médicaux. Le bataillon est constitué comme suit 1 Compagnie QG et Logistique (éléments transmissions et C2, maintenance, ravitaillement et médicaux) 3 Compagnies de reconnaissance 1 Compagnie de combat (correspondant à la compagnie de chars des escadrons de l'ACR) 1 Compagnie d'appui Peloton Sniper/Reconnaissance à pieds (Scout Sniper) Peloton AA (SPAAG) Peloton Munitions Rôdeuses (fournissant une capacité de reconnaissance et de frappe en avant du bataillon) Peloton Radar de Surveillance? Comparé à l'escadron ACR, le bataillon RG perd la batterie d'obusiers qui est remplacée par une combinaison de munitions rôdeuses et d'appui à plus longue portée en provenance du Corps. On voit aussi l'addition d'un peloton AA équipé de SPAAG éventuellement combinés à des missiles légers comme des MANPADS, une addition que je ferais à toutes les unités de contact au moins dans l'armée de terre en général (i.e. infanterie et cavalerie). Le peloton de Sniper/Scout pourrait déjà se trouver dans l'organisation ACR, je ne suis pas sûr. Dans tous les cas, ça me paraît être une bonne idée pour fournir une capacité encore plus légère et une capacité sniper qui sinon manque aux compagnies et au bataillon en général. Enfin, le peloton radar de surveillance est normalement localisé au sein de la compagnie de renseignement mais a disparu de celles-ci ces dernières années. Il s'agit cependant d'une capacité ISTAR potentiellement intéressante (attention à l'ELINT adverse cependant). J'hésite cependant entre la mettre au niveau du bataillon ou des compagnies de reconnaissance. Enfin, chaque compagnie de reconnaissance est composée comme dans le cas de l'ACR, de deux pelotons de reconnaissance, de deux pelotons de combat, d'une section de mortiers de 120mm, d'une équipe d'observateur d'artillerie, d'une équipe médicale (ambulance) et d'une équipe de ravitaillement. On y trouve aussi un spécialiste équipé d'un UAV type RQ-11 soit colocalisé avec les observateurs d'artillerie ou avec le commandant de compagnie. Les pelotons de reconnaissance suivent l'organisation américaine en "6×36". Selon cette organisation, le peloton est divisé en 3 sections plus ou moins identiques de 12 mais dont l'une est contient le CO et XO. Chaque section se divise alors en un élément monté et un élément à pied de 6 personnes chacun. Ça permet alors de créer 3 équipes de reconnaissance montée transportant une équipe de reconnaissance à pied chacune. Et c'est ici qu'on commence à différencier entre un scénario moyen et un scénario léger. Dans le cas moyen, le bataillon est équipé principalement de véhicules 8×8. Un exemple typique serait le couple Freccia-Centauro. Ainsi le peloton de reconnaissance est doté de 6 Freccia équipés de tourelles de 30mm, de missiles et éventuellement d'un mat télescopique (ce sera apparemment le cas des nouveaux Freccia EVO de reconnaissance) tandis que le peloton de combat est équipé de 4 Centauro 105 ou 120mm. La section de mortiers est dotée de 2 Freccia 2R2M. On peut imaginer une configuration alternative avec des Vextra ou VBCI équipés de tourelles 40CT+MMP et de tourelles 105/120mm. La section mortier peut être composée de 2 MEPAC ou de deux 8×8 équipés d'un mortier en tourelle comme l'AMOS ou le NEMO. On considère alors par compagnie, 9 105/120mm, 13-15 8×8 40CT reconnaissance/commandement/observation de tir (les Suédois et US mettent leurs équipes d'observateurs de QG dans les Bradley, M113 ou CV90 donc suivant d'à quel point on suit l'exemple, on peut obtenir jusqu'à 15 véhicules sans compter l'ambulance). L'effectif total de la compagnie s'élève alors à 130-140 personnes réparties comme suit (plus les trucs que j'oublie) 13 personnes dans le QG 72 dans les pelotons de reconnaissance 24 dans les pelotons de combat 4 dans l'équipe d'observation d'artillerie 4 dans l'élément de ravitaillement 4 dans l'équipe médicale 9 dans la section de mortiers 1 spécialiste UAV La compagnie de combat est elle dotée de 14 8×8 105/120mm additionnels (et probablement 2 8×8 PC et OA) ce qui monte le total à 41 105/120mm et un paquet de 8×8 divers et variés dont au moins 36 pour la reconnaissance. La structure du QG de la compagnie de combat est alors similaire à celle de la compagnie de reconnaissance à quelques détails près. Je chiffrerais le total à environ 60 personnes. Ainsi le total sans compagnie de commandement et logistique et sans compagnie d'appui est de 405 (supposant une compagnie de reco de 125 personnnes et une compagnie de combat de 60). Le peloton AA peut être chiffré à 16 personnes (4 véhicules avec 4 personnes), le peloton Scout Sniper US est à un peu moins de 30 personnes (et un GCP français serait aussi à 20-30 personnes). Difficile de chiffrer les deux autres mais ça donne un bataillon à probablement 600 personnes. La variante légère est probablement plus proche de ce que la France ferait. La reconnaissance est alors équipée de 9 VBAE portant 4 personnes chacun (3 sections de 3 VBAE). Les pelotons de combat de leur côté sont équipés d'EBRC et le Mortier est un MEPAC. Des Griffons ou Servals assurent alors les fonctions de la compagnie. Je crois que je prendrais un compromis où les pelotons des compagnies de reconnaissance seraient composés de VBAE et Jaguar avec un Vextra NEMO en mortier, et une compagnie de combat faite de Vextra 120mm canon. Le groupe de reconnaissance comprend alors 81 Jaguars et 42 Vextra 105mm. Autre question que l'on peut se poser: est-ce qu'on utilise cette structure de bataillon dans les brigades normales? 1 Personnellement, pour la cavalerie, je préfère Groupe - Aile - Escadron - Troupe (aile vient du latin Ala désignant une unité d'auxilia de cavalerie de ~500 hommes sous le principat) mais restons simples. L’appellation "Régiment" s'applique alors si le groupe constitue l'ensemble des éléments du régiment et n'en contient pas d'autres.
  9. Le SPEAR 3 n'est pas une munition rôdeuse. C'est un missile comme le SPIKE NLOS ou le SmartCruiser. Il est beaucoup plus rapide et beaucoup moins persistant. Tirer des missiles anti-aérien à longue portée voir anti-ballistique depuis un sous-marin n'a pas de sens. Il n'y a pas de radars ou de conduite de tir ou quoi que ce soit qui rendent ce tir possible.
  10. Le Martlet LMM développé par les Britanniques pourrait t'intéresser. À la base il s'agit d'un simple sol-sol/air-sol mais il semblerait avoir été développé pour être assez modulaire. Parmi les options, on pourrait supposément changer le guidage (entre laser beam-riding, laser semi-actif, GPS/INS ou "low cost terminal IR"), la charge (3kg de "Blast Frag/Shaped Charge", "Mini Tandem", "Low Collateral" ou "Enhanced Blast") et même la possibilité de passer d'un moteur single pulse à un moteur dual pulse. Les Royal Marines ont apparemment testé le missile contre une cible aérienne de type Meggit Banshee. C'est plutôt lent comme cible mais ils ont testé. On notera qu'en usage anti-air, le missile est comparativement lent aussi (Mach 1.5). Ceci dit, je ne sais pas si il faut vraiment essayer de chercher une polyvalence à tout prix. Les charges et vitesses recherchées sont généralement assez différentes...
  11. mehari

    Le F-35

    Pour l'instant, c'est toujours F-16 chez nous donc pas mon problème tant que notre flotte de F-35 n'approche pas la FOC à l'horizon 2030. Et si on part dans une perspective européenne, j'ai pas le temps de chercher les chiffres pour tous les types d'appareils dans chaque armée de l'UE.
  12. Justement non. De plus en plus, les drones sont capable de patrouille indépendante et d'analyse des images captées qui font que le contrôle permanent par un opérateur n'est plus forcément requis. Le drone peut patrouiller un secteur désigner et juste signaler à l'opérateur quand il trouve un truc. Dans le cas d'une munition rôdeuse, l'opérateur pourrait autoriser/refuser la frappe ou décider de réassigner d'autres munitions sur l'objectif suggéré et ainsi de suite. À ce moment, l'opérateur agit plus en gestionnaire d'une série d'appareils en vol qu'en tant que pilote. Après, dans un contexte anti-char ou anti-véhicule c'est facile. Un char est aisément reconnaissable par un UAV. Pareil pour un APC ou même un technical avec une grosse mitrailleuse dans le dos. Pour identifier automatiquement des individus c'est plus compliqué mais ce n'est pas forcément la menace principale pour un bataillon inter-armes lourd qui ne sera vraisemblablement déployé que pour contrer des menaces au moins motorisées. On notera aussi que l'opérateur peut conserver la capacité de sauter de drone en drone et de surveiller les flux vidéos de chaque drone alors qu'il patrouille. Bref, un élément munition rôdeuse peut probablement être opéré par une dizaine de personnes, au plus. Pour remplacer un peloton AT complet dans un bataillon léger ou médian cependant, je mettrais un élément plus gros cependant.
  13. mehari

    Curunir

    Justement non. Un proxy est simplement une partie tierce/un intermédiaire qui agit à ton instigation. Il peut agir de façon parfaitement claire sans manipulation aucune de la part de l'instigateur ou même avant tout pour son propre compte tout. Ici, Frodo et son groupe son conscient de leur but, de la raison pour laquelle ils entreprennent leur périple et des risques qui y sont liés. Cependant, Elrond et Gandalf sont à la base du Conseil mettent ce périple en place, Gandalf va même jusqu'à agir de guide et conseiller pour Frodon pendant une partie du périple. Il joue ensuite un rôle similaire lors de ses péripéties en Rohan et Gondor. Elrond de son côté permet à Frodo d'arriver en sécurité à Rivendell, organise le Conseil et conseillera par la suite à Aragorn d'emprunter le Chemin des Morts. Enfin Galadriel, assiste également les efforts de la compagnie en les aidant lorsqu'ils passent par la Lórien. À ce titre, ces trois membres du Conseil Blanc assistent grandement et même instiguent le voyage de la Compagnie sans qu'il n'y ait nécessairement de manipulation. Tous sont au courant des tenants et aboutissants de leurs actions. Pour revenir à la discussion précédente, le Conseil, via la Compagnie, mais aussi via la libération de Théoden et les diverses actions contre les forces tant de Sauron que de Saruman œuvrent délibérément à contrecarrer les plans de ce dernier. Il s'agit à mon sens d'une forme de combat entre les membres restant du Conseil Blanc et Saruman.
  14. mehari

    Curunir

    Il est peut-être dissous mais une part de lui même continue néanmoins à agir de concert contre Sauron. Qu'ils agissent de leur libre-arbitre n'empêche pas qu'ils soient aussi les proxys de quelqu'un d'autre à qui les actions de la communauté bénéficie et qui va en conséquence fournir du support à ses membres pour les aider contre leur adversaire commun.
  15. mehari

    Curunir

    Sauf si on considère les actions par proxy. En ce sens, ce sont les proxys de Saroumane qui pourchassent et tentent de contrecarrer les efforts des membres de la Communauté, eux-même les proxys des membres du Conseil. Bienvenue btw
  16. Le problème est l'intégration: comment intégrer un élément drone kamikaze à l'organisation du bataillon. Dans les cas où un peloton anti-char existe au bataillon en supplément de sections à la compagnie, ça ne me paraît pas compliqué (on peut juste remplacer le peloton anti-char) mais dans le cas où cet élément apparaît absent, c'est plus compliqué. Après, on peut l'ajouter de nulle par aussi mais il faut quantifier la demande en personnel de l'élément munitions rôdeuses (abrégeons à LTR) qui est un élément à ne pas négliger. Au vu du degré d'automatisation important et toujours croissant des systèmes rôdeurs cependant et de leur faible empreinte logistique (il faut juste les porter, rien d'autre pour être honnête), elle est peut-être faible cependant.
  17. Ou tout bêtement des éléments de contre-batterie. Mine de rien, ça vole haut un obus de mortier...
  18. C'est pourquoi les Suédois ont mis en service un mortier de 120 double en tourelle, le Mjölner de BAE. Pas aussi versatile ou sophistiqué que l'AMOS ou le NEMO de Patria (chargé par la bouche, pas de tir direct, demande un opérateur en plus) mais néanmoins efficace. Les Suédois mettent un élément munition dédié par peloton chargé de ravitailler les mortiers. Chaque peloton est par ailleurs aussi doté d'un FDC chargé d'établir les missions de tir. C'est définitivement pris en compte chez eux, même si le 120mm est aussi considéré comme un élément d'échelon bataillon (même si ils semblent capables de séparer leurs bataillons en deux avec un peloton chacun). Cependant, je suis d'accord sur le poids du système qui fait que je n'en recommanderais pas forcément au niveau de la compagnie d'infanterie médiane ou légère qui est probablement mieux servie par des 81, avec les 120 chargés de l'appui longue portée au niveau du bataillon. On peut cependant envisager une fonction appui feu direct dans les bataillons VBCI qui pourraient avoir des 120mm à tir direct.
  19. Peut-être mais pas forcément. D'une part les US ont des 120 de compagnies, principalement dans l'infanterie Stryker et dans la cavalerie. Utiliser du 120 au niveau de la compagnie est tout à fait possible. Par ailleurs, les Suédois ont 8 pièces réparties en 2 pelotons qui ont chacun leur propre FDC. Dans un des cas de figure, le bataillons forme 2 groupes de 2 compagnies avec chaque compagnie d'un type formant une paire avec une compagnie de l'autre type. Dans ce cas-ci, je pense tout à fait plausible qu'un peloton soit assigné à chacun des groupes pour son usage. D'une part, l'avènement des missile BLOS fait que le lanceur peut se trouver n'importe où. D'autre part, rien n'empêche la compagnie d'être dotée de quelques lanceurs MMP dans son équipement pour ce genre d'usage débarqué pour les occasions où ça s'avérerait utile. Enfin, on peut aussi fournir à l'infanterie débarquée soit des CLU légères façon Javelin permettant d'utiliser les missiles de l'IFV ou de missiles AT légers comme le Spike-SR. Je note en tout cas qu'au moins deux pays omettent l'usage de pelotons AT lorsque le missile peut être monté de manière systématique en tourelle. Les Russes n'ont pas de pelotons AT pour leurs bataillons BMP mais bien pour les BTR tandis que les CAB US n'en ont pas non plus. Pareil pour les Stryker qui n'ont pas non plus d'AT en tourelle mais des Javelins disponible au peloton et bientôt montés sur RWS et des missiliers et MGS à l'escadron de cavalerie et les bataillons d'infanterie légère sont dotés de Javelin au peloton ainsi que d'un peloton AT dans le compagnie d'appui. Je note également que les Suédois n'ont en fait pas d'équipement ATGM au niveau du bataillon, à part des NLAW qu'ils peuvent distribués suivant les besoins mais qui sont conservé au niveau du bataillon. Je pensais à ça mais en remplacement des pelotons AT de bataillon dans les forces médianes et légères. En gros, la section AT des pelotons d'armes dispose de missiles et se charge de la réponse rapide aux problèmes qui peuvent survenir tandis que le peloton AT de la compagnie d'appui se charge d'établir une couverture AT en avant du bataillon et fournissant au passage du renseignement au bataillon. Mais difficile de déterminer les besoins en personnel de ce genre d'élément qui bénéficie au final de beaucoup d'automatisation. @Clairon En y repensant, l'Enforcer anti-char ne marchera probablement pas. Il a un diamètre de 86mm seulement donc les effets AT qu'on peut attendre sont au mieux similaires à ceux de l'AT4. Le Spike-SR en comparaison fait 110mm de diamètre.
  20. Je ferai un post plus complet quand j'aurai le temps pendant les vacances. En rapide: Je crois que je préfère un bataillon inter-armes d'emblée, à la suédoise (dans l'idée, dans la pratique, il y a des modifications à faire) avec 2 compagnies blindées (chars), 2 mécanisées (infanterie), un peloton AA, 2 pelotons mortiers de 120, un peloton de reconnaissance et un élément logistique conséquent. On notera que le bataillon interarrme suédois est extrêmement indépendant d'emblée avec notamment des éléments de dépannage, de maintenance et de d'observateur organiques à la compagnie (je suis tombé sur une présentation assez détaillée et je ferai un post dessus pendant les vacances de Pâques). On doit probablement avoir autour de 800 personnes là dedans. On notera que le besoin de section AT disparaît avec la présence d'emblée du char et la possible utilisation du missile en tourelle. Pareil pour les 81mm qui ne sont pas vraiment utiles vu la présence des 8 mortiers de 120mm. Pour la cavalerie, je partirais probablement sur le modèle US, pour la cavalerie blindée du moins, permettant d'ajouter encore plus de punch à la brigade. Ça ajoute donc 3 escadrons de 2 pelotons chacuns ayant aussi 2 mortiers de 120mm et un escadron de char. De nouveau un peloton AA pour la défense anti-aérienne mais je suis moins sûr pour les autres éléments. Calque-t'on la logistique sur le bataillon suédois? Aucune idée. Ceci dit, total de 98 chars et un nombre très conséquent d'IFV (j'ai la flemme de les compter maintenant et il y a les versions commandement, maintenance, observateurs de tir et dépannage à prendre en compte en prime), 30 mortiers de 120 et au moins 16 SPAAG par brigade. Pour l'artillerie, je suis d'accord mais je ferais de la batterie AA un élément séparé sur quelque chose d'un peu plus lourd que le simple Mistral (un équivalent occidental au Sosna-R?). Deux pelotons de 4 véhicules lance-missiles et un peloton senseurs et C2 fournissant la détection et le réseautage pour tout les éléments de la brigade. Un bataillon du génie naturellement mais c'est probablement l'arme que je connais le moins donc difficile pour moi d'évaluer les besoins. Compagnie de renseignement à l'américaine (avec EW, SIGINT, HUMINT, TUAS et analyse), compagnie de transmissions pour supporter le QG et un bataillon logistique pour maintenir le tout en état de marche. En ce qui me concerne, je pense que le char étant grosso-modo inutile sans l'infanterie, il est plus simple de le mettre d'emblée en bataillons interarmes sans avoir à s'embêter à créer des groupes dès qu'on doit se déployer. Je discuterais les éléments médians et légers plus tard si ça ne te dérange pas. Ça va probablement me prendre plusieurs postes. Je ne sais pas si c'est comme ça que j'aurais mis l'amphibie. L'amphibie française a l'air de s'axer sur le médian pour l'instant. Cependant, j'utiliserais une partie du personnel récupéré par le downsizing des brigades pour créer 2 ou 3 commandos à la néerlandaise du côté de la marine. Pas besoin de régiments SPAAG si tu as des pelotons SPAAG organiques et adaptés à la brigade à laquelle ils sont assignés. Par contre des batteires CRAM ne seraient pas de refus aux échelons supérieurs. C'est une piste. Ça fera aussi plaisir aux Allemands. J'essaierai de faire quelque chose de plus détaillé pour ma vision personnelle des choses quand j'aurai le temps. Là, je suis parti pour une seconde nuit blanche consécutive à débugger de l'AES. Spoiler: c'est pas fun et la spec a été écrite par des idiots...
  21. Après, l'avantage de reprendre la ville est qu'elle semble compter l'un des deux uniques ponts sur le Dniepr au Sud de Zaporizhzhia. Si ils peuvent reprendre la ville et à fortiori le pont, ils compromettent sévèrement la capacité russe à avancer à l'Ouest du Dniepr sur Mykolaiv ou Odessa. À moins qu'ils aient mis en place des ponts flottants bien sûr...
  22. 25t en ordre de bataille, si je ne me trompe pas. C'est autant que le Jaguar mais comme le Jaguar je doute que le M270 prenne l'avion avec son fuel et ses munitions à bord. En réalité, il pèse moins lourd (au moins 3.6t, la masse approximative de 12 roquettes). Trivial pour un A400M.
  23. Le terrain n'était-il pas aussi favorable à ce genre de chose, surtout aux alentours de Kyiv? Je me souviens que quelque chose du genre avait été mentionné au début du fil Guerre en Ukraine avec un terrain peu favorable forçant les russes à rester sur les routes (qui font des points de passage prévisibles).
  24. Vraiment? L'Exocet c'est du subsonique haut (Mach 0.93). L'AASM est plus rapide que ça?
  25. Lourd pas forcément mais un segment chenillé pour aller avec les chars pourquoi pas. Le CV90MkIV n'est pas lourd mais fera probablement l'affaire. Dans des bataillons interarmes, ça ferait des merveilles. Long story short, il faut rééquilibrer les forces en faveur des appuis. Ça veut dire diminuer la taille des brigades et régiments (faire des bataillons en fait) et utiliser l'effectif récupéré pour créer des brigades additionnels et des appuis de division et corps cohérent. On pourrait essayer de former des brigades de 5000-5500 hommes environ basées sur 3 bataillons de combat supportés par un bataillon de reconnaissance, un bataillon d'artillerie, un bataillon du génie et un bataillon logistique. Une batterie de défense anti-aérienne s'occupe de la détection et défense à courte portée et se réseaute avec les pelotons organiques au bataillons et la défense AA de la division (elle-même liée au corps). Autre point important, une compagnie de renseignement chargée d'analyser les infos recueillies par les radars d'artillerie et les pelotons de reconnaissance ou venant d'en haut au profit du QG de la brigade mais aussi de collecter son propre renseignement. La compagnie MI de brigade US est probablement un exemple intéressant avec son peloton d'analyse mais aussi ses éléments HUMINT, SIGINT, EW et drone. Et evidement la compagnie de transmission pour être sûre que le C2 fonctionne. Chaque brigade devrait pouvoir allouer ses éléments de manière à former 3 "GTIA", basés sur chacun de ses 3 bataillons de manœuvre suivant les besoins de la mission. Au dessus, il faut que la division et le Corps puisse fournir des éléments logistiques, d'artillerie, de défense AA, de transmissions et EW, etc. additionnels. Et tout cela avec une enveloppe personnel limitée... À mon sens, la France doit pouvoir fournir 2 divisions de 3 brigades chacune plus 2 brigades légères spécialisées (aéroportée et montagne), la brigade d'aéro-combat (qui pourrait récupérer un bataillon d'infanterie organique et peut-être un transfert de personnel à la marine pour créer les commandos dont certains rêvent tant. Tout cela formerait un Corps au sein duquel une ou deux divisions alliées pourraient s'intégrer. Personnellement, je continue à me casser la tête sur ce problème mais, si j'ai une bonne idée de comment structurer les unités de combat, l'évaluation des besoins en personnel est la vraie difficulté. Reconnaissance de Corps par exemple. @Rescator discutait de l'ACR US dans le fil ordre de bataille si tu veux. Je ne sais pas si ça doit être aussi lourd mais créer un groupe (de plusieurs bataillons) de reconnaissance pourrait être intéressant. Comment équiper et structurer ce groupe serait toute une discussion en elle-même que je compte lancer dans ce fil demain. Les suédois ont un peloton SPAAG par bataillon mécanisé (inter-arme chez eux). On devrait peut-être suivre l'exemple et l'appliquer systématiquement. Au dessus, une batterie avec des missiles et radars et un bataillon ou groupe AA au niveau de la division avec des éléments additionnels pour le Corps et l'Armée de l'Air. Idéalement bien sûr... Il faut une intégration plus poussée des drones à tous les niveaux et c'est d'autant plus simple qu'ils commencent à être de plus en plus autonome, ne demandant ainsi plus de supervision constante. J'ai vu des infos disant que les US commençaient à mettre des UAV dans leurs équipes d'observateurs d'artillerie (1 par compagnie), ou en tout cas au niveau de la compagnie. Ils ont aussi des RQ-7 au niveau de la brigade et des MQ-1C au niveau de la division. On parle de 4copter pour aller avec les MMP des compagnie. C'est un début mais il faut faire mieux. Pour le Switchblade (ou le Hero120), je pense qu'on devrait envisager de les mettre dans les pelotons AC. Ils augmentent drastiquement les capacités de reconnaissance tout en fournissant la capacité anti-char. C'est plus lent qu'un MMP mais l'anti-char "de contact" est déjà géré par les pelotons d'appui. Le développement d'une gamme de micro-munition à faible coût pour aller sur drone léger devrait aussi être étudiée. Il y a le MAM turc mais on peut aussi penser à la GBU-69 SGM en exemple. Quelqu'un a déjà penser à mettre une charge AT sur une BAT120LG? On pourrait mettre du Spike-SR (ou équivalent) à l'équipe d'appui des pelotons. 10kg, 2km de portée. Et donner des CGM4 en double dotation pour quand ils ne sont pas nécessaire. Mettre des MMP en tourelle pour les unités mécanisées serait aussi un plus. Aussi, augmenter l'EW à tous les niveaux. Les US ont de l'EW dans leur MI Company mais on devrait étudier la possibilité de mettre de l'EW au niveau divisionnaire (une compagnie?). Peut-être quelque chose de plus rapide que l'AASM. Exocet anti-radar? Il a déjà le senseur passif après tout. Sinon, les SmartCruiser sont supposés modulaires et pourraient aussi en être dotés. Toujours ça. À noter que le facteur limitant va être le personnel surtout. Il va falloir compter sur le fait qu'une capacité acquise est une autre capacité perdue parce qu'on a pas le personnel pour les deux. Il faut rééquilibrer entre les armes mais il faut voir jusqu'où on peut le faire. Dans tous les cas, le genre de discussion que j'adorerais avoir sur un voice chat avec un verre de un pack de Chimays Bleues Mehari PS: pour ceux qui veulent s'amuser à faire un ORBAT de leur vision de futurs bataillons, brigades, divisions ou corps français (ou en général), BattleOrder a ses assets graphiques sur son site. Mettez ça dans GIMP et amusez-vous!
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