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  1. A lire sur le Siècle Digital // L’intelligence artificielle biaisée est mauvaise pour les entreprises Rapport du Conseil de l'Europe // Discrimination, intelligence artificielle et décisions algorithmiques Rapport de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe // Prévenir les discriminations résultant de l’utilisation de l’intelligence artificielle A lire sur le site de la FRA // Il est temps de veiller à ce que l’intelligence artificielle fonctionne pour les Européens Dans la BD V for Vendetta, le Royaume-Uni est dirigé par le Destin, un superordinateur programmé par les cadres du Norsefire afin de garantir le gouvernement le plus rationnel (d'un point de vue fasciste). On imagine les dégâts que causerait les biais doctrinaux si la conduite des opérations étaient automatisées pour accroître la fulgurance des forces armées.
  2. Source: Cointribune Source: Begeek Connexité: ordinateur quantique
  3. Lame

    ordinateur quantique

    L'informatique quantique ne va évidemment pas disrupter l'automatisation. L'ordinateur quantique de demain sera l'exocortex des robots du futur. Source: Actualités Houssenia Writing A lire sur Furuta Tech // Un memristor d'un nouveau genre réagit comme un neurone Extrait: Des chercheurs américains viennent de mettre au point un memristor d'un nouveau genre, capable de reproduire l'activité d'un neurone en se basant sur la transition de Mott. Un tel composant permettrait la création d'ordinateurs analogiques et pourrait être utilisé dans le développement de réseaux neuronaux pour l'intelligence artificielle. Connexité: L'emploi de 3 millions de salariés menacé par les robots d'ici 2025 page 18
  4. Source: The Nations Views Source: RTBF Pour des robots réputés inutiles, les humanoïdes suscitent beaucoup d'intérêt. Normal, présenter son proto-hubot, cela fait autant rêver que d'effectuer un vol spatial habité, voire plus. Parallèlement au développement de l'automatisation, les humanoïdes continuent donc de se perfectionner d'année en année, malgré de faibles perspectives de rentabilisation à court terme. Ils finiront par combler de plus en plus de "trou" entre les robots non humanoïdes plus spécialisés. Il faut se demander ce que donnera la convergence de l'informatique quantique et de la robotique humanoïde... Il est plus facile de donner un "exocortex" informatique à un robot qu'un humain, après tout. Connexité: ordinateur quantique
  5. Lame

    [Robots] Tueurs

    Est-ce que tu parles du sujet "Les Mechas: une nouvelle arme?" page 11
  6. Lame

    Le F-35

    Oui mais la question si le moteur fournira suffisamment de puissance. Si oui, le F-35 conservera sa valeur comme plate-forme d'expérimentation et chasseur "normal". Si non, il faudra délocaliser un maximum de système vers des drones d'escorte. Sachant qu'au moins le deux tiers des pays européens, notamment les membres de l'OTAN, vont opter pour l'achat d'un échantillon de F-35, c'est d'une question d'importance: ce que les Américains peuvent adjoindre au F-35, on l'a, au mieux, en quantité insuffisante.
  7. Lame

    Le F-35

    En France, les adeptes de la défense européenne ne sont pas si niais que cela Ils le comprennent bien et cherchent justement à faire évoluer le point de vue des Européens là-dessus. Le problème n'est pas d'être allié aux Américains ou de leur acheter du matériel: c'est le cas de la France, même sous Macron. De toute façon, comment promouvoir efficacement la défense européenne sans être membre de l'OTAN, de la PESC et de l'IEI? Il faut être présent à toutes les tribunes pour avoir une chance d'être écouter, c'est un fait établi. Le problème est de ne pas être dépourvu de toute défense en dehors de celles fournies par les troupes américaines vu qu'il est impossible de contraindre les Américains à défendre l'Europe avec leurs seuls troupes. Que du contraire: plus l'Europe est forte militairement, moins les Américains seront réticents à la soutenir et plus ils seront réticents à la laisser basculer dans une autre camp, par exemple l'OTSC. Etre fort par soi-même, c'est donc se garantir l'appui des USA. Comment être fort par soi-même? Si l'on considère l'exemple des Japonais ou des Israéliens, il ne faut déjà pas n'aligner que des F-35. Ceux qui ne veulent pas de Rafale ont toujours la possibilité d'opter pour le Typhoon, le F-16 Vyper ou le F-15. A l'échelon national, c'est un problème pour les pays qui n'ont que des F-35...sauf s'ils opèrent dans un coalition européenne permettant de mixer les modèles. Plus de défense européenne efficace, pas ostentatoire, c'est donc plus de soutien des USA, une meilleure rentabilisation des F-35 sans compter la possibilité d'établir une meilleur unicité du commandement. Il est peut-être mieux, d'un certains point de vue, qu'il y ait un maximum de F-35 en Europe mais est-il souhaitable qu'ils soient répartis entre x commandements? Une fois encore, l'impréparation d'une défense européenne commune pèse au moins autant que les modèles de chasseurs employés. Il faut justement arrêter d'opposer compulsivement la défense européenne à l'OTAN, surtout une UE qui a signé un accord de coopération solide avec l'OTAN. Vu que le F-35 est à la base un marche-pied technologique vers le chasseur de 6 génération, oui, effectivement, ce moteur n'est pas uniquement destiné au F-35. Question: Est-ce que le moteur adaptatif dont on parle ici peut fournir la puissance nécessaire au F-35 block 4 et aux mises à jour suivantes?
  8. Lame

    Le F-35

    Merci c'est plus clair. Les avions logistiques, en tout cas, sont des multiplicateurs de force ou des béquilles. Ils sont utiles dans les deux cas mais le problème, ce sont les effectifs: les Européens n'ont qu'un minuscule parc et il faut se demander dans quelles mesures les USA pourraient compenser en cas de conflit. Le problème pourrait se poser dans deux situations: Si le trumpiens ou néo-trumpiens reviennent au pouvoir en 2024 et si les Américains doivent intervenir à Taïwan. C'est dans ses perspectives que j'ai envisagé l'emploi de F-35 comme awacs de fortune ou son ravitaillement par drone. Dans le second cas, c'est pas une option pour les F-35A européens à moins de les transformer en CF-35. Ceci démontre que le choix de la variante du F-35 a déjà un impact stratégique. Que l'on soit pour ou contre le F-35 ou le Rafale, les Européens ne gagneront aucune bataille s'ils se contentent de mettre leurs avions en ligne dans le ciel. Dans le contexte du F-35, c'est quoi ESSOR?
  9. Lame

    Le F-35

    Je n'avais pas l'intention de demander la permission au Gouvernement français qui en débat sans doute avec les autres Etats européens dans le cadre de l'Initiative Européenne d'Intervention. Donc, pas de problème pour discuter du meilleur emploi des F-35 sans se focaliser sur leur furtivité? Tu as toi-même dit plus haut que leur principal atout est leur capacité de guerre en réseau. Et comme cela, on sort de la sempiternelle opposition F-35/Rafale ne répond pas à la situation géopolitique de l'Europe actuelle. Evidemment, il faut discuter sur base de la réalité: Débattons du meilleur emploi de ce que les Européens ont: des F-35A et B, des Rafales, des Typhoons, des F-16, etc... Aucun d'entre nous ne trouve que c'est l'idéal pour l'une ou l'autre raison mais c'est quand même ce que nous avons et cela ne changera pas avant longtemps.
  10. Lame

    Le F-35

    Oui mais dans quel cadre? L'OTAN n'est pas la seule organisation de défense en Europe n'est-ce pas? Coopérer entre pays du NORDEFCO, ce n'est pas la même chose de coopérer entre pays de l'OTAN. Actuellement, quel est le commandement aérien commun des pays de l'OTAN et des pays candidats à l'adhésion? Quelle est son expérience pour l'organisation d'une défense aérienne commune? Quelles sont ses doctrines? L'expérience et les doctrines qui auraient été acquises avant l'arrivée du F-35 ne sont évidemment pas intégralement applicables à l'arsenal aérien actuel. Et je pose ces questions en supposant que les USA acceptent simplement de secourir la Suède et la Finlande non membre de l'OTAN en cas d'agression de la Russie et renfort de l'OTSC.Sans les USA, il faudrait compter sur la PESD.... Et donc, quels sont les multiplicateurs de forces européens des F-35 européens à part les F-35 européens, une mise en réseau supposé sur un intranet américain et les Rafales (pour les thuriféraires du Rafale)?
  11. Lame

    Le F-35

    Concernant le problème du rayon d'action, qu'est-ce qui est la formule gagnante? Option 1: Des F-35A opérant depuis des bases terrestres statiques à proximité des troupes ennemies. Option 2: Des F-35B opérant depuis des STOBAR mobiles et, je suppose, au moins un navire d'escorte. C'est important pour déterminer quel est l'achat de F-35 le plus profitable/moins catastrophique pour celui qui est déterminé à le faire: F-35A ou B. Maintenant, vu que le F-35C a un meilleur rayon d'action que le A, on peut aussi s'interroger sur le choix le plus profitable/moins catastrophique pour les unités de F-35 à terre. Le C n'a pas de canon et est moins opérationnel que le A: le A vaut mieux pour le combat aérien, je suppose. Par contre, si l'on veut utiliser le F-35 comme F-111 monoplace et soutien électronique, est-ce que le rayon d'action du F-35C n'est pas plus déterminant? Evidemment, quand je vois le revers de la médaille de chaque option, j'aspire vivement à ce que la France s'oriente vers la formule "Rafale+Tempest". Le F-35 est parfois un bon choix pour les autres mais pas la France.
  12. Lame

    Le F-35

    Ah, maintenant, l'argument principal du F-35 est sa mise en réseau et plus sa furtivité. Tu vois, même au plan militaire, les raisons de son adoption varient...parfois d'une semaine à l'autre pour ses partisans. Si ses capacités de guerre infocentrée sont son principal atout (conformément à la vision américaine de l'avion de 5e génération), alors il faut bien s'interroger sur ce qu'on ferrait en cas d'absence de connexion à l'intranet tactique pour l'une ou l'autre raison. Une fois encore, comment y réfléchir sans admettre que ce n'est pas un avion supérieur par nature en raison de l'atout technique qu'on lui attribue sur le moment? Le concurrent du F-35B n'a pas le droit d'être CATOBAR quand l'acheteur potentiel n'en a pas. Si le Rafale n'est pas capable de décoller d'un STOBAR, il est absurde de demander à un Etat européen souhaitant se limiter à des STOBAR d'acheter des CATOBAR et des Rafales. Ce serait plutôt à la France de développer et proposer un chasseur capable de développer d'un STOBAR. Evidemment, si c'est le cas du Rafale, la question ne se pose pas: Il faut juste faire admettre à l'acheteur l'achat d'un avion français. Mais est-ce le cas? Peut-on faire décoller un Rafale d'un STOBAR? Evidemment, le STOBAR n'est pas supérieur au CATOBAR en tout. En revanche, mieux vaut des F-35B sur STOBAR que rien du tout. Pour ceux qui ne peuvent passer au CATOBAR, c'est le STOBAR imparfait ou rien. Donc, finalement, la question est de savoir si l'on peut remplacer l'on peut embarqué le Rafale sur STOBAR ou non. Si c'est le cas, c'est nous, Français, qui devrions envisager de nous doter de STOBAR. Ils ne sont pas parfait mais ils auraient les mérites d'être disponibles quand notre CATOBAR est en maintenance.
  13. Lame

    Le F-35

    C'est pour cela qu'un nombre croissant de pays européen se tourne vers l'avion britannique de 5e génération: le BAE Tempest. Pour les Britanniques, c'est un peu le retour à la belle époque des De Havilland Vampire. Berlin est contrainte d'acheter des F-35. Combien de temps avant que la RFA n'envisage l'abandon du SCAF et son ralliement au Tempest ce qui offre une douce perspective: combiner Tempest et F-35 et s'épargner les futurs soucis des Américains à l'approche du retrait des F-15. Source J'espère que la France prendra le train en marche au lieu de persister avec un SCAF en état de mort cérébrale. On aura au moins la possibilité de passer du parc "Mirage+Rafale" au parc "Rafale+Tempest" sans aucun risque d'être acculé à l'achat de F-35. C'est dommage pour la BITDEF française mais ce n'est pas l'avenir le plus sombre qui nous pend au nez. Comme je l'ai dit, il y a des tas de raisons de choisir le F-35, lesquels ne sont pas liées à une croyance en sa furtivité ou des qualités exceptionnelles. Combien de patch de mise à jour pour corriger les défaillances des F-35 "opérationnels", déjà? Tu soutiens qu'il existe une "famille F-35": Quelles sont les preuves? Par exemple, quelles sont les faveurs que les Américains auraient fait aux Néerlandais par rapport aux Allemands? Qu'est-ce qui démontre que les Américains accordent une plus grande importance à leur alliance avec les Néerlandais que les Allemands?
  14. Lame

    Le F-35

    Tu peux le croire. Moi, je pense qu'il y d'autres raisons possibles. Pour reprendre les propose d'une autre intervenant (espagnol), ils peuvent vouloir exploiter la capacité du F-35B à décoller de porte-aéronef et à utiliser des batteries de Patriot comme effecteurs déportés. J'admets volontiers que le F-35 n'a pas que des défauts et qu'il est parfois le bon choix mais je refuse de me focaliser sur sa furtivité déclarée en ramenant toute décision le concernant à la croyance ou au déni de sa furtivité. Il a quand même aussi des défauts et la foi dans une capacité disparue (au mieux) ne les fera pas disparaître. C'est l'entraînement et la tactique qui sont la solution.
  15. Lame

    Le F-35

    Je loue les qualités du Rafale mais je remarque que c'était au départ un avion de 4e génération et, qu'au fil des ans, il est devenu un avion de génération 4+ et maintenant il devient soudainement un avion de 5e génération... Ses modernisations successives sont vraiment remarquables... Deviendra-t-il un avion de 6e génération un jour? Néanmoins, reconnaître que tel variante du F-35 est le bon choix dans certain cas, ce n'est pas l'encenser non plus. Pour aller dans ton sens, le F-35 n'est évidemment pas un avion de 5e génération au sens où ses performances surclasseraient celles des avions de 4e génération: faible rayon d'action, lenteur, maniabilité médiocre. Il ne l'est que du point de vue de la définition américaine de la 5e génération qui est fondé sur des qualités censés rendre obsolètes les performances de la 5e génération classique quand ils sont employés en combinaison avec des F-15: furtivité, liaisons de données tactiques, liaisons de données stratégiques, drones. Si j'ai longtemps insisté sur l'absence des fameux drones dont il dépend, je constate que le déficit de puissance croissant au fil des mises à jours obligera à délocaliser beaucoup systèmes sur des drones qui ne sont pas ceux qui commencent à arriver. Ils devront donc encore être mis au point: combien de temps? Vu que le F-15 n'est pas censé être remplacé par le F-35 aux dires (actuels) de ses partisans, quels sont les chasseurs qui vont remplacer les F-15 auprès des F-35 sans que leur coût réduise drastiquement les effectifs? Mystère. Je n'ai donc jamais été convaincu par la pertinence du concept dans un système de force américain et, a fortiori, dans les systèmes de force européens aussi diversifiés que lacunaires. D'autres Européens sont pourtant convaincu par le concept au point de ne même pas accorder d'importance aux lacunes de l'entraînement des pilotes de F-35 européen et à l'absence de doctrines d'emploi. Ils croient qu'il suffirait juste de les mettre en ligne pour vaincre toute force aérienne hostile: c'est ce que j'ai appelé précédemment le "syndrome de Goldorak"... Comme je l'ai déjà dit, je ne vois aucun problème à discuter de l'emploi des F-35 en service en Europe puisqu'il le faut bien. Je rappelle que, dans l'optique d'une guerre aérienne, j'ai toujours envisagé leur emploi avec d'autres engins. Trouver un rôle au F-35, ce n'est pas encourager son achat ou promouvoir "le tout F-35". Je passe en revue les alternatives aux F-35B pour les porte-aéronefs: -Le Harrier qui va disparaître au profit du F-35B. Je comprends que tu apprécies ses qualités par rapport au F-35 tout comme je comprends le point de vue d'autres Européens qui ne veulent pas d'avions en voie de disparition et qui anticipent les mise à jour du F-35B. Toute stratégie des moyens a un revers de la médaille. -Le Rafale. Donc le Rafale peut décoller des mêmes porte-aéronef que le Harrier? Si c'est effectivement le cas, je m'en réjouit et j'opte évidemment pour le Rafale. Le seule souci, sans doute, c'est qu'il reste un avion français et que le "tout sauf le matériel français" reste un travers répandu en Europe. -Le Skyhawk. Je me doutes bien que tu ne parles pas du Douglas A-4 Skyhawk des années 60, donc à quel "Skyhawk" fais-tu référence? -Je ne connais aucun chasseur-bombardier ou intercepteur embarqué Tracker: De quel engin s'agit-il? Oui, parce que les Gripen ne valent plus grand chose face aux avions russes quand on a pas le soutien des Américains et que le soutien de Américains reposent, notamment, sur l'achat de F-35. C'est bien ma vision de choses. Je ne sait pas si les Tchèques comptent sur des retombées économiques: Au vu de l'expérience belge, ils ont sûrement compris qu'ils n'avaient rien à attendre à ce niveau. Il n'y a pas un club F-35 mais un "club OTAN" qui est une relation de vassalité entre les Européens et leur protecteur présomptif. Ton idée de "club F-35" sous-entend que les Américains ne réclament rien de plus que des achats de F-35. Je me souviens que certains composants de chars et de missiles importés des USA sont devenus beaucoup plus difficiles à obtenir à certaines époques... Et puis il ne faut pas se focaliser sur l'armement: les Américains n'ont jamais réclamé l'ouverture (unilatérale) des marchés publics européens à leurs entreprises?
  16. Lame

    Le F-35

    Sauf que je n'ai jamais affirmé que le Juan Carlos avaient été conçu sur mesure pour le F-35B. J'ai dit qu'il était pertinent de choisir le F-35 dans certains cas, par exemple des F-35B déployés depuis de porte-aéronefs pour assurer la couverture aérienne de navires capitaux. Si tu penses qu'il est ridicule d'opter pour le F-35B dans ce cas, je t'invites à me citer l'avion européen de 5e génération que l'on pourrait déployer depuis un porte-aéronef. Je ne comprend pas pourquoi tu crois que le déploiement d'un Gripen est gratuit. Sinon les Tchèques ont ouvert la compétition au Rafale, c'est uniquement pour éviter une plainte de Dassault pour non respect des règles de libre-concurrence de l'UE. La Tchéquie est atlantiste et optera pour le F-35.
  17. Lame

    Le F-35

    Pour les Allemands, le choix du F-35 s'impose progressivement parce qu'ils n'ont pas su former un consortium pour créer un remplaçant du Tornado. Faute d'alternative, ils opteront pour le F-35, sans doute avant de passer au Tempest quand il sera disponible. Pour les autres, peu importe que la B61-12 ne puissent être fixées ou non sous un F-16: Pour l'avoir, il faut acheter des F-35 et ils y a déjà trois pays européens qui la veulent. On voit donc bien que le choix du F-35 ne reposent pas de facto sur la croyance en sa furtivité. Les achats de F-35 en démontrent donc pas sa furtivité et il serait dangereux de miser sur un atout qu'il n'a pas. Il est de toute façon dangereux de miser simplement sur "supériorité technologique" pour garantir mécaniquement la victoire. Ce qui m'amène à rappeler que le F-35 n'a jamais eu, paraît-il, vocation à remplacer les F-15. Pourquoi devraient-on croire que la "supériorité technologique" du F-35 permettrait aux F-35 européens de se passer de F-15 ou équivalent si elle ne permet pas aux F-35 américains de se passer de F-15? Les F-35 européens ne sont pas magiques et ne savent pas faire ce que dont les F-35 américains sont incapables. A mon avis, il a y a plus de chances que le F-35 toute variante développent une capacité de communication avec le futur Tempest. Boeing essaye de caser son drone loyal wingman comme effecteur déporté du Tempest de BAE et il fera sans doute pression sur le Pentagone pour que le F-35 et le Tempest soient interoperables. Si Boeing obtient gain de cause, le Tempest devient de facto et définitivement plus attractif que le SCAF. Tout ce que Lockheed n'aura pas pris sur la marché européen tombera aussitôt dans l'escarcelle britannique. Au plan géopolitique (et commercial), c'est bonus pour les USA.
  18. Lame

    Le F-35

    C'est quoi un Su-xx? Tu mets tous les Sukhoi dans le même panier? Je doute que le F-35 soient si performant que n'importe quelle unité de F-35 surclasserait automatiquement n'importe quelle unité de Sukhoi. L'entraînement, les tactiques collectives, les appui joueraient. Est-ce que les F-35 seraient forcément avantagés? Dans le cas de F-35 américains opérant aux USA: oui. Dans le case de F-35 européen opérant en Europe, il faudrait peut-être faire un peu plus d'effort que d'avoir une confiance aveugle dans les publicités... Je veux bien te croire si tu me dis que les Américains ont promis aux Finlandais que leurs F-35 que leur supériorité ne dépendait pas de leur connexion à un intranet tactique US. Le fait est que ce sont les capacités de guerre infocentrée du F-35 qui sont mis en avant pour prétendre à sa supériorité sur ses compétiteurs. Donc soit, les F-35 finlandais sont enchantés, soit les Américains leur ont menti. Toujours est-il que si l'on veut rentabilises les F-35 européen en cas de conflit, il faut penser leur emploi en fonction du système de force dans lequel ils opéreront, pas de celui dans lequel les F-35 américain opéreront.
  19. Lame

    Le F-35

    Ah bon? Et selon toi, il faudrait combien de temps aux Américains pour produire 3000 F-35? Et moi je te dis que les Finlandais et les Suisses ne sont pas membres de l'OTAN. Les Finlandais ne peuvent donc pas se coordonner avec les membres de l'OTAN aussi efficacement que s'il y était. Quant aux Suisses, ils sont neutres et, jusqu'à preuve du contraire, ils ne participeront pas à la défense des pays de l'OTAN en cas d'invasion. La famille "F-35", cela n'existe pas. Donc, tu pourquoi tu n'arrives plus à détester le F-35? En raison de ses qualités réels ou parce que les dirigeants européens ont soi-disant cru à des inepties? Je préfère rechercher la meilleure façon de rentabiliser les F-35 qui sont déjà en service en Europe plutôt que de les dénigrer continuellement mais sur base de la réalité de leurs capacités.
  20. Il faudrait déjà commencer par parler en termes clairs. C'est quoi l'équilibre de puissance entre les forces aériennes majeures? Pour parler en terme que tout le monde comprend, les USA, la Russie et la Chine ont les moyens de résister à toute invasion ou campagne de bombardement contre leur territoire respectif. La modernisation des moyens A2/AD russes et chinois leur permettraient en plus d'infliger de lourdes pertes à tout assaillant. Elles ne seraient sans doute pas aussi élevées qu'on le pense mais déjà suffisamment élevée pour inquiéter les USA au regard de la réduction de leurs moyens militaires: leur armée est moins massive et moins apte à remplacer les perte qu'avant. Ce qui a changé, c'est: 1° La capacité de la Chine à envahir Taïwan, l'île n'étant plus sanctuarisée. 2° La capacité de la Russie à lancer des frappes fulgurante à longue distance, sans possibilité d'interception par l'aviation et la DCA. Les USA, la Chine et la Russie ont développé des nouvelles armes high tech dans le domaine de drones et d'autres secteurs de l'armement. Elles vont se doter prochainement d'autres armes mais les fleurons de leur arsenal seront toutes des armes échantillonnaires ou d'un niveau technologique trop faible pour faire pencher la balance de leur côté de manière décisive. Finalement, leur impact dépendra plus de la qualité de la stratégie dans le cadre de laquelle elles seront mises en oeuvre: la Guerre d'Ukraine en est l'illustration avec une Russie mal préparée qui gâchent ses stocks de munitions high tech dans une stratégie de terreur et d'intimidation ratée. Les roquettes thermobariques servent mieux la progression des forces russes que les Su-65 ou les missiles Kindjal et Zircon. Les Américains ont-ils des doctrines d'emploi pertinente pour toute la panoplie de drones qu'ils développent? Il ne suffit pas d'aligner des drones dispendieux pour vaincre à coût sûr. Il faut aussi tenir compte de l'impact de la combattivité des utilisateurs sur la rentabilisation des équipements: la bravoure des pilotes russes confrontés aux MANPAD ukrainien me semble très inférieur à celles des pilotes de sturmovik face à la Flak. Les Chinois n'ont en principe pas ce problème. En principe. C'est simple: - Les drones armés les plus perfectionnés sont télésupervisés, pas autonomes. Ils peuvent se déplacer de manière autonome mais un opérateur doit encore leur donner la permission de tirer. - Dans une combat aérien, il n'est pas possible d'employer autre chose que des drones autonomes ou téléopérés. Les drones autonomes sont interdits (et/ou pas encore au point au niveau de la distinction ami-ennemi). Les drones téléopérés peuvent être hackés ou brouillés: personne ne leur fait confiance pour une mission aussi déterminante que la défense aérienne.
  21. Vers les guerres droniques (9/9) : Quel modèle américain pour les pays de l’OTAN ? Topo : Supposons qu’une alliance avec les USA est la meilleur garantie de protection de l’Europe contre l’expansionnisme russe. Faisons abstraction de l’épisode trumpien et supposons que l’on peut maintenir à coup sûr cette alliance en achetant les équipements prescrits par les USA et en leur fournissant des troupes auxiliaires sur tous leurs théâtres d’opération. Il est évident que les Américains n’accepteront pas pour autant d’assurer la défense de l’Europe à eux tous seuls : les Européens augmenter leurs budgets de défense et déployer leurs propres troupes face à l’OTSC. Problème : augmenter un budget et dépenser correctement l’argent sont deux choses différentes. Pour les atlantistes, la solution est simple : imiter les USA. Sauf qu’en matière de guerre aérienne, il n’y a pas de modèle américain évident : a. Le modèle des Etats fédérés : C’est sans doute le modèle le plus réaliste du point de vue budgétaire…sous réserve d’être un Etat fédéré des USA avec tout ce que cela implique. Des Etats européens, non incorporés même en cas d’adhésion à l’OTAN, ne seront jamais traiter comme des Etats fédérés, donc ne pourront jamais compté autant qu’eux sur l’USAF. b. Le modèle USMC : C’est le tout F-35B, en petit effectif depuis des porte-aéronefs dans une optique de couverture et d’appui d’un corps expéditionnaire, sans plus. Sa pertinence, s’il était vérifiée à l’expérience du combat, ne démontrerait pas le bien fond d’un tout F-35A, en petit effectif, pour assurer l’ensemble des missions dévolues aux chasseurs à l’échelle d’un pays. c. Le modèle US Navy : C’est le tout drone avec le moins de chasseurs habités possibles et le moins de F-35C possible dans le parc de chasseurs habités. On est loin d’un modèle ayant pour épine dorsale le F-35 d. Le modèle USAF : En simplifiant beaucoup, outre les moyens de DCA et les avions lourds, c’est un melting-pot de chasseurs, bombardiers légers et de drones qui tend progressivement vers une combinaison de F-15, de F-35A et de drones, sachant que la question du remplacement des F-15 est encore en suspens. Sauf qu’il n’y a aucune stratégie des moyens bien défini, cette dernière fluctuant d’année en année sous la pression des commissions du Congrès, des secrétaires, du Président du moment quand il se préoccupe du dossier, de l’Etat-major de l’USAF et de l’opinion publique. Quoi qu’il en soit, l’USAF semble vouloir plus de drones en complément ou en remplacement des F-35 que ses moyens budgétaires et logistiques le lui permettent. Ci-après, deux articles, postés à quelques mois d'intervalle, qui illustrent bien l'incertitude sur la stratégie des moyens américaines. Source : La libre Belgique Source : Air & Cosmos Je ne parlais pas des drones kamikazes spécifiquement. Un drone de combat n'est pas forcément une munition rôdeuse.
  22. Vers les guerres droniques (7/9) : Dans l’ombre médiatique des munitions rôdeuses, les discrets drones gigognes Topo : Si les munitions rôdeuses font le buzz, risque d’automatisation oblige, les drones gigognes devraient aussi jouer aussi important dans l’arsenal des grandes puissances droniques. Les petites munitions rôdeuses ont un faible rayon d’action. Les drones gigognes terrestres, maritimes ou aériens étendraient leur rayon d'action. Ils pourraient également devenir l’un des maillons de la logistique pulsée théorisée par Guy Hubin dans « Perspectives tactiques » pour s’affranchir des lignes logistiques . Ce concept se marierait bien avec la Théorie de la non-bataille de Brossolet dès lors qu’il facilite la dispersion des véhicules de combat. Ces deux doctrines méritent d’être étudiés par des Etats européens qui ne peuvent augmenter leurs budgets de défense qu’en rognant sur d’autres dépenses essentielles. Evidemment, la frontière entre drones civils et militaires s’estompe encore un peu. Source : Business AM Source : Enderi Source : Actualités.cyou Vers les guerres droniques (8/9) : Les palliatifs droniques Topo : Une partie de l’aviation habitée des pays Occidentaux, notamment le parc de F-35, est tributaire d’avions capitaux : les avions ravitailleurs et les avions de veille aérienne. Les missiles longue portée compliquent leur emploi et, par la même, le déploiement d’une partie des chasseurs et bombardiers légers. A défaut de les remplacer, des drones bien employés peuvent partiellement compenser leur absence. Source : The Defense Post (article anglais traduit par google) Source : Ulyces
  23. Vers les guerres droniques (4/9) : Des « Aile-Y » dronique pour les armées irrégulières Topo : Ce n’est pas parce que les guérillas bricolent des drones de combat à partir de drones civils qu’elles n’ont jamais accès à des drones militaires conçus par des ingénieurs et produit industriellement par des Etats ou des ateliers rebelles. Bien sûr, ce ne sont pas des drones high tech mais est-ce les drones les plus dispendieux et perfectionnés qui sont les plus décisifs sur les champ de bataille ? Tout dépend des procédés dont ils permettent la mise en œuvres . A ce sujet, il faut s’inquiéter des différences de coût d’acquisition et déploiement de certains drones comparés à celui des chasseurs engagés contre eux. Les drones permettent désormais aux guérilleros d’attaquer par surprise sans s’exposer l’appui-feu des armées régulières. Source : Challenges Source : AA A lire sur Nemrod // L’approvisionnement en armes des Houthis : contrebande iranienne ? A lire sur Theatrum Belli // Quels enseignements tirer de l’attaque des drones houthis sur Abu Dhabi ? Vers les guerres droniques (5/9) : Des drones bombardiers aux munitions rôdeuses Topo : Si les drones MALE ont été les stars des derniers conflits, les munitions rôdeuses leur ont volé la vedette. Les rumeurs sur l’emploi de d’essaim de munitions rôdeuses autonomes, démenties par les gouvernements occidentaux, y ont sans doute contribué mais cela ne remet pas en cause leur impact stratégique : Qu’elles soient téléopérés ou non, elles ont surpris et neutralisés les forces aériennes et la DCA de troupes arméniennes mal préparées. En supposant que les munitions rôdeuses autonomes appartiennent encore à la science-fiction, leur mise en service n’est qu’une question de temps ce qui explique les efforts consentis par les Américains pour développer les leurs. Source : Futura Tech A lire sur pensées militaires // Haut-Karabagh, une massification par les drones A lire sur le site du Sénat français // Haut-Karabagh : dix enseignements d'un conflit qui nous concerne Vers les guerres droniques (6/9) : Demain, un « mini-bataille d'Angleterre » dans la ciel ukrainien ? Topo : Dans le cadre de l’actuel conflit russo-ukrainien, les pilotes ukrainiens tentent de frapper des objectifs terrestres russes et fuir vers leurs unités de DCA. Ils sont de moins en moins nombreux. Les pilotes russes, beaucoup moins endoctrinés que leurs homologues soviétiques, ont fait preuve d’un certain manque de combattivité en raison de la menace des MANPAD. Les deux camps tentent de compenser les faiblesses de leurs moyens aériens par un usage extensif des drones. Restent à savoir si une partie d’entre eux seront employés pour harceler des aéronefs adverses comme l’on fait les Azeris lors de la Guerre du Haut-Karabagh. Source : TV5 Monde Source : Korii A lire sur Business AM // Un expert en armement met en garde : « Ne soyons pas trop naïfs quant aux dangers que représentent les drones » A lire sur la Fondation pour la recherche stratégique // Les drones sur le champ de bataille : quelles leçons tirer de leur emploi par les forces ukrainiennes ?
  24. Vers les guerres droniques (3/9) : les drones d’assaut improvisés Topo : Les drones d’observation civils peuvent être employés à un usage guerrier par les combattants réguliers ou irréguliers mais ils peuvent aussi être transformer en drones kamikaze téléguidés ou dotés d’armement. Source : Slates A lire sur le site de la Coalition Islamique Militaire pour Combattre le Terrorisme // Les réseaux derrière les logiciels d’armes improvisés de Daech Intermède avant la suite de l’analyse Source : Euronews A lire Le Maghreb // Après le succès en Syrie : Des armes russes combattent Daech dans le ciel et les sables de l'Irak Conclusion : Si des guérilleros peuvent se procurer un arsenal « traditionnel » de cette façon, qu’en est-il des drones combat de l’industrie d’armement ?
  25. Vers les guerres droniques (1/9) : la vulgarisation des drones de reconnaissance ou combat téléopérés Topo : Même les armées régulières des pays considérés (à tort ou à raison) comme des pays sous-développés ont désormais recours aux drones de reconnaissance ou drones armés. Source : Areion24 Source : RFI A lire sur Do4Africa // L’industrie des drones en Afrique Vers les guerres droniques (2/9) : les capteurs mobiles improvisés Topo : Des combattants irréguliers peuvent faire usage efficient de drones pour éclairer les groupes d’assaut de leur faction. Sources : Ulyces Source : Cairn.info Source : Futura Tech Source : Franceinfo
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